EDITO - institut saint-joseph ciney
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Enseignement Secondaire Catholique Cinacien Institut Saint-Joseph Enseignement Secondaire JUIN 2013 EDITO Réussir ? Dans les mondes sportif et culturel le mois de juin est traditionnellement le mois des récompenses. Il en va de même à l’école. Si la distribution des prix a disparu, la remise des bulletins, des diplômes et certificats est un moment important dans la vie des familles. L’Institut Saint Joseph a été récompensé plusieurs fois : après avoir reçu la médaille d’or de la ville pour son projet Eurodyssée, après avoir reçu les labels « BougerManger » ,« Ecole Numérique » et « Agenda 21 », il a eu l’insigne honneur de recevoir, cette année, des mains du vice-président du Parlement de la Communauté Européenne, M. Martinez Martinez le « Label Européen des Langues » pour son projet Neues Lernen (Anglais Intelligences Multiples). Des élèves ont aussi été récompensés : lors de l’olympiade de mathématique ainsi que lors du concours MECATRONIC qui s’est déroulé à Seraing. En effet, nous avons reçu trois prix : un prix collectif et deux prix individuels. Le prix « attitude plus » a été attribué à Thibault Brasseur, le prix « coup de pouce » à Romain Duculot. Quant au prix collectif, nous avons été classés deuxième au prix de « la technologie ». C’est super. Encore toutes nos félicitations aux différents acteurs. Pour chacun, la réussite est le résultat d’un travail régulier et assidu. Travail soutenu et encouragé par des équipes de professeurs exigeants (preuve de leur confiance dans les capacités de l’élève) et respectueux des différences. Une réussite est ainsi la preuve de nouvelles compétences acquises, celles qui permettent d’utiliser des nouveaux savoirs et savoir-faire dans des situations de plus en plus complexes. Notre projet éducatif lasallien affirme que « Eduquer la personne, c’est d’abord croire en elle. L’école lasallienne éduque quand elle apprend aux enfants, aux jeunes à s’assumer, à comprendre et à accepter leur propre histoire, dans ses échecs et ses réussites.» Il dit aussi : « Connaître, de façon personnalisée, chacun des élèves est, pour un établissement lasallien, une condition indispensable pour s’adapter aux besoins de tous. Cette connaissance ne se limite pas aux aptitudes scolaires, mais elle vise une perception globale de l’enfant, du jeune ». La réussite de l’école est donc complète lorsque l’élève a aussi développé tout son être. La question fondamentale est : pourquoi apprendre, pourquoi réussir, pour qui réussir ? L’abbé Pierre apporte une réponse toujours d’actualité : « Vous qui avez 14 ans ou 20 ans aujourd’hui, soyez pleins d’espérance ! Vous allez être, ou la plus heureuse des générations ou la plus malheureuse. 1
Si vous entrez dans la vie avec l’idée classique et idolâtre : « Moi, moi, moi, ma fortune, ma réussite, ma carrière, … Les autres, je ne leur veux pas de mal, mais je m’en fiche ». Si c’est cela votre idéal, alors vous êtes à plaindre parce que les bouleversements qui ont commencé à travers le monde prennent tant d’ampleur qu’ils briseront ceux qui n’ont pas d’autres idéal. Mais si vous entrez dans la vie avec la volonté d’être heureux pour les autres, devenez compétents au maximum possible. Pas pour devenir riches, pas pour posséder ou dominer, mais pour être capables de servir mieux, de faire que soient servis les plus petits, les plus souffrants, proches de vous, et puis, de proche en proche, nous couvrirons la Terre entière de cet amour. Si c’est cela votre idéal, votre ambition, … Alors vous qui avez 14 ou 20 ans, …. Vous êtes enviables d’être jeunes aujourd’hui. » Réussir votre vie, c’est tout le mal que je vous souhaite. Jean-Luc Leveau 2
Sommaire Le label européen des langues 4 Les projets, sorties et activités 10 Une visite de la promo 1963 10 La logopédie à l’Institut Saint-Joseph 10 Vache d’or du mérite culturel collectif (Eurodyssée) 11 Les olympiades de mathématique 12 Théâtre en anglais au premier degré 13 Etude du milieu en 1° 13 Onze taaldag te Puurs (2°Co) 14 Etude du milieu en 2° 15 Séjour aux Pays-Bas (3°immersion EG) 16 Our trip in London (3° EG) 17 Séjour en Flandres (3°EG) 18 La journée “scolympique” des 3° EG et TTR 19 Een dag in Gent met onze immersieklas (4° EG) 20 Rencontre avec Armel Job (4° EG) 21 Découverte de la comédie classique (4° EG) 22 Journée Eco et Soc (4° EG) 23 Visite du camp du Struthof à Nazweiler (6° EG) 24 Wiels et Bozar (5° et 6° TQ infographie) 24 Stage de biologie (6° EG Sc et TQ chimie) 25 Cefochim (6° TQ chimie) 26 Conférence de Mr Depret (5° et 6° TQ chimie) 27 Formation au CTA (6° TQ chimie) 28 Maison passive, … (5° et 6° TQ DSCO) 29 Pour le développement durable 31 Le CTA 32 Conférence climatique (4°TQ Sc) 33 Certification « frigoriste » (7°TQ) 35 Les ascenseurs à bateaux (6°EG) 36 Le cours de français en Pr et TQ 37 L’option « Arts d’expression » (EG) 42 Echange linguistique (5°immersion EG) 57 Visite des Musées des Beaux Arts et Horta (5°EG) 58 3
LE LABEL EUROPEEN DES LANGUES 2013 et l’apprentissage des langues à l’Institut Saint Joseph Le 16 mai, l’Institut St Joseph recevait le Label Européen des langues 2013 des mains du vice-président du parlement Européen : M. Martinez Martinez 1. Pistes de réflexion1 -Europe 2020 : LM + 2 Vous n’êtes pas sans savoir que pour améliorer la mobilité et l’employabilité, ainsi que la croissance économique, l’Europe s’est fixé plusieurs objectifs à atteindre en 2020. En ce qui concerne la connaissance des langues, c’est qu’au moins 50% des jeunes âgés de 15 ans aient atteint un niveau B1 dans leur première lg étrangère et qu’au moins 75% d’entre eux apprennent une 2 e lg étrangère. Objectif ambitieux s’il en est : il va donc falloir améliorer les compétences linguistiques des élèves de façon significative et sans doute avec les mêmes moyens, voire moins ; les systèmes éducatifs vont donc devoir augmenter leurs efforts pour mettre au point des pédagogies efficaces, innovantes et partant, mieux préparer les jeunes au marché du travail. -Mobilité, employabilité et croissance De plus en plus, les travailleurs et demandeurs d’emploi doivent être prêts à bouger et je citerai comme exemple brûlant d’actualité : ces jeunes diplômés portugais, grecs, espagnols s’expatriant à Bruxelles ou dans d’autres capitales européennes, qui ont du mal à trouver un emploi parce que notamment, ils ne maîtrisent pas suffisamment la ou les langues du pays d’accueil. -English for all ? Est-ce que la 1ère langue étrangère enseignée à l’école doit être l’anglais ? Souvenez-vous des propos de l’ancien commissaire chargé du multilinguisme Mr Léonard ORBAN : « L’anglais ne suffit pas ». C’est d’ailleurs ce que le professeur Régis RITZ, de l’université de Bordeaux soulignait également en octobre passé, lors de notre conférence de valorisation Label : il nous mettait en garde contre l’anglais comme Lingua franca du 21e siècle, contre le globish. Certes, l’anglais est une langue indispensable dans le contexte européen et mondial, mais… -Connaissance de sa propre langue Pour apprendre les langues étrangères, il est indispensable de d’abord bien connaître sa langue maternelle et d’en comprendre ses mécanismes. -La langue du voisin Et puis n’est-il pas important de d’abord connaitre la langue et la culture du voisin, avec qui les contacts personnels et professionnels s’en verront facilités et qui permettra aussi aux demandeurs d’emploi de trouver un poste beaucoup plus aisément au-delà de la frontière linguistique? Par ailleurs, la langue du voisin peut aussi être celle de votre voisin de palier. Pensons à la réalité de Bruxelles, où d’après le Soir, 75% de la population n’est pas d’origine belgo belge, un fameux melting pot de diversité linguistique et culturelle, mais qui engendre aussi la nécessité de connaître plusieurs langues et cultures pour faciliter la cohabitation ! -Apprentissage par les TIC Si l’apprentissage d’une langue se fait par le biais de l’école et des contacts avec des locuteurs natifs, la piste des nouvelles technologies de la communication ne peut pas être négligée, tant dans les murs des 1 Label Européen des langues, Suzy Vercammen le 16 mai 2013 4
écoles et des centres de formation qu’en dehors, même si l’apprenant ne pourra jamais se passer du professeur. -Enseigner dans un contexte multilingue, est une réalité de plus en plus courante dans nos écoles, c’est un défi à relever, la classe homogène et unilingue n’existe plus. -Bonnes pratiques Il existe en FWB toute une série de dispositifs pour favoriser l’apprentissage des langues et ce, dès le plus jeune âge. Citons entre autres : -le programme d’éveil aux langues dans le maternel et le primaire, - les 250 écoles en immersion, - le programme OLC (programme d’ouverture aux langues et cultures (ES, IT, RO, TK, GR, PG, CHIN, AR) -les bourses d’échange du Fonds Prince Philippe -Au niveau de l’enseignement supérieur : le programme d’échange intercommunautaire qui permet aux HE d’envoyer leurs futurs profs de langues dans une HE partenaire de l’autre communauté, afin qu’ils y suivent des cours et aient la possibilité de faire des stages dans des écoles primaires et secondaires. -Le programme Erasmus Belgica, Erasmus -Et je m’en voudrais de ne pas citer l’action « auxiliaire de conversation » géré par la DRI et le WBI et l’action Assistanat Comenius, deux actions qui permettent aux futurs enseignants de faire leur première expérience professionnelle dans une école ailleurs en Europe; les échanges virtuels eTwinning, les partenariats scolaires Comenius et la nouvelle action mobilité individuelle des élèves (souvent appelée Erasmus junior). -au niveau de l’enseignement qualifiant : citons les modules de langues axés métiers, proposés notamment par le Forem, l’IFAPEME et Bruxelles Formation, les stages en entreprise Leonardo -et puis, il y aussi les bourses d’immersion du Plan Marshall et le fameux site d’apprentissage on line Wallangues. Tous ces dispositifs témoignent d’une réelle volonté en FWB de vouloir améliorer et démultiplier la formation en langues et n’ont pas été cités ici tous les projets motivants et innovants qui ont lieu dans les écoles, universités et centres de formation, en dehors de tout dispositif institutionnalisé. A l’Institut saint-Joseph, nous sommes une école en immersion depuis 9 ans, nous pratiquons des échanges linguistiques depuis 28 ans, l’Eurodyssée permet des échanges culturels et favorise le multilinguisme depuis 27 ans. C’est dans ce cadre que fut introduite la demande de « Label européen des langues 2013 » pour le projet « NUEVES LERNEN » : apprentissage de l’anglais par intelligences multiples. L’an prochain, l’équipe des professeurs de langues de l’Institut Saint Joseph sera la seule école secondaire de Belgique à bénéficier d’un auxiliaire de conversation néerlandaise pour la seconder. N’oublions pas non plus, chaque année, l’accueil d’élèves étrangers venus faire un échange de 6 mois à un an en Belgique. Ils en retirent beaucoup, mais nos élèves en sont aussi largement bénéficiaires. 5
2. Le projet Neues Lernen est une approche méthodologique qui a vu le jour au Liechtenstein. Elle repose sur l’étude approfondie des capacités du cerveau. Grâce au soutien du programme Lingua, des experts d’une dizaine de pays européens ont créé un cours d’anglais qui prend en considération les Intelligences Multiples et les Styles d’Apprentissage de tous les élèves tout en valorisant les talents des professeurs. S’ensuivit un projet Comenius 2.1 de formation de formateurs et d’enseignants mettant en pratique la théorie du Learning by doing. La spécificité de Neues Lernen est de se servir de techniques de Class Management, du Brain Gym, du Mind-Map et d’un matériel visuel et ludique composé de nombreux posters, flashcards, boardgames, musique… Classe où l’on bouge (l’élève n’est plus assis derrière une table et change de place tous les jours par tirage au sort), travail en interactivité, communauté d’apprentissage, utilisation de l’anglais en permanence (même lors de la réunion de parents), travail en équipe pour les enseignants, voilà quelques aspects de cette méthodologie innovante qui permet à tous les apprenants de se développer selon ses sensibilités et capacités. L’Institut Saint-Joseph de Ciney, soutenu par les secteurs langues (Mme Bya) et Europe (M. Mathelart) de la Fédération de l’Enseignement Secondaire Catholique, a été la première école en Belgique à oser se lancer il y a trois ans dans un projet pilote afin d’optimaliser les résultats des élèves et de vivre le métier d’enseignant « avec bonheur ». Les constats sont plus que convaincants et l’approche méthodologique fait tache d’huile, non seulement chez les professeurs de langues, mais aussi chez bon nombre de leurs collègues. Résultats : - Les élèves prennent conscience de leurs corps, de leurs besoins (alimentation et boisson (permise en classe) et du fonctionnement de leur cerveau, du type d’intelligence mise en action dans chaque activité. 6
- Un apprentissage de l’anglais plus efficace qui utilise et développe tous les types d’intelligences (définis par Gardner, voire d’autres intelligences supplémentaires telle que l’intelligence médiatique). - Motivation accrue en augmentant le plaisir d’apprendre (en même temps que celui à apprendre) et augmentation du taux de réussite tout en améliorant le niveau atteint. - Continuité avec l’enseignement en primaire où les savoirs essentiels sont affichés en classe jusqu’au moment où ils sont entrés dans le savoir de l’élève, presque subrepticement. Il est à noter que les professeurs qui donnent les cours d’anglais par la méthode « Neues Lernen » sont les mêmes qui donnent les cours de néerlandais en immersion. Ils adaptent ainsi leurs nouvelles pratiques professionnelles au bénéfice de tous et ils utilisent aussi cette technique dans la section qualifiante où les élèves ont besoin de concret. 3. L’avis du jury Alternative à l’immersion, ce projet pilote met en œuvre une approche pédagogique créative, faisant appel aux intelligences multiples pour apprendre une langue. Ce projet, entièrement soutenu par la direction, induit une dynamique dans toute l’école et mobilise également les parents. Toute l’équipe pédagogique a été formée à la méthode et les élèves en redemandent. Si le projet est pilote, il est néanmoins constamment remis en question, de façon à pouvoir répondre à certains obstacles rencontrés. Ce type de méthode met également en œuvre l’utilisation du tableau interactif, de tablettes numériques, du Mind Mapping, d’Internet etc. Le Jury était composé de : - 5 Experts venus d’horizons différents (enseignement obligatoire, supérieur, formation professionnelle, formation Adultes) - de communautés linguistiques et pays différents (FL, PB, De et Belgique fr) - et d’un comité d’accompagnement (composé de membres de la DRI, de l’inspection, du Forem, de Bruxelles Formation et de l’AEF) Ce Jury a été particulièrement sensible à : o nouveauté/originalité o dynamique créée dans tout l’établissement o innovation technologique : utilisation de nouvelles technologies motivantes pour l’apprenant o accessibilité à tous : l’outil est-il accessible à tous et pas seulement à un cercle restreint ? o visibilité du projet (site internet, lien) o multilinguisme : si le projet concernait plusieurs langues o l’aspect blended learning (une partie en présentiel et une partie en autonomie) o qualité de l’outil (fonctionnait-il ? facile à utiliser, agréable, convivial) o pédagogie adaptée au public : je pense notamment à des adultes précarisés ou à besoins spécifiques, ou au classes hétérogènes et ce, tant en termes de différences de niveaux que de public multilingue o transférabilité et puis, c’est comme pour Martin Luther King : est-ce que le projet a fait rêver les membres du jury ?… 7
- - Reconnaissance/ source d’inspiration Tout d’abord, le Label est une reconnaissance du travail accompli par une équipe éducative, mais il doit aussi pouvoir servir de source d’inspiration pour d’autres organismes, ici en Belgique francophone, dans le reste de la Belgique, mais aussi ailleurs en Europe ou dans le monde. - Les établissements labellisés recevront un Label, signé par le vice président du Parlement européen, Mr Martinez Martinez, par la Commissaire au multilinguisme Mad Androulla Vassiliou et par les Ministres compétents. Outre cette reconnaissance, les organismes labélisés recevront un - Bon d’achat pour du matériel pédagogique de 750€, qui sera sans doute le bienvenu pour continuer à équiper leurs classes - Un logiciel d’apprentissage des langues - Publication sur sites de la Commission, de l’AEF, … La Commission a mis au point une nouvelle base de données en 23 langues, avec tous les projets labélisés partout en Europe, ce qui donnera encore une meilleure visibilité aux nouveaux projets labélisés. http://www.aef-europe.be - L’autorisation d’utiliser le Logo du Label pour la diffusion et la promotion de leur projet 8
LES PROJETS, SORTIES ET ACTIVITES … Une visite de la promo 1963 Que de changements en 50 ans. Bien sûr, durant notre vie professionnelle nous avons vu évoluer par la pratique une multitude de choses mais cette école est un nouveau regard, une fenêtre grande ouverte sur l'avenir je ne dirai plus de nos enfants, notre âge étant là, mais de nos petits-enfants. Quatre de nos anciens condisciples manquaient à l'appel pour des raisons soit de santé, soit familiales. Chacun d’eux a pu recevoir "Ciney : Histoire de l'Institut Saint-Joseph" écrit par M. Franz Delieux. La logopédie à l’Institut Saint-Joseph … En Belgique, de 3 à 7% des jeunes souffrent de troubles de l’apprentissage : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie ou encore troubles de l’attention. Les problèmes liés aux troubles de l’apprentissage s’accentuent à l’entrée dans l’enseignement secondaire. L’élève est confronté à plusieurs professeurs à la fois, l’assimilation des matières se fait plus rapidement et la communication avec les parents est nettement moins aisée. C’est sur base de toutes ces observations que l’institut Saint-Joseph a pris la décision, pour l’année scolaire 2012/2013, d’engager une logopède pour aider les élèves souffrant de troubles d’apprentissage. A cette occasion, une liste d’élèves en difficultés a été établie tout au long de l’année scolaire suite à l’attention particulière aux différents conseils de classe. Cette liste a été dressée sur base des informations fournies par les parents et par les professeurs mais également suite à un testing logopédique. Nous avons donc pu détecter les élèves qui avaient besoin d’une prise en charge individuelle ; ceux qui nécessitaient plutôt des aménagements scolaires et enfin les jeunes qui avaient besoin des deux à la fois. Nous avons également récolté, pour chacun de ces élèves, des informations importantes auprès de leurs parents et des thérapeutes précédents pour mieux comprendre leur histoire et leurs difficultés : leur scolarité antérieure, le travail déjà réalisé en amont par les logopèdes et par les parents, le travail fourni à la maison pour obtenir de « bons » résultats. Toutes ces informations sont essentielles pour permettre aux professeurs et à la logopède d’avoir une vue d’ensemble sur chacun de ses élèves et 10
apprécier les notes qu’ils obtiennent à sa juste valeur (du point de vue quantitatif et qualitatif par rapport au travail fourni). L’information aux professeurs sur les difficultés de chaque élève est essentielle mais l’information sur la problématique des troubles de l’apprentissage l’est tout autant. En effet, même si elles sont de plus en plus évoquées, les « dys » sont très souvent mal connues. La dyslexie-dysorthographie ne se limite pas à un simple retard de lecture et d’orthographe mais elle s’inscrit dans le cadre d’un dysfonctionnement plus complexe pouvant entraîner des difficultés annexes telles que des troubles de l’attention, de l’organisation spatiale, temporelle, des difficultés de mémorisation,… . La prise en charge individuelle a été organisée durant les heures de cours. Les élèves qui y ont été conviés avaient, pour la plupart, déjà bénéficié d’une rééducation spécifique de la lecture et de l’orthographe. Nous avons pu établir, avec l’élève, les points faibles et les points forts et mettre en place des stratégies compensatoires pour pallier les difficultés éventuelles. Il ne s’agit pas de rattrapage mais plutôt d’une réflexion sur les fragilités persistances et la manière d’y remédier. Pour certains jeunes, des aménagements scolaires sont nécessaires à leur réussite. Nous avons donc mis en place pour eux des bilans adaptés : police de caractère spécifique, pas de recto/verso, plus espace sur les feuilles, pas plus de 2 ou 3 questions par page,…. . L’institut Saint-Joseph a également investi dans l’achat d’un logiciel informatique destiné aux élèves dyslexiques soutenant la compréhension à la lecture, l’apprentissage des langues étrangères et pouvant être adapté lors des examens ou des contrôles. Ce logiciel fournit une compensation maximale dans plusieurs domaines, il favorise autonomie des élèves et leur perception de l’écrit. Bien sûr, d’autres aménagements sont possibles et indispensables et nous y réfléchissons pour l’année scolaire prochaine. Aujourd’hui, les universités sont actives et réceptives sur la problématique de la dyslexie. En effet, depuis 2010, l’Université Catholique de Louvain, par exemple, fournit une attestation des difficultés des étudiants dyslexiques, après un diagnostic précis, afin d’aménager, si nécessaire, leur cursus universitaire pendant les cours et les examens. Notre objectif est évidemment le bien être de chaque élève en difficulté. Tout au long de sa scolarité, l’élève souffrant de troubles d’apprentissage progressera d’autant mieux que la spécificité de ses troubles, les aménagements prévus pour lui et l’évolution de ses progrès seront connus et reconnus de tous : enseignants successifs, thérapeutes et parents. Catherine Laurent, Logopède Vache d’or du mérite culturel collectif EURODYSSEE : MISE EN VALEUR AU NIVEAU EUROPEEN DU PATRIMOINE SOCIAL, ECONOMIQUE, CULTUREL, CULINAIRE, ARTISTIQUE LOCAL ET REGIONAL . Depuis 27 ans, l’Eurodyssée organise des échanges européens de jeunes de l’enseignement secondaire. Ceux-ci sont hébergés non pas à l’hôtel mais dans des familles condruziennes, l’objectif étant de les plonger au cœur de nos réalités historiques, sociales, économiques, artistiques, culturelles, culinaires… Cette année encore une centaine de familles de la région cinacienne a hébergé autant d’étudiants européens… une performance inégalée aussi bien dans son ampleur que dans la durée du projet. Lors de notre semaine d’avril 2013, notre projet a visé à divers moments une valorisation de notre patrimoine. 200 jeunes et leurs familles ont sillonné les chemins des villages environnants à la découverte de nos paysages et châteaux. Tous les groupes ont convergé vers la Place Monseu, pour être accueillis par des Confréries locales et régionales ainsi que par les autorités communales ; ensuite une fanfare emmenait le groupe coloré dans les artères de la ville…une activité ancrée dans la ville, la région et leur patrimoine. Parallèlement un concours photos (Condroz Visions) était organisé, aboutissant à une exposition des perles de notre entité perçues par les Européens et à une diffusion de l’événement dans la presse locale. Durant cette semaine Eurodyssée, les jeunes belges et européens ont aussi participé à des ateliers mettant en valeur certaines de nos spécificités : atelier « arbalète » avec les Arbalétriers, atelier 11
« saveurs du terroir », ateliers peinture, bois, laine supervisés par des artistes ou artisans de la ville et région. Par ailleurs, les familles souscrivant au projet s’engagent à faire vivre notre culture au quotidien. Nos élèves sont les ambassadeurs de notre culture à l’étranger. Le caractère remarquable ? Outre les éléments mentionnés ci-dessus… pouvoir relever ce défi culturel malgré la crise , pouvoir rassembler autant de jeunes au même moment, pouvoir trouver autant de familles hôtes, pouvoir garder un projet d’ampleur internationale dans une ville de province, pouvoir valoriser nos spécificités à l’heure du tourisme de masse et de la mondialisation, pouvoir mettre les jeunes en contact avec le réel du contact humain, de la terre, de l’art, de l’histoire, du goût dans un monde de plus en plus virtuel. L’Eurodyssée en chiffres: 27 ans d’existence, 22 pays jumelés dans son histoire, 35 écoles, 233 semaines d’échanges en Belgique et en Europe, plus de 5000 participations d’élèves. Les olympiades de mathématique C'est ce 16 janvier qu'avaient lieu les qualifications de la 38ème olympiade mathématique belge. Ces qualifications se sont déroulées au sein de notre école et 179 élèves s'y sont présentés: 125 du 1er degré, 46 du 2ème degré et 8 du 3ème degré. Le but était d'obtenir un maximum de points dans un questionnaire à choix multiples (30 questions). Il fallait voir la concentration qui régnait dans la salle Icare!! Les élèves ont dû faire preuve de logique et d'attention durant 1h30, bravo à tous! Parmi ces 179 « joueurs », 13 se sont qualifiés pour la demi-finale qui a eu lieu dans un auditoire des facultés Notre-Dame le la Paix à Namur, endroit impressionnant pour nos plus jeunes élèves, ambiance particulière pour tous. Thomas Brouwers, élève de 1ère, a réussi à se qualifier pour la finale. Et il n'y a pas fait que de la figuration, il a terminé à la 4ème place et a obtenu un prix spécial en tant qu'élève de 1ère année. Il a reçu de nombreux cadeaux (encyclopédies, calculatrice, bons divers,...). Félicitations à lui pour cet exploit. Je voudrais remercier tous les élèves pour leur participation à cette 38ème édition car venir faire 1h30 de mathématique un ou deux mercredi après-midi, c'est super! Merci aussi à mes collègues professeurs de mathématique qui ont surveillé, corrigé ou accompagné les élèves à Namur. Pour plus de renseignements à propos de ces olympiades, vous pouvez consulter le site http://omb.sbpm.be/ Virginie Nihoul, Professeur de mathématique. 12
Théâtre en anglais au premier degré Le 19 novembre dernier, les élèves du premier degré du cours d’anglais langue 1 ont assisté à une pièce de théâtre en anglais, intitulée « The Four Wishes ». La troupe du « Emerald Island Company » s’est ainsi produite à trois reprises, tout en faisant participer les élèves des groupes « Intelligences Multiples » de deuxième année. Grâce à l’énergie hors du commun des acteurs et à la mise en scène très visuelle du show, les élèves ont ainsi été baignés durant près de deux heures dans la langue de Shakespeare. Bravo aux élèves qui sont montés sur les planches et un grand merci à la troupe que nous ne manquerons pas d’inviter à nouveau au sein de notre école ! Isabelle BROERS, Professeur. Etude du milieu en 1° : Habiter, consommer, circuler. Le programme d’étude du milieu en première nous demande d’étudier les trois thèmes suivants : Habiter, Consommer et Circuler. En septembre, profitant encore de quelques beaux jours, nous découvrons trois rues de Ciney (la rue Piervenne, l’avenue Schlögel et le quartier du Tienne à la Justice) afin d’y comparer les différents types d’habitat. L’élève mettant ainsi en valeur les différences entre habitat du centre-ville (rue Piervenne), périphérique (avenue Schlögel) et résidentiel (quartier du Tienne à la Justice). Ensuite, nous abordons, en classe, les problèmes de circulation rencontrés dans notre capitale condruzienne pour arriver à la conclusion qu’au Moyen-Age, ils n’avaient jamais imaginé qu’un jour apparaîtrait la voiture avec ses avantages et ses inconvénients ! Ainsi, le thème « Circuler » était aussi mis en avant. Au niveau de la mobilité, nous avons voulu comparer Ciney avec d’autres milieux urbains. Pour ce faire, nous nous sommes rendus en ce début d’année à Namur et à Louvain-la-Neuve. A Namur, on a pu constater que les problèmes de mobilité étaient les mêmes qu’à Ciney. En effet, cette ville date également du Moyen-Age. Par contre, Louvain-la-Neuve, ville datant de l’époque contemporaine (1968), s’est construite en tenant compte de la mobilité déjà bien présente à cette époque. L’idée a été de construire une ville piétonne sur une dalle et d’y mettre, en-dessous, tous les moyens de locomotion : parkings voitures, bus, train. A Louvain-la-Neuve, nous avons également abordé le sujet « Consommer » grâce à la visite du centre commercial « L’Esplanade » qui connaît un réel succès en Brabant Wallon, ainsi que dans les autres provinces. 13
Cette journée bien remplie fut l’occasion, en ce début d’année, de faire connaissance et d’aborder les trois thèmes importants de cette première année secondaire. Stéphanie ROBINET et Damien DEMANET, Professeurs d’étude du milieu. Onze taaldag te Puurs Dag iedereen! Wij zijn over onze reis naar Puurs spreken. Puurs is een kleine stad niet ver van Antwerpen. Er zijn winkels en één school, Sint- JanBerchmansInstituut. We zijn om acht uur vertrokken. Ik was met mijn klas van Nederlands. We waren met z’n tweeëntwintigen en twee leraressen, Mv Votion en Mv Fourneau. We hebben met de bus gereisd. Het traject was leuk: we hebben veel gepraat, muziek beluisterd en gezongen. Het was zonnig en warm! Dat was zo leuk! Ter plaatste hebben we eerst geschenken uitgewisseld. Daarna heeft onze klas met de andere klas kennisgemaakt. Later hebben we met spreekwoorden vier ploegen gevormd eb we hebben dertig woorden geraden. En dan hebben we nog “Wie is wie?” eerst met onze penvrienden en dan met de hele klas gespeeld. Iedereen was dynamisch en ik vond het grappig. Om twaalf uur heeft iedereen een lekker broodje gegeten… Nog later in de namiddag hebben we per groep gewandeld. We moesten een Frans liedje aan onze groep leren en ze moesten ons een Nederlands liedje leren. Het was moeilijk maar leuk! “ Ik houd van u, ik houd van u, ik houd van u, Geef mij een kus, geef mij een kus, geef mij een kus En vlug voor de laatste kus.” Rond drie uur hebben we taal- en sportactiviteiten met een Vlaamse jongen of meisje gemaakt. We waren per twee aan de voet gebonden. We moesten bv zinnen in het Nederlands verbinden met hun vertaling in het Frans, touwspringen of nog met een lepel in onze mond lopen, … Touwspringen was moeilijk maar we hebben ons toch goed geamuseerd. Om de dag te beëindigen hebben we de klas van onze penvrienden gezien en bezocht. Om zeventien uur hebben we de bus teruggenomen. Na een zo vermoeiende dag hebben een paar klasgenoten een beetje geslapen. Twee uur later waren we in Ciney terug. Onze ouders wachtten op ons. Iedereen heeft een leuke dag doorgebracht! Tekst van Brigitte Crémelie, Brieuc Masson, Valentine Rasquin & Aurélien Pirlot. Leerlingen uit 2 G en 2 H (IMMERSIE) Etude du milieu en 2° Co : Produire dans différents milieux (Emptinne-Fernelmont-Aubel) Pour aborder ce thème, nous nous sommes rendus dans trois milieux différents, lors d’une journée « terrain » bien variée et bien agréable en ce début octobre 2012. La journée a débuté à Emptinne, dans l’exploitation agricole de la famille Gérard, où nous avons pu faire l’analyse d’un paysage condruzien et voir que l’occupation du sol est consacrée pour une moitié à l’élevage et l’autre moitié à la culture. Après une demi-heure de route, nous rentrons dans une nouvelle région géographique : la Hesbaye, caractérisée par ses grosses fermes en carré et ses grandes cultures à perte de vue …. Fin de matinée, arrivée en Pays d’Aubel. Paysage tout à fait autre et inhabituel : principalement des prairies délimitées par des haies, fermes isolées et habitat dispersé. Ce paysage est typique du 14
BOCAGE (paysage fermé) en opposition aux deux autres qui sont des paysages d’OPENFIELD (paysage ouvert). Après un bref passage à proximité de l’entreprise Dethy (charcuterie), Meurens (sirop de Liège) et Stassen (Kidibul), nous nous sommes rendus à l’Abbaye Val Dieu pour partager ensemble le repas de midi. L’après-midi, la visite de l’Abbaye nous a permis de découvrir l’organisation d’une Abbaye et la journée type d’un moine. Ensuite, nous avons terminé cette belle journée par la visite de la brasserie Val Dieu reprise depuis peu par un laïc … Ce vendredi 5 octobre nous fut bénéfique à tous pour évoluer dans notre matière lors de notre retour en classe. Stéphanie ROBINET et Damien DEMANET, Professeur d’étude du milieu. 15
Les élèves de 3ème immersion de l'Institut Saint-Joseph en voyage aux Pays-Bas Cela faisait plusieurs mois qu'ils travaillaient sur leur projet de voyage! Ces 2 et 3 mai derniers, les élèves de 3ème immersion sont partis à la découverte des Pays-Bas, accompagnés de leurs professeurs de langues et de 2 accompagnateurs. Un programme riche et varié qui leur a permis de découvrir différentes facettes de ce pays voisin: l'exposition sur les travaux du delta au parc Neeltje Jans en Zélande, balade au village de Kinderdijk, visite en bateau de la ville de Delft. Levée à l'aube le deuxième jour pour assister à la criée aux fleurs de Naaldwijk, visite du parc Keukenhof et dernière halte à la ferme Clara Maria où les élèves ont pu expérimenter la fabrication de sabots, ainsi que celle du célèbre fromage appelé "Goudse Kaas". Un voyage haut en couleurs et dans la bonne humeur, que professeurs et étudiants ne sont pas près d'oublier... Isabelle Broers et Patrice Vivier Naaldwijk Présentation des élèves 16
Canaux Delft Criée aux fleurs Groupe Béatrix Our trip in London on may 2nd and 3rd 2013 We, students from the third year of English, left Belgium on the second of May at two o’clock am. We were tired but happy to discover London! In Calais we took the ferry with the bus. On this boat there were a restaurant and shops. At six o’clock we arrived in England and at ten o’clock we reached London. Then we took the Tube to the British Museum. The Tube is very handy to travel through the city. When we got to the museum we found the information from our first challenge. Later in the afternoon we visited “The London Dungeon”. Some boys were happy to guide the scared girls! In the evening we went to Piccadilly Circus where we went shopping and ate some fish and chips before getting back to the hostel. The next day we discovered “Madame Tussaud’s”. It was a really great moment, especially when some students pretended to be wax statues! Before that visit we went sightseeing in the city centre where we saw the Houses of Parliament, great huge parks; Buckingham Palace,… We also had to ask some questions to Londoners for our following challenges. Finally we took the ferry back and during the smooth crossing we had dinner and bought some souvenirs. It was a really great travel! 17
François Allard & Luiz De Melo 3F Séjour en Flandres pour les 3° Le traditionnel voyage à la côte belge des élèves de 3 ème néerlandais langue 1 a eu lieu cette année le 2 et 3 mai. Au programme de ces deux journées, découvertes culturelles et mise en pratique de nos connaissances du néerlandais! Première visite de la journée fut le Zwin, une réserve naturelle située à Knokke, à quelques pas de la frontière avec les Pays-Bas. On peut y voir de très beaux paysages mais malheureusement le temps n’était pas avec nous et le site étant en travaux, nous n’avons pas pu observer tous les oiseaux normalement présents. Après un temps de midi libre dans la ville de Knokke, le car prit la direction de Zeebrugge. Au programme de cette après-midi : visite mouvementée en bateau du port grâce à un guide dynamique, fan de Jaques Brel! Ensuite le ‘Seafront’, un parc thématique autour de la mer et la visite d’un ancien sous- marin russe fut certainement l’activité qui a le plus impressionnée les élèves! 18
Après une journée épuisante, nous prenons la direction du centre de jeunesse ‘Horizon’ à Bredene. Personnel très accueillant, logement impeccable et après un repas copieux, place aux activités du soir : jeux sur la plage pour certains, activités libres au centre pour d’autres. Le lendemain matin, après avoir pris un petit-déjeuner complet et bouclé nos valises, direction Ostende pour la visite du chalutier «Amandine», visite libre où chacun à son rythme a pu découvrir la vie sur un bateau. Direction ensuite Nieuport. Ce dernier temps libre dans la ville fut l’occasion pour les élèves de prendre des photos et d’acheter des souvenirs. Cette fois-ci, la météo est de notre côté et c’est sous un soleil radieux que nos trois guides font la visite de la ville avec notamment la criée aux poissons et les écluses. Après ces deux journées chargées, il était déjà temps de prendre le chemin du retour. Simplicité et bonne humeur ont régné tout au long de ce voyage. Alexandra WAVREILLE, Professeur de néerlandais. La journée « scolympique » des 3° EG et TTR L’idée un peu folle a germé dans la tête des élèves des 8 classes de 3 ème année de l’enseignement général de l’Institut Saint-Joseph Ciney. A l’instar de leurs aînés de sixième, ils ont souhaité marquer leur année scolaire en organisant une journée particulière, une journée qui leur ressemble, une journée sympathique, dynamique et athlétique. Le défi : trouver la base, le concept qui plaise à tous. Le but : passer un bon moment ensemble, apprendre à mieux se connaître en se divertissant, créer la complicité entre tous les participants. La lumière a jailli de leurs cerveaux électrisés : ils allaient organiser une journée « scolympique ». Animés de leur conviction et de leur unanimité, forts de l’aide organisationnelle et des conseils de leurs professeurs, ils n’ont jamais douté et se sont lancés corps et âme dans le projet de leur année. L’évènement s’est déroulé le 26 mars dernier dans le magnifique domaine de Chevetogne. Le beau temps n’était pas exactement au rendez-vous, mais il fallait plus qu’une brise ou des températures négatives pour freiner l’ardeur de nos étudiants de troisième. Comme des athlètes, un car les a emmenés vers le stade de leurs futurs exploits ; les vrais exploits, ceux qui lient, qui égayent, qui sensibilisent et qui renforcent. L’organisation avait prévu des joutes sportives, musicales, intellectuelles. Répartis en 16 équipes (2 par classe) représentant chacune un pays au choix, à fond dans leurs baskets, l’adrénaline au maximum et le cerveau en ébullition, ils ont couru, sauté, répondu, crié, chanté, tiré. Ils se sont arrachés, ensemble, pour aller toujours plus haut, toujours plus loin, pour l’honneur de leurs couleurs, pour leur fierté et celle de tous leurs amis. 19
Quel bonheur de les voir ainsi s’exprimer, s’aider, se motiver, se titiller, se surpasser pour remporter de magnifiques médailles. Vers midi, un barbecue était organisé. Ce n’était point la soupe du légionnaire, ni le régal 2 étoiles, mais c’étaient bien de magnifiques pains-saucisses préparés avec amour et cuits avec art qui les attendaient. Tout excités par les activités, affamés après autant d’efforts, ils se sont rués sur ce festin royal. Ce 26 mars aura marqué les esprits, révélé des personnalités, créé ou renforcé des amitiés… Rien que pour ce résultat, le jeu en valait la chandelle. Eléonore JANS, Professeur de français. Een dag in Gent met onze immersieklas (4°EG). De twee immersieklassen van het Sint-Jozef Instituut van Ciney zijn naar Gent vertrokken om de stad te bezoeken. Ten eerste hebben ze het Gravensteen bezocht. Dat is een oude massieve burcht waarin de Graven van Vlaanderen in de Middeleeuwen leefden. Daarna hebben ze met een gids in de stad rondgelopen. Ze hebben o.a. het Stadhuis en het Belfort gezien. Het Stadhuis is een imposant gebouw gekenmerkt door twee verschillende bouwstijlen namelijk de vlammende gotiek en de Italiaanse renaissance. Het belfort staat tegenover de kathedraal op het Sint-Baafsplein. Ten slotte hebben de leerlingen aan een mondelinge oefening bij handelaars deelgenomen. De bedoeling ervan was Gentse specilaiteiten te kopen. Ze hebben dus de weg aan bewoners en details over Gentse snoepjes gevraagd. Enkelen zijn ook naar het VVV-kantoor geweest om inlichtingen over de Genste bezienswaardigheden te krijgen. Een goede gelegenheid om hun Nederlands uit te oefenen ! Renaud Gérard , 4C Corentin Meunier, 4C Mathieu Vandenneucker, 4C We zijn met onze immersieklas met de trein naar Gent vertrokken. Ten eerste hebben we het Gravensteen bezocht. Daar hebben we de kamer met marteltuigen kunnen bezoeken. Indrukwekkend ! Daarna hebben we onze gids op het Sint-Baafsplein (het hart van de stad) ontmoet. We hebben de hele stad bezocht maar ook de weg gevraagd om aankopen in winkels te kunnen doen. Daar hebben we Gentse snoepjes gekocht. In het Werregarenstraatje hebben we graffiti’s op de muren kunnen tekenen. In die straat is het toegelaten. In het VVV-kantoor hebben we posters van verschillende mooie monumenten van Gent gekregen. Gent is een mooie en heel interessante stad te ontdekken. Romain Genette, 4C Antoine Huyghebaert, 4C Thomas Leclercq, 4C Maxime Falque, 4C 20
Op 26 april zijn we met onze immersieklas naar Gent gegaan. Eerst hebben we het Gravensteen bezocht. We hebben veel Middeleeuwse gebouwen gezien. Het was heel interessant. ‘s Middags hebben één uur vrije tijd gehad. We hebben onze maaltijd in het Nederlands moeten bestellen ! Tijdens de namiddag hebben we een rondleiding van de stad gehad. We zijn door het Werregarenstraatje gelopen. Dat is een straat vol graffiti’s en we hebben er één kunnen maken. We moesten onze weg aan voorbijgangers vragen om enkele Gentse specialiteiten te gaan kopen. Het was boeiend ! We hebben Genste neusjes gegeten. Die zijn typische Gentse snoepjes. Het was lekker ! Daarna zijn we naar het VVV-kantoor geweest om vragen over de activiteiten en musea in de stad te stellen. Daar hebben we posters gekregen om onze klas te versieren. Jammer genoeg was het weer niet mooi maar het was een leuke dag. Lisa Dessoy, 4C Margaux Delmas, 4C Juliette Gourdin, 4C Doriane Van Hove, 4C Les élèves de 4e année ont rencontré Armel Job Le 28 avril dernier était une date particulière pour nos élèves de 4e année. En effet, dans le cadre de leur cours de français, ils ont eu l’occasion de rencontrer le célèbre auteur belge, Armel Job. Ils avaient lu auparavant son roman, Tu ne jugeras point qui ne les avaient pas laissés indifférents et leurs interrogations étaient nombreuses quant au processus d’écriture et aux sources d’inspiration de l’auteur. Ainsi, ils ont réalisé une affiche annonçant la « conférence » d’Armel Job mentionnant les questions auxquelles ils souhaitaient que celui-ci réponde. Et le 28 avril fut le grand jour ! Une rencontre en toute simplicité avec un auteur enthousiaste et des élèves enchantés. Merci Armel Job ! Julie DIEZ, professeur de français. Armel Job admirant la créativité de nos élèves. 21
A la fin de la rencontre, Armel Job s’est livré à une séance de dédicaces. Les 4e à la découverte de la comédie classique Aborder la comédie classique… un point du programme de français qui pourrait sembler rébarbatif à nos élèves… et qui l’est effectivement parfois ! Lire en alexandrins, comprendre la préciosité, aborder le XVIIe siècle, pas toujours évident lorsque l’on a 16 ans. Nos élèves de 4e ont pourtant dû se plonger avec plus moins de joie dans l’analyse des Femmes savantes de Molière. Mais la cerise sur le gâteau était qu’ils assisteraient à la représentation de cette pièce dans le cadre scolaire. En effet, le théâtre se savoure vu nettement plus que lu ! Ce fut donc le 28/02 que nos étudiants ont eu le plaisir de découvrir ce classique de Molière dans une mise en scène d’Armand Delcampe, au Centre culturel de Ciney : une plongée dans l’univers «Belle Epoque» par l'entremise des décors et costumes de Gérald Watelet tout à fait étonnante. Je ne savais pas que ce serait aussi bien ! Les acteurs jouaient extraordinairement bien, surtout celui qui incarnat Trissotin ! Je comprends mieux la pièce ! 22
C’était drôle ! Ca ne m’avait pas semblé aussi drôle lorsque j’avais lu mon livre. J’aimais beaucoup le décor avec les jeux d’ombres et de lumières. Autant de réflexions de nos élèves à l’issue du spectacle. Molière, toujours d’actualité par ses thèmes est résolument moderne ! Julie Diez, professeur de français Journée des options 4ème sciences économiques et sociales Ce jeudi 29 novembre, les élèves de Saint Joseph en 4ème de l’option sciences économiques ou sciences sociales se sont rendus à Liège dans le cadre d'une excursion scolaire au sein de la cité ardente. Tout d'abord, les élèves ont passé la matinée au Palais de justice de Liège. En effet, une des matières enseignées cette année concerne la justice. Afin de leur faire prendre conscience de la manière dont se déroule un procès, les élèves ont pu assister à toutes sortes d’audiences auprès de juridictions différentes. La plupart des élèves ont commencé par assister à des procès correctionnels. Les affaires vues dans cette juridiction concernaient des vols à l'étalage, des affaires de mœurs et de violence. Cette année, ils ont également eu la chance d'assister à un procès à la cour d'assises concernant le meurtre d'une mère commis par son fils. D’ailleurs, c'est grâce à ce procès que les élèves ont compris qu'il ne fallait pas se fier à ses premières impressions et juger hâtivement. Les élèves sont donc sortis de l'audience avec moins de haine envers cet homme que lorsqu'ils sont rentrés. Cette expérience a permis aux élèves de comprendre de manière plus claire et plus précise, le fonctionnement et l’objectif de la justice. Ensuite, les élèves ont découvert durant l'après- midi l’exposition « the golden sixties » implantée à la gare des Guillemins. Pour se plonger dans le contexte économique et social du monde de cette époque, les élèves ont cheminé à travers différentes pièces en découvrant à chaque étape un nouvel univers, décoré et expliqué de façon remarquable. Cette exposition fut à la fois chargée de découvertes pour les élèves, mais aussi de souvenirs pour certains professeurs. Ils ont pu y reconnaître notamment le fameux « pistolet d’or », arme constituée à partir d’un stylo, d’un briquet et d’un étui à cigarettes, utilisé dans un James Bond très connu : « l’homme au pistolet d’or ». En parcourant l’exposition, les élèves ont été invités à compléter par groupe un questionnaire qui a permis d’attirer notre attention sur les éléments importants en lien avec nos cours. Ceux qui avaient répondu correctement aux questions ont été récompensés par quelques friandises. Enfin, les élèves sont rentrés à la gare de Ciney. Certes, fatigués par cette journée bien chargée, mais la tête bouillonnante de nouvelles connaissances et de souvenirs. 23
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