FREE THE WOMEN 4 novembre 2017 / 18 mars 2018 Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins

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FREE THE WOMEN 4 novembre 2017 / 18 mars 2018 Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins
Dossier de presse
FREE THE WOMEN
Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins
4 novembre 2017 / 18 mars 2018

Anita Molinero, Sans Titre (la Rose), 2003 (détail)
Collection FRAC Bourgogne

Le FRAC Bourgogne reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bourgogne – Franche-Comté)
et de la région Bourgogne – Franche-Comté.

             1       FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
FREE THE WOMEN 4 novembre 2017 / 18 mars 2018 Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins
Sommaire
                                       Communiqué de presse                                                                                   p. 2
                                       Les artistes exposés                                                                                   p. 4
                                       A voir également !                                                                                     p. 8
                                       Renseignements pratiques                                                                               p. 9

                                                                                           Communiqué de presse
Exposition :                                     FREE THE WOMEN
Commissariat :                                   Astrid Handa-Gagnard, Directrice du FRAC Bourgogne
Artistes                                         Emilie Ding, Jean Dupuy, Matias Faldbakken, Anita Molinero, Steven Parrino et Nancy Rubins
Dates :                                          du 4 novembre 2017 au 18 mars 2018
Lieu :                                           Les Bains du Nord, 16 rue Quentin F-21000 Dijon
Horaires :                                       Mercredi, jeudi, vendredi et dimanche 14h30/18h / Samedi : 11h/13h – 14h/18h
                                                 Fermeture exceptionnelle les jours fériés, les dimanches 24 et 31 décembre 2017
                                                 et du 10 au 14 janvier 2018
Renseignements :                                 +33(0)3 80 67 18 18
Contact presse :                                 Carole Grandgirard - communication@frac-bourgogne.org +33(0)3 80 67 07 82
                                                 Page Facebook du FRAC Bourgogne

                                                                FREE THE WOMEN
         Emilie Ding – Jean Dupuy – Matias Faldbakken – Anita Molinero – Steven Parrino – Nancy Rubins

         4 novembre 2017 – 18 mars 2018

         avec des œuvres appartenant aux collections du Consortium, centre d’art, du FRAC Bourgogne, du FRAC Grand Large – Hauts-
         de-France et des prêts des galeries Samy Abraham, Thomas Bernard-Cortex Athletico et Xippas, et de The Parrino Family Estate
         et de Gagosian Gallery.

         Huitième exposition du FRAC Bourgogne dans son espace d’exposition permanent des Bains du Nord à Dijon, « FREE THE
         WOMEN » poursuit, après l’intermède proposé par « La peinture en apnée », la lecture de sa collection, venant souligner ses
         qualités et valeurs esthétiques et patrimoniales, en faisant suite et en offrant un développement à l’exposition « here / there /
         where », où étaient présentées les œuvres de trois artistes représentés dans la collection : Jean Dupuy, Matias Faldbakken et
         Steven Parrino. Ce trio est aujourd’hui rejoint par trois artistes, dont des œuvres ont intégré, pour certaines récemment, la
         collection du FRAC Bourgogne : Emilie Ding, Anita Molinero et Nancy Rubins. Cette exposition se tient en deux temps, avec son
         inauguration le 3 novembre 2017 en prélude au second week-end national des FRAC, puis avec l’ouverture de deux nouvelles
         salles à partir du 17 janvier 2018.

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Le programme artistique et intellectuel développé par le FRAC Bourgogne au travers de ses expositions et activités est de
    mettre au cœur du débat le discours plastique et visuel. Nous souhaitons ouvrir les champs de la perception et de la
    compréhension des arts plastiques comme langue visuelle. C’est ici une langue diverse composée d’œuvres et d’univers
    créatifs partageant l’idée de radicalité qui est montrée.

    Six artistes, trois femmes, trois hommes, et un titre dérivé de l’acronyme antisocial de la contre-culture biker, F.T.W., dont le
    développement, venant revendiquer la présence essentielle des femmes, est emprunté à Steven Parrino.

    Les œuvres d’Anita Molinero s’imposent par leur présence monumentale, leurs couleurs, leur matière brûlée, tout comme celles
    d’Emilie Ding, pour certaines brûlées également, viennent dialoguer avec l’espace d’exposition, dans lequel son « Marquisat »
    monolithique de béton rappelle l’intérêt de l’artiste pour le brutalisme. De Nancy Rubins, connue pour son important travail de
    sculpture, est exposé un dessin au graphite sur papier épais, travaillé sculpturalement comme une pièce de métal.

    L’exposition, avec un choix d’accrochage et d’installation des œuvres direct et frontal, permet de se confronter à six voies
    artistiques radicales ayant produites des peintures, des sculptures, des machines, des écrits... Rien ne vient détourner l’œil du
    visiteur du face à face qu’il peut entretenir avec les œuvres dans un espace dévolu à l’expérience de l’art.

    La place du spectateur est interrogée par des œuvres à la dimension performative et à l’expérience physique fortes. Ces artistes
    de générations différentes ont développé une expression plastique témoignant de l’indifférenciation existant pour eux entre high
    et low culture. Le cube blanc, espace chargé de règles et d’histoire d’accrochages et d’expositions, est activé comme un lieu où
    expérimenter des idées et produire du sens.

    « La radicalité vient du contexte et pas nécessairement de la forme », écrivait Steven Parrino. L’artiste américain fit le choix de la
    radicalité dans les années 1970-1980. Avec le noir comme couleur fétiche, le monochrome comme outil et la peinture comme
    quête vers cette radicalité… « Damage is good » expliquait-il dans l’un de ses courriers au sujet de ses œuvres, deux œuvres
    de la série des shattered panels exposées, l’une appartenant au FRAC Bourgogne, l’autre à l’estate de l’artiste géré par la
    galerie Gagosian, viennent souligner à l’extrême la tension créée entre monochromie noire laquée et destruction.

    Ainsi qu’est-ce qui crée, qu’est-ce qui produit la radicalité ? Le contenu ou la forme ? L’accrochage ? La mise en exposition ? Le
    concept ou l’action ?

    Si la radicalité est un symptôme de la réalité, la pratique radicale a, comme dans le radicalisme conceptuel de Walter Benjamin,
    une fonction cognitive de découverte et de compréhension de la réalité et de ses formes. En explorant les marges de la culture
    et des formes plastiques, les six artistes réunis dans cette exposition témoignent de leur conviction dans le potentiel radical de
    révélation de l’art.

                                                                                                                                    AHG

    Remerciements : FRAC Grand Large - Hauts-de-France, Gagosian, galerie Samy Abraham, galerie Thomas Bernard - Cortex
    Athletico, galerie Jean Brolly, galerie Xippas, Le Consortium, centre d'art et The Parrino Estate Family

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Les artistes exposés
Emilie Ding
Emilie Ding est née en 1981 à Fribourg.
                       « Emilie Ding est une artiste contemporaine suisse dont le travail englobe sculpture, installation, dessin. Travaillant avec des matériaux bruts
                      et sobres (feutre, béton, ciment, bois, verre, acier, tige de métal, plâtre), Emilie Ding développe un art se rapprochant de l’Arte Povera et du
                      Minimalisme, voire du Brutalisme. Travaillant la matière par la masse et la géométrie, cultivant une esthétique du raw, du brut, Emilie Ding
                      développe une oeuvre oscillant entre art, architecture et design. Autrement dit, des œuvres attentives à l’espace. Utilisant le feutre, par
                      exemple, elle en suspend de larges morceaux, un peu comme des couvertures qui auraient été mises à sécher sur un fil. En double
                      épaisseur donc. Certains feutres intégrant de la matière synthétique, lorsque brûlés ils se rétractent et noircissent, comme du plastique.
Jouant de cette propriété, ces toiles-couvertures arborent des motifs géométriques, noirs et simples. Pour l’exposition « Exploded (With Qualities) » (Valence, 2016),
Emilie Ding aura par exemple présenté une sorte de table basse composée d’un socle en bois brut, rappelant une entité anthropomorphe recroquevillée sur elle-
même, avec une plaque de verre ovale posée sur le dos. Ou encore, un bloc de béton agrémenté de deux accoudoirs en bois. Comme un fauteuil dont l’assise ne
serait qu’une pente. Autant de pièces tenant le milieu entre mobilier brutaliste impraticable et sculptures abstraites aux allures design. Éléments en béton armé
disséminés dans l’espace (« Erased », Genève, 2010)… Morceaux de piliers architecturaux…
Les oeuvres d’Emilie Ding évoquent des objets d’inconfort, conçus pour des villes brutalistes. De Celles où il n’est possible ni de s’asseoir, ni de s’allonger dans
l’espace public. »1
Dans un dialogue permanent avec l'esthétique architecturale du Mouvement Moderne, elle constate la dissolution des idéaux utopiques modernistes mais aussi la
permanence de leur souvenir dans les paysages urbains. Les plaques de béton de la série des Marquisats sont autant de souvenirs fragmentés des formes
modernistes de cet ensemble architectural de la ville d'Annecy
Source :
1- http://www.mamco.ch/artistes_fichiers/D/ding.html
Œuvres exposées d’Emilie Ding – volet 1
                                  Emilie Ding, Marquisats V, 2015                                                                       Emilie Ding, Untitled (Truth & Compensation) , 2016
                                  Collection FRAC Bourgogne                                                                             Courtesy Xippas Galleries

                                  Emilie Ding, Untitled (Gran Torino) , 2016                                                            Emilie Ding, Untitled (Neutra), 2016
                                  Courtesy Xippas Galleries                                                                             Courtesy Xippas Galleries

Jean Dupuy
                      Jean Dupuy est né en 1925 à Moulins.
                      « Jean Dupuy abandonne Paris pour New York en 1967, après avoir jeté la plus grande partie de sa production picturale (issue de l'Abstraction
                      lyrique) dans la Seine : une action qu'il commentera plus tard en deux mots : « Plouf ! Ouf ! ». Un an à peine après qu'il soit arrivé à New York, il
                      crée Cône
                      Pyramide. Cette sculpture de poussière, activée par les pulsations cardiaques des spectateurs, est la première rencontre de Jean Dupuy avec
                      l'idée même du collectif, mais aussi avec ce qu'il nomme le Lazy Art : l'art paresseux, un art qui consisterait, nous dit-il, à « faire travailler les
                      autres, en grande partie, à sa place ». Le succès immédiat que rencontre Cône Pyramide (Heart Beats Dust) lui permet de poursuivre pendant
                      plus de quatre années ses recherches « techno-sensorielles », conjointement avec les institutions artistiques dans le contexte d’un marché de
l'art de plus en plus prédominant. En 1972, il déserte la Sonnabend Gallery pour se consacrer à un art vivant, un art qui ne réponde pas aux diktats du marché, et il
organise, en mai 1973, son premier événement collectif, une exposition, « About 405 East 13th Street (#1) », pour laquelle il invite trente artistes à intervenir dans et

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à propos de son lieu (un loft, espace à la fois de travail et de vie) : des interventions minimales, imperceptibles, pour la plupart, où les oeuvres présentées ne sont
pas à vendre. »1
« En 1979, Jean Dupuy décide de mettre un terme à l'organisation de performances collectives, et se consacre davantage à la création d'objets et aux recherches
anagrammatiques. Il quitte New York en 1984 et s'installe à Pierrefeu dans l'arrière-pays niçois, où il écrit son premier livre d'anagrammes : Ypudu anagrammiste
(1987). Il réalise également de grandes peintures anagrammatiques sur toiles et différents objets utilisant souvent optiques et moteurs. »2
Sources :
1 - Christian Xatrec, communiqué de presse de l'exposition « Jean Dupuy : les années collectives (1973-1983) », galerie Loevenbruck, Paris
2 - Jean Dupuy, Where, Les Presses du réel, 2013

Œuvres exposées de Jean Dupuy – volet 1
                                Jean DUPUY, Cône pyramide, 1968                                                                                                Jean DUPUY, L’art paresseux, 1989
                                Collection FRAC Bourgogne                                                                                                      Collection FRAC Bourgogne
                                © Adagp, Paris                                                                                                                 Edition spéciale pour hypermétropes - ensemble (dissociable)
                                Photographie : PhotExpress                                                                                                     31 sérigraphies
                                                                                                                                                               © Adagp, Paris
                                                                                                                                                               Photographie : FRAC Bourgogne
                                                                                                                                                               (Vue de l’exposition here/there/where aux Bains du Nord)

                                Jean DUPUY, Sacred And Profane Acts of Voyeurisme, 1989
                                Collection FRAC Bourgogne
                                Edition spéciale pour hypermétropes - ensemble (dissociable) - 31 sérigraphies
                                © Adagp, Paris
                                Photographie : Gérald Petit

                      Matias Faldbakken
                      Matias Faldbakken est né en 1973 à Hobro, au Danemark.
                      « Enfant terrible de l’art contemporain scandinave, Matias Faldbakken est encore peu connu en France.
                      Il a représenté la Norvège à la Biennale de Venise en 2005, et son oeuvre a bénéficié d’une première rétrospective – Schocked into Abstraction –
                      au musée national des Beaux-Arts d’Oslo en 2009. C’est d’abord en tant qu’écrivain – sous le pseudonyme d’Abo Rasul – que Faldbakken a fait
                      sensation. L’humour acide et provocateur de sa trilogie à succès – Trilogie de la Mysanthropie Scandinave composée de Macht und Rebel,
                      Coka Hola Company et Unfun – a suscité de nombreuses réactions, admiratives et choquées, en Norvège aussi bien qu’en Allemagne où elle a
                      été adaptée au théâtre. Pornographie, anarchie, racisme, désespoir, la trilogie se caractérise par une approche frontale qui se retrouve dans
                      l’oeuvre plastique de Faldbakken, même si ce dernier insiste pour maintenir une frontière étanche entre ses deux activités.

Les premières oeuvres de Faldbakken citent volontiers des gestes associés à ceux que la société identifient comme des menaces : terroristes, drogués, graffeurs…
Carcasses de voitures brûlées, accumulations de bouteilles d’alcool, murs de carrelage aux graffitis effacés composent un paysage désolé dans lequel viennent se
poser quelques images trouvées sur Internet, quelques toiles ou panneaux sur lesquels Faldbakken tantôt pose du ruban adhésif, tantôt vide une bombe de
peinture. En multipliant les gestes de destruction ou d’abandon, en utilisant leur frontalité tout en assumant leur esthétisation, Faldbakken parvient à exprimer « la
volonté de ne rien exprimer », à maintenir un équilibre qui sauve son oeuvre de la naïveté comme du cynisme tout en acceptant de s’y exposer. À ces oeuvres qui
continuent à se référer à la peinture et à la sculpture même de manière très détournée, Faldbakken ajoute des interventions spécifiques. À la dernière Documenta, il
avait simplement jeté au sol plusieurs rayonnages de la bibliothèque municipale. À la Power Station de Dallas, il a recouvert le sol de douilles de revolver. À Kassel,
il a vidé les extincteurs dans une des salles de l’exposition souillant ses oeuvres d’un résidu grisâtre. À Oslo, il a suspendu la tête en bas des oeuvres des
sculpteurs norvégiens modernes les plus célèbres, de Vigeland à Haukeland. Ces dernières années, l’artiste a substitué aux références directes à la sous-culture
qui caractérisaient le début de son oeuvre, des références plus neutres à des objets quotidiens et universels : ruban adhésif, sacs plastiques, boites en carton,
armoires en métal, réfrigérateurs, pots d’échappement et sangles sont désormais ses principaux outils de composition. Soudés, compressés, ou découpés, ces
matériaux sans intérêt lui permettent de produire des expositions partout dans le monde, en fonction des lieux et des réalités qui leur sont associées. »
Source :
Extrait d’un texte rédigé par Anne Pontégnie à l’occasion de l’exposition consacrée à Matias Faldbakken au Consortium (Dijon) d’octobre 2013 à janvier 2014.

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Œuvre exposée de Matias Faldbakken – volet 1
                                                                    Matias FALDBAKKEN, Untitled MDF #6, 2009
                                                                    Collection FRAC Grand-Large- Hauts-de-France
                                                                    © Droits réservés, libellé

Anita Molinéro
                  Anita Molinero est née en 1953 à Floirac.
                  Anita Molinero est une artiste travaillant à partir de matériaux « non-nobles », originellement éloignés du monde de l'exposition. Containers à
                  poubelles, polystyrène, pots d'échappements, mousses industrielles, plastiques pauvres, forment sa palette de matériaux dérisoires, ordinaires et
                  toxiques que l'artiste s'emploie le plus souvent à faire fondre pour créer ses sculptures.
                  Confrontant le visiteur à l'aspect brut de ces matériaux, Anita Molinero refuse cependant l'esthétisme de leur pauvreté contrairement à d'autres
                  avant elle et préfère s'en tenir à témoigner d'une réalité matérielle crue. Quitte à prendre le risque d'empêcher ses oeuvres, qu’elle qualifie par
                  élimination de sculptures, de parvenir au statut d'oeuvre d’art. C’est suite au désastre écologique de la catastrophe de Tchernobyl et du nuage
radioactif qui traversa l’Europe, qu’elle utilisera de nouveaux outils : pistolets chauffants, chalumeau, produits chimiques, lui donnant un nouvel argument pour
poursuivre son travail à l’aide de ce qu’elle qualifie d’« outils de la mort » dont les effets déforment de façon irréversible les matériaux.

Œuvres exposées d’Anita Molinéro – volet 1
                                                                    Anita Molinero, Sans titre (La rose), 2003,
                                                                    Collection FRAC Bourgogne
                                                                    Crédit photographique : André Morin

                                                                    Anita Molinéro, Croûûûte criarde (liquitexée), 2016
                                                                    Courtesy Galerie Thomas Bernard – Cortex Athletico

Steven Parrino
                        Steven Parrino est né en 1958 à New-York et décédé en 2005.
                        « Steven Parrino appartient à la génération des artistes new-yorkais qui n'ont pas d'état d'âme quant à la distinction entre low et high culture.
                        Ils ont grandi dans un environnement urbain, les musiques punk et rock ont nourri leur jeunesse. Ils savent où ils se situent dans l’histoire et
                        justement parce qu’ils ont la lucidité de cette situation, s’engagent dans une voie qui implique tous les aspects de leur existence. Un mode de
                        vie, autant qu'un travail artistique, où sont convoqués le corps, la performance, le cinéma expérimental, la vidéo, le dessin, la photographie, le
                        collage, l'écriture, et de façon primordiale la musique et la peinture. Pour Steven Parrino, l’existence a tourné court sur une route défoncée de
                        Green Point, la nuit du 1er janvier 2005. Musique, peinture et moto étaient au coeur de son oeuvre. Sous l'étiquette générique d'Electrophilia, il
                        n'a cessé de jouer et d'enregistrer, seul ou en compagnie d'autres peintres et d'autres artistes, parmi lesquels Steve Di Benedetto ou Jutta
                        Koether. Une vidéo enregistrée en 1997, nous le montre aux prises avec la matière sonore. Pendant près d'une heure, il s'efforce de maîtriser
l’arc strident qui se produit entre deux guitares électriques, et tente de tenir physiquement un équilibre instable entre dissonance et consonance. Cette pièce
musicale est exemplaire de sa façon d'aborder la peinture. Comme pour la musique, la distorsion est un fait constaté et une méthode. Comme pour la peinture, il
s'agit de traiter le chaos par le chaos: « Chaos to order chaos ». » 1 Alors qu’à la fin des années 70, la peinture est dite « morte », Steven Parrino part du
monochrome - son expression la plus pure - et va infliger à la toile divers traitements : lacérations, distorsions, dégrafage et agrafage, les froissant et les déchirant,
amenant un chaos total là où il y avait un contrôle parfait, évoquant aussi par l’aspect les carrosseries abimées de voitures accidentées, inspiré par le monde de la
moto et les sérigraphies d’accidents d’Andy Warhol, puis répétant le processus sur des plaques de plâtre.
Source :
1 - http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/parrino.html

    6      FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Œuvres exposées de Steven Parrino – volet 1
                                                      Steven PARRINO, The No Title Painting, 2003
                                                      Collection FRAC Bourgogne
                                                      © droits réservés

                                                      Steven Parrino, 13 Shattered Panels (for Joey Ramone), 2001
                                                      Courtesy the Parrino Family Estate and Gagosian Gallery
                                                      © Steven Parrino

                                                      Steven Parrino, Lee Marvin / Marlon Brando, 1990
                                                      Collection Le Consortium

Nancy Rubins
                            Nancy Rubins est née en 1952 à Naples au Texas.
                            Sculptrice américaine, Nancy Rubins propose essentiellement des installations composées d'arrangements florissants de grands objets
                            rigides tels que des téléviseurs, des petits appareils électroménagers, des remorques de camping et de construction, des chauffe-eau,
                            des matelas, des pièces d'avion, des kayaks, des canoës, des planches de surf et d'autres objets massifs ou usagés, comme l’une de
                            ses oeuvres intitulée Big Edge installée au City Center de Las Vegas et composé de plus de 200 bateaux. Elle a commencé cette idée
                            d’empilement, d’arrangements d’objets de tailles conséquentes ou ménagers avec plus de 300 postes de télévision, qui ne fonctionnaient
                            plus et qu’elle avait récupérée pour 25 centimes l’unité. Elle ne choisit pas les objets pour leur valeur symbolique, mais pour leurs formes,
ses sculptures sont un travail purement esthétique. À travers ses oeuvres, Nancy Rubins rend compte d’un monde en décomposition et recomposition permanente,
comme en témoigne Our Friend Fluid Metal, l’une de ses sculptures, composée de jeux de square pour enfants en aluminium et qui étaient, autrefois, des pièces
d’avions ayant été utilisés pendant la seconde guerre mondiale avant d’être fondus pour connaitre une nouvelle vie, bien différente de la précédente. C’est en 1980
que sa première installation publique est dévoilée à Berwyn, ville non loin de Chicago. Nommée Big Bil-Bored et constituée de divers appareils ménagers destinés
aux déchets, l’oeuvre fait polémique pendant de nombreuses années. La présence figée du mouvement est un élément qu’elle développe dans chacune de ses
oeuvres et chaque point de vue dans l’espace offre un regard différent sur celles-ci.
Une autre partie de ses travaux consiste en l’élaboration de grandes feuilles de papier découpées puis recouvertes entièrement de graphite et assemblées de la
même façon que ses sculptures, mais en plan et non en volume. Elle travaillera également sur plusieurs projets avec son mari, l’artiste Chris Burden, comme pour
l’oeuvre A Monument to Megalopolises Past and Future, en 1987, à Los Angeles.

Œuvre exposée de Nancy Rubins – volet 1
                                                      Nancy Rubins, Drawing, 2003
                                                      Collection FRAC Bourgogne
                                                      © droits réservés
                                                      photographique : André Morin

   7     FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
A voir également !
Autres expositions…                                                                              Du côté de la médiation…
Espace culturel de Gurgy (89)
Du 12 novembre au 10 décembre 2017                                                               Tous les samedis à partir du 18 novembre et jusqu’au 18 mars 2018 :
ENCYCLIES – Une exposition de Cécile Maulini                                                        Visite guidée participative de l’exposition FREE THE WOMEN
Rendez-vous avec l’art contemporain - Opus #4
Renseignements : 03 80 67 07 82                                                                       de 11h00 à 11h45 et de 16h00 à 16h45 (sans inscription).
communication@frac-bourgogne.org
                                                                                                 Le FRAC-LAB, le labo d’art contemporain
Le Cèdre – Chenôve (21)                                                                          Mallette pédagogique de l’art contemporain
du 27 novembre au 22 décembre 2017                                                               Le FRAC Bourgogne a mis en circulation une mallette
Jean-Pierre Pincemin                                                                             pour découvrir l’art contemporain basée sur sa collection :
Renseignements : 03 80 67 07 82                                                                  Le FRAC-LAB, le labo d’art contemporain.
communication@frac-bourgogne.org                                                                 Adaptée à tous âges (5/10 ans, 11/14 ans et 15/18 ans),
                                                                                                 les mallettes sont prêtées gracieusement à tout
A l’ancienne Halle de marchandises de Leuglay (21)                                               établissement scolaire ou structure ayant en charge des
A partir du 4 juillet 2015                                                                       enfants et des adolescents, afin de découvrir divers
Nancy Rubins, Table and Airplane parts                                                           langages plastiques et de préparer et/ou de poursuivre une visite d’exposition. Cette mallette
Dans l'ancienne halle de marchandises, Table and Airplane Parts, sculpture monumentale de        propose des séquences ludiques regroupées dans un manuel dédié. Du matériel, des supports
Nancy Rubins issue de la collection du FRAC Bourgogne, fait l'objet d'une installation pérenne   numériques, ainsi que des livres composent également cette mallette.
conduite sous la direction de l'artiste.                                                         RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS : 03 80 67 07 82
Renseignements : 03 80 67 07 82                                                                  communication@frac-bourgogne.org
communication@frac-bourgogne.org
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Le Consortium – Dijon (21)
Du 7 octobre au 7 janvier 2018                                                                   Le jeu des 7 familles
Peter Schuyff « Has Been »                                                                       Le jeu des 7 familles, conçu par le FRAC Bourgogne, a pour objectif de faire découvrir de
Commissariat : Balthazar Lovay & Le Consortium                                                   manière ludique sa collection composée de près de 650 œuvres.
Tobias Pils, Michael Williams
                                                                                                 Des cartes spécifiques présentent différents médiums (peinture, sculpture, dessin, installation….)
Commissariat : Éric Troncy
Nicolas Ceccaldi « Hymne à la joie »                                                             et interpellent les joueurs par des questions relatives à leur expérience face aux œuvres. Un
Commissariat : Stéphanie Moisdon                                                                 dialogue introductif et interactif peut ainsi être mis en place par l’enseignant/animateur avec les
Marina Faust « It’s Only You »                                                                   joueurs.
Commissariat : Éric Troncy                                                                       Ce jeu de cartes sera offert aux établissements scolaires et structures - accueillant des enfants et
Wang Du « Réalité jetable (détail), 2000-2017 »                                                  des jeunes - qui en feront la demande (merci de fournir une enveloppe à bulles format A5
Collection Le Consortium                                                                         affranchie de 4 timbres mentionnant votre adresse postale).
Renseignements : 03 80 68 45 55                                                                  RENSEIGNEMENTS /: 03 80 67 07 82
www.leconsortium.fr                                                                              communication@frac-bourgogne.org
__________                                                                                       Conception graphique : Anette Lenz
Les Ateliers Vortex – Dijon (21)                                                                 __________
Du 13 octobre au 11 novembre 2017
Annelise Ragno « Lever les yeux »                                                                Kiddy’s FRAC
Renseignements : 09 72 43 68 71
                                                                                                 Le livret jeu conçu par le FRAC Bourgogne pour les 5/10
contact@lesateliersvortex.com
                                                                                                 ans, a été conçu à partir de la collection et propose de
__________
                                                                                                 poursuivre la visite aux Bains du Nord de manière
Appartement galerie Interface – Dijon (21)
                                                                                                 autonome : mots mêlés, coloriages, dessins,
Du 25 novembre au 6 janvier 2018
LUCY WATTS // LOTERIE NATIONALE                                                                  observation, découpage et créativité, ce livret invite de
Renseignements : www.interface-art.com                                                           petit visiteur à s’approprier les œuvres exposées et à poursuivre sa visite de manière ludique.
      _________                                                                                  Ce livret est offert aux enfants de 5 à 10 ans dans le cadre d’une visite participatives ou
                                                                                                 d’une visite familiale aux Bains du Nord.
Entrepôt 9 – Quetigny (21)                                                                       RENSEIGNEMENTS /: 03 80 67 07 82
Du 28 octobre 2017 - 20 janvier 2018                                                             communication@frac-bourgogne.org
Jérôme Conscience - CONSCIENCE                                                                   Conception graphique : Anette Lenz
Renseignements : www.entrepot9.fr
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       8      FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Les visites guidées participatives
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    Depuis l’ouverture de son espace permanent d’exposition, Les Bains du Nord, le FRAC Bourgogne a souhaité mettre en place des visites guidées participatives à
    l’occasion de chacune de ses expositions. Ces visites sont animées par un médiateur et sont proposées gratuitement à tous les publics.

                                                                        Ces séances sont à destination de tous, petits et grands, et sont adaptées aux publics à partir de 5
                                                                        ans. Sur un mode interactif, le médiateur interroge les participants sur ce qu’ils voient, ressentent et
                                                                        imaginent. Il questionne leur lecture des œuvres et petit à petit encourage chacun à s’exprimer et
                                                                        construire ainsi sa propre interprétation selon ses références et son vécu. Il n’y a pas de bonnes ou
                                                                        de mauvaises réponses et pas de connaissances préalables requises. L’art contemporain est pour
                                                                        tous et se voit avec ce que l’on est.
                                                                        Un nouveau cycle de visites guidées participatives est programmé à l’occasion de la nouvelle
                                                                        exposition du FRAC Bourgogne aux Bains du Nord à partir du mercredi 8 novembre 2017. Les
                                                                        inscriptions peuvent d’or et déjà nous parvenir par courriel (communication@frac-bourgogne.org).
                                                                        De retour en classe, le travail amorcé aux Bains du Nord, peut se poursuivre avec l’aide des
                                                                        enseignants grâce au dossier pédagogique conçu à l’occasion de cette exposition.

                                              Horaires des visites guidées participatives : INSCRIPTION GRATUITE

    - Mercredi, jeudi et vendredi 14h30-15h30, 15h30-16h30 ou 16h30-17h30 : maternelles (grande section), écoles élémentaires, collèges et lycées, MJC et centres de loisirs,
    associations diverses, etc. (Inscription au minimum 1 semaine à l’avance au +33( 0)3 80 67 07 82 ou par mail communication@frac-bourgogne.org – 30 personnes au maximum par
    groupe)

    - Tous les samedi 11h00-11h45 et 16h00-16h45 : pour le grand public (sans inscription)

                                                                                                             Renseignements pratiques
      Le FRAC Bourgogne reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la                     Horaires d’ouverture de l’administration :
      Communication (Direction des affaires culturelles de Bourgogne - Franche-                   Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00
      Comté) et de la Région Bourgogne - Franche-Comté.                                           administration@frac-bourgogne.org
      Adresse administrative du FRAC Bourgogne :
      41, rue des Ateliers 21000 Dijon                                                            Horaires d’ouverture des Bains du Nord en période d’exposition :
      Direction :                                                                                 Mercredi, jeudi, vendredi et dimanche 14h30/18h00
      Astrid Handa-Gagnard, Directrice                                                            Samedi 11h00/13h00 – 14h00/18h00
      Tél. : +33 (0)3 80 67 07 82
      Communication / médiation :                                                                 Des visite guidées participatives sont organisées tous les samedis de
      Carole Grandgirard                                                                          11h00 à 11h45, de 16h à 16h45 (sans réservation).
      Tél. : +33 (0)3 80 67 07 82
      communication@frac-bourgogne.org                                                            Pour les visites guidées participatives (scolaires et autres groupes
      ou administration@frac-bourgogne.org                                                        constitués) : +33(0)3 80 67 07 82
      Médiation :
      Pierre Manceau, médiateur                                                                   Contact presse :
      Quentin Masanet, médiateur                                                                  Carole Grandgirard, chargée de l’information et de la communication
      mediation@frac-bourgogne.org                                                                Tél. : +33(0)3 80 67 07 82
      Régie / collection :                                                                        communication@frac-bourgogne.org
      Aurélien Rouan, chargé de la collection
      collection@frac-bourgogne.org                                                               Retrouvez le FRAC Bourgogne sur sa page Facebook et son site Internet
      Diane Audema, régisseur                                                                     www.frac-bourgogne.org
      regie@frac-bourgogne.org

9    FREE THE WOMEN- FRAC Bourgogne - 4 novembre 2017 / 18 mars 2018
Pour venir aux BAINS DU NORD
                                                                                                                                                      16, rue Quentin à Dijon
_______________________________________________________________________________________________________________________________
- EN TRAM : Ligne 1 et 2 arrêt Godrans, puis prendre la direction des Halles
(rue des Godrans, rue Bannelier puis rue Quentin)
- A PIED DEPUIS LA GARE SNCF : compter 10 minutes
(avenue Foch, place Darcy, boulevard de Brosses, rue des Godrans, rue Bannelier, rue Quentin)
- EN VELO : une station Vélodi est située Place notre Dame – rue Des Forges, face à l’Office de tourisme.

                             Arrêt Godrans

                                                                               Les Bains du Nord

Les Bains du Nord :
Entrée libre / Horaires en période d’exposition :
Mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 14h30-18h00, samedi de 11h00-13h00 / 14h00-18h00

Le FRAC Bourgogne reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bourgogne – Franche-Comté) et du Conseil régional de Bourgogne – Franche Comté.

                                                                                                                                                                                10
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