2016 29 Octobre - Surexpose

La page est créée Yannis Dumas
 
CONTINUER À LIRE
2016 29 Octobre - Surexpose
PUBLIQUE

                    L   F   D
                    E   R   E
VOIE

                        A
LA

                    S       L
                        N
SUR

                        C   A
JETER

                    R   O
PAS

                            P
                    E           14 Septembre
NE

                                2016
                        I   H
/

                    N       O
WWW.COSAFACIL.ORG

                        T
                    C       T
                        A   O   29 Octobre
                    O   L   G
FACIL

                    N   I   R
                        E   A
COSA

                    T
                        N   P
PAR

                    R
                        N   H
REALISE

                    E   E   I
PROGRAMME

                    S   S   E    W W W . S U R E X P O S E . C O M
2016 29 Octobre - Surexpose
UN LIVRE DE LAURENT BAGNARD
UN     PROJET    COLLABORATIF

QUAND LES MURS ONT LA PAROLE
2016 29 Octobre - Surexpose
SUREXPOSE
 P   R   E   S   E   N   T   A   T   I    O     N

L
      e potentiel créatif élevé des           - collecter et numériser des archives
      photographes en région Rhône            photographiques régionales, con-
      Alpes a forgé la raison d’être de       tribuant ainsi à bâtir une mémoire
Surexpose. Cette association a pour           visuelle locale
mission de :
- promouvoir à Grenoble, en France            L’association Surexpose est plus
et à l’étranger les artistes photogra-        qu’un relai pour le Festival Européen
phes rhône-alpins contemporains.              de la Photographie : elle amène cette
- développer la branche française             exposition hors de ses frontières géo-
du Festival Européen de la Photog-            graphiques et étoffe son offre initiale
raphie.                                       en ajoutant des artistes de son choix.
2016 29 Octobre - Surexpose
SUREXPOSE
A l’origine, Fiamma Fossi (artiste),        et souhaite constituer une vitrine
Pierre Jean Lecomte (gérant du lab-         culturelle internationale pour notre
oratoire photographique Digimag et          région, ses artistes et ses entre-
de la galerie virtuelle Pygmaphore)         prises. Elle s’appuie désormais sur
et François Marie Pèrier (gérant de         des personnalités nécessaires à son
la galerie La Vina), initiateurs de cet     développement telles que Laurent
ambitieux projet, ont tissé un lien         Bagnard (photographe journaliste),
fort avec Claudio Argentiero et son         Nicole Moya et David Leclerc .
équipe. L’association Surexpose est
l’incarnation de cet élan premier,                 www.surexpose.com

                  PHOTO               par              BAGNARD
2016 29 Octobre - Surexpose
2016 29 Octobre - Surexpose
L’A.F.I
 P   R   E   S   E   N   T   A   T   I   O     N

L   es Archives Photographiqus
    Italiennes ont consacré des an-
nées à la promotion et à la diffu-
                                             tographie d’art . L’ Afi est également
                                             le Laboratoire de l’impression des
                                             beaux-arts apprécié par de nom-
sion de la photographie d’art, ainsi         breux artistes . Adhérer à un projet
qu’à la recherche visant à valoriser         européen lui a permis d’obtenir
le patrimoine visuel, historique et          d’EPSON une marque de certification
contemporain. Les sujets sont var-           qui atteste de la qualité de l’atelier à
iés : partir du territoire des espaces       produire des oeuvres d’art et des
architecturaux et des portraits des          produits garantis dans le temps .
travailleurs jusqu’à la photographie         Des événements marquants sont
d’art, avec une attention constante          organisés chaque année à la maison
pour les images historiques. À ce            historique, la Villa Pomini Castel-
jour, la plupart des projets ont donné       lanza, et parmi les plus importants se
lieu à des expositions et à des livres       trouve le festival de la photo italienne
présentés au niveau européen.                (le Photo Festival européen) mais
                                             aussi des projets de documentaires
L’ Afi collabore avec des organismes         thématiques qui ont pour but le dével-
gouvernementaux, des archives                oppement de la région. L’Afi collabore
privées, les écoles et les collèges,         également avec d’autres institutions
et offre des cours de formation,             au niveau européen, dont depuis de
d’enseignement et de gestion du              nombreuses années les Rencon-
patrimoine visuel, du point de vue de        tres Internationales de la Photog-
la conservation et du catalogage tout        raphie d’Arles, lors de la semaine
en encourageant la collecte. Le début        d’ouverture de leur propre espace.
d’une série de publications a permis         Une collection simple mais complète
à l’ AFI d’offrir , même en dehors des       d’oeuvres de la collection peuvent
frontières nationales la promotion de        être vues aux adresses suivantes :
la photographie italienne dans les
zones réservées à des opérateurs             w w w. a r c h i v i o f o t o g r a f i c o . o r g
qualifiés et des amoureux de la pho-         www.europhotofesti val .it
2016 29 Octobre - Surexpose
PHOTOS   par   ARGENTIERO
2016 29 Octobre - Surexpose
RFIP
  P   R   E   S   E   N   T   A   T   I   O   N

LES RENCONTRES FRANCO-ITAL-
IENNES DE LA PHOTOGRAPHIE
(RFIP) présentent leur première édi-
tion transalpine, une coproduction
AFI / SUREXPOSE, en préambule
de l’édition française du Festival
Européen de la Photographie qui
aura lieu à Grenoble courant 2017!
Les RFIP favorisent de nombreux           PHOTO       -     par       -       SESIA
voyages artistiques ouverts sur les
points de vue les plus divers : les
paysages, les habitats, l’empreinte,
l’histoire et l’humanité qui déter-
minent l’identité respective de nos
régions. L’ AFI et SUREXPOSE af-
firment que la culture est le moteur
puissant à la source de tout dialogue:
                                          PHOTO   -       par     -       MONTEPAONE
Il est articulé autour de la photogra-
phie historique comme de reportage
ou d’art, plébiscite la créativité et
documente aussi les changements
de la terre et de l’environnement.

Cet événement est réparti dans neuf
lieux différents du centre historique
de Grenoble, galeries et musées.
                                          PHOTO   -       par     -       ARGENTIERO
2016 29 Octobre - Surexpose
RFIP
                                          A        G        E         N        D         A

                                   PRENEZ DATE !

2   Jeudi 22 Septembre - 18.30h : Vernissage ‘Circonférences Sensibles’
     La Plateforme

2   Samedi 24 Septembre - 17h : Conférence des photographes de ‘Circonférences
Sensibles’ - La Plateforme

9     Jeudi 13 Octobre - 18h : Vernissage et présentation du livre ‘Il Bel Paese’ - Maison
de l’International

9   Vendredi 14 Octobre - Dans le but de découvrir de nouveau artistes photographes
pour les festivals européens de la photographie (Milan, Grenoble) à venir, l’AFI et Surex-
pose organisent une lecture de portfolio. Sur RDV : portfolio@surexpose.com

8   Samedi 15 Octobre - 10h30 - Petit déjeuner à la Maison Natale de Stendhal en
présence de Claudio Argentiero

3 4 5 6 7                    Samedi 15 Octobre - 14.30h : Visite guidée des expositions
                             en présence des artistes exposés.
Inscriptions : info@surexpose.com

4     Samedi 15 Octobre - 19h : un cocktail de l’amitié réunira l’AFI, Surexpose, les
responsables des galleries et les artistes exposants. Un invitation vous sera remise lors
d’une de vos visites des expositions en galeries.
2016 29 Octobre - Surexpose
1   ANCIEN MUSEE DE PEINTURE
    9 Pl. de Verdun, 38000 Grenoble
    04 76 54 09 82

2 LA PLATEFORME
    9 Pl. de Verdun, 38000 Grenoble
                                                   9
    04 76 42 26 82

3 L’ART ET LA RAISON
    6 rue Bayard, 38000 Grenoble
    06 08 98 57 40

4 EX-NIHILO
    8 rue Servan, 38000 Grenoble
    06 99 79 23 27

5 LA VINA
    9 Pl. Notre Dame, 38000 Grenoble
    06 46 68 48 79

6 EXTRAVAGANCE
    2 rue Bayard, 38000 Grenoble
    09 81 37 12 60

7 PYGMAPHORE
    0 rue Bayard, 38000 Grenoble
    04 76 57 19 42

8 MAISON NATALE DE STENDHAL
    14 rue Jean Jacques Rousseau, 38000 Grenoble
    04 03 20 91

9 MAISON DE L’INTERNATIONAL
    1 Rue Hector Berlioz, 38000 Grenoble
    04 76 00 76 89
5

        7
            6
8
                        4
                3

                    2
                    1
ANCIEN MUSEE DE PEINTURE
MAISON DE L’IMAGE
P    R   E   S   E   N   T   A   T   I   O     N

                         PHOTO           par                BASILICO

    L    a Maison de l’Image est une
         structure ouverte à tout public
    souhaitant découvrir la création ar-
                                                   complémentaires dans leurs dimen-
                                                   sions artistiques et pédagogiques.
                                                   La Maison de l’Image a à cœur de
    tistique, se former aux techniques et          valoriser les œuvres d’artistes émer-
    conduire des projets autour de la pho-         gents et de développer des collabo-
    tographie, de la vidéo, du multimédia          rations avec les acteurs culturels du
    et des arts numériques. Sa mis-                territoire et du département. Elle a
    sion est d’encourager les pratiques            vocation à proposer tout au long de
    créatives et culturelles de l’image            l’année des temps forts autour de
    dans l’éclectisme de ses formes, au            l’image sous forme de projection,
    travers d’activités nombreuses et              d’expositions et de performances.
14 SEPT - 12 OCT
BASILICO
P   R   E   S   E   N   T   A   T   I    O   N

L
       ’exposition Paesaggio, la             par La Maison de l’Image présente
       cons­truction d’un regard pro-        44 photographies prises essentielle-
       pose une réflexion autour de          ment entre les années 80 et 90, dont
la notion de territoire, notamment à         un extrait de la série « Bord de Mer
travers la construction d’un regard          » réalisée dans le cadre de la mis-
singulier sur le paysage. Grand maî-         sion DATAR.
tre de la photographie de ces 40
dernières années, Gabriele Basilico          Cette mission photographique
revisite, à sa manière, les codes de         d’envergure est une initiative du
la photographie de paysage à l’instar        gouvernement français pour ren-
d’un Raymond Depardon, lui aussi             dre compte de la transformation du
révélé grâce à la mission DATAR              paysage national. La série « Il Got-
(Délégation à l’aménagement du               tardo » est dédiée au col du Gothard
territoire et à l’action régionale) en       dans les Alpes suisses. La série «
1984.                                        Paysages » présente un ensemble
                                             de photographies réalisées en Italie,
Né à Milan en 1944, Gabriele Basil-          au Portugal, en Espagne et dans
ico se forme à la photographie pen-          les Alpes. Cette exposition est une
dant ses études d’architecture, à la         production inédite de l’Accademia di
fin des années 60. Parmi ses travaux         architettura di Mendrisio, Università
les plus importants, on peut citer «         della Svizzera italiana, en partenariat
Milan. Portrait d’usine », mais égale-       avec le Studio Basilico de Milan et
ment ses séries internationalement           avec la participation de la commis-
reconnues sur Moscou, Istanbul               saire d’exposition Angela Madesani.
ou Beyrouth. L’exposition organisée
PHOTO   -   par   -   BASILICO
BASILICO

PHOTO   -   par   -   BASILICO
ANCIEN MUSEE DE PEINTURE 14 SEPT - 12 OCT
  ANNUNZI
  P   R   E   S   E   N   T   A   T   I   O      N

N     atura in signum lucis’ est
      une oeuvre autobiographique.
Erminio Annunzi choisit les pay-
                                              tenant j’en suis à proximité. »
                                              [Texte : Arianna de Micheli. Tra-
                                              duction : Marianna Martino]
sages les plus proches et fami-
liers, et marche le long de ces ter-          Pendant son parcours profes-
ritoires intérieurs et labyrinthiques,        sionnel, Erminio Annunzi a sou-
les yeux fermés, comme s’il n’y               vent collaboré avec la presse
avait rien à voir, rien à trouver.            écrite italienne et étrangère : Cor-
Ces paysages sont cérébraux,                  riere della Sera, Gazzetta dello
ils sont une production de l’esprit           Sport, la Voce, IL Giornale, La
dans laquelle la réalité objective            Repubblica. En 1993, il est nom-
ne compte plus. Les tons sombres              mé directeur du Demo e Training
et dramatiques de ses photog-                 Center chez Agfa Gevaert, et il
raphies laissent glisser le spec-             travaille comme formateur sur les
tateur dans un territoire inconnu             nouvelles techniques de dével-
qui semble le théâtre d’histoires             oppement et tirage numérique.
suspendues, où tout est déjà ter-             En parallèle de son travail de pho-
miné ou sur le point d’être révélé.           tographe, Annunzi mène des projets
La série Naturam in signum lucis              personnels sur le paysage. Depuis
exprime l’humeur de l’auteur dont on          1999, il est professeur à l’Institut ital-
a diagnostiqué un cancer. Comme               ien de la photographie. Différentes
il le dit lui-même, le malaise initial        collaborations ont vu le jour ces dix
— l’enfouissement sombre — a été              dernières années avec Toscana pho-
suivi par une recherche constante             tographic Workshop, Spazio Forma,
de la lumière. « Je ne voulais pas            l’École de contraste, NABA, Nouvelle
me laisser submerger par la maladie.          Académie des Beaux-Arts et Canon
L’espoir était cette faible lumière,          Italie. Parmi ses collaborations
parfois opaque et évanescente,                les plus importantes on peut citer
parfois presque inexistante, mais             l’agence photographique Daily
toujours en face de moi. Je l’ai              for Press, l’agence Associated
cherchée, je l’ai suivie et main-             Press, Tutti fotografi et Fotonotiziario.
PHOTO   par   ANNUNZI
ANCIEN MUSEE DE PEINTURE 14 SEPT - 12 OCT

 CIOL
 P   R   E   S   E   N   T   A   T   I   O     N

L    a photographie de paysage est
     une forme de pèlerinage ; nous
choisissons de nous rendre dans un
                                             tique, cela devrait nous rendre plus
                                             respectueux de notre environne-
                                             ment. La technique peut devenir un
lieu. Nous explorons ses chemins,            enrichissement visuel, et cela peut
nous les comparons avec nos con-             se transformer en méditation sur la
naissances, nos croyances, et avec           nature des choses. La liberté de cré-
l’histoire et la nature plus profonde        ation représente un très long chemin.
de ce lieu. La photographie de pay-
sage est liberté. Elle ne fait aucun         [Texte : Fabio Amodeo. Tra-
effort pour convaincre qui que ce            duction : Marianna Martino]
soit de quoi que ce soit. Elle n’est
pas obligée de faire, de suggérer, ou        Stefano Ciol est héritier d’une dy-
de prouver quelque chose. Elle doit          nastie de photographes; sa sensi-
juste se montrer elle-même et révéler        bilité aux lumières et aux ombres
l’émotion des personnes impliquées,          l’a poussé à mélanger techniques
le créateur des images ou le spec-           traditionnelles et nouveaux usages
tateur. La photographie de paysage           numériques. Son objectif est de per-
en noir et blanc est aussi une trans-        fectionner la correspondance entre
formation de la réalité. Dans aucun          sa vision personnelle et l’image fina-
autre genre photographique, le pro-          le. Ce processus se retrouve parfaite-
cessus visionnaire pénètre si profon-        ment à travers sa maîtrise du noir et
dément dans le produit final. Le tra-        blanc dans ses photographies de
vail de Stefano Ciol nous rend plus          paysage. Aujourd’hui, Stefano Ciol
conscients de la nature visuelle, une        vit et travaille à Casarsa della Deli-
nature à laquelle nous appartenons           zia (Frioul-Vénétie Julienne, Italie).
tous. Comme conséquence automa-
CIOL

PHOTOS   par   CIOL
LA PLATEFORME
DES CIRONFÉRENCES SENSIBLES
P    R   E   S   E   N   T   A   T   I   O   N

    UN IMAGINAIRE CIRCULAIRE
         DES TERRITOIRES

N    ous avons pris la carte comme
     point de départ. Nous l’avons
marquée. Nous avons tracé des
                                             proximités. Nous observons, con-
                                             signons, prélevons des fragments de
                                             ces espaces.
cercles; appuyés sur l’échelle toute         Nous ne réduisons pas les pay-
relative des distances et délaissant         sages, nous les condensons. Villes,
les hypothèses paysagères et terri-          villages, ensembles pavillonnaires,
toriales. Au compas; nous avons pris         immeubles, zone commerciale, tiers
Grenoble comme centre des cercles.           paysages, hameau, forêts, champs,
20 mm pour un rayon, le prolonger            falaises et reliefs montagnards es-
de 13 mm, doublé le tout 66 mm... 3          quissent les circonférences des
km, 5 km, 10 km, 15 km, 20 km. Stop.         cercles qui nous occupent. De ces
                                             espaces, nous rencontrons la fa-
Accepter l’arbitraire d’un stop à 20         miliarité acquise de certains et par-
km.                                          tons à leur redécouverte, tandis que
                                             d’autres se présentent à nous pour la
Accepter sa finitude.                        première fois.

Nous recourons au protocole pour             Des archipels se dessinent, leurs
nous situer sur un autre terrain que         continuités, leurs accidents, leurs
celui de nos affects.                        troubles, aussi. Alors nous consign-
Nous partons. Nous nous situons              ons, par provision,
dans le terrain, exactement. Nous            une archive du réel ultérieurement
avons pris notre inconnaissance              exploitable ; une topographie sensi-
comme point de départ.                       ble de ces ensembles comme une
                                             douce entropie.
L’inconnaissance de nos immédiates
DES CIRCONFÉRENCES SENSIBLES

      PHOTO   -   par   -   BERAR

      PHOTO   -   par   -   BERAR
21 SEPT - 8 OCT : LA PLATEFORME
                                                                 BERAR

N   é en région parisienne, Alexis Bé-
    rar vit à Grenoble depuis 1994.
                                         Grenoble-Alpes-Metropole.
                                         photographies présentées ici sont
                                         le résultat d’une première étape.
                                                                            Les

De sensibilité naturaliste, il ar-       Cette étape consistait à investir le
pente les montagnes depuis son           protocole défini, à appréhender le
enfance. Après des études de             temps nécessaire pour rendre vis-
géographie, il aborde le milieu          ite à ces espaces différents. C’est
de la production musicale et col-        la présence de marqueurs que je
labore avec différents labels.           choisis photographier. J’entends
Tour à tour directeur artistique, pro-   par «marqueur» des éléments du
grammateur, musicien, il aborde          paysage qui donneront lieu à un
la photographie dans ce cadre.           ensemble à l’intérieur duquel les im-
Parallèlement, il suit les alpagistes    ages se donnent en écho les unes
plusieurs saisons durant. Autodi-        aux autres. Ces marqueurs collectés
dacte, il lie la photographie à ses      dans des lieux communs ne sont pas
différents travaux et commence           de grands paysages, mais ils devien-
une écriture plus intime comme la        nent remarquables en étant désigné
série « Un havre » ou le corpus de       par l’acte photographique. C’est la
séries de « Poétique d’une estive »      nature de l’ensemble collecté qui
dans lequel figure « Montagneland ».     vient se constituer en paysage. Hors,
                                         si ce paysage permet d’appréhender
Si son travail s’inscrit dans une        le territoire, il n’en reste pas moins
veine qui tend à documenter le réel,     qu’une représentation inventée, sub-
la poésie qui se dégage de ses           jective, fabriquée à partir d’éléments
travaux sonne comme une évidence.        réels. Cette approche sensible
                                         faite d’aller retour entre la Photog-
“Des Circonférences Sensibles”           raphie, la géographie et la poésie
est un projet photographique mené        construise cet ensemble l’éloignant
sur l’espace élargi de la métropole      par la même du strict document.
DES CIRCONFÉRENCES SENSIBLES

     PHOTO       -     par       -       NIGLIA

     PHOTO   -       par     -       ARGENTIERO
21 SEPT - 8 OCT : LA PLATEFORME
                                       ARGENTIERO / NIGLIA

       CLAUDIO ARGENTIERO                               DAVIDE NIGLIA
Depuis plus de 25 ans, Claudio              Né à Varese (Lombardie) en 1980,
Argentiero travaille en tant que            Davide Niglia obtient son diplôme
photographe, tout en privilégiant la        d’architecture au Politecnico di
recherche personnelle. Il s’est tou-        Milano avec une thèse intitulée : Pho-
jours intéressé à la documentation          tographie et droit à la ville. Le regard
du territoire et de ses modifications,      comme processus de «construction
et a produit des photographies pour         critique» de l’architecture. David
différentes expositions et ouvrages,        Niglia est photographe et enseigne
en collaborant avec des structures          au Laboratoire photographique de
publiques et privées. Depuis 1988,          l’Institut G. Falcone à Gallarate. Il
il organise des expositions et des          collabore avec l’association culturelle
événements photographiques ma-              Archive Photographique Italien sur
jeurs, dont le Festival européen de         tout ce qui concerne la partie éditori-
la photographie. En tant que tech-          ale. Au cours des dernières années,
nicien de laboratoire photo, il expé-       il s’est intéressé à la photographie
rimente la photographie infrarouge,         d’architecture. Actuellement, en col-
les techniques les plus anciennes           laboration avec des professeurs du
comme les plus modernes tel le digi-        Politecnico di Milano, il mène une
tal fine art. Il a exposé dans des lieux    campagne photographique dans le
d’envergure en Italie et à l’étranger, à    cadre d’une recherche sur le patri-
Arles depuis 12 ans, et a publié plus-      moine architectural Liberty dans la
ieurs ouvrages. Il conserve un intérêt      province de Varese.
particulier pour le portrait et le corps,
avec son propre style, et travaille en      [Texte et Traduction : Marianna Mar-
collaboration avec différents artistes.     tino]
PHOTO   -   par   -   SESIA
4 - 29 OCT : L’ART ET LA RAISON
                                                                           SESIA
  P   R   E   S   E   N    T   A   T   I    O     N

 G     iovanni Sesia et moi avons
       longtemps collaboré, surtout
 pour l’exposition Le Village des ex-
                                                chromatisme accentué. Ensuite, sa
                                                peinture se développe vers la re-
                                                cherche tonale et sur le contraste
 clus, Visages et histoires de l’hôpital        entre lumières et ombres en travail-
 psychiatrique de sienne (Sienne,               lant entre l’abstrait gestuel et les sug-
 Église de l’ancien hôpital psychiat-           gestions figuratives. C’est dans cette
 rique San Niccolò, 17 avril-30 juin            période qu’il se rapproche de la pho-
 2015), une exposition qui faisait              tographie comme moyen technique à
 revivre non seulement les effigies             apparier avec son expressivité pic-
 photographiques des patients de                turale. Il atteint alors un parfait équili-
 la fin du XIXème siècle et du début            bre entre les deux langages de façon
 du XXème siècle, réalisées dans les            à ce que l’un aide l’autre à dépasser
 œuvres de Sesia, mais aussi leurs              ses limites. Fin ‘90, il récupère les ar-
 histoires, grâce à une installation so-        chives photographiques d’un hôpital
 nore. Giovanni Sesia tient à souligner         psychiatrique à l’abandon. Les im-
 les trois points fondamentaux de sa            ages choisies par Sesia évoquent
 recherche : la photographie, moyen             l’histoire et la mémoire, cette tend-
 moderne pour arrêter un instant et le          ance l’a amené à privilégier toujours
 rendre mémoire, la photographie et             plus des visages, des lieux et des ob-
 le concept d’immortalité qui renvoie à         jets. La photographie devient pour lui
 la cyclicité de la Nature où “rien ne se       un prétexte sur lequel se greffe tout
 crée, rien ne se perd, tout se détruit”        son instinct. Des anciennes plaques
 (sic), la photo comme un l’art, un             trouvées dans les hospices de fou,
 moyen de rechercher l’immortalité,             aux instantanés réalisés par lui, les
 selon le sens qu’Horace lui donna.             sujets choisis apparaissent en même
 Giovanni Sesia est né à Magenta                temps lointains et familiers avec la
 (province de Milan) en 1955. Après             force de pénétrer dans l’âme. Les
 avoir fréquenté l’académie de Brera            sujets choisis avec un soin extrême
 à Milan, il commence à réaliser des            et le sillon dans lequel Sesia se meut
 peintures caractérisées par leur               est inévitablement pétri de tradition.
EX-NIHILO : 4 - 29 OCT
MONTEPAONE
 P   R   E   S   E   N    T   A   T   I    O     N

N     é à Vibo Valentia en 1980, il
      est attiré depuis son plus jeune
âge par la photographie. Dès 12
                                               il reverse les recettes au profit de la
                                               population meurtrie. En 2014, alors
                                               qu’il participe à “Etna Photo Meeting”
ans, il commence à fréquenter                  à Catane (Sicile), il remporte aussi le
l’atelier photographique familial pour         prix Art Fair et expose à Milan parmi
s’occuper de l’aspect technique et             les jeunes espoirs où il conquiert la
théorique. Passant à la pratique,              critique milanaise. Il remporte les
il s’oriente vers le reportage et la           Awards à FIOF en 2014, mention
photographie anthropologique. Son              spéciale du jury à FIOF en 2015,
premier projet sur lequel il continue          prix spécial talent Prize 2015 qui lui
d’ailleurs à travailler, est un hymne          permit d’exposer son travail “Memo-
à la vie, “Life”, dans lequel il raconte       ria” au musée Pietro Canonica de
la vieille Calabre et sa majestueuse           Rome. En novembre 2015, il expose
beauté, à travers des regards, des             au Carrousel du Louvre à Paris,
visages et des mains marquées par              en janvier 2016 à Bologna dans le
le temps. Le quotidien “La Reppub-             cadre de Arte Fiera, et en mars 2016
lica” le remarque immédiatement et             l’AFI (Archives photographiques
lui dédie un espace dans sa rubrique           italiennes) lui consacre une exposi-
photographique. Pendant une di-                tion lors du Festival Photographique
zaine d’années, il collabore avec les          Européen où il est plébiscité par la
journaux locaux “Calabria Ora” et “Il          critique internationale, et débute
Quotidiano della Calabria”. En 2006,           des collaborations avec des galeries
la société sportive Tonno Callipo              françaises. Toujours en mars 2016,
Volley, lui demande de gérer leurs             Christie’s adjuge une de ses œuvres.
photographies. En 2007, il publie le           Raffaele est un infatigable chercheur
recueil documentaire “3 luglio 2006”,          d’expressions et d’atmosphères
récit photographique suggestif sur             intemporelles, exalté par sa vi-
les inondations de Vibo Valentia, dont         sion monochromatique spéciale
PHOTOS   par   MONTEPAONE
PHOTO   -   par   -   PANELLA
4 - 29 OCT : LA VINA
                                                                PANELLA
 P   R   E   S   E   N    T   A   T   I    O     N
          AFGHANISTAN                          de Panella s’élargit jusqu’à saisir un
     la poésie du changement                   paysage à la mystérieuse beauté
                                               dominé par la présence d’un lac et

O    n a presque l’impression
     d’entendre le bruissement de
ces burqa dont le bleu intense res-
                                               interrompu par les constructions
                                               basses d’un village qui interrompt le
                                               manque de silhouettes humaines. En
sort sur le fond de la neige qui re-           Afghanistan, le mot “légalité“ prend
couvre le paysage. Nous sommes en              un poids spécifique très particulier
Afghanistan et Ugo Panella, grand              parce qu’il donne un sens qui n’est
connaisseur de ce pays qu’il a cadré           pas rhétorique à d’autres termes im-
d’innombrables fois dans le viseur             portants, comme dignité, réhabilita-
de son appareil-photo, part vérita-            tion, respect, estime, liberté. […]
blement des personnes pour nous
le raconter. Il le fait avec l’élégance        Les vrais actrices du changement
qui caractérise son style, mais aussi          sont cependant les femmes : les
avec cette capacité d’analyse grâce            gamines qui ont retrouvé le droit
à laquelle il fait émerger la dimen-           d’aller à l’école, la jeune fille qui écrit
sion de l’inattendu comme lorsqu’il            sur son ordinateur portable en met-
saisit une femme qui, avec un geste            tant en relief ses yeux élégamment
d’une grande et joyeuse théâtralité,           maquillés et, surtout, les femmes
soulève sa burqa et sourit à l’objectif.       du micro-crédit. […] Mais l’image la
Ce n’est pas un sourire quelconque:            plus belle est celle d’un groupe de
cette femme a souffert d’une série             femmes photographiées dans un
indicible d’injustices et de tortures          jeu de regards extrêmement atten-
physiques et psychologiques, si                tifs, peut-être craintifs, certainement
aujourd’hui elle apparaît sereine,             décidés à parier sur l’avenir, et il est
c’est parce que, grâce à l’aide du             beau qu’Ugo Panella le prenne dans
micro-crédit, elle a pu s’en sortir hu-        un contre-jour symbolique qui con-
mainement, avant même de le faire              fère à la photographie une atmos-
professionnellement. […] L’objectif            phère extrêmement poétique.
EXTRAVAGANCE : 4 - 29 OCT
ARGENTIERO
 P   R   E   S   E   N   T   A   T   I    O     N

D     epuis presque 30 ans, il
      s’occupe de photographie. Son
parcours se construit entre travaux
                                              Milano : deux auteurs, deux styles,
                                              deux époques’ (2014), un ouvrage
                                              coproduit par Virgilio Carnisio et
commissionnés et recherches per-              lui, unissant leurs regard sur Milan.
sonnelles. Il s’intéresse depuis tou-         ‘Figure Silenti’ (2014), un hommage
jours à la documentation du territoire.       à Odoardo Tabacchi, célèbre sculp-
Depuis 1988 il dirige et organise             teur du XIXème siècle, et ‘Lago
des expositions et des événements             Maggiore - Incanti di luce’ (2015).
photographiques de renom. Il est le           Ses dernières publications sont con-
créateur et l’organisateur du Fes-            sacrées à la documentation du terri-
tival Photographique Européen et              toire d’un point de vue critique mais
de quelques expositions annuelles             également poétique, notamment:
dont celles organisées depuis                 Novara, dialoghi visivi tra architettu-
près de vingt ans dans l’historique           ra e paesaggio (2015), Gallarate,
Villa Pomini de Castellanza.                  dal centro nobilitando la periferia (
Il aime le noir et blanc et en par-           2015) , Castellanza, sguardi, memo-
ticulier l’infrarouge, qu’il développe        rie, futuro (2016). Il est créateur et
et imprime lui-même, expériment-              président à l’origine des Archives
ant les anciennes techniques et les           Photographiques Italiennes (AFI),
plus modernes technologies digitales          pour lesquelles il dirige les projets
d’impression fine art. Il a exposé en         au niveau européen, tout en étant
Italie et à l’étranger, il aime profon-       “photo-éditeur” de livres de collec-
dément Arles (France), temple de la           tion de la collection d’auteurs AFI.
photographie mondiale, où chaque
année depuis 2005. Il a réalisé avec          Ses images font partie de col-
succès de nombreux livres : ‘L’anima          lections publiques et privées,
delle risaie. Genti, luoghi, memo-            tant    italiennes qu’étrangères.
rie e incanti’ (2013), ‘Incontrando
PHOTOS   par   ARGENTIERO
PHOTO   -   par   -   VIDOR
4 - 29 OCT : PYGMAPHORE
                                                                 VIDOR
 P   R   E   S   E   N   T   A   T   I   O    N

M    ario Vidor est né en 1948 à Farra
     di Soligo. Après s’être engagé
pendant quelque temps dans la pei-
                                             raphie Créative » qu’on lui a décerné
                                             à Orvieto en Mars 2002 pour le livre «
                                             Pages Blanches ». Au fil des ans sa
nture, il s’est mesuré à la photogra-        recherche a évolué, développant une
phie à partir du milieu des années 80.       attention particulière au langage du
                                             corps humain. A travers l’utilisation
Sa première publication « Sur les            du noir et blanc, des jeux d’ombre
terres des Longobards »(1989),               et de lumière, et de symétries com-
premier hommage à sa terre na-               posées, il en a étudié et mis en
tale, a été suivie par de singulières        évidence les formes et les contours,
séries de photos lithographiques             donnant la préférence surtout au
dans lesquelles on peut remarquer            lien entre homme et femme, comme
sa recherche personnelle historique          dans le livre « Double » (2004).
et créative, influencée, surtout dans
les premières années, par les plus           Nombreuses ont été ses expositions
grands maîtres de l’art du Vingtième         personnelles dans différentes villes
siècle. S’intéressant, surtout à ses         italiennes et étrangères ; en particu-
débuts, aux paysages, il obtient en          lier Frame O’ Rama, New York (USA)
1992 le Prix Bancarella à Pontremoli         ; Bauhaus, Manheim (D) ; Il Dia-
avec le livre « Simplement Italie »,         framma et Sicof Cultura, Milan (I) ;
une œuvre consacrée au Bel Paese             Fondation Querini Stampalia, Venise
dans toutes ses nuances. A par-              (I) ; Centre International d’Art Con-
tir de ce moment suivront d’autres           temporain, Pékin (Chine) ; Musée de
récompenses, dont, parmi les plus            Wagner,Bayreuth (D) ; Institut d’Art
importantes, le Prix « Carlo Goldoni         et Design Charles Scott Gallery Emil-
»(1996) pour la meilleure photo de           icars, Vancouver (CA) et Arles (F)
Vénétie, le prix « Territoire Odyssée        pendant le Mois de la Photographie.
2000 » à Macerata (1998)pour le livre
controversé « Les tours de Babel »,          Ses images font partie des Archives
et le prix dans la catégorie « Photog-       Photographiques Italiennes (AFI).
MAISON NATALE STENDHAL
                  4 - 28 OCT : ARGENTIERO
 P   R   E    S   E    N      T   A   T   I     O     N

LAC MAJEUR, ENCHANTEMENTS                           nuances de luminosité qui soulignent
            DE LUMIERE                              un choix conscient, celui d’un projet
Sa lecture des berges lacustres ré-                 photographique qui se nourrit du
vèle une sorte de voyage intérieur                  besoin de devoir se différencier de
qui devient interprétation esthétique               tout ce qui a été raconté sur le lac
mais aussi formelle de l’espace. La                 Majeur, en mettant à jour une vision
technique employée avec sapience                    originale et inédite. Comme dans un
par l’auteur, celle de l’infrarouge, dé-            voyage, l’auteur saisit des paysages,
passe la dimension du tangible pour                 des architectures et des instants de
exprimer et évoquer un monde au-                    vie de visiteurs, photographiés dans
delà de la perception de l’œil humain,              une dimension de sérénité, par mo-
au-delà du visible, en révélant des                 ment onirique.

                      PHOTO       -       par        -     ARGENTIERO
MAISON NATALE STENDHAL
    PETIT DEJEUNER AVEC L’ARTISTE LE 14 OCTOBRE, 10.30 H

    PHOTOS   -    par    -    ARGENTIERO
SPONSORS
MAISON DE L’INTERNATIONAL
IL BEL PAESE
P   R   E   S   E   N   T    A   T   I     O   N

R    aconter l’Italie dans une période
     où le pays connaît des difficultés
au niveau social, est certainement
                                               Une sorte d’itinéraire qui parcourt
                                               la région depuis Catania par une
                                               succession de vues urbaines et de
un moyen pour se réapproprier un               paysages champêtres pour arriver
fondement bienfaisant, celui de la             aux pentes de l’Etna, à la lumière
beauté et de l’émerveillement que              éclatante qui charge le projet de
les photographies publiées dans ce             sensualité. Une sensualité qui se
livre ont su cueillir avec des vues            retrouve dans les formes sinueuses
intimes et personnelles, en offrant            modelées par la lave, mais aussi par
leurs idées de la péninsule affectée           les ondulations de la matière formant
par les blessures irréparables et              les murs lourds ou dans les impéné-
les horreurs administratives, mais             trables ruelles de Catania, où il y a
fière de l’art et de la culture qu’elle        la vie, pour cueillir dans le vol des
sait exprimer. Les Archives Pho-               mouettes qui survollent élégamment
tographiques Italiennes ont décidé             le marché aux poissons, antiques
de publier ce livre, qui vient s’ajouter       rapports que l’homme a dominé en
à une collection existante de qualité.         venant dans des bourgs oubliés au
Un engagement culturel double, lié à           charme désuet, qui se profilent sur
la promotion de la photographie itali-         les collines prospères et les bourgs
enne tout comme à celui de la nation,          originaires, pour arriver aux pay-
avec une idée éloignée de la seule             sages brisés par de grandes pales
représentation touristique, pour aller         qui apparaissent dominantes et
vers une consciente et participative           dévastatrices, que la couleur apaise.
représentation des lieux, même cri-            Les îles PELAGIE ont, par contre,
tique, mais toujours affectueuse et            fasciné Giuseppe COZZI qui dans
pleine d’espoir. Le livre débute avec          son pèlerinage a saisi non seulement
une série de Claudio ARGENTIERO                l’harmonie des lieux, mais aussi ce
appelée ETNEI, voyage en Sicile.               qu’elles représentent comme point
VERNISSAGE ET PRESENTATION DU LIVRE IL BEL PAESE PAR LES
                               PHOTOGRAPHES LE JEUDI 13 OCTOBRE, 18.30H

de chute pour l’immigration. Les im-      passages impénétrables, ou sur
ages, par les nuances polychromes,        les plages englouties par les eaux
restituent la splendeur de ces locali-    où des bateaux solitaires semblent
tés situées sur le bord extrême de        naviguer comme enveloppés par
l’Europe, où règne le silence brisé       les nuages, en laissant affleurer des
par des existences opprimées qui          graphismes esquissés par la nature
n’apparaissent pas, mais dont on          et par l’homme, dans une dimension
sent la présence. A travers les rues,     chromatique aux tons légers. Alessia
les baies et les vues maritimes éten-     RECUPERO s’occupe d’artisanat ar-
dues, on saisi les valeurs primaires      tistique, faisant référence à la Com-
de l’homme qui recherchent dans le        pagnie COLLA, marionnettistes de
calme l’origine du temps, le sens de      renommée internationale, son travail
la nature et l’énergie des pierres qui    est fascinant et captivant. On décou-
se renforcent mutuellement en dessi-      vre dans son travail la forme et la cré-
nant des profils à l’effet ascétique.     ativité qui jusqu’à la fin du 18ème siè-
Découvrons ensuite dans les clichés       cle, identifie l’histoire de cette famille,
de Mario VIDOR, sur son lac de BOL-       laquelle, depuis des générations,
SENA, paradis des souvenirs, un lieu      façonne manuellement les mari-
au souffle discret entre l’Ombrie et la   onnettes mélangeant les histoires
Toscane, léché par les reflux du lac,     passées et actuelles, donnant ainsi
entouré d’immeubles historiques et        vie à des représentations théâtrales
de panoramas démesurés interrom-          passionnantes. Un livre à feuilleter
pus par des établissements balné-         tranquillement, pour retrouver les
aires et touristiques qui nous ramè-      histoires, l’ambiance, les couleurs,
nent au temps présent. L’auteur,          l’homme, l’art et les espaces qui
par ses capacités narratives, nous        révèlent la quintessence de l’Italie.
conduit au milieu des façades an-
tiques qui filent vers le lac, par des    (C. Argentiero)
PHOTO       -     par       -        VIDOR

PHOTO   -       par     -       MONTEPAONE
MAISON DE L’INTERNATIONAL
      10 - 28 OCT : IL BEL PAESE

       PHOTO   -   par   -   ARGENTIERO

      PHOTO    -   par   -   ARGENTIERO
MAISON DE L’INTERNATIONAL
      10 - 28 OCT : IL BEL PAESE

      PHOTO   -    par       -      COZZI

      PHOTO   -   par    -       CARNISIO
du 30 OCTOBRE

1   CASTELLO VISCONTEO di LEGNANO
    DES CIRCONFERENCES SENSIBLES

                                   P
2 VILLA POMINI
                                   R
    EXPOSITION ANGEI

                                   O   I
3 VILLA POMINI
                                   G   T
    EXPOSITION CAPRIO
                                       A
                                   R
4 VILLA POMINI                         L
    EXPOSITION MERSAOUI
                                   A   I
                                   M   E
5 VILLA POMINI
    EXPOSITION TARNAUD
                                   M
                                   E
6 VILLA POMINI
    EXPOSITION TOMASINI

au 27 NOVEMBRE
CASTELLO VISCONTEO DI LEGNANO

DES CIRCONFERENCES SENSIBLES

       PHOTO   -   par   -   NIGLIA

       PHOTO   -   par   -   NIGLIA
PHOTO   -   par   -   BERAR

PHOTO   -   par   -   BERAR
CASTELLO VISCONTEO DI LEGNANO
 BERAR / ARGENTIERO / NIGLIA

       PHOTO   -   par   -   ARGENTIERO

       PHOTO   -   par   -   ARGENTIERO
VILLA POMINI
ANGEI
 P   R   E   S    E   N    T   A   T   I   O     N

N    é à Marseille, Jean-Pierre An-
     gei vit et travaille à Grenoble.
                                               de soie et bien d’autre jacquard pour
                                               donner vie à un ensemble de pièces
                                               uniques.
Son travail photographique est im-
prégné de sa passion pour les traces           Je n’ai pas cherché à photographier
- celles qui tiennent tête au temps ou         un produit mais à mettre en évidence
à la destruction -, pour la persistance        un caractère, une singularité propre
de la présence humaine, l’ineffaçable          à chaque vêtement. Quand je pho-
dignité de l’ouvrière, du maraîcher,           tographie une personne j’essaie de
du détenu, du voisin. Plusieurs de             capturer un instant d’abandon, de
ses projets ont été exposés à Paris,           fragilité car je pense que c’est dans
Arles, Londres.                                cette fragilité que ce trouve un lien
                                               humain universel.
                 L’envol                       Pour ces portraits de vêtements, j’ai
                                               donc cherché à supprimer une fonc-
“Madame Grès disait : « Je voulais             tionnalité. Dans mon studio je les re-
être sculpteur. Pour moi, c’est la             garde suspendus devant leur propre
même chose de travailler le tissu ou           matière et là un dialogue silencieux,
la pierre ».                                   cérémonieux fait de gestes s’installe
                                               : j’arrange un col, une manche, un
Au départ c‘est par la sculpture que           volume par ci, un creux par là, je
j’ai approché le travail de la styliste        plie, je caresse, je lisse, je scrute, il
modéliste Catherine Valentin.                  tourne sur lui même, je photographie,
Dans son atelier Catherine trace,              je cherche là aussi ce moment juste,
coupe, assemble, épingle, pique,               ou il se donne dans sa fragilité.
surpique, drape, retouche cette ma-
trice faite de Tweed, mohair, lin, drap              www.jeanpierre-angei.com
de laine natté serré, taffetas, crêpe
PHOTO   par   ANGEI
PHOTOS   -   par   -   CAPRIO
VILLA POMINI
                                                               CAPRIO
 P   R   E   S   E   N   T   A   T   I   O     N

         EN SOUVENANCE                       lieu, le respect dû à ses habitants
                                             provoquent en moi beaucoup de

U
                                             questions sur la vie, la mort, et la cru-
        n cimetière. Un jour de sep-         elle disparition de mes êtres chers…
        tembre. Des tombes. Toutes
        recouvertes d’un épais film
plastique. Pour les protéger. Senti-         Attiré par cette ambiance étrange
ment étrange. Les protéger de quoi ?         qui me désoriente, je suis retourné
Ceux qui reposent là-dessous ne              plusieurs fois sur ce lieu ainsi paré,
sont-ils pas déjà protégés par le mar-       qui m’invite à toutes sortes de ré-
bre, la pierre ? Pourquoi ce besoin          flexions, de questionnements sur
de surprotection ? Cette impression          le devenir des gens et des choses.
de vouloir protéger les objets de            Et je médite. Sur l’inutilité de ces
leur propre mort me laisse songeur.          ornements qui finiront bien par dis-
                                             paraître quand même, malgré les
Recueillement devant ce spectacle            soins qui leurs sont prodigués. Peut-
étrange et imposant. Le silence du           être aussi sur l’inutilité de la vie…
VILLA POMINI
MERSAOUI
 P   R   E   S   E   N    T   A   T   I    O    N

G   wenaël Mersaoui (né à Gre-
    noble en 1971) est diplomé
d’architercture et photographe.
                                               comme une extension naturelle
                                               de mon bras. Parfois je ne le sens
                                               pas, parfois c’est ma force - dans la
                                               douleurs, l’émotion ou l’amour. Rien
Autodidacte, il a essayé différentes           n’est figé, tout est en mouvement.”
approches photographiques du nu
féminin depuis 2000, principalement
en noir et blanc, soit dans son studio,
soit en d’autres intérieurs.

Comme il emmène toujours son ap-
pareil au cours de ses voyages, il
laisse trace également de différentes
scénographies. De fait, ses centres
d’intérêt s’étendent des paysages
d’ailleurs aux corps humains et en
2014, il a décidé de faire le bilan
de son expertise photographique.
Suivant la recherche orientée vers
l’expression du corps, il s’est focalisé
sur les compressions.

Vivant la photo d’art comme une
nécessité première, il envisage
d’exposer ses projets durant toute
l’année 2016. “Je réfute toute vision
stéréotypée ou tout style confortable.
Je considère mon appareil photo                     www.gwenaelmersaoui.com
PHOTOS   par   MERSAOUI
PHOTO   -   par   -   TARNAUD
VILLA POMINI
                                                              TARNAUD
 P    R   E   S   E    N   T   A   T    I   O     N

E
        t maintenant il faudrait se dire,       ture propre, la peinture ou les encres
        se raconter, au delà du travail.        imprimant un temps non circonscrit
        Le travail commence al-                 et la photographie gravant l’actualité
ors même qu’on l’ignore, dans                   et la permanence des choses identi-
l’observation du monde alentour,                fiables. Les attitudes des personnag-
dans la perception accrue du visible et         es ne racontent que des états d’âme,
de l’invisible. On se remplit de ce qui         rarement des histoires. Cette partie
est incarné, inconscient que ce qu’il           là est réservée à celui qui regarde.
en restera réside dans l’immatériel.
On aménage un paysage du dedans                 L’ambition derrière tout cela, et elle
qui sera la matière grâce à laquelle un         peut sembler bien démesurée, est de
voyage immobile deviendra possible.             donner une matière au mouvement,
                                                pour celle ou celui qui s’attarde sur
La peinture, puis la photographie, à la         mes images. L’évocation est ce que
fois supports et vecteurs d’émotions            je cherche bien plus que la narration.
brutes et sensibles, m’ont permis               La suggestion laisse la place à cha-
cette idylle avec l’enchantement. Le            cun, au regard de l’autre. Elle permet
métissage des techniques picturale et           une liberté à celui qui s’arrêtera,
photographique est l’aboutissement              d’interpréter, de reconnaître, de re-
d’une recherche, d’une exigence qui             pousser, et pourquoi pas de démolir.
ne pouvait être comblée, pour moi,              Je donne avec franchise et ne
par l’un ou l’autre de ses deux médi-           crains donc pas le regard. Je le
ums. Ils se mêlent dans mes travaux,            cherche et l’attends, sans peur. Et
chacun renforçant l’autre par sa na-            l’espoir est celui d’une rencontre.
VILLA POMINI
TOMASINI
 P   R    E   S   E   N   T   A   T   I   O     N

N   é en 1962 à Grenoble, archi-
    tecte et licencié de philoso-
phie, Olivier Tomasini est con-
                                              ini, esthète minutieux, postule pour le
                                              noir et blanc et mise à contre-courant
                                              en présentant des oeuvres intimistes
servateur, responsable du Musée               qui sont le reflet d’une poétique de
Stendhal et de ses collections.               la vie. Qu’il s’agisse d’un bouquet
                                              de fleurs, d’une présence humaine
Il a été membre fondateur et prési-           ou de l’aura d’objets quotidiens,
dent de la Maison de la Photographie          ses images intemporelles expriment
de Grenoble. Au Musée de Greno-               les émotions perçues par chacun et
ble, il a été commissaire de plusieurs        maintes fois écartées sous l’emprise
expositions de photographies dont             du quotidien. L’exposition présentée
William Klein, derniers travaux - ou          à la Villa Pomini nous fera découvrir
Figures parfaites, la nouvelle vision         ses photographies d’architecture sur
en France de 1925 à1945.                      Grenoble - ville stendhalienne par
Pour 2018, il prépare une exposition          excellence - et ses environs où par
à Venise à L’hôtel La Calcina. Un             la magie du regard du photographe,
ouvrage « Vanités plurielles » publié         l’ombre de l’écrivain s’étend, ici et
aux éditions Critères est consacré à          partout, maintenant comme hier.
son travail.

         Travail photographique

Il y a des travaux artistiques voués
d’emblée à une sorte d’effacement,
de discrétion revendiquée, éloignée
des pratiques de l’habituelle pro-
duction esthétique. «Pour les happy
few» dirait Stendhal. Olivier Tomas-
PHOTO   par   TOMASINI
UN GRAND MERCI A TOUS
ET RENDEZ_VOUS EN 2017
L’Agence b4b Tecno Center www.agenceb4b.fr
Vous pouvez aussi lire