La Mobilité Automobile à l'Épreuve de l'Urbanisation
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NOTE HARWELL La Mobilité Automobile à l’Épreuve de l’Urbanisation Et si on adaptait la voiture à la ville ? De péri- la révolution de l’espace-temps. Il est phériques en autoroutes urbaines, l’inverse se très difficile d’imaginer de remplacer ce pratique depuis plus d’un siècle. Mais voici que mode de transport tant il est ancré dans la Smart City va conduire à la Smart Mobility. les mentalités. Mais l’automobile a aussi Le développementdes routes innovantes, par poussé à de nouvelles formes d’urbanisa- exemple, va favoriser le développement de tion, les villes sont devenues des mégalo- véhicules autonomes. Et vice-versa, dans un poles ce qui évidemment n’est pas sans cercle enfin vertueux. externalité négative. En parallèle à cela, les flux circulatoires ont évolué. Il faut dès lors L’évolution de l’urbanisation a repenser l’urbanisation autrement, c’est la conduit à repenser l’automobile Smart City. Les villes s’étendent à cause du dévelop- Le phénomène de l’urbanisation par pement de l’automobile. Aujourd’hui, les l’automobile études le démontrent, il est accepté que l’automobile est maître de la mobilité face Le phénomène de l’urbanisation par l’auto- à l’évolution des différentes formes d’urba- mobile est bien décrit dans le site « trans- nisation, des villes vers les mégalopoles en portshaker-wavestone ». Ce site explique passant par les métropoles. Que ce soit le bien le mécanisme qui a conduit à une urba- travail, les migrations, le loisir, le tourisme, nisation excessive. Partons par exemple les échanges commerciaux, la pratique du phénomène des congestions urbaines. mobilitaire reste fondée sur l’automobile. Le problème des bouchons entraînerait De tout temps, l’automobile représente selon le site un étalement urbain et une Mars 2018
augmentation de la surface occupée du fait sont, eux, en revanche de plus en plus longs. de la construction de nouvelles infrastruc- En Europe de l’ouest en 40 ans, on serait tures pour les automobilistes. Souvent, il passé de 2 à 5 milliards de kilomètres par faut ajouter l’évolution d’installations de an par voie automobile. sites à la périphérie comme les grands commerces, les industries de loisir, les Si l’automobile en un premier temps est centres hospitaliers, les universités, les bien la cause de l’étalement urbain, on plateformes logistiques… De nombreux peut, comme le fait d’ailleurs l’Europe bien acteurs s’installent aussi là où le mètre plus que les Etats-Unis, imaginer des trans- carré est le moins cher. Ainsi la mobilité ports alternatifs comme les transports en piétonne diminue-t-elle, de même que commun qui prennent des parts de marché. l’utilisation de vélos. L’augmentation de la Cependant, l’automobile nous paraît être dépendance automobile et la multiplication installée durablement dans les mentalités du nombre d’automobilistes quotidiens et reste souvent indispensable. Il vaut donc entraînent évidemment des engorgements, mieux changer l’automobile elle-même. on peut dire donc qu’il s’agit d’un cercle La réalité structurelle de la présence infernal… de l’automobile dans le développement industriel nous amène à penser plutôt D’après l’INRIX et le Center for Economics à des automobiles innovantes dans une and Business Research, on estime en 2013 urbanisation intelligente pour résoudre en France, qu’une personne passe en les conséquences de l’évolution des flux moyenne 135 heures et 48 minutes par an circulatoires. En effet, en l’espace de 30 ans dans les embouteillages ce qui représen- nous sommes passés des trajets courts aux terait un coût de 17 milliards d’euros en trajets longs de type « périphérie – ville carburant, en usure précoce des véhicules » vers de plus en plus de trajets longs en et en heures de travail perdues, soit en mode boucle circulaire (pour des éléments moyenne 1 943 euros par foyer. Par ailleurs, historiques détaillés sur les flux circula- selon l’AFP, les villes qui n’occupent que toires de 4 villes très différentes, voir nos 2% de la surface du globe seraient à l’ori- encadrés en annexe). gine de 70% de l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Cela a suffit à Histoire et perspective ce que nombre d’acteurs économiques et politiques s’interrogent sur l’avenir de l’au- Trois grandes étapes ont marqué l’huma- tomobile. Mais de Copenhague, où un tiers nité en termes de mobilité. Premièrement de la population se déplace exclusivement la création de l’automobile a été suivie par en vélo, à Atlanta, où 95% des déplacements la construction des routes et de l’habitat, en se font en voiture, l’écart est important. particulier pendant les Trente Glorieuses, Important mais il démontre quand même et par la nouvelle société de consomma- que l’automobile restera centrale dans les tion (la distance moyenne du domicile au déplacements des grandes villes. travail n’excédait pas 3 kilomètres au début des années 1960). En effet, a contrario au Surtout que ces déplacements sont de plus XIXème siècle, les grandes entreprises en plus longs. Si le nombre de déplacements industrielles logeaient leurs personnels reste stable (de 3,2 à 4,5 en moyenne via la construction de grands ensembles d’après le site expert), les déplacements et, si nécessaire, des circuits de ramassage Harwell Management
étaient tracés, les villes s’organisant autour réalité de zones géographiques limitrophes de leur force de travail. Souvent d’ailleurs, spécialisées comme dans le cadre d’une une unité entre la résidence et le lieu de sous-traitance financière. Ici, l’automobile travail des ouvriers permettait un trajet pour plus d’agilité, reste indispensable au domicile-travail plus court. salarié cadre qui démultiplie ses dépla- cements. Enfin, la collectivité en crise Deuxièmement, avec l’urbanisation, consé- de finance publique ne va pas pouvoir quence du développement automobile, desservir tous les recoins des zones les les trajets sont non seulement devenus plus isolées. Il faut encore 40 kilomètres en plus longs dans un axe périphérie – ville, Lozère pour joindre Mende, sa capitale ! mais aussi dans un nouvel axe circulaire Le véhicule paraît plus habile que le train en boucle (comme le tramway parisien, le et seul un petit aéroport permet un accès périphérique ou la grande boucle en projet direct de Paris, situation assez compliquée. du Grand Paris). L’automobile pollue, elle est bruyante (mais de moins en moins du Malheureusement l’urbanisation va se fait des innovations), elle est responsable renforcer. Selon une étude du cabinet des bouchons et elle tue aussi 1,2 millions PWC, le pourcentage de la population qui de personnes dans le monde. Ces dégâts habite dans des zones urbaines devrait poussent de nombreux acteurs écono- croître de 50% à 70% d’ici 2050. Par ailleurs miques et de la vie citoyenne et politique « avec les problèmes liés au volume élevé à envisager la fin, ou tout du moins une de voitures dans les villes, on considère diminution très sensible par le punitif, que l’optimum des voitures vendues pour de la présence de l’automobile dans les permettre un minimum de mobilité se déplacements économiques, à l’heure de la trouve à 100 millions de véhicules vendus mondialisation. par an. Pourtant les constructeurs automo- biles en prévoient 120 millions pour 2016 La question des dégâts de l’automobile et soit une augmentation de 50% par rapport ses congestionnements, laissent à penser aux 82 millions de voitures vendus en 2013 que la solution idéale serait le développe- ». ment des transports en commun. Si l’on précise que les bouchons surviennent Sur la plupart des continents, on vit une aux heures de pointe, il faut aussi préciser explosion de l’industrie automobile à base également que les problèmes de conges- d’éparpillement des habitations, en Asie et tionnement existent à la même heure Afrique encore davantage. Il serait peut partout, pour tous les types de trans- être plus pertinent d’adapter aujourd’hui port. Dès lors, n’est-il pas plus agréable l’automobile à la ville. d’attendre dans son propre véhicule que dans une rame de tramway où de métro Adapter l’automobile à la ville ? De plus, il se constitue actuellement en France des zones géographiques de petite Ici, on pourrait développer un nombre taille qui se spécialisent dans un domaine important d’arguments comme le déve- précis comme le financement d’une métro- loppement de l’automobile autonome avec pole, Paris en l’occurrence. L’essentiel du GPS intelligents pour déjà diminuer par financement des activités des principaux exemple le nombre d’accidents et donc acteurs économiques de Paris vient en d’engorgements. Pourquoi ne pas imaginer Harwell Management
le développement de véhicules libre-ser- pas d’accroître l’offre de transport en vice ou pourquoi pas le co-voiturage ? En commun et de réglementer stupidement Amérique du nord, selon IHS automotive, le stationnement pour susciter des trans- on serait passé de 16 000 adhérents à des ferts d’usage. Les innovations automobiles programmes de véhicules libre-service à 1 (la Smart Mobility) ne fera que renforcer million en 2013. Bien sûr qu’une problé- l’efficacité de l’automobilité. Mais il nous matique économique est présente, mais semble que le véhicule autonome en soit les innovations ne feront-elles pas baisser constituerait une solution plus raisonnable les coûts de production ? En effet, d’après aux aspirations et à la liberté des citoyens AlixPartners, chaque voiture d’une flotte de la mondialisation économique. de voitures libre-service équivaudrait à 32 véhicules vendus en moins. C’est donc un Les innovations de l’urbanisation frein économique non négligeable pour les constructeurs. Mais si certains fabricants La Smart City et le développement de l’open comme Daimler AG avec son service data Car2go, Bayerische Motoren Werke AG avec DriveNow et Volkswagen AG avec La Smart City consiste à envisager toutes Quicar ont emboîté le pas au libre-service, les formes d’innovations principalement c’est aussi parce qu’ils comptent sur le numériques et digitales et même en termes développement consubstantiel du véhicule d’objets connectés pour des villes propres ultra-innovant à faible coût : le véhicule et fondées sur des usages. La Smart Mobility autonome. consiste à repenser la mobilité abordée souvent à travers le prisme de l’automobile Il faudra bien un jour adapter l’automobile grâce au même système d’innovations. à la ville. Aujourd’hui, les rues, les voiries, les boulevards sont sans âmes. Symboles Ici, l’open data consiste en une centrali- de la mixité culturelle, les villes s’unifor- sation de données sur les transports en misent par la présence de commerces ou commun qui ne remettent pas en cause de boutiques en tout point semblables, l’automobile en soit mais qui crée un parfois jusqu’à la périphérie des villes. écosystème favorable à l’automobilité. Ici, le Certes, élargir les voies piétonnes (on voit congestionnement des transports publics les dégâts à Paris avec les expériences des diminuerait. A Paris, il existe le projet « berges de Seine), certes, développer les Ile de France Mobilité » qui constitue un transports collectifs (mais c’est déjà en excellent exemple de la contribution de cours depuis des années…), certes, déve- l’open data à un meilleur écosystème. 82 lopper l’automobile verte (à condition que opérateurs de transports en commun sont le processus de production de la batterie concernés soit 1500 lignes de bus, 42 000 ne soit pas plus polluant que le moteur d’un arrêts et environ 140 000 circulations par véhicule essence ou diesel normal) peuvent jour. D’après le site de la région Ile de constituer des alternatives (encore que…). France, « 500 réutilisateurs mensuels dont Mappy, Aéroport de Paris, Citymapper, Le phénomène de congestionnement (qui Apple, Karos, Google, Orange etc… ainsi concerne aussi les transports publics) les Franciliens peuvent choisir leur mode et le développement urbain autour des préféré en fonction de l’intensité des rocades routières montrent qu’il ne suffit flux de voyageurs et des bouchons. Ile de Harwell Management
France mobilité a transformé son moteur pour tous les acteurs. de recherche Vianavigo en calculateur d’itinéraires multimodal, en temps réel et Que dire de la Smart Mobility ? prédictif. Aujourd’hui, Vianavigo enregistre actuellement 850 000 connexions par La transformation de la mobilité automo- mois sur l’application et le site internet bile dans une Smart City pourrait passer et plus de 3 millions de connexions via les par le développement du libre-service et ré-utilisateurs des données mises à dispo- du véhicule électrique. Sans aucune émis- sition (Google, Moov it, Citymapper, Mappy, sion de gaz, le développement des autolib etc.). On comptera bientôt des itinéraires est un premier pas mais il faut aller beau- vélo, des itinéraires pour les personnes à coup plus loin. Il faut maintenant songer mobilité réduite, des solutions de co-voi- au véhicule autonome. Pourquoi ? C’est turage… ». l’objet de cette partie. Ainsi, la route et la voiture ne sont pas Qu’est-ce qu’une voiture autonome ? Il s’agit considérées comme les causes de tous d’une voiture capable de rouler automati- les maux. On ajuste la ville et ses réseaux quement et surtout en pleine autonomie par la Smart City et ceci permet de mieux dans le trafic, c’est-à-dire sans intervention anticiper les usages de demain. Car dans humaine. On pense aux premiers modèles le domaine de la Smart City, on peut aussi qui devraient être commercialisés en 2020. imaginer des routes intelligentes comme Selon une étude de McKinsey, les véhicules les enrobés phoniques hyper performants, 100% autonomes devraient représenter en l’auto-portage, les applications pour les 2030 15% des véhicules vendus. nouvelles mobilités. 60 millions d’euros ont été consacrés spécifiquement à la route Un peu d’histoire : dès 1970, des chercheurs intelligente pour le Grand Paris. s’intéressent à la possibilité de créer une voiture capable de se déplacer toute Par ailleurs de nombreux projets ont vu seule. En 1977, le laboratoire robotique de le jour sur les systèmes de transports Tusukaba au Japon parvient à faire rouler intelligents. Il y a en France, par exemple, une voiture à 30 km/h de manière totale- le projet public-privé OPTIMOD pour le ment autonome sur un circuit. Sept ans plus Grand Lyon et Opticities, son équivalent tard, en 1984, une fourgonnette autonome européen. Ces deux projets réfléchissent de Mercedes Benz atteint 100 km/h sur à des systèmes de transports intelligents – une route sans trafic. En 1994 : le construc- ITS – en milieu urbain. L’objectif est égale- teur allemand Daimler-Benz dévoile, en ment la formation des habitants à l’optimi- situation réelle, deux véhicules autonomes sation de la mobilité. Du reste, le projet est capables de rouler sur une autoroute avec intrinsèquement assez complexe. Il s’agit d’autres voitures. La conduite en file ou en de calculer des indicateurs d’accessibilité dépassement semble maîtrisée et ce véhi- permettant d’évaluer la bonne adéquation cule autonome atteint une vitesse de 130 entre la Smart Mobility et la Smart City ; km/h. L’année suivante, ce même véhicule le coût d’accessibilité à tous les modes de effectue un aller-retour entre Munich et transport est mis en avant dans un cadre de Copenhague pendant que la Navlab, une ville durable, le véhicule autonome apparaît voiture autonome imaginée aux Etats-Unis, à nos yeux comme une solution apaisante parcourt la distance Washington – San Harwell Management
Diego. Google est un acteur incontour- une réduction des embouteillages. Une nable du secteur des voitures autonomes. équipe internationale de chercheurs du La firme américaine avait annoncé en MIT, de l’Institut Suisse de Technologie et 2010 de la mise en place d’un système du Conseil National Italien de la Recherche de pilotage automatique. La Google car a développé Light Traffic : un système dédié fonctionne grâce à une caméra, un radar, aux voitures autonomes qui leur permet à la télédétection par lasers (LIDAR), des de circuler de manière fluide à travers des récepteurs GPS et des capteurs sur les intersections, et ce sans avoir besoin de feu roues motrices. Ce système, qui était aupa- de signalisation. Les véhicules se connectent ravant équipé sur des véhicules d’autres à un système central positionné au niveau marques, est désormais intégré à des du carrefour qui établit les priorités de voitures électriques made in Google qui passage. On peut alors fluidifier la circu- ressemblent à des petits œufs. lation, faire disparaître / limiter l’attente. Il faut ajouter une diminution de la pollution Les voitures autonomes représentent une permise par une plus grande fluidité ainsi priorité stratégique pour les constructeurs qu’une hausse possible des limitations de automobiles qui investissent depuis plus vitesse qui permettrait de réduire le temps de 15 ans dans la recherche liée à l’auto- de transport… nomisation. En 2015, 55 % des Européens se disaient intéressés par l’utilisation d’une Le véhicule autonome permettra égale- voiture autonome, selon l’Observatoire ment d’utiliser différemment son temps : Cetelem de l’automobile. Un score en 48% des sondés imaginent la voiture auto- hausse mais sans que l’on puisse parler nome comme un «lieu de divertissement d’engouement. Début 2016 : « 50 % des » (sondage 2015). En mars 2016, Ford a automobilistes font confiance au véhicule déposé auprès du bureau américain des autonome ». On assiste à un développe- brevets et des marques de commerce un ment progressif, avec des modèles partiel- brevet de système de loisir pour véhicule lement autonomes (freinage d’urgence, autonome. Il s’agirait de regarder des films changement de voie automatisée…). Les pendant le déplacement du véhicule. Pas voitures autonomes pourraient changer un simple petit écran embarqué mais un notre quotidien. véritable grand écran sur lequel seraient projeté des films grâce à un vidéoprojec- Les voitures autonomes présentent de teur intégré à l’arrière du véhicule. L’enjeu nombreux avantages… comme un meilleur reste toutefois la sécurité et la confiance temps de réaction qui doit permettre de des passagers. Enfin, il faudra compter limiter le nombre d’accidents de la route. également sur la réduction du nombre de En mai 2015, Chris Urmson, patron du parkings dans les villes puisque les voitures programme de voitures autonomes de autonomes sont capables de déposer les Google dresse un bilan après 6 années passagers et de repartir se garer, pourquoi d’expérimentation : 2,7 millions de kilo- pas en périphérie. mètres parcourus et seulement 11 acci- dents sans gravité dans lesquels aucune Bien sûr des progrès doivent encore être voiture Google n’était fautive. Il faut réalisés notamment sur la question du ajouter à cela le fait que la communication risque de piratage pour lequel le FBI a entre les différents véhicules permettra déjà émis quelques recommandations. Il a Harwell Management
publié une annonce officielle le 17 mars un cercle vertueux que Smart City et 2016 alertant sur les menaces de piratage Smart Mobility se conjuguent pour faire et de prise de contrôle malveillante des émerger les espaces urbains de demain véhicules. Cette annonce liste différents sans fondamentalement remettre en cause accès possibles pour les pirates : ports USB, l’industrie automobile. La Smart City et WiFi, port diagnostic, liaisons Bluetooth. la Smart Mobility, c’est la ville innovante, Plusieurs éléments peuvent être contrôlés le véhicule intelligent et peut-être des à distance : les freins, le volant, le moteur, trains et des avions innovants, des vélos les essuie-glaces, le GPS, les clignotants, le intelligents et l’ensemble des systèmes verrouillage des portières et la radio. connectés à toutes les formes de mobilités. Ensuite, il reste à convaincre les consom- mateurs. Selon un sondage Forbes 2015 : 85% de la population indienne est plus susceptible de tester une voiture auto- nome, Chine : 75%, France : 58%, Etats-Unis : 52%. Les innovations urbaines et automobiles vont très clairement venir en aide à l’amé- lioration des flux circulatoires en appor- tant des services plus utiles à l’utilisateur de transports, quels qu’ils soient. Dans une grande interdépendance, la Smart City va conduire à la Smart Mobility. Le développe- ment des routes innovantes, par exemple, va favoriser le développement de véhicules autonomes. D’un autre coté, l’essor des véhicules autonomes va également inciter à ce que les pouvoirs publics et les muni- cipalités développent des infrastructures modernes et innovantes. C’est donc dans NOS EXPERTS Pascal De Lima Chef Economiste pascal.delima@harwell-management.com http://harwell-management.com/
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