Les défis du multi-Cloud - Avis d'expert Franck Besnard CTO, Hybrid Cloud, IBM Services
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Les défis
du multi-Cloud
Avis d’expert
Franck Besnard
CTO, Hybrid Cloud, IBM Services
IBM Services
Les défis du multi-Cloud — Avis d’expert
Le Cloud est un passage obligé, prédit IDC : qui se veulent par essence hybrides, avec un
pour rester compétitive, toute entreprise mélange de Cloud privé et de Cloud public.
se doit d’avoir une stratégie Cloud mêlant Mais c’est aussi de plus en plus souvent
des infrastructures sur site et publiques, un choix stratégique, qui permet de ne pas
en provenance de différents fournisseurs. mettre tous ses œufs dans le même panier.
Une transformation qui s’accompagne
de l’adoption de nouvelles méthodes de C’est également un état de fait imposé par le
développement agile. marché lui-même. Beaucoup d’entreprises
ont tout d’abord opté pour le Cloud public
d’Amazon, AWS, avant d’adopter plus tard
Le multi-Cloud devient la règle des solutions présentes sur Microsoft Azure
et la Google Cloud Platform, se créant ainsi
Fin 2020, 85 % des entreprises auront de fait un Cloud hétérogène. En partie pour
adopté une stratégie multi-Cloud estime des raisons de calendrier (Amazon est arrivé
IDC, avec une projection de 90 % en 2024. le premier sur le marché), mais aussi pour
La tendance est claire… et lourde ! des raisons d’écosystème (le support des
logiciels Microsoft sur Azure) ou encore
Mais si la majorité des entreprises choisit pour des raisons technologiques (les offres
plusieurs types de fournisseurs et de clouds de Google et IBM sont ainsi plébiscitées
(public, privé, SaaS…), on observe sur le pour leurs solutions d’intelligence artificielle
marché que les approches sont diverses, avancées) ou pour des raisons stratégiques
dépendantes des existants et des besoins (cf. la politique affirmée d’IBM et Microsoft
spécifiques de chacune : innovation, de ne pas concurrencer leurs clients sur
optimisation des coûts, sécurité, capacité leurs propres marchés).
de passage à l’échelle, étendue de l’offre
métier, accès à de nouvelles technologies…
et elles comportent très souvent une part Les défis du multi-Cloud
d’intégration à l’IT traditionnelle.
Aujourd’hui le Cloud est donc hétérogène
Le multi-Cloud est un aboutissement pour par essence. Les entreprises répartissent
les infrastructures Cloud des entreprises, souvent les données entre public et privé
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Les défis du multi-Cloud — Avis d’expert
suivant leur criticité, et optent pour tel ou 3. Innover : le passage au Cloud était
tel opérateur de Cloud public en fonction l’occasion d’adopter de nouvelles
des technologies proposées ou de leur technologies, comme le Machine
capacité à faciliter les migrations... Avec une Learning et le Deep Learning. Avec à la
pincée de stratégie multi-opérateurs. clé la création de nouvelles solutions et
plates-formes.
Mais tout cela n’est pas sans défis :
• Gouvernance : comment garder le contrôle La transition a d’ailleurs pu s’effectuer
de mon infrastructure informatique ? en 4 mois et demi. Que ce soit pour une
• Utilisation : comment exploiter au mieux rénovation d’applications existantes ou
mon infrastructure Cloud ? pour la création de nouvelles solutions
• Transformation : comment les Cloud-natives, de nouvelles pratiques
fournisseurs de Cloud peuvent-ils m’aider de développement sont requises. Une
dans ma transformation métier ? acculturation est donc également nécessaire.
Le passage au Cloud lui-même
s’accompagne de problématiques L’épineuse problématique de la
essentielles. Prenons l’exemple d’American gouvernance du muti-Cloud
Airlines, que IBM a aidé dans sa transition
vers le Cloud. Trois objectifs majeurs étaient Lorsqu’il est question de gouvernance des
visés lors de son passage au Cloud : données, certaines entreprises tranchent
1. Optimiser l’existant : l’objectif était ici de encore en faveur de l’élimination de toute
réduire l’empreinte de leur infrastructure solution de Cloud public. Un choix risqué.
VMware grâce au Cloud, qui permet
également de basculer vers un modèle Une autre option consiste à faire la part des
de paiement à l’usage. choses entre les données que l’on souhaite
2. Moderniser les applications : l’idée était garder sur site, et les autres, qui peuvent
de flécher les applications vers une être hébergées sur une infrastructure
approche Cloud-first. Une rénovation publique. Il est par ailleurs de plus en plus
passant souvent par l’adoption de souvent possible de stocker des données
microservices. critiques en mode public, via les offres de
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Les défis du multi-Cloud — Avis d’expert
certains opérateurs spécialisés proposant Mais également d’adopter de nouvelles gérer le passage à l’échelle.
parfois un bien meilleur niveau de sécurité méthodologies : DevOps, GitOps, ChatOps, • Phase 4 – Modernisation. L’application
que l’entreprise elle-même. FinOps, SecOps, etc. IBM lance d’ailleurs une est découpée en de multiples
plate-forme de multi-Cloud management parties, modernisées une à une. Les
Reste la problématique de la gouvernance et les services associés dont l’objectif microservices seront alors d’un précieux
multi-Cloud. Nous passons ici d’un modèle est de gérer la phase amont (brokering, secours.
classique type ITIL à un mode agile mettant déploiement…) et la phase aval (pilotage • Phase 5 – Réalisation. IBM aide ici
l’accent sur le DevOps. Si l’usage de telles opérationnel, financier…). à redévelopper l’application. Voire à
méthodes va de soi pour les applications l’administrer au travers de services
Cloud-natives, elle reste un enjeu pour les d’infogérance.
autres applications. Il convient donc de L’approche Go to Cloud d’IBM
mêler des gouvernances traditionnelles et Quelle que soit l’approche privilégiée, IBM
agiles, d’évaluer l’impact sur les processus, Prenons un cas classique : la refonte propose tout l’outillage et les services
les outils, ainsi que sur la culture et d’un site en ligne monolithique tirant ses nécessaires sous la forme d’offres intégrées
l’organisation même de l’entreprise. données du SI sur site de l’entreprise. et supportées. Mais aussi des services de
Comment IBM va aider à le transformer gestion, du conseil sur la transformation,
Tout ceci s’accompagne d’un nouvel en solution Cloud-native ? Voici l’approche un savoir-faire unique sur l’Open Source, le
outillage, comprenant en majorité des proposée dans cet exemple : mouvement DevOps et les migrations, de
solutions Open Source dont IBM est • Phase 1 – La conception. Il s’agit la formation et de l’aide à la transformation
contributeur majeur depuis plusieurs ici de penser et d’écrire la nouvelle des compétences... Un accompagnement de
années et encore plus dans les années infrastructure, en relation avec les bout en bout.
à venir avec l’acquisition en cours de équipes métiers de l’entreprise.
RedHat. Ces dernières couvrent tous • Phase 2 – MVP (Minimum Viable
les pans d’un environnement multi- Product). Une première release
Cloud : provisionnement et déploiement ; minimale est développée. Elle sert
management et orchestration ; intégration de démonstrateur, permet de valider
et gestion continue ; gestion du système ; techniquement la solution et met le pied
gestion des services ; pilotage de la sécurité. à l’étrier aux équipes métiers.
• Phase 3 – MVOM (Minimum Viable
L’enjeu est de savoir intégrer et gérer ces Operating Model). Un embryon de
différents outils aux cycles de vie très courts. gouvernance est mis en place afin de
4IBM Services À propos de l’expert Franck Besnard CTO, Hybrid Cloud, IBM Services © Copyright IBM Corporation 2019 IBM France - 17, avenue de l’Europe 92275 Bois-Colombes Cedex IBM, le logo IBM, ibm.com et Watson sont des marques d’International Business Machines Corp., déposées dans de nombreux pays du monde. Les autres noms de produits et de services peuvent être des marques d’IBM ou d’autres sociétés. Une liste actualisée des marques déposées IBM est accessible sur le web sous la mention “Copyright and trademark information” à l’adresse www.ibm.com/legal/copytrade. shtml. Ce document est considéré comme à jour à sa date initiale de publication et peut être modifié par IBM à tout moment. Toutes les offres ne sont pas disponibles dans tous les pays où IBM est présent. LES INFORMATIONS CONTENUES DANS CE DOCUMENT SONT FOURNIES “EN L’ÉTAT”, SANS AUCUNE GARANTIE EXPRESSE OU TACITE, NOTAMMENT SANS AUCUNE GARANTIE DE QUALITÉ MARCHANDE OU D’ADAPTATION À UN EMPLOI SPÉCIFIQUE, ET SANS AUCUNE GARANTIE OU CONDITION DE NON-INFRACTION VIS-À-VIS DES LOIS. Les produits IBM bénéficient de la garantie décrite dans les conditions générales des contrats dans le cadre desquels ils sont fournis. Déclaration de bonnes pratiques en matière de sécurité : La sécurité des systèmes informatiques consiste à protéger les systèmes et les informations par la prévention, la détection et la gestion de l’accès inapproprié au sein de l’entreprise et en dehors de celle-ci. Un accès inapproprié peut entraîner l’altération, la destruction ou le détournement d’informations, ou peut entraîner des dommages ou un usage non approprié de vos systèmes, notamment à des fins malveillantes. Aucun système ou produit informatiques ne saurait être considéré comme entièrement sûr et aucun produit ou mesure de sécurité ne peut être complètement efficace en matière de prévention des accès non appropriés. Les systèmes et produits IBM doivent être intégrés à une approche complète en matière de sécurité. Celle-ci implique nécessairement des procédures opérationnelles supplémentaires et peut nécessiter d’autres systèmes, produits ou services pour en optimiser l’efficacité. IBM NE GARANTIT EN AUCUN CAS QUE SES SYSTÈMES ET SES PRODUITS NE SOIENT PAS EXPOSÉS AUX ACTIONS MALVEILLANTES OU ILLÉGALES D’UN TIERS.
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