Journées européennes du patrimoine - A Marseille, la Préfecture...
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Journées européennes du patrimoine Journées européennes du patrimoine à Marseille C onstruite entre 1860 et 1867 pour accueillir les services préfectoraux et la résidence du préfet, la préfecture des Bouches-du-Rhône est un élément important du patrimoine historique de Marseille, tant par son architecture et les œuvres d'art qu’elle contient que par le rôle qu’elle a joué dans l’Histoire. Cet édifice est, en effet, au cœur de la vie des Marseillais depuis près de 150 ans. Siège de la Commune de Marseille en 1871, bombardé en 1944, il a accueilli dans ses murs de nombreux visiteurs illustres, au premier rang desquels figure le Général de Gaulle, venu y prononcer le 15 septembre 1944, un discours après la Libération de la ville. La préfecture est la « Maison de la République » des Bouches-du-Rhône et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Je suis heureux d’ouvrir ses portes à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Michel SAPPIN Préfet de zone de défense et de sécurité Sud Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Préfet des Bouches-du-Rhône 03
Journées européennes du patrimoine Quelques mots d’histoire N apoléon Bonaparte crée la fonction de préfet de département en 1800, par la loi du 28 pluviôse an VIII. Le premier préfet des Bouches-du-Rhône, Charles Delacroix, décide d’installer la préfecture à Marseille, mettant fin à dix années de tergiversations sur la localisation du chef-lieu du département entre Aix-en-Provence et Marseille. Le préfet s’installe alors à l’hôtel de Muy, rue Armény, et son successeur à l’hôtel Roux de Corse (aujourd’hui le lycée Montgrand). Ces locaux se révèlent rapidement inadaptés aux activités croissantes de la préfecture. La ville connaissait, en effet, une croissance démographique importante et prenait, grâce au commerce, une envergure nationale et méditerranéenne. Ainsi, en 1860, le préfet Charlemagne-Emile de Maupas, personnage énergique, très proche de Napoléon III, commande, avec l’accord du conseil général de l’époque, la construction du palais départemental. Il entendait ainsi réunir en un même lieu tous les services de l’Etat, jusque-là éparpillés en cinq points différents. Il s’agissait également de doter le représentant de l’empereur d’un édifice dont la majesté permettait non seulement de célébrer l’Empire mais aussi d’accueillir dignement les visiteurs de marque qui traversaient Marseille. Le roi Victor-Emmanuel, de passage à Marseille en 1854, n’avait-il pas dû « coucher à bord de sa frégate, faute de trouver à la préfecture assez d’espace pour sa suite...». Le préfet Maupas choisit pour la réalisation de l’édifice l’architecte Auguste Martin, remplacé en 1864 par François-Joseph Nolau. Après sept ans de travaux, la préfecture est enfin prête. Maupas inaugure la préfecture le 1er janvier 1867, alors même que le coût de l’édifice a très largement dépassé les devis de 1860. Le dépassement du budget lui vaudra d’être brutalement limogé par l’empereur, dès les premiers jours de 1867. 04
Journées européennes du patrimoine C et édifice accompagne la vie des habitants des Bouches-du-Rhône depuis le Second Empire, et a été parfois un acteur privilégié de l’Histoire de France. L’hôtel préfectoral a ainsi connu plusieurs épisodes particulièrement marquants, subissant par deux fois l’épreuve du feu. En 1871, la préfecture est investie par les insurgés qui proclament à la suite de celle de Paris, une « Commune » au sein même du bâtiment. Le préfet de l’époque, le contre-amiral Paul Cosnier, y est retenu prisonnier plusieurs semaines, les drapeaux noir et rouge sont suspendus au balcon. Place forte, facile à défendre, la préfecture devient le quartier général des « garibaldiens », des « gardes civiques » et des « milices patriotiques ». L’état de siège est proclamé : du haut de la colline de la garde et du Fort Saint-Nicolas, l’armée bombarde la préfecture toute une journée et parvient, au prix de morts et de blessés, à en reprendre possession. Si le siège ne fit pas grand dommage à l’édifice, les façades en portent néanmoins encore des traces. A la suite du débarquement des Alliés dans le Var, le 19 août 1944, un comité local de libération prend possession de la préfecture qui subit pendant plusieurs jours les bombardements allemands. Raymond Aubrac est nommé commissaire régional de la République par le Général de Gaulle et Flavien Veyren, préfet des Bouches-du-Rhône. La ville est libérée le 28 août 1944. Prise de la préfeure par l ristants, le 21 août 1944 (Photo : Julia Pirotte, Archiv départemental). 05
Journées européennes du patrimoine Suivez le guide L a préfecture des Bouches-du-Rhône reste aujourd'hui l'un des plus beaux bâtiments du Second Empire. Outre l'archi- tecture générale de l'édifice, l'escalier d'honneur, la façade, la préfecture renferme dans les appartements un patrimoine important : des décors plafonnants, des luminaires, des pendules. Certaines pièces du mobilier sont particulièrement remarquables. Médaillons de la deuxième galerie du rez-de-chauée (de gauche à droite) : rue de la République, le Pharo le palais Longchamp. Malgré la richesse sculpturale et picturale des monuments du Second Empire marseillais, la préfecture est ornée sur trois de ses façades de tous les registres de la sculpture : ronde-bosse, relief, ornementation figurée ou végétale. Chaque monument marseillais a sa perspective, mais celle qui va de la préfecture à la rue Saint-Ferréol, est la seule à relier un bâtiment du cœur de la ville à la Canebière. Le dôme de sa façade est visible de loin par le visiteur. 06
Journées européennes du patrimoine La façade principale L es façades de la préfecture, comme celles de beaucoup d'édifices du Second Empire, et plus encore de la Troisième République, sont ornées de sculptures ; le culte des Grands Hommes est alors à son apogée. Jusqu'en 1864, le choix de ces personnages illustres a été une préoccupation majeure pour Charlemagne-Emile de Maupas. Ces représentations sont l'œuvre de quatre artistes : Eugène Guillaume (1822-1905), Pierre Travaux (1822-1869), Charles Gumery (1827- 1871) et Eugène Lesquesne (1815-1887). La préfecture est avant tout un hymne à l'administration française tous siècles confondus, et une glorification de l'Empire. Les célébrités régionales ne sont pas oubliées, mais n'ont droit qu'aux façades latérales tandis que la place d'honneur, la façade principale, est réservée aux grands administrateurs de Provence et à l'empereur (figurait également sur cette façade, la statue équestre de Napoléon III ; elle fut supprimée après la chute de l'Empire). Les Arts et les Lettres sont représentés sur les façades du pavillon d'Aix-en-Provence et sur celles d'Arles, on reconnaît le Commerce, les Sciences et la Navigation. Les personnages particulièrement liés à l'histoire de chacune des sous-préfectures sont présents : le roi René (Travaux) s'imposait pour Aix-en-Provence et côté jardin du même pavillon, une représentation de Palamède de Forbin, gouverneur de Provence. Sur les façades du pavillon d'Arles : l'empereur Constantin (Gumery) qui fit construire une résidence dans cette cité qu'il affectionnait et, rue Montaux (aujourd'hui la rue Edmond Rostand) la façade est ornée d'une sculpture qui représente le premier évêque d'Arles, Saint-Trophime. Pour les médaillons des façades latérales, Maupas a choisi deux personnages capables d'entraîner l'adhésion de tous les Marseillais en raison de leur dévouement lors de l'épidémie de peste (1720) : Monseigneur de Belsunce et le chevalier Roze (Travaux). 07
Journées européennes du patrimoine La cour d'honneur L a façade de la cour d'honneur est ornée de quatre statues, œuvres de Jean-Esprit Marcellin (1821-1884), à qui l'on doit également les deux groupes d'enfants et les deux renommées : - Pierre Puget, illustre sculpteur et peintre marseillais (1620-1694), - le bailli de Suffren, le célèbre marin provençal (1726-1788), - le duc de Villars, maréchal de France, gouverneur de Provence de 1712 à sa mort (1734), - Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau (1749-1791). L'hommage aux Grands Hommes de Provence se diversifie dans les médaillons : l'ingénieur Adam de Craponne (1526- 1576) ou Jean-Jacques - dit « l'abbé » - Barthélémy (1716-1795), auteur du Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, voisinent avec des échevins qui se sont illustrés pendant la peste. A ce décor extérieur répond une ornementation intérieure abondante ; elle fut confiée à Dominique-Antoine Magaud (1817-1899), grand peintre marseillais de l'époque, bientôt directeur de l'école des Beaux-Arts. 08
Journées européennes du patrimoine L'escalier d'honneur L' escalier d'honneur est l'un des plus majestueux de tous les bâtiments préfectoraux. Dès le début de l'année 1865, la structure de cet escalier fut remaniée : deux doubles révolutions, l'une pour les appartements d'honneur, l'autre pour le conseil général de l'époque, lui donnèrent plus d'ampleur et de solennité. Une mention spéciale doit être faite de la très belle statue de la République (1903), marbre de Constant Roux (1865-1929), qui accueille le visiteur à l'intérieur de la préfecture. L'inauguration de cette sculpture, symbole de la puissance publique, se fit le 15 mars 1904 en présence des ministres de la justice et des colonies. En 1955, l'escalier est rénové à l’occasion de la visite du Président de la République, René Coty, dans la cité phocéenne. Plus d’un demi-siècle plus tard, en avril 2008, l’escalier d’honneur retrouve une seconde vie avec le soutien de l’architecte des bâtiments de France. 09
Journées européennes du patrimoine Le salon de l'horloge L e premier salon est dénommé « salon de l'horloge » en raison du bronze de Languereau (pendule ornée de sphinges, sphynx de sexe féminin, « à la Bérain »). Les plafonds et lunettes peints par Dominique-Antoine Magaud représentent le Génie de la France éclairant le globe terrestre et les quatre parties du monde. Au plafond, la France éclairant le Monde (1872). Plusieurs faits laissent penser que ce salon aurait dû être celui de la France impériale éclairant le monde : à la chute de l'Empire, il est rebaptisé « salon de la République », comme toutes les rues et places impériales désormais dédiées à la République et au 4 septembre (cette date correspond à sa naissance en 1870), tandis que les chambres de l'empereur ou de l'impératrice sont attribuées au Président de la République et au Président du Conseil. Ce n'est que vers 1930 qu'elles reprendront leur dénomination d'origine. L'allégorie, réalisée par le peintre, renvoyait à celle que Carpeaux avait sculptée pour le pavillon de Flore (Les Tuileries à Paris), la France impériale éclairant le monde et protégeant l'Agriculture et la Science, achevée en 1866, au moment où la commande est passée à Dominique-Antoine Magaud. Lunett du salon de l'horloge, dor de Dominique-Antoine Magaud (1872), réprentation de l'Amérique du Nord de l'Amérique du Sud (à droite) ainsi que celle de l'Egypte de l'Afrique (à gauche). 10
Journées européennes du patrimoine Le salon d'angle L e plafond est une vaste représentation allégorique de Dominique-Antoine Magaud : le Triomphe de la Paix. En médaillons octogonaux, le Mariage, la Famille, l'Instruction et le Travail. Dor lafonnant du salon d'angle : « La Paix » (1868), allégorie de Dominique-Antoine Magaud. 11
Journées européennes du patrimoine Le grand salon Grand salon ou salle de bal. C'est le lieu prestigieux de rencontre de la préfecture. Ce salon se prête à l'illustration des Arts et des Sciences. Son décor, achevé par Dominique-Antoine Magaud en 1868, est dominé par l'allégorie de la France sous les traits de l'impératrice. La France recevant les présents des Arts s'organise en deux groupes bien distincts : d'un côté, sur un nuage, un premier groupe, immobile, est dominé par la France impériale drapée dans un manteau d'un rouge éclatant ; la main de la Justice appuyée sur son épaule, l'aigle impérial à ses pieds, elle accueille du geste et du regard l'autre groupe plus mouvementé qui s'achemine vers elle. Les Arts vont rejoindre les allégories qui sont déjà sous la protection de la souveraine : l'Astronomie et ses attributs, les constellations, le compas, un livre maintenu ouvert par une lunette ; la Philosophie méditant, l'Histoire écrivant sur une tablette (comme dans le relief de David d'Angers à l'arc de la porte d'Aix) et, plus en retrait, la Poésie ou la Littérature discutant, un livre ouvert sur les genoux. De l'autre côté, la procession des Arts est présentée au spectateur par la Peinture, assise, avec à ses pieds de jeunes apprentis dessinateurs aux ailes bleues ; la Sculpture, une pièce d'orfèvrerie à la main, ouvre la marche suivie de l'Architecture présentant les plans de la préfecture. Enfin la composition est fermée par deux figures ailées : l'une tend un flambeau de la Gloire tandis queq l'autre, la Poésie lyrique, chante la grandeur de la France impériale protectrice des Arts, des Sciences et des Lettres. Aux voussures, des scènes représentant l'empereur visitant Tarascon pendant les inondations de 1856, le départ pour la guerre d'Italie en 1859 et Napoléon III et l'impératrice Eugénie à Marseille, en 1860, puis devant la préfecture en 1864. 12
Journées européennes du patrimoine La salle à manger d'honneur L' ensemble du plafond de la salle à manger d'honneur est achevé par Dominique- Antoine Magaud, en 1867. Il représente la France sous les traits de l'impératrice protégeant l'Agriculture. L'artiste joue les contrastes entre la solennité d'Eugénie, le sceptre impérial à la main, et les costumes simples aux couleurs vives des différentes allégories. Le centre de la composition - dominée par l'impératrice qui contemple à ses pieds l'Agriculture, la poitrine nue, courbée sur sa charrue - fait particulièrement ressortir ce contraste. L'Abondance, figurée en position de déséquilibre, déverse toutes sortes de fruits vers le spectateur ou le convive. A gauche, les figures allégoriques des quatre saisons : le Printemps cueille des fleurs et protège l'enfant, l'Automne tient une grappe de raisins, l'Eté offre quelques épis de blé et l'Hiver s'enveloppe dans son manteau marron. Cette décoration (huit plafonds peints entre 1866 et 1872) fut pour Dominique-Antoine Magaud le travail le plus important de sa carrière. Médaillon des voussures du plafond, Angelot à la cruche de vin. 13
Journées européennes du patrimoine La chambre de l'empereur L e sculpteur Hardouin s'inspira en 1865 de la décoration réalisée pour Louis XIV à Versailles. Si de nombreux chefs d'Etat y ont trouvé le repos, comme le Général de Gaulle par exemple, le couple impérial, en revanche, n'y fut jamais reçu. Tableau « Le Baiser au miroir » de Antoine-Dominique Magaud. 14
Journées européennes du patrimoine Le rez-de-chaussée L es appartements sont composés du salon du billard et du salon rouge, pièce charnière entre le cabinet du préfet et les appartements privés. On peut y admirer une copie de la commode faite par Jean-Henri Riesener (1734-1806) pour Marie- Antoinette à Versailles, ainsi qu'un ensemble de salon Louis XVI, couvert de tapisserie représentant les fables de La Fontaine. L e cabinet du préfet (vue d'ensemble) Copie de la commode de Reisener. L e salon du billard 15
Journées européennes du patrimoine L e cabinet du préfet Le bureau du préfet est la copie unique du meuble original créé par Henri Dasson (1828-1896) pour le Président de la République, au palais de l'Elysée. Sur la cheminée, une pendule L'Etude (1806) faisait partie des œuvres les plus belles de l'ancienne préfecture. Dans le cabinet, Dominique-Antoine Magaud a choisi de représenter l'Industrie guidée par la Science et, au-dessus des portes quatre médaillons, l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Europe. L a galerie des appartements privés La galerie des appartements privés est ornée de quatre médaillons du peintre Raphaël Ponson : le palais Longchamp, le parc Borély, la rue Impériale (aujourd'hui la rue de la République), le Pharo qui devait être la résidence impériale, mais où le couple impérial ne vint qu'une fois, en 1860. 16
Journées européennes du patrimoine Ils sont venus à la préfecture L a préfecture a accueilli des personnages illustres : sultans, princes, rois, hommes d’Etat français tels que Sadi Carnot, Félix Faure, Emile Loubet, Armand Fallières, Raymond Poincaré ou Alexandre Millerand. On y vit également la crinière de Camille Pelletan et les moustaches de Georges Clemenceau. La « Maison de Maupas » a reçu le Général de Gaulle à la Libération. A l’occasion de la présidence française de l’Union européenne (du 1er juillet au 31 décembre 2008), une soirée de gala a été organisée dans la cour d’honneur de la préfecture. On comptait parmi les nombreux participants : le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, des consuls généraux des pays du bassin méditerranéen (Turquie, Maroc...) et de l’UE (Espagne, Roumanie, Grande-Bretagne...)... Soirée de gala en l’honneur de la PFUE, le 2 juill 2008. Des chefs d’Etat étrangers ont également franchi, avec faste, le grand porche décoré pour les recevoir : Sidi Mohammed Ben Youssef, sultan du Maroc, ou Nikita Khrouchtchev... Les dépouilles du roi Alexandre de Yougoslavie et du ministre des Affaires étrangères, Louis Barthou, y furent déposées après leur assassinat alors qu’ils remontaient en voiture la Canebière (1934). 17
Journées européennes du patrimoine La Préfecture aujourd’hui R emarquable témoin de l’époque du Second Empire, l’hôtel préfectoral n’est pas un musée mais un lieu de travail, de réflexion et de décision. Il continue d’abriter une partie des services préfectoraux. Les autres sont implantés rue Saint-Sébastien ou encore au 2 boulevard Paul Peytral, où se trouvent les bureaux du préfet délégué pour la défense et la sécurité. Le préfet représente l’Etat dans le département. Il impulse, coordonne, anime et arbitre l’action de l’ensemble des services de l’Etat. La préfet des Bouches-du-Rhône est également préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et préfet de la zone de défense et sécurité Sud. Monsieur le préfet est assisté : - d’un préfet délégué pour la défense et la sécurité, appelé à Marseille, « préfet de police », - d’un préfet délégué pour l’égalité des chances, - d’un sous-préfet d’arrondissement de Marseille, secrétaire général de la préfecture, - d’un sous-préfet, secrétaire général adjoint de la préfecture, - d’un sous-préfet, directeur de cabinet, - d’un sous-préfet, secrétaire général pour les affaires régionales, - d’un sous-préfet, secrétaire général adjoint pour les affaires régionales, - des sous-préfets d’arrondissement d'Aix-en-Provence, d'Arles et d' Istres. Depuis le 1er janvier 2010, l’Etat s’est réorganisé au niveau départemental et régional pour plus de cohérence et d’efficacité. Trois directions départementales à caractère interministériel ont été créées par le décret du 3 décembre 2009. Ce sont des services déconcentrés de l’Etat relevant du Premier ministre, placés sous l’autorité du préfet du département des Bouches-du-Rhône : la direction départementale des territoires et de la mer, la direction départementale de la cohésion sociale et la direction départementale de la protection des populations. 18
PRÉFET DES BOUCHES-DU-RHÔNE Directeur de la publication : Michel SAPPIN, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet des Bouches-du-Rhône. Conception maquette et mise en page : Mission Communication et Relations avec la presse. Crédits photo : Préfecture des Bouches-du-Rhône. Impression : Espace Imprimerie - 04 91 78 25 49. Septembre 2010
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