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LES
SPORTS MOTOS
Remerciements
Nous tenons à remercier, pour leur aide précieuse :
La Fédération française de motocyclisme, notamment Pierre Bonneville,
directeur de la communication et de la promotion, ainsi qu’Olivier Robert,
coordinateur Sécurité circuits Motocross, Julien Piquet, Collectif Espoir Trial, Frédéric Weill,
entraîneur national Enduro, Alain Bronec, team manager Centre International de Pilotage
Moto (Vitesse). Également, Jean-Baptiste Schmidt, attaché de presse Automobile Club
de l’Ouest (24 heures Moto), Justine Pouille, attachée de presse Touquet équipements
et Évènements (Enduropale), Louis Doucet, directeur de la communication
Amaury Sport Organisation (Dakar), Clémence Lizop, directrice Marketing & Organisation
générale Larivière Organisation (Supercross de Paris), Éric Falaizeau, journaliste
reporter d’images ÇAVOUSPLAY productions (Dakar).
SPORTS MOTOS
LES
TEXTES CHRISTINE SAGNIER
DEVENIR PILOTE
Entrer vite dans un virage ou une bosse,
anticiper dans le virage pour placer Trois niveaux de diplômes marquent la progression
la moto dans la bonne trajectoire tout technique du jeune pilote : le guidon de bronze,
le guidon d’argent et le guidon d’or.
en maîtrisant l’action présente… En sport
moto, les pilotes doivent rester lucides
au cœur de l’effort et mesurer le
risque. Mais pour atteindre ce degré de Parcours d’excellence
Sauf exception, la carrière d’un sportif de niveau
performance, encore faut-il apprendre très international se joue entre dix et seize ans. Dès 16-17 ans,
tôt auprès d’éducateurs sportifs diplômés le pilote de cross, de trial ou de vitesse court au niveau
mondial. Pour le jeune sportif, la difficulté consiste
et s’entraîner encore et toujours. Dès à combiner sport et scolarité. Très tôt, il se présente
le niveau régional, un pilote de motocross aux stages de détection mis en place par la Fédération
française de motocyclisme, qui ont pour but d’évaluer
passe au minimum quinze heures les capacités du pilote à progresser. S’il est retenu,
par semaine au guidon il peut participer à des stages visant à augmenter
son niveau technique. Il bénéficie alors d’un
de sa moto.
encadrement professionnel, sportif et médical.
En selle
Les clubs de moto accueillent les enfants dès l’âge de six ans.
Le pilote en herbe débute sur un terrain plat avec une toute
petite moto. Premier objectif : apprendre à accélérer et à
freiner. Ensuite, place aux jeux, plots, slaloms et relais, qui
permettent de travailler la maniabilité. Viennent alors les
rencontres éducatives : ce sont des petites courses sans
classement où les enfants apprennent à rouler en groupe
en respectant les règles de sécurité. Ensuite, ils pourront
découvrir les vrais circuits.
Darryn Binder a intégré le club CIP-Green Power d’Alès
en 2018, à l’âge de 20 ans. En 2020, il remporte pour
la première fois de sa carrière la première place
d’un Grand Prix de Moto3, celui de Catalogne.
L’entraînement
Pour le pilote qui se déplace sans cesse sur sa moto, il convient avant
tout de développer le sens de l’équilibre : debout sur un ballon, le pilote
travaille l’agilité motrice. Il doit aussi améliorer ses capacités physiques
afin d’augmenter son endurance. Beaucoup pratiquent la course à pied,
le vélo (VTT ou route), la musculation et pour certains le squash.
Tenue haute protection
En matière d’équipement, tout dépend de la discipline, les risques
n’étant pas les mêmes en vitesse qu’en trial. Cependant, tous les pilotes
portent un casque, des gants, des bottes et une protection dorsale.
La pectorale (qui recouvre l’avant du buste) est recommandée en trial
et obligatoire en enduro, en vitesse et en motocross. À cela s’ajoute une
combinaison en cuir, équipée d’un airbag pour les Grands Prix de vitesse.
En trial, enduro et motocross, seul un vêtement résistant recouvrant
les bras est obligatoire.
Tout comme les pilotes de Formule 1,
En Grand Prix, le casque est
les pilotes de sport moto s’entraînent
spécialement conçu pour
sur de gros ballons pour travailler leur équilibre.
un pilote et moulé à sa tête.
L’AUTRE PILOTE : LE SINGE
Le side-car est la seule discipline moto qui se pratique
à deux. Machine, pilote et passager ne font qu’un.
D’ailleurs, le passager est le véritable pilote de l’engin :
s’il est performant, il fait glisser le side-car où il veut ;
s’il est éjecté, c’est le tonneau garanti. Véritable
acrobate, il se sert de la force centrifuge pour guider
la machine en faisant contrepoids : en ligne droite,
il s’efface en se recroquevillant sur la plate-forme
arrière, appelée panier. Dans les virages, il se tend,
à cheval sur la carène, calé avec le pied. Sa main
gauche ne doit jamais lâcher la poignée appelée
justement « la vie ».
3
LA VITESSE
Les Grands Prix de vitesse rassemblent
les meilleurs pilotes du monde, les plus
jeunes faisant leurs armes en Moto2 et
Moto3 avant d’accéder à la discipline
reine, le MotoGP où les machines de haute
technologie développent 260 chevaux
pour souvent moins de 160 kg. D’où
d’impressionnantes performances, comme
le record de vitesse en essai libre de
356,7 km/h (Andrea Dovizioso, circuit
Le pilote italien
Mugello) ! Quant aux pilotes, ils sont Andrea Dovizioso et
son équipe d’entraîneurs
capables d’analyser chacune de leurs pendant le Grand Prix de 2020
actions, sans jamais perdre leur
lucidité. Le secret : une répétition
inlassable des gestes pour
une maîtrise totale.
En Grand Prix, iI s’agit
d’effectuer le nombre de tours
défini le plus vite possible.
MotoGP
Moto2 Moto3
LES GRANDS PRIX
Il existe trois catégories : la Moto3, où courent des 250 cc 4 temps ;
la Moto2 où ne sont acceptées que les 765 cc, motorisées par Triumph ;
enfin, le MotoGP, l’équivalent de la Formule 1 en course automobile,
qui rassemble des prototypes de 1 000 cc. Les courses sont des sprints
de 45 minutes, de 100 à 110 km, courus sur des circuits de 4 à 5 km de long.
Une saison de championnat du monde comprend une vingtaine de
Grands Prix en MotoGP, aux quatre coins du monde : Thaïlande, France,
Japon, Australie, Qatar, États-Unis... Chaque rendez-vous se déroule sur trois
jours, avec trois séances d’essais libres, une séance de qualification
et un warm-up, c’est-à-dire un dernier essai avant le départ qui permet
de vérifier que les machines fonctionnent bien.
4
Autour du pilote de MotoGP
L’équipe entière travaille à améliorer le pilotage.
Lors des essais, l’entraîneur sportif observe les gestes
du pilote depuis le bord de la piste. De son côté,
le télémétriste attend dans le stand le retour
de la moto pour analyser les informations stockées
dans la boîte noire. À la fin de l’essai, le pilote rapporte
ses sensations : maniabilité de la moto, adhérence sur
la piste, comportement du moteur… Puis tous croisent
leurs informations, et le directeur technique décide
du réglage de la moto en accord avec le pilote.
Lors d’une chute, les pilotes peuvent glisser à 200 km/h. Pour les
protéger au mieux, la combinaison en cuir est garnie de renforts
intérieurs ou extérieurs, en mousse très compacte ou en titane, situés
aux épaules, fesses, coudes et genoux. Sans compter une protection
dorsale et un airbag qui se déclenche grâce à des capteurs de chute.
Dans le virage, la moto se penche à presque
55 degrés, le pilote sort le coude et le genou intérieur.
À ces endroits, sa combinaison est équipée
de sliders, sortes de coquilles solides qui servent
de repères : en frottant par terre, elles donnent
l’angle dans lequel la moto roule le mieux.
De nombreux capteurs sont placés sur la moto afin de recueillir une
multitude d’informations sur le fonctionnement de la machine, le
régime du moteur, l’accélération, le freinage… Ces informations sont
rassemblées dans une boîte noire, comme il en existe dans les avions.
Elles sont ensuite analysées afin de parfaire les réglages de la machine
qui doit être la plus performante possible lors de la course.
En course
Les temps effectués lors des qualifications déterminent
l’ordre des pilotes sur la grille de départ. Ils s’y tiennent par
rangs de trois, le plus rapide étant placé légèrement en
avant, en pole position. Les feux s’éteignent : tous s’élancent.
Les panneaux dressés à hauteur du stand indiquent au pilote
le nombre de tours restants, son chronomètre, l’écart avec le
pilote qui le devance et celui qui le suit. Les commissaires de
piste, postés tout le long du circuit, assurent la signalisation
de la course à l’aide de drapeaux, panneaux ou feux.
En liaison radio permanente avec le directeur de course, ils
signalent immédiatement tout incident ou accident.
5
TA B L E D E S M AT I È R E S
DEVENIR PILOTE 2
LA VITESSE 4
L’ENDURANCE 6
LES 24 HEURES DU MANS 8
LES RALLYES 10
LE PARIS-DAKAR 12
L’ENDURO 14
L’ENDUROPALE 16
MOTOCROSS 18
LE SUPERCROSS DE PARIS 20
LE TRIAL 22
© 2021, FLEURUS ÉDITIONS
57, rue Gaston Tessier, CS 50061, 75166 Paris Cedex 19
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Direction : Guillaume Pô
Direction éditoriale : Emmanuelle Braine Bonnaire
Conception de la collection : Émilie Beaumont et Jack Delaroche
Édition : Élodie Condé, assistée de Zoé Legrand
Conception graphique : Éric Laurin sous la direction de création de Élisabeth Hébert
Direction artistique : Bleuenn Auffret, assistée de Julien Di Giorgio
Mise en page : Graph’M
Direction de fabrication : Thierry Dubus
Fabrication : Axelle Hosten
Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées
à la jeunesse, modifiée par la Loi n° 2011-525 du 17 mai 2011.
Dépôt légal : mai 2021
2e édition – N° d’édition : J21135
ISBN : 978-2-2151-7634-3 • MDS : 660884N1
Achevé d’imprimer en avril 2021 en Italie
Par LEGO S.p.A par l’intermédiaire d’Ercom
Crédits photographiques
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Cordon / Presse sports – Entraînement ballon et side-car © Grégory Lenormand / DPPI.
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Andrea Dovizioso © Lukasz Swiderek / PSP / Presse sports - Grand Prix de Catalogne en 2020
© Lukasz Swiderek / PSP via CIP-Green Power. Page 5 : Accident © Milagro / DPPI – Pilote
de Grand Prix de moto dans un virage © Shutterstock. Page 6 : Ravitaillement express
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sports – Course de nuit au Bol d’Or de 2019 © Mateusz Jagielski / PSP / Presse sports - Panne
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2020 © Bernard Papon / Presse sports. Pages 12-13 : Moto en pleine course du Dakar de 2020
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de dromadaires et chameaux appartenant à des populations nomades en Arabie Saoudite
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2015 © Erwin Scheriau / EXPA / Presse sports - Alfredo Gomez pendant l’enduro de 2015
© Erwin Scheriau / EXPA / Presse sports. Page 16 : Quaduro ©PHOTOPQR / Voix du Nord / Pascal
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