Hélène BARRIER - Iconoklastes

 
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Hélène BARRIER - Iconoklastes
Hélène BARRIER
Hélène BARRIER - Iconoklastes
Helene BARRIER est plasticienne, autodidacte.                                     Son lien à la nature, comme en témoignent ses oeuvres qui se glissent dans les
Après une formation en design textile, elle construit des oeuvres polymorphes,    espaces sans jamais s’imposer, est une forme de soft power. Elle a dans ce sens
en résonance avec son environnement. Fortement inspirées par les architectures    fait une formation en horticulture à l’école du Breuil à Paris.
animales et les paysages, elle travaille sur des formes comme des modules
qui se créent et s’installent in situ, se répètent, s’agrandissent ou changent    Depuis plusieurs année, elle poursuit en parallèle un projet autour du Minotaure,
d’échelle, pour envisager autant de perspectives possibles. Ses essaims en        son alter ego masculin et figure totémique récurrente, déclenché lors d’une
laine évoquent une pensée en marche, un rêve qui se développe.                    résidence à Taiwan avec le soutien de l’Institut Français : masques, dessins,
                                                                                  broderies, sculptures et films forment un corpus total dans des scénographies
Souvent elle complète ces structures par du dessin et depuis peu, avec de la      ouvertes où l’auto fiction rejoint une généalogie mythologique.
céramique. Le dessin émerge de la forme, en intégrant le motif, qui, avec sa      Lors de ses résidences internationales (Grèce, Islande, la villa Empain à
notion essentielle de répétition, va dans le sens de la prolifération.            Bruxelles) elle developpe de nouvelles formes transversales entre danse
                                                                                  et installation comme en témoignent ses récentes performances au Centre
Elle est également danseuse butoh. La danse est le lieu de la perpétuelle         Wallonie Bruxelles.
métamorphose, où l’on recherche, sans cesse de nouveaux chemins à parcourir.
Elle permet de se glisser dans toutes les matières, dans toutes les peaux, et     Par ce thème, elle peut entrer dans différentes communautés, notamment lors
selon les lieux, d’adapter sa danse à l’environnement ou d’être en résonnance     d’ateliers avec des enfants autistes et des classes ULIS. Ce minotaure connu
avec d’autres oeuvres, comme lors de son solo avec La colonne sans fin de         de tous est une clé qui lui permet de parler d’altérité, de l’autre, différent et
Brancusi au Centre Pompidou.                                                      monstrueux.
Elle développe depuis quelques année des atelier Butoh et drag king, véritables
moment de partages et d’enpowerment, avec la complicité du festival Jerk          Ainsi ses oeuvres traversent genre et animalité, écologie et différence, respect
off et du Point ephémère.                                                         de l’autre, du territoire. Elle se définit aujourd’hui comme une artiste citoyenne,
                                                                                  revendiquant dès l’origine une démarche eco-féministe, ancrée dans la
                                                                                  transmission.

                                                            •   Un aperçu de son travail en 2 minutes, c’est là : https://vimeo.com/323882645

                                                                www.iconoklastes.com
                                                                http://iconoklastes.blogspot.fr

                                                                iconoklastes2018@gmail.com
                                                                +33 (0)6 19 67 83 03

                                                                https://www.facebook.com/helene.barrier
                                                                https://www.instagram.com/iconoklastes/
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2020
  L’ODEUR DE LA CIRE EFFACE TOUTES LES PEINES / Espace Culturel André Malraux, le Kremlin Bicêtre. Octobre 2020 - Janvier 2021
		VIVARIUM MINOTAURE / Laboratoire pour le Jerk off festival au Centre Wallonie Bruxelles / septembre

2019
   SORCIERES ! Exposition collective - commissariat Marie de Paris au Centre d’art H2M / Bourg en bresse. Mai-Juillet
		 Résidence et exposition « Les colonies tissulaires» au Centre d’Art Moulinsart (Sarthe) Mars-Avril
		Station, performance au Centre Pompidou (Paris) Février

2018
  Résidence Villa Empain / Bruxelles
  Respirations, exposition dessins et mobilier d’exception Vanities gallery - Paris
		Les essaims, installation textile in situ pour Polyculture - Fourneaux (Loire)
		À mon seul désir / 20 ans de Mauvais genre avec Agnes B. - Dunkerque

2017		 Des Monstrations exposition Galerie simple - décembre 2017
		Résidence au Dance center de Syros / Grèce
		Résidence et installations aux Ateliers Martel 20 janvier-20 avril 2017
		J’irais plonger à la lisière des mondes, exposition au Pôle culturel Chabran, à Draguigan
		Venus vesper, exposition collective commissariat Marie de Paris, Mitry Mory
		Résidence les iconoclasses 19 à Yvetot

2016
  Eh, Marie ! Art textile et figures de circonstance, Exposition à OUT of the BOX / Bruxelles
		Architopies, installation dessinée. Centre d’Art Rosa Bonheur / Chevilly-la-rue.
		Résidence au Textilsetur (Centre d’art textile) Blondüos / Islande.
		Essaims, installation crochetée dans les arbres pour Nomades in situ / Résidence à Arles.
		L’odeur de la cire efface toutes les peines, 9 œuvres in situ pour la Filature de Belvès.
		Exploding boys, exposition collective sur l’érotisme, Jardin d’Alice / Montreuil.
		Genrez-moi, exposition collective, 59 Rivoli / Paris

2015
  Essaims, dessins + sculptures en métal crocheté, Artèria art gallery, Barcelone / Espagne.
  37 Marcels + broderies et dessins réalisés pour la Galerie 5 / NICE.
  Et il entra dans un profond sommeil (Immersiv version), Résidence au Chateau Ephémère / Paris
		Exploding Boys, commande pour la Manufacture des Flandres avec Fiber art fever / Roubaix.

2014
  Measure to measure, installation-manifeste au 59 rue de Rivoli x 110 par minute / Paris.
		Et il entra dans un profond sommeil +Cellula / Cloître de l’archevêché / Arles + Chapelle St Michel / Avignon (Parcours de l’art)
  Oripeaux + Péninsules III (performance graphique), galerie du parcours de l’art / Avignon.
		Résidence à CACIS, Centre d’Art contemporain en Catalogne / Espagne.

2013
  Objects in mirror are closer than they appear, Résidence au Parc des Aborigènes de Pintong, Maison Laurentine et Institut Français de Taipei/TAIWAN.
		Résidence à l’Essaim de Julie / Saint Julien Molin Molette.

2012
   Oripeaux - La forêt est plus grande quand tu l’écoutes, Carte blanche du Parcours d’art contemporain / Maison Laurentine / Aubepierre.
		 Comment te dire je t’aime même si tu es mort ?, Villa des Asphodèles / St Raphaël et Chapelle de l’Observance / Draguignan.
		Résidence à CACIS, Centre d’Art contemporain en Catalogne / Espagne.
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OBJECTS IN MIRROR ARE CLOSER
THAN THEY APPEAR

Sculpture réalisée lors d’une résidence à Taiwan, avec le soutien
de La Maison Laurentine et l’Institut Français de Taiwan.

Décembre 2013.

Dimensions : 1m50 de hauteur sur 2m de diamètre
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MITCH
Fauteuil, pièce unique.
Une évocation graphique et textile inspirée du film «La Nuit du Chasseur», entièrement brodé à la main. 2012
Dimensions : 80 cm x 1m x 70 cm
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LA CHAMBRE D’OR
Matelas brodé main

Une collaboration avec LE LIT NATIONAL, commande de la Biennale de Design de Pantin / 2014.

Dimensions : 180 cm de hauteur sur 80 cm de large
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ET IL ENTRA DANS UN PROFOND SOMMEIL
Installation formée de 180 essaims en laine noire crochetée.

Laine noire crochetée, évoquant les essaims sauvages des abeilles qui se constituent en grappes mouvante, des milliers d’individus
comme autant de mailles, reliés les uns aux autres. La «grappe» grossit à chaque installation. Commencée à 80 essaims, elle devrait
atteindre 200 à la prochaine exposition en avril 2019.
L’installation est aussi utilisée pour une performance, LET IT BEE, et existe également en forme immersive avec des capteurs de
mouvement et de toucher.
> Ici, vue de l’installation dans la Chapelle Saint Michel, Avignon, 2014.
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LET IT BEE
Performance.
Création juin 2013 / résidence au Point Ephémère avec les musiciens de CRAVAN
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CHAQUE COEUR EST UN ABRI
Résidence 2017
ATELIER MARTEL, PARIS

Écho en variation d’échelle à l’oeuvre « Et il entra dans un profond
sommeil » , l’installation de « Chaque coeur est un abri » pense les
architectures animales comme des abris, des lieux possibles où se
nicher et être protégé.

À l’occasion d’une résidence de trois mois à l’atelier Martel en 2017,
Hélène Barrier a fabriqué et installé chaque jour un nouveau cocon
en fil noir crocheté, colonisant graduellement l’espace. Cette tem-
poralité, continuité immuable, révèle au gré de chaque journée un
nouveau coeur, d’apparence semblable mais pourtant singulier,
venant s’assembler à ceux qui l’ont précédés : au final 90 coeurs à
l’unisson se retrouvent blottis et battent à l’unisson.

Création amorcée alors que la problématique des migrants et des
sans-abris gagne en visibilité (campements sauvages régulièrement
détruits pour être à nouveau reconstruits plus loin), son titre résonne
comme la volonté de rappeler l’importance pour chaque être hu-
main d’avoir un lieu où s’abriter.
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LES ESSAIMS / Installation in Situ

                                     •   ici 9 essaims en laine noire
                                         crochetée disposés dans les
                                         arbres sur le site du pré-bois pour
                                         POLYCULTURE 2018
UNDERWARTER GARLANDS
Laine brute et laine cardée, feutrée, tressée et crochetée
macro installations in situ.
Grappe de 10m de long réalisée lors d’une résidence à CACIS, centre d’art contemporain, en Espagne en 2012.
UNE SCÉNOGRAPHIE POUR LE TEMPS FORT DE SES BATTEMENTS D’ELLES
Installation en laine mèche blanche et bordeaux tressées, les «Garlands» de plus de 100m habillent deux nefs
dans l’église des frères prêcheurs à Arles. 2018
META GENDER
performance Butoh-Queer avec le trio DOLORES K.

META GENDER est le résultat scènique d’une recherche collective centrée sur la déconstruction du genre (autour du Manifeste
Contra sexuel de Paul B. Preciado), du corps, de la musique et de la performance.
Création en 2012 / commande du Lausanne Underground festival.

TEASER LUFF ICI     // version 5 minutes LUFF ICI
SKOPJE PRIDE (à partir de 3mn) ICI
FORME PERSISTANTE #5 avec le groupe CRAVAN
Trace d’une performance dansée, effectuée à 5 reprises, dont la dernière le vendredi 7 juin 2013 à 19h30,
à la Marbrerie à Montreuil.

> https://vimeo.com/75570926
CELLULA
Un film «erotico-tricot» + une installation textile in situ

Vidéo : https://vimeo.com/69531486
STATION
HB & CRAVAN au Centre Pompidou
soirée MUSEUM LIVE dans les collections du musée
Jeudi 21 Février 2019 , Salle 40, à 19h et 20h.

Hélène Barrier a présenté une performance réinterprétant la thématique mythologique de l’axis mundi.
Devant la Colonne sans fin de Constantin Brancusi, elle a composé un travail corporel sur la posture verticale en ini-
tiant un dialogue entre la danse et la musique avec Cravan, son partenaire sonore de ces dernières années.

                                         https://vimeo.com/335094298
LES RÊVES DU DRAGON
Série de 9 dessins au crayon de couleur et craie sur papier
Each 75X50 cm
2017- 2018
JE NE VOIS PAS LA MAISON CACHÉE DERRIÈRE LA FORÊT
Installation dessinée

Commande pour l’exposition Architopies au Centre d’Art ROSA BONHEUR de Chevilly-Larue / 2016
reprise sur différents lieux notamment à lBruxelles et ’ECAM en 2020 avec d’autres dessins, l’installation peut atteindre 3m.
MOON SOLE / Impressions et empreintes
Encrage de surfaces diverses (papiers découpés, textiles brodés, latex, matières mixtes...) autour de la Lune, sur un cycle de 21 jours.
J’IRAIS PLONGER À LA LISIÈRE DES MONDES
Exposition du 31 mars au 20 mai 2017

Commande du Pôle culturel Chabran / Arthothèque de DRAGUIGNAN / Musée des Arts et Traditions Populaires
L’ODEUR DE LA CIRE EFFACE TOUTES LES PEINES /                           l’installation
composée de 8 robe de lin enduites de cire d’abeille pure

Conçue originellement pour une commande à la Filature de Belves ( Les Causeuses), elle peut se concevoir comme des pièces
isolées ou bien peut se voir ajouter d’autres éléments, et être utilisée pour des performances.
NIDS Recherche autour de la cire d’abeille fondue et d’empreintes, sur les architectures animales.
MINOTAURE
ON THE BEACH

Série de performances filmées lors
d’une résidence au Textílsetur de
Blonduos, en Islande, Août 2016 :

https://vimeo.com/iconoklastes
METAMORPHERS
Duo avec Julien SALAUD

Performance au Musée des Arts et Métiers à Paris
dans le cadre de «Corps dessinés et corps dessinant»

Décembre 2016

https://vimeo.com/194359648
MINOTAURE OBSESSION : Mur de dessins et collages / 1m50                                     sur 2m
présenté dans l’exposition « À mon seul désir, 20 ans de Mauvais genre avec Agnes B. - Dunkerque

Le Mur s’enrichit à chaque monstration de nouvelles images, et compte maintenant plus de 50 dessins, détournement et
reprises de portrait d’êtres célèbres ou non, tirés la plupart du temps du journal local du jour, minotaurés au stylo bic.
AUTOPORTRAIT avec masque et poupée ISTHAR / 2015
ENCRES, 2017-2019
formats divers ( A5, A4, A3 )
L’ÎLE AU MINOTAURE
Céramique, Pierres, os

Production Galerie Duchamp / 2017
Exposition MAUVAIS GENRE avec Agnes B.à Dunkerque / 2018
COURONNES
Couronnes et cornes en céramique, dimensions entre 80 et 50 cm
2018

Il fallait à ce roi Minotaure exilé quelques couronnes
rudimentaires pour assoir son règne souterrain : c’est
chose faite avec ces couronnes en céramique et un reste
de corne, éléments épars qui peuvent, comme tout les
modules liés à cette mythologie personelle, s’insérer de
pair avec l’île au Minotaure.
LES MOTTES, céramiques, entre 10 et 20 cm / 2019
Les mottes sont le résultat de recherches sur les formes issues des architectures animales, étendues au paysage qui entourent ces artictectures, nées
de l’observation de leurs biotopes.
Suite aux créations comme LES CAVITÉS et LES UNITÉ RÉITÉRÉES, elles racontent un paysage entre le rhyzome et le topiaire, qui peut compléter
les dernières créations de l’artistes, tels de nouveaux modules à étendre et prolonger.
GENEALOGIE MINOTAURE résidence de recherche à la Villa Empain-Fondation Boghossian / Bruxelles
Papier (dessin,découpage collage) dimension envirion 2m sur 2m / 2018

Une immersion dans mon arbre généalogique, inspiration pour en tirer une filiation avec le Minotaure, et m'inventer une famille "de
souche" transversale avec l'homme et l'animal, dans une perspective écoféministe.

> Exposition à H2M, Bourg en Bresse / commissariat Marie de Paris / Mai-Juillet 2019

> Exposition HUMUS galerie 15 Martel / Rachel Hardouin / automne 2019
DANSES DE L’ENFANT-REINE, 4 portaits au fusain sur non tissé / format 2m50 sur 1m
Résidence de recherche à la Villa Empain-Fondation Boghossian / Bruxelles 2018
LA MINOTAURE
performance au Centre Wallonie Bruxelles / novembre 2019

dans le cadre du festival NOVA XX, biennale dédiée à l’innovation
artistique, scientifique et technologique en mode féminin et à l’aune de
la 4e révolution industrielle / 4.0

3 vidéos sur blog et insta

Depuis trois ans, je poursuis ce projet autour du Minotaure, mon alter ego mas-
culin et figure totémique récurrente : masques, dessins, broderies, sculptures et
films forment maintenant un corpus total dans des scénographies ouvertes où
l’auto fiction rejoint une généalogie mythologique, dans une perspective éco-
féministe en réponse aux suprématismes violents et réducteurs qui surgissent
dans le monde.
Ce projet, passé par la Grèce aux racines de la figure monstrueuse mais aussi
par la Villa Empain à Bruxelles, me permet de traverser des formes hybrides, et
de reprendre ainsi contact avec ma part sauvage.
VIVARIUM MINOTAURE / Laboratoire, 2020
les films directement ICI : https://www.cwb.fr/vivarium-minotaure-laboratoire

Dans le cadre du Festival JERK OFF au CWB j’ai proposé un laboratoire d’expérimentation du vivant, en public et diffusé en LIVE STREAM.

Avec le dispositif MINOTAURE VIVARIUM, je profite d’une unité de temps et de lieu pour créer son propre labyrinthe. Après avoir travaillé sur trois residences
(en compagnie du musicien Nicolas BOURGEOIS), il m’est apparu que pour donner un sens spatial au labyrinthe il lui fallait aussi laisser le public faire le
chemin. Ainsi le spectateur assiste au processus de création davantage qu’à une oeuvre achevée : Il expérimente la durée d’une oeuvre pendant qu’elle se
construit. Léone CATS-BARIL est venue questionner et partager ce laboratoire.
Chacun est allée créer un trouble chez l’autre, une envie de curiosité qui amène à aller voir dans l’ailleurs de l’autre et de s’y servir.
La finalité est de créer une articulation en mouvement de l’interaction entre le voir et l’entendre. La danse prolonge naturellement la musique. C’est dans
cette ambiance toute en évolution que le spectateur devient témoin d’un cheminement intime révélé sous la forme d’une bousculade, le dévoilement d’un
espace et des plis de sa matérialité.
La proposition résonne d’autant plus actuellement autour des questions de confinement et d’isolement, à parcourir sans relâche le même parcours, tel un
animal de zoo à jamais privé de liberté.
MASKS
2019

J’ai trouvé sur une brocante de vieux
masques de carnaval, faits de poils et de
peaux ; trop abîmés pour les utiliser, j’ai
décidé de les refaire, à ma façon, en les
enrichissant de broderies.

Je les ai façonnés trop grands, ainsi les plis
ajustés différemment selon la personne
qui les porte offrent des faciès plus ou
moins grotesques.
J’y ai tracé au feutre et à l’aiguille des
grimaces monstrueuses, décalées et
joyeuses, pour retourner le quotidien à
l’envers et célébrer l’esprit sauvage.
Tel un rituel de carnaval qui permet de
passer d’un monde à l’autre le temps
d’une fête, d’une cérémonie, ou même
d’un deuil, pour s’imprégner du sacré et
se relier à nouveau au monde.

J’ai également dessinés l’envers de
ces masques pour réaliser de grands
portraits à l’encre. J’avais envie, plus tard
de les porter et faire porter pour une
performance, en complément du masque
Minotaure qui m’accompagne désormais
comme un second visage.
À l’occasion de mon dernier passage à Bruxelles j’ai rencontré l’artiste Matt van Assche pour une séance photo avec
ces dernières créations masquées. Dans le terrain vague du WIELS à Bruxelles par un jour de grand vent nous avons
ainsi fait danser les monstres ...
>> ( voir BLOG : http://iconoklastes.blogspot.com/2020/05/minotaur-masques-et-film-collab-avec.html)

Matt van Assche en a également fait un film, une parfaite étrangeté, beau comme la rencontre d’une machine à
coudre et d’un parapluie sur une table de dissection : https://vimeo.com/398772721?fbclid=I
DES VISAGES, Dessins à l’encre, formats divers (majoritairement 40 X60 cm) 2018-2020
MES JAMBES NE ME TIENNENT PLUS
Cire noire, paraffine, pierre. 2020

Cette petite sculpture faite en cire noire poursuit le travail sur la thématique des
maisons. J’ai tout fait pour qu’elle soit debout, mais elle a fondu une première
fois, puis j’ai voulu la mettre sur pilotis pour faire écho à mes dessins mais les
pieds, trop fragiles sous le poids de la maison, se sont brisés.
Je l’ai donc laissé reposer plus sereinement sur le flan, soutenue par une pierre,
les jambes en l’air, et l’ai appelée « mes jambes ne me tiennent plus » en
souvenir d’un moment de sidération où je me trouvais sans pouvoir avancer
d’un pas.
iconoklastes2018@gmail.com
       06 19 67 83 03

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