2016 29 Octobre - Surexpose
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PUBLIQUE L F D E R E VOIE A LA S L N SUR C A JETER R O PAS P E 14 Septembre NE 2016 I H / N O WWW.COSAFACIL.ORG T C T A O 29 Octobre O L G FACIL N I R E A COSA T N P PAR R N H REALISE E E I PROGRAMME S S E W W W . S U R E X P O S E . C O M
SUREXPOSE P R E S E N T A T I O N L e potentiel créatif élevé des - collecter et numériser des archives photographes en région Rhône photographiques régionales, con- Alpes a forgé la raison d’être de tribuant ainsi à bâtir une mémoire Surexpose. Cette association a pour visuelle locale mission de : - promouvoir à Grenoble, en France L’association Surexpose est plus et à l’étranger les artistes photogra- qu’un relai pour le Festival Européen phes rhône-alpins contemporains. de la Photographie : elle amène cette - développer la branche française exposition hors de ses frontières géo- du Festival Européen de la Photog- graphiques et étoffe son offre initiale raphie. en ajoutant des artistes de son choix.
SUREXPOSE A l’origine, Fiamma Fossi (artiste), et souhaite constituer une vitrine Pierre Jean Lecomte (gérant du lab- culturelle internationale pour notre oratoire photographique Digimag et région, ses artistes et ses entre- de la galerie virtuelle Pygmaphore) prises. Elle s’appuie désormais sur et François Marie Pèrier (gérant de des personnalités nécessaires à son la galerie La Vina), initiateurs de cet développement telles que Laurent ambitieux projet, ont tissé un lien Bagnard (photographe journaliste), fort avec Claudio Argentiero et son Nicole Moya et David Leclerc . équipe. L’association Surexpose est l’incarnation de cet élan premier, www.surexpose.com PHOTO par BAGNARD
L’A.F.I P R E S E N T A T I O N L es Archives Photographiqus Italiennes ont consacré des an- nées à la promotion et à la diffu- tographie d’art . L’ Afi est également le Laboratoire de l’impression des beaux-arts apprécié par de nom- sion de la photographie d’art, ainsi breux artistes . Adhérer à un projet qu’à la recherche visant à valoriser européen lui a permis d’obtenir le patrimoine visuel, historique et d’EPSON une marque de certification contemporain. Les sujets sont var- qui atteste de la qualité de l’atelier à iés : partir du territoire des espaces produire des oeuvres d’art et des architecturaux et des portraits des produits garantis dans le temps . travailleurs jusqu’à la photographie Des événements marquants sont d’art, avec une attention constante organisés chaque année à la maison pour les images historiques. À ce historique, la Villa Pomini Castel- jour, la plupart des projets ont donné lanza, et parmi les plus importants se lieu à des expositions et à des livres trouve le festival de la photo italienne présentés au niveau européen. (le Photo Festival européen) mais aussi des projets de documentaires L’ Afi collabore avec des organismes thématiques qui ont pour but le dével- gouvernementaux, des archives oppement de la région. L’Afi collabore privées, les écoles et les collèges, également avec d’autres institutions et offre des cours de formation, au niveau européen, dont depuis de d’enseignement et de gestion du nombreuses années les Rencon- patrimoine visuel, du point de vue de tres Internationales de la Photog- la conservation et du catalogage tout raphie d’Arles, lors de la semaine en encourageant la collecte. Le début d’ouverture de leur propre espace. d’une série de publications a permis Une collection simple mais complète à l’ AFI d’offrir , même en dehors des d’oeuvres de la collection peuvent frontières nationales la promotion de être vues aux adresses suivantes : la photographie italienne dans les zones réservées à des opérateurs w w w. a r c h i v i o f o t o g r a f i c o . o r g qualifiés et des amoureux de la pho- www.europhotofesti val .it
RFIP P R E S E N T A T I O N LES RENCONTRES FRANCO-ITAL- IENNES DE LA PHOTOGRAPHIE (RFIP) présentent leur première édi- tion transalpine, une coproduction AFI / SUREXPOSE, en préambule de l’édition française du Festival Européen de la Photographie qui aura lieu à Grenoble courant 2017! Les RFIP favorisent de nombreux PHOTO - par - SESIA voyages artistiques ouverts sur les points de vue les plus divers : les paysages, les habitats, l’empreinte, l’histoire et l’humanité qui déter- minent l’identité respective de nos régions. L’ AFI et SUREXPOSE af- firment que la culture est le moteur puissant à la source de tout dialogue: PHOTO - par - MONTEPAONE Il est articulé autour de la photogra- phie historique comme de reportage ou d’art, plébiscite la créativité et documente aussi les changements de la terre et de l’environnement. Cet événement est réparti dans neuf lieux différents du centre historique de Grenoble, galeries et musées. PHOTO - par - ARGENTIERO
RFIP A G E N D A PRENEZ DATE ! 2 Jeudi 22 Septembre - 18.30h : Vernissage ‘Circonférences Sensibles’ La Plateforme 2 Samedi 24 Septembre - 17h : Conférence des photographes de ‘Circonférences Sensibles’ - La Plateforme 9 Jeudi 13 Octobre - 18h : Vernissage et présentation du livre ‘Il Bel Paese’ - Maison de l’International 9 Vendredi 14 Octobre - Dans le but de découvrir de nouveau artistes photographes pour les festivals européens de la photographie (Milan, Grenoble) à venir, l’AFI et Surex- pose organisent une lecture de portfolio. Sur RDV : portfolio@surexpose.com 8 Samedi 15 Octobre - 10h30 - Petit déjeuner à la Maison Natale de Stendhal en présence de Claudio Argentiero 3 4 5 6 7 Samedi 15 Octobre - 14.30h : Visite guidée des expositions en présence des artistes exposés. Inscriptions : info@surexpose.com 4 Samedi 15 Octobre - 19h : un cocktail de l’amitié réunira l’AFI, Surexpose, les responsables des galleries et les artistes exposants. Un invitation vous sera remise lors d’une de vos visites des expositions en galeries.
1 ANCIEN MUSEE DE PEINTURE 9 Pl. de Verdun, 38000 Grenoble 04 76 54 09 82 2 LA PLATEFORME 9 Pl. de Verdun, 38000 Grenoble 9 04 76 42 26 82 3 L’ART ET LA RAISON 6 rue Bayard, 38000 Grenoble 06 08 98 57 40 4 EX-NIHILO 8 rue Servan, 38000 Grenoble 06 99 79 23 27 5 LA VINA 9 Pl. Notre Dame, 38000 Grenoble 06 46 68 48 79 6 EXTRAVAGANCE 2 rue Bayard, 38000 Grenoble 09 81 37 12 60 7 PYGMAPHORE 0 rue Bayard, 38000 Grenoble 04 76 57 19 42 8 MAISON NATALE DE STENDHAL 14 rue Jean Jacques Rousseau, 38000 Grenoble 04 03 20 91 9 MAISON DE L’INTERNATIONAL 1 Rue Hector Berlioz, 38000 Grenoble 04 76 00 76 89
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ANCIEN MUSEE DE PEINTURE MAISON DE L’IMAGE P R E S E N T A T I O N PHOTO par BASILICO L a Maison de l’Image est une structure ouverte à tout public souhaitant découvrir la création ar- complémentaires dans leurs dimen- sions artistiques et pédagogiques. La Maison de l’Image a à cœur de tistique, se former aux techniques et valoriser les œuvres d’artistes émer- conduire des projets autour de la pho- gents et de développer des collabo- tographie, de la vidéo, du multimédia rations avec les acteurs culturels du et des arts numériques. Sa mis- territoire et du département. Elle a sion est d’encourager les pratiques vocation à proposer tout au long de créatives et culturelles de l’image l’année des temps forts autour de dans l’éclectisme de ses formes, au l’image sous forme de projection, travers d’activités nombreuses et d’expositions et de performances.
14 SEPT - 12 OCT BASILICO P R E S E N T A T I O N L ’exposition Paesaggio, la par La Maison de l’Image présente construction d’un regard pro- 44 photographies prises essentielle- pose une réflexion autour de ment entre les années 80 et 90, dont la notion de territoire, notamment à un extrait de la série « Bord de Mer travers la construction d’un regard » réalisée dans le cadre de la mis- singulier sur le paysage. Grand maî- sion DATAR. tre de la photographie de ces 40 dernières années, Gabriele Basilico Cette mission photographique revisite, à sa manière, les codes de d’envergure est une initiative du la photographie de paysage à l’instar gouvernement français pour ren- d’un Raymond Depardon, lui aussi dre compte de la transformation du révélé grâce à la mission DATAR paysage national. La série « Il Got- (Délégation à l’aménagement du tardo » est dédiée au col du Gothard territoire et à l’action régionale) en dans les Alpes suisses. La série « 1984. Paysages » présente un ensemble de photographies réalisées en Italie, Né à Milan en 1944, Gabriele Basil- au Portugal, en Espagne et dans ico se forme à la photographie pen- les Alpes. Cette exposition est une dant ses études d’architecture, à la production inédite de l’Accademia di fin des années 60. Parmi ses travaux architettura di Mendrisio, Università les plus importants, on peut citer « della Svizzera italiana, en partenariat Milan. Portrait d’usine », mais égale- avec le Studio Basilico de Milan et ment ses séries internationalement avec la participation de la commis- reconnues sur Moscou, Istanbul saire d’exposition Angela Madesani. ou Beyrouth. L’exposition organisée
PHOTO - par - BASILICO
BASILICO PHOTO - par - BASILICO
ANCIEN MUSEE DE PEINTURE 14 SEPT - 12 OCT ANNUNZI P R E S E N T A T I O N N atura in signum lucis’ est une oeuvre autobiographique. Erminio Annunzi choisit les pay- tenant j’en suis à proximité. » [Texte : Arianna de Micheli. Tra- duction : Marianna Martino] sages les plus proches et fami- liers, et marche le long de ces ter- Pendant son parcours profes- ritoires intérieurs et labyrinthiques, sionnel, Erminio Annunzi a sou- les yeux fermés, comme s’il n’y vent collaboré avec la presse avait rien à voir, rien à trouver. écrite italienne et étrangère : Cor- Ces paysages sont cérébraux, riere della Sera, Gazzetta dello ils sont une production de l’esprit Sport, la Voce, IL Giornale, La dans laquelle la réalité objective Repubblica. En 1993, il est nom- ne compte plus. Les tons sombres mé directeur du Demo e Training et dramatiques de ses photog- Center chez Agfa Gevaert, et il raphies laissent glisser le spec- travaille comme formateur sur les tateur dans un territoire inconnu nouvelles techniques de dével- qui semble le théâtre d’histoires oppement et tirage numérique. suspendues, où tout est déjà ter- En parallèle de son travail de pho- miné ou sur le point d’être révélé. tographe, Annunzi mène des projets La série Naturam in signum lucis personnels sur le paysage. Depuis exprime l’humeur de l’auteur dont on 1999, il est professeur à l’Institut ital- a diagnostiqué un cancer. Comme ien de la photographie. Différentes il le dit lui-même, le malaise initial collaborations ont vu le jour ces dix — l’enfouissement sombre — a été dernières années avec Toscana pho- suivi par une recherche constante tographic Workshop, Spazio Forma, de la lumière. « Je ne voulais pas l’École de contraste, NABA, Nouvelle me laisser submerger par la maladie. Académie des Beaux-Arts et Canon L’espoir était cette faible lumière, Italie. Parmi ses collaborations parfois opaque et évanescente, les plus importantes on peut citer parfois presque inexistante, mais l’agence photographique Daily toujours en face de moi. Je l’ai for Press, l’agence Associated cherchée, je l’ai suivie et main- Press, Tutti fotografi et Fotonotiziario.
PHOTO par ANNUNZI
ANCIEN MUSEE DE PEINTURE 14 SEPT - 12 OCT CIOL P R E S E N T A T I O N L a photographie de paysage est une forme de pèlerinage ; nous choisissons de nous rendre dans un tique, cela devrait nous rendre plus respectueux de notre environne- ment. La technique peut devenir un lieu. Nous explorons ses chemins, enrichissement visuel, et cela peut nous les comparons avec nos con- se transformer en méditation sur la naissances, nos croyances, et avec nature des choses. La liberté de cré- l’histoire et la nature plus profonde ation représente un très long chemin. de ce lieu. La photographie de pay- sage est liberté. Elle ne fait aucun [Texte : Fabio Amodeo. Tra- effort pour convaincre qui que ce duction : Marianna Martino] soit de quoi que ce soit. Elle n’est pas obligée de faire, de suggérer, ou Stefano Ciol est héritier d’une dy- de prouver quelque chose. Elle doit nastie de photographes; sa sensi- juste se montrer elle-même et révéler bilité aux lumières et aux ombres l’émotion des personnes impliquées, l’a poussé à mélanger techniques le créateur des images ou le spec- traditionnelles et nouveaux usages tateur. La photographie de paysage numériques. Son objectif est de per- en noir et blanc est aussi une trans- fectionner la correspondance entre formation de la réalité. Dans aucun sa vision personnelle et l’image fina- autre genre photographique, le pro- le. Ce processus se retrouve parfaite- cessus visionnaire pénètre si profon- ment à travers sa maîtrise du noir et dément dans le produit final. Le tra- blanc dans ses photographies de vail de Stefano Ciol nous rend plus paysage. Aujourd’hui, Stefano Ciol conscients de la nature visuelle, une vit et travaille à Casarsa della Deli- nature à laquelle nous appartenons zia (Frioul-Vénétie Julienne, Italie). tous. Comme conséquence automa-
CIOL PHOTOS par CIOL
LA PLATEFORME DES CIRONFÉRENCES SENSIBLES P R E S E N T A T I O N UN IMAGINAIRE CIRCULAIRE DES TERRITOIRES N ous avons pris la carte comme point de départ. Nous l’avons marquée. Nous avons tracé des proximités. Nous observons, con- signons, prélevons des fragments de ces espaces. cercles; appuyés sur l’échelle toute Nous ne réduisons pas les pay- relative des distances et délaissant sages, nous les condensons. Villes, les hypothèses paysagères et terri- villages, ensembles pavillonnaires, toriales. Au compas; nous avons pris immeubles, zone commerciale, tiers Grenoble comme centre des cercles. paysages, hameau, forêts, champs, 20 mm pour un rayon, le prolonger falaises et reliefs montagnards es- de 13 mm, doublé le tout 66 mm... 3 quissent les circonférences des km, 5 km, 10 km, 15 km, 20 km. Stop. cercles qui nous occupent. De ces espaces, nous rencontrons la fa- Accepter l’arbitraire d’un stop à 20 miliarité acquise de certains et par- km. tons à leur redécouverte, tandis que d’autres se présentent à nous pour la Accepter sa finitude. première fois. Nous recourons au protocole pour Des archipels se dessinent, leurs nous situer sur un autre terrain que continuités, leurs accidents, leurs celui de nos affects. troubles, aussi. Alors nous consign- Nous partons. Nous nous situons ons, par provision, dans le terrain, exactement. Nous une archive du réel ultérieurement avons pris notre inconnaissance exploitable ; une topographie sensi- comme point de départ. ble de ces ensembles comme une douce entropie. L’inconnaissance de nos immédiates
DES CIRCONFÉRENCES SENSIBLES PHOTO - par - BERAR PHOTO - par - BERAR
21 SEPT - 8 OCT : LA PLATEFORME BERAR N é en région parisienne, Alexis Bé- rar vit à Grenoble depuis 1994. Grenoble-Alpes-Metropole. photographies présentées ici sont le résultat d’une première étape. Les De sensibilité naturaliste, il ar- Cette étape consistait à investir le pente les montagnes depuis son protocole défini, à appréhender le enfance. Après des études de temps nécessaire pour rendre vis- géographie, il aborde le milieu ite à ces espaces différents. C’est de la production musicale et col- la présence de marqueurs que je labore avec différents labels. choisis photographier. J’entends Tour à tour directeur artistique, pro- par «marqueur» des éléments du grammateur, musicien, il aborde paysage qui donneront lieu à un la photographie dans ce cadre. ensemble à l’intérieur duquel les im- Parallèlement, il suit les alpagistes ages se donnent en écho les unes plusieurs saisons durant. Autodi- aux autres. Ces marqueurs collectés dacte, il lie la photographie à ses dans des lieux communs ne sont pas différents travaux et commence de grands paysages, mais ils devien- une écriture plus intime comme la nent remarquables en étant désigné série « Un havre » ou le corpus de par l’acte photographique. C’est la séries de « Poétique d’une estive » nature de l’ensemble collecté qui dans lequel figure « Montagneland ». vient se constituer en paysage. Hors, si ce paysage permet d’appréhender Si son travail s’inscrit dans une le territoire, il n’en reste pas moins veine qui tend à documenter le réel, qu’une représentation inventée, sub- la poésie qui se dégage de ses jective, fabriquée à partir d’éléments travaux sonne comme une évidence. réels. Cette approche sensible faite d’aller retour entre la Photog- “Des Circonférences Sensibles” raphie, la géographie et la poésie est un projet photographique mené construise cet ensemble l’éloignant sur l’espace élargi de la métropole par la même du strict document.
DES CIRCONFÉRENCES SENSIBLES PHOTO - par - NIGLIA PHOTO - par - ARGENTIERO
21 SEPT - 8 OCT : LA PLATEFORME ARGENTIERO / NIGLIA CLAUDIO ARGENTIERO DAVIDE NIGLIA Depuis plus de 25 ans, Claudio Né à Varese (Lombardie) en 1980, Argentiero travaille en tant que Davide Niglia obtient son diplôme photographe, tout en privilégiant la d’architecture au Politecnico di recherche personnelle. Il s’est tou- Milano avec une thèse intitulée : Pho- jours intéressé à la documentation tographie et droit à la ville. Le regard du territoire et de ses modifications, comme processus de «construction et a produit des photographies pour critique» de l’architecture. David différentes expositions et ouvrages, Niglia est photographe et enseigne en collaborant avec des structures au Laboratoire photographique de publiques et privées. Depuis 1988, l’Institut G. Falcone à Gallarate. Il il organise des expositions et des collabore avec l’association culturelle événements photographiques ma- Archive Photographique Italien sur jeurs, dont le Festival européen de tout ce qui concerne la partie éditori- la photographie. En tant que tech- ale. Au cours des dernières années, nicien de laboratoire photo, il expé- il s’est intéressé à la photographie rimente la photographie infrarouge, d’architecture. Actuellement, en col- les techniques les plus anciennes laboration avec des professeurs du comme les plus modernes tel le digi- Politecnico di Milano, il mène une tal fine art. Il a exposé dans des lieux campagne photographique dans le d’envergure en Italie et à l’étranger, à cadre d’une recherche sur le patri- Arles depuis 12 ans, et a publié plus- moine architectural Liberty dans la ieurs ouvrages. Il conserve un intérêt province de Varese. particulier pour le portrait et le corps, avec son propre style, et travaille en [Texte et Traduction : Marianna Mar- collaboration avec différents artistes. tino]
PHOTO - par - SESIA
4 - 29 OCT : L’ART ET LA RAISON SESIA P R E S E N T A T I O N G iovanni Sesia et moi avons longtemps collaboré, surtout pour l’exposition Le Village des ex- chromatisme accentué. Ensuite, sa peinture se développe vers la re- cherche tonale et sur le contraste clus, Visages et histoires de l’hôpital entre lumières et ombres en travail- psychiatrique de sienne (Sienne, lant entre l’abstrait gestuel et les sug- Église de l’ancien hôpital psychiat- gestions figuratives. C’est dans cette rique San Niccolò, 17 avril-30 juin période qu’il se rapproche de la pho- 2015), une exposition qui faisait tographie comme moyen technique à revivre non seulement les effigies apparier avec son expressivité pic- photographiques des patients de turale. Il atteint alors un parfait équili- la fin du XIXème siècle et du début bre entre les deux langages de façon du XXème siècle, réalisées dans les à ce que l’un aide l’autre à dépasser œuvres de Sesia, mais aussi leurs ses limites. Fin ‘90, il récupère les ar- histoires, grâce à une installation so- chives photographiques d’un hôpital nore. Giovanni Sesia tient à souligner psychiatrique à l’abandon. Les im- les trois points fondamentaux de sa ages choisies par Sesia évoquent recherche : la photographie, moyen l’histoire et la mémoire, cette tend- moderne pour arrêter un instant et le ance l’a amené à privilégier toujours rendre mémoire, la photographie et plus des visages, des lieux et des ob- le concept d’immortalité qui renvoie à jets. La photographie devient pour lui la cyclicité de la Nature où “rien ne se un prétexte sur lequel se greffe tout crée, rien ne se perd, tout se détruit” son instinct. Des anciennes plaques (sic), la photo comme un l’art, un trouvées dans les hospices de fou, moyen de rechercher l’immortalité, aux instantanés réalisés par lui, les selon le sens qu’Horace lui donna. sujets choisis apparaissent en même Giovanni Sesia est né à Magenta temps lointains et familiers avec la (province de Milan) en 1955. Après force de pénétrer dans l’âme. Les avoir fréquenté l’académie de Brera sujets choisis avec un soin extrême à Milan, il commence à réaliser des et le sillon dans lequel Sesia se meut peintures caractérisées par leur est inévitablement pétri de tradition.
EX-NIHILO : 4 - 29 OCT MONTEPAONE P R E S E N T A T I O N N é à Vibo Valentia en 1980, il est attiré depuis son plus jeune âge par la photographie. Dès 12 il reverse les recettes au profit de la population meurtrie. En 2014, alors qu’il participe à “Etna Photo Meeting” ans, il commence à fréquenter à Catane (Sicile), il remporte aussi le l’atelier photographique familial pour prix Art Fair et expose à Milan parmi s’occuper de l’aspect technique et les jeunes espoirs où il conquiert la théorique. Passant à la pratique, critique milanaise. Il remporte les il s’oriente vers le reportage et la Awards à FIOF en 2014, mention photographie anthropologique. Son spéciale du jury à FIOF en 2015, premier projet sur lequel il continue prix spécial talent Prize 2015 qui lui d’ailleurs à travailler, est un hymne permit d’exposer son travail “Memo- à la vie, “Life”, dans lequel il raconte ria” au musée Pietro Canonica de la vieille Calabre et sa majestueuse Rome. En novembre 2015, il expose beauté, à travers des regards, des au Carrousel du Louvre à Paris, visages et des mains marquées par en janvier 2016 à Bologna dans le le temps. Le quotidien “La Reppub- cadre de Arte Fiera, et en mars 2016 lica” le remarque immédiatement et l’AFI (Archives photographiques lui dédie un espace dans sa rubrique italiennes) lui consacre une exposi- photographique. Pendant une di- tion lors du Festival Photographique zaine d’années, il collabore avec les Européen où il est plébiscité par la journaux locaux “Calabria Ora” et “Il critique internationale, et débute Quotidiano della Calabria”. En 2006, des collaborations avec des galeries la société sportive Tonno Callipo françaises. Toujours en mars 2016, Volley, lui demande de gérer leurs Christie’s adjuge une de ses œuvres. photographies. En 2007, il publie le Raffaele est un infatigable chercheur recueil documentaire “3 luglio 2006”, d’expressions et d’atmosphères récit photographique suggestif sur intemporelles, exalté par sa vi- les inondations de Vibo Valentia, dont sion monochromatique spéciale
PHOTOS par MONTEPAONE
PHOTO - par - PANELLA
4 - 29 OCT : LA VINA PANELLA P R E S E N T A T I O N AFGHANISTAN de Panella s’élargit jusqu’à saisir un la poésie du changement paysage à la mystérieuse beauté dominé par la présence d’un lac et O n a presque l’impression d’entendre le bruissement de ces burqa dont le bleu intense res- interrompu par les constructions basses d’un village qui interrompt le manque de silhouettes humaines. En sort sur le fond de la neige qui re- Afghanistan, le mot “légalité“ prend couvre le paysage. Nous sommes en un poids spécifique très particulier Afghanistan et Ugo Panella, grand parce qu’il donne un sens qui n’est connaisseur de ce pays qu’il a cadré pas rhétorique à d’autres termes im- d’innombrables fois dans le viseur portants, comme dignité, réhabilita- de son appareil-photo, part vérita- tion, respect, estime, liberté. […] blement des personnes pour nous le raconter. Il le fait avec l’élégance Les vrais actrices du changement qui caractérise son style, mais aussi sont cependant les femmes : les avec cette capacité d’analyse grâce gamines qui ont retrouvé le droit à laquelle il fait émerger la dimen- d’aller à l’école, la jeune fille qui écrit sion de l’inattendu comme lorsqu’il sur son ordinateur portable en met- saisit une femme qui, avec un geste tant en relief ses yeux élégamment d’une grande et joyeuse théâtralité, maquillés et, surtout, les femmes soulève sa burqa et sourit à l’objectif. du micro-crédit. […] Mais l’image la Ce n’est pas un sourire quelconque: plus belle est celle d’un groupe de cette femme a souffert d’une série femmes photographiées dans un indicible d’injustices et de tortures jeu de regards extrêmement atten- physiques et psychologiques, si tifs, peut-être craintifs, certainement aujourd’hui elle apparaît sereine, décidés à parier sur l’avenir, et il est c’est parce que, grâce à l’aide du beau qu’Ugo Panella le prenne dans micro-crédit, elle a pu s’en sortir hu- un contre-jour symbolique qui con- mainement, avant même de le faire fère à la photographie une atmos- professionnellement. […] L’objectif phère extrêmement poétique.
EXTRAVAGANCE : 4 - 29 OCT ARGENTIERO P R E S E N T A T I O N D epuis presque 30 ans, il s’occupe de photographie. Son parcours se construit entre travaux Milano : deux auteurs, deux styles, deux époques’ (2014), un ouvrage coproduit par Virgilio Carnisio et commissionnés et recherches per- lui, unissant leurs regard sur Milan. sonnelles. Il s’intéresse depuis tou- ‘Figure Silenti’ (2014), un hommage jours à la documentation du territoire. à Odoardo Tabacchi, célèbre sculp- Depuis 1988 il dirige et organise teur du XIXème siècle, et ‘Lago des expositions et des événements Maggiore - Incanti di luce’ (2015). photographiques de renom. Il est le Ses dernières publications sont con- créateur et l’organisateur du Fes- sacrées à la documentation du terri- tival Photographique Européen et toire d’un point de vue critique mais de quelques expositions annuelles également poétique, notamment: dont celles organisées depuis Novara, dialoghi visivi tra architettu- près de vingt ans dans l’historique ra e paesaggio (2015), Gallarate, Villa Pomini de Castellanza. dal centro nobilitando la periferia ( Il aime le noir et blanc et en par- 2015) , Castellanza, sguardi, memo- ticulier l’infrarouge, qu’il développe rie, futuro (2016). Il est créateur et et imprime lui-même, expériment- président à l’origine des Archives ant les anciennes techniques et les Photographiques Italiennes (AFI), plus modernes technologies digitales pour lesquelles il dirige les projets d’impression fine art. Il a exposé en au niveau européen, tout en étant Italie et à l’étranger, il aime profon- “photo-éditeur” de livres de collec- dément Arles (France), temple de la tion de la collection d’auteurs AFI. photographie mondiale, où chaque année depuis 2005. Il a réalisé avec Ses images font partie de col- succès de nombreux livres : ‘L’anima lections publiques et privées, delle risaie. Genti, luoghi, memo- tant italiennes qu’étrangères. rie e incanti’ (2013), ‘Incontrando
PHOTOS par ARGENTIERO
PHOTO - par - VIDOR
4 - 29 OCT : PYGMAPHORE VIDOR P R E S E N T A T I O N M ario Vidor est né en 1948 à Farra di Soligo. Après s’être engagé pendant quelque temps dans la pei- raphie Créative » qu’on lui a décerné à Orvieto en Mars 2002 pour le livre « Pages Blanches ». Au fil des ans sa nture, il s’est mesuré à la photogra- recherche a évolué, développant une phie à partir du milieu des années 80. attention particulière au langage du corps humain. A travers l’utilisation Sa première publication « Sur les du noir et blanc, des jeux d’ombre terres des Longobards »(1989), et de lumière, et de symétries com- premier hommage à sa terre na- posées, il en a étudié et mis en tale, a été suivie par de singulières évidence les formes et les contours, séries de photos lithographiques donnant la préférence surtout au dans lesquelles on peut remarquer lien entre homme et femme, comme sa recherche personnelle historique dans le livre « Double » (2004). et créative, influencée, surtout dans les premières années, par les plus Nombreuses ont été ses expositions grands maîtres de l’art du Vingtième personnelles dans différentes villes siècle. S’intéressant, surtout à ses italiennes et étrangères ; en particu- débuts, aux paysages, il obtient en lier Frame O’ Rama, New York (USA) 1992 le Prix Bancarella à Pontremoli ; Bauhaus, Manheim (D) ; Il Dia- avec le livre « Simplement Italie », framma et Sicof Cultura, Milan (I) ; une œuvre consacrée au Bel Paese Fondation Querini Stampalia, Venise dans toutes ses nuances. A par- (I) ; Centre International d’Art Con- tir de ce moment suivront d’autres temporain, Pékin (Chine) ; Musée de récompenses, dont, parmi les plus Wagner,Bayreuth (D) ; Institut d’Art importantes, le Prix « Carlo Goldoni et Design Charles Scott Gallery Emil- »(1996) pour la meilleure photo de icars, Vancouver (CA) et Arles (F) Vénétie, le prix « Territoire Odyssée pendant le Mois de la Photographie. 2000 » à Macerata (1998)pour le livre controversé « Les tours de Babel », Ses images font partie des Archives et le prix dans la catégorie « Photog- Photographiques Italiennes (AFI).
MAISON NATALE STENDHAL 4 - 28 OCT : ARGENTIERO P R E S E N T A T I O N LAC MAJEUR, ENCHANTEMENTS nuances de luminosité qui soulignent DE LUMIERE un choix conscient, celui d’un projet Sa lecture des berges lacustres ré- photographique qui se nourrit du vèle une sorte de voyage intérieur besoin de devoir se différencier de qui devient interprétation esthétique tout ce qui a été raconté sur le lac mais aussi formelle de l’espace. La Majeur, en mettant à jour une vision technique employée avec sapience originale et inédite. Comme dans un par l’auteur, celle de l’infrarouge, dé- voyage, l’auteur saisit des paysages, passe la dimension du tangible pour des architectures et des instants de exprimer et évoquer un monde au- vie de visiteurs, photographiés dans delà de la perception de l’œil humain, une dimension de sérénité, par mo- au-delà du visible, en révélant des ment onirique. PHOTO - par - ARGENTIERO
MAISON NATALE STENDHAL PETIT DEJEUNER AVEC L’ARTISTE LE 14 OCTOBRE, 10.30 H PHOTOS - par - ARGENTIERO
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MAISON DE L’INTERNATIONAL IL BEL PAESE P R E S E N T A T I O N R aconter l’Italie dans une période où le pays connaît des difficultés au niveau social, est certainement Une sorte d’itinéraire qui parcourt la région depuis Catania par une succession de vues urbaines et de un moyen pour se réapproprier un paysages champêtres pour arriver fondement bienfaisant, celui de la aux pentes de l’Etna, à la lumière beauté et de l’émerveillement que éclatante qui charge le projet de les photographies publiées dans ce sensualité. Une sensualité qui se livre ont su cueillir avec des vues retrouve dans les formes sinueuses intimes et personnelles, en offrant modelées par la lave, mais aussi par leurs idées de la péninsule affectée les ondulations de la matière formant par les blessures irréparables et les murs lourds ou dans les impéné- les horreurs administratives, mais trables ruelles de Catania, où il y a fière de l’art et de la culture qu’elle la vie, pour cueillir dans le vol des sait exprimer. Les Archives Pho- mouettes qui survollent élégamment tographiques Italiennes ont décidé le marché aux poissons, antiques de publier ce livre, qui vient s’ajouter rapports que l’homme a dominé en à une collection existante de qualité. venant dans des bourgs oubliés au Un engagement culturel double, lié à charme désuet, qui se profilent sur la promotion de la photographie itali- les collines prospères et les bourgs enne tout comme à celui de la nation, originaires, pour arriver aux pay- avec une idée éloignée de la seule sages brisés par de grandes pales représentation touristique, pour aller qui apparaissent dominantes et vers une consciente et participative dévastatrices, que la couleur apaise. représentation des lieux, même cri- Les îles PELAGIE ont, par contre, tique, mais toujours affectueuse et fasciné Giuseppe COZZI qui dans pleine d’espoir. Le livre débute avec son pèlerinage a saisi non seulement une série de Claudio ARGENTIERO l’harmonie des lieux, mais aussi ce appelée ETNEI, voyage en Sicile. qu’elles représentent comme point
VERNISSAGE ET PRESENTATION DU LIVRE IL BEL PAESE PAR LES PHOTOGRAPHES LE JEUDI 13 OCTOBRE, 18.30H de chute pour l’immigration. Les im- passages impénétrables, ou sur ages, par les nuances polychromes, les plages englouties par les eaux restituent la splendeur de ces locali- où des bateaux solitaires semblent tés situées sur le bord extrême de naviguer comme enveloppés par l’Europe, où règne le silence brisé les nuages, en laissant affleurer des par des existences opprimées qui graphismes esquissés par la nature n’apparaissent pas, mais dont on et par l’homme, dans une dimension sent la présence. A travers les rues, chromatique aux tons légers. Alessia les baies et les vues maritimes éten- RECUPERO s’occupe d’artisanat ar- dues, on saisi les valeurs primaires tistique, faisant référence à la Com- de l’homme qui recherchent dans le pagnie COLLA, marionnettistes de calme l’origine du temps, le sens de renommée internationale, son travail la nature et l’énergie des pierres qui est fascinant et captivant. On décou- se renforcent mutuellement en dessi- vre dans son travail la forme et la cré- nant des profils à l’effet ascétique. ativité qui jusqu’à la fin du 18ème siè- Découvrons ensuite dans les clichés cle, identifie l’histoire de cette famille, de Mario VIDOR, sur son lac de BOL- laquelle, depuis des générations, SENA, paradis des souvenirs, un lieu façonne manuellement les mari- au souffle discret entre l’Ombrie et la onnettes mélangeant les histoires Toscane, léché par les reflux du lac, passées et actuelles, donnant ainsi entouré d’immeubles historiques et vie à des représentations théâtrales de panoramas démesurés interrom- passionnantes. Un livre à feuilleter pus par des établissements balné- tranquillement, pour retrouver les aires et touristiques qui nous ramè- histoires, l’ambiance, les couleurs, nent au temps présent. L’auteur, l’homme, l’art et les espaces qui par ses capacités narratives, nous révèlent la quintessence de l’Italie. conduit au milieu des façades an- tiques qui filent vers le lac, par des (C. Argentiero)
PHOTO - par - VIDOR PHOTO - par - MONTEPAONE
MAISON DE L’INTERNATIONAL 10 - 28 OCT : IL BEL PAESE PHOTO - par - ARGENTIERO PHOTO - par - ARGENTIERO
MAISON DE L’INTERNATIONAL 10 - 28 OCT : IL BEL PAESE PHOTO - par - COZZI PHOTO - par - CARNISIO
du 30 OCTOBRE 1 CASTELLO VISCONTEO di LEGNANO DES CIRCONFERENCES SENSIBLES P 2 VILLA POMINI R EXPOSITION ANGEI O I 3 VILLA POMINI G T EXPOSITION CAPRIO A R 4 VILLA POMINI L EXPOSITION MERSAOUI A I M E 5 VILLA POMINI EXPOSITION TARNAUD M E 6 VILLA POMINI EXPOSITION TOMASINI au 27 NOVEMBRE
CASTELLO VISCONTEO DI LEGNANO DES CIRCONFERENCES SENSIBLES PHOTO - par - NIGLIA PHOTO - par - NIGLIA
PHOTO - par - BERAR PHOTO - par - BERAR
CASTELLO VISCONTEO DI LEGNANO BERAR / ARGENTIERO / NIGLIA PHOTO - par - ARGENTIERO PHOTO - par - ARGENTIERO
VILLA POMINI ANGEI P R E S E N T A T I O N N é à Marseille, Jean-Pierre An- gei vit et travaille à Grenoble. de soie et bien d’autre jacquard pour donner vie à un ensemble de pièces uniques. Son travail photographique est im- prégné de sa passion pour les traces Je n’ai pas cherché à photographier - celles qui tiennent tête au temps ou un produit mais à mettre en évidence à la destruction -, pour la persistance un caractère, une singularité propre de la présence humaine, l’ineffaçable à chaque vêtement. Quand je pho- dignité de l’ouvrière, du maraîcher, tographie une personne j’essaie de du détenu, du voisin. Plusieurs de capturer un instant d’abandon, de ses projets ont été exposés à Paris, fragilité car je pense que c’est dans Arles, Londres. cette fragilité que ce trouve un lien humain universel. L’envol Pour ces portraits de vêtements, j’ai donc cherché à supprimer une fonc- “Madame Grès disait : « Je voulais tionnalité. Dans mon studio je les re- être sculpteur. Pour moi, c’est la garde suspendus devant leur propre même chose de travailler le tissu ou matière et là un dialogue silencieux, la pierre ». cérémonieux fait de gestes s’installe : j’arrange un col, une manche, un Au départ c‘est par la sculpture que volume par ci, un creux par là, je j’ai approché le travail de la styliste plie, je caresse, je lisse, je scrute, il modéliste Catherine Valentin. tourne sur lui même, je photographie, Dans son atelier Catherine trace, je cherche là aussi ce moment juste, coupe, assemble, épingle, pique, ou il se donne dans sa fragilité. surpique, drape, retouche cette ma- trice faite de Tweed, mohair, lin, drap www.jeanpierre-angei.com de laine natté serré, taffetas, crêpe
PHOTO par ANGEI
PHOTOS - par - CAPRIO
VILLA POMINI CAPRIO P R E S E N T A T I O N EN SOUVENANCE lieu, le respect dû à ses habitants provoquent en moi beaucoup de U questions sur la vie, la mort, et la cru- n cimetière. Un jour de sep- elle disparition de mes êtres chers… tembre. Des tombes. Toutes recouvertes d’un épais film plastique. Pour les protéger. Senti- Attiré par cette ambiance étrange ment étrange. Les protéger de quoi ? qui me désoriente, je suis retourné Ceux qui reposent là-dessous ne plusieurs fois sur ce lieu ainsi paré, sont-ils pas déjà protégés par le mar- qui m’invite à toutes sortes de ré- bre, la pierre ? Pourquoi ce besoin flexions, de questionnements sur de surprotection ? Cette impression le devenir des gens et des choses. de vouloir protéger les objets de Et je médite. Sur l’inutilité de ces leur propre mort me laisse songeur. ornements qui finiront bien par dis- paraître quand même, malgré les Recueillement devant ce spectacle soins qui leurs sont prodigués. Peut- étrange et imposant. Le silence du être aussi sur l’inutilité de la vie…
VILLA POMINI MERSAOUI P R E S E N T A T I O N G wenaël Mersaoui (né à Gre- noble en 1971) est diplomé d’architercture et photographe. comme une extension naturelle de mon bras. Parfois je ne le sens pas, parfois c’est ma force - dans la douleurs, l’émotion ou l’amour. Rien Autodidacte, il a essayé différentes n’est figé, tout est en mouvement.” approches photographiques du nu féminin depuis 2000, principalement en noir et blanc, soit dans son studio, soit en d’autres intérieurs. Comme il emmène toujours son ap- pareil au cours de ses voyages, il laisse trace également de différentes scénographies. De fait, ses centres d’intérêt s’étendent des paysages d’ailleurs aux corps humains et en 2014, il a décidé de faire le bilan de son expertise photographique. Suivant la recherche orientée vers l’expression du corps, il s’est focalisé sur les compressions. Vivant la photo d’art comme une nécessité première, il envisage d’exposer ses projets durant toute l’année 2016. “Je réfute toute vision stéréotypée ou tout style confortable. Je considère mon appareil photo www.gwenaelmersaoui.com
PHOTOS par MERSAOUI
PHOTO - par - TARNAUD
VILLA POMINI TARNAUD P R E S E N T A T I O N E t maintenant il faudrait se dire, ture propre, la peinture ou les encres se raconter, au delà du travail. imprimant un temps non circonscrit Le travail commence al- et la photographie gravant l’actualité ors même qu’on l’ignore, dans et la permanence des choses identi- l’observation du monde alentour, fiables. Les attitudes des personnag- dans la perception accrue du visible et es ne racontent que des états d’âme, de l’invisible. On se remplit de ce qui rarement des histoires. Cette partie est incarné, inconscient que ce qu’il là est réservée à celui qui regarde. en restera réside dans l’immatériel. On aménage un paysage du dedans L’ambition derrière tout cela, et elle qui sera la matière grâce à laquelle un peut sembler bien démesurée, est de voyage immobile deviendra possible. donner une matière au mouvement, pour celle ou celui qui s’attarde sur La peinture, puis la photographie, à la mes images. L’évocation est ce que fois supports et vecteurs d’émotions je cherche bien plus que la narration. brutes et sensibles, m’ont permis La suggestion laisse la place à cha- cette idylle avec l’enchantement. Le cun, au regard de l’autre. Elle permet métissage des techniques picturale et une liberté à celui qui s’arrêtera, photographique est l’aboutissement d’interpréter, de reconnaître, de re- d’une recherche, d’une exigence qui pousser, et pourquoi pas de démolir. ne pouvait être comblée, pour moi, Je donne avec franchise et ne par l’un ou l’autre de ses deux médi- crains donc pas le regard. Je le ums. Ils se mêlent dans mes travaux, cherche et l’attends, sans peur. Et chacun renforçant l’autre par sa na- l’espoir est celui d’une rencontre.
VILLA POMINI TOMASINI P R E S E N T A T I O N N é en 1962 à Grenoble, archi- tecte et licencié de philoso- phie, Olivier Tomasini est con- ini, esthète minutieux, postule pour le noir et blanc et mise à contre-courant en présentant des oeuvres intimistes servateur, responsable du Musée qui sont le reflet d’une poétique de Stendhal et de ses collections. la vie. Qu’il s’agisse d’un bouquet de fleurs, d’une présence humaine Il a été membre fondateur et prési- ou de l’aura d’objets quotidiens, dent de la Maison de la Photographie ses images intemporelles expriment de Grenoble. Au Musée de Greno- les émotions perçues par chacun et ble, il a été commissaire de plusieurs maintes fois écartées sous l’emprise expositions de photographies dont du quotidien. L’exposition présentée William Klein, derniers travaux - ou à la Villa Pomini nous fera découvrir Figures parfaites, la nouvelle vision ses photographies d’architecture sur en France de 1925 à1945. Grenoble - ville stendhalienne par Pour 2018, il prépare une exposition excellence - et ses environs où par à Venise à L’hôtel La Calcina. Un la magie du regard du photographe, ouvrage « Vanités plurielles » publié l’ombre de l’écrivain s’étend, ici et aux éditions Critères est consacré à partout, maintenant comme hier. son travail. Travail photographique Il y a des travaux artistiques voués d’emblée à une sorte d’effacement, de discrétion revendiquée, éloignée des pratiques de l’habituelle pro- duction esthétique. «Pour les happy few» dirait Stendhal. Olivier Tomas-
PHOTO par TOMASINI
UN GRAND MERCI A TOUS ET RENDEZ_VOUS EN 2017
L’Agence b4b Tecno Center www.agenceb4b.fr
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