Les midis du droit - Justice

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Les midis du droit - Justice
Les midis du droit
 de la direction générale Législation,
   libertés et droits fondamentaux
Informations pratiques

    Où ?           SPF Justice
                   Boulevard de Waterloo 115
                   1000 Bruxelles

    En fonction de l’évolution de la situation sanitaire, les
    midis du droit auront lieu soit en présentiel, soit en ligne,
    mais toujours selon l’agenda et les horaires prévus.
    La manière dont la session est organisée, vous sera
    communiquée par l’email d’invitation du midi concerné.

    Quand ?        Vendredi 23 octobre 2020 (NL)
                   Vendredi 04 décembre 2020 (FR)
                   Vendredi 19 mars 2021 (FR)
                   Vendredi 07 mai 2021 (NL)
    Participation
    Inscription gratuite : justice.belgium.be/midisdudroit

    Contact        midisdudroit@just.fgov.be

    Site           www.justice.belgium.be

    Programme
    12.00 - 12.30 : Accueil et buffet sandwichs
    12.30 - 13.40 : Interventions
    13.40 - 14.00 : Questions – Réponses

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Les lois sont à la fois le reflet de l’état d’un consensus
social à un moment donné et le résultat de recherches
juridiques, tenant compte des catégories, des principes et des
concepts juridiques en vigueur à un moment. La direction
générale Législation, libertés et droits fondamentaux du
SPF Justice, qui contribue au développement du droit, sur le
plan national comme international, dans tous les domaines
qui sont de la compétence du ministre de la Justice, est bien
placée pour prendre la mesure et témoigner de cette double
réalité.

Nous avons décidé, vu le succès rencontré par les précédents
cycles des midis du droit, d’organiser durant cette année
académique 2020-2021 une nouvelle saison à l’attention
d’un large public, de spécialistes comme de non spécialistes,
autour de quatre thèmes de société qui posent des questions
juridiques précises. L’objectif est de proposer chaque fois
aux participants une lecture d’une thématique, à travers
les regards croisés d’un ou plusieurs intervenants externes,
universitaires ou praticiens, et d’un expert de la matière issu
de la direction générale.

                                                     Daniel Flore
                            Directeur général de la direction générale
                          Législation, libertés et droits fondamentaux

                                                                         3
23 octobre 2020
    La complexité de l’aliénation
    La perspective du juge de la famille

    Le syndrome d’aliénation parentale (Parental Alie-
    nation Syndrome / PAS) est un terme qui avait déjà
    été introduit dans les années 80 par le psychologue
    américain Richard Gardner. Ce phénomène complexe se
    présente essentiellement chez des enfants de parents
    séparés qui entretiennent un conflit permanent, dans le
    cadre duquel l’influence de l’un des parents amène gra-
    duellement l’enfant à rejeter ou à aliéner l’autre parent.

    À ce jour, ce sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre,
    mais reste encore très nébuleux. Certains nient son
    existence, d’autres ne sont pas d’accord sur les indica-
    tions et/ou l’approche appropriée. Cependant, il est
    un fait que les services d’aide, les avocats et les juges y
    sont de plus en plus confrontés.

    Dans ce midi du droit, nous abordons ce thème dans la
    perspective de la famille et des juges de la jeunesse.

    Comment gèrent-ils cette situation ? Que peuvent-ils
    faire? Quelle est l’approche qui fonctionne ? Faut-il
    adopter une approche préventive approfondie axée
    sur la prévention des conflits et la médiation ou des
    mesures civiles, curatives et répressives ? Quand faut-il
    tirer la sonnette d’alarme ? Et surtout, quelle est la
    position de l’enfant dans tout cela ?

    Ce midi était initialement prévu le 24 avril 2020 mais
    a dû être postposé à la suite de la pandémie de
    COVID-19.

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parentale                                             NL

   Intervenantes

      › Emma Jaspaert, chercheuse postdoctorale à la
        faculté de droit de la KU Leuven

      › Myriam de Hemptinne, conseiller, juge d’appel
        de la famille, détachée en qualité de juge du
        réseau belge et collaboratrice auprès du Bureau
        Permanent de la Conférence de La Haye de droit
        international privé

   Modératrice

   Kim Verbeemen, juriste, service Droit de la famille,
   DGWL

   Les intervenants s’exprimeront en néerlandais

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        et  de l’adoption                                               tous   les  arrêts
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                                                                       i   ca ttre fin du
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                                                                    nt?..Des techniques         :
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                                          Où é e A. Dtout
        relatives aux parties, ou également
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        sionnels de la justice afin d’éviter
                                             M   m M.A. A           risque      de profilage
        ou de forum shopping ? Ces techniques           e                doivent-elles être
        appliquées dès la rédaction              Mmpar le juge, ou plus tardlingrâce        a
                                                                                  n d o
        à un système automatique ? Quel serait l’impact                         A sur la
           motivation des jugements ? Quelle est l’expérience des
           pays voisins à cet égard ?

           Toutes ces questions et les arbitrages finalement opérés
           encadreront le développement et l’utilisation des futurs
           logiciels d’exploitation des données créés par exemple,
           dans le but de rendre les moteurs de recherches juridi-
           ques plus rapides et puissants, ou d’optimiser le système
           judiciaire par des outils de justice prédictive.

      6
it must also be seen online » FR
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               › Julie Mont, avocate, assistante en sources et prin-
                 cipes du droit à l’UNamur, chercheuse au CRIDS

               › Jean de Codt, président de la Cour de Cassation

               › Éric Rodriguez, co-fondateur de Lex.be

           Modérateur

           Tom Dewolf, juriste, service du Droit patrimonial et de la
           procédure civile, DGWL

           Les intervenants s’exprimeront en français

                                                                        7
19 mars 2021
« Du trafic d’organes en Belgique?
Le point au niveau pénal, médical et éthique

                                            HU
                                        OR M
     La Convention du Conseil de l’Europe contre le trafic
     d’organes humains est entrée en vigueur en 2018. Depuis
     2019, le Code pénal belge sanctionne lourdement ce tra-

                                                      AN
                                       FO
                                            TR G
     fic. Il constitue une atteinte à la dignité humaine, au droit
                                          R
     à la vie et fait peser une grave menace sur la santé publi-

                                                 SPA
     que et le bon fonctionnement des institutions de soins.
                                              AN
                                                   LA N
     Contrairement aux idées reçues, ce phénomène en plein
     développement n’épargne aucun pays : « kidneys villages

                                                     N
     » au Pakistan et aux Philippines, migrants forcés de vendre
     un rein en Libye, vols et transplantations clandestines         T
     dans des hôpitaux en Turquie, mais aussi offres d’organes
     sur Facebook en Espagne pour éponger des dettes,
     tentatives de prélèvements illégaux au Royaume-Uni,
     enquêtes en cours aux Pays-Bas… Quelle est la situation
     en Belgique ?

     Ce midi du droit donne l’occasion de faire le point sur ce
     trafic. Qui sont les acteurs ? Comment la transplantation
     d’organes est-elle organisée en Belgique ? Quelles sont
     les garanties existantes pour protéger la santé physique
     et psychologique du donneur vivant ainsi que celle du
     receveur ? Comment un accès égalitaire aux organes des
     personnes décédées est-il assuré ? Sur le plan de la bioé-
     thique, quelles sont les balises qui encadrent la pratique
     médicale et protègent les plus faibles ? Que penser des
     incitants financiers ? Le donneur rémunéré peut-il être
     qualifié de victime de la traite ?

 8
? Impossible ! » : Vraiment ? FR

N   Les orateurs donneront leur avis sur ces questions en
    fonction de leur propre expérience en la matière.

    Intervenants

       › Charles-Éric Clesse, auditeur du travail du Hainaut,
         membre du réseau d’expertise Traite des êtres
         humains du Collège des procureurs généraux,
         Professeur à l’ULB

       › Marie-Hélène Delbouille, coordinatrice de
         transplantation, CHU – LIEGE

       › Michel Dupuis, ancien président du comité consultatif
         de bioéthique, professeur de philosophie à l’UCL

    Modératrice

    Claire Huberts, juriste, service de droit pénal et de
    procédure pénale, DGWL

    Les intervenants s’exprimeront en français.

                                                                 9
7 mai 2021
          M/F/X ou aucune mention du sexe
          Nouveaux défis en matière de droit de filiation

                    n a i s s a n c e
            Acte de                                             Landtshee
                                                                Landtshee he
                                                                             re – Van de
                                                                             re
                                                                                         n Be         rghe

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Deel 1:                                                         Kasper, An
                                                                             0

           ❏ FEMME
Deel 2:                                                         30/03/203 ië)
 namen :                                                               l (B e lg
             m:                                                 Brusse
 oortedatu                                                      03 :30
              :
 oorteplaats
           ❏X
                                                                Mannelijk

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                   La loi sur les personnes transgenres                Gedu    ruijuin 2017
                                                                           ert25
m:                 est entrée en vigueur le 1er janvier32018.                     000 sur la
                                                                         0/12/2Depuis,
                                                                                       lgië) de
                                                                                Envoyer
           n :
 name base du principe d’autodétermination,                                      (Bepossible
                                                                       Brussilelest
              tu  m      :
oorteda modifier l’enregistrement de son sexe auprès de l’état
                     :
oorteplaatscivil sans que plus aucun diagnosticLamédical                   ndtsheeou   re plus
                   aucune stérilisation ne soient requis.               Edwa   rd
                                                                                       0
m:                                                                      01/01/200 ië)
             :
 namen Cependant, en 2019, la Cour constitutionnelle                                  e lg
                       :                                                Brussel (B a partiel-
                  m
oortedatu lement annulé cette loi. D’une part, la Cour a estimé que
                     :
oorteplaatsla loi sur les personnes transgenres est discriminatoire                          01
                   envers les personnes ayant une identité              2            00000fluide
                                                                          0190de00genre
                  TAL    E
ANCE PRÉNA parce qu’une nouvelle modification de l’enregistrement
               r:
numme du sexe ne peut être effectuée que par le biais d’une
                   procédure judiciaire lourde devant le                      ssel de la fa-
                                                                         Brutribunal
     IS T R A T IV E S                                                                   0 discri-
                                                                               4/2loi03est
MIN                mille. D’autre part, la Cour a estimé 0que
                          te :                                            1/0la
        m  a  a  k  a  k
 s op              minatoire        également envers les personnes non-binaires
                      akte:                                                          bte:
 m opmaakparce que pour l’état civil, il est                   a c   tigde beampossible de
                                                                   huniquement
                                                      d /g e m
                                        ijMkeoustaF.nPartant, les personnes
                                                                        Devos ayant une
                     de b rgerl
                   choisiruentre
    n a a r  v a  n
 te                identité de genre non binaire sont obligées          Levi        de choisir
m:                 un genre qui peut être en contradiction avec l’identité                           
 namen : de genre vécue intimement.                          /03/2040                                 
                               n B u rg e rl ij ke Stand: 10                                                 
ksel Da10 tabank Akte
                                                                  rden via
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                                 ronisch geco
e dans l'acte de naissance ? NL

            La Cour laisse au législateur toute latitude quant à
            la manière d’éliminer cette dernière discrimination :
            prévoir une ou plusieurs catégories de sexe en plus
            des catégories M et F ou la suppression totale de
            l’enregistrement du sexe comme élément de l’état civil
            de la personne. Le présent midi du droit se penche sur
            les conséquences de ce choix, en particulier en matière
            de droit de la filiation.

            Vaut-il mieux ajouter X ou ajouter davantage de genres
            à M et F ? Ou est indiqué de ne plus mentionner le sexe
            de l’enfant sur l’acte de naissance ? Qu’en est-il de la
            filiation ? Les notions de « mère » et de « père » sont-
            elles maintenues ? Existe-t-il des exemples à l’étranger
            susceptibles de nous guider dans cet exercice de
            réflexion ? Quelle option a la préférence des personnes
            transgenres ?

            Intervenants

                › Prof. Dr. Ingrid Boone, maître de conférences
                  Droit des personnes et de la famille, KU Leuven

                › Prof. Dr. Liesbet Stevens, directrice adjointe de
                  l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes

            Modératrice

                Margot Bruyninckx, juriste, service Droit de la famille,
                DGWL
            

            
 Les intervenants s’exprimeront en néerlandais
             
  
                                                                           11
ÉDITEUR RESPONSABLE : JEAN-PAUL JANSSENS BD DE WATERLOO 115 -1000 BRUXELLES D/2020/7951/FR/1218

Équipe des midis du droit
Laurence André, Benoît Cornelis, Amandine Honhon, Abdellah Derraz, Tom Dewolf, Vicky De Souter,
Isabelle Niedlispacher, Violaine Nandrin, Kim Verbeemen, Karin Wastiau, Myrtille Bakunde, Isabelle
Leclercq, Olivier Saccalis, Clara Lambrey

Illustrations
Olivier Hullaert

Service de Communication et Information
Boulevard de Waterloo 115
1000 Bruxelles
Tél : 02 542 65 11
www.justice.belgium.be
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