Les ravageurs des arbres de Noël - Crédit photo: Club agroenvironnemental de l'Estrie - MAPAQ
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- Hémiptères, Mindarus abietinus, Balsam twig aphid. - Principal insecte ravageur des arbres de Noël. - Affecte principalement les sapins baumiers et tous les arbres à débourrement hâtif. - Quatre générations par année. - 2e génération qui cause les dommages; recroquevillement des aiguilles et rabougrissement des pousses. - Production de miellat qui favorise le développement de la fumagine, champignon causant couleur noire.
Fondatrice adulte Avril Mai Œufs de pucerons Dommages Hiver Début juin Adulte sexué sans aile Vivipare sans ailes Juillet Fin juin Vivipare ailée Source: Le puceron des pousses du sapin, une approche de gestion intégrée, C.Hébert et A.Pettigrew. 2008
Source: Le puceron des pousses du sapin, une approche de gestion intégrée, C.Hébert et A.Pettigrew. 2008
Stade 1 : Bourgeon fermé. Stade 1+ : La pointe du bourgeon est membraneuse, le bourgeon est encore fermé. Stade 2 : Bourgeon sans «capuchon», les aiguilles sont visibles. Stade 3 : Bourgeon en extension, les aiguilles sont encore serrées. Stade 3+ : Début du desserrement des aiguilles, mais les aiguilles de l’extrémité du bourgeon sont toujours serrées. Stade 4 : Aiguilles desserrées y compris l’extrémité de la pousse. Stade 5 : Aiguilles desserrées, pousse en extension, début de l’étalement des aiguilles. Stade 5+ : Aiguilles étalées. Source: Club agroenvironnemental de l’Estrie
• Évaluer le développement des végétaux et des ravageurs durant la saison de croissance. • Température de base de 2°C (DJ2) pour les pucerons, c’est- à-dire la température à partir de laquelle le puceron débute son développement. • Débuter le calcul des degrés-jours autour du 1er avril. • Calculer le cumul des degrés-jours chaque jour avec la formule suivante : degré-jour (DJ) = (Tmax + T min) - 2 . 2
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• Début environ 4 ans avant la récolte (5 à 8 pieds de haut). • Dépistage à partir de 150 degrés-jours cumulés soit quand les œufs sont éclos, fin 255 degrés-jours. • Méthode d’évaluation: - 4 pousses/arbre (une pousse par point cardinal); - Pousse à la mi-hauteur des arbres; - 20 arbres/ha (8 arbres/ac). • Fondatrices présentes sous les aiguilles. • Goutte de miellat brille au soleil. • Seuil: 9% des pousses avec présence d’au moins 1 puceron.
Nécessite une bonne couverture pour garantir l’efficacité Efficace dans autres cultures, risque pour les ennemis naturels Vieux produits non écologiques, à éviter Insecticide le plus utilisé, mais fin de l’utilisation légale fin 2016. Dernière année de vente en 2015.
- Insecticide Tristar aussi homologué contre le puceron, mais faible efficacité selon les essais et dispendieux. - Le Diazinon fonctionne par inhalation, c’est pourquoi il a une bonne efficacité même s’il est appliqué au canon. - Retrait du marché du Diazinon… de nouveaux insecticides plus spécifiques devront être homologués. - Traitement au stade 2 des bourgeons, certaine efficacité contre les adultes de perces-pousses. - Important de traiter avant le stade 3+ pour éviter les risques de dommages et avant 250 degrés-jours.
• Diptères, Paradiplosis tumifex, Balsam gall midge. • 1 génération par année, infestation cyclique au 9 à 11 ans. • L’adulte ressemble à un moustique orange, femelle vit 1 journée. • Émergence des adultes vers le stade III des bourgeons des sapins soit vers la mi-mai, pendant 2 à 3 semaines. • Les adultes vont pondre dans les bourgeons des sapins. • L’œuf éclos de 3 à 5 jours après la ponte. • La larve restera 7 à 14 jours sur l’aiguille. • Après leur croissance, les larves se laissent tomber au sol. • Le dommage est une excroissance anormale des tissus autour des larves pour former des galles. • Chute des aiguilles avec des galles.
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Crédit photo: Université Laval
Crédit photo: Université Laval
Crédit photo: Université Laval
• Cécidomyie inquiline des galles du sapins, Dasineura balsamicola. • Synchroniser avec la cécidomyie pour entrer dans la galle. • Peu de différence entre les adultes des deux espèces. • Larve plus foncée et peau plus rugueuse. • S’il y a deux larves dans la galle, une est l’inquiline. • Régulation des populations de cécidomyies dommageables. • Cinq parasitoïdes comme ennemis naturels.
Crédit photo: Université Laval
• Observer l’activité de ponte des cécidomyies sur les bourgeons dans des zones à l’abri du vent, surtout bordure de forêt. • Observer les bourgeons dans la partie supérieure des arbres. • Bourgeons au stade 3 et 3+ favorables à la ponte. • Valider la présence d’œufs et de larves au champ. • Les œufs sont très difficiles à distinguer des larves à l’œil nu. • Observation des bourgeons au binoculaire pour dénombrer le nombre d’œufs et de larves par bourgeon. Cela nous permet également de connaître l’évolution de l’éclosion des œufs. • Aucun seuil d’intervention validé existe. • 50 larves par bourgeon = environ 20 % des aiguilles d’une pousse = population à considérer, traitement à réaliser.
• Un dépistage est essentiel pour valider la nécessité d’un traitement. • Le traitement doit cibler les larves et non les adultes et les œufs. • De un à deux traitements sont nécessaires pour contrôler cet insecte si les populations sont élevées. • Il doit y avoir beaucoup de larves par bourgeon pour justifier un traitement. • Traitement fait lors du pic des larves dans les bourgeons. • Effectuer des traitements localisés seulement. • Le diazinon est l’insecticide le plus utilisé contre cet insecte, la dose est de 1,7 litre/hectare dans 50 à 100 litres d’eau/hectare. • Le Movento est également homologué contre la cécidomyie. La dose est de 585 ml/ha dans 500 litres d’eau/hectare.
Tétranyque de l’épinette • Acariens, Oligonychus ununguis, Spruce spider mite. • Ressemble à une petite araignée rouge-orange. • Affecte les sapins, les épinettes, les cèdres et autres conifères. • Hiberne sous forme d’œufs sur l’arbre. • Éclosion vers la fin de mai (20°C). • 11 à 24 jours pour passer de l’œuf à l’adulte, donc rapide. • 3 à 6 générations par année. • La dernière génération pond ses œufs en septembre. • Cause la décoloration permanente des aiguilles.
Tétranyque de l’épinette Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie Crédit photo: Lina Breton, Ministère des Ressources naturelles
Dommages de tétranyques Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Dommages de tétranyques Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Dommages de tétranyques Crédit photo: Christian Lacroix, agr.
Dépistage • Plantations près des chemins de terre plus à risque. • Fraser plus sensible que les autres cultivars. • Dépistage de la mi-juin à la fin août. • Températures chaudes favorisent cet acarien. • Utiliser une loupe 16X pour bien voir les adultes et les œufs et pouvoir les dénombrer. • Dépister les plantations selon l’historique de dommages. • Regarder les pousses de l’année précédente et les pousses de l’année. À partir de juillet, les tétranyques sont surtout sur la pousse de l’année.
Dépistage Méthode d’évaluation: - 2 branches/arbre sur 2 côtés - 30 arbres/ha (12 arbres/ac) Noter le nombre moyen de tétranyques par branche et œufs vs adultes. Plus de 15 = élevé Nombre par Cote de la branche branche 1à5 1 6 à 10 2 11 à 15 3 16 à 25 4 25 et + 5 Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Seuil d’intervention • Selon la tolérance des producteurs et l’année de récolte. • 10 % population élevée arbres récoltés l’année même. • 20 % arbres récoltés dans 2 à 3 ans. • 40 % pour les arbres plus jeunes. • Floramite 625 ml dans 1000 litres d’eau, seul acaricide officiellement homologué, dispendieux (89$/acre). Touche les larves et les adultes seulement, pas les œufs. • Autres produits efficaces, mais non homologués.
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
- Hyménoptère, Pleroneura brunneicornis, Balsam shootboring sawfly. - Espèce indigène en Amérique du Nord. - Femelle émerge au stade II des bourgeons du sapin. - Ponte des œufs au stade III des bourgeons. - Larve creuse une galerie dans la nouvelle pousse. - Passe l’hiver sous forme de pupe au sol. - Aucun traitement spécifique recommandé, car dommages localisés. - Cibler traitement stade II des bourgeons pour les pucerons pour toucher adultes de perce-pousse. Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Adulte Larve dans un bourgeon Crédit photo: Christian Lacroix, agr.
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
- Coléoptères, Monochamus scutellatus, Whitespotted sawyer. - Adulte mesure 35 mm de long, longues antennes. - Adultes présents de juin à septembre. - Cycle de vie sur 2 à 3 ans. - Écorce grignotée, dépérissement de la pousse annuelle. - Éliminer les billes de bois ou les arbres morts à proximité des plantations. - Dommages localisés et peu fréquents, aucun traitement requis.
Crédit photo: Laboratoire de diagnostic
Crédit photo: MAPAQ-Estrie
- Hyménoptères, Neodiprion abietis, Balsam fir sawfly. - Mange les aiguilles des sapins et des épinettes. - Une génération par an, passe l’hiver sous forme d’œuf. - Larves présentes de la fin juin au début septembre. - Prédateurs naturels régularisent les populations. - Insecticide Abietiv est homologué contre cet insecte, mais aucun historique de dommage important dans les plantations d’arbres de Noël au Québec.
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Puceron des racines - Hémiptères, Prociphilus americanus, Conifer root aphid. - Œufs présents de la mi-juillet à la mi-mai. - Larves présentes de la mi-avril à la mi-juillet. - Frênes; hôte primaire, Sapins; hôte secondaire. - Retard de croissance, diminue la vigueur des arbres. - Déraciner les arbres pour détecter ces insectes. Fin avril à début juin Sapins Frênes Fin août à octobre
Colonie de pucerons des racines Crédit photo: MAPAQ-Estrie
Différents stades des pucerons des racines Crédit photo: Laboratoire de diagnostic
Puceron du sapin - Hémiptères, Cinara curvipes, Bow-leggeg fir aphid. - Adultes brun foncé à noir, en forme de poire. - Plusieurs générations sexuées et asexuées l’été. - Colonies sur les branches et les troncs des arbres. - Présence de fourmis qui se nourrissent de miellat. - Insectes secondaires, infestations localisées. - Aucun traitement recommandé.
Puceron du sapin Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Scarabée japonais Crédit photo: MAPAQ-Estrie
- Plusieurs espèces de chenilles peuvent manger les aiguilles des sapins, mais leur incidence est minime. - Seulement quelques aiguilles mangées par arbres. - Larve de chenilles de lépidoptères (papillons). - Les plus communes sont les chenilles à houppes, la spongieuse, les tordeuses et les arpenteuses. - Un biopesticide à base de Bt (bactérie) est homologué contre la livrée des bois et la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Utilisé surtout pour les forêts.
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
- Insectes réglementés par les pays importateurs, diffèrent d’un pays à l’autre. - Exigences régies par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). - Organismes de quarantaine: cochenille des aiguilles du pin, spongieuse européenne et chenille à houppes. - Insectes opportunistes sur les arbres dont des escargots, des limaces, des chenilles et des araignées. - Laisser les arbres le moins longtemps possible au sol après la coupe. Les entreposer debout dans une cour. - Secouer mécaniquement chaque arbre avant leur emballage.
- Lépidoptères, Orgyia leucostigma, Whitemarked tussock moth. - Une génération par année. - Population plus élevée de larves de la fin juin au mois d’août. - Insecte polyphage qui attaque plusieurs espèces d’arbres. - Insecte réglementé pour l’exportation dans certains pays. Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Spongieuse européenne - Lépidoptères, Lymantria dispar, Gypsy moth. - Insecte règlementé pour l’exportation. - Répertoriée sur près de 500 essences d’arbres, préfère les feuillus. - Une génération par année. - Adultes présents en juillet. - Masse d’œufs pondus sur le tronc des arbres. - Peu problématique pour les arbres de Noël, à surveiller seulement pour l’exportation.
Spongieuse européenne - Masse d’œufs de 25 mm - Couverte de poils - 100 à 1000 œufs - Fin juillet à la mi-mai Crédit photo: Jan Liska, Forestery and Game Management Research Institute, Bugwood.org
Cochenille des aiguilles du pin - Hémiptères, Chionaspis pinifoliae, Pine needle scale. - Insecte de quarantaine pour certains pays d’Amérique du Sud dont pour les Bermudes. - Une seule génération par année. - Ne fait pas de dommages aux arbres, seulement pour l’exportation à surveiller. - Écailles ovales et blanches collées sous les aiguilles des branches du dernier verticille de l’arbre. - Plus abondante près des boisés. - Ne pas confondre avec les œufs d’araignée.
Cochenilles des aiguilles du pin Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Œufs de cochenille
Cochenille des aiguilles du pin Méthode d’évaluation: - Observation du dessous des aiguilles du dernier verticille de l’arbre à l’aide d’un miroir fixé à un manche. - Faire le tour de l’arbre pour déceler la présence de cochenilles. - Dépister plus d’arbres en bordure des boisés. - Identifier les arbres atteints avec un ruban. - Aucun insecticide homologué contre cet insecte au Canada. Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
• Plusieurs prédateurs sont présents naturellement dans les plantations d’arbres de Noël et permettent de maintenir un équilibre. • Important de sélectionner les insecticides les moins néfastes pour les insectes bénéfiques. • Toujours appliquer les insecticides le soir ou très tôt le matin lorsque les polinisateurs ne sont pas actifs. • Araignées, carabes, coccinelles, guêpes parasitoïdes, syrphes, oiseaux, etc.
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Crédit photo: Club agroenvironnemental de l’Estrie
Journée d’information sur les ennemis de culture dans les Arbres de Noël Cette activité a été réalisée en vertu du volet 4 du programme Prime-Vert 2013-2018 et elle a bénéficié d’une aide financière du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec par l’entremise de la Stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture 2011-2021.
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