LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE

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LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
GAZETTE / SYNTHESE du monde des GUIDES-CONFERENCIERS en CONFINEMENT saison 2
                            ARTICLES-BLOGS-POSTS RESEAUX SOCIAUX ACTUALITES
                                        Du 15/01/2021 au 24/02/21

Liste non exhaustive au
Archives sur demande à partir du 17 mars au 31 decembre 2020 et janvier 2021 par ordre chronologique de
parution attention certains liens internet sont désactivés au bout d un certain temps.....

                LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE

- Publication 15/01/21 LUGUDUGUIDE presse locale en ligne LYON
Titre : Guide-conférencier : les oubliés de la crise sanitaire

Réaliser une visite touristique en visio-conférence, ça vous tente ? Découvrir notre patrimoine via le digital va
probablement pourtant devenir tendance, tant le secteur touristique semble actuellement en danger. Les chiffres
sont alarmants, le tourisme français a perdu la moitié de son chiffre d’affaire entre Janvier et Juin 2020, soit près de
13milliards d’euros de recette. Un secteur plutôt oublié face à la gronde commerçante depuis les récentes annonces
du confinement. Le domaine n’est pourtant pas épargné par la crise, en témoigne une profession en grande
difficulté : guide-conférencier. Aujourd’hui, on se retrouve avec Jérôme, guide conférencier lyonnais. Il nous livre
son ressenti sur le métier, son histoire et son rapport à l’actualité.

Jérôme est l’un de ces guides aguerris, présent dans le métier depuis près de 20 ans. Polyglotte, amoureux d’Histoire
et de Lettres, notre guide lyonnais démarre dans le milieu touristique à l’âge de 29 ans : ses premières rencontres
avec le métier sont à l’étranger, notamment au Portugal et en Italie. Il y découvre le métier de guide
accompagnateur de voyages organisés, et développe ses compétences linguistiques. Véritable plus-value dans le
métier, Jérôme parle 4 langues. A son retour en France, il travaille pour le Musée Cadagne du Vieux-Lyon, et devient
par la suite officiellement guide salarié de l’Office de Tourisme de Lyon. Le C.V. du Lyonnais est particulièrement
riche. Sa rencontre est une bouffée d’air tant son parcours est impressionnant, ses connaissances historiques
débordantes. Le guide spécialiste de l’architecture, nous raconte ses plus belles expériences, (comme les pires…), ses
moments d’échange et de partage avec le visiteur, soulignant l’extrême intensité relationnelle d’une profession
humaine et passionnante. « Ce métier, c’est une formation continuelle. On ne raconte jamais les mêmes histoires, il
faut constamment renouveler nos recherches et s’adapter à notre public », détaille Jérôme.

C’est précisément ce rapport humain qui motive chaque jour notre guide à poursuivre et enrichir ses visites guidées.
Un rapport qui semble particulièrement en danger à l’heure du Covid et des gestes barrières. Jérôme nous affirme
en effet n’être qu’à environ « 4% » du nombre de visites par rapport à l’année dernière : les touristes étrangers, très
nombreux sur Lyon, ont disparu. « Je suis un privilégié. Je réalise normalement 800h de visites par an et je suis
salarié. C’est loin d’être le cas pour beaucoup de guides qui travaillent de manière indépendante, et doivent miser sur
la « grosse saison », témoigne Jérôme. Le métier souffrait en effet déjà, d’une certain instabilité professionnelle. La
difficulté d’être salarié ou affilié à un musée, ajoutée à l’arrivée de « free-guides », qui n’ont pas de carte
professionnelle, ont affaibli la stabilité du métier. Ces nouveaux auto-entrepreneurs se financent par les pourboires
de fin de visite, et établissent une concurrence déloyale vis à vis des guides traditionnels.

Dans une époque troublée par la crise et les agressions idéologiques à notre culture, découvrir le patrimoine
français n’a pourtant jamais semblé aussi important. Un secteur, déjà mis en danger par la difficulté professionnelle
de sa pratique, affaibli une nouvelle fois par la crise sanitaire. Alors que nous devions rencontrer d’autres guides,
certains ont affirmé avoir dû changer de ville pour retrouver une stabilité professionnelle. Nous avons eu l’occasion
de réaliser une des dernières visites de Jérôme, à l’approche de la mise en place du confinement. Une visite
passionnante autour du quartier du Vieux-Lyon, berceau historique de la ville, tombé à point nommé avant notre
isolement en appartement.

                                                        1               Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
Face à l’incertitude des prochains mois, on espère que l’attachement au patrimoine français demeurera présent. Un
lien possible grâce à des passionnés comme Jérôme, qui cultivent et transforment notre rapport à l’Histoire. On ne
peut que vous recommander de retourner découvrir en 2021 votre patrimoine local, et permettre à ces amoureux
de          la       profession        de        continuer        à        transmettre        leur        passion.
On vous recommande chaudement le site « Visiter Lyon » de l’Office de Tourisme de la Métropole:
https://www.visiterlyon.com/

https://lugduguide.wordpress.com/2021/01/15/guide-conferencier-les-oublies-de-la-crise-sanitaire/

- Publication 24/01/21 FRANCE 3 NOUVELLE AQUITAINE
Titre : Bordeaux : les guides conférenciers se retrouvent désœuvrés dans une ville sans touristes en raison du
     covid-19

Depuis près d'un an, Bordeaux s'est vidée de ses touristes étrangers. Conséquence : les guides conférenciers ne
parviennent plus à travailler. Nombreux sont ceux qui envisagent une reconversion professionnelle.

Depuis la crise sanitaire, les touristes étrangers ont déserté Bordeaux (image d'archive) • © France 3 Aquitaine
Gironde Bordeaux

Ils avaient l'habitude d'emmener les groupes de touristes dans les rues de Bordeaux, leur montrer ses célèbres
monuments comme ses trésors cachés, de leur raconter l'histoire de la ville agrémentée de multiples
anecdotes…. Ca, c'était avant. Depuis le mois de mars 2020, les touristes boudent la ville et les visites collectives.

"A Bordeaux, on a l'habitude d'avoir des touristes étrangers. Ils ne peuvent plus venir, les croisières sont annulées, et
les touristes français ne veulent pas prendre le risque de faire des visites" , explique Frédéric Béchir. Ce membre de
l'association des guides de Nouvelle-Aquitaine, se retrouve, comme nombre de ses collègues particulièrement
désoeuvré.

Reconversion professionnelle

D'après ce professionnel, les mois à venir s'annoncent tout aussi moroses. "Les aides ne concernent pas tout le
monde et ne sont pas suffisantes pour survivre", assure-t-il.La profession est menacée. Beaucoup de guides se posent
la question de la reconversion professionnelle. Beaucoup de collègues ont déjà changé de voie, environ 10% des
professionnels. Et on estime que 50% envisagent de le faire.Frédéric Béchir, Membre de l'association des guides de
Nouvelle-Aquitaine

                                                        2                 Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
Des aides insuffisantes, voire inexistantes

"Normalement, dès le mois de janvier, nous avons notre programme pour la saison entière. Or là nous n'avons
aucune nouvelle des agences de voyage ou des offices de tourisme ", renchérit Marie-Astrid Van Helden. Guide-
conférencière depuis dix-huit ans, elle est passée de 200 visites en 2019, à 9 l'année suivante.
Et n'a pas pu pour autant bénéficier d'aides. "Mon statut de salarié en portage salarial ne m'a pas permis de rentrer
dans les cases des aides prévues par le gouvernement pour les guides conférenciers", indique-t-elle.

Originaire du Médoc, polyglotte, Marie-Astrid Van Helden s'est alors tournée vers différents petits boulots : ouvrière
agricole dans les vignes, hôtesse d'accueil ou encore standardiste.
"Je gagne trois fois moins sur un mois de travail que ce que je gagne dans mon métier en temps normal", déplore-t-
elle.

Choc psychologique

Des guides souvent très diplômés qui se retrouvent sans emplois ni revenus, ou se reconvertissent, quand ils le
peuvent dans des petits boulots très éloignés de leur secteur… Le choc est parfois rude, et non sans conséquences.
"Je n'aurai jamais pensé avoir besoin d'une aide psychologique, reconnaît le guide conférencier Hervé Jolis. Il y a des
moments extrêmement pénibles à passer. La moindre contrariété dans votre vie personnelle prend des proportions
gigantesques." On ne voit pas le bout du tunnel. Pour moi, 2021 sera comme 2020 : c'est profondément ancré dans
l'aspect psychologique, et on a vraiment du mal à s'en sortir. Hervé Jolis, guide conférencier

Incompréhension

A ceci s'ajoutent l'incompréhension et un sentiment d'injustice : les guides organisent la majorité de leurs visites en
extérieur, dans le respect des gestes barrières et estiment que le risque de transmission est limité.
"On se sent plus contraint que les autres : on ne peut pas faire des visites à cinq personnes dans Bordeaux, alors que
d'autres peuvent organiser des manifestations, des cérémonies religieuses…", déplore Isciane Labatut, guide-
conférencière. Il faut trouver un moyen de permettre le retour de la culture dans certaines conditions. On est en
extérieur, à l'air libre, on porte les masques…

Il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas avoir un groupe de 15 ou 20 visiteurs dans le respect des règles. C'est
dommage pour le lien et la culture, qui sont essentiels. Isciane Labatut, guide-conférencière "Passionnés d'art"

VIDEO A VOIR

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/bordeaux-les-guides-conferenciers-
se-retrouvent-des-uvres-dans-une-ville-sans-touristes-1922791.html

- Publication 09/02/21 OUEST FRANCE presse régionale
Titre : Creully-sur-Seulles. La guide conférencière reprend le cours de l’Histoire

Chaperonnée par une plateforme touristique nationale, Corine Vervaeke, spécialiste de la visite en costume à Creully
(Calvados), rebondit, après une année 2020 difficile pour la profession.

« Pas de scolaires, pas de seniors, pas de voyages organisés, j’ai peu travaillé en 2020, soupire Corine Vervaeke.
Heureusement, j’ai sauvé l’été avec les visites familiales sur les plages du Débarquement. » Depuis quinze ans, la
guide conférencière, dont les costumes varient selon les époques traversées, promène les touristes à la découverte
du patrimoine historique et architectural de la Normandie.

                                                       3                 Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
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Article cryptée

https://www.ouest-france.fr/normandie/creully-sur-seulles-14480/creully-sur-seulles-la-guide-conferenciere-
reprend-le-cours-de-l-histoire-7147965

-    Publication 12/02/21 France 3 région NORMANDIE
Titre : Rouen : une guide-conférencière crée sa chaine sur les réseaux sociaux

Célestine Tourtet est guide touristique à Rouen. Frustrée d'être confinée et ralentie dans son métier, elle a eu l'idée
de créer sa chaine sur les réseaux sociaux. Elle y dévoile les secrets de la ville aux cent clochers sans quitter son salon
!

Célestine Tourtet est guide touristique et nous fait visiter Rouen depuis son salon • © E. Partouche, FTV

Célestine Tourtet n'est pas une personne à rester les bras croisés en attendant une hypothétique autorisation de
reprendre ses activités professionnelles. Le confinement, puis les nombreuses restrictions imposées par la crise
sanitaire ne l'ont pas découragée. Cette jeune femme de 24 ans titulaire d'un master d'histoire et d'un diplôme de
guide travaille à l'Office du Tourisme de Rouen, où l'activité s'est considérablement ralentie ces derniers mois.
Célestine a donc eu l'idée de créer sa chaine sur les réseaux sociaux pour continuer de transmettre ses
connaissances.

C'est une façon de continuer à mettre en avant le patrimoine de la ville, montrer aussi le travail d'une guide-
conférencière, et montrer ce que je fais au quotidien !

Célestine Tourtet, guide-conférencière à Rouen

Apprendre en s'amusant

Face à la caméra, Célestine nous raconte ses petites anecdotes sur la ville. Les connaissances s'enchainent de façon
ludique et les histoires se retiennent facilement. La légèreté du ton agit comme un procédé mnémotechnique.

Pourquoi LE Gros Horloge n'est pas LA Grosse Horloge ? Pourquoi parle t-on du VIEUX marché ? Pourquoi la rue
Massacre porte t-elle un nom aussi sinistre ? D'où vient le nom de la place du Boulingrin ? D'où viennent les trous de
la façade du palais de justice ? Voilà tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Rouen sans jamais oser le
demander !

                                                        4                 Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
Bien sûr l'exercice vidéo est un format que la jeune femme explore avec plaisir et intérêt, mais il ne remplace pas le
contact vivifiant des visiteurs. "Quand on est en visite avec des personnes autour de vous, on se nourrit de leurs
réactions, de leurs questions, c'est plus spontané ! Seule devant ma caméra c'est beaucoup plus froid" poursuit
Célestine.

Mission accomplie !

Quelques mois après les premières mises en ligne de ses vidéos, Célestine Tourtet se réjouit d'avoir déjà ses
aficionados, 600 personnes la suivent sur Youtube, et plus de 1000 sur Instagram. "J'étais contente de voir que mes
vidéos plaisaient, que les gens en redemandaient. Mon objectif est réussi, les gens sont contents de ce qu'ils
découvrent et ont envie d'en savoir plus, ça les encourage à aller plus loin, et à découvrir, quand ce sera enfin
possible, le travail des guides-conférenciers sur la ville et la région !".

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/rouen-une-guide-conferenciere-cree-sa-chaine-sur-les-
reseaux-sociaux-1954084.html

- Mise en ligne 12/02/21 PARIS LIGHT UP site information local PARIS
Titre : Suivez la guide : Des visites artistiques inclusives avec Johanna Da Costa Goncalves

Vous souhaitez découvrir Paris et ses artistes autrement ? Partons ensemble à la rencontre de Johanna Da Costa
Goncalves, une guide conférencière « trilingue, engagée, et féministe » habituée à parcourir les pentes de l’est
parisien.

Alors que l’horizon ne s’éclaircit guère pour les professionnelles et professionnels du tourisme de la capitale, nous
avons eu la chance d’échanger avec cette « guide passionnée, qui aime l’histoire et la raconter, qui aime l’art et
l’expliquer ». Au cours de ses visites comme sur les réseaux sociaux, Johanna a notamment à cœur de mettre en
avant des femmes que les historiens de l’art ont trop souvent relégué à l’arrière-plan. Vous souhaitez en savoir
davantage sur Dora Maar, Sonia Delaunay, Jacqueline Marval, Augusta Savage ou Natalia Gontcharova ? N’hésitez
pas à rejoindre les visites (aujourd’hui virtuelles) proposées par Suivez la guide !.

Paris Lights Up : Au cours de tes visites comme sur les réseaux sociaux, tu veilles à mettre en avant les femmes
artistes. Tu as quelques conseils pour celles et ceux qui souhaiteraient découvrir les créatrices exposées dans les
musées, les galeries, voire sur les murs de la capitale ?

                                                      5                 Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
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Johanna Da Costa Goncalves : Faire des recherches et se renseigner en amont d’une visite, d’une découverte !
Malheureusement, les ressources sur les femmes artistes ne sont pas toujours simples d’accès, elles ne nous
tombent pas toutes crues dans le bec. Ce qui est « contraignant » dans ces recherches, c’est qu’il faut avoir envie
d’en savoir plus. Je m’explique : par exemple dans un musée, la grande majorité des œuvres exposées sont réalisées
par des hommes, l’information est donc directement transmise. Vous allez au musée du Louvre, les cartels
annoncent quel homme a peint tel tableau, et parfois vous avez même droit à un bout de sa vie. Pour les femmes,
comme elles sont peu exposées, il faut savoir où aller, où les trouver. Il ne s’agit pas de déambuler dans les galeries
et de tomber par hasard sur elles. Non, il faut les chercher, savoir où on les « cache », il faut avoir envie de trouver
des femmes artistes, provoquer leur rencontre.

Sur les murs de la capitale, avec le street art, c’est un peu pareil. Je refuse de croire à cette idée que l’art a un genre
« masculin » ou « féminin ». Du coup, quand quelque chose attire notre attention dans la rue, il faut faire ses
recherches derrière. Mais ce qui est vraiment bien, c’est que les femmes sont partout avec le street art ! J’ai eu la
chance « d’interviewer » certaines d’entre elles dans le cadre de la préparation d’une visite street art à Belleville, et
la majorité ont en commun cette notion de prendre la parole, de prendre l’espace, de se réapproprier la rue. Et
j’aime l’idée. Je peux par exemple citer Mars.L, Marquise ou Wild Wonder Woman.

Le truc avec les femmes artistes, c’est qu’il faut aller les chercher, s’y intéresser, vouloir les voir. Elles ont tellement
été invisibilisées dans l’histoire de l’art que contrairement à leurs homologues hommes artistes dont les infos
abondent sans qu’on ait rien besoin de demander, les femmes artistes, elles, sont toujours quelque peu
inaccessibles. Et c’est à ça que je sers en tant que guide conférencière engagée, à les remettre dans la lumière.

Petite note positive cependant : le Musée Marmottan, le Musée d’Orsay et le Centre Pompidou exposent pas mal de
femmes artistes (et pas dans des salles reculées ou personne ne va !).

Les femmes ont été actives et engagées dans tous les grands événements parisiens – révolutions, mouvements
culturels, efforts de guerre, résistance, etc. Avec des initiatives telles que les Journées du matrimoine ou la
publication récente de plusieurs livres à ce sujet, le « grand public » commence-t-il enfin à s’intéresser
suffisamment à ce sujet ?

Je tends à dire que oui, enfin on commence à s’intéresser aux femmes, à toutes les femmes et minorités de genre,
qu’iels soient artistes, écrivain.es, scientifiques, militant.es, activistes, anonymes. De plus en plus, il y a une prise de
conscience. Les femmes représentent la moitié de la population mondiale, ce n’est quand même pas rien ! Mais elles
sont toujours traitées en minorité, c’est désolant.

J’espère seulement que cette prise de conscience, cet intérêt pour les femmes et minorités de genre de l’histoire et
leur histoire va s’inscrire sur la durée, et qu’il ne s’agit pas seulement d’une prise de conscience dans les milieux
féministes uniquement, ou d’un élément marketing. Parce que oui, maintenant le féminisme et l’histoire des
femmes deviennent des arguments marketing pour certaines entreprises qui se disent féministes, mais qui
reproduisent exactement les mêmes schémas patriarcaux qu’elles dénoncent. J’en ai malheureusement déjà fait
l’expérience !

Tu proposes plusieurs itinéraires de visite à travers l’est parisien : Père Lachaise, street art à Belleville, Paris
révolutionnaire… Si l’on oublie un instant le contexte actuel, les visiteurs recherchent-ils de plus en plus ce type
d’offres touristiques « hors des sentiers battus » ?

Cela dépend des visiteur.euses. Au cours de ces trois dernières années dans la capitale, j’ai principalement travaillé
avec une clientèle américaine, et pour cette clientèle, sans tomber dans les stéréotypes, Paris c’est souvent le
Louvre, la Tour Eiffel, Notre-Dame et les artistes de Montmartre. Du coup, j’ai mis un peu de temps à commencer à
travailler sur des choses plus « alternatives », sur des choses qui m’animent bien plus, en pensant que ça
n’intéresserait personne. Et puis en fait, je m’étais trompée : ces visites moins classiques intéressent beaucoup le
public français, le public parisien qui connaît déjà les grands monuments de la capitale et qui veut occuper son temps
autrement.

                                                         6                 Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
Tout le monde a envie de se démarquer, de faire quelque chose que les autres ne font pas, de découvrir des
éléments un peu plus insolites et alternatifs. Ces visites hors des sentiers battus rencontrent le succès à tout âge, et
c’est une super nouvelle ! Même en prenant un classique parisien, le Père Lachaise par exemple, il est possible de
faire quelque chose d’unique, comme la visite que j’ai préparée, qui met à l’honneur les femmes et artistes du
XIXème siècle. Selon moi, il faut qu’il y ait une thématique précise, et surtout une thématique qui nous anime. Si la
ou le guide est passioné.e et s’amuse dans son travail, alors les gens le ressentiront et passeront aussi un bon
moment.

Pour reprendre la question, et surtout avec la situation du moment, les visiteur.euses cherchent à redécouvrir leur
environnement de vie : leur quartier, leur ville, leur pays. Et ce sont ces thèmes de visites un peu plus alternatifs et
insolites qu’iels vont rechercher. Il m’est arrivé de faire une visite de Montmartre à des personnes vivant dans le
18ème, qui m’ont dit « Wow, ça fait 8 ans que je vis là, et je ne connaissais même pas ! » Et c’est plutôt une bonne
chose !

La situation des professionnels du tourisme et de la culture, et des guides conférencières et conférenciers en
particulier, est très fragilisée par la crise. Quelle a été ton expérience ces derniers mois, et qu’est-ce qu’on peut te
souhaiter pour les saisons à venir ?

Qu’est-ce-que je pourrais répondre sans me mettre à pleurer ? [Rires tristes] Blague à part, les derniers mois, et
l’année 2020 en général, ont été une catastrophe. La plupart des guides conférencier.es n’ont pas ou trop peu
travaillé. Pour les guides indépendants, une aide, un fonds de solidarité a été débloqué. Ce n’est pas grand chose
comparé à une année de travail cependant. En revanche, les guides salarié.es en CDD, saisonnier.es, dont je fais
partie, n’ont rien eu ! J’ai personnellement eu la chance de bénéficier du chômage pendant un an. Mais cela s’est
arrêté, et malgré la prime exceptionnelle accordée, les guides-conférencier.es en général n’ont pour l’instant
AUCUNE perspective d’avenir. On ne sait pas quand on pourra de nouveau travailler, parce qu’on a besoin de
touristes pour ça, et qu’ils ne sont pas prêts de revenir pour le moment…

Les guides conférencier.es sont ultra mobilisé.es, mais pas du tout écouté.es. J’ai toujours entendu dire que la plus
grande qualité des guides était l’adaptabilité. Je ne l’ai vraiment compris que cette année, pendant le premier
confinement. J’ai alors développé un compte Instagram qui propose du contenu sur l’art, et qui vise à rendre
accessible à tous.tes les notions d’art. J’essai avec ces publications de casser le côté « élitiste » de l’art pour que tout
le monde se sente légitime à parler de peinture, de sculpture, à aller dans un musée et a apprécier les œuvres même
si « on n’y connaît rien ». Durant le second confinement, je me suis décidée à lancer des visioconférences ! J’ai
cherché ma légitimité un moment, cachée au fond d’un placard, puis je me suis lancée. Et ça a plutôt bien marché !
Du coup, pour 2021, j’ai lancé une série de visioconférences sur des thèmes différents pour le mois de février, et
pour l’instant ça commence plutôt bien, j’en suis très heureuse. En espérant continuer sur cette lancée !

Je ne peux malheureusement toujours pas proposer un calendrier de visite. La menace d’un confinement rôde
toujours autour de nous, alors dans le doute, je préfère ne pas trop me projeter pour l’instant. Mais le calendrier des
visioconférences est disponible sur les réseaux sociaux !

Tu vis à Pantin, et tu passes une bonne partie de ton temps dans les 19ème et 20ème arrondissements. Qu’est-ce
qui te plaît tant dans ces quartiers ?

Je ne saurais pas expliquer pourquoi j’aime tant ces quartiers, c’est un ressenti. Par exemple, quand je me balade
dans le 6ème arrondissement, je ne me sens pas spécialement à ma place, quand je me balade dans le 2ème, je
trouve qu’il y a trop de monde. Dans les 19ème et 20ème, je retrouve un peu cette atmosphère plus accueillante.
Déjà, il y a des points de vue superbes (les Buttes Chaumont, un classique, le belvédère de Belleville, le parc de la
Butte du Chapeau rouge), le street art pleut sur les murs comme il pleut sur la France depuis trois semaines, il y a des
rues sympas où se promener qui nous font penser parfois à des villages, l’offre culinaire y est tellement variée. Et
puis c’est pas très loin de Pantin, je m’y rends à pied la plupart du temps, et c’est agréable de traverser cet est
parisien : le Pré-Saint-Gervais, les Lilas, le 19ème et ses bâtiments en briques, passer par le belvédère de Belleville
pour finir dans un bar à Ménilmontant. C’est plutôt chouette comme balade.

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LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
Désolée pour cette réponse un peu fourre-tout, mais c’est un peu ce que je ressens quand je me balade dans ces
quartiers. Même si parfois j’en ai marre que tout soit en pente dans ces arrondissements [Rires], j’aime tout !

Tu dois donc avoir quelques bonnes adresses à nous conseiller ?

En effet ! Et d’ailleurs, j’aimerais bien que ces bonnes adresses puissent rouvrir. Pour manger, je dévore les gyozas
de Guo Xin, rue de Belleville. C’est là que j’emmène tout le monde, dans ce restaurant minuscule et archi bruyant,
juste parce que les gyozas sont délicieux et vraiment pas chers ! Ensuite il y a Cantine Primeur, qui propose une
cuisine de saison et végétarienne (peut-être même végétalienne), rue Lemon. Les Bancs Publics, sur les quais du
canal de l’Ourcq : on y mange vraiment bien. Pour les bars, il y a Culture rapide – Cabaret Populaire, place Fréhel, qui
est super, l’été sur la terrasse avec les copain.es c’est vraiment sympa ! Le bar-restaurant Demain c’est loin, à côté
de l’église de Ménilmontant.

Pour se promener, le quartier de la Mouzaïa, pépite colorée dans le 19ème arrondissement. La rue Germaine
Tailleferre pour le street art, toujours dans le 19ème. Je recommande également de se balader dans les rues des
Vignoles, des Cascades, Dénoyez, et du côté de la villa de l’Ermitage !

Merci pour tous ces bons conseils, on te laisse le mot de la fin !

Je veux vraiment casser cette image du guide conférencier qu’ont souvent les gens, cette image d’une personne qui
débite son discours de manière formelle, sans fun. Je suis persuadée qu’on peut tous.tes apprendre en passant un
bon moment, et même en riant (avec mes blagues nulles). Je me vois vraiment comme une guide dynamique, je
laisse transpirer ma personnalité et ma passion quand je fais des visites (et même en visio apparemment !), mon
engagement, mon humour douteux. L’essentiel, c’est vraiment que les gens passent un bon moment, que l’on se
rappelle des instants passés ensemble en se disant « Tu te rappelles de la visite avec Johanna ? C’était un super
moment ! » Bref, des moments de convivialité, d’échanges, de rires et de partages.

https://parislightsup.com/2021/02/12/suivez-la-guide-des-visites-artistiques-inclusives-avec-johanna-da-costa-
goncalves/

- Publication 12/02/210 LA RENAISSANCE presse régionale NORMANDIE
Titre : Des visites interactives inédite de Bayeux depuis votre canapé !

CultureMoov, site Web dédié à la visite culturelle en ligne, propose trois visites, live et interactives, de Bayeux
(Calvados). Explications avec Romain Prévalet.

Romain Prévalet, anciennement chercheur à la Bibliothèque nationale de France, est un guide professionnel. Il a
fondé sa propre plateforme dédiée à la visite culturelle en ligne, CulturMoov. Il propose trois visites, live et
interactives, de Bayeux (Calvados).

Actu : Quel est le fonctionnement de CulturMoov ?

Romain Prévalet : CulturMoov se présente sous deux formats : Un site Web, la vitrine marchande qui a pour
vocation de devenir une plateforme dédiée à la visite culturelle en ligne. Nous proposons plus de 100 visites
virtuelles. Il existe également l’application CulturMoov. Elle est accessible gratuitement, en ligne. Elle repose sur la
médiation culturelle et propose des expositions virtuelles courtes, un format que nous privilégions. Les expositions
sont relatives à des thématiques, à des quartiers, des monuments, des musées, des objets de réserve. L’idée est de
présenter à la fois la diversité et la richesse des lieux ou des collections de notre patrimoine, sans s’arrêter au top 10
des sites touristiques français.

CulturMoov propose différents formats de visites, lesquels ?

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LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
R.P : Effectivement, CulturMoov se construit autour de plusieurs formats de visites virtuelles guidées. Le format
interactif, qui permet de poser des questions, répondre à des quiz et proposer des moments d’échanges, le format
classique de visio conférence ainsi que le format live. Ce dernier est propre à CulturMoov. Le principe est
authentique. Il se situe entre la vidéo Instagram, qui permet de voir les coulisses, et le documentaire. Le guide est
directement sur place avec son téléphone et son stabilisateur d’image. Il partage son écran avec les internautes
présents pour la visite. Chaque visite est unique. Comme c’est du streaming live, on se retrouve parfois dans la rue
avec des personnes qui nous posent des questions et qui rentrent véritablement dans la visite. Nous sommes les
seuls à faire ça comme ça.

Comment se présente le travail avec les guides qui assurent ces visites virtuelles ?

R.P : Toutes les visites sont effectuées par des guides professionnels, on ne travaille qu’avec des guides issus de la
FNGIC (Fédération Nationales des Guides Interprètes et Conférenciers). Je les forme aux visites en ligne. En tant que
guide, j’ai voulu que tout le secteur monte en compétences. L’idée est de créer une nouvelle pratique, une nouvelle
forme de consommation, qui n’a pas du tout, à mon sens, à remplacer une visite physique, bien au contraire. C’est
totalement complémentaire.

Il y a des visites prévues dans Bayeux, comment s’organisent-elles ?

R.P : Ces dernières sont assurées par Anne Gosselin, guide conférencière à Bayeux, inscrite à la Fédération des
guides de Normandie. Elle propose plusieurs visites. Une première, visite live, à la découverte du quartier artisanal
de Bayeux. Une seconde, interactive, autour d’épopées romantiques mythiques. Et enfin, une visite interactive
autour de la construction de la cathédrale de Bayeux.

Romain Prévalet, anciennement chercheur à la Bibliothèque nationale de France, est un guide professionnel. Il a
fondé sa propre plateforme dédiée à la visite culturelle en ligne, CulturMoov. Il propose trois visites, live et
interactives, de Bayeux (Calvados).

Actu : Quel est le fonctionnement de CulturMoov ?

Romain Prévalet : CulturMoov se présente sous deux formats : Un site Web, la vitrine marchande qui a pour
vocation de devenir une plateforme dédiée à la visite culturelle en ligne. Nous proposons plus de 100 visites
virtuelles. Il existe également l’application CulturMoov. Elle est accessible gratuitement, en ligne. Elle repose sur la
médiation culturelle et propose des expositions virtuelles courtes, un format que nous privilégions. Les expositions
sont relatives à des thématiques, à des quartiers, des monuments, des musées, des objets de réserve. L’idée est de
présenter à la fois la diversité et la richesse des lieux ou des collections de notre patrimoine, sans s’arrêter au top 10
des sites touristiques français.

CulturMoov propose différents formats de visites, lesquels ?

R.P : Effectivement, CulturMoov se construit autour de plusieurs formats de visites virtuelles guidées. Le format
interactif, qui permet de poser des questions, répondre à des quiz et proposer des moments d’échanges, le format
classique de visio conférence ainsi que le format live. Ce dernier est propre à CulturMoov. Le principe est
authentique. Il se situe entre la vidéo Instagram, qui permet de voir les coulisses, et le documentaire. Le guide est
directement sur place avec son téléphone et son stabilisateur d’image. Il partage son écran avec les internautes
présents pour la visite. Chaque visite est unique. Comme c’est du streaming live, on se retrouve parfois dans la rue
avec des personnes qui nous posent des questions et qui rentrent véritablement dans la visite. Nous sommes les
seuls à faire ça comme ça.

Comment se présente le travail avec les guides qui assurent ces visites virtuelles ?

R.P : Toutes les visites sont effectuées par des guides professionnels, on ne travaille qu’avec des guides issus de la
FNGIC (Fédération Nationales des Guides Interprètes et Conférenciers). Je les forme aux visites en ligne. En tant que

                                                        9                 Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
LA PRESSE & LE MONDE DES GUIDES CONFERENCIERS FRANCE
guide, j’ai voulu que tout le secteur monte en compétences. L’idée est de créer une nouvelle pratique, une nouvelle
forme de consommation, qui n’a pas du tout, à mon sens, à remplacer une visite physique, bien au contraire. C’est
totalement complémentaire.

Il y a des visites prévues dans Bayeux, comment s’organisent-elles ?

R.P : Ces dernières sont assurées par Anne Gosselin, guide conférencière à Bayeux, inscrite à la Fédération des
guides de Normandie. Elle propose plusieurs visites. Une première, visite live, à la découverte du quartier artisanal
de Bayeux. Une seconde, interactive, autour d’épopées romantiques mythiques. Et enfin, une visite interactive
autour de la construction de la cathédrale de Bayeux.

https://actu.fr/normandie/bayeux_14047/des-visites-interactives-inedite-de-bayeux-depuis-votre-
canape_39360628.html

- Diffusion 13/02/21 FRANCE 5 EMISSION Echappée Belle sur ST MALO
Passage de visites avec ALEXANDRA DURAND GC découverte villas du SILLON
Entre 25’33 et 30 ‘ environ
En replay jusqu’au 20/02/21
Après à chercher sur youtube....
https://www.france.tv/france-5/echappees-belles/echappees-belles-saison-15/2252159-week-end-a-saint-
malo.html

- Publication 14/02/21 MIDI LIBRE presse régionale OCCITANIE
Titre : Des visites guidées dans les rues de Montpellier qui parlent d’amour

De Rabelais à Napoléon, un parcours thématique avec l’office de tourisme.

De l’amour à tous les coins de rue. Quand on se plonge dans l’histoire de Montpellier, on découvre que de multiples
lieux historiques de l’écusson évoquent, d’une façon ou d’une autre, des sentiments passionnés. C’est ainsi que Yulia
Mezentseva, guide à l’office de tourisme, a eu l’idée de créer une visite thématique autour des élans du cœur, à
travers le centre-ville et à travers

Article cryptée
https://www.midilibre.fr/2021/02/14/des-visites-guidees-dans-les-rues-de-montpellier-qui-parlent-damour-
9372843.php

- Publication 14/02/21 L ESSOR SAVOYARD presse locale SAVOIE
Titre : Aix-les-Bains: quand le Musée Faure s'invite dans les écoles

Pendant plusieurs semaines, suite à la fermeture des musées depuis le début de la crise sanitaire, le Musée Faure a
fait découvrir aux écoliers ses œuvres et son histoire.

mener le musée aux écoliers. Ce projet, pensé lors du premier confinement par Delphine Miège, responsable du
service Ville d’Art et d’Histoire d’Aix-les-Bains, à l’instar d’une initiative menée par le Musée d’Orsay, a obtenu une
large adhésion dès le début de sa mise en application.

                                                       10               Synthèse ©c.scemama au 24/02/021
En effet, toutes les écoles aixoises y ont participé ; et un peu plus d’une quarantaine d’interventions ont été menées
par les guides conférenciers Amélie Pillon-Spena et Anne-Cécile Gourment, accompagnées par les agents de
surveillance du Musée Faure, le tout orchestré par Sophie Pehlivanian chargée de médiation.

Appréhender l’art et l’univers du Musée Faure

À l’école du Centre, 12 classes sur 14 ont adhéré à ce projet, qui débute par une présentation des métiers, des
différents intervenants. Puis la notion de patrimoine, ainsi que l’histoire et les collections du Musée Faure, inauguré
le 31 juillet 1949.

Les intervenants présentent également le Musée d’Orsay, qui a une collection commune, en termes d’époque, avec
celle du musée aixois. Après avoir écouté une histoire autour d’une œuvre de Maximilien Luce, conservée au Musée
d’Orsay, en guise d’exemple, les enfants se retrouvent par petits groupes autour de l’une des 11 œuvres au choix du
Musée Faure, réalisée entre 1812 et 1938, afin de créer leur histoire et de confronter leur imaginaire, avant de la
restituer devant la classe.

Une belle réussite et une ouverture sur la culture

Mr Parent, enseignant en CM2 à l’école du Centre, voit une prolongation de son programme, dans cette initiative du
Musée en classe. « Cela permet de voir un peu la teneur des collections du Musée Faure, puisque je vais faire un
travail sur la sculpture de Rodin et je vais travailler la terre glaise. L’Art est une compétence que les élèves doivent
acquérir à l’école élémentaire. L’an dernier, nous avions regardé des œuvres de Rodin. En espérant des jours meilleurs
pour pouvoir s’y rendre et voir les œuvres en trois dimensions, et pas seulement en photo. » Côté expression écrite,
l’enseignant fait travailler ses élèves sur l’Haiku, poésie japonaise courte, ainsi que sur l’observation d’images. Les
enfants, eux, connaissent surtout le Musée Faure pour ses activités, pendant les vacances scolaires. Mme
Pehlivanian, chargée de médiation, dresse un bilan très positif de cette action dans les écoles : « Nous avons
beaucoup de satisfaction à avoir eu l’adhésion des enfants, mais aussi en termes de qualité d’échanges avec eux. J’ai
l’impression d’avoir construit quelque chose. »

https://www.lessorsavoyard.fr/21308/article/2021-02-14/aix-les-bains-quand-le-musee-faure-s-invite-dans-les-
ecoles

- Interview 15/02/21 RADIO CHRETIENNE FRANCE RCF
TITRE : Les églises du label "Patrimoine du XXe siècle"
Le patrimoine du 20e siècle n'est pas toujours évident à se représenter. Pour tant, il est bel et bien reconnu par un
label. Ce dernier distingue des édifices, mais pas que, en fonction de certaines qualités et particuliarité qu'il met en
avant. Ce concerne aussi bien des magasins comme des églises. C'est le cas au Mans comme nous le détaille Franck
Miot, directeur du service patrimoine de la ville du Mans et Julien Hardy, guide conférencier et spécialiste des
églises du Mans du 20e siècle.
A ecouter
https://rcf.fr/culture/patrimoine/les-eglises-du-label-patrimoine-du-xxe-siecle

- Publication 16/02/21 LA NOUVELLE REPUBLIQUE presse régionale
Titre : Les musées de la Vienne préparent leur réouverture

Le musée Sainte-Croix de Poitiers profite de sa fermeture au public pour proposer de nouveaux contenus sur les
réseaux sociaux, comme ces vidéos « Coup d’œil au musée », traduites en langue des signes.
© Photo NR

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De Loudun à Lussac-les-Châteaux, en passant par Poitiers, les musées du département profitent de la fermeture
pour se rénover et lancer des nouveautés.

La ministre de la Culture a beau avoir annoncé récemment que, parmi les sites culturels, « les musées et les
monuments seront les premiers convoqués à la réouverture », aucune date n’est annoncée, pour le moment… Mais
cela      n’empêche       pas       ces     institutions    de    s’activer,     derrière     les    portes     fermées.
Transfert des réserves à Sainte-Croix Au musée Saint-Croix de Poitiers, les équipes sont à pied d’œuvre. « Le second
confinement a beaucoup changé les choses, pour nous, car les entreprises peuvent travailler, explique son directeur,
Pascal Faracci. On a donc pu traiter des sujets de fond comme les travaux : dans les salles libérées par le
déménagement des réserves, on a revu la climatisation et l’éclairage. On prépare également la scénographie de
l’exposition        L’Amour          fou,       qui      est      prévue         à       partir      du        25 mars ».
Le deuxième chantier concerne la poursuite du déménagement des collections : le mois de décembre a été
largement consacré au transfert d’œuvres vers le nouveau bâtiment abritant les réserves qui a été édifié à Vouneuil-
sous-Biard.
« On profite aussi de la fermeture au public pour travailler sur les réseaux sociaux, poursuit Pascal Faracci. On a pu
faire travailler les médiateurs et guides conférenciers sur des contenus nouveaux, plus éditorialisés, avec des
rendez-vous réguliers ». Le calendrier de l’Avent virtuel, mis en ligne en décembre, en est un bon exemple, tout
comme la série « Une œuvre en deux minutes » ou le magazine Artichaut « qui épluche l’art avec les enfants ».
« Si on a le feu vert, conclut le directeur des musées de Poitiers, on est capable de rouvrir du jour au lendemain. L’an
dernier, on a rouvert dès le 26 mai avec un sens de circulation unique pour que les visiteurs ne se croisent pas et un
protocole sanitaire très précis, en limitant la jauge à cent personnes sur les 3.500 m2 de surface du musée. Et puis,
dans      un     musée,     on      ne    touche      à   rien :   c’est     donc    plus    facile   à     désinfecter ».
Au programme de la réouverture : l’exposition d’archéologie consacrée au père de La Croix, qui aurait dû démarrer à
l’automne. Et, pour l’été, une exposition sur les gladiateurs, dans le cadre de la grande exposition de l’Espace
Mendès-France sur le théâtre antique de Poitiers.

https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/les-musees-de-la-vienne-preparent-leur-reouverture

- Publication 16/02/21 LA QUOTIDIENNE presse spécialisée TOURISME

Titre : Tourisme en Provence : une journée mondiale du guide-conférencier à ne pas manquer

Dimanche 21 Février 2021 se tiendra la journée mondiale du guide-conférencier. A cette occasion, des visites de
villes et de villages sont organisées par les guides conférenciers de la région Sud. Dans le département du Var, les
guides vous proposent de visiter Aups, Bargème, Bormes-les-Mimosas, Hyères et Toulon. Dans les Bouches-du-
Rhône, une visite d’Aix-en- Provence est proposée par Arthur, guide Secrets d’Ici et membre de l’association des
Guides.

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Pour le Var, les réservations se font auprès de Camille,
guide-conférencière AgiVar (Tel.06.70.81.26.65).

Pour la visite d’Aix-en-Provence, les réservations se font sur la page Facebook Secrets d’Ici (tel. 07.82.22.68.65)

Camille et Arthur sont membres de l’Association Guides Provence, une association qui regroupe les guides
conférenciers de la région Sud et qui propose des visites de villes et de villages, des services privés, des excursions en
Van et en Autocar sur 80 sites remarquables de la région Sud, entre Nice et Montpellier, en passant par Toulon,
Marseille et Aix-en- Provence.

Les activités sont réservables toute l’année sur la plateforme www.guides-provence.com dans la rubrique « Activités
».Chaque année, les Guides Provence participent à la Journée du 21 Février (archive année 2020).Départ à 10h. PriX
10 €/personne (gratuit pour les -12 ans uniquement pour les visites du Var). Attention, les groupes sont limités à 6
personnes                 en                 raison              du               contexte                sanitaire.
https://www.laquotidienne.fr/tourisme-en-provence-une-journee-mondiale-du-guide-conferencier-a-ne-pas-
manquer/

- Interview 16/02/20 FRANCE INFO radio nationale
Titre : les GC en passe de disparaitre
Interviews de Linda et Joanna GCs
A écouter
sujet_guides_co...008ab389_FO.MP3

- Interview 16/02/20 JT journal en Provence radio RCF radio chrétienne française
9’43 fin journal interview Cecyl Tarlier Président association Guides Provence
https://rcf.fr/actualite/journal-en-provence-du-18-fevrier

- Publication 19/02/21 DESITMED presse locale PACA
Titre : Marseille. Journée mondiale des guides conférenciers : des visites gratuites ce dimanche 21 février

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La profession de guide conférencier, encore méconnue, et pourtant partie intégrante du tourisme, sera mise à
l’honneur ce dimanche 21 février. Le guide conférencier, titulaire d’une carte professionnelle, est un véritable expert
qui connait sur le bout des doigts les monuments et les sites qu’il fait visiter, ainsi que le contexte historique
correspondant. Cette année particulièrement, alors que ce métier comme d’autres est à l’arrêt, il était important de
le mettre en avant.

Les guides conférenciers de Marseille proposent 4 visites gratuites ce dimanche 21 février ©marseille-tourisme

A l’occasion de cette journée, l’Office Métropolitain de Tourisme et des Congrès proposera des visites gratuites afin
de sensibiliser le public au métier de guide conférencier et de faire bénéficier les marseillais et touristes des
connaissances et des anecdotes des guides passionnés de l’association Provence Guide Interprète.

4 visites de 1h15 auront lieu dimanche 21 février à 14 heures

  Le Panier : rendez-vous devant le Port antique.
  Notre-Dame-de-la-Garde : rendez-vous au Terminus du bus 60, arrêt fort du sanctuaire
  Marseille trendy : rendez-vous devant la CCI Aix-Marseille Provence - Palais de la Bourse.
  Malmousque : rendez-vous devant le monument aux héros de l’armée d’Orient

Le contexte sanitaire imposant un nombre limité de places 5 participants par visite), l’inscription préalable est
obligatoire sur marseilleexperience.com ou encore à l’accueil de l’Office de Tourisme au 11, la Canebière de 9 heures
à 17 heures

Le 21 février, journée mondiale des guides conférenciers

Le service groupes et visites guidées de l’Office Métropolitain de Tourisme et des Congrès de Marseille propose des
visites sur différentes thématiques tout au long de l’année avec une mise en avant des nombreux quartiers de
Marseille. 102 guides conférenciers multilingues sont disponibles pour des visites panoramiques, des parcours
thématiques et des sorties à la journée qui peuvent être commentées en français, anglais, allemand, italien,
espagnol, mandarin, cantonais, russe, portugais, arabe, japonais, coréen, néerlandais, turc et arménien.

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En 2019, c’est 2 700 visites pour les groupes et 1 000 visites pour la clientèle individuelle qui ont été organisées par
l’Office. Toutes les visites respectent les règles sanitaires en vigueur selon la charte Marseille Provence Safe
Welcome : nombre de participants limité, port du masque, gestes barrières…
Plus d’informations sur : marseille-tourisme.com

https://destimed.fr/Marseille-Journee-mondiale-des-guides-conferenciers-des-visites-gratuites-ce

- Publication 19/02/21 LE COURRIER PICARD presse régionale HAUTS DE FRANCE
Titre : Visites guidées, sortie nature, expositions, concert: des idées de sorties réelles ou en mode numérique pour
     votre week-end
EXTRAITS
VISITES GUIDÉES

Les appartements double de Prince et du roi de Rome à Compiègne

Avec un conférencier, sortez du circuit de visite habituel pour des lieux insolites du château. En 1807, Napoléon Ier
fait modifier les anciens appartements de Marie-Antoinette pour créer le logement « le plus somptueusement
meublé de la maison ». L’appartement double de prince, qui le prolonge, était destiné à un couple de la famille
impériale.

Le 21 février, de 16 h 30 à 17 h 30, Château de Compiègne. Groupes limités à 6 personnes. Tarif : 10,5 €.
Réservation : 03 44 38 47 10

https://chateaudecompiegne.fr/mots-cles/visite-guidee

                                                                                    Le château de Compiègne
propose des visites qui sortes des sentiers habituels. - (Photo Château de Compiègne)

Visites privatives à Saint-Quentin

Les guides conférenciers de Saint-Quentin animent des visites guidées dans le cadre de l’opération «Adopte un
guide». Le principe est simple: la visite est privative, en famille ou entre amis. Les thèmes proposés sont: le bestiaire
des animaux fantastiques et la place de l’hôtel de ville dans la commune depuis le Moyen Âge; les gargouilles et la
statuaire de la basilique; les explorateurs de l’Art déco en centre-ville.

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