La Cochrane Library, 2010, numéro 10 - Cochrane France

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Centre Cochrane Français - Bulletin de presse - Octobre 2010

La Cochrane Library, 2010, numéro 10
Strictement interdit à la publication jusqu'au mercredi 6 octobre 2010, 00h01
BST

Ce communiqué souligne les conclusions majeures et leurs implications pour la
pratique de soins - de revues systématiques Cochrane publiées dans la prochaine
édition de la Cochrane Library (2010, numéro 10). La traduction française du
communiqué en anglais de Wiley-Blackwell a été réalisée avec leur permission par le
Centre Cochrane Français.

Pour recevoir la copie des revues complètes mises en avant dans ce bulletin ou pour
organiser un entretien avec l’un des auteurs, veuillez contacter l'équipe de presse
Wiley-Blackwell à l’adresse suivante : healthnews@wiley.com. Par ailleurs, les
journalistes peuvent demander un accès gratuit à la Cochrane Library en envoyant
un message à la même adresse.

Revues mises en avant dans ce communiqué :

      La supplémentation en vitamine D n'augmente pas la densité osseuse des
       enfants en bonne santé
      Des résultats cohérents : les radars de vitesse réduisent le nombre
       d’accidents et de décès
      Une forte dose de corticoïdes inhalés au début d’une crise d’asthme ne réduit
       pas le recours aux corticoïdes oraux
      Le finastéride soulage les symptômes et freine la progression de la maladie en
       cas d’hyperplasie bénigne de la prostate

La supplémentation en vitamine D n'augmente pas la densité osseuse des
enfants en bonne santé

Selon une nouvelle revue systématique Cochrane, la supplémentation en vitamine D
chez les enfants en bonne santé, non carencés en vitamine D ne permet pas
d’augmenter la densité osseuse au niveau de la hanche, du rachis lombaire, de
l’avant-bras, ou du corps entier.

Renforcer la densité osseuse des enfants contribue à les prévenir de l’ostéoporose
plus tard. L’ostéoporose est une pathologie qui augmente le risque de fracture en
fragilisant les os. La vitamine D aide le corps à mieux assimiler le calcium présent
dans les aliments, à réduire les pertes de calcium, et encourage son absorption dans
les os. La densité osseuse est l’une des mesures principales de la solidité osseuse et
de la quantité de minéraux osseux présents dans différentes parties du corps.

Selon le responsable de l’étude, le Dr Tania Winzenberg, du Laboratoire de
recherche Menzies de Hobart, en Tasmanie (Australie) : « Mesurer la densité
osseuse permet d’évaluer dans quelle mesure une intervention comme la
supplémentation en vitamine D améliore la santé des os. »
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Les chercheurs ont cherché à savoir si supplémenter en vitamine D des enfants en
bonne santé permettait à leurs os d’assimiler davantage de calcium. Ils ont
recherché, dans la littérature existante, des études à la méthodologie fiable (essais
contrôlés randomisés) comparant l’administration de suppléments de vitamine D au
placebo chez les enfants. Ils ont trouvé six études portant au total sur
343 participants sous placebo et 541 sous vitamine D. L’ensemble des participants,
âgés de 1 mois à 19 ans, ont reçu de la vitamine D ou un placebo pendant au moins
trois mois.

« Quel que soit le site étudié, chez les enfants en bonne santé, la supplémentation
en vitamine D n’a aucun effet statistiquement significatif sur la densité osseuse. Les
résultats suggèrent néanmoins que la supplémentation pourrait être bénéfique chez
les enfants carencés en vitamine D, précise le Dr Winzenberg.

Nous avons besoin désormais d’essais contrôlés randomisés sur des enfants
carencés en vitamine D pour confirmer si cette supplémentation est bénéfique dans
ce groupe particulier. »

Cette étude corrobore les résultats des revues antérieures, publiés dans la
Bibliothèque Cochrane, qui se sont intéressées aux effets de la supplémentation
vitaminique chez les enfants. Ces rapports ont examiné notamment l’effet de la
vitamine C face pour prévenir le rhume et pour aider les enfants asthmatiques, et des
vitamines A et D pour aider les enfants atteints de mucoviscidose.

Référence intégrale : Winzenberg TM, Powell S, Shaw KA, Jones G. Vitamin D supplementation for
improving bone mineral density in children. Cochrane Database of Systematic Reviews 2010, Issue
10. Art. No.: CD006944. DOI: 10.1002/14651858.CD006944.pub2.

Références d’autres revues portant sur la supplémentation vitaminique chez les enfants :
Hemilä H, Chalker E, Douglas B. Vitamin C for preventing and treating the common cold. Cochrane
Database of Systematic Reviews 2007, Issue 3. Art. No.: CD000980. DOI:
10.1002/14651858.CD000980.pub3.
Kaur B, Rowe BH, Arnold E. Vitamin C supplementation for asthma. Cochrane Database of
Systematic Reviews 2009, Issue 1. Art. No.: CD000993. DOI: 10.1002/14651858.CD000993.pub3.
O'Neil CM, Shevill E, Chang AB. Vitamin A supplementation for cystic fibrosis. Cochrane Database of
Systematic Reviews 2008, Issue 1. Art. No.: CD006751. DOI: 10.1002/14651858.CD006751.pub2.
Ferguson JH, Chang AB. Vitamin D supplementation for cystic fibrosis. Cochrane Database of
Systematic Reviews 2009, Issue 4. Art. No.: CD007298. DOI: 10.1002/14651858.CD007298.pub2.

Des résultats cohérents : les radars de vitesse réduisent le nombre
d’accidents et de décès

Installer des radars le long des routes permet de réduire le nombre de blessés et de
morts dans les accidents de la circulation : telle est la conclusion d’une équipe de
chercheurs de l’Université du Queensland à Brisbane (Australie). Leurs résultats sont
publiés ce mois-ci dans la Bibliothèque Cochrane. La prévention routière est une
question de santé publique d’ordre mondial.

L’Organisation Mondiale de la Santé prévoit que, d’ici 2020, les accidents de la route
ne seront plus la neuvième, mais la troisième cause de mauvais état de santé. Les
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radars font partie de l’arsenal réglementaire permettant de réduire la vitesse au
volant afin d’éviter les accidents de la route. Comme ils ont bien sûr leurs partisans et
leurs détracteurs, l’équipe de recherche a cherché à déterminer l’efficacité. Elle a
recherché des études portant sur l’influence des radars sur les excès de vitesse, les
accidents de la route et les accidents graves ou mortels.

Après avoir examiné la littérature disponible, l’équipe a identifié 35 études
pertinentes. « Malgré des résultats variables, les conclusions globales sont sans
équivoque : les radars réduisent incontestablement le nombre d’accidents graves ou
mortels », indique l’investigatrice principale, Cecilia Wilson.

Par rapport au groupe témoin, en présence de radars, la vitesse moyenne chute, de
même que le pourcentage de véhicules en excès de vitesse. Le nombre d’accidents
aux environs d’un radar chute également, tout comme le nombre d’automobilistes
tués ou blessés.

La vitesse est un facteur essentiel. Être en excès de vitesse ou rouler à une vitesse
inadaptée aux conditions de circulation augmente le risque d’accidents, mais aussi la
probabilité que ces accidents soient graves.

« Bien que certaines des études présentent une méthodologie moins fiable que
d’autres, la réduction systématique de la vitesse, et du nombre d’accidents, de
blessures et de décès à proximité des radars prouve qu’ils sont efficaces », indique
Cecilia Wilson.

Elle souligne toutefois qu’aucune de ces études n’a été menée dans des pays à bas
revenus, là où l’on constate la majorité des accidents de la route, et suggère la mise
en place d’études dans ces pays.

Référence intégrale : Wilson C, Willis C, Hendrikz JK, Le Brocque R, Bellamy N. Speed cameras for
the prevention of road traffic injuries and deaths. Cochrane Database of Systematic Reviews 2010,
Issue 10. Art. No.: CD004607. DOI: 10.1002/14651858.CD004607.pub3.

Une forte dose de corticoïdes inhalés au début d’une crise d’asthme
ne réduit pas le recours aux corticoïdes oraux

Aucune donnée ne permet d’affirmer que l'augmentation de la dose de corticoïdes
inhalés au début d’une crise d’asthme, dans le cadre d’un plan d’action initié par le
patient, permet de réduire l’utilisation de corticoïdes oraux. Telle est la conclusion de
travaux publiés ce mois-ci dans la Bibliothèque Cochrane.

L’asthme agit par deux mécanismes sur les poumons. Premièrement, la
bronchoconstriction : les voies respiratoires s’obstruent lors d’une crise d’asthme,
rendant difficile la respiration. Le traitement de première intention de ce type
d’exacerbation aiguë est de tenter de désobstruer les voies respiratoires en inhalant
des bronchodilatateurs.
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Le deuxième mécanisme qui entre en jeu dans le cadre de l’asthme est une
inflammation sous-jacente des poumons. On la traite généralement par une
inhalation quotidienne de corticoïdes. L’intensité de l’inflammation peut varier. Les
infections virales respiratoires, les allergènes et d’autres substances irritantes sont
autant d’éléments qui aggravent le phénomène, obstruant davantage les voies
respiratoires. En théorie, ce type d’inflammation accrue peut être traité en
augmentant les doses de corticoïdes inhalés. Toutefois, il arrive parfois que le patient
ne réponde pas suffisamment au traitement et ait besoin de corticoïdes oraux.

De nombreux médecins recommandent actuellement aux patients de doubler leur
dose habituelle de corticoïdes inhalés dès les premiers symptômes afin de minimiser
ou d’interrompre la crise d’asthme. Bien que cette stratégie soit très fréquente, des
essais contrôlés randomisés récents n’ont pas permis de confirmer son efficacité.

« Nous avons cherché à vérifier l’innocuité et l’efficacité de la stratégie qui consiste à
augmenter la dose de corticoïdes inhalés, en la comparant à la stratégie qui consiste
à conserver la même dose de corticoïdes inhalés. Si cette stratégie n’est pas
efficace, doubler la dose pourrait en réalité rassurer le patient à tort. Par ailleurs, le
fait de conserver une dose constante pourrait renforcer l’efficacité d’une prise
quotidienne de corticoïdes inhalés (pas uniquement pendant les crises) et / ou
encourager la recherche de stratégies plus efficaces. » explique l’investigatrice
principale Francine Ducharme, de l’Université de Montréal (Canada).

Après une revue des études publiées, les chercheurs n’ont trouvé que cinq études
évaluant la question. Ces études portaient sur 28 enfants et 1 222 adultes souffrant
d’asthme léger à modéré. La dose quotidienne de corticoïdes inhalés était en
moyenne de 500 mg / jour et allait jusqu’à 1 000 mg ou 2 000 mg / jour.
Contrairement aux idées reçues, aucune donnée n’a permis de conclure que des
doses élevées permettaient de diminuer l’utilisation de corticoïdes oraux. Par ailleurs,
les données étaient insuffisantes pour déterminer l’innocuité de cette stratégie.

« D’autres études pédiatriques doivent être menées afin de mieux orienter le
traitement des crises d’asthme. En attendant, la meilleure stratégie consiste à
prévenir les crises en inhalant régulièrement des corticoïdes » indique Francine
Ducharme.

La Bibliothèque Cochrane compte environ 200 articles analysant les différents
traitements de l’asthme. Ceux-ci incluent des stratégies évaluant certaines cultures,
des produits pharmaceutiques et des plantes médicinales chinoises. Pris toutes
ensemble, elles révèlent la complexité à laquelle sont confrontés les professionnels
de santé qui tentent de soulager les symptômes des patients et de prévenir les
décès liés à l’asthme. Ils s’efforcent également d’orienter au mieux, en utilisant des
données factuelles, les patients et les professionnels de santé.

Référence intégrale : Quon BS, FitzGerald JM, Lemière C, Shahidi N, Ducharme FM. Increased
versus stable doses of inhaled corticosteroids for exacerbations of chronic asthma in adults and
children. Cochrane Database of Systematic Reviews 2010, Issue 10. Art. No.: CD007524. DOI:
10.1002/14651858.CD007524.pub2.
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Le finastéride soulage les symptômes et freine la progression de la
maladie en cas d’hyperplasie bénigne de la prostate

En comparaison au placebo et à d’autres traitements, le finastéride administré au
long terme soulage les symptômes urinaires liés à l’hyperplasie bénigne de la
prostate (ou adénome de prostate), tout en freinant la progression de la maladie.
Cette conclusion, tirée de la synthèse des résultats de 23 essais cliniques
randomisés portant sur quasiment 21 000 patients de sexe masculin, est publiée ce
mois-ci dans la Bibliothèque Cochrane.

On administre fréquemment du finastéride aux patients qui souffrent de symptômes
du bas appareil urinaire (SBAU), par exemple de mictions nocturnes fréquentes
(nycturie), de miction incomplète, de retard à l’initiation de la miction, d’un jet de
mauvaise qualité ainsi que de mictions fréquentes et urgentes. Ces symptômes
proviennent souvent de contractions des muscles lisses de la prostate et d’une
hyperplasie bénigne de la prostate, pathologie non cancéreuse qui conduit cet
organe à se développer outre mesure.

Comme pour bon nombre d’organes, la taille de la prostate est influencée par
certaines hormones. La dihydrotestostérone en fait partie. Le finastéride appartient à
une classe de médicaments que l’on appelle les « inhibiteurs de la 5-alpha-
réductase »(I5AR) qui réduisent la taille de la prostate. À l’heure actuelle, on ne
comprend pas parfaitement leur action, même si l’on sait qu’elle consiste en partie à
inhiber la synthèse de la dihydrotestostérone.

Les traitements pharmacologiques constituent le traitement le plus fréquent des
patients atteints de TBAU sévères et de symptômes associés. Des médicaments tels
que le finastéride sont fréquemment prescrits dans l’optique d’améliorer les TBAU et
de freiner la progression des symptômes à long terme ; ils visent notamment à
réduire le risque de rétention aiguë d’urine et à éviter les interventions chirurgicales.
« Nous souhaitions déterminer les avantages et les inconvénients du finastéride
utilisé seul ou en association, et comparer ces résultats à ceux de médicaments
analogues » explique l’investigateur de l’étude, James Tacklind, du Centre des
affaires médicales des vétérans de Minneapolis (États-Unis).

Le finastéride se révèle encore plus efficace pour diminuer les scores de symptômes
lorsqu’il est utilisé en association avec de la doxazosine, un alpha-bloquant.

« Le finastéride semble plus efficace chez les patients présentant une prostate de
grande taille qui suivent ce traitement pendant au moins un an, par rapport aux
patients présentant une prostate de petite taille » indique James Tacklind.

Les chercheurs n’ont identifié que de rares effets secondaires chez les patients sous
finastéride ; toutefois, par rapport au groupe sous placebo, ces patients présentent
un risque légèrement accru d’impuissance, de baisse de la libido et de troubles de
l’éjaculation et de l’érection.

Référence intégrale : Tacklind J, Fink HA, MacDonald R, Rutks I, Wilt TJ. Finasteride for benign
prostatic hyperplasia. Cochrane Database of Systematic Reviews 2010, Issue 10. Art. No.: CD006015.
DOI: 10.1002/14651858.CD006015.pub3.
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Notes pour les rédacteurs

1. À propos de la Cochrane Library
La Cochrane Library contient des informations médicales de grande qualité, y compris la base de
données Cochrane de revues systématiques (Cochrane Database of Systematic Reviews), issue de la
Cochrane Collaboration. Les revues systématiques Cochrane rassemblent des recherches sur les
effets des soins en santé et sont considérées comme la référence pour déterminer l'efficacité relative
de différentes interventions. La Cochrane Collaboration (http://www.cochrane.org) est un organisme
international de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni et le leader mondial dans la production de
revues systématiques. Il a été démontré que les revues systématiques Cochrane sont de qualité
comparable ou supérieure aux revues publiées dans des journaux papier et qu'elles sont mises à jour
plus souvent (Wen J et al; The reporting quality of meta-analyses improves: a random sampling study.
Journal of Clinical Epidemiology 2008; 61: 770-775).

En juin 2011, la Cochrane Database of Systematic Reviews s'est vue décernée un facteur d'impact de
6,186 par Thomson ISI, ce qui la place parmi les dix meilleures revues de médecine générale et de
médecine interne.

La Cochrane Library est publié par Wiley-Blackwell pour le compte de la Cochrane Collaboration.

Les podcasts de la Cochrane Library : une collection de podcasts sur une sélection de revues
Cochrane, par les auteurs des revues dans ce bulletin, sera disponible sur
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