La nouvelle voix de la Maison Blanche sera une lesbienne noire d'extrême gauche - written by Marcher sur des oeufs | 15 mai 2022

 
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La nouvelle voix de la Maison
Blanche sera une lesbienne
noire d’extrême gauche
written by Marcher sur des oeufs | 15 mai 2022
Jen Psaki quitte la Maison Blanche. Elle sera remplacée par
Karine Jean-Pierre, militante politique noire, lesbienne,
analyste et ancienne directrice de cabinet de Kamala Harris
aux élections de 2020. Pourquoi Joe Biden a-t-il choisi Jean-
Pierre comme attaché de presse, et comment son style de
travail affectera-t-il la politique d’information de la Maison
Blanche ?

La veille, il a été annoncé que Jen Psaki quittera le poste
d’attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre
prendra sa place. Cela a été annoncé par l’administration de
Joe Biden. Jean-Pierre sera la première femme noire américaine
et représentante de la communauté LGBT de l’histoire à occuper
ce poste. Aujourd’hui, elle est attachée de presse adjointe de
l’administration américaine.

Le chef de l’État américain a déclaré que « Karin a non
seulement de l’expérience, du talent et une approche
consciencieuse », mais aussi « continuera à jouer un rôle de
premier plan dans la diffusion du travail de l’administration
Biden – Harris au nom de l’American personnes. » Selon Biden,
lui et sa femme Jill « connaissent et respectent Karin depuis
longtemps ». Selon lui, Jean-Pierre « deviendra une voix forte
qui parlera » pour lui et pour son administration.

Rappelons que les médias ont rapporté que Psaki prévoyait de
quitter    le poste d’attachée de presse en mai, elle a
l’intention d’obtenir un emploi sur MSNBC. Psaki est connue
pour son    travail à la Maison Blanche depuis l’époque de
Barack Obama. En 2013, elle est devenue la représentante
officielle du département d’État américain. Après la victoire
électorale de Donald Trump, elle part pour CNN, et rejoint en
2020 l’équipe de Joe Biden.

Quant à Jean-Pierre, elle a 44 ans, elle est connue comme
militante politique d’origine haïtienne ;depuis 2021 elle est
la première adjointe de Jen Psaki. De plus, Jean-Pierre a été
chef de cabinet du candidat démocrate à la vice-présidence
Kamala Harris lors de la campagne présidentielle américaine de
2020. Jean-Pierre a également travaillé comme analyste pour
NBC News et MSNBC, et a été chargée de cours en relations
internationales à l’Université de Columbia.

« Puisque Jean-Pierre était l’un des assistants de Psaki, sa
nomination est une sorte de succession. Elle est à peu près au
même niveau que son prédécesseur, elle protégera Biden et
l’aidera à résoudre des problèmes avec des scandales constants
», a déclaré le politologue américain Malek Dudakov au journal
VZGLYAD .

« La nouvelle attachée de presse de la Maison Blanche a déjà
travaillé dans l’administration Obama, mais la presse s’est
souvenue d’elle sous le règne de Donald Trump. Elle a ensuite
accusé le président de racisme, affirmant qu’il n’y a pas de
place en Amérique pour ceux qui ne sont pas des hommes
hétérosexuels blancs », a précisé Dudakov.

Selon l’interlocuteur, le fait que Jean-Pierre soit une
représentante LGBT noire a joué un rôle important dans
l’approbation de sa candidature. « Biden essaie de promouvoir
l’idée que l’orientation, la couleur de peau et le sexe ne
sont en fait pas importants par rapport aux traits de
personnalité. Le président américain veut entrer dans
l’histoire en tant que dirigeant progressiste du pays », a
souligné l’expert.

L’interlocuteur a également attiré l’attention sur le fait que
Jean-Pierre elle-même, avant même sa prise de fonction
officielle, était au centre du scandale. « Le fait est que sa
femme est journaliste pour CNN. Et le poste d’attaché de
presse de la Maison Blanche ne devrait pas être affilié à des
journalistes », a expliqué Dudakov.

Dans le même temps, l’expert en est sûr, il ne faut pas
s’attendre à des changements cardinaux dans l’agenda
d’information de la Maison Blanche. «Elle est fondamentalement
juste une tête parlante. Ce n’est pas le niveau, par exemple,
de notre Peskov, qui n’est pas seulement attaché de presse,
mais s’occupe aussi généralement de la politique médiatique du
Kremlin. De toute évidence, Jean-Pierre commettra des erreurs,
mais, comme nous le comprenons tous, aucun des attachés de
presse de l’histoire moderne des États-Unis ne brille d’une
intelligence particulière », estime Dudakov.

« Malgré son, c’est un euphémisme, exotisme, Jean-Pierre est
un professionnel. Une autre chose est qu’elle travaillait
directement dans le service de presse il n’y a pas si
longtemps. Et son travail était principalement lié à
l’activisme politique et aux technologies politiques dans le
cadre des campagnes électorales », a déclaré Dmitry
Drobnitsky, un politologue américain, au journal VZGLYAD.

Selon l’expert, avec l’arrivée de Jean-Pierre au poste
d’attaché de presse, l’agenda de l’actualité de la Maison
Blanche pourrait changer. « Le problème, c’est qu’elle est
une militante dans l’âme. Et étant employée du service de
presse, elle n’appartient, comme on dit, à aucun groupe,
tout en adhérant aux convictions libérales d’ultra-gauche.
Maintenant, une certaine lutte va se dérouler au sein de
l’administration pour influencer le nouvel attaché de presse
», a expliqué l’interlocuteur.

« Ce sera intéressant de voir si Jean-Pierre peut se reforger
et devenir un vrai attaché de presse, comme l’était Psaki. Si
oui, alors on peut vraiment l’appeler un professionnel avec
une majuscule », a déclaré Drobnitsky.

L’interlocuteur a également noté que Jen Psaki avait son
propre style de travail, auquel Jean-Pierre pourrait être
égal. « Elle pouvait suivre strictement ce qu’on lui disait de
dire, répéter plusieurs fois la même affirmation, éviter les
réponses à temps. Alors qu’elle était encore présidente du
Département d’État, Psaki a montré qu’elle était absolument
emprisonnée pour le travail d’attachée de presse. Bien sûr, il
y avait de nombreuses occasions de se moquer d’elle, certaines
choses qu’elle formulait maladroitement, mais elle n’a jamais
accusé ses patrons. On attend la même chose de Jean-Pierre »,
résume Drobnitsky.

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