"I don"t want to miss a thing" - Emmelene Landon
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« I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Étude pour la création d’une œuvre Commande selon le protocole Nouveaux commanditaires soutenu par la Fondation de France Commanditaires : un groupe de Bayonnais Partenaires : La ville d’Anglet, la ville de Bayonne, la CCI/port de l’Adour, la Fondation de France, la région Aquitaine Médiateur/producteur : pointdefuite Mars 2012
s 2 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Cette étude est le résultat du cahier des charges commun issu de la demande des commanditaires (Isabelle Blin, François Rosfelter, Mireille Fonty, un représentant de la CCI ), auxquels se sont joints les partenaires suivants : la ville de Bayonne, la CCI, la ville d’Anglet, la Région Aquitaine et la Fondation de France, selon le protocole Nouveaux commanditaires. Cette œuvre est élaborée à partir d’un territoire singulier qui est le port de Bayonne. Elle permet de parfaire auprès d’un vaste public la connaissance de ce territoire fermé par l’intermédiaire des personnes qui fréquentent ce type de territoire. Cette œuvre a une dimension plus grande que la seule connaissance de ce territoire particulier. Ce n’est pas un documentaire sur Bayonne et son port, ni un instrument de communication sur le port : elle dégage des problématiques entendables par un public autre que celui qui côtoie le port de Bayonne. Les commanditaires ont souhaité des rencontres avec différentes personnes à même de faire découvrir ce territoire. Les membres du Seamen’s Club, des jeunes Bayonnais et Angloyes par l’intermédiaire de leurs professeurs. Ces rencontres ont donné lieu à des ateliers dans deux collège/lycées ainsi qu’à des promenades organisés par la CCI sur le port. Cette œuvre de transmission met en exergue les liens possibles qu’un territoire entretient avec son environnement. Elle s’engage dans une proposition innovante dans le domaine du livre et de la lecture en utilisant les nouvelles technologies tout en poursuivant une recherche littéraire. Nous proposons une réflexion sur une nouvelle forme du livre d’artiste et la diffusion de son contenu sur l’espace public.
s 3 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon La proposition L’œuvre se présente sous la forme de 3 « objets » : un livre-numérique, un film, des clips sonores. Le livre d’artiste utilise les dernières nouvelles technologies de la communication et de lecture. Ce livre est composé de différents médias rassemblés dans un objet compatible avec les nouveaux moyens innovants de lecture : la tablette numérique. L’œuvre est livrée en 3 exemplaires : 1 exemplaire appartenant à la médiathèque d’Anglet, 1 exemplaire appartenant à la médiathèque de Bayonne, 1 exemplaire mis à disposition du producteur pour une diffusion dans des expositions La reproductibilité de l’œuvre pourra être envisagée ultérieurement.
s 4 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Descriptif de l’œuvre Un récit-promenade La base de l’œuvre est le récit de l’expérience de l’auteur autour de ce lieu qu’est le port de Bayonne. Ce récit s’enrichit au fur et à mesure comme une promenade émaillée de rencontres. On suit la rencontre de l’artiste et du port qu’elle découvre petit à petit. Le Seamen’s club, le port, qu’on découvre avec deux classes, est présenté comme un lieu secret qu’on a le privilège de pénétrer. A l’inverse d’un regard documentaire, le « flux d’idées » de l’auteur s’accompagne d’interrogations d’ordre affectif. A partir du moment où elle a l’impression de connaître un peu mieux ce territoire, l’auteur interroge certaines personnes qu’elle connaît depuis un grand nombre d’années au sujet de leur rapport affectif au port, de leurs histoires d’enfance autour du port. Que signifie pour eux le port de Bayonne et ses activités ? Connaissent-ils le Seamen’s club ? Pensent-ils aux marins de toutes ces différentes nationalités qui sont régulièrement en escale à Bayonne, certes pour très peu de temps ? Que penser des possibilités d’échanges mondiaux qui s’opèrent dans le port ? Quel rapport au passé, au présent et à l’avenir du port ?
s 5 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Inventer des outils L’objet-livre numérique ne remplace pas le livre, mais qui offre la possibilité de consulter des images et des sons relatifs au texte, des articles de presse concernant le port de Bayonne provenant du journal Le Marin, des entretiens, des recherches complémentaires, des documents numérisés provenant des archives départementales et des archives municipales, des sons portuaires enregistrés pendant les promenades. Comment vivre ici ? Quel passé, présent, avenir ? Comment cerner ce port de Bayonne ? Pour comprendre le Seamen’s club, il faut aussi comprendre la particularité du port de Bayonne. Son passé, son présent, son avenir. Son trafic, son emplacement dans l’estuaire de l’Adour, son existence par rapport aux riverains, aux quatre communes qui l’entourent, ses points délicats, ses points forts. Le travail avec les deux classes, l’une à Anglet, d’élèves de BTS design-espace de vingt ans, et l’autre à Bayonne, une classe de seconde, a été envisagé comme un terrain de partage, à partir des visites-promenades sur le port, un travail en commun s’est engagé, poursuivi dans des ateliers dans les lycées mais aussi en s’inventant des moyens de contacts de travail utilisant les nouvelles technologies auxquelles sont désormais habitués les élèves : échange de mails, SMS, création d’un blog commun aux élèves et aux partenaires.... Ce projet est un navire chargé d’apporter la compréhension entre des mondes souvent fermés.
s 6 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Inventer de nouveaux gestes de lecture Le lecteur suit le texte de près, avec la possibilité de consulter immédiatement les propositions de l’auteur. Pour le projet multimédia du Port de Bayonne, le livre électronique permet au lecteur d’avoir accès à toutes les média à travers un seul et même objet. C’est le lecteur lui-même qui choisit son approche, l’ordre de sa lecture et de ses consultations. Cela permet une plus grande concentration de la part du lecteur et une lecture « plus fluide » qu’il crée lui-même à partir des éléments fournis. Par exemple, quand j’écris, je pense à côté à tout le flot d’articles ou d’images que j’aimerais incorporer dans le livre pour accompagner le texte : on peut montrer ces documents par une petite image qu’on touche si on veut pour l’agrandir, sans être obligé, comme avec les notes, de les consulter à la fin du livre. L’idée de ce livre n’est pas d’être un objet de divertissement, il ne s’agit pas d’habiller des idées, mais d’intensifier le concept de lecture. Le texte, tout en restant fidèle à son exigence littéraire, bénéficie d’un apport extérieur d’éléments annexes grâce aux nouveaux outils. Ce livre est conçu par un auteur, et grâce aux nouveaux outils, il permet d’intégrer toutes les recherches de l’auteur. Il permet plusieurs lectures différentes.
s 7 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Le film Le récit semble se dérouler sur une journée. Il s’articule autour d’entretiens de cinq personnages natifs de Bayonne ou d’Anglet et qui expliquent leur rapport au port, un rapport affectif lié à l’enfance et qui n’est pas forcément « scientifique » ou factuel. Les entretiens seront associés aux prises de vue du port réalisés pendant les ateliers-promenade avec des étudiants du lycée Cantau. Cette partie concernera essentiellement la forme urbaine du port à travers un travail de captage des créations des maquettes des élèves. Ces images seront confrontées à la parole des acteurs du port recueillis par l’auteur. Le traitement visuel sera privilégié. Une autre partie prendra la forme d’une « fiction » réalisée à partir des ateliers-promenade d’un groupe d’adolescents du lycée Louis de Foix encadrés par Patricia Bouyssi, leur profession de français et par Louise Ropars, documentaliste du lycée. Fiction, où le traitement sera plus poétique, à partir de mots et de remarques des élèves, de montages son et de divers matériel et prises de vue d’Emmelene Landon. Le film sera réalisé en étroite collaboration avec Steve Arguëlles, compositeur, musicien. Il composera une musique originale qui constituera la bande sonore.
s 8 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Le « parcours » sonore, une cartographie 10 clips sonores sont diffusés dans 10 points de la ville de Bayonne et d’Anglet à proximité de l’enceinte du port. Les distances sont trop importantes pour dire que ces 10 points constituent un parcours à réaliser, comme on le ferait pour une exposition, c’est plutôt un travail sonore in situ. Une dizaine de petites pièces sonores seront composées. Chaque pièce sonore dure 5mn environ. A chaque endroit de diffusion la séquence sonore est diffusée par un système de QR sur smartphone. Ces endroits seront signalés par des affiches. Les 10 lieux sont à choisir autour des promenades menant à l’enceinte du port, enceintes du port. Un affichage « sauvage » des QR est aussi envisagé de manière à « toiler » la ville des bruits du port : écoute possible depuis les lieux institutionnels : médiathèques, mairie, office de tourisme, …). Ces clips sonores et visuels vont nous permettre de créer un maillage des territoires qui ont été parcourus lors des promenades. Ce sont les paroles du dedans (les marins, les travailleurs du port …) qui vont être diffusées en dehors de l’enceinte du port. Ces clips sonores sont destinés à amener le promeneur vers un questionnement sur les métiers et les portraits des acteurs du port. Nous utiliserons les nouvelles technologies pour diffuser ces clips sonores. La ville est maillée de réseaux de communication, l’œuvre par l’intermédiaire de ces extraits audio-visuels viendra s’immiscer dans ce maillage. La diffusion des clips est aussi possible sous une forme plus « traditionnelle » par les sites des partenaires, notamment la Région, à partir du « portail BNSA », la CCI, et les médiathèques.
s 9 « I don’t want to miss a thing » Emmelene Landon Les moyens de diffusion de l’œuvre, partie intégrante de la création Cette œuvre intègre les moyens de communication les plus innovants : sa diffusion est donc très liée à sa conception. Nous proposons donc de travailler sur les moyens de communication de l’œuvre : r$SÊBUJPOEVOTJUFJOUFSOFUTQÊDJđRVF QPVSMBEJĈVTJPOEFTDMJQT r$SÊBUJPOEFTBċDIFTÆEJĈVTFSTVSMFUFSSJUPJSFFOHMPCBOUVODPEFĔBTIRVJQFSNFUUSBEBDDÊEFSBVYDMJQTTPOPSFT via un site créé à cet effet. A certains endroits précis, les affiches, munies de leur code flash, capteront l’attention de manière insolite et sensée : elles seront en quelque sorte des assemblages d’éléments visuels. Ces affiches sont dispersées sur le territoire élargi : on peut imager trouver une affiche avec le QR à Hendaye ou Bordeaux et entendre les bruits du port de Bayonne ! Des cartes postales ou flyers sont prévus pour une large diffusion des points d’écoute. r-FDUVSFQFSGPSNBODF En juin 2012, à l’occasion de l’événement bayonnais autour de la venue des frégates à l’ancienne, l’œuvre (le livre électronique) sera présentée à la médiathèque de Bayonne. r%JĈVTJPOEVđMN En novembre 2012, l’œuvre (le livre + le film ) à la médiathèque d’Anglet, à l’occasion du Mois de l’image. r&YQPTJUJPOEFQPSUSBJUTQPSUVBJSFTE&NNFMFOF-BOEPO QFJOUVSFTHSBOEFVSOBUVSF IVJMFTVSUPJMF r0SHBOJTBUJPOEFSFODPOUSFTBWFDEFTBDUFVSTEVNPOEFNBSJUJNFFUQPSUVBJSF
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