INTRODUCTION À LA MICROSCOPIE DE FLUORESCENCE - FRANÇOIS MICHEL PHD - INMED
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F. Michel 10.01.19 Ce qui vous attend I. Microscopie en transmission II. Microscopie de fluorescence ➢ 2.1 Fluorescence ?? ➢ 2.2 Microscopie à épi-fluorescence ➢ 2.3 Entrons dans la 3ème dimension ➢ 2.4 Imagerie multiphoton ➢ 2.5 Transparisation et feuillet de lumière III. Imagerie avancée
F. Michel 10.01.19 Principes de la fluorescence Perte d’énergie (potentielle, thermique, cinétique…) : relaxation État excité (S1) : orbitale électronique extérieure Emission de fluorescence = perte d’énergie e- 2-Relaxation S1 (10-12 s.) 1-Excitation (10-15 s.) 3-Fluorescence État stable (S0) Excitation (10-9 à 10-7 s.) = apport d’énergie S0 Diagramme énergétique Molécule fluorescente = Fluorophore (très simplifié) de Jablonski
F. Michel 10.01.19 Principes de la fluorescence L’excitation et l’émission sont des phénomènes quantiques : la molécule accepte une certaine quantité d’énergie, ni trop ni trop peu, pour être excitée et réémet cette énergie autour d’une valeur privilégiée (pic d’émission). L’énergie d’un photon est : Eγ = hc/λ Où h et c sont des constantes (Planck ; vitesse de la lumière dans Eγ le vide) UV 400 500 600 700 IR S1 Longueur d’onde l (en nm) 488 nm Les différents états E vibrationnels et rotationnels des niveaux d’énergie se reflètent dans les spectres d’émission et S0 d’excitation.
F. Michel 10.01.19 Principes de la fluorescence Chaque molécule fluorescente a des spectres d’excitation et d’émission qui lui sont propres (influencés par la structure chimique de la molécule et les conditions physique (pH, T…)). Perte d’énergie entre excitation et émission Décalage vers le rouge : (Stokes shift) Excitation E1>E2 Emission Intensité de fluorescence Pic d’émission E1 E2 l (nm) 300 400 500 600 Pic d’excitation = efficacité Plus assez d’énergie d’acceptation des photons maximale pour exciter Exemple : DAPI
F. Michel 10.01.19 Principes de la fluorescence L’intérêt majeur de la fluorescence réside dans son rapport signal sur bruit très favorable. On peut ajouter d’autres avantages: - spécificité du marquage - compatible in vivo et non toxique - simple d’utilisation - peu chère - versatile…
F. Michel 10.01.19 Protéines fluorescentes Gènes de méduses ou de coraux optimisées pour différentes fonctions et caractéristiques telle que : brillance, spectrale, stabilité, vitesse d’expression, suivi de l’activité enzymatique, sensibilité au pH, au Ca2+, au Cl- … Excitation Emission Max. (nm) Max (nm) CFP 434 477 GFP 489 508 YFP 514 527 Ds Red 558 583 R Tsien : Nobel chimie 2008 « Brainbow mouse » Livet et al. Nature 2007
F. Michel 10.01.19 Ce qui vous attend I. Microscopie en transmission II. Microscopie de fluorescence ➢ 2.1 Fluorescence ?? ➢ 2.2 Microscopie à épi-fluorescence ➢ 2.3 Entrons dans la 3ème dimension ➢ 2.4 Imagerie multiphoton ➢ 2.5 Transparisation et feuillet de lumière III. Imagerie avancée
F. Michel 10.01.19 Microscope à épi-fluorescence Détection Caméra Lumière d’émission Miroir dichroïque Filtre d’excitation Objectif Illumination Echantillon Généralement blanche (Lampe à vapeur de mercure)
F. Michel 10.01.19 Différents types de filtres transmission xxx nm xxx nm xxx nm yy nm passe-bas l passe-bande l passe-haut l (LP xxx) (BP xxx/yy) (HP xxx) BP 525/50 signifie : le filtre transmet de 500 à 550 nm X UV IR radio 400 500 600 700 Longueur d’onde l (en nm)
F. Michel 10.01.19 Différents types de filtres DAPI Alexa 488 Alexa 555 Excitation
F. Michel 10.01.19 Différents types de filtres BP BP 455-495 520-570 Excitation Passe-bas LP 365 Cross-talk BP Emission BP 505-555 420-460 (440/40) Passe-haut HP 575 Fluo verte exclue pour éviter la pollution issue de l’excitation de l’A555
F. Michel 10.01.19 Microscope à épi-fluorescence Cube à fluorescence Caméra Filtre d’émission Miroir dichroïque Chaque trio (cube) : miroir dichroïque + filtres d’excitation et d’émission est propre aux fluorophores observés individuellement et en combinaisons (marquages multiples)
F. Michel 10.01.19 Ce qui vous attend I. Microscopie en transmission II. Microscopie de fluorescence ➢ 2.1 Fluorescence ?? ➢ 2.2 Microscopie à épi-fluorescence ➢ 2.3 Entrons dans la 3ème dimension ➢ 2.4 Imagerie multiphoton ➢ 2.5 Transparisation et feuillet de lumière III. Imagerie avancée
F. Michel 10.01.19 Bienvenue dans la 3ème dimension La fluorescence générée hors focus induit un effet de flou qui altère l’image. On collecte tous les photons issus de la colonne d’illumination (diabolo) . Z
F. Michel 10.01.19 Bienvenue dans la 3ème dimension La fluorescence générée hors focus induit un effet de flou qui altère l’image. On collecte tous les photons issus de la colonne d’illumination (diabolo) .
F. Michel 10.01.19 Microscope à Illumination structurée Caméra + + "Grille" Réseau de lignes plan focal de l’objectif
F. Michel 10.01.19 Microscope à Illumination structurée MIS Plein champs
F. Michel 10.01.19 Microscope à Illumination structurée MIS Plein champs
F. Michel 10.01.19 Microscope à Illumination structurée Z : 43 µm 20 µm 40 X (ON=1.3) cube TR tps d’expo : 15 ms (87 plans DZ=0.5 µm)
F. Michel 10.01.19 Microscope Microscope à Illumination structurée à Illumination structurée La MIS peut doubler la résolution : Super-résolution
F. Michel 10.01.19 Microscope à Illumination structurée Avantages de la MIS - Facilité d’utilisation - Sectionnement optique et génération de piles d’images. - Acquisition "rapide"
F. Michel 10.01.19 Microscopie confocale
F. Michel 10.01.19 Microscopie confocale Illumination laser Miroir dichroïque • L’illumination par lasers Miroirs de • Illumine l’échantillon par balayage. • La fluorescence est captée par scan X-Y l’objectif puis filtrée (dichroïque et X Objectif filtres d’émission) et envoyée vers un détecteur. Y • La vitesse de balayage, l’énergie et le pointé du laser jouent sur la qualité Plan focal de l’image.
F. Michel 10.01.19 Microscopie confocale Détection PMT Diaphragme (Pinhole) Fluorophore hors focus
F. Michel 10.01.19 Microscopie confocale Les PMT mesurent la quantité de photons (quelque soit l) en fonction du temps Détection (échantillonnage temporel) et la taille du pixel PMT correspond donc au temps t d’intégration du signal. Au temps t1 le point de scan de coordonnée (x1y1) la fluo a une intensité F1, au temps t2 (x2y2) la fluo est F2... L’image est représentée pixel par pixel avec les valeurs Fn (XnYn). Un PMT est un détecteur qui transforme les photons en électrons et qui amplifie le courant généré par une forte différence de potentiel entre la photocathode d’entrée et l’anode de sortie (+ de 1000 V). L’amplification est due à l’utilisation d’électrodes intermédiaires (dynodes) portées à des potentiels positifs croissants qui émettent une gerbe d’électrons à l’arrivé de chaque photo-électron incident.
F. Michel 10.01.19 Microscopie Confocale (résolution) Microscope à fluorescence Microscope confocal Resxy=0.61l/ON Resxy=0.4l/ON Resz=2l/ON2 Resz=1.4l/ON2 Résolution max en xy 220 nm Résolution max en xy 130 nm Résolution max en z 600 nm Résolution max en z 350 nm Plus l’ON est grande, meilleure est la résolution
F. Michel 10.01.19 Microscopie Confocale (échantillonnage axial) 1 1 2 2 3 3 1 4 2 Il ne faut pas confondre résolution et 3 épaisseur de coupe optique Z=f(ON, n, l, pinehole…) 4 Le pas optimal de déplacement en Z (DZ) 2 5 est fonction de la résolution (Resz=1.4l/ON ) et des lois de l’échantillonnage : 6 1/2 Resz< DZ
F. Michel 10.01.19 Pixels et Voxels … “Picture element” et “volumetric element” ; échantillonage Z Y X Z>> X=Y X>> Y=Z Y=X et Z=0
F. Michel 10.01.19 Microscopie confocale multidimensionnelle XY Scan XY Scan X Y Z X Temps XY et Z Scan Y Les dimensions peuvent être : la profondeur Z, le temps T, la couleur l … On peut donc faire des images 3, 4 voir 5D
F. Michel 10.01.19 Limitations de la microscopie confocale ➢ Pénétration limitée dans la profondeur du tissu épais (
F. Michel 10.01.19 Microscopie Confocale à spinning disk (Nipkow) ➢ Pénétration limitée dans la profondeur du tissu épais (50 Hz caméras EMCCD)
F. Michel 10.01.19 Ce qui vous attend I. Microscopie en transmission II. Microscopie de fluorescence ➢ 2.1 Fluorescence ?? ➢ 2.2 Microscopie à épi-fluorescence ➢ 2.3 Entrons dans la 3ème dimension ➢ 2.4 Imagerie multiphoton ➢ 2.5 Transparisation et feuillet de lumière III. Imagerie avancée
F. Michel 10.01.19 Principes physiques de la microscopie multiphoton Relaxation Relaxation S1 État virtuel g S1 Excitation Excitation g g Fluorescence Fluorescence S0 S0 Source Laser (continue) Eg = hc/l LASER IR pulsé (femtoseconde) État virtuel signifie une fenêtre temporelle de 10-18 secondes (une attoseconde) et spatiale de l’ordre de 10-12 cm3 (nuage électronique). (théorie par Maria Goppert-Mayer 1929 (prix nobel 1963))
F. Michel 10.01.19 Principes physiques de la microscopie multiphoton les conditions nécessaire à l’excitation bi-photonique impliquent une très haute densité de photons que ce soit d’un point de vue spatial et temporel, conditions remplies par certain lasers pulsés. Faisceau continu Puissance moyenne de 1 à 200 mW 12 500 ps Faisceau pulsé Puissance moyenne de 1 à 5 W = 0,1 ps P : puissance moyenne Probabilité d’absorption bi-photonique : A2g = P2/ (.F) : durée du pulse F : fréquence .w>K donc pour 100 fs à 800 nm on a un pulse de 6,7 nm Pour 20 fs le pulse est de 33,6 nm
F. Michel 10.01.19 L'excitation bi-photonique est restreinte au point focal 1 photon 2 photons 1 photon 2 photons Le balayage induit une coupe optique intrinsèquement confocale, Point focal inutile d’enlever les photons hors focus (non générés).
F. Michel 10.01.19 Longueurs d’onde d’absorption optimales Le spectre d’excitation biphoton n’est pas forcement le double point à point du spectre d’excitation monophoton (optique non-linéaire). Excitation 3- photons Exemple : DAPI Utilisation d’un laser Dont la longueur d’onde est fixe à 1030 nm : T-pulse (Amplitude Systems). F. MICHEL 2005
F. Michel 10.01.19 Imagerie bi-photon vs confocale Faibles profondeurs : objectif 63X à huile Confocal -meilleure résolution -meilleur rapport signal/bruit 20 µm 40 µm 60 µm 80 µm Bi-photon -plus de bruit -coupes optiques plus épaisses F. MICHEL 2005
F. Michel 10.01.19 Imagerie bi-photon vs confocale Pour des profondeurs plus importantes : objectif 63X à eau Confocal - augmentation de la puissance du laser - augmentation du bruit 100 µm 120 µm Bi-photon - augmentation de la puissance du laser - acquisition plus facile qu’en confocal F. MICHEL 2005 100 µm 140 µm 170 µm 200 µm Fin de la tranche…
F. Michel 10.01.19 Limites du multiphoton • Les fenêtres optique 700-900nm et 1100-1300nm sont optiquement transparente • Echauffement dans le domaine d’absorption de l’eau =>formation de bulles, éclatement de l’échantillon. F. MICHEL 2005 Spectre d’absorption de l’eau Immuno and Cell Bio 2010, 88(4):438-44
F. Michel 10.01.19 Avantages du multiphoton AVANTAGES - Volume d’excitation plus faible (intrinsèquement confocale) - Élimination quasi-totale de la fluorescence hors plan focal - Moindre photo-blanchiment général et photo-toxicité - Pénétration plus grande des IR dans les tissus (jusqu’à 1 mm) - Excitation des fluorophores UV sans lumière UV - Bonne séparation des lumières d’excitation et d’émission INCONVENIENTS - Nécessité d’un important flux de photons - Balance entre puissance et effets thermiques délicate - Coûts et maintenance de l’appareillage lourd - Pour plus de détails voir film chapitre 3.2
F. Michel 10.01.19 Ce qui vous attend I. Microscopie en transmission II. Microscopie de fluorescence ➢ 2.1 Fluorescence ?? ➢ 2.2 Microscopie à épi-fluorescence ➢ 2.3 Entrons dans la 3ème dimension ➢ 2.4 Imagerie multiphoton ➢ 2.5 Transparisation et feuillet de lumière III. Imagerie avancée
F. Michel 10.01.19 Pourquoi "transpariser" les tissus? • La Relation structure/fonction en 3D d’échantillons biologiques est riche d’information • Nous devons améliorer l’exploration des tissus et des organes au plus proche de la morphologie in vivo à des résolutions mésoscopique (du µm au cm) • plusieurs phénomènes empêchent la transmission correct de la lumière dans le tissu (diffusion…)
F. Michel 10.01.19 Pourquoi "transpariser" les tissus? Wilhlem Conrad Röntgen La première radio par rayons X Prix Nobel de physique en 1901 pour sa découverte des rayons X qui peuvent traverser le corps humain
F. Michel 10.01.19 Un peu plus de physique Comme les rayons X, la lumière est une onde électromagnétique qui interagie avec la matière par : - Absorption (mélanine, hémoglobine…) - Diffusion / diffraction qui induisent un retard de propagation de l’onde lumineuse représenté par l’indice optique n ou RI. Soit c = la vitesse de la lumière dans le vide On a n = la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu conducteur n = c/n et n≥1 Milieu n @ 560 nm eau 1.33 n est proportionnel à la densité de Proteines 1.6 molécules et d’électrons qui vont interagir Lipides 1.46 avec l’onde. Les lipides ont une forte densité Mélanine 1.7 électronique et ralentissent plus la lumière Cytoplasme 1.37 que l’eau (nlipides = 1.46) Membrane 1.48 Noyau 1.39
F. Michel 10/01/2019 Un peu plus de physique En pratique, un milieu homogène ne diffuse pas de lumière L’objectif est d’homogénéiser les indices de réfraction dans les tissus et d’éliminer les points de diffusion de la lumière. Le RI du milieu peut être augmenté et/ou le RI des tissus diminué.
F. Michel 10.01.19 Comment "transpariser" les tissus? Werner Spalteholz Anatomiste (1861-1940) Belle M. et al 2017 Cell
F. Michel 10.01.19 Comment "transpariser" les tissus? Solvents (3/i/U)-DISCO - BABB Simple immersion Sucrose, Focus clear, SeeDB Hyper-hydratation Urée, Scale, CUBIC Intégration dans un hydrogel Clarity, PACT
F. Michel 10.01.19 Clarification Procédure de clarification : Clarity, I-DISCO, CUBIC,… Milieu inhomogène, Milieu homogène, tissus clarifiés tissus biologiques classiques Amélioration de la pénétration et réduction de la diffusion de la lumière, conservation de la fluorescence, …
F. Michel 10.01.19 Observations (épi-fluorescence) Tdtomato CLARITY Oxytocin-GFP, CUBIC Oxytocin-GFP, CUBIC Tranche de tronc cérebral (1mm) multi-photon Confocal 3 mm (Trimscope II) Baude A, Tressard T, Matarazzo V, Felix MS … INMED
F. Michel 10.01.19 SPIM : la lumière en feuillet Avantages du SPIM : • Résolution axiale (1 à 10 µm) • Fort ratio signal/bruit (pas de signal hors focus) ; peu de photo-bleaching et de photo-toxicité • Très rapide (jusqu’à 200 fps) Pour revue lire : Huisken J et al 2012 Development • Grand champs et possibilité de tracking • Prix
F. Michel 10.01.19 Observations (feuillet de lumière) High Photobleaching Low Slow Imaging speed Fast (1000x)
F. Michel 10.01.19 Observations Microscopie Microscopie à feuillet de lumière Choix du microscope dépendant confocale de la question scientifique Vitesse d’acquisition, photobleaching , grossissement, Résolution spatial, détection de photons…
F. Michel 10.01.19 Analyses à grande échelle Compter les cellules ou quantifier les intensités du signal, dans une région anatomique précise en utilisant les informations d’annotation associées à un atlas (Baude A, Bollmann Y… INMED)
F. Michel 10.01.19 Sources et Ressources WEB divers ➢ Molecular expressions http://micro.magnet.fsu.edu/index.html ➢Microscopy U (Nikon) : http://www.microscopyu.com ➢Microscopy resource system (Olympus): http://www.olympusmicro.com/index.html ➢A whole world of microscopy knowledge (Zeiss): http://zeiss-campus.magnet.fsu.edu/index.html ➢Wikipédia Plate-formes d’imagerie ➢ PICSL http://www.picsl.univ-mrs.fr/ : MICROSCOPIE OPTIQUE (PDF indisponible) ➢ BIC http://www.bic.u-bordeaux2.fr/ : Microscopie à épi-fluorescence et microscopie confocale (PDF) ➢Membres du GDR2588 CNRS (microscopie fonctionnelle des systèmes vivants) et du RTmfm (Réseau technique de microscopie de fluorescence multidimensionnelle). Cours ➢ Arnaud Sergé (université de la Méditerranée – Marseille II) ➢Yves Husson (Université Joseph Fourrier – Grenoble) ➢Serge Monneret (Institut Fresnel, Marseille) ➢Maxime Dahan (Laboratoire Kastler Brossel, ENS) ➢François Waharte (institut Curie, UMR144) Handbooks ➢Fondamentaux d’optique et d’imagerie numérique à l’usage des microscopistes (C Cibert, ed. Cépaduès) ➢Handbook of biological confocal microscopy, third edition (JB. Pawley ed. Springer) ➢Fundamentals of light microscopy and electronic imaging (DB. Murphy, ed Wiley-liss) Commentaires, remarques, améliorations : francois.michel@inserm.fr
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