L'agriculture française vitale pendant la crise du coronavirus et indispensable pour l'avenir
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Dossier Dossier Photo : Shutterstock L'agriculture française vitale pendant la crise du coronavirus et indispensable pour l'avenir Pendant la douloureuse période du confinement, les agriculteurs ont incontestablement marqué des points, assurant, sans faille, l'approvisionnement alimentaire des Français. Peuvent-ils espérer, en retour, une relâche de l'agribashing, ce dénigrement permanent, qui les exaspère et les démoralise ? Pour ce qui concerne les plus activistes de ces détracteurs, la réponse est non. À tel point que les attaques n'ont même pas cessé durant la crise, sur la base d'accusations particulièrement fallacieuses. Pour autant, la France a ainsi redécouvert l'enjeu stratégique que représente la sécurité de son approvisionnement alimentaire. Bonne opportunité pour convaincre les Français de bonne foi - et ils sont largement majoritaires - que cette reconquête de notre autosuffisance nécessite Pas une semaine, pas une journée atteintes physiques, dégradations de un allègement des boulets sans doute, sans qu'une nouvelle matériels, incendies volontaires, abattages réglementaires qui dépêche de presse, émission de radio d'animaux, arrachages de plants… entravent la compétitivité ou de télé, tweet viral, etc., n'attaque Certes, ces excès semblent correctement de notre agriculture. l'agriculture française, qu'il s'agisse réprimés par la justice - quand leurs de résidus "cancérigènes" dans les auteurs sont identifiés - et sont aliments, d'atteintes à la biodiversité, de condamnés par les ONG, même si ce sont maltraitance animale, ou de pratiques elles qui les ont inspirés, en chauffant favorisant le réchauffement climatique… les esprits fragiles par leurs incessants Sans oublier les actions violentes, matraquages. kws-EDC_n37-2019.indd 9 15/06/2020 16:52
Ce pilonnage quotidien a pris une telle ampleur qu'on lui a même trouvé un nom. L'agribashing est désormais évoqué à tout bout de champ, au point que ce terme est, lui-même, devenu l'objet de virulentes polémiques (cf. encadré ci-dessous). En fait, peu importe le vocabulaire. C'est le dénigrement permanent de leurs activités qui sape le moral des agriculteurs, provoquant colère et désespoir. Certes, les suicides d'agriculteurs tiennent davantage à leurs difficultés financières. Mais ce climat de reproches incessants contribue aussi lourdement à leur mal-être. Surtout quand les critiques proviennent de leurs propres familles, situation de plus en plus fréquente. Et pourtant, les enquêtes sont sans équivoque : les Français ont une bonne opinion de leurs agriculteurs, et depuis longtemps, donc bien avant la crise du coronavirus. C'est ainsi que 72 % des consommateurs "font confiance" aux agriculteurs français (Ifop), tandis que ces Les français ont majoritairement "une bonne opinion" derniers inspirent "une bonne opinion" à 88 % des agriculteurs français (Odoxa). des enquêtés (Odoxa) (cf. encadré page 11). contestent vigoureusement cette terminologie, accusant ses utilisateurs, Agribashing tout particulièrement la FNSEA, de la brandir comme un fer de lance, contre ses opposants. La FNSEA se cache derrière cet épouvantail, pour éluder l'indispensable débat sur l'évolution de son modèle, accuse en substance Générations Futures. Et cette guerre des mots est montée d'un cran, quand le Gouvernement a créé, Agribashing : une guerre des en octobre 2019, la cellule Déméter, mots qui masque le débat aboutissant à la mise en place d'une concret ? convention de partenariat entre le Ministère de l'Intérieur (Gendarmerie), C'est en 2016 que cet anglicisme la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs une position de "communication apparaît en France, seul pays où il soit pour suivre les atteintes au monde victimaire et corporatiste, peu utilisé, pour désigner le dénigrement agricole : cambriolages, vols, favorable au dialogue", selon systématique de l'agriculture dégradations, mais aussi, de simples l'expression de Rémi Mer, consultant conventionnelle et des agriculteurs actions symboliques de dénigrement en communication du monde agricole. qui la pratiquent. Lancé par des du milieu agricole. François Veillerette, Au final, ce terme d'agribashing est-il défenseurs de cette agriculture, le directeur de Générations Futures, pertinent ? Plutôt que de se limiter terme a été progressivement repris est aussitôt monté au créneau pour à une guerre des mots, serait-il plus par les organisations agricoles, dont la dénoncer cette insupportable atteinte efficace d'argumenter concrètement FNSEA, syndicat majoritaire, puis par à la liberté d'expression. sur chacune des critiques assénées le monde politique, jusqu'à ses plus De fait, les ONG en guerre contre par les ONG anti-agricoles. Mais bien hautes sphères, y compris le Président l'agriculture productive semblent entendu, même si l'on limite l'usage du de la République. Bien entendu, les malheureusement avoir réussi à terme agribashing, cela n'enlève rien ONG critiquant l'agriculture productive, renvoyer le boomerang vers la au sentiment d'agression permanente et qui contribuent donc à l'agribashing, FNSEA, acculant le syndicat dans que subissent les agriculteurs français. kws-EDC_n37-2019.indd 10 15/06/2020 16:52
Indépendamment du récurrentes… France comporte une question sur coronavirus, les C'est ainsi qu'en février 2020, 72 % des l'environnement, mais il n'aborde pas Français aiment leurs consommateurs français font confiance frontalement la question des pesticides. agriculteurs ! aux agriculteurs français, tandis que C'est pourtant là que le bât blesse, 64 % pensent que les agriculteurs sont comme le montre un autre sondage, Curieux paradoxe, mais respectueux de leur santé, 55 % de celui d'Odoxa Consulting (pour France- observé depuis longtemps : l'environnement, et que 68 % d'entre Info et Le Figaro), réalisé à la même en dépit des critiques eux sont reconnus soucieux du bien- période (février 2020), auprès d'un incessantes qui minent être animal. En outre, les agriculteurs échantillon représentatif de 1 005 leur moral, les agriculteurs sont modernes pour 64 % des Français, Français de plus de 18 ans. Si, selon français sont globalement et compétitifs pour 54 %. Tandis que cette enquête, les Français sont encore bien appréciés par l'opinion seulement 34 % les considèrent comme plus favorables aux agriculteurs (88 % publique nationale. Les assistés, 20 % égoïstes et 13 % violents. des Français ont "une bonne opinion" sondages d'opinion le Avec des fluctuations annuelles, liées des agriculteurs, que le sondeur démontrent régulièrement, aux "crises" alimentaires, les opinions qualifie même de "choux-choux" des notamment le "Baromètre varient finalement assez peu sur le long Français !), ils sont néanmoins 44 % d'image des agriculteurs" à les considérer comme "pollueurs". réalisé chaque année par En outre, 88 % des enquêtés estiment l'Ifop, pour le compte du que l'agriculture française doit plutôt journal Dimanche Ouest parier sur "de petites exploitations qui France. La version 2020 de cette privilégient la qualité des produits", enquête a été publiée en février dernier, que sur "de grandes exploitations donc avant la crise sanitaire. C'est un qui privilégient la quantité pour rester travail rigoureux, réalisé auprès d'un compétitives." échantillon représentatif de 1 001 Autrement dit, les Français aiment leurs Français de plus de 18 ans, de toutes agriculteurs, en souhaitant quand même régions, sélectionnés selon la méthode qu'ils pratiquent une agriculture telle des quotas. On peut même préciser que terme. En 2014, suite au scandale de qu'ils la conceptualisent… les sondés ont été questionnés les 11 et la viande de cheval frauduleuse, les Reste, enfin, une question : l'implication 12 février, donc avant le Salon parisien opinions favorables avaient marqué exemplaire des agriculteurs face à la de l'Agriculture, qui génère chaque un net recul, appréciations qui se sont crise du coronavirus aura-t-elle encore année la grande semaine de bonté ensuite redressées, à partir de 2018. des effets positifs sur les scores en faveur de l'agriculture, celle où la Alors qu'on était en pleine explosion de d'opinion de ces mêmes enquêtes, en quasi-totalité des médias s'abstiennent l'agribashing… février 2021 ? de leurs critiques habituellement Certes, le baromètre Ifop-Ouest Comment expliquer un tel paradoxe ? de nos concitoyens est activement partie et donc leur puissance. Ambition réussie, L'approfondissement des sondages fait prenante. quand on constate qu'à chaque nouvelle apparaître la relative fragilité de cette "révélation" relative aux pesticides, c'est bienveillance spontanée. De fait, l'image Les ONG exploitent à leur profit François Veillerette que l'on entend et des agriculteurs se ternit dès que l'on les peurs de la société civile voit pérorer sur les radios et les télés aborde la question qui fâche, celle des D'où vient, en effet, cet acharnement françaises, comme s'il était LE spécialiste pesticides. Plus globalement, ce qu'aiment contre l'agriculture dite conventionnelle ? national des produits phytosanitaires… La les citadins, c'est une agriculture telle qu'ils Clairement, une petite poignée stratégie de ces ONG est donc d'identifier la rêvent (petites exploitations, tournées d'organisations non gouvernementales des sujets anxiogènes, et de surfer ainsi vers les marchés de proximité), loin des (ONG) dites écologistes, s'est spécialisée sur les peurs, faciles à réveiller dans nos réalités du métier, dans le contexte d'une dans "ce combat", parmi lesquelles sociétés de plus en plus sécuritaires. Au incontournable concurrence internationale. Générations Futures qui tient actuellement filon des OGM, à la "grande époque" des Pour autant - et on y reviendra -, il ressort le haut du pavé. Qu'on ne s'y trompe pas : il Faucheurs volontaires et de Greenpeace, a de ces enquêtes d'opinion que les ne s'agit pas vraiment de défendre l'écologie succédé la diabolisation de Monsanto. Puis, agriculteurs français conservent un solide ou le climat, ni, d'ailleurs, d'anéantir ces veines s'épuisant, on en revient aux capital de sympathie auprès d'une majorité l'agriculture. Non, ces ONG veulent, pesticides, en exacerbant leurs effets sur des Français, en dépit de la virulence de avant tout, renforcer leur propre notoriété, les cancers, et en les accusant de favoriser l'agribashing, dont seule une petite minorité afin d'accroître leurs ressources financières, le réchauffement climatique. kws-EDC_n37-2019.indd 11 15/06/2020 16:52
"J'espère que beaucoup de nos concitoyens auront été réconciliés avec ce beau métier de nourrir la nation". Sans oublier la découverte récente d'une laissant accroire qu'il n'y aurait que deux d'emballages, transporteurs, distributeurs, nouvelle mine particulièrement prometteuse, modèles d'agriculteurs, les bios et… tous etc. ont fait preuve d'une adaptabilité celle du respect de la condition animale, les autres ! Et quand on interpelle sur cette impressionnante, tant par leur rapidité qui permet à l'association L214 de critiquer contradiction, entre la sympathie pour les que par leur efficacité. Les opérateurs les conditions d'élevage et d'abattage, et agriculteurs, et le rejet de leurs pratiques, n'ont même pas pris le temps de négocier d'encenser le véganisme. on déclenche une réponse paternaliste, au préalable la répartition des surcoûts, Alors même qu'au niveau mondial, aucune pour ne pas dire condescendante : « les privilégiant l'approvisionnement immédiat. étude scientifique n'a démontré que pauvres, "ON" les a tellement "addictés" La quasi-totalité des transformateurs l'abandon généralisé de l'élevage qu'ils aux pesticides, qu'il faut bien leur laisser le sont restés opérationnels, notamment veulent imposer apporterait un réel bienfait temps de s'adapter… » les abattoirs², dont certains employés pour le climat de la planète. ont été touchés par le virus. Après coup, "La ferme France a tenu" cela paraît simple et évident. Pour autant, Certes, la critique des pesticides ne date La crise du coronavirus va-t-elle permettre hormis les services médicaux dédiés au pas de Générations Futures : dès 1962, d'enrayer cette inquiétante dégradation Covid-19, peu d'autres branches d'activité l'Américaine Rachel Carson jetait dans des rapports entre les Français et leur ont fait preuve d'un engagement aussi la mare son Printemps silencieux, livre agriculture ? De toute évidence, les généralisé. alarmiste qui, déjà à l'époque, avait suscité agriculteurs français le mériteraient, tant a Quant aux agriculteurs eux-mêmes, ils ont d'intenses débats. Mais, en ces temps- été exemplaire le comportement de toute réalisé leurs travaux de printemps, tout là, les scientifiques argumentaient, et les le secteur agroalimentaire, pendant ces particulièrement les semis, presque comme pouvoirs publics les suivaient. Aujourd'hui, semaines de confinement. "Merci à la si de rien n'était, évidemment grâce à au contraire, les chercheurs se cachent ferme France. Elle a tenu. On peut en être l'engagement de leurs fournisseurs. Certes, derrière leurs incertitudes¹, et nos dirigeants fier" a lui-même souligné le Président de ils jouaient leur campagne, c'était leur intérêt se sentent obligés d'aller dans le sens de la République, lors de sa visite d'une serre direct de semer. N'empêche qu'ils auraient l'opinion publique, elle-même conditionnée industrielle bretonne de production de pu lever le pied et… demander des aides ! par les ONG. Il ne manquait plus que les tomates, le 22 avril dernier. Les plus pénalisés semblent avoir été les médias grand public, tout particulièrement horticulteurs et les maraîchers, notamment l'émission Cash Investigation, pour surfer à Aux tout premiers jours du confinement, les producteurs de fraises et d'asperges, qui son tour, de façon honteusement partiale, les consommateurs ont trouvé quelques ont manqué, à la fois, de main d'œuvre pour sur ces thèmes aussi anxiogènes que rayons vides dans les grandes surfaces, récolter et de débouchés, dans la mesure générateurs d'audience. Rien d'étonnant, devenues, du jour au lendemain, les où les consommateurs ont réduit leurs donc, à ce que le matraquage des ONG fournisseurs quasi exclusifs de notre achats d'aliments "de luxe", tout au moins gangrène progressivement l'esprit des alimentation. Mais tout est rentré dans dans les premiers temps du confinement. Français, à commencer par "l'intelligentia" l'ordre très rapidement. Certes, les Enfin, il faut encore souligner parisienne - les écolos-bobos, pour le dire matières premières étaient disponibles, l'extraordinaire engagement des autrement -, incluant bon nombre de nos mais il fallait revoir toute la chaîne producteurs pour développer la vente dirigeants. Certes, les Français aiment leurs d'approvisionnement, sachant, par directe et les livraisons à domicile, en agriculteurs. Mais un sondage révèlerait exemple, que les conditionnements légumes, fruits, fromages, viandes…, sans doute une écrasante approbation demandés par la grande distribution privilégiant la satisfaction des de la nécessité d'un changement de ne sont pas ceux destinés à Rungis. consommateurs, à la rentabilité de ces modèle. Slogan particulièrement creux, Producteurs, grossistes, fournisseurs services, coûteux et dévoreurs de temps… ¹ À l'exception notable du directeur de l'Anses, qui a publié des positions courageuses, notamment sur le glyphosate. Lesquelles ne sont malheureusement guère reprises par les médias grand public. ² Aux Etats-Unis, certains abattoirs ont fermé, provoquant des pénuries locales de viande, et pénalisant les éleveurs, surtout les producteurs de porcs, obligés de garder leurs animaux. kws-EDC_n37-2019.indd 12 15/06/2020 16:52
certainement s'appuyer sur les Français fondamentalement bienveillants vis-à-vis des agriculteurs, qu'on sait largement majoritaires dans la société civile. C'est l'occasion rêvée de faire passer des Les producteurs de fraises et d'asperges messages, avec une bonne chance ont été sans doute les de meilleure écoute. Inutile d'affronter plus impactés par la crise liée au Covid-19. les "agribashers" bille en tête. Mais le public devrait se révéler plus réceptif aux messages raisonnés, démontant calmement leurs mensonges. À l'occasion de la pandémie, une idée s'est largement répandue, celle d'un redressement de l'autosuffisance française. Le thème concerne d'abord le domaine de la santé, médicaments et équipements médicaux, mais on l'a aussi décliné vers l'agriculture, avec un excellent accueil médiatique, tant par le Gouvernement, que par les médias et les organisations agricoles. Voilà donc conforté le principe d'une agriculture française de production, défendant sa place dans la compétition alimentaire mondiale, ringardisant de facto ceux qui auraient voulu cantonner nos agriculteurs à un rôle de jardiniers de la nature, tout juste bons à entretenir les paysages, et selon les utopies des Marie-Antoinette pour qui se prennent bon nombre de nos citadins… Améliorer notre autosuffisance, le thème n'est pas nouveau, au point qu'on ne L'agribashing ne désarme pas, traitements phytosanitaires à proximité peut pas espérer de révolution dans ce même s'il se ridiculise ! des habitations, les environnementalistes domaine : il n'y aura pas de baguette Ces efforts et cet engagement des sont allés jusqu'à plaider l'interdiction magique pour rendre rapidement nos agriculteurs pendant la crise du Covid-19, totale "des épandages", arguant que les protéagineux compétitifs vis-à-vis des les Français les reconnaissent clairement : gouttelettes de produits en suspension sojas américains. Mais il n'empêche un sondage réalisé à la fin du confinement seraient porteuses de virus, donc source que si cette autosuffisance devient leur donnerait certainement une très de contamination pour les riverains… réellement un objectif gouvernemental, bonne note ! Globalement, on note une Procès perdu, fort heureusement ! le monde agricole disposera d'un nouvelle progression des achats de Enfin, pour sourire (jaune ?), voilà la puissant levier pour défendre plus produits d'origine française. La tendance télévision publique (France 2) qui vient efficacement ses outils de compétitivité. existait déjà avant la pandémie, qui l'a nous expliquer que si les abeilles ont Les boulets avec lesquels les pouvoirs donc amplifiée. Mais, au-delà de cet produit beaucoup de miel ce printemps, ce publics entravent la ferme France sont acquis, que restera-t-il de positif pour serait grâce à l'arrêt des activités agricoles bien connus : interdiction d'accès aux les agriculteurs, d'ici quelques mois ? lié au confinement ! Sans rectificatif, bien nouvelles méthodes de sélection variétale, Une chose est sûre, les activistes de évidemment ! suppression de molécules phytosanitaires l'agribashing ne désarment pas. À tel encore utilisées dans d'autres pays point qu'ils sont restés très actifs Une occasion unique d'entrouvrir européens, contraintes uniques au monde pendant la crise elle-même, avec une les verrous qui pénalisent telles que les zones de non-traitement à rafale d'accusations, aussi fallacieuses l'autosuffisance proximité des habitations, impossibilité que mal intentionnées. Cette pandémie Donc, ne rêvons pas, le comportement de créer des réserves d'irrigation, serait due à la perte de biodiversité ont méritoire des agriculteurs pendant la politiques trop favorables aux loups, coût osé affirmer certains, alors même que crise n'apaisera en rien la virulence des excessif de la main d'œuvre temporaire, le Covid-19 semble provenir d'espèces activistes de l'agribashing. Le principe etc. Alléger ces verrous redresserait sauvages, chauve-souris et/ou pangolin… même de leur stratégie leur impose la l'autosuffisance agro-alimentaire française Origine qui ridiculise une autre mise en mauvaise foi, dans la mesure où tout geste beaucoup plus efficacement, que de cause, celle des élevages industriels, d'ouverture affaiblirait l'efficacité de leurs coûteuses subventions. dit "concentrationnaires"… Furieux d'un campagnes anxiogènes. allègement provisoire des zones de non En revanche, le monde agricole peut François Haquin kws-EDC_n37-2019.indd 13 15/06/2020 16:52
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