Les données que récolte Google - Ch.5 - Framablog

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Les données que récolte Google - Ch.5 - Framablog
Les   données                    que         récolte
Google – Ch.5
Voici déjà la traduction du cinquième chapitre de Google Data
Collection, l’étude élaborée par l’équipe du professeur
Douglas C. Schmidt, spécialiste des systèmes logiciels,
chercheur et enseignant à l’Université Vanderbilt. Si vous les
avez manqués, retrouvez les chapitres précédents déjà publiés.
Il s’agit cette fois d’explorer la quantité de données que
Google collecte lorsque l’on a désactivé tout ce qui pouvait
l’être…

Traduction Framalang : Khrys, Mika, Piup, David_m, Côme,
Serici, Fabrice, Bullcheat, Goofy

V. Quantité de données collectées
lors d’une utilisation minimale des
produits Google
58. Cette section montre les détails de la collecte de données
par Google à travers ses services de publication et
d’annonces. Afin de comprendre une telle collecte de données,
une expérience est réalisée impliquant un utilisateur qui se
sert de son téléphone dans sa vie de tous les jours mais qui
évite délibérément d’utiliser les produits Google (Search,
Gmail, YouTube, Maps, etc.), exception faite du navigateur
Chrome.

59. Pour que l’expérience soit aussi réaliste que possible,

plusieurs études sur les usages de consommateurs 1, 2 ont été
utilisées pour créer le profil d’usage journalier d’un
utilisateur lambda. Ensuite, toutes les interactions directes
avec les services Google ont été retirées du profil. La
section IX.F dans les annexes liste les sites internet et
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applications utilisés pendant l’expérience.

60. L’expérience a été reproduite sur des appareils Android et
iOS et les données HTTPS envoyées aux serveurs Google et Apple
ont été tracées et analysées en utilisant une méthode
similaire à celle expliquée dans la section précédente. Les
résultats sont résumés dans la figure 12. Pendant la période
de 24 h (qui inclut la période de repos nocturne), la majorité
des appels depuis le téléphone Android ont été effectués vers
les services Google de localisation et de publication de
publicités (DoubleClick, Analytics). Google a enregistré la
géolocalisation de l’utilisateur environ 450 fois, ce qui
représente 1,4 fois le volume de l’expérience décrite dans la
section III.C, qui se basait sur un téléphone immobile.

Figure 12 : Requêtes du téléphone portable durant une journée
typique d’utilisation

61. Les serveurs de Google communiquent significativement
moins souvent avec un appareil iPhone qu’avec Android (45 %
moins). En revanche, le nombre d’appels aux régies
publicitaires de Google reste les mêmes pour les deux
appareils — un résultat prévisible puisque l’utilisation de
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pages web et d’applications tierces était la même sur chacun
des périphériques. À noter, une différence importante est que
l’envoi de données de géolocalisation à Google depuis un
appareil iOS est pratiquement inexistant. En absence des
plateformes Android et Chrome — ou de l’usage d’un des autres
produits de Google — Google perd significativement sa capacité
à pister la position des utilisateurs.

62. Le nombre total d’appels aux serveurs Apple depuis un
appareil iOS était bien moindre, seulement 19 % des appels aux
serveurs de Google depuis l’appareil Android. De plus, il n’y
a pas d’appels aux serveurs d’Apple liés à la publicité, ce
qui pourrait provenir du fait que le modèle économique d’Apple
ne dépend pas autant de la publicité que celui de Google. Même
si Apple obtient bien certaines données de localisation des
utilisateurs d’appareil iOS, le volume de données collectées
est bien moindre (16 fois moins) que celui collecté par Google
depuis Android.

63. Au total, les téléphones Android ont communiqué 11.6 Mo de
données par jour (environ 350 Mo par mois) avec les serveurs
de Google. En comparaison, l’iPhone n’a envoyé que la moitié
de ce volume. La quantité de données spécifiques aux régies
publicitaires de Google est restée pratiquement identique sur
les deux appareils.

64. L’appareil iPhone a communiqué bien moins de données aux
serveurs Apple que l’appareil Android n’a échangé avec les
serveurs Google.

65. De manière générale, même en l’absence d’interaction
utilisateur avec les applications Google les plus populaires,
un utilisateur de téléphone Android muni du navigateur Chrome
a tout de même tendance à envoyer une quantité non négligeable
de données à Google, dont la majorité est liée à la
localisation et aux appels aux serveurs de publicité. Bien
que, dans le cadre limité de cette expérience, un utilisateur
d’iPhone soit protégé de la collecte des données de
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localisation par Google, Google recueille tout de même une
quantité comparable de données liées à la publicité.

66. La section suivante décrit les données collectées par les
applications les plus populaires de Google, telles que Gmail,
Youtube, Maps et la recherche.

MobiliZon :                     reprendre le
pouvoir sur                     ce qui nous
rassemble
Nous voulons façonner les outils que les géants du Web ne
peuvent ni ne veulent créer. Pour y parvenir, nous avons
besoin de votre soutien.

Penser hors des sentiers battus par
les actionnaires
Pauvre MeetUp ! Pauvre Facebook avec ses événements et ses
groupes ! Vous imaginez combien c’est dur, d’être une des plus
grandes capitalisations boursières au monde ? Non mais c’est
que les actionnaires ils sont jamais contents, alors il faut
les arracher avec les dents, ces dividendes !

Nos pauvres petits géants du Web sont o-bli-gés de coder des
outils qui ne vous donnent que très peu de contrôle sur vos
communautés (familiales, professionnelles, militantes, etc.).
Parce qu’au fond, les centres d’intérêt que vous partagez avec
d’autres, c’est leur fonds de commerce ! Nos pauvres vendeurs
de temps de cerveau disponible sont trop-for-cés de vous
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enfermer dans leurs plateformes où tout ce que vous ferez sera
retenu envers et contre vous. Parce qu’un profil publicitaire
complet, ça se vend plus cher, et ça, ça compte, dans leurs
actions…

Cliquez sur l’image pour aller voir la conférence « Comment
internet a facilité l’organisation des révolutions sociales
mais en a compromis la victoire » de Zeynep Tufekci sur TED
Talk

Et nous, internautes prétentieuses, on voudrait qu’ils nous
fassent en plus un outil complet, éthique et pratique pour
nous rassembler…? Mais on leur en demande trop, à ces
milliardaires du marketing digital !

Comme on est choubidou chez Framasoft, on s’est dit qu’on
allait leur enlever une épine du pied. Oui, il faut un outil
pour organiser ces moments où on se regroupe, que ce soit pour
le plaisir ou pour changer le monde. Alors on accepte le défi
et on se relève les manches.
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On ne changera pas le monde depuis
Facebook
Lors du lancement de la feuille de route Contributopia, nous
avions annoncé une alternative à Meetup, nom de code
Framameet. Au départ, nous imaginions vraiment un outil qui
puisse servir à se rassembler autour de l’anniversaire du
petit dernier, de l’AG de son asso ou de la compète de son
club d’Aïkido… Un outil singeant les groupes et événements
Facebook, mais la version libre, qui respecte nos sphères
d’intimité.

Puis, nous avons vu comment les « Marches pour le climat » se
sont organisées sur Facebook, et comment cet outil a limité
les personnes qui voulaient s’organiser pour participer à ces
manifestations. Cliquera-t-on vraiment sur «ça m’intéresse» si
on sait que nos collègues, nos ami·e·s d’enfance et notre
famille éloignée peuvent voir et critiquer notre démarche ?
Quelle capacité pour les orgas d’envoyer une info aux
participant·e·s quand tout le monde est enfermé dans des murs
Facebook où c’est l’Algorithme qui décide de ce que vous
verrez, de ce que vous ne verrez pas ?

 L’outil dont nous    rêvons, les entreprises du capitalisme de
 surveillance sont     incapables de le produire, car elles ne
 sauraient pas en     tirer profit. C’est l’occasion de faire
 mieux qu’elles, en   faisant autrement.

Nous avons été contacté·e·s par des personnes des
manifestations #OnVautMieuxQueÇa et contre la loi travail, des
Nuits Debout, des Marches pour le climat, et des Gilets
Jaunes… Et nous travaillons régulièrement avec les
Alternatiba, l’association Résistance à l’Agression
Publicitaire, le mouvement Colibris ou les CEMÉA (entre
autres) : la plupart de ces personnes peinent à trouver des
outils permettant de structurer leurs actions de mobilisation,
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sans perdre le contrôle de leur communauté, du lien qui est
créé.

Cliquez sur cette image pour lire « Après avoir liké, les
Gilets Jaunes iront-ils voter ? » d’Olivier Ertzschied.

Or « qui peut le plus peut le moins » : si on conçoit un outil
qui peut aider un mouvement citoyen à s’organiser, à
s’émanciper… cet outil peut servir, en plus, pour gérer
l’anniversaire surprise de Tonton Roger !

Ce   que  MeetUp   nous                         refuse,
MobiliZon l’intègrera
Concevoir le logiciel MobiliZon (car ce sera son nom), c’est
reprendre le pouvoir qui a été capté par les plateformes
centralisatrices des géants du Web. Prendre le pouvoir aux
GAFAM pour le remettre entre les mains de… de nous, des gens,
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des humains, quoi. Nous allons nous inspirer de l’aventure
PeerTube, et penser un logiciel réellement émancipateur :

     Ce sera un logiciel Libre : la direction que Framasoft
     lui donne ne vous convient pas ? Vous aurez le pouvoir
     de l’emmener sur une autre voie.
     Comme Mastodon ou PeerTube, ce sera une plateforme
     fédérée (via ActivityPub). Vous aurez le pouvoir de
     choisir qui héberge vos données sans vous isoler du
     reste de la fédération, du « fediverse ».
     L’effet « double rainbow » de la fédération, c’est
     qu’avec MobiliZon vous donnerez à vos événements le
     pouvoir d’interagir avec les pouets de Mastodon, les
     vidéos PeerTube, les musiques de FunkWhale…
     Vous voulez cloisonner vos rassemblements familiaux de
     vos activités associatives ou de vos mobilisations
     militantes ? Vous aurez le pouvoir de créer plusieurs
     identités depuis le même compte, comme autant de masques
     sociaux.
     Vous voulez créer des événements réellement publics ?
     Vous donnerez le pouvoir de cliquer sur « je participe »
     sans avoir à se créer de compte.
     Il faut lier votre événement à des outils externes, par
     exemple (au hasard) à un Framapad ? Vous aurez le
     pouvoir d’ intégrer des     outils   externes   à   votre
     communauté MobiliZon.
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MobiliZon, illustré par David Revoy – Licence : CC-By 4.0

La   route   est  longue,  mais
MobiliZon-nous pour que la voie
soit libre !
Nous avons travaillé en amont pour poser des bases au projet,
que nous vous présentons aujourd’hui sur JoinMobilizon.org. Au
delà des briques logicielles et techniques, nous avons envie
de penser à l’expérience utilisateur de l’application que les
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gens auront en main au final. Et qui, en plus, se doit d’être
accessible et compréhensible par des néophytes.

Nous souhaitons éprouver ainsi une nouvelle façon de faire, en
contribuant avec des personnes dont c’est le métier
(designeurs et designeuses, on parlera très vite de Marie-
Cécile et de Geoffrey !) pour œuvrer ensemble au service de
causes qui veulent du bien à la société.

Le développement se fera par étapes et itérations, comme cela
avait été le cas pour PeerTube, de façon à livrer rapidement
(fin 2019) une version fonctionnelle qui soit aussi proche que
possible des aspirations de celles et ceux qui ont besoin d’un
tel outil pour se mobiliser.

  Voilà notre déclaration d’intention. La question est :
  allez-vous nous soutenir ?

Car pour avancer vers la concrétisation de MobiliZon, et
prolonger l’ensemble de nos projets, il n’y a pas de secrets :
nous avons besoin de dons. Des dons qui, on le rappelle,
restent déductibles   des   impôts   (pour   les   contribuables
français·es).

Pour notre campagne de dons de cette année, nous avons fait le
choix de ne pas utiliser des outils invasifs qui jouent à vous
motiver (genre la barre de dons qu’on a envie de voir se
remplir). On a voulu rester sobre, et du coup c’est pas super
la fête : on risque d’avoir du mal à ajouter MobiliZon dans
notre budget 2019…

Alors si MobiliZon vous fait rêver autant que nous, et si vous
le pouvez, pensez à soutenir Framasoft.

     Faire un don pour soutenir les actions de Framasoft
Khrys’presso                    du       lundi           10
décembre
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour
découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la
semaine dernière.

Brave New World
     Camps de rééducation, infiltration, surveillance : la
     Chine critiquée pour sa persécution des musulmans
     ouïghours (democracynow.org – en anglais)
       Depuis des années, la Chine sévit contre les Ouïghours
       et d’autres groupes musulmans. En 2017, les autorités
       du Xinjiang ont interdit aux hommes de porter la barbe,
       aux femmes de se couvrir le visage, et l’école à
       domicile. Le Xinjiang est également devenu un État de
       surveillance hi-tech. Les caméras vidéo avec logiciel
       de reconnaissance faciale permettent de suivre les
       déplacements des gens dans la rue et tous les véhicules
       doivent être équipés d’un GPS. Des postes de contrôle
       sont mis en place dans toute la région, où la police
       scanne l’iris et les téléphones des gens.

     Lutte pour la protection de la vie privée et la sécurité
     en ligne : l’Australie tombe (eff.org – en anglais)
       Dans le cas de l’iMessage d’Apple, Apple serait obligé
       d’ajouter silencieusement de nouveaux appareils à la
       liste de ceux que les applications pensent que vous
       possédez : quand quelqu’un vous enverra un message, il
       n’ira plus seulement vers, disons, votre iPhone, votre
iPad et votre MacBook – il ira vers ces appareils,
 ainsi que vers un nouvel ajout, un appareil
 d’espionnage appartenant au gouvernement.
 Avec des systèmes de messagerie comme WhatsApp,
 l’approche sera légèrement différente : votre interface
 utilisateur prétendra que vous êtes dans une
 conversation en tête-à-tête, mais dans les coulisses,
 l’entreprise sera obligée de vous transformer
 silencieusement en tchat de groupe. Deux des personnes
 dans le tchat de groupe seront vous et votre ami·e,
 l’autre sera invisible et sera opéré par le
 gouvernement.
 Les services de renseignement l’appellent « le
 fantôme » ; un fantôme traçeur qui nécessite les
 produits technologiques les plus sûrs disponibles
 aujourd’hui pour mentir à ses utilisateurs, par le
 biais d’ordres secrets que leurs concepteurs ne peuvent
 refuser sans risquer des poursuites.

Voir aussi : La loi australienne contre le chiffrement
est « profondément défectueuse », selon l’industrie de
la tech (theverge.com – en anglais)

Le président de la FCC admet que la Russie s’est mêlée
au débat sur la neutralité du net – Environ 500 000
commentaires ont pu être reliés à des adresses
électroniques russes (engadget.com – en anglais)
La neutralité du Net pourrait bénéficier d’un sursis une
fois que les démocrates auront pris le contrôle de
l’Assemblée. (nbcnews.com – en anglais)
US : la fracture numérique est plus grande que ne le dit
le FCC (nytimes.com – en anglais)
  Une nouvelle étude menée par des chercheurs de
  Microsoft jette un éclairage sur l’utilisation réelle
  de l’Internet haut débit dans l’ensemble du pays, et le
  tableau qu’elle présente est très différent des
  chiffres de la FCC.[…] Dans l’ensemble, Microsoft a
conclu que 162,8 millions de personnes n’utilisent pas
 d’Internet haut débit, tandis que la FCC affirme que
 seuls 24,7 millions d’Américains n’ont pas accès au
 haut débit. L’écart est particulièrement marqué dans
 les zones rurales. Dans le comté de Ferry, par exemple,
 Microsoft estime que seulement 2 pour cent des gens
 utilisent le service à large bande, contre 100 pour
 cent selon le gouvernement fédéral.

Neutralité du net vs. 5G : ce à quoi il faut s’attendre
pour le prochain bilan de l’UE (edri.org – en anglais)
Réglementation sur le contenu terroriste : les groupes
de défense des droits civils soulèvent des
préoccupations majeures (edri.org – en anglais)
Les gouvernements européens s’accordent pour confier la
censure du Web à Google et Facebook (laquadrature.net)
Octave Klaba : Les hébergeurs cloud ne sont pas des
auxiliaires de police ! (lesechos.fr)
La Maison Blanche veut s’équiper d’un système de
reconnaissance faciale (usbeketrica.com)
 Sans rien pouvoir y faire, les passants qui se
 promènent autour de la Maison Blanche, à Washington,
 pourraient bientôt voir leurs visages enregistrés et
 analysés par les services secrets américains.[…] les
 visages de plusieurs milliers de personnes – qu’elles
 soient activistes, touristes ou fonctionnaires –
 seraient ainsi, dans cette zone de Washington, scrutés
 sans leur consentement. Un problème que le document
 évacue en une phrase assez lunaire : « Les personnes
 qui ne souhaitent pas être filmées par les caméras
 impliquées dans ce projet pilote peuvent choisir
 d’éviter la zone. »[…] les services secrets américains
 qui ont développé le programme n’ont pas pour mission
 de protéger seulement la résidence du président, mais
 tous ses déplacements, ce qui pourrait les amener à «
 intégrer [le système] dans son arsenal de défense
général, et à le déployer partout là où le président ou
 le vice-président se rendent. »

La reconnaissance faciale doit être réglementée pour
protéger le public, selon un rapport d’AI Now Institute
(technologyreview.co- en anglais)
Un détecteur de mensonges à balayage oculaire nous forge
un avenir dystopique (wired.com – en anglais)
Dans les hôtels Ibis, il existe désormais des baby-
sitters pour compte Instagram (numerama.com)

La réaction du Marriott face à sa brèche de sécurité est
si mauvaise que les experts en sécurité doivent en
combler les lacunes – à leurs propres frais.
(techcrunch.com – en anglais)
Une brèche dans les données de Quora expose 100 millions
d’informations personnelles d’utilisateurs (cbsnews.com
– en anglais)
Selon un spécialiste de la sécurité automobile, les
voleurs volent des véhicules en amplifiant le signal du
porte-clés à télécommande intégrée situé chez vous
(cbc.ca – en anglais)
Un groupe de cyberespionnage utilise l’extension Chrome
   pour infecter les victimes (zdnet.com – en anglais)
   Le scandale des bébés CRISPR s’aggrave de jour en jour
   (theatlantic.com – en anglais) et pourtant… Malgré la
   controverse sur les bébés CRISPR, l’université de
   Harvard va commencer à manipuler les gènes du sperme
   (technologyreview.com – en anglais)
     Stupéfiant certains auditeurs, le médecin et chercheur
     en cellules souches de Harvard n’a pas condamné He,
     mais a plutôt décrit les actions chinoises comme un
     mauvais tournant sur la bonne voie

Spécial France
   La France va taxer les GAFA dès 2019 si aucun accord
   n’est trouvé au niveau européen (lemonde.fr)
   La France et le Canada lancent le « GIEC de
   l’intelligence artificielle » (numerama.com)
   Mounir Mahjoubi : « le Libre n’est pas toujours moins
   cher mais c’est toujours plus transparent » (cio-
   online.com)
   Fibre : la carte de l’Arcep permet de voir les bâtiments
   raccordés (lesnumeriques.com)
   Pourquoi Free veut devenir bien plus qu’un opérateur
   télécom (01net.com)
   « C’est un positionnement qui n’est plus purement
   télécom. Free devient distributeur de services. Cela va
   lui permettre de sortir de la guerre des prix intestine
   que se livrent les opérateurs et de retrouver de la
   valeur. C’est aussi le meilleur moyen de reprendre pied
   face aux GAFAM. Il était temps qu’un opérateur français
   propose un assistant vocal intégré »
Technologies : la France dévoile son consortium de
   surveillance     et   de   renseignement      numérique
   (tv5monde.com)
   58 organisations demandent à Macron de renoncer à son
   projet de censure anti-terroriste (laquadrature.net)
   Lutte contre l’impunité des crimes de masse : un projet
   de loi préoccupant (liberation.fr)

Spécial Gilets Jaunes
   Face aux gilets jaunes, la tentation de l’état d’urgence
   menacerait la démocratie (liberation.fr)
     Le risque d’une dérive sécuritaire qui avait été alors
     largement dénoncée par de nombreuses associations comme
     la Ligue des droits de l’Homme n’aura pas attendu
     longtemps pour trouver un nouveau terreau. On en veut
     pour preuve le fait qu’aucun des responsables
     politiques interrogés cette semaine n’ait jamais
     cherché à exclure le recours à cette situation
     d’exception pour maîtriser la crise des gilets jaunes.
     Le bras de fer démocratique est engagé.
Si dans les jours qui viennent la situation s’envenime
 encore et que les services de police réussissent à
 obtenir les nouveaux pouvoirs qu’ils réclament, de
 nombreux Français risquent de comprendre, bien malgré
 eux, que le combat pour les libertés fondamentales ne
 doit pas se livrer seulement quand on se sent
 personnellement menacé. La conservation de l’Etat de
 droit est à ce prix.

Fin de monde ? — Frédéric Lordon (blog.mondediplo.net)
  Le déni de la violence sociale est cette forme suprême
  de violence à laquelle Bourdieu donnait le nom de
  violence symbolique, bien faite pour que ses victimes
  soient réduites à merci : car violentées socialement,
 et méthodiquement dépouillées de tout moyen d’y
 résister « dans les formes » puisque tous les
 médiateurs institutionnels les ont abandonnées, elles
 n’ont plus le choix que de la soumission intégrale ou
 de la révolte, mais alors physique, et déclarée
 d’emblée odieuse, illégitime et anti-démocratique —
 normalement le piège parfait. Vient cependant un moment
 où la terreur symbolique ne prend plus, où les verdicts
 de légitimité ou d’illégitimité volent à leur tour, et
 où la souffrance se transforme chimiquement en rage, à
 proportion de ce qu’elle a été niée.
 […]
 Croyant que ce dont ils ne parlent pas n’existe pas,
 les médias ne les avaient pas vu venir ces enragés-là.
 Mais voilà, ils sont là, produits d’une longue et
 silencieuse accumulation de colère, qui vient de rompre
 sa digue. Ceux-là on ne les fera pas rentrer facilement
 à la maison. Et ceci d’autant moins qu’avec la naïveté
 des « braves gens », ils ont expérimenté, à l’occasion
 de leur première manifestation pour beaucoup d’entre
 eux, ce que c’est que la violence policière.
 […]
Gageons d’ailleurs que des révisions de grande ampleur
 doivent être en train de s’opérer dans leurs esprits.
 Car tous ces gens qui depuis 2016 et la loi El Khomri,
 jusqu’à 2018 avec Notre-Dame-des-Landes et les
 ordonnances SNCF, avaient été abreuvés de BFM et de
 France Info, invités à pleurer les vitres de Necker, se
 retrouvent aujourd’hui dans la position structurale des
 casseurs, en vivent la condition de violence policière
 et médiatique, et savent un peu mieux à quoi s’en tenir
 quant à ce que ces deux institutions diront désormais
 des « ultras violents radicalisés ». En tout cas c’est
 très embêtant pour les chaînes d’information en continu
 cette affaire : car si le devenir-casseur prend cette
 extension, que pourra donc encore vouloir dire «
 casseur » ?

Gilets jaunes et violences à Paris : c’est Napoléon
qu’on assassine (telerama.fr)
Gilets jaunes : la classe moyenne peut-elle être
révolutionnaire ? (lundi.am)
«Gilets jaunes»: La mobilisation aurait-elle pu voir le
jour sans Facebook? (20minutes.fr)
Gilets jaunes, Facebook et le populisme (standblog.org)
Après avoir Liké, les gilets jaunes vont-ils voter ?
(affordance.info)
La France pourrait être en train de perdre sa première
grande guerre de l’information (blog.0day.rocks – en
anglais)
Les « gilets jaunes », enfants terribles d’Internet ?
(usbeketrica.com)
Deux ou trois choses dont je suis presque certain à
propos des « gilets jaunes » (theconversation.com)
Gilets jaunes : « La première violence n’est pas celle
des “casseurs” » (usbeketrica.com)
Police. « Il y a la volonté que les collègues se
lâchent » (humanite.fr)
Mantes-la-Jolie : la puissance de l’Etat s’affirme par
   sa maîtrise et non par l’humiliation – Communiqué LDH
   (ldh-france.org)
     Quelles que soient les tentatives de justification du
     parquet de Versailles et du gouvernement, la LDH
     rappelle qu’aucun principe de sécurité ou d’ordre
     public ne saurait primer sur les droits de l’enfant ni
     autoriser des humiliations d’Etat. Ces valeurs
     fondamentales sont protégées par de nombreux outils
     internationaux. C’est pourquoi la LDH entend alerter le
     rapporteur spécial sur la torture de l’ONU, afin qu’il
     se saisisse de cette situation dans un contexte de
     multiplication des blessés par les forces de l’ordre
     lors d’opérations de sécurité autour des mouvements
     sociaux.

Spécial GAFAM
   La taxe Gafa sera allégée ou ne sera pas (zdnet.fr) –
   voir aussi : Micmac autour d’une taxe sur les Gafa
   (alternatives-economiques.fr)
   Plaintes : Google enfreint le principe du consentement
   éclairé du RGPD (edri.org – en anglais)
   Les utilisateurs de Gmail disent que leurs boîtes de
   réception sont pleines de courriels promotionnels
   (buzzfeednews.com – en anglais)
   Les New-Yorkais n’abandonneront pas la lutte pour
   empêcher Amazon de coloniser leur ville (theguardian.com
   – en anglais)
   Amazon demande aux utilisateurs d’aider Alexa à répondre
   aux questions difficiles (zdnet.fr)
Collecte secrète de données, concurrence écrasée: ce que
révèlent les documents confidentiels de Facebook
(lefigaro.fr)
Facebook apportera des outils de transparence pour les
publicités politiques en Inde à l’approche des élections
de 2019 (venturebeat.com – en anglais)
Facebook pourrait menacer la démocratie, selon un ex-
patron des renseignements britanniques (numerama.com)
Facebook : le marketing idéologique doit être encadré
rapidement en France (zdnet.fr)
  Pages, groupes, posts, un mois après le début du
  conflit, Facebook a amassé sur sa plateforme des
  millions de données sur les différents protagonistes.
  Anti-Macron, pro-gouvernement, nationalistes, insoumis,
  jeunes, retraités : un gigantesque assemblage de
  custom-audiences qui sent déjà la poudre. La seule
  question désormais est de savoir qui va l’utiliser,
  contre qui, et à quelles fins. Tout est prêt.

Facebook s’est servi d’un VPN qu’il proposait pour
évaluer l’utilisation des apps de la concurrence
(developpez.com)
Débâcle de Facebook : voici les coupables (zdnet.fr)
Applaudissements et acclamations : le drame
soigneusement géré des Apple stores (theguardian.com –
en anglais)
Google, Mozilla et Opera réagissent à l’adoption de
Chromium par Microsoft (venturebeat.com – en anglais)
Microsoft appelle les entreprises à adopter un code de
conduite pour la reconnaissance faciale (techcrunch.com
– en anglais)

Microsoft ajoute des légendes et des sous-titres en
temps réel à Skype — et bientôt à PowerPoint
(betanews.com – en anglais)
Et cette semaine, on soutient…
   Illyse, pour du FTTH neutre et libre
   Framasoft : les chiffres à connaître
   Open Food Facts aujourd’hui et demain : pourquoi le
   catalogue numérique des aliments doit rester citoyen et
   indépendant de l’industrie

Les lectures de la semaine (hors
gilets jaunes
   Transcription de l’interview de Jérémie Zimmermann sur
   Thinkerview : « 1984, un manuel d’instructions ? »
   (april.org)
   Les données que récolte Google – Ch.4 (framablog.org)
   Lionel Maurel : «On doit pouvoir quitter Facebook sans
   perdre les liens qu’on y a créés» (liberation.fr)
     En matière de régulation des plateformes, la Quadrature
     du Net propose notamment d’identifier celles qui ont un
     pouvoir de contrainte sur leurs utilisateurs. L’une des
     manifestations de ce pouvoir de contrainte, c’est le
     fait qu’on ne puisse pas quitter la plateforme sans
     perdre les liens qu’on y a créés. Nous voudrions que
     ces acteurs aient une obligation d’«interopérabilité» :
     qu’il soit possible de quitter Facebook tout en
     continuant à interagir avec ses utilisateurs. Des
     standards techniques existent, comme ceux qui
     permettent aux différents serveurs du réseau social
     fédéré Mastodon de communiquer entre eux. Avec une
     telle obligation, le droit à la portabilité des données
     prendrait une dimension sociale : il deviendrait
     possible, pour une communauté, de migrer sans se
     détruire ou repartir de zéro. Ce pourrait être une
     première manière de faire apparaître juridiquement
     cette question des liens. Tout l’enjeu est de réussir à
     penser le «social» entre le privé et le public, et de
donner à cette dimension une existence propre.

Comment Alexa d’Amazon choisit les produits à acheter
(amzadvisers.com – en anglais – article de mars 2018)

Poursuite de Julian Assange : la trahison par l’Amérique
de ses propres idéaux (commondreams.org – en anglais)
De la soumission dans les têtes (monde-diplomatique.fr –
date d’avril 2000)
 Certes, le public est parfois interrogé : après l’avoir
 fait saliver, on le fait opiner. On lui donne ainsi
 l’illusion démocratique qu’il existe en tant qu’Opinion
 publique. Mais voilà : on le sonde sur ce qu’on lui a
 montré, non sur ce qu’on lui a caché. Il n’est rien de
 tel, pour maîtriser l’Opinion, que de maîtriser le «
 réel » sur lequel on la fait réagir. Ce réel de
 l’époque, falsifié, dramatisé, inventé, et sur un mode
 si catastrophique, dissuade les citoyens d’agir : le
 sentiment d’impuissance que leur procure le tableau de
 tant d’événements inéluctables leur fait croire qu’ils
 ne peuvent rien dans les domaines tout proches où ils
 pourraient agir ou résister.
Une loi européenne pour censurer les mouvements sociaux
   sur Internet ? (laquadrature.net)
   Débat : peut-on encore gouverner à l’heure des réseaux
   sociaux ? (theconversation.com)
   Un splendide isolement : les politiques françaises du
   maintien de l’ordre (laviedesidees.fr – article de mai
   2016)
     En Allemagne, en Suède, en Suisse, l’interaction entre
     police et manifestants se distingue par la maîtrise et
     le dialogue. La police française résiste aux nouveaux
     modèles de maintien de l’ordre, articulés autour de la
     notion de désescalade. O. Fillieule et F. Jobard
     expliquent les raisons de ce retranchement doctrinal.

   Le difficile travail      des   historiens   d’Internet
   (motherboard.vice.com)
   « Les neurotechnologies pourraient permettre         la
   manipulation des masses » (usbeketrica.com)
   L’intelligence émotionnelle, un atout face aux machines
   ? (usbeketrica.com)
   Vers des algorithmes exemplaires ? (internetactu.net)
   L’État-Nation de l’Internet (techcrunch.com – en
   anglais)

Les BDs/graphiques/photos                       de     la
semaine
   À Paris, les lieux du pouvoir
   The enemy doesn’t arrive by boat
   Venez me chercher !
   Arrêtez cet homme !
   Ça protège rien
   Soupe
   Violence inacceptable
   Sois sage et tais-toi
   Dindons de la farce
ZAD & gilets jaunes
   Ça chauffe
   C’est la fête !
   How would you like this wrapped ?
   Visiting a new house
   Sticker for Free
   Jedi
   Pilule rouge
   Code vs Powerpoint

Les vidéos/podcasts de la semaine
   Seb Luca – De L’autre côté (pire.artisanlogiciel.net)
   Du Grain à moudre : Faut-il avoir peur des GAFA chinois
   ? (franceculture.fr)
   Emmanuel Todd : « Le risque majeur pour la France n’est
   pas la révolution mais le coup d’Etat » (tube.kdy.ch)
   La Méthode Scientifique, sur France Culture. ’22 v’là la
   police prédictive !’ (media.radiofrance-podcast.net)
   CPU Ex0099 ‘Code & Éthique’ (cpu.dascritch.net)

Les autres trucs chouettes de la
semaine
   La Free Software Foundation reçoit $1 million de
   Handshake, une organisation developpant un système
   expérimental de racine DNS en peer-to-peer (fsf.org – en
   anglais)
   Super initiative de Privacy International, qui a
   identifié un certain nombre de courtiers en données
   personnelles (« data brokers ») et facilite la procédure
   pour leur en demander la suppression
   RGPD : l’outil d’analyse d’impact de la CNIL passe en
   version 2.0 (nextinpact.com)
   L’extension PeerTubeify qui permet d’afficher sur
   YouTube le lien vers la même vidéo sur PeerTube, voire
de rediriger automatiquement vers PeerTube (ne
     fonctionne qu’en renseignant une instance PeerTube
     particulière)
     Calendrier de l’avent Mozilla – Des choix éclairés pour
     sa vie privée en ligne (blog.mozfr.org)
     Nouvelle app F-Droid : PeerTube (PeerTube player)
     Toulouse : les Ateliers Téléphones Libres sont des
     sessions d’entraide visant à faire découvrir au grand
     public des alternatives et astuces pour utiliser votre
     smartphone de manière plus respectueuse pour votre vie
     privée et reprendre le contrôle. Le prochain atelier est
     prévu le lundi 10 décembre à 19h, à La Chapelle. Pour
     aider ou organiser dans d’autres villes, suivre ce lien.

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie
Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces
« Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).
Framasoft : les chiffres à
connaître
Chaque année, nous nous rappelons à votre bon souvenir pour
vous inciter à soutenir financièrement nos actions. Vous voyez
au fil du temps de nouveaux services et des campagnes
ambitieuses se mettre en place. Mais peut-être voudriez-vous
savoir en chiffres ce que nous avons réalisé jusqu’à présent.
Voilà de quoi vous satisfaire.

Par souci de transparence, nos bilans financiers sont publiés
chaque année et nous offrons en temps réel l’accès à certaines
statistiques d’usage de nos services. Mais cela ne couvre pas
l’ensemble de nos actions et nous nous sommes dit que vous
pourriez en vouloir plus que ce qui se trouve sur Framastats.

Libre à vous de picorer un chiffre ou l’autre, d’en faire des
quizz ou de les reprendre pour votre argumentaire afin de
démontrer l’efficacité du monde associatif. Nous espérons que
vous y verrez l’illustration de notre engagement à promouvoir
le libre sous toutes ses formes.

     1 : Depuis son lancement voilà un an, chaque heure un
     nouveau site naît sur Framasite.
     2,5 : Les 5 000 utilisatrices de Framadrive utilisent
     2,5 To de données pour leurs 3 millions de fichiers.
     5 : Toutes les 5 secondes en moyenne, un utilisateur se
     connecte sur les services Framasoft.
     10 : Toutes les 10 minutes à peine, une nouvelle
     visioconférence est créée sur Framatalk, qui accueille
     environ 400 participant⋅es par jour.
Framatalk, la vision-conférence Libre, vue par
Pëhà

11 : C’est le nombre de pizzas, additionné aux 47
plateaux-repas et 25 couscous qu’ont avalé les 25
personnes présentes pendant les 4 jours de l’AG
Framasoft 2018.
33 : Framasoft vous propose 33 services en ligne
alternatifs, respectueux de vos données et sans
publicité.
35 : Grâce aux 300 abonné·e·s à la liste Framalang, ce
ne sont pas moins de 35 traductions qui ont été
effectuées et publiées sur le Framablog en un an.
252 : http://joinpeertube.org , c’est une fédération de
252 instances (déclarées) affichant 23 017 vidéos
libérées de YouTube
750 : Chaque mois, notre support répond à environ 750
demandes, questions et problèmes. Avec un seul salarié !
Framalibre, l’annuaire à l’origine de Framasoft

     871 : Framalibre, l’annuaire du libre vous présente 871
     projets, logiciels ou créations artistiques sous licence
     libre à l’aide de courtes notices.
     1 000 : Framaforms c’est environ 1000 formulaires créés
     quotidiennement et plus de 44 000 formulaires hébergés.
     1 800 : Chaque jour, ce sont près de 1 800 images qui
     viennent s’ajouter aux 770 000 déjà présentes sur les
     serveurs de Framapic.
     2 236 : Le Framablog c’est 2 236 articles et 28 919
     commentaires depuis 2006, faisant le lien entre logiciel
     libre et société/culture libres.
     3 000 : 4 000 utilisatrices réparties en 250 groupes ont
créé plus de 3 000 présentations et conférences grâce à
     Framaslides alors qu’il n’est encore qu’en beta !
     6 000 : Framemo héberge 6 000 tableaux qui ont aidé des
     utilisateurs à mettre leurs idées au clair, sans avoir à
     s’inscrire.

Framacarte, pour ne pas se perdre en chemin

     6 000 : Sur Framacarte ajoutez votre propre fond de
     carte aux 6 000 qui existent déjà, en partenariat avec
     OpenStreetMap.
     6 579 : Framapiaf, c’est 6 579 utilisateurs ayant «
     pouetté » 734 500 messages sur cette instance Mastodon,
     elle-même fédérée avec près de 4 000 autres instances
     (totalisant environ 1,5 million de comptes).
     11 000 : Avec Framanews, ce sont 500 lecteurs (limite
     qu’on a nous même fixée pour restreindre la charge du
     serveur) qui accèdent régulièrement à leurs 11 000 flux
     RSS.
     13 000 : Près de 4 000 utilisatrices accèdent à leur 13
     000 notes depuis n’importe quel navigateur, avec un
     accès sécurisé, sur Framanotes.
     15 000 : Avec Framabag 15 000 personnes ont pu
sauvegarder et classer 1,5 million d’articles.

Framagit, pour partager librement votre code

     25 000 : Notre forge logicielle, Framagit, héberge plus
     de 25 000 projets (et autant d’utilisateurs).
     35 000 : Avec MyFrama, 35 000 utilisatrices partagent
     librement leurs liens Internet.
     43 000 : Accédez à une des 43 000 adresses Web abrégées
     ou créez-en une grâce au raccourcisseur d’URL Framalink
     qui ne traque pas vos visiteurs.
     52 000 : Découvrez Framasphère, membre du réseau social
     libre et fédéré Diaspora*, où 52 000 utilisatrices ont
     échangé environ 600 000 messages et autant de
     commentaires.
     75 000 : Près de 75 000 joueurs ont pu faire une petite
     pause ludique sans s’exposer à de la publicité sur
     Framagames.
Framadrop, le partage aisé de gros fichier, en sécurité

     100 000 : Sur Framadrop plus de 100 000 fichiers ont pu
     être échangés en toute confidentialité.
     130 000 : Framacalc accueille plus de 130 000 feuilles
     de calcul, où vos données ne sont pas espionnées ni
     revendues
     142 600 : Sur Framapad, c’est en moyenne plus de 142 600
     pads actifs chaque jour et presque 8 millions
     d’utilisateurs depuis ses débuts.
     150 000 : Les serveurs de Framalistes adressent en
     moyenne 150 000 courriels chaque jour aux 280 000
     inscrites à des listes de discussion.
     200 000 : Êtes-vous l’une des 200 000 personnes à avoir
consulté un des 23 000 messages chiffrés de Framabin ?
     500 000 : Framadate c’est plus de 500 000 visites par
     mois et plus de 1 000 sondages créés chaque jour.

Framapiaf, notre instance Mastodon

     2 500 000 : Plus de 2 millions et demi de personnes ont
     développé leurs idées, échafaudé des projets sur
     Framindmap depuis sa mise en place.
     3 350 000 : Grâce à Framabook, 3 350 000 lecteurs ont pu
     télécharger en toute légalité un des 47 ouvrages
     librement publiés.
     5 000 000 : Sur Framagenda environ 35 000 utilisateurs
     gèrent un million de contacts. Ils organisent et
     partagent près de cinq millions d’événements.
     10 000 000 : Comme près de 40 000 personnes, travaillez
     en équipe sur Framateam et rejoignez un des 80 000
     canaux avec presque 10 millions de messages !
Et le chiffre essentiel pour que tout cela soit possible,
c’est celui de nos donatrices et donateurs (2381 en moyenne
chaque année) : appuyez sur ce bouton pour le faire croître de
1

               +1 : Je fais un don à Framasoft

Pour en savoir plus
     Suivre #framastats sur les médias sociaux Mastodon et
     Twitter
     Les comptes publiés annuellement sont en bas de la page
     de la présentation de l’association.

Les   données                    que         récolte
Google – Ch.4
Voici déjà la traduction du quatrième chapitre de Google Data
Collection, l’étude élaborée par l’équipe du professeur
Douglas C. Schmidt, spécialiste des systèmes logiciels,
chercheur et enseignant à l’Université Vanderbilt. Si vous les
avez manqués, retrouvez les chapitres précédents déjà publiés.
Il s’agit cette fois d’explorer les stratégies des régies
publicitaires qui opèrent en arrière-plan : des opérations
fort discrètes mais terriblement efficaces…

Traduction Framalang : Côme, goofy, Khrys,Obny, Penguin, Piup,
serici.
IV. Collecte de données par les
outils des annonceurs et des
diffuseurs
29. Une source majeure de collecte des données d’activité des
utilisateurs provient des outils destinés au annonceurs et aux
éditeurs tels que Google Analytics, DoubleClick, AdSense,
AdWords et AdMob. Ces outils ont une portée énorme ; par
exemple, plus d’un million d’applications mobiles utilisent

AdMob3, plus d’un million d’annonceurs utilisent AdWords4, plus

de 15 millions de sites internet utilisent AdSense5 et plus de

30 millions de sites utilisent Google Analytics6.

30. Au moment de la rédaction du présent rapport, Google a
rebaptisé AdWords « Google Ads » et DoubleClick « Google Ad
Manager« , mais aucune modification n’a été apportée aux
fonctionnalités principales des produits, y compris la

collecte d’informations par ces produits7. Par conséquent, pour
les besoins du présent rapport, les premiers noms ont été
conservés afin d’éviter toute confusion avec des noms de
domaine connexes (tels que doubleclick.net).

31. Voici deux principaux groupes d’utilisateurs des outils de
Google axés sur l’édition — et les annonces publicitaires :

      Les éditeurs de sites web et d’applications, qui sont
      des organisations qui possèdent des sites web et créent
      des applications mobiles. Ces entités utilisent les
      outils de Google pour (1) gagner de l’argent en
      permettant l’affichage d’annonces aux visiteurs sur
      leurs sites web ou applications, et (2) mieux suivre et
      comprendre qui visite leurs sites et utilise leurs
      applications. Les outils de Google placent des cookies
      et exécutent des scripts dans les navigateurs des
      visiteurs du site web pour aider à déterminer l’identité
d’un utilisateur et suivre son intérêt pour le contenu
     et son comportement en ligne. Les bibliothèques
     d’applications mobiles de Google suivent l’utilisation
     des applications sur les téléphones mobiles.
     Les annonceurs, qui sont des organisations qui paient
     pour que des bannières, des vidéos ou d’autres
     publicités soient diffusées aux utilisateurs lorsqu’ils
     naviguent sur Internet ou utilisent des applications.
     Ces entités utilisent les outils de Google pour cibler
     des profils spécifiques de personnes pour que les
     publicités     augmentent     le   retour    sur  leurs
     investissements marketing (les publicités mieux ciblées
     génèrent généralement des taux de clics et de conversion
     plus élevés). De tels outils permettent également aux
     annonceurs d’analyser leurs audiences et de mesurer
     l’efficacité de leur publicité numérique en regardant
     sur quelles annonces les utilisateurs cliquent et à
     quelle fréquence, et en donnant un aperçu du profil des
     personnes qui ont cliqué sur les annonces.

32. Ensemble, ces outils recueillent des informations sur les
activités des utilisateurs sur les sites web et dans les
applications, comme le contenu visité et les annonces
cliquées. Ils travaillent en arrière-plan — en général
imperceptibles par des utilisateurs. La figure 7 montre
certains de ces outils clés, avec des flèches indiquant les
données recueillies auprès des utilisateurs et les publicités
qui leur sont diffusées.
Figure 7 : Produits Google destinés aux éditeurs et annonceurs8

33. Les informations recueillies par ces outils comprennent un
identifiant non personnel que Google peut utiliser pour
envoyer des publicités ciblées sans identifier les
informations personnelles de la personne concernée. Ces
identificateurs peuvent être spécifiques à l’appareil ou à la
session, ainsi que permanents ou semi-permanents. Le tableau 1
liste un ensemble de ces identificateurs. Afin d’offrir aux
utilisateurs un plus grand anonymat lors de la collecte
d’informations pour le ciblage publicitaire, Google s’est
récemment tourné vers l’utilisation d’identifiants uniques

semi-permanents (par exemple, les GAID) 9 . Des sections
ultérieures décrivent en détail la façon dont ces outils
recueillent les données des utilisateurs et l’utilisation de
ces identificateurs au cours du processus de collecte des
données.

Tableau 1: Identificateurs transmis à Google
Identificateur       Type                 Description

                                     Chaine de caractères
                                     alphanumériques pour
                                   appareils Android et iOS,
  GAID/IDFA      Semi-permanent       pour permettre les
                                    publicités ciblées sur
                                  mobile. Réinitialisable par
                                        l’utilisateur.

                                   ID créé la première fois
                                  qu’un cookie est stocké sur
                                  le navigateur. Utilisé pour
  ID client      Semi-permanent     relier les sessions de
                                   navigations. Réinitialisé
                                    lorsque les cookies du
                                   navigateur sont effacés.

                                  Une unique suite de nombre
                                  qui identifie le réseau par
  Adresse IP     Semi-permanent
                                  lequel un appareil accède à
                                          internet.

                                  Nombre généré aléatoirement
                                   au premier démarrage d’un
                                    appareil. Utilisé pour
 ID appareil                       identifier l’appareil. En
                 Semi-permanent
   Android                        retrait progressif pour la
                                    publicité. Réinitialisé
                                  lors d’une remise à zéro de
                                          l’appareil.
Nombre assigné
                                    aléatoirement lorsqu’un
                                   utilisateur s’enregistre
      Google                      pour la première fois dans
     Services                     les services Google sur un
                 Semi-permanent
    Framework                       appareil. Utilisé pour
      (GSF)                         identifier un appareil
                                   unique. Réinitialisé lors
                                    d’une remise à zéro de
                                          l’appareil.

                                  Identificateur utilisé dans
                                       les standards de
   IEMI / MEID     Permanent         communication mobile.
                                     Unique pour chaque
                                     téléphone portable.

                                  Identificateur unique de 12
   Adresse MAC     Permanent      caractères pour un élément
                                   matériel (ex. : routeur).

                                     Chaine de caractères
    Numéro de                      alphanumériques utilisée
                   Permanent
      série                           pour identifier un
                                          appareil.

A. Google Analytics et DoubleClick
34. DoubleClick et Google Analytics (GA) sont les produits
phares de Google en matière de suivi du comportement des
utilisateurs et d’analyse du trafic des pages Web sur les
périphériques de bureau et mobiles. GA est utilisé par environ

75 % des 100 000 sites Web les plus visités 10 . Les cookies

DoubleClick sont associés à plus de 1,6 million de sites Web11.

35. GA utilise de petits segments de code de traçage (appelés
« balises de page ») intégrés dans le code HTML d’un site
Web 12 . Après le chargement d’une page Web à la demande d’un
utilisateur, le code GA appelle un fichier analytics.js qui se
trouve sur les serveurs de Google. Ce programme transfère un
instantané « par défaut » des données de l’utilisateur à ce
moment, qui comprend l’adresse de la page web visitée, le
titre de la page, les informations du navigateur,
l’emplacement actuel (déduit de l’adresse IP), et les
paramètres de langue de l’utilisateur. Les scripts de GA
utilisent des cookies pour suivre le comportement des
utilisateurs.

36. Le script de GA, la première fois qu’il est exécuté,
génère et stocke un cookie spécifique au navigateur sur
l’ordinateur de l’utilisateur. Ce cookie a un identificateur
                                                                  13
de client unique (voir le tableau 1 pour plus de détails)
Google utilise l’identificateur unique pour lier les cookies
précédemment stockés, qui capturent l’activité d’un
utilisateur sur un domaine particulier tant que le cookie
n’expire pas ou que l’utilisateur n’efface pas les cookies mis
                               14
en cache dans son navigateur

37.   Alors   qu’un   cookie    GA   est   spécifique   au   domaine
particulier du site Web que l’utilisateur visite (appelé «
cookie de première partie »), un cookie DoubleClick est
généralement associé à un domaine tiers commun (tel que
doubleclick.net). Google utilise de tels cookies pour suivre

l’interaction de l’utilisateur sur plusieurs sites web tiers15
Lorsqu’un utilisateur interagit avec une publicité sur un site
web, les outils de suivi de conversion de DoubleClick (par
exemple, Floodlight) placent des cookies sur l’ordinateur de

l’utilisateur et génèrent un identifiant client unique16 Par la
suite, si l’utilisateur visite le site web annoncé, le serveur
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