Journée Mobilité Internationale Étudiante - Jeudi 10 octobre 2019 12h00 - HALL et Amphi C - Faculté de ...
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JMIE Journée Mobilité Internationale Étudiante Jeudi 10 octobre 2019 12h00 - HALL et Amphi C d . f r psu www.medecine.u- Faculté de Médecine Paris-Sud - 63, rue Gabriel Péri - 94276 Le Kremlin-Bicêtre CEDEX
------------------------------------------------------------------ SOMMAIRE ERASMUS POSTER N° 01 : Mi ERASMUS en SEVILLA p 07 Maud Le Moual POSTER N° 02 : ERAMUS à Cardiff p 09 Amélie Marcou, Colombe Napoléoni, Natacha Viot, Lauriane Endignoux POSTER N°03 : Un ERASMUS à FREIBURG p 11 Coline Mercier EVADEH POSTER N° 04 : Projet Machu Pichoune 2019 p 15 Juliette AZOUZ, Élise GAINCHE, Kim BERNARD, Gaëlle ESTEPHAN, Lorène JUBE, Ninon GERMAIN, Hubert DELAHAYE POSTER N° 05 : GO TOGO 2019 p 17 Marie BAILLIEU, Alex BALAY, Sarah BONNET, Camille DESMOULINS, Juliette DUCLOS, Blanche LALLIER POSTER N° 06 : Projet MADATSATSAKA 2019 p 19 Juliette Guintrand - Manon Becker - Gabriel Bréon - Hélène Delmotte - Matteo Licciardi - Marie Roudolff POSTER N° 07 : Projet les Orphelins de l’Espoir p 21 Océane Henras, Maëlle Joly, Iliona Laporte, Sandra Bosselet, Emilie Schmitt, Margaux Passard POSTER N° 08 : Aux couleurs de la Mongolie p 23 Maëlle Louvier, Alicia TSENG, Lucie FOURNIER, Natacha CARTIER, Agathe BRUGER, Eléa ARTARIT POSTER N° 09 : Projet Hap’Himalaya p 25 Alexandra Al-Mourabit, Louise Gouband (respo comm), Marie-Agathe Kester, Florie Llop, Enora Olier, Clémence Sikias (chef de projet) et Hélène Zagouri (trésorière) POSTER N° 10 : Projet Vietnam - Saïgon - Orphelinat Te Phan p 27 Clarisse Brèce, Flavie Chevet, Marie-lou Arthaud, Jules Berenbaum, Hugo Levert, Jacques Zhang POSTER N° 11 : Tsikisiki 2019 - Un sourire pour Madagascar p 29 Constance Le Troadec, Emma Wurmser, Julie Tutrel, Adrien Couderc, Camille Geoffroy, Adèle Le Men IFSMA POSTER N° 12 : Stage de pédiatrie à la Plata en Argentine p 33 Claire de Christen POSTER N° 13 : Grèce 2019 - Loannina p 35 Eloïse Sossavi STAGES D’ÉTÉ POSTER N° 14 : Stage d’été - Hôpital Ste Justine de Montréal p 39 Antoine BESOLD POSTER N° 15 : Stage d’ophtalmologie en chirurgie de la cornée et chirurgie réfractive p 41 Caroline BONHOMME POSTER N° 16 : Stage libre d’été en Algérie à Annaba en néphrologie p 43 Mourad Delimi POSTER n° 17 : Stage dans le service de pédiatrie, unité « K3, Sauterlinge und Jugendliche », de l’hôpital universitaire d’Eppendorf (Hambourg) p 45 Juliette HEINRICH POSTER N° 18 : Chirurgie cardiaque pédiatrique p 47 Inès Kouidri POSTER n° 19 : STAGE d’été - Service des maladies infectieuses - Madagascar p 49 Noémie MONARD POSTER N° 20 : Stage d’été - Hôpital « Dr. Luis Sánchez Bulnes » ! Asociación para Evitar la Ceguera en México (APEC) p 51 Marjorie Plassard, Marianne Cochet POSTER n° 21 : Stage en psychiatrie à Sydney p 53 Emilie RETAILLEAU POSTER N° 22 : Stage d’été - Médecine Interne de l’Hôpital Policlinico Umberto I p 55 Alexandra Tzolovski POSTER n° 23 : Stage - Un mois au Liban p 57 Marguerite ZHAO
POSTER N° 1 Maud Le Moual Mi ERASMUS en SEVILLA Voici un aperçu de mon Erasmus à Séville qui fut une expérience inoubliable. J’ai pu découvrir la culture andalouse en rencontrant une multitude de personnes, que ce soit les Sévillans très accueillants et chaleureux ou les internationaux prêts à découvrir le pays et à faire la fête. En vivant avec deux colocataires de Séville et Madrid j’ai pu considérablement améliorer mon espagnol. J’ai étudié à l’Hôpital Virgen Macarena dans le quartier portant le même nom. Les cours se déroulaient en classe de 50 personnes le matin et nous disposions de notre après-midi pour étudier ou se détendre. Je remercie toutes les personnes m’ayant permis de partir, en particulier la faculté de médecine de l’Université Paris-Sud. Page 7
POSTER N° 2 Amélie Marcou, Colombe Napoléoni, Natacha Viot, Lauriane Endignoux Erasmus à Cardiff Page 9
POSTER N° 3 Coline Mercier Un ERASMUS à FREIBURG Déjà au lycée, je voyais l’Erasmus comme une belle opportunité d’étudier un an à l’étranger. Cependant je pensais que le programme était difficile à mettre en place dans les études de médecine. En début de deuxième année, j’ai su que c’était en réalité possible et me suis renseignée sur le sujet. Au départ je voulais privilégier l’apprentissage de l’anglais et partir à Cardiff mais ma candidature n’a pas été retenue. Je me suis donc posée une question : est-ce que je voulais faire un Erasmus pour progresser en anglais ou pour partir dans un autre pays ? C’est ainsi que j’ai choisi de passer un an en Allemagne. Toutefois, c’était pour moi un grand pas dans l’inconnu : vivre seule pour la première fois, dans un pays dont je ne maîtrisais pas la langue et où je ne connaissais personne. J’ai préféré assurer mes arrières en choisissant une ville proche de la frontière ce qui me permettait de pouvoir rentrer facilement à Paris si le besoin s’en faisait ressentir. C’est ainsi que j’ai atterri à Freiburg-im-Breisgau. Page 11
POSTER N° 4 Juliette AZOUZ, Élise GAINCHE, Kim BERNARD, Gaëlle ESTEPHAN, Lorène JUBE, Ninon GERMAIN, Hubert DELAHAYE Projet Machu Pichoune 2019 Nous sommes un groupe de 7 étudiants en médecine de l’Université Paris Sud partis en voyage humanitaire au Pérou cet été. Dans un premier temps, nous nous sommes rendus à Raqchi, petit village reculé, où nous avons pu construire des poubelles en bois avec l’aide des enfants du village. Nous nous sommes rendus dans une école primaire où nous avons animé des ateliers de sensibilisation sur l’écologie pour les enfants et où nous avons aidé le professeur à mieux gérer le compost de l’école. Nous avons également rencontré des représentantes de la commune avec qui nous avons pu échanger sur l’avenir du tri des déchets et la possibilité de recycler les plastiques et cartons. Enfin, tout au long de la semaine que nous avons passée là-bas, nous avons initié les enfants des villages alentours aux gestes de premiers secours. Pour notre seconde mission qui a duré dix jours, nous étions à Lima. Nous sommes allés dans trois lieux distincts : - Au local de l’association Agape, avec qui nous avons collaboré pendant ces dix jours, que nous avons rénové (ponçage des murs et peinture sur trois étages). Ce local se situe dans un des districts de Lima, « La Victoria ». - Au collège Manuel González Prada situé dans le bidonville de Huaycan proche de Lima, où nous avons pu échanger avec les enfants sur différents sujets : écologie, santé sexuelle, importance de continuer ses études... - A la Casa San Martin de Porres, institution où des médecins bénévoles exercent. Ce centre accueille des personnes âgées démunies et leur propose des repas ainsi que des consultations médicales et dentaires gratuites. Nous leur avons apporté du matériel médical (ECG, médicaments, bandelettes urinaires/glycémiques…) grâce aux fonds récoltés tout au long de l’année (et en particulier grâce à la subvention Paris Sud que nous avions reçue). De plus, nous avons rencontré tous les professionnels de santé bénévoles qui travaillent dans le centre et nous financerons, avec l’argent restant, l’équipement médical ils ont encore besoin sur place. Page 15
POSTER N° 5 Marie BAILLIEU, Alex BALAY, Sarah BONNET, Camille DESMOULINS, Juliette DUCLOS, Blanche LALLIER GO TOGO 2019 Nous avons participé à la construction d’une bibliothèque dans le centre de l’ONG FIT à Kpalimé- Tové, ce qui constitue un réel accès à l’enseignement et à la culture pour les enfants transitant par ce centre et les habitants du village. Notre participation sur place a été non seulement active (descente parpaings, remblayage), mais aussi financière. Nous avons effectivement rapporté les fonds nécessaires pour le salaire de chaque ouvrier et pour l’achat des différents matériaux nécessaires. En parallèle, nous retrouvions chaque après-midi après le chantier les enfants du village. Accompagnés de Togolais adultes, nous avons allié éducation, animation et prévention ce qui nous a permis de découvrir leur culture, les coutumes et la langue locales, tout en les sensibilisant à l’hygiène bucco- dentaire. En effet, à l’occasion de la campagne de renforcement des capacités des Enfants et Jeunes des Clubs FIT, nous avons formé à l’animation les jeunes présidents des clubs de parole que FIT a créé dans les établissements scolaires de la région des plateaux. C’est donc accompagnés des 24 jeunes des Clubs FIT que nous avons pu apprendre aux enfants à se laver les dents. Chacun d’entre eux a ainsi pu rentrer chez lui avec une brosse à dent neuve. Enfin, une semaine de notre projet a été consacrée à la campagne de prévention pour l’éducation sexuelle de l’ONG FIT. Principalement dirigée vers l’émancipation féminine, cette mission nous a permis d’aborder l’anatomie de la femme, le cycle menstruel, les méthodes de contraception, les IST avec notamment le VIH-SIDA, les grossesses précoces et mariages forcés. Nous avons ainsi rencontré différents Clubs Fraternité Maman (CFM) qui regroupaient en tout près de 120 femmes. Nous avons apporté 1170 préservatifs masculins et 1120 protections périodiques que nous avons distribués dans les différents villages. Page 17
POSTER N° 6 Juliette Guintrand, Manon Becker, Gabriel Bréon, Hélène Delmotte, Matteo Licciardi, Marie Roudolff Projet MADATSATSAKA 2019 Nous sommes partis à Madagascar pendant un mois avec deux missions. Les deux premières semaines, nous avons vécu dans un orphelinat de la capitale Antananarivo. Là-bas, nous avons financé deux projets très importants pour le centre : - Un système de plomberie pour l’accès à l’eau courante. - La construction de 6 salles de classes au sein de l’orphelinat pour accueillir des enfants non scolarisés du quartier. Sur place, nous avons participé à la construction des salles. Nous avons aussi pu donner des cours de français dans une école privée. Ensuite, la deuxième mission a pris place dans un village isolé du nord de Madagascar, Maventibao. Nous avons aidé financièrement et humainement sur place l’association Mada Clinic qui soigne gratuitement les villageois du village et de 10 villages alentours. Nous avons également fait de la prévention sur l’hygiène, les antibiotiques, et les IST. Page 19
POSTER N° 7 Océane Henras, Maëlle Joly, Iliona Laporte, Sandra Bosselet, Emilie Schmitt, Margaux Passard Projet les Orphelins de l’Espoir Nous avons passé un mois sur notre lieu de mission, à l’orphelinat House of Hope à Perambalur, dans le sud de l‘Inde. Là-bas nous avions pour objectif d’améliorer les conditions de vie de cent-six enfants, pour la plupart porteurs du VIH. Nous avons d’abord souhaité apporter une réelle avancée éducative, c’est pourquoi nous avons dispensé de nombreux cours de prévention autour de la santé sexuelle, de la puberté et de l’hygiène. Ces problématiques étant étroitement liées à la propagation du virus. Afin de faciliter la tâche du médecin de l’orphelinat, nous avons également effectué les visites médicales de tous les enfants afin d’établir leur bilan de santé. Ainsi, nous surveillons au fil des ans la stabilité de leurs taille, poids, rythme cardiaque, la régularité de leurs menstruations pour les jeunes filles, … Avoir deux étudiantes en kinésithérapie dans l’équipe a été un réel avantage : en plus d’avoir donné des cours de gymnastique et conseils de postures, nos visites médicales n’en étaient que plus complètes. Toujours dans un contexte de santé publique, nous avons procédé aux shampooings anti-poux de tous les enfants. Parallèlement, dans une optique de réduction des dépenses de l’orphelinat, nous avons contribué à la mise en place d’un potager dans lequel graines et arbres fruitiers ont été plantés. Nous avons également participé à quelques travaux d’entretien et de rénovation, notamment avec la réfection du « dinning hall », grand préau dans lequel les enfants mangent, jouent et étudient quotidiennement. Après quelques achats, nous avons distribué brosse à dents, dentifrices et sous-vêtements à l’intégralité des enfants, cadeaux qui nous ont valu leurs plus beaux sourires. Lorsque la fin de la mission approchait, nous nous sommes rendues à Meikandaar Matric School, école primaire dans laquelle nous avons ici aussi mené des travaux de prévention, d’éducation ainsi que des visites médicales. A tout cela s’ajoutent les nombreux jeux et activités extérieures que nous avons montré aux enfants, les jeux de mains, les rires, les discussions animées, les chorégraphies au clair de lune, l’échange de cultures… tout autant de magnifiques souvenirs qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires ! Nous sommes rentrées en France, nostalgiques et avec des étoiles plein les yeux avec comme seule envie, celle d’y retourner. Page 21
POSTER N° 8 Maëlle Louvier, Alicia TSENG, Lucie FOURNIER, Natacha CARTIER, Agathe BRUGER, Eléa ARTARIT Aux couleurs de la Mongolie, Nous avons passé un mois en Mongolie du 16 juillet 2019 au 13 août. Les deux premières semaines, nous avons aidé à la réfection de la cour de l’orphelinat. Nous avons également repeint le mur d’enceinte et les barreaux de l’orphelinat. Les deux dernières semaines, nous nous sommes rendus au camp de vacances à Gachuurt avec les enfants. Nous les avons aidés dans les taches quotidiennes : vaisselle, lessive, cuisine… La rencontre avec les enfants fut inoubliable et ces moments resteront gravés dans notre mémoire. Page 23
POSTER N° 9 Alexandra Al-Mourabit, Louise Gouband (respo comm), Marie-Agathe Kester, Florie Llop, Enora Olier, Clémence Sikias (chef de projet) et Hélène Zagouri (trésorière) Projet Hap’Himalaya 1. Monastère Phunstok Tcheuling (Katmandou) Notre mission a commencé dans une école monastique en périphérie de Katmandou. Cette école, soutenue par l’association Terre Pure, accueille 160 enfants orphelins ou dont les parents ont peu de ressources. A notre arrivée nous avons été accueillies par les 5 moines qui dirigent le monastère. Nous avons été logées sur place, dans l’école, dans un bâtiment différent de celui des enfants. Nous ne mangions pas avec les enfants : les invités et les grands moines mangent ensemble à l’intérieur, pendant que les petits mangent en silence dehors, alignés sur des paillasses. Vivre au sein du monastère nous a permis d’évaluer les besoins des enfants et de déterminer les priorités. Ainsi, nous avons pu leur acheter des fournitures scolaires (cahiers, crayons, gommes, taille crayons), ainsi que du matériel d’hygiène (brosses à dents, savons, dentifrices), de nouveaux draps pour leurs lits, de nouveaux jeux (ballons, raquettes, peinture, feutres) pour les jours de vacances, ainsi que des fruits afin de varier leur alimentation. Nous avons également donné des cours aux enfants de maths, géographie, anglais, anatomie, et nous leur avons fait des ateliers de prévention sur le lavage des mains et des dents. Nous sommes restées 10 jours dans le monastère, ce qui nous a permis de créer des liens avec les enfants et de nous sentir relativement intégrées au sein du monastère. 2. Village de Rajabas Nous avons quitté le monastère pour nous rendre au village de Rajabas, un petit village de montagne, qui a été fortement touché par le tremblement de terre de 2015. Ce village est le lieu d’accueil d’un hôpital, seul hôpital de la région. Nous avons été accueillies par le personnel de l’hôpital. Après avoir visité l’hôpital, nous avons discuté avec les médecins et infirmières de comment l’améliorer : conditions d’hygiène, appareils défectueux … Ainsi nous les avons aidés financièrement à acheter du nouveau matériel : un concentrateur en oxygène, une machine permettant de lire les radios, 2 portes pour remplacer les rideaux, 2 armoires, des brosses à dents et dentifrices afin de faire de la prévention dans la région, 1 ordinateur, 1 logiciel permettant le suivi des patients et 1 imprimante. Avant de quitter Katmandou, nous avions acheté environ 200 brosses à dents, 200 dentifrices et 200 savons. Cela nous a permis d’aller faire de la prévention dans 3 écoles isolées. Nous marchions plusieurs heures avant d’atteindre les écoles, ce qui nous a permis de découvrir la culture locale ainsi que la région. Pendant une après-midi, nous avons également aidé les villageois à planter le riz, ce qui a été une expérience particulièrement enrichissante. 3. Bourses d’études Lorsque nous étions à Katmandou, nous avons eu l’opportunité de rencontrer les jeunes filles que nous parrainons pour leurs études. Cette année nous avons pu financer 7 jeunes filles pour des études de sage-femme, infirmière, pharmacienne et laborantines. Page 25
POSTER N° 10 Clarisse Brèce, Flavie Chevet, Marie-lou Arthaud, Jules Berenbaum, Hugo Levert, Jacques Zhang Projet Vietnam - Saïgon - Orphelinat Te Phan Notre action humanitaire se déroule tous les ans à l’orphelinat Te Phan à Saigon, accueillant 85 enfants dont 40 handicapés moteurs et/ou physiques. Au cours de l’année nous réalisons une récolte de fonds afin de payer en priorité les frais de scolarité et les frais médicaux de tous les pensionnaires. A la période estivale, nous nous rendons sur place afin de rencontrer les enfants, aider à la gestion de l’orphelinat. Nous permettons également aux enfants de partir en vacances à la mer. Page 27
POSTER N° 11 Constance Le Troadec, Emma Wurmser, Julie Tutrel, Adrien Couderc, Camille Geoffroy, Adèle Le Men Tsikisiki 2019 - Un sourire pour Madagascar Nous sommes 6 étudiants en médecine à être partis cet été à Madagascar pendant un mois dans le cadre d’un projet humanitaire encadré par l’association EVADEH de la faculté de médecine Paris-Sud. Les deux premières semaines, nous nous sommes rendus à côté d’Antsirabe rejoindre l’association SPV Felana. Cette association a créé pour aider son quartier une école pour scolariser les enfants, des cultures pour former les jeunes à l’agriculture et l’élevage, un dispensaire pour apporter des soins aux population, et elle est également en train de développer un écovillage. Pendant toute l’année nous avons récolté des fonds pour financer la construction d’une salle polyvalente, le salaire pour un an de la sage-femme et du gardien du dispensaire et la distribution de compléments alimentaires pour un an. Sur place, nous avons acheté des lumières pour les habitations du quartier, fait les carnets de santé des enfants de l’école et du personnel, donné des cours et joué avec les enfants, fait de la prévention sur la santé sexuelle auprès des collégiens et du personnel, et sur l’hygiène auprès des mamans de l’écovillage, rangé et nettoyé le dispensaire… Les deux dernières semaines, nous avons rejoint l’ONG Ar Mada. Cette association organise plusieurs missions dans l’année autour du fleuve de la Tsiribihina et du canal des Pangalanes pour apporter un véritable suivi médical aux villages excentrés. Nous sommes donc descendus le long du fleuve de la Tsiribihina avec une équipe de professionnels de santé pour accéder à des villages qui ne sont qu’accessibles par le fleuve, et les avons aidés à prodiguer des soins aux populations. Lors de cette mission, près de 3000 consultations ont été faites. Page 29
IFSMA
POSTER N° 12 Claire de Christen stage de pédiatrie à la Plata en Argentine Je suis partie en stage de pédiatrie à la Plata en Argentine avec l’organisme SCOPE au mois de juillet 2019. J’ai été prise en charge par la docteur Laura Passarreli à l’hôpital public Noël Sbarre. J’ai effectué les 2 premières semaines de stage en consultation. Chaque jour j’étais avec un spécialiste différent. J’ai ainsi assisté à des consultations de suivi, d’orthophoniste, d’infectiologie, de neurologie, de nutrition et d’urgence. Les pathologies étaient très variées avec notamment bronchiolite, pneumonie, otite, conjonctivite, encéphalopathie chronique non évolutive, problème d’obésité, de carences en fer et en vitamines, toxocarose, syphilis, gale, infection à entérovirus, suivi de VIH. Les médecins ont pris le temps de m’expliquer l’examen clinique des enfants en fonction de leur spécialité et de me détailler les aspects de la prise en charge. Cette partie du stage a été variée et riche d’apprentissages. Les 2 dernières semaines je suis allée dans le service d’hospitalisation, qui était divisée en deux parties : les enfants atteints de maladies chroniques graves et restant à l’hôpital faute de centre pour les accueillir convenablement, et les enfants venant pour un problème aigu. Durant ces deux semaines, j’ai pu voir beaucoup de problèmes respiratoires, bronchiolites, pneumonies, crises d’asthme, et aussi cellulite infectieuse du bras, candidose vaginale, ainsi que des maladies chroniques graves, telle que paralysie cérébrale, syndrome de down, hypertension pulmonaire, maladie de Crohn. Scope c’est également un programme social, avec la rencontre d’étudiants en médecine venant du monde entier. Nous logions tous dans la même colocation, que nous partagions avec des étudiants argentins. Page 33
POSTER N° 13 Eloïse Sossavi Grèce 2019 - Loannina Je m’appelle Eloïse SOSSAVI, je passe en DFASM2 à la Faculté du Kremlin-Bicêtre. L’été dernier, je suis partie en Grèce dans le cadre du projet SCOPE pour un stage d’un mois dans la ville de Ioannina située au nord-ouest de la Grèce. J’étais dans le service de Cardiologie dirigé par le Pr Katsouras. J’étais logée dans les dortoirs de l’Université de Ioannina avec 9 autres étudiants en médecine venant des 4 coins de la planète. Ce fut une aventure extrêmement enrichissante sur le plan personnel et médical, je la recommande vivement ! Page 35
STAGES D’ÉTÉ
POSTER N° 14 Antoine BESOLD Stage d’été - Hôpital Ste Justine de Montréal Stage d’été (Juillet – Aout 2019) effectué par Antoine BESOLD, DFASM1, en partenariat avec l’Université de Montréal (UdeM). Stage effectué à l’hôpital Ste Justine de Montréal au sein du département de chirurgie générale. C’est en travaillant dans un environnement professionnel et bienveillant, où tout l’exercice est basé sur l’enseignement continu et le compagnonnage entre médecins-chefs, chefs-résidents, résidents et étudiant externe que j’ai pu gagner beaucoup de confiance en moi sur le choix des conduites à tenir dans la prise en charge des pathologies chirurgicales fréquentes de l’enfant, mais aussi dans les relations avec les familles où j’ai appris à simplifier mon interrogatoire et à le systématiser pour être plus efficace, tout en gagnant de l’assurance pour rassurer et sécuriser le patient et sa famille face à la maladie. Très rapidement après le début du stage j’ai acquis beaucoup d’autonomie ce qui m’a appris à gérer les priorités entre les différentes tâches que l’on me confiait, à hiérarchiser les différentes demandes de consultation et organiser mon travail pour être un acteur efficace au service. Le fait de travailler en journée complète (6h-17h) est une excellente expérience, cela permet de vivre et d’appréhender la vie de chirurgien, et cela donne un aperçu de la vie d’interne qui semble très excitant à l’idée de vivre et d’apprendre le métier pour lequel on se forme. J’ai également pu assister à des opérations qui me marqueront dans ma formation de médecin comme voir un parenchyme pulmonaire se remplir d’air et un coeur battre in vivo au cours de l’exérèse de métastases pulmonaires, de pouvoir voir et toucher l’ensemble de la cavité abdominale en trois dimensions au cours de grande laparotomie, ou bien de visualiser de grandes malformations intestinales néonatales. A travers cette expérience j’ai découvert un très beau métier qu’est celui de chirurgien pédiatrique. C’est une spécialité très transversale sur le plan des connaissances cliniques, bien évidemment c’est une spécialité manuelle au bloc opératoire où c’est l’occasion de voir de très près l’anatomie et certains phénomènes physiologiques/physiopathologiques. Mais c’est aussi un métier humain tourné vers la famille, avec des patients qui ont une approche et une gestion différente de la maladie par rapport aux adultes auquel le médecin doit toujours s’adapter. Page 39
POSTER N° 15 Caroline BONHOMME Stage d’ophtalmologie en chirurgie de la cornée et chirurgie réfractive J’ai réalisé, du 1er au 31 juillet 2019, un stage d’ophtalmologie aux Etats Unis, dans le service de chirurgie de la cornée et de chirurgie réfractive dans le Shiley Eye Institute. Ce stage s’est déroulé sous la tutelle du Dr. Afshari, chef du service ; elle exerce la profession de clinicien, chirurgien et chercheur scientifique. Le Shiley Eye Institute se trouve dans le campus de l’Université californienne de San Diego et fait partie de l’hôpital UC San Diego Health. Chaque semaine mon stage était séparé en trois parties afin de pouvoir participer à chacun des trois domaines proposés par le Shiley Eye Institute : les consultations en hôpital de jour, la chirurgie et la recherche scientifique. Ce stage m’a permis de découvrir les différences entre les systèmes de santé français et américain ainsi que les approches différentes des médecins envers les patients et les autres personnels de santé. Page 41
POSTER N° 16 Mourad Delimi Stage libre d’été en Algérie à Annaba en néphrologie Qui dit Algérie, dit pays du soleil et qui dit Annaba, dit plages paradisiaques. Dans cette ville ou la première question qu’on te pose est : « As-tu ramené ton maillot de bain ?» Vous ne connaissez peut-être pas cette ville, mais vous connaissez forcément Saint-Augustin ou Augustin d’Hippone qui prend son nom de la ville d’Hippone ancienne dénomination romaine de la ville d’Annaba. Dans cette ville côtière qui se situe au nord-est du pays, l’hôpital universitaire se divise en trois principaux pôles : un pôle chirurgical, un pôle pédiatrique et un pôle médical ou CHU d’Ibn-Sina où se trouve le service de Néphrologie. Cet hôpital datant de l’époque coloniale a été bâti sur le flanc d’un coteau dominant la mer. Assez isolé de la ville sans en être loin, l’établissement a l’avantage d’être un lieu paisible où règne le calme. Cependant, à l’exception de quelques services, ce pôle n’a malheureusement pas a été touché par beaucoup de rénovations d’où la vétusté avancée des locaux et notamment de la bâtisse qui abrite le service néphrologie. Le service de néphrologie à l’Hôpital Ibn-Sina d’Annaba est composé de 3 unités distinctes : Unité de néphrologie générale, unité de Dialyse et l’unité de transplantation. Ce service considéré comme centre régional de néphrologie reçoit un nombre considérable de patients de plusieurs villes (même de villes du sud au Sahara) dépassant en général sa capacité d’accueil d’où l’hospitalisation de cas uniquement en situation critique en attente dans beaucoup de cas de la libération d’une place en réanimation. Originaire d’Algérie et devant les avis divergents des médecins algériens en France sur le système de santé là-bas, ce stage m’a permis d’intégrer ce système pendant une période de temps et me faire ma propre opinion. En effet, dès les premiers jours, un dilemme se crée rapidement. Pourquoi la prise en charge des patients diffère-t-elle autant comparée à la France malgré un enseignement théorique similaire ? Pourquoi les hôpitaux d’un pays si riche manquent autant de moyens ? Essayer de répondre à ces questions, être confronté à des problématiques éthiques et vivre cette dissociation entre théorie et mise en pratique avec l’équipe médicale du service ont été les points majeurs dans mon stage. A côté de l’hôpital, j’ai pu profiter de la beauté de la ville d’Annaba qui a été très intéressante à visiter avec ses monuments berbères, romains, omeyyades, ottomans et français en plus des plages magnifiques qui mixent Montagnes et mer. L’accueil chaleureux et l’hospitalité bienveillante de l’équipe médicale, paramédicale et même des habitants de la ville ont été très touchants. Et même si l’Algérie reste un pays fermé ou on pourrait hésiter de s’y lancer en aventure, je ne me suis senti en aucun cas en insécurité ou le non bienvenu. Page 43
POSTER n° 17 Juliette HEINRICH STAGE dans le service de pédiatrie, unité « K3, Sauterlinge und Jugendliche », de l’hôpital universitaire d’Eppendorf (Hambourg) «J’ai effectué mon stage dans le service «Nourissons et jeunes enfants» de la «Kinderklinik» (hôpital pédiatrique) du complexe hospitalier d’Hambourg Eppendorf. Ce service accueille des enfants de 0 à 6 ans pour des pathologies fréquentes (malaises graves du nourrisson, trauma crânien, infections...) mais également des patients souffrant de pathologies très spécialisées (atrésie des voies billiaires, syndromes polymalformatifs...). Ce stage m’a permis de me familiariser avec l’examen normal et pathologique, ainsi qu’à la démarche diagnostique, à différents âges du développement de l’enfant.» Page 45
POSTER N° 18 Inès Kouidri Chirurgie cardiaque pédiatrique J’ai effectué mon stage d’été en chirurgie cardiaque pédiatrique à Nashville, TN aux Etats-Unis. J’ai pu accompagner le Pr Bichell dans son quotidien, au cours de ses opérations, de ses réunions, des entretiens familiaux. Ce stage fut une expérience extrêmement enrichissante sur le plan médical et avant tout humain. Sur la plan médical et chirurgical : j’ai assisté à de nombreuses opérations, pu faire certains gestes, effectué des échographies cardiaques, assisté à des cathétérismes. J’accompagnais le Pr Bichell durant ses consultations, ses réunions etc… Cela m’a permis d’avoir une vision globale sur le domaine des malformations cardiaques et de leurs traitements. J’ai par ailleurs eu la chance d’assister aux cours des internes en chirurgie durant tout le mois de juillet. Sur le plan humain : j’ai été hébergée par le Pr Bichell et sa famille dans leur ranch. Ce fut une opportunité incroyable de découvrir le mode de vie américain d’un chef de service en chirurgie cardiaque pédiatrique. Sa femme, Terry Jo, se présentait à l’élection municipal, et j’ai donc pu être intégrée à sa campagne politique, et rencontrer un candidat à l’élection présidentielle américaine de 2020. A l’hôpital, j’ai été formidablement bien accueillie par toute l’équipe médicale, paramédicale et administrative avec une bienveillance hors du commun. Le Pr Bichell est le médecin le plus humain, humble, à l’écoute, tolérant et patient, que j’ai rencontré. Je suis particulièrement reconnaissante d’avoir pu apprendre à ses côtés, et j’en tire beaucoup de leçons pour mon exercice futur. Page 47
POSTER n° 19 Noémie MONARD STAGE d’été - Service des maladies infectieuses - Madagascar J’ai effectué mon stage d’été dans le service des maladies infectieuses et de médecine interne de l’hôpital Befelatanana, à Tananarive, capitale de Madagascar. Ce service m’a permis de visualiser des pathologies tropicales qu’on n’observe que dans de rares conditions en France (exemple : Paludisme, Fièvre typhoïde, Bilharziose, Tuberculoses extra- pulmonaires, VIH stade SIDA avec multiples infections opportunistes, etc...). Il n’existe pas d’aide à la prise en charge des soins à Madagascar. Tout est à la charge du patient, de la paire de gants de l’infirmier à l’examen paraclinique tel que l’imagerie, en passant par les médicaments. Cependant, des actions de santé organisées par l’OMS permettent de rendre gratuit trois types de traitement : Anti-paludiques, Anti-rétroviraux et Anti-tuberculeux. De plus, les patients ne sont pas abandonnés par les médecins, qui font le maximum pour soigner le mieux possible avec le peu de moyens financiers disponibles. Quelques exemples à cela : - Une jeune femme admise pour une endocardite infectieuse n’a pas eu les moyens de payer l’association d’antibiothérapie recommandée en probabiliste, mais en étudiant l’écologie du germe retrouvé, les médecins ont adapté les antibiotiques afin qu’ils soient le plus efficace possible et le moins cher possible. - Beaucoup de patients VIH au stade SIDA passent par ce service, avec de nombreuses maladies opportunistes, dont un grand nombre avec des troubles neurologiques au premier plan. Cependant, le scanner cérébral coute 600 000 Ariary (150 €, salaire moyen de 40-50 €). Il est clairement impossible pour la majorité des patients de se payer une imagerie cérébrale... Ils bénéficient donc de tests thérapeutiques coûtant moins chers que l’imagerie, des étiologies possibles, par ordre de fréquence. - Les médecins du service ont réalisé une petite réserve de matériel à leur charge (aiguilles, gants, désinfectant, etc...) pour que les patients les plus défavorisés aient un accès à un diagnostic, et donc une prise en charge adaptée. - Les transfusions sont gratuites, en respectant une condition : si un patient nécessite une poche de transfusion, alors ses proches devront donner deux poches afin de reconstituer les stocks. Les moyens dans l’hôpital sont aussi parfois limités, comme par exemple dans le service de réanimation chirurgicale, où le contrôle des paramètres vitaux se fait manuellement (manomètre manuel), étant donné que le seul scope est partagé entre deux blocs opératoires. J’étais logée dans le centre Ankanifitahiana, un orphelinat qui accueille également le groupe EVADEH Mada-Tsatsaka, se situant à environ 1h de marche de l’hôpital. L’accueil a été exceptionnel, avec des enfants dont le passé est souvent difficile, mais qui s’en sortent très bien et qui dégagent une joie de vivre incroyable. J’ai également glissé dans mon affiche quelques photos des paysages croisés pendant mes vacances, pour que vous ayez un aperçu de ce magnifique pays. Page 49
POSTER N° 20 Marjorie Plassard, Marianne Cochet STAGE d’été - Hôpital « Dr. Luis Sánchez Bulnes » ! Asociación para Evitar la Ceguera en México (APEC) Nous avons donc été accueillie dans l’hôpital Luis Sánchez Bulnes, également connu sous le nom d’APEC (association pour éviter la cécité). Il s’agit d’une structure entièrement dédiée à la prise en charge de pathologies ophtalmologiques. Cette institution d’assistance privée se donne pour mission d’offrir aux patients possédant peu de ressources économiques, des soins ophtalmologiques médicaux et chirurgicaux de haute qualité. Cet hôpital est également réputé pour ses activités de recherche scientifique qui le maintienne à l’avant-garde des avancées en ophtalmologie. Nous étions sous la supervision du Pr Everardo Hernández-Quintela, chef de service de « Chirurgie Réfractive et Cornéenne ». Il a souhaité que nous puissions nous familiariser à un maximum de pathologies et procédures ophtalmologiques en nous proposant de passer dans quatre services différents : nous avons donc été dans les services de cornée, de cataracte, de glaucome et de rétine. Les premières différences auxquelles nous avons été confrontées en arrivant à l’APEC étaient liées au fait que cet hôpital se tourne vers les populations défavorisées. Ainsi, certains des patients que nous avons rencontrés étaient issus de populations indigènes et parlaient assez peu l’espagnol. D’autres patients arrivaient à l’hôpital dans un état avancé de leur affection du fait d’un manque d’accessibilité aux soins et d’éducation sur la santé pour une certaine catégorie de la population. Et, d’autres encore étaient contraints de renoncer à certains soins pour raisons financières malgré le fait que l’hôpital prenne en charge une grande partie des frais de chaque patient. Par ailleurs, la relation médecin-patient était différente de celle que nous connaissons en France. En effet, là-bas, seul le médecin a une position « d’expert » : le patient intervient peu dans son projet de soin et le médecin possède les connaissances. Bien qu’au Mexique les relations interpersonnelles soient toujours très chaleureuses et amicales et bien que le tutoiement soit de mise, les patients et leurs familles vouent un grand respect au personnel médical et paramédical. Nous avons également constaté, que dans ce contexte, certaines erreurs médicales (qui heureusement n’avaient eu aucun retentissement sur la santé des patients) n’étaient pas forcément communiquées aux patients. De plus, il y’avait peu d’espace pour le secret médical : toutes les consultations étant réalisées dans des grandes salles dans lesquelles les différents espaces de soins ne sont pas séparés les uns des autres. Du point de vue de l’hygiène, certaines mesures étaient contestables. En effet, au bloc, les patients étaient deux par salle, certains soignants plaçaient uniquement leur masque sur la bouche et non sur le nez, d’autres passaient d’un bloc à l’autre en tenue stérile, le matériel n’était pas à usage unique... En revanche, nous avons trouvé que l’ambiance générale au sein de cet hôpital était plus détendue et joviale qu’en France. Toutes les personnes avec lesquelles nous avons été en contact ont fait preuve de beaucoup de disponibilité et de pédagogie à notre égard. Les interactions entre professionnels étaient fluides et dynamiques : les internes et autres étudiants locaux pouvaient demander des avis très régulièrement à leurs seniors et même les médecins déjà formés n’hésitaient pas à faire réexaminer leurs patients par leurs collègues en cas de doute. Enfin, nous avons été impressionnées par la quantité de moyens mis en œuvre pour offrir des soins de qualité aux patients de l’APEC. En effet, l’ensemble des outils de diagnostic ou de soin était récent et performant. De plus, l’APEC met un point d’honneur à pratiquer la formation continue de son personnel médical. Tous les mercredi matin de 7h à 8h, nous assistions à une réunion de morbi-mortalité (RMM) à laquelle tous les soignants devaient se présenter. Et, tous les jeudi matin de 7h à 8h, nous devions nous présenter à une lecture critique d’articles qui s’effectuaient en petits groupes (comprenant chefs de services, chefs de cliniques, internes et étudiants) et où chacune des personnes présentes devait participer activement et ceci, uniquement en anglais. Page 51
POSTER n° 21 Emilie RETAILLEAU STAGE en psychiatrie à Sydney Du 8 juillet au 2 août 2019, j’ai eu la chance de réaliser mon stage d’été au Professor Marie Bashir Centre, service psychiatrique de l’hôpital Royal Prince Alfred à Sydney. Les 4 semaines furent variées puisque j’ai pu évoluer au sein de différentes unités : - L’équipe de liaison psychiatrique, la C and O team, qui intervient dans les différents services de l’hôpital afin de donner un avis psychiatrique ; - La Clozapine Clinic, spécialisée dans les troubles schizophréniques ; - L’unité de soins pour les malades hautement dépendants et l’unité pour les maladies mentales graves, rassemblant tout un panel de pathologies psychiatriques tels que la bipolarité, le syndrome dépressif, les troubles délirants aigus… ; - L’unité de recherche avec la participation à un essai clinique conduit par l’équipe de psychiatrie : Ketamine for major depression ; - L’unité de soins de court séjour où l’on hospitalise pour quelques jours les patients urgents nécessitant une surveillance rapprochée telles que les tentatives de suicide ; - L’unité de troubles alimentaires. Page 53
POSTER N° 22 Alexandra Tzolovski STAGE d’été - Médecine Interne de l’Hôpital Policlinico Umberto I Du 1er au 31 juillet 2019, j’ai eu la chance d’effectuer mon quatrième stage de DFASM1 dans le service de Médecine Interne de l’Hôpital Policlinico Umberto I de Rome auprès du Prof. Roberto Cangiemi. C’est ainsi que je suis allée passer un mois au cœur de la cité éternelle, un mois en immersion à l’hôpital qui a tenu sa promesse de choc culturel et durant lequel j’ai tout autant apprécié apprendre auprès de l’équipe médicale, pratiquer mon italien que partir flâner dans les ruelles (très) étroites du centre historique, à la découverte de la culture et de l’atmosphère typiquement romaine de la Dolce Vita. J’en garde aujourd’hui un très bon souvenir au point que j’espère avoir l’occasion de repartir pour un autre projet à Rome dans le futur ! Page 55
POSTER n° 23 Marguerite ZHAO STAGE - Un mois au Liban Ce pays semble avoir rassemblé toute la diversité de la nature et de l’humanité. De la mer aux cimes enneigées, des montagnes aux vallées tantôt arides, tantôt verdoyantes, arrosées par des fleuves et des cascades, des forêts de pins qui dévalent les flancs des collines aux étendues désertiques prolongées par des plaines fertiles où s’entremêlent vergers et vignobles, le Liban ne cesse d’étonner par ses trésors naturels. Le Liban conserve les empreintes et souvenirs des nombreuses civilisations qu’il a vu naître : des sites archéologiques et architecturaux à profusion rappellent que le berceau de certaines civilisations se trouve ici, et racontent les racines d’un peuple façonné par un véritable bouillonnement culturel. De plus, il permet de découvrir une médecine assez différente de la nôtre. Les pratiques et la gestion économique des soins sont totalement différentes de la France. Page 57
Octobre 2019
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