LA MAÎTRISE MÉDICALISÉE DES DÉPENSES DE SANTÉ - CHIRURGIENS-DENTISTES - Cafat
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CHIRURGIENS-DENTISTES NOUVELLE-CALÉDONIE SUPPORT DE VISITE LA MAÎTRISE MÉDICALISÉE DES DÉPENSES DE SANTÉ 1
POURQUOI Pour garantir la pérennité de notre système de soins et de protection sociale. Pour assurer une juste rémunération de l’activité des Chirurgiens- Dentistes. ! POUR OPTIMISER LES DÉPENSES ! 2
COMMENT En respectant les recommandations, En respectant les stratégies thérapeutiques moins onéreuses à efficacité comparable. ! SOIGNER MIEUX EN DÉPENSANT MIEUX ! 3
THÈMES DE CAMPAGNE La prescription d’antibiotiques en odontologie et stomatologie. (Recommandations de l’AFSSAPS – 2001) La reconstitution corono-radiculaire préprothétique (Recommandations de l’ANAES et de l’Académie Nationale de Chirurgie Dentaire – 2003) 4
L’ANTIBIOTHÉRAPIE La progression des résistances bactériennes est un problème majeur de santé publique. Il existe une corrélation entre : → L’apparition des résistances bactériennes → La fréquence des prescriptions d’antibiotiques 5
L’ANTIBIOTHÉRAPIE Une étude publiée par The Lancet en 2007 montre « la facilité avec laquelle un traitement antibiotique standard est capable d’induire une résistance de germes ». Avec un traitement de 3 jours par l’azithromycine 500mg/j et de 7 jours par la clarithromycine 500mg 2fois/j, au 8ème jour, plus de 80 % des germes étaient devenus résistants. 6
L’ANTIBIOTHÉRAPIE Le montant des prescriptions des chirurgiens-dentistes entre octobre 2008 et octobre 2009 s’élève à 3,4 millions FCFP. Les antibiotiques sont les médicaments les plus prescrits en odontologie. 7
L’ANTIBIOTHÉRAPIE Les classes thérapeutiques les plus prescrites par les Chirurgiens-Dentistes sont : → Association spiramycine + métronidazole → Amoxicilline → Association amoxicilline + inhibiteur d’enzyme → Azithromycine 8
L’ANTIBIOTHÉRAPIE Les prescriptions d’antibiotiques en odontologie et en stomatologie font l’objet de recommandations qui reposent sur un accord professionnel et sont fonction du type de sujet à risque d'infection. 9
ANTIBIOTHÉRAPIE : RECOMMANDATIONS Recommandations Recommandations antibiothérapie curative systémique antibiothérapie prophylactiques Avulsion de dent en désinclusion, transplantation/réimplantation, Abcès périapical, gingivite ulcéro-nécrotique, parodontite chirurgie péri-apicale, chirurgie des tumeurs bénignes des SUJETS (agressive, réfractaire), péricoronarite, cellulite, ostéite maxillaires, certains actes de chirurgie parodontale (comblement SAINS infectieuse (excepté l’alvéolite sèche), stomatite et greffes osseuses, membranes en chirurgie de la poche), bactérienne, infection bactérienne des glandes salivaires. chirurgie osseuse, mise en place en chirurgie implantaire et mise en place de matériaux de comblement. Abcès périapical, nécrose pulpaire, traumatismes alvéo- dentaires compliqués, gingivite ulcéro-nécrotique, parodontite agressive, parodontite chronique, parodontite réfractaire, péricoronarite, abcès parodontal, cellulites, ostéite (excepté l’alvéolite sèche chez les sujets à risque Chez les sujets à risque A* soins endodontiques, soins A*), stomatite bactérienne, infection bactérienne des prothétiques à risque de saignement et tous les actes chirurgicaux. SUJETS À glandes salivaires. Chez les sujets à risque B** anesthésie locale intraligamentaire, RISQUE Chez les sujets à risque A* lors des péri-implantites et au soins prothétiques à risque de saignement, soins parodontaux non D’INFECTION cours de la régénération tissulaire parodontale. chirurgicaux, mise en place d’une digue, soins endodontiques et Chez les sujets à risque B** pour la desmodontite actes chirurgicaux excepté dans certains cas contre indiqués. apicale, la gingivite chronique, les gingivites associées à des maladies systémiques ou à la prise de médicaments, les accidents d’éruption des dents temporaires et alvéolite sèche. *Sujets à risque infectieux A : risque d’infection identifié localement et/ou surinfection générale (septicémie). Ce risque concerne les patients transplantés ou greffés (excepté les patients sous ciclosporine seule) les immunodéprimés, les sujets atteints d’une pathologie chronique non contrôlée et les personnes dénutries. ** Sujets à risque infectieux B : risque d’infection lié à une localisation secondaire de la bactérie (endocardite infectieuse, infection sur prothèse articulaire). Ce risque concerne les sujets présentant une cardiopathie définie « à risque d’endocardite infectieuse » et certains sujets porteurs de prothèse. 10
ANTIBIOTHÉRAPIE Flagyl 821 848 Clamoxyl 848 Dalacine 1383 Lincocine 1924 1643 Zithromax 2318 Comparatif Mosil de coûts 2318 2429 Rovamycine 2429 Erythrocine 1822 2534 2166 Birodogyl 2606 2850 Zeclar 3868 Josacyne 4362 Pyostacine 8000 Targocid 15154 11
RECONSTITUTION CORONO- RADICULAIRES Quelle technique et dans quelle situation ? 2 référentiels : ANCD : Académie Nationale de Chirurgie Dentaire (juillet 2003) ANAES : Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (octobre 2003) 12
LA RECONSTITUTION PRÉPROTHETIQUE Les étapes du traitement AGRESSION IRREVERSIBLE DE LA DENT SANS ANCRAGE (pulpite, carie profonde…) RADICULAIRE TRAITEMENT RECONSTITUTION ENDODONTIQUE PRÉ-PROTHÉTIQUE RCR COULÉE INLAY-CORE SPR57ou 67 AVEC ANCRAGE COURONNE RADICULAIRE PROTHÉTIQUE OBTURATION CORONAIRE RCR FOULÉE SC33 SOINS CONSERVATEURS SOINS PRÉPROTHÉTIQUES OU PROTHÉTIQUES L’ancrage radiculaire n’est pas systématiquement nécessaire à la reconstitution préprothétique de la dent dépulpée. 13
LA RECONSTITUTION PRÉPROTHETIQUE L’ancrage radiculaire participe à la stabilisation de la reconstitution coronaire et éventuellement à sa rétention. Il ne contribue par au renforcement de la dent et peut même être un facteur de fragilisation. 14
RECOMMANDATIONS EN CAS D’ANCRAGE RADICULAIRE Utiliser en priorité les techniques les moins onéreuses à efficacité comparable. Privilégier la reconstitution foulée excepté lorsque : La limite cervicale de la perte de substance et la limite de la superstructure prothétique sont inférieures à 2mm. La résistance mécanique de la reconstitution est insuffisante par rapport aux contraintes exercées sur la superstructure. 15
LES PARAMÈTRES DE CHOIX selon l’ANAES RECONSTITUTION RECONSTITUTION CRITÈRES DE CHOIX ÉLEMENTS DETERMINANTS FOULÉE COULÉE Parois résiduelles suffisantes Parois résiduelles faibles Délabrement coronaire Limite supra gingivale Limite infra ou juxta gingivale Molaires Localisation dentaire Prémolaires Incisives et canines Couronne unitaire Ancrage de bridge ou support PAP Sollicitations fonctionnelles Contraintes occlusales faibles Contraintes occlusales importantes Impossibilité de mettre en place un tenon rétentif Anatomie radiculaire risque de fracture radiculaire Possibilité de réintervention Indiqué ou fortement recommandé Pas de recommandation Contre-indiqué ou déconseillé 16
RECONSTITUTION CORONO- RADICULAIRES CONCLUSION Différentes techniques existent. Les critères du choix et les limites thérapeutiques sont codifiés (ANCD – ANAES) permettant ainsi d’orienter objectivement l’alternative thérapeutique. La décision finale est une décision clinique visant à : Assurer le meilleur service rendu au patient en l’état actuel des connaissances, Préserver au maximum les tissus dentaires 17
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