Les Français contre le nucléaire militaire - La Croix, le 5 juillet 2018
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Les Français contre le nucléaire militaire – La Croix, le 5 juillet 2018 SONDAGE – Si la majorité des Français souhaite la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires, ce n’est pas par antimilitarisme puisque, dans le contexte de la menace terroriste, seule une minorité réclame parallèlement une réduction des dépenses militaires. Le rapport des Français au nucléaire est mis en perspective en introduction d’un récent ouvrage de l’association pacifiste Initiatives pour désarmement nucléaire, présidée par l’ancien ministre de la défense PS Paul Quilès (1). « La chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide ont, semble-t-il, totalement fait oublier aux Français les peurs que l’arme nucléaire a suscitées par le passé, est-il analysé. Les nombreuses manifestations antinucléaires des années 1980 et les craintes d’un affrontement nucléaire militaire ont été enterrées. Il y a bien eu quelques soubresauts comme les réactions à la reprise des essais nucléaires décidée par Jacques Chirac en 1995, mais, globalement, la question de la dissuasion nucléaire semble aujourd’hui moins intéresser les Français ». Le Mouvement de la paix et La Croix ont donc demandé à l’Ifop de sonder nos
concitoyens sur cette thématique. Une majorité (67 %) souhaite que la France s’engage dans la ratification du traité d’« interdiction » des armes nucléaires. « Une majorité de français souhaite que la France s’engage dans le traité d’interdiction des armes nucléaires » Cette position est majoritaire au sein de tous les électorats : 79 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, 73 % de ceux d’Emmanuel Macron, 58-59 % de ceux de François Fillon et Marine Le Pen. « Il ressort de manière éclatante qu’une majorité de français souhaite que la France s’engage dans le traité d’interdiction des armes nucléaires actuellement en voie de ratification par les pays », se félicite le Mouvement de la paix. Comme tous les autres États détenteurs d’armes nucléaires, la France s’y refuse néanmoins, préférant réitérer son attachement au traité de « non-prolifération ». C’est pourquoi le Mouvement de la paix organisera, le 14 octobre prochain, une journée de mobilisation « sur “les lieux du crime”, là où l’État français modernise et renouvelle l’arsenal atomique meurtrier ».
Plus d’antinucléaires auprès de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron De fait, 56 % des Français sont également défavorables à ce que la France renouvelle et modernise ses armes atomiques. Mais une opposition politique se dessine ; les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (70 %) y sont fortement défavorables. À l’inverse, y sont nettement favorables ceux de François Fillon (59 %). En croisant ces deux questions, nous avons dressé une typologie du rapport des Français au nucléaire militaire. Un groupe se dégage clairement : 44 % sont à la fois favorables à ce que la France s’engage dans la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires et défavorables à ce qu’elle renouvelle et modernise les siennes. Ces « antinucléaires » sont majoritaires dans l’électorat de Jean-Luc Mélenchon (59 %) et Emmanuel Macron (43 %). À l’opposé, les « pro-nucléaires », représentent seulement 21 % des sondés. Ils sont surreprésentés chez les électeurs de François Fillon (35 % contre 34 % d’« antinucléaires »). Entre les deux, 23 % attendent en même temps que la France s’engage dans la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires et qu’elle renouvelle et modernise les siennes. Pas de réticence vis-à-vis des dépenses militaires En apparence incohérente, cette position « réaliste » peut s’interpréter comme le souhait de l’interdiction du nucléaire militaire dans l’absolu, mais la volonté, en attendant que toutes les autres puissances nucléaires s’y engagent, que la France conserve à jour son propre arsenal. C’est notamment le cas de 32 % des personnes âgées de plus de 65 ans. Il s’agit de la tranche d’âge ayant pu vivre le paroxysme de la guerre froide (crise des missiles à Cuba en 1962). Enfin, 12 % des Français, « attentistes », veulent conserver les choses en l’état : ni ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires ni renouvellement et modernisation des nôtres. Cette position majoritairement hostile au nucléaire ne s’accompagne toutefois pas d’une réticence vis-à-vis des dépenses militaires. Bien au contraire. Interrogés sur les secteurs devant faire l’objet de restrictions budgétaires en cas de réduction
des dépenses, seuls 18 % citent « la défense, l’armée ». Un contexte de menace terroriste Alors que dans les précédentes enquêtes, ce secteur venait largement en tête : 45 % en janvier 2010, 37 % en mars 2012. Désormais, ce sont « les aides sociales, dont celles versées aux chômeurs », qui sont les plus citées comme sources d’économies. « Nous avons changé d’époque depuis les attaques terroristes sur le sol français, décrypte Romain Bendavid de l’Ifop. Il existe une demande d’autorité et d’augmentation des dépenses régaliennes liées à la sécurité intérieure, avec un rôle visible de l’armée dans l’opération Sentinelle. Or, on ne combat le terrorisme avec l’arme nucléaire. » Alors que le ministère de la défense a rendu public, mercredi 4 juillet, son bilan annuel au Parlement sur le sujet, 61 % des Français se déclarent défavorables à ce que la France « exporte des armements et sa technologie ». 70 % des Français favorables à la participation au maintien de la paix à l’étranger Un clivage politique et générationnel se dégage. Les 18-24 ans (75 %) et les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (78 %) sont les plus défavorables ; les plus de 65 ans (53 %) et les électeurs d’Emmanuel Macron (52 %) les moins défavorables, ceux de François Fillon étant même carrément pour à 63 %. Intuitivement, ce clivage recoupe celui sur le libéralisme économique. Une encore plus large majorité de Français (70 %) est favorable à ce que la France participe sous l’égide de l’ONU à des opérations de maintien de la paix à l’étranger. Avec un clivage politique marqué entre le centre (85 % de l’électorat d’Emmanuel Macron) et l’extrême droite (51 % seulement de celui de Marine Le Pen). Sans doute faut-il y voir un rapport différencié à la souveraineté nationale lorsque ces opérations se font au nom d’un « droit » d’ingérence dans les affaires intérieures des États. ——————————————
Le nucléaire militaire 6 août 1945. Bombe américaine sur Hiroshima, au Japon. 9 août 1945. Bombe américaine sur Nagasaki. 1er juillet 1968. Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, dont le monopole est accordé aux États-Unis d’Amérique, à la Russie (URSS), au Royaume-Uni, à la Chine et à la France. 8 novembre 1983. Déclaration « Gagner la paix » de la Conférence des évêques de France : « Une dissuasion est encore légitime. C’est pourquoi les nations peuvent légitimement préparer leur défense pour dissuader les agresseurs, même par une contre-menace nucléaire. » 7 juillet 2017. Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Il n’est ratifié à ce jour que par dix pays, dont le Saint-Siège (dès le 20 septembre 2017), l’Autriche, le Venezuela, Cuba, le Mexique, la Thaïlande, le Vietnam et l’État de Palestine. Laurent de Boissieu (1) Paul Quilès, Michel Drain, Jean-Marie Collin, L’illusion nucléaire. La face cachée de la bombe atomique, Éditions Charles Léopold Mayer, 2018. A lire aussi : Béatrice Fihn, l’obstination antinucléaire La bombe atomique «nous coûte un pognon dingue !» Alors qu’elle est illégale, dangereuse, inutile militairement et moralement inadmissible Alors que le jeudi 28 juin 2018, le Sénat va examiner les conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025, le Mouvement de la Paix tient à alerter une nouvelle fois l’opinion publique sur la gabegie que constituent les 37 milliards prévus durant les 6 premières années de mise en œuvre de cette loi en vue de la
modernisation de l’arsenal nucléaire de la France (Cf. également la déclaration da la ministre de la Défense le 21 septembre 2017 à Brest). Alors que La France et ses citoyens ont besoin d’infirmières, d’enseignants, de médecins pour les services publics de l’enseignement, la recherche, la transition écologique, les EHPAD, de cheminots et d’un réseau ferroviaire complet et pas cher pour les citoyens-usagers afin de lutter contre le dérèglement climatique, le gouvernement nous dit que l’État n’a pas les moyens. C’est faux, ces moyens existent. En effet, le Gouvernement, à travers la loi programmation militaire, prévoit 37 milliards d’euros de dépenses sur 6 ans soit de l’ordre de 120 milliards sur 20 ans pour renouveler tout l’arsenal en armes nucléaires de la France : 300 Bombes, 80 missiles nucléaires, 4 sous-marins nucléaires SNLE-NG. Cette décision est inadmissible alors que les Nations Unies, le 7 juillet 2017, ont voté un Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) en application de l’article 6 du Traité sur la Non-Prolifération Nucléaire (TNP) signé par la France. Or, cet article 6 du TNP précise que, la France, comme les autres Parties au Traité « s’engage à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace ». Le Mouvement de la Paix rappelle qu’un seul des 64 missiles nucléaires M 51 dont le remplacement est prévu coûte 150 millions d’euros (Usine Nouvelle) soit le coût de 150 scanners corps entier à 1 million d’euros l’unité. Les armes nucléaires sont illégales, dangereuses (elles peuvent même entraîner la destruction de l’humanité), coûteuses, militairement inutiles (elles n’empêchent ni les attentats ni les guerres) et éthiquement inadmissibles. A quelques jours du premier anniversaire de l’adoption du Traité d’interdiction des Armes Nucléaires (7 juillet) la France doit signer et ratifier le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN), arrêter ses programmes de modernisation et affecter immédiatement les milliards ainsi économisés à la satisfaction de besoins exprimés par toutes les couches de la société.
La France doit ratifier le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires ! A Paris, le 27 juin 2018 Le Mouvement de la Paix Voir ce communiqué en PDF Satisfaction et vigilance après la rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un Déclaration du Mouvement de la Paix – Réunis en sommet à Singapour le 12 juin 2018, Donald Trump et Kim Jong-un ont signé ensemble un document sur la “dénucléarisation complète de la péninsule coréenne”. A la suite de cette réunion entre les deux chefs d’État, le Mouvement de la Paix porte une appréciation positive sur ces premiers pas qui permettent un espoir, alors qu’il y a encore quelques semaines, le Président des USA menaçait de destruction totale la Corée du Nord. Il est quand même dommage que trop de commentateurs, dits avertis, aient «oublié» de parler du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) qui a été voté aux Nations Unies le 7 juillet 2017 et a valu le prix Nobel de la Paix 2017 au réseau international ICAN dont est membre le Mouvement de la Paix. Malgré les scepticismes et les problèmes, cette rencontre a bien eu lieu, tout comme a bien eu lieu entre 2013 et 2015, la série de rencontres avec l’Iran pour aboutir à l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Ces deux processus montrent les possibilités réelles d’avancées pour la paix et l’abolition des armes nucléaires dès lors que les volontés politiques existent. Pour autant, ceci ne doit pas nous conduire à oublier certains aspects de la
situation internationale actuelle, à savoir la nouvelle politique des États-Unis en matière d’armes nucléaires avec la reprise de la construction d’armes nucléaires tactiques, le grave retrait des USA de l’accord nucléaire Iranien, la volonté des puissances nucléaires d’empêcher la ratification du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires. Le caractère positif de la rencontre de Singapour doit donc aussi s’accompagner d’une écoute de ce que disent les mouvements de paix d’Asie du Sud- Est, qui rappellent la nécessité de s’attaquer aux questions posées par le renforcement excessif de la militarisation de cette région, en particulier compte tenu de la présence militaire des USA, dans cette région située très loin des USA. Ainsi, dans le cadre du commandement des États-Unis pour le Pacifique (USPACOM), 300 000 militaires US sont stationnés dans cette région, soit l’équivalent de 20% de toutes les forces militaires américaines et deux tiers des forces aéronavales des USA. Rien qu’au Japon et en Corée du Sud, ce sont plus de 60 000 militaires des forces US qui sont stationnés dans les bases militaires américaines. Il convient donc de soutenir les revendications des mouvements de paix, des Etats et de l’ONU en faveur d’une démilitarisation de cette région, de sa dénucléarisation et de la fermeture des bases militaires étrangères. De même, il convient de soutenir les initiatives de l’ASEAN (Association of South East Asian Nations) et de ses Etats membres pour des solutions pacifiques aux conflits existant dans cette région et pour en faire une zone de paix, de coopération et de développement durable exempte d’armes nucléaires avec l’objectif d’étendre ces efforts vers l’Asie du Nord-Est. Ce qui vient de se passer à Singapour ne peut que nous encourager à contribuer au succès des mobilisations en cours en France pour la paix, pour la ratification par la France du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires et pour l’arrêt des programmes de modernisation des armes nucléaires françaises pour lesquels 37 milliards de dépenses sont prévues au cours des 6 prochaines années. Ces mobilisations connaîtront deux temps forts dans les mois à venir, à savoir :
Dans le cadre de la Journée Internationale de la Paix (21 septembre) Le 21 septembre de multiples actions décentralisées et diverses le 22 septembre une initiative nationale visant à l’organisation de Marches pour la Paix dans un maximum de communes à l’appel du Collectif National « En Marche pour la Paix » qui regroupe plus de 150 organisations Le dimanche 14 octobre 2018 : rassemblements en France devant les bases militaires liées au nucléaire militaire afin de demander la ratification du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires par le maximum d’États. A Paris, le 13 juin 2018 Le Mouvement de la Paix Voir cette déclaration en PDF Nucléaire iranien : Face au danger de guerre, les opinions publiques doivent d’urgence intervenir et exiger le respect des droits des peuples à la paix Déclaration du Mouvement de la Paix Après la rupture unilatérale de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien par le Président des USA et l’intervention militaire israélienne en Syrie, le risque s’est accru d’une guerre qui embraserait l’ensemble de la région avec la possibilité d’une conflagration beaucoup plus étendue ; Les intérêts économiques et géostratégiques ainsi que les logiques de puissance et de domination y compris militaires qui s’affrontent dans cette région n’ont rien à voir avec les intérêts, les aspirations et les droits des populations. Ces logiques guerrières, bellicistes et interventionnistes, alimentées également
par divers lobbies militaro industriels, sont portées par des Etats qui ont le même système économique mais visent à déterminer des aires d’influence et de domination. Ces logiques expliquent la croissance des dépenses mondiales d’armement qui augmentent encore en 2017 pour atteindre 1739 Milliards de dollars (Source SIPRI) et alimentent un commerce des armes facteur de guerre. (1) La crainte d’une conflagration dévastatrice est renforcée par la caricaturale conférence de presse de Netanyahou du 30 avril, durant laquelle il estime, contrairement à toutes les déclarations de l’AIEA (2) avoir les preuves que l’Iran viole l’accord sur le nucléaire. Elle rappelle la sinistre prestation mensongère de Colin Powell devant le conseil de sécurité des Nations Unies en 2003, pour justifier la guerre en Irak. Crainte d’autant justifiée que le courant belliciste aux USA est renforcé par la nomination de Mike Pompeo comme Secrétaire d’Etat et John Bolton comme Conseiller à la sécurité nationale, tous deux issus de l’extrême droite étasunienne, qui expriment ouvertement leur volonté d’en découdre par la force militaire et la guerre. Les peuples de cette région et du monde entier ont tout à craindre des issues vers lesquelles peuvent nous entrainer ces confrontations. A court terme, dans ce contexte, le Mouvement de la Paix appelle partout en France à des expressions publiques, dans l’union la plus large, pouvant se concrétiser par des rassemblements, des distributions de tracts, des délégations auprès des députés, des débats citoyens …, à partir du Mercredi 16 mai et les jours suivants afin d’exiger : Une résolution pacifique et diplomatique des questions posées dans le cadre des Nations Unies et dans le respect du droit international. Que la France et l’UE persistent dans leur décision de rester dans le cadre de l’accord conclu avec l’Iran Le respect total du Traité de Non-Prolifération nucléaire (TNP) par les puissances nucléaires car il est inadmissible, intolérable et dangereux pour la paix qu’un groupe de 9 Etats (USA, Russie, GB, France, Chine, Pakistan, Inde, Israël, Corée du Nord) entendent ne pas respecter leurs engagements internationaux tout en exigeant le respect de ces textes par
tous les autres Etats du Monde. La cessation de toutes les violations en cours du TNP, et de son article 6, qui s’expriment en particulier aux USA, en France et en Russie par des programmes de modernisation de leurs arsenaux nucléaires respectifs. Que la France donne au plan international l’exemple en exprimant sa volonté claire de respecter ses engagements pris au titre de l’article 6 du TNP et de signer puis ratifier le traité d’interdiction des armes nucléaires adopté par les Nations Unies le 7 juillet 2017. A moyen terme le Mouvement de la Paix appelle à contribuer au succès des initiatives déjà engagées telles que Les actions dans toute la France du 11 au 15 juin contre le forum des marchands d’armes d’Eurosatory. La journée internationale de la Paix du 21 septembre Le Samedi 22 septembre, toujours dans le cadre de la journée internationale de la Paix : les Marches pour la Paix dans toutes les villes et communes de France à l’initiative du collectif « En Marche pour la Paix » fort de 150 organisations Le Dimanche 14 Octobre à des rassemblements pour la ratification du Traité d’interdiction des armes nucléaires, notamment devant les sites liés aux armes atomiques. Face à cette situation dangereuse pour la paix, en France comme partout dans le monde les peuples doivent exprimer avec force leur exigence de paix pour que ces questions soient réglées politiquement et diplomatiquement. Le Mouvement de la paix travaillera à favoriser les expressions les plus unitaires possible au plan international, y compris à travers des journées mondiales d’action, pour exiger le respect des droits des peuples à la Paix. Le Mouvement de la Paix le 12 Mai 2018 1. Les dix pays qui dépensent le plus d’argent pour les armes sont : USA, Chine, Russie, Arabie Saoudite, Inde, France, Grande Bretagne, Japon, Allemagne, Corée du Sud (source Sipri 2018) 2. AIEA : Agence internationale de l’énergie atomique, chargée de la
surveillance de l’accord sur le nucléaire iranien 3. P o u r s ’ i n f o r m e r : A c c o r d d e V i e n n e s u r l e n u c l é a i r e iranien / L’accord avec L’Iran sur le nucléaire militaire : une bonne nouvelle pour la paix. Quand on veut on peut ! Télécharger cette déclaration en PDF « Ôtez-vous la bombe du crâne » En 2018, le Mouvement de la Paix poursuit et amplifie sa campagne pour l’abolition des armes nucléaires. Il fait sien cet appel de Setsuko Thurlow, survivante d’Hiroshima et ambassadrice de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, lancé en juillet 2017 à l’ONU : « Aux chefs d’État de par le monde, je vous en conjure, si vous aimez cette planète vous signerez ce Traité ». Après l’adoption du Traité d’interdiction des armes nucléaires par l’ONU, le 7 juillet 2017, l’attribution du prix Nobel de la Paix à ICAN (Campagne Internationale pour l’Abolition des Armes Nucléaires), en novembre dernier, il est indispensable d’amplifier la campagne française pour l’abolition des armes nucléaires et convaincre le Président français, seul à en décider, de ratifier le Traité d’interdiction des armes nucléaires, ouvert à la signature depuis septembre
2017. Le Mouvement de la Paix sollicite ses partenaires au sein d’ICAN-France, du collectif national « En Marche pour la Paix », et toutes celles et ceux qui aiment cette planète pour dessiner ensemble un nouveau paysage en France du désarmement nucléaire. La campagne sera ponctuée de moments forts : – Un quatre pages d’information sur l’arme nucléaire, ses dangers pour l’humanité, son coût (37 milliards d’€ pour la dissuasion nucléaire et sa modernisation pour la période 2019-2025) et les alternatives possibles pourune sécurité collective dans un monde débarrassé des bombes atomiques. – La signature de la pétition adressée au président Macron (ci-jointe). – Un sondage d’opinion qui fera suite à celui de 2012 selon lequel 81% des Français demandaient que la France s’inscrive résolument dans un processus international de désarmement nucléaire. Résultats à paraître fin mai, début juin. – Une grande journée nationale de rassemblements, le 14 octobre 2018, devant « les lieux du crime », chaque endroit en France où se prépare le feu nucléaire militaire. Nous vous tiendrons informés à chaque étape de la campagne. Merci de relayer ces informations. Recevez nos salutations pacifistes, Contacts presse : – Pierre VILLARD, Porte-parole campagne – 06 82 92 29 46 pierre.villard@mvtpaix.org – Michel DOLOT, Responsable campagne – 06 79 53 96 41 michel.dolot@mvtpaix.org – Ines BENADJAOUD, Directrice du siège national – 01 40 12 72 31
directionsiege@mvtpaix.org A Saint-Ouen, le 16 avril 2018 Le Mouvement de la Paix Droits sociaux et sécurité humaine vont de pair ! Le Mouvement de la Paix participera à la journée d’action prévue par les organisations syndicales le jeudi 22 mars 2018 La Charte des Nations Unies et de nombreuses et récentes résolutions des Nations Unies affirment avec force que la paix et la sécurité des peuples et du Monde nécessitent que les États investissent massivement pour la réalisation concrète des droits humains qu’ils soient économiques, sociaux, culturels ou climatiques et pour lutter contre les discriminations de tout genre, lesquelles sont sources de conflits. Ces mêmes textes appellent les États à ne consacrer que le minimum de ressources aux dépenses militaires. C’est tout le contraire de la politique conduite par le président de la République et son gouvernement qui mettent en œuvre des politiques de casse des services publics (transports, santé, etc., services qui sont pourtant des sources de réductions des inégalités, des discriminations et permettent une vie plus apaisée pour toutes et tous), de remise en cause des droits sociaux et une augmentation progressive, mais forte, du budget militaire de l’ordre de 10 milliards d’euros par an. De plus, comme il apparaît dans la Loi de Programmation Militaire 2019-2025 en cours de discussion à l’Assemblée Nationale, il propose de consacrer 6 milliards d’euros par an pour renouveler les 2 composantes de la dissuasion nucléaire (avec en particulier la construction des sous-marins nucléaires de 3ième Génération) alors
que les Nations Unies viennent d’adopter un Traite d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) en juillet 2017 et que la France devrait ratifier ce Traité pour être en accord avec ses engagements internationaux (Article 6 du Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires – TNP). C’est donc tout naturellement sur ces considérants que le Mouvement de la Paix participera à la journée d’action organisée par les syndicats le jeudi 22 mars 2018, en demandant en particulier l’arrêt des programmes dits de modernisation des armes nucléaires et que les 6 milliards d’euros annuels prévus à cet effet soient dévolus aux besoins sociaux et aux services publics. A Saint-Ouen, le 20 mars 2018 Le Mouvement de la Paix Télécharger le communiqué de presse en PDF La bombe et nous, un film qui fait réfléchir dans la Sarthe et ailleurs
Articles du “Maine Libre” et de “Ouest France”, début février 2018 (cliquer pour agrandir)
Le Film “La bombe et nous” a été projeté le 29 Janvier à La Flèche (72200) au Cinéma Municipal, donnant lieu à plusieurs articles de presse. Une cinquantaine de spectateurs, ce qui n’est pas mal de l’avis des gens du cru, pour une soirée citoyenne d’une ville de 16000 habitants. La précédente séance d’une programmation citoyenne avait réuni 10 spectateurs ! Prochaine diffusion dans le département 72 le 7 avril au Mans et une possibilité à Chateau Renault, à suivre. Voir les dates de projection de La bombe et nous
Trump décide de relancer la course aux armements nucléaires La France doit agir pour l’arrêter et non le suivre ! Quelques jours après que les scientifiques du Bulletin of Atomic Scientists ont avancé l’horloge de la fin du monde de 30 secondes (la fixant désormais à deux minutes avant minuit, heure de l’apocalypse), l’annonce de la nouvelle révision de la doctrine nucléaire des USA (Nuclear Posture Review) est très alarmante. En effet, elle prévoit la relance de la fabrication d’armes nucléaires tactiques qui nous rapprochent d’une possible utilisation de ces armes sur le champ de bataille. Donald Trump, avec cette nouvelle stratégie, relance la course infernale aux armements nucléaires alors que l’ONU vient d’adopter, le 7 juillet 2017, un Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN). Dans ce contexte, la France qui propose, avec le projet de loi de programmation militaire 2019-2025, de consacrer au moins 6 Milliards d’Euros par an pour la modernisation de son arsenal nucléaire se place elle aussi du mauvais côté de l’histoire. La France doit respecter ses engagements au sein du Traité sur la Non- Prolifération des Armes Nucléaires (TNP). Elle devrait aussi se rapprocher des autres États Dotés des Armes Nucléaires (EDAN : Royaume Uni, Russie et Chine) afin de persuader les USA de revoir leur posture. Pour le Mouvement de la Paix, la situation est très préoccupante. La mobilisation des peuples est indispensable pour éloigner l’humanité de cette fin annoncée. C’est pourquoi le Mouvement de la Paix appelle les organisations et les individus à contribuer activement au succès de la Campagne Internationale pour l’Abolition des armes Nucléaires (ICAN : prix Nobel de la Paix 2017), à signer la pétition nationale pour la ratification du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires. Il propose une journée nationale d’actions le dimanche 14 octobre 2018 sur les « lieux du crime », là où la France prépare les programmes illégaux de modernisation de ses armes nucléaires.
Le 9 février 2018 Le Mouvement de la Paix Télécharger le Communiqué de presse en PDF Télécharger le Communiqué de presse (version plus détaillée) en PDF Retour sur les jeûnes-actions en France, 6-9 août 2017 Chaque année du 6 au 9 août, dates de commémoration des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, de nombreuses actions ont lieu dans toute la France. Your browser does not seem to support iframes. Click here to read this PDF. Arme Nucléaire : Passer de l’émotion à la réflexion Communiqué de DHR, Coopérative de production et de diffusion cinématographique – Les algarades Trump-Kim-Jong-Un ont remis l’arme nucléaire à la une de l’actualité. Celle dont il n’était question qu’une fois l’an, au mois d’août pour commémorer Hiroshima et Nagasaki a retrouvé une place dans les préoccupations du public.
Cliquer sur l’image pour voir les dates de projections dans toute la France ! Mais au-delà de la peur et de l’horreur que la bombe inspire, le devoir de mémoire ne suffit pas[1]. Passer de l’émotion à la réflexion, telle est l’ambition de notre film : « La Bombe et Nous. – L’arme atomique aujourd’hui. » Sans perdre de vue les aspects humains quels sont actuellement les enjeux et les risques? Sortir des prêts à penser et des idées toutes faites, donner à chacun des éléments de réflexion sans masquer les contradictions, tel est notre objectif : « Plus jamais ça ! », nombreux sont ceux qui le proclament depuis 73 ans, mais comment ? Pour ce faire nous avons interviewé, tant dans le camp des abolitionnistes que dans celui des partisans de la dissuasion des anciens ministres, des généraux, des experts, des militants d’ICAN, prix Nobel e la Paix 2017. Une cinquantaine de projections sont en cours, l’accueil des spectateurs est excellent mais nous regrettons l’absence de commentaires dans la presse. Plus amples informations sur le site : http://www.la-bombe-et-nous.com Nous restons à votre disposition si vous souhaitez d’autres informations pour vos lecteurs.
J C Bauduret, Producteur Jcb32@free.fr 05 62 68 94 56 / 06 33 70 82 31 [1] Signalons sur ce plan deux initiatives : La sortie d’un film, excellent docu-fiction intitulé « Lumières d’été » où le réalisateur, Jean-Gabriel Périot fait cohabiter les morts et les survivants d’Hiroshima. Une exposition remarquable, « Hibakusha » qui s’est tenue à Carcassonne cet été, reprise actuellement à Pierrefitte aux Archives nationales, montrant 150 dessins des survivants des deux bombardements nucléaires qui expriment, mieux que les photos des ruines désincarnées des sites, la violence qu’ils ont vécue. Quelques avis Paul Quilès, ancien ministre de la Défense, ancien Président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale, Président d’IDN (Initiative pour le Désarmement Nucléaire) : « L’intérêt du film La Bombe et nous est de présenter, grâce à un montage efficace, des images fortes et des interviews exemptes de toute censure des partisans de l’arme nucléaire et de ceux qui dénoncent cette arme inutile et dangereuse. Refusant un positionnement uniquement protestataire, ce documentaire compile des témoignages de scientifiques, de militaires, d’historiens, d’hommes politiques et de simples citoyens engagés sur la question de la bombe atomique, afin de laisser le spectateur se faire sa propre opinion ». Le Blog d’Yves Faucoup sur « Médiapart » « Il est vraiment temps que les citoyens cessent de fermer les yeux, de se perdre parfois dans des débats subalternes et s’engagent dans une lutte soutenue contre cette arme de destruction massive, promettant un massacre contre l’humanité. Ce film contribue grandement à cette prise de conscience. » Le Blog d’Hubert Camus
« En soixante-dix minutes, ce documentaire est peut-être le plus complet sur ce sujet. Qu’il prenne parti, oui – mais comment faire autrement ? Cependant il n’est pas militant et donne la parole aux pro comme aux anti. Qu’à ce titre il puisse paraître polarisé, certes – mais cela permet de mieux comprendre les deux positions. Que les voix soient majoritairement occidentales, certes à nouveau – mais ne sont-ce pas les nôtres ? Qu’il soit complet, c’est indéniable ». Mouvement pour une alternative non-violente : « Dans cette période aux relents de guerre froide il est grand temps d’ouvrir un large débat public sur le désarmement nucléaire. C’est l’objectif du film « La bombe et nous » dont la projection peut être l’occasion de débats fructueux. Le MAN a décidé d’être partenaire de ce film qui nous laisse un outil intéressant pour remettre les armes nucléaires au cœur du débat ! » Mains d’œuvres : « La dissuasion nucléaire, toujours d’actualité ? Alors que Trump & Kim roulent des mécaniques et que ICAN vient d’obtenir le Nobel de la paix, il est bien en tout cas d’actualité de favoriser – voire d’exiger – un débat public documenté sur cette question qui nous concerne tous. » DHR Coopérative de production et de diffusion cinématographique 95 avenue du pdt Wilson MONTREUIL 93100 France
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