Les carnets de julie recettes livre pdf
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Livres papieret numériques Livres numériques uniquement Palmarès complet Plus de livres de cette thématique Mon parcours d'éditeur avec Gaston Miron Alain Horic 18,95 $ L'année de ma disparition Carole David 14,95 $ Valide Chris Bergeron 24,95 $ J'aime ma ville France Desmarais 29,95 $ Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs Par Mathias Enard On rigole ferme entre les pages du dernier Énard! Les deux pieds dans la terre, celle qui se bêche, nourrit ce qui pousse et génère les litiges les plus divers depuis des temps immémoriaux, on arpente la mythologie champêtre en bondissant par-dessus les siècles comme on franchit la verte colline. D’abord par le biais du journal de terrain foutraque d’un jeune anthropologue parisien en quête de sens et de sensations rurales pour gonfler les prétentions disproportionnées de sa thèse. À l’ombre de Malinowski et de Lévi-Strauss, les rumeurs villageoises se précisent jusqu’à devenir son quotidien, puis son port d’attache. En parallèle, les âmes en transhumances s’agitent, se réincarnent et perpétuent un cercle éternel et dépourvu de sens (hormis bien sûr celui que les vivants et les morts veulent bien lui donner). Pendant quelques jours, toutefois, il leur faudra bien se tenir tranquilles, cesser de s’esquinter à mourir dans de fâcheuses circonstances. C’est que le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs doit se tenir, que les croque-morts puissent enfin se reposer quelques jours de l’incessant labeur. Ce sera l’occasion de faire le point sur la façon de repenser les rites qui accompagnent le trépas pour se conformer au goût de l’époque, à ses progrès et à ses travers. Et bien sûr, gargantuesque ce sera! Nul doute que Rabelais aurait fièrement adoubé le génial Énard pour ce virtuose roman. Thomas Dupont-Buist, Librairie Gallimard (Montréal) Pour les articles homonymes, voir Huppert. Isabelle HuppertIsabelle Huppert lors du Festival de Cannes 2017.FonctionPrésidente du jury du festival de Cannes2009Sean PennTim BurtonBiographieNaissance 16 mars 1953 (69 ans)Paris 16e (France)Nom de naissance Isabelle Anne Madeleine HuppertNationalité FrançaiseFormation Conservatoire national supérieur d'art dramatiqueINALCO (russe) Conservatoire à rayonnement régional de VersaillesActivités Actrice, productrice de cinémaPériode d'activité Depuis 1971Fratrie Caroline HuppertÉlisabeth HuppertRémi HuppertConjoint Ronald ChammahEnfant Lolita ChammahAutres informationsReligions Catholicisme, judaïsmeMaître Jean-Laurent CochetDistinctions Liste détailléeCommandeur des Arts et des LettresBAFTA Award for Most Promising Newcomer to Leading Film Roles (en) (1978)Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes (1978 et 2001)David di Donatello de la meilleure actrice étrangère (1980)Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine (1988 et 1995)Chevalier de l'ordre national du Mérite (1993)Prix Lumières de la meilleure actrice (1996, 2001, 2006 et 2017)César de la meilleure actrice (1996 et 2017)Prix du cinéma européen de la meilleure actrice (2001 et 2002)San Francisco Bay Area Film Critics Circle Award for Best Actress (en) (2002)Ours d'argent extraordinaire (2002)Chlotrudis Award de la meilleure actrice (2003)Chlotrudis Award de la meilleure actrice dans un second rôle (2003)Prix Donostia (2003)Lion d'or pour la carrière (2005)Officier de la Légion d'honneur (2008)Achievement in World Cinema Award (2009)Commandeur de l'ordre national du Mérite (2015)Molière d'honneur (2017)Independent Spirit Award de la meilleure actrice (en) (2017)Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique (2017)Ours d'or d'honneur (2022)Films notables Les Valseuses La Dentellière Violette Nozière La Porte du paradis LoulouCoup de torchonMadame Bovary La CérémonieLa PianisteElle(voir filmographie)Prononciationmodifier - modifier le code - modifier Wikidata Isabelle Huppert est une actrice et productrice française née le 16 mars 1953 dans le 16e arrondissement de Paris. Collaboratrice fidèle de Claude Chabrol, Benoît Jacquot et Michael Haneke, Isabelle Huppert alterne indistinctement scène et écran, cinéma d'auteur et films grand public. Elle est révélée au grand public par le cinéaste Claude Goretta en 1977 dans le film La Dentellière. C'est l'une des actrices les plus prolifiques en France (deux ou trois films par an en moyenne) et l'une des rares interprètes françaises dont la filmographie est véritablement internationale : sa carrière exigeante et reconnue l'amène en effet à tourner aux États-Unis (sous la direction de Michael Cimino, Hal Hartley, Curtis Hanson, David O. Russell ou encore Otto Preminger), en Italie (avec les frères Taviani, Mauro Bolognini, Marco Ferreri et Marco Bellocchio), en Russie (avec Igor Minaiev), en Europe centrale (avec Michael Haneke, Werner Schroeter, Andrzej Wajda, Ursula Meier, Márta Mészáros ou Aleksandar Petrović), et même sur le continent asiatique (avec Hong Sang-soo, Brillante Mendoza ou Rithy Panh). Son parcours théâtral l'amène également à travailler sous la direction de metteurs en scène renommés comme Bob Wilson, Claude Régy, Krzysztof Warlikowski, Jacques Lassalle ou Luc Bondy et à interpréter des auteurs contemporains comme Yasmina Reza ou Florian Zeller. Elle a reçu de très nombreux prix internationaux : deux Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, deux Coupes Volpi de la meilleure interprétation féminine à la Mostra de Venise, un Ours d'argent de la meilleure contribution artistique et un Ours d'or d'honneur[1] à la Berlinale, deux Prix du cinéma européen de la meilleure actrice, ainsi qu'un Lola en Allemagne, un BAFTA au Royaume-Uni et un David di Donatello en Italie. En France, elle est la comédienne la plus nommée aux Césars avec seize nominations. Elle remporte à deux reprises le César de la meilleure actrice, en 1996 pour La Cérémonie de Claude Chabrol, et en 2017 pour Elle de Paul Verhoeven, qui lui vaut par ailleurs le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Le 25 novembre 2020, le New York Times la classe deuxième meilleure actrice (derrière Denzel Washington) du XXIe siècle[2]. Biographie Jeunesse et formation Née dans le 16e arrondissement de Paris au sein d'une famille aisée et nombreuse, Isabelle Huppert est la fille de Raymond Huppert (1914–2003), industriel dirigeant une entreprise fabriquant des coffres-forts, commandeur de la Légion d'honneur[3] et d'Annick Beau (1914–1990), professeure d'anglais et férue de piano. Elle passe sa jeunesse à Ville- d'Avray où elle reçoit une solide éducation dans le domaine des arts et de la culture. Elle est élevée dans le catholicisme, la religion de sa mère, alors que son père est issu d'une famille d'origine juive de l'ancienne Autriche-Hongrie[4],[5]. Elle a trois sœurs et un frère, également orientés vers la culture : Rémi (né en 1946), diplômé d'HEC, est devenu écrivain tout en étant consultant en management et développement international (notamment pour l'UNICEF, l'UE, la Banque mondiale)[4], Élisabeth (née en 1948), énarque, qui s'est dirigée vers l'écriture, la peinture, la comédie et la réalisation ; Caroline (née en 1950), diplômée en histoire et géographie, aussi réalisatrice. Jacqueline (née en 1944), quant à elle, est sociologue et professeur d'économie à l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC), spécialisée dans les ressources humaines et la répartition du genre en entreprise[6],[7]. Après des études secondaires au lycée Florent-Schmitt de Saint-Cloud, Isabelle Huppert passe tout d'abord par le conservatoire de Versailles tout en étudiant des langues slaves, dont le russe, à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)[7], sans pour autant y préparer un diplôme[8]. En parallèle, elle suit les cours d’art dramatique de l’École de la rue Blanche puis ceux du Conservatoire national supérieur d’art dramatique (promotion 1975)[9] , où elle a notamment pour professeurs Jean-Laurent Cochet et Antoine Vitez[10]. Sa connaissance de l'anglais, de l'italien et du russe lui a permis de jouer : en anglais au cinéma dans Rosebud, La Porte du paradis, Cactus, Faux Témoin, Amateur, J'adore Huckabees, Dead Man Down, The Disappearance of Eleanor Rigby, Back Home, Greta, Frankie, à la télévision dans New York, unité spéciale et The Romanoffs, et au théâtre dans Marie Stuart,The Maids et The Mother en italien dans L'Histoire de Piera et La Belle endormie en russe dans L'Inondation et The Romanoffs. Débuts et révélation (années 1970) Isabelle Huppert commence sa carrière au début des années 1970, tant au cinéma qu'à la télévision et au théâtre. Elle accumule de nombreux petits rôles, certains très discrets (Faustine et le Bel Été de Nina Companeez, Glissements progressifs du plaisir d'Alain Robbe-Grillet), d'autres qui frappent davantage le public, en particulier ses rôles de jeune campeuse violée et assassinée par Jean Carmet dans Dupont Lajoie d'Yves Boisset, d'artiste brute dans Aloïse de Liliane de Kermadec et surtout celui, culte, de jeune fille rebelle en quête d'émancipation dans Les valseuses de Bertrand Blier. Repérée en particulier par la directrice de casting Margot Capelier, elle obtient progressivement des rôles plus importants : elle reçoit sa première nomination au césar grâce à Aloïse en 1976, Otto Preminger la choisit pour Rosebud, Bertrand Tavernier lui offre un rôle secondaire important aux côtés de Philippe Noiret dans Le Juge et l'Assassin. La plupart de ces films rencontrent un grand succès. Sa carrière prend véritablement son envol avec l'adaptation du roman de Pascal Lainé La Dentellière par le Suisse Claude Goretta. Ce succès public lui vaut plusieurs distinctions internationales (BAFTA anglais et David di Donatello italien, équivalents des César). Isabelle Huppert tient le rôle d’une apprentie shampouineuse introvertie, victime d’une déception amoureuse qui fait basculer son existence. Cette image de victime et de fragilité maladive la poursuit dans plusieurs de ses films des débuts, au risque de l’enfermer dans des compositions quelque peu répétitives (Les Indiens sont encore loin de Patricia Moraz, Retour à la bien-aimée de Jean-François Adam, La Dame aux camélias de Mauro Bolognini, Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot). En même temps, elle contredit cette esquisse en donnant corps, devant la caméra de Claude Chabrol, au personnage-titre de Violette Nozière, célèbre parricide des années 1930[11]. C’est son premier « rôle-limite » qui la consacre star nationale et lui vaut le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 1978. Ce registre, auquel elle vouera une redoutable fidélité, lui permet de rendre crédible la folie et les pulsions morbides de ses personnages sans verser dans l'hystérie. Avec Aloïse et La Dentellière, elle donne à voir un jeu distancié, dépouillé, rigoureux, qui se caractérise par des gammes nuancées et retenues[12] : une partition singulière qui la distingue des autres étoiles montantes de l’époque, Miou-Miou, Nathalie Baye et Isabelle Adjani. La presse lui prêtera d'ailleurs par la suite une image d'actrice intellectuelle qu'elle réfute en partie[13]. Elle garde ce style de jeu jusqu'au début des années 1980, et joue beaucoup sur l’ambiguïté de ses personnages : un physique de petite fille mais un attrait certain pour la sexualité. Confirmation (années 1980) A la suite du prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1978, Isabelle Huppert est demandée par une série de grands cinéastes : Maurice Pialat pour Loulou, Jean-Luc Godard pour Sauve qui peut (la vie) et Passion, Michael Cimino pour Heaven's Gate (gros échec au box office sans conséquences sur la carrière de Huppert). Se dessine alors une tendance qui sera la sienne tout au long de sa carrière : une vraie rigueur dans le choix de ses films, parfois peu consensuels, avec des cinéastes exigeants, souvent apparentés au cinéma d'auteur, et une envie de travailler aussi bien avec des réalisateurs français qu'étrangers, ainsi qu'avec des femmes (Patricia Moraz, Liliane de Kermadec, Márta Mészáros, Diane Kurys, Christine Pascal, Josiane Balasko). Elle partage à cette époque la vie de Daniel Toscan du Plantier, producteur à la Gaumont, qui lui monte des projets sur mesure avec des cinéastes reconnus comme Joseph Losey (La Truite), Mauro Bolognini (La Dame aux camélias), Pialat (Loulou), Márta Mészáros (Les Héritières), André Téchiné (Les Sœurs Brontë) et Michel Deville (Eaux profondes). En 1981 Bertrand Tavernier lui offre, avec Coup de torchon, un rôle aux antipodes de ce qu'elle avait alors l'habitude de jouer : Isabelle Huppert y affirme alors un style de jeu plus extraverti, dynamique et comique, qu'elle gardera pour plusieurs films qu'elle tournera dans les années suivantes : La Femme de mon pote de Bertrand Blier (1983), Sac de nœuds de Josiane Balasko (1985) et Signé Charlotte de Caroline Huppert (1985). Les films de Tavernier et de Blier, ainsi que Coup de foudre de Diane Kurys sont des succès publics qui renforcent sa position dans le cinéma français. Elle ne fait plus de théâtre durant les années 1978-1985. Entre 1985 et 1988 elle connaît une relative traversée du désert en France où elle ne tourne aucun film. Elle part alors à l'étranger et tourne Cactus de Paul Cox en Australie et Faux Témoin de Curtis Hanson aux États-Unis. La période 1988-89 est un moment important, d'abord parce qu'elle retrouve Claude Chabrol avec Une affaire de femmes, dix ans après Violette Nozière. Le film est un succès et ouvre une ère de riche collaboration entre Huppert et Chabrol qui se retrouvent alors tous les deux ou trois ans pour un film[11]. Leur duo devient une sorte de marque de fabrique et explore une série large de genres cinématographiques d'où pointe une évidente admiration mutuelle : la comédie (Rien ne va plus), le drame social (La Cérémonie) et historique (Une affaire de femmes), le film noir (Merci pour le chocolat) ou encore l'adaptation littéraire (Madame Bovary). Les films sont tous des succès (sauf peut être Rien ne va plus) et permettent à Huppert de recevoir deux Coupes Volpi à Venise en 1988 (Une affaire de femmes) et 1995 (La Cérémonie), et son premier César de la meilleure actrice en 1996 (également pour La Cérémonie). En 1989 elle retourne au théâtre pour la pièce Un mois à la campagne de Tourgueniev dans une mise en scène de Bernard Murat. Cette pièce inaugure un nouveau rythme dans la carrière de Huppert, qui va maintenant revenir régulièrement sur les planches. Elle s'attaque à partir des années 1990 aux grands rôles (Jeanne d'Arc, Orlando, Marie Stuart, Médée, Hedda Gabler, Madame de Merteuil, Blanche DuBois, Araminte, Solange dans Les Bonnes, Phèdre) chez les grands auteurs tant classiques (Shakespeare, Schiller, Woolf, Euripide, Ibsen, Marivaux, Claudel, Tourgueniev) que modernes et contemporains (Sarah Kane, Yasmina Reza, Heiner Müller, Genet, Tennessee Williams) mis en scène par de grandes figures du théâtre français et étranger (de Robert Wilson à Claude Régy, de Peter Zadek à Howard Davies, en passant par Luc Bondy, Jacques Lassalle et Krzysztof Warlikowski). Elle joue souvent au théâtre de l'Odéon et n'hésite pas à participer aux tournées françaises et internationales des pièces. Consécration (années 1990) Isabelle Huppert, invitée du Festival de films francophones Cinemania en 1998. Les années 1990 l'imposent définitivement comme l'une des grandes actrices du cinéma et du théâtre français : ses prestations théâtrales sont de grands succès et sont très remarquées, en particulier Orlando, d'après le roman de Virginia Woolf, que Robert Wilson vient mettre en scène en France, après l'avoir fait en Allemagne (avec Jutta Lampe) et avant de le faire en Angleterre (avec Miranda Richardson). Au cinéma, outre ses films avec Chabrol, Isabelle Huppert commence une relation artistique avec Werner Schroeter (Malina en 1991, Deux en 2002), retrouve Benoît Jacquot à la fin des années 1990 pour entamer une riche collaboration (L'École de la chair, Pas de scandale, La Fausse Suivante), tourne avec des cinéastes confirmés (Jacques Doillon, Diane Kurys, Claude Pinoteau, Raoul Ruiz) comme avec des nouveaux réalisateurs (Christian Vincent, Laurence Ferreira Barbosa, Patricia Mazuy, Olivier Assayas) tout en s'autorisant des escapades à l'étranger (Malina, Amateur de Hal Hartley, L'Inondation d'Igor Minaev). En 1994, elle préside la Commission d'avances sur recettes du CNC et devient rédactrice en chef des Cahiers du cinéma le temps d'un numéro, où elle discute notamment avec Jean Baudrillard, Nathalie Sarraute, Brian De Palma, Pedro Almodóvar et Antoinette Fouque (cf bibliographie). En 1995, sa performance dans La Cérémonie, de Claude Chabrol lui vaut le César de la meilleure actrice, après six nominations depuis les années 1980. En 1999, elle est présidente de la cérémonie des Césars. Cette filmographie, qu'elle s'attache à développer patiemment, au gré des opportunités et des envies, lui vaut un grand respect. Déjà Jérôme Garcin écrivait en 1995 : « D'une juvénile curiosité, moins occupée à travailler sa légende que ses personnages successifs, ignorée par les paparazzi, oubliée des Césars, Isabelle la rousse se contente d'être comédienne. La meilleure au monde. La plus audacieuse. La plus obstinée. La moins prévisible. Une croisée moderne de Leopoldo Fregoli, prince italien de la métamorphose, et de la chétive Mlle Rachel, dont Alfred de Musset disait : « Sa voix est pénétrante. Elle ne déclame point, elle parle »[14]. Tête d'affiche (années 2000) Isabelle Huppert au Festival de Cannes 2000 pour la présentation de La Pianiste. Isabelle Huppert en représentation de la pièce de théâtre Quartett au Théâtre de l'Odéon en 2006. Les années 2000 confirment l'ensemble de ces tendances. En 2001, Isabelle Huppert connaît un grand succès au théâtre avec Médée et trouve l'un de ses plus grands rôles au cinéma avec La Pianiste, adapté d'Elfriede Jelinek, qui ouvre le début de sa fructueuse collaboration avec Michael Haneke. Pour ce film dans lequel elle incarne une professeur de musique frustrée, enfermée dans une relation quasi incestueuse avec sa mère et bloquée sur l'attente d'une relation sado-masochiste, elle remporte pour la seconde fois de sa carrière le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, en 2001. Bien que pressentie, elle n'est toutefois pas nommée à l'Oscar de la meilleure actrice nonobstant l'excellent accueil critique du film outre-Atlantique[15]. En réalité, le distributeur américain oublie de remplir le document nécessaire à son éligibilité[15],[16]. Encore aujourd'hui, il s'agit pourtant de la prestation dont on lui parle le plus aux États-Unis[15]. Son compagnon, le metteur en scène Ronald Chammah, a fondé la société Les Films du Camélia. Cette société lui a permis de financer certains films dont elle tient le haut de l'affiche comme La Vie moderne de Laurence Ferreira-Barbosa, Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz ou encore Ma mère de Christophe Honoré et même d'acheter les droits d'exploitation de Wanda de Barbara Loden, actrice et cinéaste qui fut l'une des épouses d'Elia Kazan, disparue prématurément d'un cancer en 1980. Grâce à son acharnement, cet unique film d'une artiste d'exception put ressortir en salles en 2003. L'année suivante, Isabelle Huppert fait partie de la distribution prestigieuse de Huit femmes de François Ozon. Ce retour à la comédie ne doit pas faire oublier qu'elle n'a pas tourné que des films dits « dramatiques » mais aussi occasionnellement des comédies (Sac de nœuds, Les Sœurs fâchées d'Alexandra Leclère, Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine, Copacabana de Marc Fitoussi, Tip Top de Serge Bozon). Dans ses incursions comiques, elle prend plaisir à jouer des femmes antipathiques, frustrées et aigries au risque de n'être identifiée qu'à ce registre. Elle fait appel à un répertoire de mimiques, de postures ou d'intonations contradictoires : d'une manifestation outrancière et tonitruante (l'hystérique et hypocondriaque tante Augustine des Huit femmes où elle se livre à un numéro de transformation à la fois physique et scénique) à une forme expressive plus distanciée et intérieure à l'instar des Sœurs fâchées où elle campe une bourgeoise délaissée par son mari, malheureuse, frigide et envieuse du succès de sa sœur. Le public l'identifie de plus en plus avec des personnages de bourgeoises citadines, pas forcément très sympathiques, qu'elle interprète beaucoup depuis sa réunion avec Benoît Jacquot et L'École de la chair (1998) et depuis La Pianiste (2001). Elle cherche pourtant à casser cette image à travers des films comme Copacabana, La Ritournelle, Tip Top, La Vie promise ou White Material. Isabelle Huppert n'hésite pas à prendre des risques en tournant de plus en plus dans des premiers ou seconds films : Ma mère de Christophe Honoré (2004), Les Sœurs fâchées d'Alexandra Leclère (2004), Nue Propriété de Joachim Lafosse (2006), Home d'Ursula Meier (2008), My Little Princess d'Eva Ionesco (2011), Souvenir de Bavo Defurne (2016) ; ou en participant à des productions à très petit budget, telles que Médée Miracle de Tonino De Bernardi ou In Another Country de Hong Sang-soo. Elle donne des interprétations remarquées dans Gabrielle de Patrice Chéreau, L'Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol, Amour de Michael Haneke, Valley of Love de Guillaume Nicloux ou encore Elle de Paul Verhoeven. Fait intéressant, dans la seconde moitié de la décennie 2000, elle tourne coup sur coup une série de films très proches les uns des autres : Nue Propriété de Lafosse (2006), Home d'Ursula Meier (2008), Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh (2009) et White Material de Claire Denis (2009). Ils évoquent tous l'histoire d'une femme, mère, liée par un sentiment d'appartenance très fort à l'endroit où elle vit (une maison au bord d'une autoroute, une propriété en Afrique ou en Indochine) et l'influence que l'extérieur va avoir sur cette relation particulière. Isabelle Huppert à l'ouverture du Festival de Cannes 2009 dont elle est la présidente du jury. Isabelle Huppert à Paris en 2010, en promotion pour la sortie vidéo de Copacabana. En 2005, une exposition, « La Femme aux portraits », montrée d'abord à New York, puis à Paris (prolongée jusqu'en février 2006 au Couvent des Cordeliers) et en Europe, a révélé sa passion pour la photographie qui l'a poussée, depuis une trentaine d'années, à solliciter des portraits auprès des plus grands photographes (de Boubat et Cartier-Bresson à Hiroshi Sugimoto et Ange Leccia, en passant par Jacques Henri Lartigue, Richard Avedon, Robert Doisneau, Helmut Newton ou Nan Goldin…). Un livre a été publié à cette occasion (cf bibliographie). Le Moma à New York lui consacre une large rétrospective, saluant son apport à l'art contemporain en général et à l'art dramatique en particulier. Pour l’événement, elle donne une représentation exceptionnelle de la pièce de Sarah Kane, 4.48 Psychose, interprétée trois ans plus tôt sous la direction de Claude Régy aux Bouffes du Nord. Au début 2006, c'est au tour de la Cinémathèque française, fraîchement rouverte à Bercy, de la mettre à l'honneur. Avec Christine Pascal et Isabelle Adjani, Isabelle Huppert formait un trio complice. Elles ont été colocataires, un temps, dans leur jeunesse[17],[18],[19]. Plus tard, Isabelle Huppert tiendra d'ailleurs le rôle-titre de La Garce, réalisé par Christine Pascal, après avoir donné la réplique, quelques années plus tôt, à Isabelle Adjani dans Les Sœurs Brontë d'André Téchiné. D'après le livre d'Erwan Chuberre (La Légende Adjani), une rivalité amoureuse entre Adjani et Huppert, survenue sur le tournage des Sœurs Brontë au sujet de Bruno Nuytten, serait à l'origine de leur inimitié. Adjani explique, quant à elle, avoir mal vécu le fait d'être mise à l'écart de certains projets, au début des années 1980, en raison du producteur Daniel Toscan du Plantier, directeur de la Gaumont, qui aurait tenté d'imposer Isabelle Huppert, sa compagne d'alors, comme nouvelle grande vedette du cinéma français[20]. Depuis leurs ascensions fulgurantes, lors des années 1970, la presse a souvent commenté leur rivalité[21]. André Téchiné a reconnu que la relation très tendue entre les deux comédiennes a compliqué son travail sur le tournage des Sœurs Brontë[22]. Interrogée sur cette comparaison en 2009, Adjani a affirmé se placer, en tant que comédienne, dans une attitude d'empathie pour ses personnages, plus que ne le fait Huppert, en retrait et à distance[23]. Néanmoins, cette dernière a répondu que le regard d'un film ne dépendait que du metteur en scène et qu'il lui semblait dangereux qu'un acteur idéalisât son rôle[24]. On notera que Claude Chabrol désirait réaliser un film sur la vie de Camille Claudel et souhaitait offrir le rôle-titre à Isabelle Huppert, ce qui lui fut refusé par les héritiers de l'artiste[25]. Finalement, ce fut Isabelle Adjani qui obtint l'autorisation de la famille Claudel pour jouer la sculptrice dans un film dont elle était coproductrice et qui fut réalisé par Bruno Nuytten, son ancien compagnon[25]. À l'inverse, Adjani avait exprimé, dès 1980, le désir d'interpréter au cinéma Marguerite Gautier, l'héroïne du roman La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils[25]. Le projet ne vit jamais le jour, mais Isabelle Huppert fut choisie par le réalisateur italien Mauro Bolognini pour incarner ce rôle à l'écran[25]. Adjani prêta finalement ses traits au personnage, dans une pièce de théâtre, mise en scène, en 2000, par Alfredo Arias[25]. Huppert fut nommée au Molière de la meilleure comédienne en même temps qu'Adjani pour son interprétation de Médée dans la tragédie éponyme d'Euripide, mise en scène par Jacques Lassalle[25]. Bien que les pronostics annonçaient une bataille entre les deux vedettes, Corinne Jaber remporta le trophée pour la pièce Une bête sur la lune[25]. Les deux actrices, à quelques années d'intervalle, ont également interprété Marie Stuart sur les planches et ont toutes deux marqué la rentrée théâtrale de 2006[25]. Elle a inspiré le personnage d'Isa Fovix dans le roman Parades de Bernard Souviraa publié en 2008[réf. nécessaire]. En 2009, elle est promue au rang d'officier de la légion d'honneur et le festival de Cannes annonce qu'elle succède à Sean Penn à la présidence du jury[26]. Après avoir été membre du jury en 1984 sous la présidence de Dirk Bogarde, puis maîtresse de cérémonie en 1998, elle est présidente du jury de la 62e édition qui s'est déroulé du 12 au 24 mai 2009. Elle y était entourée de 8 personnalités du cinéma et du monde des arts à savoir Asia Argento, Nuri Bilge Ceylan, Robin Wright, Hanif Kureishi, Shu Qi, Lee Chang-dong, James Gray et Sharmila Tagore[26]. Son jury a attribué la Palme d'or au Ruban blanc[27] de Michael Haneke, l'un de ses réalisateurs favoris. Au Festival de Cannes, Isabelle Huppert a présenté 20 films en sélection officielle (record absolu)[28],[29]. Reconnaissance internationale (années 2010) Isabelle Huppert pour la présentation de Valley of Love au Festival de Cannes 2015. Isabelle Huppert aux Césars 2018 dont elle est la tête d'affiche. Depuis 2010, Isabelle Huppert tourne de plus en plus de films, souvent remarqués, aussi bien comme premier rôle que comme rôle secondaire, parfois même comme simple participation (Au bonheur des ogres, Les Lignes de Wellington, Dead Man Down). Nicole Kidman, en 2012, a dit qu'elle « aimait sa manière de se mettre constamment en danger » et qu'elle représentait, pour elle, un modèle à suivre pour ses choix futurs[30]. Elle réitère ses propos admiratifs cinq ans plus tard, déclarant qu'Huppert avait « joué le rôle le plus époustouflant qu'elle connaisse » dans Elle et parlant d'elle comme de « quelqu'un d'extraordinaire qui a donné sa vie à son métier » et qui a « montré le chemin » aux autres comédiennes[31]. À l'instar de Kidman, Jessica Chastain déclare qu'elle est, de très loin, son actrice préférée et qu'elle est même pour elle une « idole absolue »[32],[33]. De son côté, Julianne Moore parle d'elle comme d'une « actrice fabuleuse », qu'elle « admire profondément »[34]. Isabelle Huppert est en effet fréquemment citée en exemple, à l'international, pour son audace, son impressionnante filmographie et ses prises de risque : Naomi Watts avoue avoir vu La Pianiste uniquement pour elle et a ainsi pu découvrir le travail de Michael Haneke qui la dirige en 2008, au côté de Tim Roth, dans Funny Games U.S.[35]. Abbas Kiarostami affirme avoir longtemps été hanté par son interprétation dans La Dentellière[36]. Volker Schlöndorff dit d'elle qu'elle est « une artiste qui n'a peur de rien »[37]. Sean Penn lui fait part de son admiration lors d'une rencontre organisée par le magazine Première en 2009[38]. James Gray dit être fasciné par les puissantes émotions que dégage son jeu[39]. Natalie Portman confesse, quant à elle, s'être largement inspirée de sa prestation dans La Pianiste et de celle de Catherine Deneuve dans Répulsion pour préparer son rôle oscarisé de danseuse étoile sombrant dans la folie dans Black Swan de Darren Aronofsky[40]. Alicia Vikander explique par ailleurs avoir voulu devenir actrice quand elle l'a vue dans La Pianiste[41]. En 2014, elle succède au réalisateur américain Martin Scorsese à la présidence[42] du jury des longs métrages au 14e festival international du film de Marrakech, qui se déroule du 5 au 13 décembre 2014. En 2016, son interprétation de femme violée qui se lance à la poursuite de son agresseur dans Elle de Paul Verhoeven obtient des critiques massivement laudatives en Europe et aux États-Unis[43]. Pressenti pour une récompense au Festival de Cannes 2017, le producteur Saïd Ben Saïd l'entoure de deux conseillers en image en vue des Oscars. Elle débute une longue tournée promotionnelle aux Etats-Unis. Elle reçoit, pour sa prestation, de nombreux prix décernés par les associations de la critique cinématographique américaine, puis un Golden Globe, un second César, un Independant Spirit Award et une première nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Ce film, tout comme La Pianiste, peut être vu comme la quintessence du jeu d'actrice d'Isabelle Huppert : une interprétation qui joue beaucoup sur le retrait, la réduction des expressions à d'infimes détails, les sous-entendus, un contour psychologique trouble ou indéfinissable, la subtilité d'un regard et d'un geste esquissé capables de rendre en un même mouvement des émotions contraires ou encore une certaine distance entre le personnage et les événements auxquels il est confronté. Elle a atteint une stature particulière dans le cinéma français contemporain. Jean-Michel Frodon, dans les Cahiers du cinéma, dit d'elle : « Isabelle Huppert est une excellente actrice, elle a joué remarquablement dans plus de grands films qu’aucune autre actrice européenne »[44]. En octobre 2021 elle est présidente du jury de la compétition officielle du 34e Festival international du film de Tokyo. En février 2022, elle reçoit un Ours d'or d'honneur[1] pour l'ensemble de sa carrière, à l'occasion de la sélection du film de Laurent Larivière, A propos de Joan à la Berlinale 2022, dans la section Berlinale Special Gala. Vie privée Isabelle Huppert est la mère de trois enfants[8] issus de son union avec le réalisateur et distributeur Ronald Chammah qui l'a dirigée dans Milan noir en 1988 : l'actrice Lolita Chammah (née en 1983), Lorenzo (né en 1988) et Angelo[7] (né en 1997). Activités entrepreneuriales Ariel Chammah, mari d'Isabelle Huppert, mieux connu sous son nom de Ronald Chammah[45], assure la gérance de deux sociétés dédiées au cinéma dont Isabelle Huppert est la figure de proue. Les SARL Les Films du Camélia et Camélia Cinémas sont respectivement consacrées à la production de films et à la distribution de films[46],[47],[48]. Filmographie Cinéma 1972 : Faustine et le bel été de Nina Companeez : Une étudiante 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : Marité 1972 : Le Bar de la fourche d'Alain Levent : Annie 1974 : Les Valseuses de Bertrand Blier : Jacqueline 1974 : L'Ampélopède de Rachel Weinberg : La conteuse 1974 : Glissements progressifs du plaisir d'Alain Robbe-Grillet : Figurante 1975 : Rosebud d'Otto Preminger : Hélène Nicolaos 1975 : Aloïse de Liliane de Kermadec : Aloïse, jeune 1975 : Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun : Une fille 1975 : Dupont Lajoie d'Yves Boisset : Brigitte Colin 1975 : Le Grand Délire (Die große Ekstase) de Dennis Berry : Marie 1976 : Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier : Rose 1976 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli : Élisabeth Gailland 1976 : Je suis Pierre Rivière de Christine Lipinska : Aimée 1976 : Le Petit Marcel de Jacques Fansten : Yvette 1977 : La Dentellière de Claude Goretta : Pomme 1977 : Les Indiens sont encore loin de Patricia Moraz : Jenny 1977 : Des enfants gâtés de Bertrand Tavernier : La secrétaire 1978 : Violette Nozière de Claude Chabrol : Violette Nozière 1979 : Les Sœurs Brontë d'André Téchiné : Anne Brontë 1979 : Retour à la bien-aimée de Jean-François Adam : Jeanne Kern 1980 : Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard : Isabelle Rivière 1980 : Loulou de Maurice Pialat : Nelly 1980 : La Porte du paradis (Heaven's Gate) de Michael Cimino : Ella Watson 1980 : Les Héritières (Örökség) de Márta Mészáros : Irène 1981 : Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot : Marie 1981 : La Dame aux camélias (La storia vera della signora delle camelie) de Mauro Bolognini : Alphonsine Plessis 1981 : Eaux profondes de Michel Deville : Mélanie 1981 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier : Rose 1982 : La Truite de Joseph Losey : Frédérique 1982 : Passion de Jean-Luc Godard : Isabelle 1983 : Coup de foudre de Diane Kurys : Léna 1983 : La Femme de mon pote de Bertrand Blier : Viviane 1983 : L'Histoire de Piera (Storia di Piera) de Marco Ferreri : Piera 1984 : La Garce de Christine Pascal : Aline Kaminker et Édith Weber 1985 : Sac de nœuds de Josiane Balasko : Rose-Marie Martin 1985 : Signé Charlotte de Caroline Huppert : Charlotte 1986 : Cactus de Paul Cox : Colo 1987 : Faux Témoin (The Bedroom Window) de Curtis Hanson : Sylvia 1988 : Milan noir de Ronald Chammah : Sarah 1988 : Les Possédés (Biesy) d'Andrzej Wajda : Maria Chatov 1988 : Une affaire de femmes de Claude Chabrol : Marie 1989 : La Guerre la plus glorieuse ou Migrations (Seobe) d'Aleksandar Petrovic : Dafina Isakovic 1990 : La Vengeance d'une femme de Jacques Doillon : Cécile 1991 : Malina de Werner Schroeter : La femme 1991 : Madame Bovary de Claude Chabrol : Emma Bovary 1992 : Après l'amour de Diane Kurys : Lola Winter 1994 : Amateur de Hal Hartley : Isabelle 1994 : L'Inondation (Наводнение) d'Igor Minaiev : Sofia 1994 : La Séparation de Christian Vincent : Anne 1995 : La Cérémonie de Claude Chabrol : Jeanne Marchal 1995 : Lumière et Compagnie (court-métrage) de Abbas Kiarostami : Voix 1996 : Poussières d'amour (Abfallprodukte der Liebe) de Werner Schroeter : l'interwieveuse 1996 : Les Affinités électives (Le affinità elettive) de Paolo Taviani et Vittorio Taviani : Carlotta 1997 : Les Palmes de monsieur Schutz de Claude Pinoteau : Marie Curie 1997 : Rien ne va plus de Claude Chabrol : Betty 1998 : L'École de la chair de Benoît Jacquot : Dominique 1999 : Pas de scandale de Benoît Jacquot : Agnès Jeancour 2000 : La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa : Claire 2000 : La Fausse Suivante de Benoît Jacquot : la comtesse 2000 : Saint- Cyr de Patricia Mazuy : Madame de Maintenon 2000 : Les Destinées sentimentales d'Olivier Assayas : Nathalie Barnery 2000 : Merci pour le chocolat de Claude Chabrol : Marie-Claire « Mika » Muller-Polonski 2000 : Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz : Ariane 2001 : La Pianiste de Michael Haneke : Erika Kohut 2002 : Huit Femmes de François Ozon : Augustine 2002 : La Vie promise d'Olivier Dahan : Sylvia 2002 : Deux de Werner Schroeter : Magdalena Maria 2003 : Le Temps du loup (Wolfzeit) de Michael Haneke : Anna 2004 : J'adore Huckabees (I heart Huckabees) de David O. Russell : Catherine Vauban 2004 : Ma mère de Christophe Honoré : Hélène, la mère 2004 : Les Sœurs fâchées d’Alexandra Leclère : Martine Demouthy 2005 : Gabrielle de Patrice Chéreau : Gabrielle Hervey 2006 : L'Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol : Jeanne Charmant-Killman 2006 : Nue Propriété de Joachim Lafosse : Pascale 2007 : Médée Miracle de Tonino de Bernardi : Irène/Médée 2007 : L'Amour caché (L'amore nascosto) d'Alessandro Capone : Danielle 2008 : Home d'Ursula Meier : Marthe 2008 : Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh : Mme Dufresne, la mère 2009 : Villa Amalia de Benoît Jacquot : Anne 2009 : White Material de Claire Denis : Maria 2009 : Fantastic Mr. Fox (Fantastique Maître Renard) de Wes Anderson : Madame Renard (voix française) 2010 : Copacabana de Marc Fitoussi : Babou 2010 : Sans queue ni tête de Jeanne Labrune : Alice Bergerac 2011 : My Little Princess de Eva Ionesco : Hanah Giurgiu 2011 : Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine : Agathe Novic 2012 : Dubaï Flamingo de Delphine Kreuter : Voix de la chèvre 2012 : Captive de Brillante Mendoza : Thérèse Bourgoine 2012 : Amour de Michael Haneke : Éve 2012 : Les Lignes de Wellington (As Linhas de Torres) de Raoul Ruiz et Valeria Sarmiento : Cosima Pia 2012 : In Another Country ( ) de Hong Sang-soo : Anne 2012 : La Belle Endormie (Bella addormentata) de Marco Bellocchio : Divina Madre 2013 : La Religieuse de Guillaume Nicloux : Mère Supérieure de Saint-Eutrope 2013 : Dead Man Down (Mort et enterré) de Niels Arden Oplev : Valentine Louzon 2013 : Au bonheur des ogres de Nicolas Bary : La reine Zabo 2013 : Tip Top de Serge Bozon : Esther Lafarge 2013 : Abus de faiblesse de Catherine Breillat : Maud 2014 : La Ritournelle de Marc Fitoussi : Brigitte 2014 : The Disappearance of Eleanor Rigby de Ned Benson : Mary Rigby 2015 : Valley of Love de Guillaume Nicloux : Isabelle 2015 : Back Home (Louder Than Bombs) de Joachim Trier : Isabelle Reed 2015 : Asphalte de Samuel Benchetrit : Jeanne Meyer 2016 : L'Avenir de Mia Hansen-Løve : Nathalie 2016 : Elle de Paul Verhoeven : Michèle Leblanc 2016 : Tout de suite maintenant de Pascal Bonitzer : Solveig Barsac 2016 : Souvenir de Bavo Defurne : Liliane 2016 : Ce qui nous éloigne (court-métrage) de Hu Wei : Isabelle 2017 : Barrage de Laura Schroeder : Élisabeth 2017 : Happy End de Michael Haneke : Anne Laurent 2017 : Marvin ou la Belle Éducation d'Anne Fontaine : elle-même 2017 : La Caméra de Claire ( ) de Hong Sang-soo : Claire 2017 : Madame Hyde de Serge Bozon : Madame Géquil 2018 : Eva de Benoît Jacquot : Eva 2018 : L'Île aux chiens (Isle of Dogs) de Wes Anderson : voix française de l'interprète Nelson 2018 : Greta de Neil Jordan : Greta Hideg 2019 : Une jeunesse dorée d'Eva Ionesco : Lucile Wood 2019 : Blanche comme neige d'Anne Fontaine : Maud 2019 : Frankie d'Ira Sachs : Frankie 2020 : La Daronne de Jean-Paul Salomé : Patience Portefeux 2020 : Garçon chiffon de Nicolas Maury : elle-même (caméo) 2022 : Les Promesses de Thomas Kruithof : Clémence Collombet 2022 : Une robe pour Mme Harris de Anthony Fabian : Claudine Colbert 2022 : Hi-Han de Jerzy Skolimowski 2022 : A propos de Joan de Laurent Larivière 2023 : La Syndicaliste de Jean-Paul Salomé : Maureen Kearney 2023 : Dans le viseur de André Téchiné Télévision 1971 : Le Prussien de Jean L'Hôte (téléfilm) : Élisabeth 1971 : Les Cent Livres des Hommes (série tv) : À la recherche du temps perdu de Claude Santelli : Gilberte 1972 : Figaro-ci, Figaro-là de Hervé Bromberger (téléfilm) : Pauline 1972 : Qui êtes-vous Monsieur Renaudot ? de Claude Deflandre (téléfilm) : Marthe à 13 ans 1973 : Histoire vraie de Claude Santelli (téléfilm) : Adélaïde 1973 : Le Maître de pension de Marcel Moussy (téléfilm) : Annie 1973 : Le Drakkar de Jacques Pierre (téléfilm) : Yolande 1973 : Vogue la galère de Raymond Rouleau (téléfilm) : Clotilde 1974 : Madame Baptiste de Claude Santelli (téléfilm) : Blanche 1974 : Plaies et bosses d'Yves-André Hubert (téléfilm) : Patsy Lackan 1977 : On ne badine pas avec l'amour de Caroline Huppert (captation tv) : Camille 1978 : Il était un musicien (série tv) : Monsieur Saint-Saëns de Claude Chabrol : la jeune fille 1995 : Un siècle d'écrivains (série tv) : Nathalie Sarraute de Jacques Doillon : la récitante 1996 : Les Voyages de Gulliver (Gulliver's Travels) de Charles Sturridge (mini-série tv) : voix française de la maîtresse 2010 : New York, unité spéciale (saison 11, épisode 24) : Sophie Gerard 2010 : 20 courts-métrages de Marc Fitoussi dans le cadre du Festival de Cinéma d'Arte 2013 : L'amour... L'amour, court- métrage de Sandrine Veysset (La Collection Jeanne Moreau Canal+) : Aude 2016 : Les Fausses Confidences de Luc Bondy et Marie-Louise Bischofberger (téléfilm) : Araminte 2018 : The Romanoffs de Matthew Weiner, saison 1, épisode 3 House of Special Purpose, réalisé par l'auteur (série tv) : Jacqueline Girard 2018 : Dix pour cent, saison 3, épisode 4 Isabelle, réalisé par Marc Fitoussi (série tv) : elle-même 2021 : Le Grand Restaurant : Réouverture après travaux de Romuald Boulanger (téléfilm) : une alcoolique Production de films 1994 : L'Inondation d'Igor Minaiev (production associée) 1999 : La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa (production) 1999 : Saint-Cyr de Patricia Mazuy (production) 2000 : Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz (production) 2003 : Ma mère de Christophe Honoré (production) 2007 : Médée Miracle de Tonino de Bernardi (production) Participations 1979 : Quelques remarques sur la réalisation et la production du film Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard 1984 : Les Voleurs de la nuit de Samuel Fuller (dans le film, Samuel Fuller regarde une scène de La Dame aux Camélias de Mauro Bolognini) 1985 : Thierry Mugler de Robert Réa, scène des Invalides 1991 : Contre l'oubli, "Pour Archana Guha, Inde" de Francis Girod 1997 : Le Bassin de J.W. de João César Monteiro (remerciements dans le générique) 2002 : Claude Chabrol l'artisan de Patrick Le Gall 2003 : Henri Cartier-Bresson - Biographie eines Blicks de Heinz Bütler 2003 : Tentatives d'amour - Portrait Werner Schroeter de Claudia Schmid (de) et Birgit Schulz (TV) 2010 : Werner Schroeter par Isabelle Huppert de Gérard Courant 2010 : In Memoriam Daniel Schmid Werner Schroeter, Carnets filmés de Gérard Courant 2011 : Mondo Lux - Die Bilderwelten des Werner Schroeter d'Elfi Mikesch (de) 2013 : Michael Haneke : Profession réalisateur (Michael Haneke – Porträt eines Film-Handwerkers) d'Yves Montmayeur (film documentaire) Théâtre Année Titre Auteur Rôle Metteur en scène Lieu(x) des représentations 1971-1972 Les Précieuses ridicules Molière Jean-Louis Thamin Comédie-Française 1972 Champion de la faim Franz Kafka une panthère dans une cage Daniel Benoin Théâtre Daniel-Sorano (Vincennes) et Festival des arts de Chiraz-Persépolis (Iran) 1973 La Véritable Histoire de Jack l'éventreur Élisabeth Huppert Caroline Huppert Café-théâtre Le Sélénite (Paris) 1973 L'Avare Molière Marianne Georges Werler tournée dans les universités aux États-Unis 1973 Viendra-t-il un autre été ? Jean-Jacques Varoujean Jacques Spiesser Petit Odéon 1974 Pour qui sonne le glas Ernest Hemingway Robert Hossein Reims (Comédie de Reims) 1975 Voyage autour de ma marmite Eugène Labiche Caroline Huppert Théâtre Essaïon 1977 On ne badine pas avec l'amour Alfred de Musset Camille Caroline Huppert Théâtre des Bouffes du Nord et captation théâtrale réalisée par Caroline Huppert pour la télévision 1989 Un mois à la campagne Ivan Tourgueniev Natalia Petrovna Bernard Murat Théâtre Édouard VII 1991 Mesure pour mesure William Shakespeare Isabella Peter Zadek Odéon-Théâtre de l'Europe, tournée Clermont-Ferrand (Opéra municipal de Clermont-Ferrand), Lausanne (Théâtre Vidy-Lausanne), TNP-Villeurbanne, Chambéry (Maison de la Culture), Nîmes (Théâtre de Nîmes), Le Havre (Maison de la Culture) 1992 Jeanne au bûcher Paul Claudel et Arthur Honegger Jeanne d'Arc Claude Régy Opéra Bastille 1993-1995 Orlando Virginia Woolf Orlando Bob Wilson Théâtre Vidy-Lausanne, Odéon-Théâtre de l'Europe 1996 Mary Stuart Friedrich Schiller Mary Stuart Howard Davies Royal National Theatre à Londres 2000-2001 Médée Euripide Médée Jacques Lassalle Festival d’Avignon, Odéon-Théâtre de l'Europe, tournée La Rochelle, Toulouse, et captation théâtrale réalisée par Don Kent au Festival d'Avignon 2002-2003 4.48 Psychose Sarah Kane Elle Claude Régy Théâtre des Bouffes du Nord, tournée Caen, Genève (Comédie de Genève), Lorient, Lisbonne, Villeurbanne, Rennes, São Paulo 2003 Jeanne au bûcher Paul Claudel et Arthur Honegger Jeanne d'Arc Luís Miguel Cintra Sao Carlos National Theater Lisbonne 2005 Hedda Gabler Henrik Ibsen Hedda Gabler Éric Lacascade Odéon-Théâtre de l'Europe Ateliers Berthier, tournée Caen (Centre dramatique national de Normandie - Comédie de Caen), Genève (Comédie de Genève), Barcelone (Théâtre Lliure), Festival de la Rhur (Allemagne), Herouville-Saint-Clair (Square du Théâtre) 2005 4.48 Psychose Sarah Kane Elle Claude Régy tournée Montpellier (Théâtre des 13 vents), Los Angeles (UCLA), New York (Brooklyn Academy of Music), Montréal (Usine C), Berlin, Milan 2006-2007 Quartett Heiner Müller Madame de Merteuil Bob Wilson Odéon-Théâtre de l'Europe, puis tournée à Milan (Piccolo Teatro), Berlin (Berliner Festpiele), Marseille (Théâtre du Gymnase), Genève (Comédie de Genève) 2008 Le Dieu du carnage Yasmina Reza Véronique Houillé Yasmina Reza Théâtre Antoine 2009 Quartett Heiner Müller Madame de Merteuil Bob Wilson tournée São Paulo, Porto Alegre et New York (Brooklyn Academy of Music) 2010-2012 Un tramway d'après Un tramway nommé Désir Tennessee Williams Blanche DuBois Krzysztof Warlikowski Odéon-Théâtre de l'Europe, tournée à Berlin (Berliner Festpiele), Grenoble (MC2 Grand Théâtre), Luxembourg (Grand Théâtre), Varsovie (Teatr Polski), Athènes, tournée Genève (Comédie de Genève), Amsterdam, La Haye, Festival d'Adelaïde 2013 Les Bonnes Jean Genet Solange Benedict Andrews (en) Sydney, avec la Sydney Theatre Company, dont Cate Blanchett 2014-2015 Les Fausses Confidences Marivaux Araminte Luc Bondy Théâtre de l'Odéon et tournée dans toute la France (TNB notamment) 2016 Phèdre(s) Wajdi Mouawad, Sarah Kane (L'Amour de Phèdre), J.M. Coetzee Phèdre Krzysztof Warlikowski Théâtre de l'Odéon et tournée Clermont-Ferrand (Comédie de Clermont-Ferrand), Londres (Barbican Theatre), New York (BAM), Luxembourg (Théâtre de la Ville), Liège (Théâtre de Liège), Athènes (Onassis Cultural Center). 2019 The Mother Florian Zeller Anne Trip Cullman Atlantic Theatre, New York. 2019 Mary Said What She Said Darryl Pinckney Mary Stuart Bob Wilson Théâtre de la Ville - Espace Cardin, Paris et tournée Vienne (Festival de Vienne), Lisbonne (Centre culturel Belém), Barcelone (Teatre Lliure), Hambourg (Théâtre Thalia). 2020 La Ménagerie de verre Tennessee Williams Amanda Wingfield Ivo Van Hove Théâtre de l'Odéon, Paris 2021-2022 La Cerisaie Anton Tchekhov Lioubov Andréievna Ranevskaïa Tiago Rodrigues Festival d'Avignon, Théâtre de l'Odéon, Paris Lectures publiques Date Titre des textes Auteur Lieu Circonstances 20 janvier 2006 à 17h30 Selection de textes Maurice Blanchot et Françoise Sagan Cinémathèque française dans le cadre de la rétrospective dédiée à Isabelle Huppert à la Cinémathèque Française 18 octobre 2010 Just Kids Patti Smith Théâtre de l'Odéon lecture avec Patti Smith 26 novembre 2012 à 20h Une tribu, voilà ce que je suisJe suis une erreurAnother sleepy dusty delta day Jan Fabre Théâtre de Gennevilliers dans le cadre de Jan Fabre 4 solos 13 décembre 2016 à 20h Juliette et Justine, le vice et la vertu Donatien Alphonse François de Sade Salle Pleyel 2017/ 2018 L'Amant Marguerite Duras Shanghai Culture Square / Opéra de Canton / Beijing Tianqiao Performing Arts Center / Teatro di San Carlo / Thalia Hall Discographie 1976 : La Commune est en lutte et Promenade sur la bande originale du Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier 1981 : Dans la chambre vide sur la bande originale de Coup de torchon de Bertrand Tavernier 1984 : Souvenirs chiffonnés, bande originale de Signé Charlotte de Caroline Huppert 1996 : L'Inondation d'Evgueni Zamiatine, livre audio 2001 : Madame Deshoulières, avec Jean-Louis Murat 2002 : Message personnel sur la bande originale de Huit Femmes de François Ozon 2002 : Voix de femmes pour la démocratie, collectif, livre audio 2004 : Rue de Jollières sur la bande originale des Sœurs fâchées d'Alexandra Leclère 2009 : Tropismes de Nathalie Sarraute, collectif, livre audio Distinctions Article détaillé : Liste des distinctions d’Isabelle Huppert. Isabelle Huppert lors de la 42e cérémonie des César en 2017. Cinéma César Année Récompense Film Reçue ? 1976 Meilleure actrice dans un second rôle Aloïse Non 1978 Meilleure actrice La Dentellière Non 1979 Violette Nozière Non 1981 Loulou Non 1982 Coup de torchon Non 1989 Une affaire de femmes Non 1995 La Séparation Non 1996 La Cérémonie Oui 1999 L'École de la chair Non 2001 Saint-Cyr Non 2002 La Pianiste Non 2003 Huit Femmes Non 2006 Gabrielle Non 2013 Meilleure actrice dans un second rôle Amour Non 2016 Meilleure actrice Valley of Love Non 2017 Elle Oui Oscars Année Récompense Film Reçue ? 2017 Meilleure actrice Elle Non Golden Globes Année Récompense Film Reçue ? 2017 Meilleure actrice dans un film dramatique Elle Oui Independent Spirit Awards Année Récompense Film Reçue ? 2017 Meilleure actrice Elle Oui BAFTA Année Récompense Film Reçue ? 1978 Meilleur espoir féminin La Dentellière Oui David di Donatello Année Récompense Film Reçue ? 1980 Meilleure actrice étrangère La Dentellière Oui 1989 Meilleure actrice étrangère Une affaire de femmes Non 2003 prix spécial Oui Festival de Cannes Année Récompense Film Reçue ? 1978 Prix d'interprétation féminine Violette Nozière Oui 2001 La Pianiste Oui Mostra de Venise Année Récompense Film Reçue ? 1988 Meilleure actrice Une affaire de femmes Oui 1995 La Cérémonie Oui 2005 Lion d'or spécial Gabrielle et l'ensemble de sa carrière Oui Berlinale Année Récompense Film Reçue ? 2002 Meilleure contribution artistique Huit Femmes Oui[49] 2022 Ours d'or d'honneur L'ensemble de sa carrière Oui[50] Festival international du film de Moscou Année Récompense Film Reçue ? 1991 Meilleure actrice Madame Bovary Oui 2008 Prix Stanislavski Oui Festival des films du monde de Montréal Année Récompense Film Reçue ? 2000 Meilleure actrice Merci pour le chocolat Oui 2008 Grand Prix Spécial des Amériques Oui Prix du cinéma allemand Année Récompense Film Reçue ? 1991 Meilleure actrice Malina Oui Lumières de la presse internationale Année Récompense Film Reçue ? 1996 Meilleure actrice La Cérémonie Oui 2001 Merci pour le chocolat Oui 2006 Gabrielle Oui 2007 L'Ivresse du pouvoir Non 2016 Valley of Love Non Lumière d'honneur Oui 2017 Meilleure actrice Elle Oui Étoiles d'or du cinéma français Année Récompense Film Reçue ? 2003 Meilleure actrice Huit Femmes Oui Globes de cristal Année Récompense Film Reçue ? 2017 Meilleure actrice Elle Oui Prix du cinéma européen Isabelle Huppert, récompensée pour sa carrière au festival international du film de Karlovy Vary en 2009. Année Récompense Film Reçue ? 2001 Meilleure actrice La Pianiste Oui 2002 Huit Femmes Oui Prix du public de la meilleure actrice 2004 Ma mère Non 2009 European Award d'honneur-Contribution européenne au cinéma mondial Oui 2016 Meilleure actrice Elle Non Festival international du film de Locarno Année Récompense Film Reçue ? 2017 Léopard de la meilleure interprétation féminine Madame Hyde Oui Prix spéciaux reçus dans divers festivals Année Festival Prix Reçue ? 1986 Festival de Telluride Médaillon d'argent Oui 2001 NaturVision European Actors Award Oui 2002 Festival du film de Taormine Taormina Arte Award Oui 2003 Festival du film de Hambourg Prix Douglas-Sirk Oui Festival international du film de Saint-Sébastien Prix Donostia d'honneur Oui 2007 Art Film Fest (en) Actor's Mission Award Oui 2008 Camerimage Prix Krzysztof-Kieślowski Oui 2009 Festival de Karlovy Vary Globe de cristal de la contribution exceptionnelle au cinéma mondial Oui Festival de Shanghai Prix spécial de la contribution artistique Oui 2011 Festival de Locarno Prix de l'excellence Moët&Chandon Oui Festival international du film de Stockholm Cheval de bronze d'honneur Oui Festival international du film de Flandre-Gand Prix d'honneur Joseph Plateau Oui Festival d'Istanbul Prix d'honneur Oui 2012 Festival de Marrakech Prix d'honneur du Festival Oui 2013 Festival international du film des frères Manaki Caméra d'or 300 d'honneur Oui 2014 Festival du film de Munich Cinemerit Award Oui 2017 Festival international du film d'Odessa Du d'or pour l'ensemble de la carrière Oui Théâtre Molière Année Récompense Pièce Reçue ? 1989 Molière de la comédienne Un mois à la campagne Non 1994 Orlando Non 1995 Non 2001 Médée Non 2005 Hedda Gabler Non 2014 Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre public Les Fausses Confidences Non 2016 Phèdre(s) Non 2017 Molière d'honneur Oui 2022 Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre public La Cerisaie Non Prix Beaumarchais du Figaro Année Récompense Pièce Reçue ? 2014 Meilleure comédienne - choix des internautes Les fausses confidences Oui Prix du Syndicat de la critique Année Récompense Pièce Reçue ? 1993-1994 Meilleure comédienne Orlando Oui Globes de cristal Année Récompense Pièce Reçue ? 2017 Meilleure comédienne Phèdre(s) Non Décorations Commandeure de l'ordre national du Mérite Elle est promue au grade de commandeure par décret du 15 mai 2015[51]. Elle était officière depuis le 19 novembre 2006. Officière de la Légion d'honneur. Elle est promue officière par décret du 31 décembre 2008[52]. Elle était chevalière de l'ordre depuis le 29 septembre 1999 par décret du 31 décembre 1998 pour récompenser ses 27 ans d'activités professionnelles[53]. Notes et références ↑ a et b (en) « Homage and Honorary Golden Bear for Isabelle Huppert at the 2022 Berlinale », sur berlinale.de, 16 décembre 2021. ↑ Marjane Satrapi, « Isabelle Huppert, deuxième meilleure actrice du XXIe siècle », sur France Info, 27 novembre 2020 ↑ « Raymond Huppert - Nominations au Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.fr, 2001 (consulté le 19 mai 2022) ↑ a et b Condé Nast, « Conversations sauvages avec Isabelle Huppert », sur Vanity Fair, 23 janvier 2019 (consulté le 19 mai 2022) ↑ Dominique Attal et Dominique Baron, « Entretien avec Caroline Huppert », sur groupe25images.fr (consulté le 15 janvier 2017). ↑ Le travail du genre par Jacqueline Huppert-Laufer, consulté le 14 janvier 2013. ↑ a b et c Marie-France Etchegoin, « L’indomptable », Vanity Fair no 65, février 2019, p. 58-67. ↑ a et b Who's Who in France, édition 1998, page 1154. ↑ Régis Evennou, « Utilisateur » (consulté le 19 mai 2020) ↑ Voir sur huppert.free.fr. ↑ a et b « Claude Chabrol dissèque le réel. “Épisode 3 : Isabelle Huppert : 'Chabrol m’a donné l’occasion de creuser un territoire intime à l’intérieur du sien propre'” », France Culture, Les chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth, le 13 janvier 2021. ↑ Selon l'encyclopédie Larousse (article consacré à Isabelle Huppert). ↑ Le Journal du dimanche « Isabelle Huppert : Attention, fragile », consulté le 20 décembre 2012. ↑ « Huppert gagne », Jérôme Garcin, L'Express du 27 avril 1995. ↑ a b et c Nicolas Schaller, « Les coulisses de la course aux Oscars », TéléObs, 1er janvier 2017 (lire en ligne). ↑ Olivier Bonnard, « L'Oscar et Elle ? », Studio Ciné Live, n° 85, décembre 2016, p. 24. ↑ Cf. Catherine Breillat, Corps amoureux, 2006. ↑ Biographie en anglais d'Isabelle Huppert sur IMDB ↑ Libération, « Isabelle Huppert, songe d’un jour d'été », consulté le 22 septembre 2012. ↑ Les Inrockuptibles (article du 6 novembre 2009, mis en ligne sur le blog d'Isabelle Adjani) « Isabelle Adjani : une relation gémellaire (avec Hervé Guibert) », consulté le 22 septembre 2012. ↑ Le Nouvel Obs, « Huppert-Adjani : la querelle des Isabelle », consulté le 22 septembre 2012 ↑ Allociné, « Isabelle Adjani, Isabelle Huppert : interview d'André Téchiné », consulté le 22 septembre 2012. ↑ Télérama « Isabelle Adjani : “J’aime passionnément ce métier, mais je passe mon temps à y échapper” », consulté le 22 septembre 2012 ↑ L'Express « Isabelle Huppert: "Le cinéma est une très agréable dépendance" », consulté le 22 septembre 2012. ↑ a b c d e f g et h Marie-Élisabeth Rouchy « Adjani et Huppert, la guerre des Isabelle », article du Nouvel Obs publié sur le forum AlloCiné, consulté le 07 avril 2013. ↑ a et b Jury 2009 sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19 juin 2009. ↑ Palmarès 2009 sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19 juin 2009 ↑ Fiche d'Isabelle Huppert sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19 juin 2009. ↑ Alain Lorfèvre, « Cannes: Isabelle Huppert signe son 20e film en compétition », La Libre Belgique, 11 mai 2016 (lire en ligne, consulté le 18 mai 16). ↑ (en) A Thing for Lamé and Condemned Men dans The New York Times du 6 septembre 2012. ↑ Alix Fourcade, « Nicole Kidman déclare sa flamme à Isabelle Huppert : "Nous vous adorons!" », Le Figaro, 13 février 2017 (lire en ligne, consulté le 17 juin 17). ↑ Madame Figaro, « Jessica Chastain : “La routine est mon ennemie” », consultée le 03 novembre 2012. ↑ (en) The Telegraph, « Jessica Chastain interview », consultée le 03 novembre 2012. ↑ Serge Kaganski, « Julianne Moore : Maps to the Stars exagère un peu la réalité, mais pas tant que ça », Les Inrocks, 31 mai 2014 (lire en ligne, consulté le 12 juin 14). ↑ L'Express, « Interview de Naomi Watts : "Tourner Funny Gammes US a été la décision la plus difficile de ma carrière" », consultée le 03 novembre 2012. ↑ Les Inrocks, « Isabelle Huppert et Abbas Kiarostami, conversation sur le “pays du cinéma” », consultée le 03 novembre 2012. ↑ (en) Alt Film Guide, « European Film Awards 2009 : Tahar Rahim, Kate Winslet, Ken Loach, Isabelle Huppert », consultée le 03 novembre 2012. ↑ Première, « Rencontre entre Sean Penn et Isabelle Huppert, deux présidents de jury d'exception », consultée le 03 novembre 2012. ↑ [vidéo] France 5, « James Gray évoque Isabelle Huppert au Festival de Marrakech », consultée le 20 décembre 2012. ↑ Les Inrocks, « Natalie Portman: “Mon rôle dans ‘Black Swan’ était presque nocif” », consultée le 3 novembre 2012. ↑ Clémentine Gallot, « Alicia Vikander tisse son étoile », Libération, 28 juillet 2016 (lire en ligne). ↑ Voir sur allocine.fr. ↑ « Isabelle Huppert : Elle est de plus en plus proche de l'Oscar », LCI, 6 décembre 2016 (lire en ligne, consulté le 7 décembre 16). ↑ « Le Grand arbre de la réduction », Jean-Michel Frodon, Les Cahiers du cinéma, avril 2009. ↑ « Ronald Chammah - IMDb », sur IMDb (consulté le 15 juillet 2020). ↑ « With Les Films du Camélia (Sorted by Popularity Ascending) - IMDb », sur IMDb (consulté le 15 juillet 2020). ↑ « LES FILMS DU CAMELIA (PARIS 6) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 331500892 », sur www.societe.com (consulté le 19 mai 2022) ↑ « CAMELIA CINEMAS (PARIS 6) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 811130202 », sur www.societe.com (consulté le 19 mai 2022) ↑ Prix collectif pour l'ensemble de la distribution du film. ↑ « Un Ours d'Honneur pour Isabelle Huppert à la Berlinale », Les Inrocks, 17 décembre 2021 (lire en ligne). ↑ Décret du 15 mai 2015 portant promotion et nomination ↑ Décret du 31 décembre 2008 portant promotion et nomination. ↑ Décret du 31 décembre 1998 portant promotion et nomination. Annexes Sur les autres projets Wikimedia : Isabelle Huppert, sur Wikimedia CommonsIsabelle Huppert, sur Wikiquote Bibliographie Ouvrages Jean-Luc Douin, Comédiennes d'aujourd'hui, Paris, Lherminier, 1980 Steven Bach, Final cut : dreams and disaster in the making of Heaven's gate, New York, W. Morrow, 1985 Marc Ruscart, Isabelle vue par..., Quimper, Calligrammes, 1989 (de) Elfriede Jelinek, Isabelle Huppert in Malina: ein Filmbuch, Francfort, Suhrkamp, 1991 Isabelle Huppert, autoportrait(s), Paris, Cahiers du cinéma, 1994 Elfriede Jelinek, Patrice Chéreau, Susan Sontag, Isabelle Huppert, la femme aux portraits, Paris, Seuil, 2005 Murielle Joudet, Isabelle Huppert : vivre ne nous regarde pas, Nantes, Capricci, 2018 Richard Millet, Huppert et moi, Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 2019 Articles Hervé Aubron, « Rencontre avec Isabelle Huppert : Je ne souhaite pas un monde sans ambiguïté », Le Nouveau magazine littéraire, no 3, mars 2018, p. 76-79 Sophie Diaz, « Isabelle Huppert ou le charme de la folie », Le Courrier picard, no 23852, 29 octobre 2018, p. 40 Documentaires 1987 : Cinéma, Cinémas, Le regard d'Huppert (TV) 2001 : Isabelle Huppert, une vie pour jouer de Serge Toubiana (TV) 2008 : Empreintes, Isabelle Huppert, tous les regards du monde d'Anne Andreu (TV) 2017 : I Love Isabelle Huppert de Jean-Marie Nizan et Stéphane Bergouhnioux (TV) 2019 : Le mystère Huppert de Sandrine Veysset (TV) 2020 : Isabelle Huppert, message personnel de William Karel (TV) Article connexe Lolita Chammah Liens externes Ressources relatives à l'audiovisuel : Allociné César du cinéma Ciné-Ressources Unifrance (en) AllMovie (en) American Film Institute (en) British Film Institute (de + en) Filmportal (en) Internet Movie Database (en) Metacritic (en) Oscars du cinéma (en) Rotten Tomatoes Ressources relatives à la musique : Discogs Last.fm (en) MusicBrainz (en) Muziekweb Ressources relatives au spectacle : Les Archives du spectacle TheatreOnline Theatre-contemporain Ressources relatives à la mode : Elle (en) Models.com Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Brockhaus Enzyklopädie Deutsche Biographie Dictionnaire universel des créatrices Enciclopedia italiana Enciclopedia De Agostini Encyclopædia Britannica Encyclopædia Universalis Encyclopédie Treccani Gran Enciclopèdia Catalana Hrvatska Enciklopedija Encyclopédie Larousse Swedish Nationalencyklopedin Munzinger Archiv Proleksis enciklopedija Store norske leksikon Visuotinė lietuvių enciklopedija Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Bibliothèque nationale de France (données) Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale d’Espagne Bibliothèque royale des Pays-Bas Bibliothèque nationale de Pologne Bibliothèque nationale de Pologne Bibliothèque nationale d’Israël Bibliothèque universitaire de Pologne Bibliothèque nationale de Catalogne Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale Bibliothèque nationale d’Australie Base de bibliothèque norvégienne Bibliothèque nationale tchèque Bibliothèque nationale de Lettonie WorldCat Isabelle Huppert sur le site de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) Portail du cinéma français Portail du théâtre Portail de la télévision française Portail de Paris Ce document provient de « .
Vous pouvez aussi lire