L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et l'École nationale des chartes : fragments d'une histoire partagée.
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L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et l’École nationale des chartes : fragments d’une histoire partagée. 1. L’École nationale des chartes, grand établissement d’enseignement supérieur Grand établissement d’enseignement bibliothèques), de l’enseignement supérieur supérieur placé sous la tutelle du ministère et de la recherche. Implantée au 65, rue de de l’Enseignement supérieur, de la recherche Richelieu – son nouveau site depuis 2014 –, et de l’innovation, l’École nationale des elle fête cette année le bicentenaire de sa chartes dispense un enseignement de fondation. haut niveau dans le domaine des sciences L’École nationale des chartes entretient, historiques et philologiques en réunissant depuis sa création, des liens étroits avec dans un même cursus l’ensemble des l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, disciplines destinées à la critique des sources fondée en 1663, à l’initiative de Colbert. Ce historiques du Moyen Âge à nos jours. sont ces liens intellectuels et institutionnels Délivrant à ses élèves le diplôme d’archiviste que la présente exposition souhaite illustrer paléographe, elle forme des chercheurs à l’aide des documents et des objets tirés expérimentés, destinés à remplir des des archives de l’Académie et des collections missions dans les métiers de la conservation de la bibliothèque de l’Institut. (futurs conservateurs du Patrimoine et des Une version en braille de ce livret est disponible auprès des personnels de l’Académie. L’Académie disposera au début de 2022 d’un nouveau site internet se conformant au RGAA pour être pleinement accessible à tous.
2. L’Académie et la création ces élèves est confié à l’Académie qui reçoit de l’École nationale de nombreuses lettres des postulants (doc. 2 des chartes et 3) et soumet la liste des candidats retenus au ministre de l’Intérieur. Sous la Restauration (1814-1830), la volonté Ses moyens financiers n’ayant pas été de « renouer la chaîne des temps », brisée reconduits, l’École des chartes rentre en par la Révolution et l’Empire, pousse certains sommeil après seulement deux années savants et hommes politiques, royalistes d’existence et il faut attendre janvier 1830 modérés, à chercher les moyens de former pour qu’elle soit remise en activité par un corps de jeunes gens capables de l’ordonnance du 22 novembre 1829 (doc. 4). déchiffrer et de comprendre les chartes et L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres diplômes produits par les anciens souverains y joue un rôle croissant. Son Secrétaire et les grands établissements religieux du perpétuel et deux de ses membres prennent Moyen Âge. place dans la commission composée de sept membres et chargée de la surveillance C’est le baron de Gérando (1772-1842), savant de l’École qui règle notamment l’emploi du passionné par les problèmes d’éducation, la temps des élèves, l’organisation des examens recherche des plus anciens états de la langue et la direction de ses publications annuelles : et homme soucieux de la préservation des la Bibliothèque de l’École royale des chartes reliques du passé, qui parvient, après un et « un volume de chartes nationales ». Ces premier échec sous le Premier Empire, à deux publications, qui devaient initialement convaincre le comte Siméon (1749-1842), être assurées par l’École, sont finalement alors ministre de l’Intérieur du roi Louis XVIII, attribuées, en 1832, à l’Académie et, pour de créer une école chargée d’apprendre à la première, remplacée par celle que ses élèves à lire les « divers manuscrits et l’Académie souhaitait voir poursuivre, la Table à expliquer les dialectes français du Moyen chronologique des diplômes, chartes, titres Âge » afin de « ranimer un genre d’études et actes imprimés concernant l’histoire de indispensable à la gloire de la France » et France, commencée en 1765, et pour laquelle de fournir à l’Académie des Inscriptions et elle reçut, toujours en 1832, le concours de Belles-Lettres de jeunes auxiliaires destinés à plusieurs auxiliaires chartistes. contribuer aux recueils de sources historiques qu’elle publie. Les membres de l’Académie resteront majoritaires dans le conseil de Cette École des chartres (sic) est créée par perfectionnement de l’École des chartes l’ordonnance royale du 22 février (organe chargé de sa surveillance) de 1846 1821 (doc. 1). Elle comprend à 1931 et, même si le rôle joué par douze élèves qui doivent l’Académie dans le fonctionnement être dirigés dans l’étude de cet établissement d’excellence des manuscrits et des est désormais moins important, dialectes français plusieurs de ses membres font médiévaux par deux toujours partie de son conseil professeurs issus d’administration et de son respectivement conseil scientifique. du personnel de la Bibliothèque royale et de celui des Archives du royaume. Le choix de Pierre-Jean David dit David d’Angers (Angers, 1788- Paris, 1856). Portrait de Joseph-Marie, baron de Gérando (1772-1842), 1833, médaillon (sculpture). Musée Carnavalet, S268. CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet.
3. Quelques figures d’académiciens chartistes Nombre d’anciens élèves de l’École des Mais la contribution des académiciens chartes qui poursuivirent des travaux chartistes aux progrès de la connaissance d’étude et d’édition de sources historiques, ne se limita pas aux études médiévales notamment de la période médiévale, et certains des anciens élèves de l’École contribuèrent aux grands chantiers de s’orientèrent dans des domaines qui ne l’Académie en collaborant à nombre de relevaient pas des enseignements de celle-ci. publications comme l’Histoire littéraire de la Ils firent ainsi progresser bien des champs France, actuellement dirigée par Yves-Marie de la connaissance comme Ernest Babelon, Bercé, directeur honoraire de l’École des grand spécialiste de la numismatique (étude chartes et Président de l’Académie, ou bien la des monnaies) ou Eugène Burnouf, élève collection des Chartes et diplômes, longtemps de la première promotion de l’École qui dirigée par Charles Samaran, puis par devint par la suite un grand orientaliste. Robert-Henri Bautier et Jean Favier. Eugène Burnouf (1801-1852), académicien (1832) Né à Paris le 8 avril 1801, Eugène Burnouf fait partie des élèves de la première promotion de l’École des chartes, tout en suivant les cours de l’École de droit. Il se tourne très tôt vers l’étude des langues orientales. Entré à la Société asiatique dès sa fondation (1822), il enseigne d’abord la grammaire à l’École normale supérieure. Éminent sanskritiste, il marque, à partir de l’étude de cette langue, irrémédiablement les sciences orientales par ses travaux sur l’avestique, ancienne langue iranienne, ainsi que sur l’histoire du bouddhisme et de ses doctrines. Professeur de « langue et littérature sanscrite » au Pierre-Jean David dit David d’Angers Collège de France (1832-1851), Inspecteur de (Angers, 1788-Paris, 1856). Portrait la typographie orientale à l’Imprimerie royale d’Eugène Burnouf (1801-1852), 1840, après le décès de l’académicien Sylvestre médaillon (sculpture). Bibl. de l’Institut, objet 962. de Sacy (1838), il est élu à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1832 et en devint vingt ans plus tard le Secrétaire perpétuel (doc. 5 et 6). Il décède à Paris le 28 mai 1852.
Ernest Babelon (1854-1924), académicien (1897) Né à Sarrey (Haute-Marne), le traités dans chacun de ces domaines 7 novembre 1854, il fait ses études au et contribue à l’acquisition d’une riche petit séminaire de Langres et est admis collection de monnaies grecques à l’École des chartes en 1874 (doc. 7). dont il dresse l’inventaire (1894). Archiviste-paléographe en 1878 (doc. 8), Il entre à l’Académie des Inscriptions et il rentre la même année au Cabinet des Belles-Lettres en décembre 1897 (doc. 9 et médailles de la Bibliothèque nationale 10) et poursuit ses travaux numismatiques où il étudie les collections de en publiant un recueil général des monnaies de la République monnaies grecques d’Asie Mineure romaine et en tire une et en composant un Traité Description historique des monnaies grecques et et chronologique romaines dont il parvient à des monnaies de la publier, de son vivant, les République romaine quatre premiers volumes. (1885-1886). En 1902, il est appelé Pour être à même au Collège de France d’étudier les pour y enseigner la collections qui lui sont numismatique (étude des confiées dans toute monnaies) et la glyptique leur diversité, il apprend (art de la gravure sur pierres l’hébreu, le phénicien et fines) tout en conservant ses l’assyrien à l’École pratique fonctions au Cabinet des médailles des Hautes Études et prend part où il procédera à l’évacuation des pièces aux fouilles archéologiques de Carthage et les plus précieuses fin août 1914 pour d’autres sites de la Tunisie (1883-1884). les prémunir contre les bombardements Conservateur-adjoint (1890) puis allemands. Membre assidu de l’Académie et conservateur (1892) du Cabinet des de nombreuses commissions savantes, médailles, il publie les catalogues de il décède à Paris, le 3 janvier 1924. collections nombreuses et variées (monnaies des royaumes orientaux, bronzes Portrait d’Ernest Babelon (1854-1924), et camées) qu’il porte au rang de savants vers 1900. Pour de plus amples informations sur les membres de l’Académie, on pourra se reporter aux notices biographiques, accompagnées de compléments bibliographiques, disponibles sur le site internet de cette dernière : www.aibl.fr, onglet « Membres » Les pages qui suivent contiennent puis « Académiciens depuis 1663 ». le texte des documents exposés 1, 2, 3 et 7. L’orthographe a été conservée. La ponctuation a été modernisée.
Charles Samaran (1879-1982), académicien (1941) Avec Charles Samaran, c’est la figure d’un En mars 1941, il est élu à l’Académie des homme exceptionnel à plus d’un titre qu’il Inscriptions et Belles-Lettres (doc. 12 et 13) nous est permis d’évoquer. Né à Craven- et, presque aussitôt, est nommé Directeur cères-l’Hôpital (Gers), le 28 octobre des Archives de France, poste où il 1879, il est reçu au concours de parvient, malgré la guerre, à préserver l’École des chartes à 18 ans et archives et personnels et qu’il consacre sa thèse de l’École occupe jusqu’en 1948. à l’histoire de la Gascogne Il prend une part active aux au xve siècle. Cette thèse, nombreuses publications de complétée de recherches l’Académie : il assure la direction menées dans les archives et d’une de ses grandes collections, bibliothèques espagnoles et l’Histoire littéraire de la France, anglaises lui vaut en 1908 le qui présente des notices sur la vie et second prix Gobert à l’Académie l’œuvre des auteurs français, et prend des Inscriptions et Belles-Lettres. part à la collection des Chartes et diplômes Il entre aux Archives nationales en 1904 qui édite les actes des rois de France ; il et se perfectionne dans le déchiffrement contribue au renouvellement du plus ancien des écritures anciennes réputées les plus journal littéraire d’Europe, le Journal des difficiles. Cette maîtrise lui vaut d’être Savants (fondé en 1665) dont il devient le nommé à une chaire de « Paléographie directeur en 1965. du Moyen Âge » à l’École pratique des Il conçoit et dirige, dans l’« Encyclopédie Hautes Études (1927) où il développe une de la Pléiade », le volume L’Histoire et ses nouvelle discipline, la codicologie (étude méthodes, ouvrage de plus de 1200 pages, matérielle des manuscrits en tant qu’objets) devenu aussitôt un classique. Il s’éteint à et s’intéresse à l’histoire de l’Université de Nogaro (Gers) le 14 octobre 1982 à près de Paris au Moyen Âge. En 1933, il est nommé 103 ans. à la chaire de bibliographie et d’archives de l’histoire de France à l’École des chartes Portrait de Charles Samaran (1879-1982), (doc. 11a-b). vers 1979. . ion de l’École des chartes (22 février 1821) Doc. 1. Ampliation du décret de créat Paris, le 22 février 1821. Ordonnance du Roi e, Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarr . À tous ceux qui ces présentes verront, salut des à la gloire de la France et fournir à notre Académie Voulant ranimer un genre d’études indispensable l’avanc ement des travaux confiés à ses les moyen s nécess aires pour Inscriptions et Belles-Lettres, tous suit : soins, nous avons ordonné et ordonnons ce qui Art. 1er. les élèves recevront un traitement. Il y aura à Paris une École des chartres dont Art. 2. r le nombre de douze. Ils seront nommés par notre Les élèves de l’École des chartres ne pourront excéde sera vingt à vingt-cinq ans, sur une liste double qui ministre de l’Intérieur, parmi des jeunes gens de et Belles-Lettres. présentée par notre Académie des Inscriptions ...
... On apprendra aux élèves de l’Éco Art. 3. le des chartres à lire divers man français du Moyen Âge. uscrits et à expliquer les dialectes Les élèves seront dirigés dans cette Art. 4. étude par deux professeurs choi d’État de l’Intérieur, l’un au dépô sis par notre ministre secrétaire t des manuscrits de notre Bibliothè l’autre au dépôt des Archives de que royale de la rue de Richelieu notre royaume. , Les professeurs et les élèves de Art. 5. l’École des chartres sont sous l’aut du Moyen Âge de notre Bibliothè orité du conservateur des manuscr que royale de la rue de Richelieu its Archives du royaume, chacun en et sous celle du garde général des ce qui les concerne spécialement respectives. et dans l’ordre de leurs attributi ons Notre ministre secrétaire d’État Art. 6. de l’Intérieur est chargé de l’exé Donné en notre château des Tuile cution de la présente ordonnan ries le 22 février l’an de grâce mil ce. le vingt-sixième. huit cent vingt-un, et de notre règn e Signé Louis. Par le Roi : Le ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur Signé Siméon. Pour ampliation : Le conseiller d’État, secrétaire géné ral du ministère de l’Intérieur. 1 [Dans la marge :] Le 8 mars 182 ions et Belles-Lettr es l’Académie royale des Inscript À Messieurs les membres de G. E. Marin Darbel Messieurs, tion à Monseigneur le ministre votre choix pour la présenta Sa Majesté s’en remettant à ves des char tes don t je désirerais faire partie, je places d’élè de l’Intérieur, des candidats aux suffrage s. r de m’honorer de vos prends la liberté de vous prie nt mes études, comme les ailles, où j’ai fini complèteme Sorti du Collège royal de Vers très heureux en acquérant de copie en font foi, je m’estimerai ; certificats dont je joins ici une un trav ail qui a toujours été de mon goût pouvoir me livrer à nouvelles connaissances de lque sort e, dan s cette fave ur du admis, je trouverais en que et si j’avais le bonheur d’être de mon père, mort chef de eme nt, la réco mpe nse des vingt-neuf ans de service Gouvern . on d’honneur bataillon, membre de la Légi lesquels j’ai l’honneur d’être sentimens respectueux avec Daignez agréer, Messieurs, les obéissant votre très humble et très serviteur, G. E. Marin Darbel main, no 38. Rue Saint Dominique Saint Ger Darbel (8 mars 1821). Doc. 2. Lettre de Gustave Euphranel Marin
ars 1821). Augustin Faudet (8 m re de Pierre Doc. 3. Lett ars 1821 :] Paris, ce 8 m Belles-Lettres [Dans la marge Inscriptions et ie royale des membr es de l’Académ À Messieurs le Messieurs, yron, âgé de 22 ni ez , dé pa rte ment de l’Ave la faculté de int Ge es, licentié de Faudet, né à Sa chelier ès lettr l’Académie Pierre Auguste de Ca ho rs , ba m an dé à de m i, di ac re du diocèse no m br e de s candidats de et m onumens ans et r au s de Pa ris , os e se présente es en l’étu de des charte théologie des él èv on du collège trône la pour la formati à la barrière du autre pl om atiqu es . s sé m in air es de Paris situé l’h istoi re , un e di ns un des petit autre année la géographie et Il a professé da t un an , un e ne pendan t 3 ans. de l’état grammaire lati éologie pendan nature même phie, enfin la th et d’enseignement, joint à la on de année la philoso s e ga ra nti e, sin cours d’étude cadémie quelqu elles Il espère que ce gé, pourront présenter à l’A rait aux études da ns le s qu el il es t en ga qu el le il se liv re dans lequ ité avec la rrière. ns de la continu ouvert cette ca succès, du moi sa va ns re ligieux qui ont le s se sont illustrés gnie, De votre Compa très obéissant le trè s humble et udet, Messie ur s, re Auguste Fa e. serviteur, Piero ès No tre Dam 3, pr rue Perdue, n Paris, 16 novemb re 1874 Je viens d’être reç u élève de l’École envoyez-moi tout des chartes. Vive le lit et la malle, la France ! Je ne vais m’organiser, je vais louer la ch me sens pas de joi je ne sais pas en ambre dont je vo e, sera pas cher. Je core ce que je dé us ai parlé. Enfin suis reçu hors ran penserai, mais so , je conquérir votre ran gs. C’est à moi, m’ yez tranquilles, ce g à la fin de l’ann a dit M. Quichera ne a passé près de ée ». Avant de su t, le directeur, « moi et m’a frapp bir les épreuves or à troublez pas. » Ap é sur l’épaule en me ales, M. Gauthier rès l’examen, il es disant : « Allons, Il m’a dit qu’il avait t venu vers moi, m’ courage, ne vous été le grand ami a demandé le nom de M. Godard, an de puis ceci : « Il fau dra travailler, bie cien professeur au mon pays, etc. suffiront pas, vous n travailler ; les Grand séminaire, allez probablemen cours de l’École que, puisque j’ava t faire votre droit des chartes ne vo is le temps, je pr en même temps ? us quatre ans, je po éparerai ma licen » Je lui ai répondu urrai à la fois êtr ce, ce qui fait qu vive la France. To e arc hiviste paléograph ’au bo ut de trois ou us les autres élève e et licencié ès lett dehors des cours, s sont des étudia res, et alors, tiennent à ne pas nts en droit ou en « Vous pouvez dir rester sans rien fai autre chose qui, e, » m’a dit M. M re. en impossible à croire eyer, secrétaire, « . » Enfin je suis reç que vous avez eu plus tard les détai u, c’est tout ce qu un e chance presque ls. e j’ai à vous dire Je vous embrasse en ce moment, à tous de tout mon cœur ; mes cousins vous souhaitent le Ernest Babelon bonjour. Doc. 7. Lettre d’E rnest Babelon à à l’École des char sa famille annonç tes (16 novembr ant sa réception e 1874).
L’École des chartes aujourd’hui L’Histoire en mutation : l’École nationale des chartes aujourd’hui et demain, actes du colloque international organisé par l’École nationale des chartes et l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (13 novembre 2015), J.-M. Leniaud et M. Zink éd., Paris, 2016, diffusion Peeters, 20 €. Le colloque qui a réuni à l’Académie plusieurs historiens français et étrangers de renom a cherché à mettre en lumière la mue opérée par l’École nationale des chartes ces dernières années et la mutation plus générale de la recherche historique. Les auteurs mettent en lumière le rôle irremplaçable de l’École durant ces dernières décennies, tout en s’interrogeant sur les champs nouveaux qu’elle pourrait se préparer à défricher dans l’avenir avec l’exigence et l’excellence qui la caractérisent. Le vendredi 24 septembre, à 15 h, l’Académie célébrera solennellement sous la Coupole du palais de l’Institut le bicentenaire de l’École nationale des chartes. Cette séance, présidée par M. Yves-Marie Bercé, sera retransmise simultanément en lecture en continue (streaming) sur la page d’accueil du site internet de l’Académie et sur sa chaîne Youtube. Pour de plus amples informations : www.aibl.fr Suivez-nous : via notre newsletter Académie des Inscriptions et Belles-Lettres @Academie_IBL Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Contact : 01 44 41 40 30 / www.aibl.fr
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