FREE THE WOMEN 4 novembre 2017 / 18 mars 2018 Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins
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Dossier de presse FREE THE WOMEN Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins 4 novembre 2017 / 18 mars 2018 Anita Molinero, Sans Titre (la Rose), 2003 (détail) Collection FRAC Bourgogne Le FRAC Bourgogne reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bourgogne – Franche-Comté) et de la région Bourgogne – Franche-Comté. 1 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Sommaire Communiqué de presse p. 2 Les artistes exposés p. 4 A voir également ! p. 8 Renseignements pratiques p. 9 Communiqué de presse Exposition : FREE THE WOMEN Commissariat : Astrid Handa-Gagnard, Directrice du FRAC Bourgogne Artistes Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins Dates : du 4 novembre 2017 au 18 mars 2018 Lieu : Les Bains du Nord, 16 rue Quentin F-21000 Dijon Horaires : Mercredi, jeudi, vendredi et dimanche 14h30/18h / Samedi : 11h/13h – 14h/18h Fermeture exceptionnelle les jours fériés, les dimanches 24 et 31 décembre 2017 et du 10 au 14 janvier 2018 Renseignements : +33(0)3 80 67 18 18 Contact presse : Carole Grandgirard - communication@frac-bourgogne.org +33(0)3 80 67 07 82 Page Facebook du FRAC Bourgogne FREE THE WOMEN Emilie Ding – Jean Dupuy – Matias Faldbakken – Anita Molinero – Steven Parrino – Nancy Rubins 4 novembre 2017 – 18 mars 2018 avec des œuvres appartenant aux collections du Consortium, centre d’art, du FRAC Bourgogne, du FRAC Grand Large – Hauts- de-France et des prêts des galeries Samy Abraham, Thomas Bernard-Cortex Athletico et Xippas, et de The Parrino Family Estate et de Gagosian Gallery. Huitième exposition du FRAC Bourgogne dans son espace d’exposition permanent des Bains du Nord à Dijon, « FREE THE WOMEN » poursuit, après l’intermède proposé par « La peinture en apnée », la lecture de sa collection, venant souligner ses qualités et valeurs esthétiques et patrimoniales, en faisant suite et en offrant un développement à l’exposition « here / there / where », où étaient présentées les œuvres de trois artistes représentés dans la collection : Jean Dupuy, Matias Faldbakken et Steven Parrino. Ce trio est aujourd’hui rejoint par trois artistes, dont des œuvres ont intégré, pour certaines récemment, la collection du FRAC Bourgogne : Emilie Ding, Anita Molinero et Nancy Rubins. Cette exposition se tient en deux temps, avec son inauguration le 3 novembre 2017 en prélude au second week-end national des FRAC, puis avec l’ouverture de deux nouvelles salles à partir du 17 janvier 2018. 2 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Le programme artistique et intellectuel développé par le FRAC Bourgogne au travers de ses expositions et activités est de mettre au cœur du débat le discours plastique et visuel. Nous souhaitons ouvrir les champs de la perception et de la compréhension des arts plastiques comme langue visuelle. C’est ici une langue diverse composée d’œuvres et d’univers créatifs partageant l’idée de radicalité qui est montrée. Six artistes, trois femmes, trois hommes, et un titre dérivé de l’acronyme antisocial de la contre-culture biker, F.T.W., dont le développement, venant revendiquer la présence essentielle des femmes, est emprunté à Steven Parrino. Les œuvres d’Anita Molinero s’imposent par leur présence monumentale, leurs couleurs, leur matière brûlée, tout comme celles d’Emilie Ding, pour certaines brûlées également, viennent dialoguer avec l’espace d’exposition, dans lequel son « Marquisat » monolithique de béton rappelle l’intérêt de l’artiste pour le brutalisme. De Nancy Rubins, connue pour son important travail de sculpture, est exposé un dessin au graphite sur papier épais, travaillé sculpturalement comme une pièce de métal. L’exposition, avec un choix d’accrochage et d’installation des œuvres direct et frontal, permet de se confronter à six voies artistiques radicales ayant produites des peintures, des sculptures, des machines, des écrits... Rien ne vient détourner l’œil du visiteur du face à face qu’il peut entretenir avec les œuvres dans un espace dévolu à l’expérience de l’art. La place du spectateur est interrogée par des œuvres à la dimension performative et à l’expérience physique fortes. Ces artistes de générations différentes ont développé une expression plastique témoignant de l’indifférenciation existant pour eux entre high et low culture. Le cube blanc, espace chargé de règles et d’histoire d’accrochages et d’expositions, est activé comme un lieu où expérimenter des idées et produire du sens. « La radicalité vient du contexte et pas nécessairement de la forme », écrivait Steven Parrino. L’artiste américain fit le choix de la radicalité dans les années 1970-1980. Avec le noir comme couleur fétiche, le monochrome comme outil et la peinture comme quête vers cette radicalité… « Damage is good » expliquait-il dans l’un de ses courriers au sujet de ses œuvres, deux œuvres de la série des shattered panels exposées, l’une appartenant au FRAC Bourgogne, l’autre à l’estate de l’artiste géré par la galerie Gagosian, viennent souligner à l’extrême la tension créée entre monochromie noire laquée et destruction. Ainsi qu’est-ce qui crée, qu’est-ce qui produit la radicalité ? Le contenu ou la forme ? L’accrochage ? La mise en exposition ? Le concept ou l’action ? Si la radicalité est un symptôme de la réalité, la pratique radicale a, comme dans le radicalisme conceptuel de Walter Benjamin, une fonction cognitive de découverte et de compréhension de la réalité et de ses formes. En explorant les marges de la culture et des formes plastiques, les six artistes réunis dans cette exposition témoignent de leur conviction dans le potentiel radical de révélation de l’art. AHG Remerciements : FRAC Grand Large - Hauts-de-France, Gagosian, galerie Samy Abraham, galerie Thomas Bernard - Cortex Athletico, galerie Jean Brolly, galerie Xippas, Le Consortium, centre d'art et The Parrino Estate Family 3 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Les artistes exposés Emilie Ding Emilie Ding est née en 1981 à Fribourg. « Emilie Ding est une artiste contemporaine suisse dont le travail englobe sculpture, installation, dessin. Travaillant avec des matériaux bruts et sobres (feutre, béton, ciment, bois, verre, acier, tige de métal, plâtre), Emilie Ding développe un art se rapprochant de l’Arte Povera et du Minimalisme, voire du Brutalisme. Travaillant la matière par la masse et la géométrie, cultivant une esthétique du raw, du brut, Emilie Ding développe une oeuvre oscillant entre art, architecture et design. Autrement dit, des œuvres attentives à l’espace. Utilisant le feutre, par exemple, elle en suspend de larges morceaux, un peu comme des couvertures qui auraient été mises à sécher sur un fil. En double épaisseur donc. Certains feutres intégrant de la matière synthétique, lorsque brûlés ils se rétractent et noircissent, comme du plastique. Jouant de cette propriété, ces toiles-couvertures arborent des motifs géométriques, noirs et simples. Pour l’exposition « Exploded (With Qualities) » (Valence, 2016), Emilie Ding aura par exemple présenté une sorte de table basse composée d’un socle en bois brut, rappelant une entité anthropomorphe recroquevillée sur elle- même, avec une plaque de verre ovale posée sur le dos. Ou encore, un bloc de béton agrémenté de deux accoudoirs en bois. Comme un fauteuil dont l’assise ne serait qu’une pente. Autant de pièces tenant le milieu entre mobilier brutaliste impraticable et sculptures abstraites aux allures design. Éléments en béton armé disséminés dans l’espace (« Erased », Genève, 2010)… Morceaux de piliers architecturaux… Les oeuvres d’Emilie Ding évoquent des objets d’inconfort, conçus pour des villes brutalistes. De Celles où il n’est possible ni de s’asseoir, ni de s’allonger dans l’espace public. »1 Dans un dialogue permanent avec l'esthétique architecturale du Mouvement Moderne, elle constate la dissolution des idéaux utopiques modernistes mais aussi la permanence de leur souvenir dans les paysages urbains. Les plaques de béton de la série des Marquisats sont autant de souvenirs fragmentés des formes modernistes de cet ensemble architectural de la ville d'Annecy Source : 1- http://www.mamco.ch/artistes_fichiers/D/ding.html Œuvres exposées d’Emilie Ding – volet 1 Emilie Ding, Marquisats V, 2015 Emilie Ding, Untitled (Truth & Compensation) , 2016 Collection FRAC Bourgogne Courtesy Xippas Galleries Emilie Ding, Untitled (Gran Torino) , 2016 Emilie Ding, Untitled (Neutra), 2016 Courtesy Xippas Galleries Courtesy Xippas Galleries Jean Dupuy Jean Dupuy est né en 1925 à Moulins. « Jean Dupuy abandonne Paris pour New York en 1967, après avoir jeté la plus grande partie de sa production picturale (issue de l'Abstraction lyrique) dans la Seine : une action qu'il commentera plus tard en deux mots : « Plouf ! Ouf ! ». Un an à peine après qu'il soit arrivé à New York, il crée Cône Pyramide. Cette sculpture de poussière, activée par les pulsations cardiaques des spectateurs, est la première rencontre de Jean Dupuy avec l'idée même du collectif, mais aussi avec ce qu'il nomme le Lazy Art : l'art paresseux, un art qui consisterait, nous dit-il, à « faire travailler les autres, en grande partie, à sa place ». Le succès immédiat que rencontre Cône Pyramide (Heart Beats Dust) lui permet de poursuivre pendant plus de quatre années ses recherches « techno-sensorielles », conjointement avec les institutions artistiques dans le contexte d’un marché de l'art de plus en plus prédominant. En 1972, il déserte la Sonnabend Gallery pour se consacrer à un art vivant, un art qui ne réponde pas aux diktats du marché, et il organise, en mai 1973, son premier événement collectif, une exposition, « About 405 East 13th Street (#1) », pour laquelle il invite trente artistes à intervenir dans et 4 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
à propos de son lieu (un loft, espace à la fois de travail et de vie) : des interventions minimales, imperceptibles, pour la plupart, où les oeuvres présentées ne sont pas à vendre. »1 « En 1979, Jean Dupuy décide de mettre un terme à l'organisation de performances collectives, et se consacre davantage à la création d'objets et aux recherches anagrammatiques. Il quitte New York en 1984 et s'installe à Pierrefeu dans l'arrière-pays niçois, où il écrit son premier livre d'anagrammes : Ypudu anagrammiste (1987). Il réalise également de grandes peintures anagrammatiques sur toiles et différents objets utilisant souvent optiques et moteurs. »2 Sources : 1 - Christian Xatrec, communiqué de presse de l'exposition « Jean Dupuy : les années collectives (1973-1983) », galerie Loevenbruck, Paris 2 - Jean Dupuy, Where, Les Presses du réel, 2013 Œuvres exposées de Jean Dupuy – volet 1 Jean DUPUY, Cône pyramide, 1968 Jean DUPUY, L’art paresseux, 1989 Collection FRAC Bourgogne Collection FRAC Bourgogne © Adagp, Paris Edition spéciale pour hypermétropes - ensemble (dissociable) Photographie : PhotExpress 31 sérigraphies © Adagp, Paris Photographie : FRAC Bourgogne (Vue de l’exposition here/there/where aux Bains du Nord) Jean DUPUY, Sacred And Profane Acts of Voyeurisme, 1989 Collection FRAC Bourgogne Edition spéciale pour hypermétropes - ensemble (dissociable) - 31 sérigraphies © Adagp, Paris Photographie : Gérald Petit Matias Faldbakken Matias Faldbakken est né en 1973 à Hobro, au Danemark. « Enfant terrible de l’art contemporain scandinave, Matias Faldbakken est encore peu connu en France. Il a représenté la Norvège à la Biennale de Venise en 2005, et son oeuvre a bénéficié d’une première rétrospective – Schocked into Abstraction – au musée national des Beaux-Arts d’Oslo en 2009. C’est d’abord en tant qu’écrivain – sous le pseudonyme d’Abo Rasul – que Faldbakken a fait sensation. L’humour acide et provocateur de sa trilogie à succès – Trilogie de la Mysanthropie Scandinave composée de Macht und Rebel, Coka Hola Company et Unfun – a suscité de nombreuses réactions, admiratives et choquées, en Norvège aussi bien qu’en Allemagne où elle a été adaptée au théâtre. Pornographie, anarchie, racisme, désespoir, la trilogie se caractérise par une approche frontale qui se retrouve dans l’oeuvre plastique de Faldbakken, même si ce dernier insiste pour maintenir une frontière étanche entre ses deux activités. Les premières oeuvres de Faldbakken citent volontiers des gestes associés à ceux que la société identifient comme des menaces : terroristes, drogués, graffeurs… Carcasses de voitures brûlées, accumulations de bouteilles d’alcool, murs de carrelage aux graffitis effacés composent un paysage désolé dans lequel viennent se poser quelques images trouvées sur Internet, quelques toiles ou panneaux sur lesquels Faldbakken tantôt pose du ruban adhésif, tantôt vide une bombe de peinture. En multipliant les gestes de destruction ou d’abandon, en utilisant leur frontalité tout en assumant leur esthétisation, Faldbakken parvient à exprimer « la volonté de ne rien exprimer », à maintenir un équilibre qui sauve son oeuvre de la naïveté comme du cynisme tout en acceptant de s’y exposer. À ces oeuvres qui continuent à se référer à la peinture et à la sculpture même de manière très détournée, Faldbakken ajoute des interventions spécifiques. À la dernière Documenta, il avait simplement jeté au sol plusieurs rayonnages de la bibliothèque municipale. À la Power Station de Dallas, il a recouvert le sol de douilles de revolver. À Kassel, il a vidé les extincteurs dans une des salles de l’exposition souillant ses oeuvres d’un résidu grisâtre. À Oslo, il a suspendu la tête en bas des oeuvres des sculpteurs norvégiens modernes les plus célèbres, de Vigeland à Haukeland. Ces dernières années, l’artiste a substitué aux références directes à la sous-culture qui caractérisaient le début de son oeuvre, des références plus neutres à des objets quotidiens et universels : ruban adhésif, sacs plastiques, boites en carton, armoires en métal, réfrigérateurs, pots d’échappement et sangles sont désormais ses principaux outils de composition. Soudés, compressés, ou découpés, ces matériaux sans intérêt lui permettent de produire des expositions partout dans le monde, en fonction des lieux et des réalités qui leur sont associées. » Source : Extrait d’un texte rédigé par Anne Pontégnie à l’occasion de l’exposition consacrée à Matias Faldbakken au Consortium (Dijon) d’octobre 2013 à janvier 2014. 5 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Œuvre exposée de Matias Faldbakken – volet 1 Matias FALDBAKKEN, Untitled MDF #6, 2009 Collection FRAC Grand-Large- Hauts-de-France © Droits réservés, libellé Anita Molinéro Anita Molinero est née en 1953 à Floirac. Anita Molinero est une artiste travaillant à partir de matériaux « non-nobles », originellement éloignés du monde de l'exposition. Containers à poubelles, polystyrène, pots d'échappements, mousses industrielles, plastiques pauvres, forment sa palette de matériaux dérisoires, ordinaires et toxiques que l'artiste s'emploie le plus souvent à faire fondre pour créer ses sculptures. Confrontant le visiteur à l'aspect brut de ces matériaux, Anita Molinero refuse cependant l'esthétisme de leur pauvreté contrairement à d'autres avant elle et préfère s'en tenir à témoigner d'une réalité matérielle crue. Quitte à prendre le risque d'empêcher ses oeuvres, qu’elle qualifie par élimination de sculptures, de parvenir au statut d'oeuvre d’art. C’est suite au désastre écologique de la catastrophe de Tchernobyl et du nuage radioactif qui traversa l’Europe, qu’elle utilisera de nouveaux outils : pistolets chauffants, chalumeau, produits chimiques, lui donnant un nouvel argument pour poursuivre son travail à l’aide de ce qu’elle qualifie d’« outils de la mort » dont les effets déforment de façon irréversible les matériaux. Œuvres exposées d’Anita Molinéro – volet 1 Anita Molinero, Sans titre (La rose), 2003, Collection FRAC Bourgogne Crédit photographique : André Morin Anita Molinéro, Croûûûte criarde (liquitexée), 2016 Courtesy Galerie Thomas Bernard – Cortex Athletico Steven Parrino Steven Parrino est né en 1958 à New-York et décédé en 2005. « Steven Parrino appartient à la génération des artistes new-yorkais qui n'ont pas d'état d'âme quant à la distinction entre low et high culture. Ils ont grandi dans un environnement urbain, les musiques punk et rock ont nourri leur jeunesse. Ils savent où ils se situent dans l’histoire et justement parce qu’ils ont la lucidité de cette situation, s’engagent dans une voie qui implique tous les aspects de leur existence. Un mode de vie, autant qu'un travail artistique, où sont convoqués le corps, la performance, le cinéma expérimental, la vidéo, le dessin, la photographie, le collage, l'écriture, et de façon primordiale la musique et la peinture. Pour Steven Parrino, l’existence a tourné court sur une route défoncée de Green Point, la nuit du 1er janvier 2005. Musique, peinture et moto étaient au coeur de son oeuvre. Sous l'étiquette générique d'Electrophilia, il n'a cessé de jouer et d'enregistrer, seul ou en compagnie d'autres peintres et d'autres artistes, parmi lesquels Steve Di Benedetto ou Jutta Koether. Une vidéo enregistrée en 1997, nous le montre aux prises avec la matière sonore. Pendant près d'une heure, il s'efforce de maîtriser l’arc strident qui se produit entre deux guitares électriques, et tente de tenir physiquement un équilibre instable entre dissonance et consonance. Cette pièce musicale est exemplaire de sa façon d'aborder la peinture. Comme pour la musique, la distorsion est un fait constaté et une méthode. Comme pour la peinture, il s'agit de traiter le chaos par le chaos: « Chaos to order chaos ». » 1 Alors qu’à la fin des années 70, la peinture est dite « morte », Steven Parrino part du monochrome - son expression la plus pure - et va infliger à la toile divers traitements : lacérations, distorsions, dégrafage et agrafage, les froissant et les déchirant, amenant un chaos total là où il y avait un contrôle parfait, évoquant aussi par l’aspect les carrosseries abimées de voitures accidentées, inspiré par le monde de la moto et les sérigraphies d’accidents d’Andy Warhol, puis répétant le processus sur des plaques de plâtre. Source : 1 - http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/parrino.html 6 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Œuvres exposées de Steven Parrino – volet 1 Steven PARRINO, The No Title Painting, 2003 Collection FRAC Bourgogne © droits réservés Steven Parrino, 13 Shattered Panels (for Joey Ramone), 2001 Courtesy the Parrino Family Estate and Gagosian Gallery © Steven Parrino Steven Parrino, Lee Marvin / Marlon Brando, 1990 Collection Le Consortium Nancy Rubins Nancy Rubins est née en 1952 à Naples au Texas. Sculptrice américaine, Nancy Rubins propose essentiellement des installations composées d'arrangements florissants de grands objets rigides tels que des téléviseurs, des petits appareils électroménagers, des remorques de camping et de construction, des chauffe-eau, des matelas, des pièces d'avion, des kayaks, des canoës, des planches de surf et d'autres objets massifs ou usagés, comme l’une de ses oeuvres intitulée Big Edge installée au City Center de Las Vegas et composé de plus de 200 bateaux. Elle a commencé cette idée d’empilement, d’arrangements d’objets de tailles conséquentes ou ménagers avec plus de 300 postes de télévision, qui ne fonctionnaient plus et qu’elle avait récupérée pour 25 centimes l’unité. Elle ne choisit pas les objets pour leur valeur symbolique, mais pour leurs formes, ses sculptures sont un travail purement esthétique. À travers ses oeuvres, Nancy Rubins rend compte d’un monde en décomposition et recomposition permanente, comme en témoigne Our Friend Fluid Metal, l’une de ses sculptures, composée de jeux de square pour enfants en aluminium et qui étaient, autrefois, des pièces d’avions ayant été utilisés pendant la seconde guerre mondiale avant d’être fondus pour connaitre une nouvelle vie, bien différente de la précédente. C’est en 1980 que sa première installation publique est dévoilée à Berwyn, ville non loin de Chicago. Nommée Big Bil-Bored et constituée de divers appareils ménagers destinés aux déchets, l’oeuvre fait polémique pendant de nombreuses années. La présence figée du mouvement est un élément qu’elle développe dans chacune de ses oeuvres et chaque point de vue dans l’espace offre un regard différent sur celles-ci. Une autre partie de ses travaux consiste en l’élaboration de grandes feuilles de papier découpées puis recouvertes entièrement de graphite et assemblées de la même façon que ses sculptures, mais en plan et non en volume. Elle travaillera également sur plusieurs projets avec son mari, l’artiste Chris Burden, comme pour l’oeuvre A Monument to Megalopolises Past and Future, en 1987, à Los Angeles. Œuvre exposée de Nancy Rubins – volet 1 Nancy Rubins, Drawing, 2003 Collection FRAC Bourgogne © droits réservés photographique : André Morin 7 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
A voir également ! Autres expositions… Du côté de la médiation… Espace culturel de Gurgy (89) Du 12 novembre au 10 décembre 2017 Tous les samedis à partir du 18 novembre et jusqu’au 18 mars 2018 : ENCYCLIES – Une exposition de Cécile Maulini Visite guidée participative de l’exposition FREE THE WOMEN Rendez-vous avec l’art contemporain - Opus #4 Renseignements : 03 80 67 07 82 de 11h00 à 11h45 et de 16h00 à 16h45 (sans inscription). communication@frac-bourgogne.org Le FRAC-LAB, le labo d’art contemporain Le Cèdre – Chenôve (21) Mallette pédagogique de l’art contemporain du 27 novembre au 22 décembre 2017 Le FRAC Bourgogne a mis en circulation une mallette Jean-Pierre Pincemin pour découvrir l’art contemporain basée sur sa collection : Renseignements : 03 80 67 07 82 Le FRAC-LAB, le labo d’art contemporain. communication@frac-bourgogne.org Adaptée à tous âges (5/10 ans, 11/14 ans et 15/18 ans), les mallettes sont prêtées gracieusement à tout A l’ancienne Halle de marchandises de Leuglay (21) établissement scolaire ou structure ayant en charge des A partir du 4 juillet 2015 enfants et des adolescents, afin de découvrir divers Nancy Rubins, Table and Airplane parts langages plastiques et de préparer et/ou de poursuivre une visite d’exposition. Cette mallette Dans l'ancienne halle de marchandises, Table and Airplane Parts, sculpture monumentale de propose des séquences ludiques regroupées dans un manuel dédié. Du matériel, des supports Nancy Rubins issue de la collection du FRAC Bourgogne, fait l'objet d'une installation pérenne numériques, ainsi que des livres composent également cette mallette. conduite sous la direction de l'artiste. RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS : 03 80 67 07 82 Renseignements : 03 80 67 07 82 communication@frac-bourgogne.org communication@frac-bourgogne.org __________ ____________ Le Consortium – Dijon (21) Du 7 octobre au 7 janvier 2018 Le jeu des 7 familles Peter Schuyff « Has Been » Le jeu des 7 familles, conçu par le FRAC Bourgogne, a pour objectif de faire découvrir de Commissariat : Balthazar Lovay & Le Consortium manière ludique sa collection composée de près de 650 œuvres. Tobias Pils, Michael Williams Des cartes spécifiques présentent différents médiums (peinture, sculpture, dessin, installation….) Commissariat : Éric Troncy Nicolas Ceccaldi « Hymne à la joie » et interpellent les joueurs par des questions relatives à leur expérience face aux œuvres. Un Commissariat : Stéphanie Moisdon dialogue introductif et interactif peut ainsi être mis en place par l’enseignant/animateur avec les Marina Faust « It’s Only You » joueurs. Commissariat : Éric Troncy Ce jeu de cartes sera offert aux établissements scolaires et structures - accueillant des enfants et Wang Du « Réalité jetable (détail), 2000-2017 » des jeunes - qui en feront la demande (merci de fournir une enveloppe à bulles format A5 Collection Le Consortium affranchie de 4 timbres mentionnant votre adresse postale). Renseignements : 03 80 68 45 55 RENSEIGNEMENTS /: 03 80 67 07 82 www.leconsortium.fr communication@frac-bourgogne.org __________ Conception graphique : Anette Lenz Les Ateliers Vortex – Dijon (21) __________ Du 13 octobre au 11 novembre 2017 Annelise Ragno « Lever les yeux » Kiddy’s FRAC Renseignements : 09 72 43 68 71 Le livret jeu conçu par le FRAC Bourgogne pour les 5/10 contact@lesateliersvortex.com ans, a été conçu à partir de la collection et propose de __________ poursuivre la visite aux Bains du Nord de manière Appartement galerie Interface – Dijon (21) autonome : mots mêlés, coloriages, dessins, Du 25 novembre au 6 janvier 2018 LUCY WATTS // LOTERIE NATIONALE observation, découpage et créativité, ce livret invite de Renseignements : www.interface-art.com petit visiteur à s’approprier les œuvres exposées et à poursuivre sa visite de manière ludique. _________ Ce livret est offert aux enfants de 5 à 10 ans dans le cadre d’une visite participatives ou d’une visite familiale aux Bains du Nord. Entrepôt 9 – Quetigny (21) RENSEIGNEMENTS /: 03 80 67 07 82 Du 28 octobre 2017 - 20 janvier 2018 communication@frac-bourgogne.org Jérôme Conscience - CONSCIENCE Conception graphique : Anette Lenz Renseignements : www.entrepot9.fr __________________________________ 8 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Les visites guidées participatives ________________________________________________________________________________________________________________________ Depuis l’ouverture de son espace permanent d’exposition, Les Bains du Nord, le FRAC Bourgogne a souhaité mettre en place des visites guidées participatives à l’occasion de chacune de ses expositions. Ces visites sont animées par un médiateur et sont proposées gratuitement à tous les publics. Ces séances sont à destination de tous, petits et grands, et sont adaptées aux publics à partir de 5 ans. Sur un mode interactif, le médiateur interroge les participants sur ce qu’ils voient, ressentent et imaginent. Il questionne leur lecture des œuvres et petit à petit encourage chacun à s’exprimer et construire ainsi sa propre interprétation selon ses références et son vécu. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses et pas de connaissances préalables requises. L’art contemporain est pour tous et se voit avec ce que l’on est. Un nouveau cycle de visites guidées participatives est programmé à l’occasion de la nouvelle exposition du FRAC Bourgogne aux Bains du Nord à partir du mercredi 8 novembre 2017. Les inscriptions peuvent d’or et déjà nous parvenir par courriel (communication@frac-bourgogne.org). De retour en classe, le travail amorcé aux Bains du Nord, peut se poursuivre avec l’aide des enseignants grâce au dossier pédagogique conçu à l’occasion de cette exposition. Horaires des visites guidées participatives : INSCRIPTION GRATUITE - Mercredi, jeudi et vendredi 14h30-15h30, 15h30-16h30 ou 16h30-17h30 : maternelles (grande section), écoles élémentaires, collèges et lycées, MJC et centres de loisirs, associations diverses, etc. (Inscription au minimum 1 semaine à l’avance au +33( 0)3 80 67 07 82 ou par mail communication@frac-bourgogne.org – 30 personnes au maximum par groupe) - Tous les samedi 11h00-11h45 et 16h00-16h45 : pour le grand public (sans inscription) Renseignements pratiques Le FRAC Bourgogne reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Horaires d’ouverture de l’administration : Communication (Direction des affaires culturelles de Bourgogne - Franche- Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Comté) et de la Région Bourgogne - Franche-Comté. administration@frac-bourgogne.org Adresse administrative du FRAC Bourgogne : 41, rue des Ateliers 21000 Dijon Horaires d’ouverture des Bains du Nord en période d’exposition : Direction : Mercredi, jeudi, vendredi et dimanche 14h30/18h00 Astrid Handa-Gagnard, Directrice Samedi 11h00/13h00 – 14h00/18h00 Tél. : +33 (0)3 80 67 07 82 Communication / médiation : Des visite guidées participatives sont organisées tous les samedis de Carole Grandgirard 11h00 à 11h45, de 16h à 16h45 (sans réservation). Tél. : +33 (0)3 80 67 07 82 communication@frac-bourgogne.org Pour les visites guidées participatives (scolaires et autres groupes ou administration@frac-bourgogne.org constitués) : +33(0)3 80 67 07 82 Médiation : Pierre Manceau, médiateur Contact presse : Quentin Masanet, médiateur Carole Grandgirard, chargée de l’information et de la communication mediation@frac-bourgogne.org Tél. : +33(0)3 80 67 07 82 Régie / collection : communication@frac-bourgogne.org Aurélien Rouan, chargé de la collection collection@frac-bourgogne.org Retrouvez le FRAC Bourgogne sur sa page Facebook et son site Internet Diane Audema, régisseur www.frac-bourgogne.org regie@frac-bourgogne.org 9 FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Pour venir aux BAINS DU NORD 16, rue Quentin à Dijon _______________________________________________________________________________________________________________________________ - EN TRAM : Ligne 1 et 2 arrêt Godrans, puis prendre la direction des Halles (rue des Godrans, rue Bannelier puis rue Quentin) - A PIED DEPUIS LA GARE SNCF : compter 10 minutes (avenue Foch, place Darcy, boulevard de Brosses, rue des Godrans, rue Bannelier, rue Quentin) - EN VELO : une station Vélodi est située Place notre Dame – rue Des Forges, face à l’Office de tourisme. Arrêt Godrans Les Bains du Nord Les Bains du Nord : Entrée libre / Horaires en période d’exposition : Mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 14h30-18h00, samedi de 11h00-13h00 / 14h00-18h00 Le FRAC Bourgogne reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bourgogne – Franche-Comté) et du Conseil régional de Bourgogne – Franche Comté. 10
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