MAURICE LOIRAND, L'appel du large - Juillet-Décembre 2016 - Musée et jardins Cécile Sabourdy
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Maurice LOIRAND, L’appel du large Musée et Jardins Cécile Sabourdy De juillet à décembre 2016, les Musée et Jardins Cécile Sabourdy consacrent une Le Presbytère importante exposition monographique à l’artiste Maurice LOIRAND (1922-2008), Rue Chauvaud originaire de la région nantaise, figure atypique parmi les Naïfs français. 87260 Vicq-sur-Breuilh 05 55 00 67 73 Son travail, explorant inlassablement le thème du paysage, révèle la poésie discrète tapie au creux d'un environnement quotidien où l’arbre et la mer occupent une place http://www.museejardins- de choix. sabourdy.fr/ Le Musée Cécile Sabourdy rend hommage à cet artiste disparu il y huit ans, à travers une première grande rétrospective. Stéphanie BIREMBAUT Directrice, Le parcours d'exposition présente une sélection de peintures, dessins, et carnets de Commissaire de l’exposition croquis inédits. Il apporte un éclairage complet sur la production tant picturale que 06 12 48 80 39 graphique de LOIRAND, couvrant l’ensemble de sa carrière entre 1950 et 2008. s.birembaut@museejardin s-sabourdy.fr Spectateur attentif des campagnes comme des villes, LOIRAND sait voir et donner à voir la beauté sculpturale d’une grue ou d’un gratte-ciel, reconnaitre et magnifier la Nathalie MOIROUD, dimension esthétique des machines et constructions modernes dont il aime les lignes Responsable médiation et brisées et la verticalité. En contrepoint, les calmes ondulations de ses collines, la relations presses, courbe maternelle de ses baies et plages apportent une douceur réconfortante à des 06 18 12 40 66 scènes d’extérieur effleurées par un soleil de midi. n.moiroud@museejardins- Ayant en partage un dessin sous-jacent à la ligne claire et parfaitement maitrisée, ses sabourdy.fr œuvres relèvent d’une pratique bien moins Naïve qu’il n’y parait. Peintre-voyageur, Maurice LOIRAND répond à l'appel du large : il sillonne le monde, Exposition réalisée avec le puisant son inspiration au plus près de chez lui ou au gré de ses pérégrinations, et concours de Kazué SHIMOTORI-LOIRAND, façonne un univers Naïf aux contours peu communs. épouse de l’artiste, Relevant chez Maurice LOIRAND cet attrait profond pour l’Ailleurs et les littoraux, le dépositaire du principal Musée Cécile Sabourdy expose des toiles où se succèdent vues urbaines et fonds LOIRAND en France., champêtres, marines et scènes portuaires, suivant un fil continu depuis la France et Charles SCHAETTEL, Conservateur en Chef du jusqu’au Japon. Patrimoine. Maurice LOIRAND a passé dix-huit années de sa vie près de Tokyo. Toutefois, l’épure En partenariat avec le du trait, la délicatesse d’intention et la profondeur des paysages si propres à la culture Musée des Beaux-Arts de japonaise, semblent avoir habité sa peinture depuis toujours. NANTES, le Musée d’Art Afin de permettre au public de découvrir des affinités plastiques surprenantes, Naïf et Brut du Vieux- Château de LAVAL, le l’exposition propose un rapprochement sensible et raisonné entre l’œuvre de LOIRAND Musée de la Sénatorerie de et la pratique japonaise historique de l’estampe. GUERET, Musée de Beaux- Arts de NANCY et la Invitant en Limousin une série d'estampes japonaises du 19e siècle, l’exposition Commune de LA propose un ensemble de gravures de Katsushika HOKUSAI (1760- 1849) et Utagawa MONTAGNE, ville natale de HIROSHIGE (1797-1876) : des prêts exceptionnels issus des collections asiatiques du l’artiste Musée de Beaux-Arts de Nancy (Collection Cartier-Bresson).
Maurice LOIRAND, L’appel du large Table des matières Les Musée et Jardins Cécile Sabourdy...................................................................................................................... 4 Maurice LOIRAND (1922-2008) ................................................................................................................................... 5 Parcours de l’exposition .............................................................................................................................................. 6 Maurice LOIRAND : Peintre -Voyageur..................................................................................................................... 6 Maurice LOIRAND et le Japon .................................................................................................................................. 6 UKIYO-E, Images du monde flottant : les estampes japonaises de l’ère d’Edo .............................................................. 7 Maurice LOIRAND : Extraits de presse ......................................................................................................................... 8 Anatole JAKOVSKY................................................................................................................................................... 8 Gilles NERET ............................................................................................................................................................ 8 André LENORMAND ................................................................................................................................................ 8 Visuels : Sélection des œuvres de l’exposition « Maurice LOIRAND, l’appel du large » ................................................. 9 Visuels des estampes Japonaises : ......................................................................................................................... 11 Katsushika HOKUSAI (1760- 1849) : ................................................................................................................... 11 Utagawa Hiroshige (1797-1876) : ...................................................................................................................... 11 INFORMATIONS PRATIQUES .................................................................................................................................. 12
Maurice LOIRAND, L’appel du large Les Musée et Jardins Cécile Sabourdy Non loin de Limoges, au sud de la Haute-Vienne, une route serpentine mène au petit village de Vicq-sur-Breuilh, dans son vallon. Cerné de rivières et de bois, le bourg déroule quelques rues anciennes autour d’une imposante église et de son Presbytère. Cette belle bâtisse du 17e siècle, qui accueille depuis juin 2014 les Musée et Jardins Cécile Sabourdy, est à la fois un écrin pour les œuvres et une porte ouverte sur la nature environnante. Née d’une volonté de créer un musée en territoire rural et de l'idée courageuse de valoriser des artistes encore peu connus, cette jeune structure est consacrée à l'Art Naïf et à l'Art Brut. Elle a pour mission d’inscrire plus fermement le courant Naïf dans l'Histoire de l'Art occidental, tout en offrant une large perspective sur les pratiques dites « Singulières » et la création moderne, auxquels les artistes inclassables du 20e siècle et du 21e siècle naissant sont intimement liés. La programmation du Musée cherche à démontrer par des regards croisés et des associations non conventionnelles que « l'Art est partout, et surtout là où on ne l'attend pas ». Cette affirmation de Jean DUBUFFET s’applique à la présence d’un espace culturel ambitieux au cœur d’un village de 300 habitants, en pleine campagne limousine. Elle s’applique aussi à l’existence dans ce territoire appartenant à la « diagonale du vide », d’un vivier de créateurs encore largement méconnus, solitaires ou isolés. Indépendants ou marginaux, fourmillant d’inventivité, discrets mais convaincus de leur vocation : ce sont de véritables artistes, que le Musée Cécile Sabourdy contribue à faire sortir de l’ombre ou de l’oubli. Le cœur du Musée bat autour des œuvres Naïves de Cécile SABOURDY, qui toute sa vie a représenté les sites pittoresques du Limousin. La collection du Musée dévoile également le talent d’autres peintres régionaux : EXISTENCE, Robert MASDURAUD et Clarisse ROUDAUD, qui chacun délivrent une vision singulière de leur contrée natale, ses paysages et ses habitants. Le Musée Cécile SABOURDY veut être un lieu de rencontres inattendues entre les publics et les œuvres. Sa programmation, ouverte au monde et curieuse de tout, propose une approche décloisonnée de l’Histoire des Arts. Elle dépasse toutes césures géographiques et chronologiques, associant des créateurs encore confidentiels et des artistes à la renommée établie. Pour son inauguration en 2014, le Musée présente des œuvres Naïves de France et des cinq continents, offrant une incursion à travers trois univers atypiques proches de l’Art Brut : CHAISSAC, SANFOURCHE ET BOIX-VIVES. A l’hiver 2014-2015, le Musée organise une présentation exhaustive des volumes de Jean-Joseph SANFOURCHE, mêlant bricolage, chamanisme et enchantement autour de matériaux de récupération en tous genres. Entre juin 2015 et janvier 2016, André BAUCHANT, l’un des cinq Maîtres de l’Art Naïf français, prend place à Vicq pour une grande rétrospective, accompagné par quatre représentants fameux des Avant-gardes qui furent ses soutiens et amis : LE CORBUSIER, LURÇAT, BRAQUE ET DUFY. Entre janvier et juin 2016, c’est un ensemble incroyable de figures de papier-mâché réalisées par le sculpteur autodidacte Robert AUPETIT, qui prend possession du Musée. La puissance expressive de leur présence, minimaliste et fragile, est relevée par la peinture Brute du street-artiste iranien Esmael BAHRANI. Pour sa cinquième exposition temporaire « Maurice LOIRAND, l’appel du large », le Musée souhaite faire la lumière sur un artiste majeur du courant Naïf français et poursuivre l’exploration de ce courant aux contours mouvants, tout en interrogeant le qualificatif-même de « Naïf » qui n’a pas encore livré toutes ses nuances.
Maurice LOIRAND, L’appel du large Maurice LOIRAND (1922-2008) Maurice LOIRAND (1922-2008) est né dans une famille modeste à La Montagne en Loire-Atlantique, petite commune de campagne dominant la rive sud de la Loire à 20km de Nantes. Jeune ouvrier spécialisé des chantiers navals, il est employé dès quinze ans par l'arsenal d’Indret. Âgé de vingt ans sous l'Occupation, il entre dans la Résistance et découvre fortuitement le monde de l’Art, par le biais de la littérature. C’est à cette époque qu’il côtoie à Nantes le journaliste et peintre André LENORMAND, ainsi que le couple de poètes René-Guy et Hélène CADOU, qui deviennent des amis et soutiens fidèles. Ils l’introduisent dans un univers intellectuel fort éloigné de son milieu d'origine. L’acte de peindre l’attire irrésistiblement, il s’y attèle avec ferveur. En parfait autodidacte, il applique à son apprentissage du pinceau, du trait et de la couleur, le sérieux avec lequel il avait acquis ses compétences de fondeur-métallurgiste. Reconnaissant son talent inné, les CADOU et André LENORMAND l’encouragent dans sa voie, contribuant à le "lancer" en lui organisant des expositions où il est associé à des artistes confirmés. Homme discret mais déterminé, LOIRAND choisit de se consacrer à l’Art par un engagement personnel total, pratiquant le dessin et la peinture au quotidien. Chaudronnier-formeur d’excellence, il s’installe à Paris dans les années 50. Ses journées sont rythmées par son emploi de technicien aéronautique et ses travaux de peinture assidus qui occupent ses soirées et ses week-ends. Chaque instant de temps libre est consacré à l’urgence de peindre. A partir de 1968, il abandonne définitivement son emploi. Répondant à « l’appel du large », il sillonne le monde, s’arrêtant parfois pour plusieurs mois à Rome, Milan, Rio de Janeiro, New York, avant de revenir à Paris. Partout, il observe attentivement les univers qui l’entourent, dessine et peint beaucoup : quartiers urbains, ports et ruelles alternent avec les vues de son bocage nantais natal, mais aussi les paysages alpestres qu’il affectionne. En France, il enchaîne les expositions. C’est ainsi qu’il côtoie sur les cimaises des galeries les peintres Fernand LEGER, Henri MATISSE et Pablo PICASSO. A l’étranger, il s’impose peu à peu comme une figure originale du courant Naïf Français. Arrivé au Japon au début des années 70, il épouse pleinement la sensibilité nippone, qui l’influence profondément en confortant ses premiers choix intuitifs. Il se fixe pour dix-huit ans dans la région de Tokyo, où il rencontre la poète Kazué SHIMOTORI, élève de YANAIHARA Isaku (philosophe, spécialiste de l’œuvre de GIACOMETTI), qui devient sa femme. De retour à Paris en 1993, il continue à peindre aux côtés de Kazué jusqu’à sa disparition en février 2008. Les tableaux de LOIRAND se trouvent aujourd’hui en France parmi les collections du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, du Fonds National d’Art Contemporain, du Musée d’Art Naïf du Vieux-Château de Laval, du Musée des Beaux-Arts de Nantes et du Musée d'Art Naïf Anatole Jakovski de Nice. LOIRAND compte également parmi plusieurs collections nationales d’Argentine et du Brésil et dispose d’un fonds importants au Japon au Musée de Setagaya-ku et au Musée d'Edo-Tokyo, à Tokyo.
Maurice LOIRAND, L’appel du large Parcours de l’exposition Maurice LOIRAND : Peintre -Voyageur «.Peintre-voyageur » qui détestait qu’on « le traite de Naïf », LOIRAND a centré son travail sur le paysage - au sens large. Travaillant par séries autour d’un même point de vue, qu’il décline en formats allant de la miniature au monumental, il construit une peinture aussi cérébrale que sensible. L’environnement - naturel ou architectural, champêtre ou urbain - occupe toute son attention. Il promène son regard et ses carnets de croquis depuis le littoral nantais jusqu’à la côté espagnole, des favelas brésiliennes aux pentes du Mont Fuji, des ruelles parisiennes aux avenues de New-York. Ne peignant jamais sur le motif, LOIRAND relève in situ des esquisses de ses inspirations, avec exactitude et brio. Les pages de ses carnets d’étude, abondamment annotées d’impressions et de détails minutieux, témoignent d’un regard averti et d’une réelle habileté de la main que l’on qualifierait difficilement de « naïve ». Il recompose ensuite en atelier les paysages rencontrés, inventant des déclinaisons saisonnières de ses scènes préférées (La Roche-Posay, Saint Nazaire, le Mont Fuji…). Sa prédilection se porte sur les littoraux, bateaux et ports, les constructions citadines à la verticalité accusée, mais il prise tout autant les vues champêtres plus linéaires, où des silhouettes d’arbres précises et vibrantes forment une ponctuation très personnelle du paysage. La palette chromatique du peintre s’articule ainsi autour de trois grands thèmes colorés renvoyant chacun à un univers bien défini, déclinés en de subtiles nuances : le vert des champs cultivés, le bleu profond des bords de mer et le gris des pierres et du béton des villes. Maurice LOIRAND et le Japon Les liens entre Maurice LOIRAND et le Japon sont forts, durables, et ses œuvres le traduisent avec évidence : épure du trait, usage d’une perspective rabattue, présence prépondérante du vide dans ses compositions signalent chez LOIRAND une sensibilité orientale, avant-même qu’il ait eu l’opportunité de vivre à l’autre bout du monde. Ce tropisme extrême-oriental de Maurice LOIRAND, d’abord instinctif puis assumé, sera mis en lumière par le truchement d’une série remarquable de croquis et d’encres sur papier issue de son fonds personnel, réalisés au Japon. On y retrouve des architectures, des personnages et une végétation exotiques qu’il s’est appropriés, appréciant au Japon « l’union harmonieuse de l’ancien et du moderne ». Au terme du parcours d’exposition, cet ensemble comprenant des études préparatoires détaillées, des esquisses prises sur le vif, des dessins d’observation et des œuvres à l’encre de Chine, entrera en résonnance avec un ensemble de gravures « Ukiyo-e » du 19e siècle. En effet, le Musée propose un regard croisé entre LOIRAND et la pratique historique de l’estampe japonaise, en invitant en Limousin une série d'œuvres réalisées par Katsushika HOKUSAI (1760- 1849) et Utagawa HIROSHIGE (1797-1876). La proximité qui unit l’œuvre de Maurice LOIRAND et les Maîtres de l’estampe japonaise met en lumière l’univers du peintre français, silencieux et d’une poésie indéniable. L’exposition estivale « Maurice LOIRAND, l’appel du large » est soutenue par la Direction Régionale des Affaires Culturelles et le Conseil Régional d’Aquitaine-Limousin-Poitou Charente.
Maurice LOIRAND, L’appel du large UKIYO-E, Images du monde flottant : les estampes japonaises de l’ère d’Edo Appelées Ukiyo-e ou « images du monde flottant », les estampes japonaises de l’ère d’Edo (1603-1868) dépeignent le monde terrestre comme un univers profondément inconstant, fait d’apparences et de contingences. Au 19e siècle, Hokusai puis Hiroshige renouvèlent le genre de l’ukiyo-e en s’attachant tout particulièrement à la représentation des sites pittoresques nippons. Dans un contexte d’ouverture au monde, subissant des influences tant chinoises et coréennes qu’occidentales, les Japonais souhaitent promouvoir une création artistique authentiquement nippone, s’appuyant sur leurs ressources ancestrales. Reprenant librement une stylisation des formes déjà présente dans les xylographies chinoises, intégrant des modes de représentation de l’espace issus des traditions occidentales comme le sfumato ou la perspective linéaire, l’estampe japonaise se singularise rapidement. La modernité de ces créations advient au moment où le Japon, connaissant de profondes mutations, pose un regard neuf sur ses paysages. Des estampes sont commandées pour illustrer la littérature contemporaine, des albums, mais aussi pour constituer des guides touristiques illustrés. Profitant de la vogue nouvelle du tourisme intérieur, HOKUSAÏ et HIROSHIGE représentent de vénérables montagnes (comme le Mont Fuji) et les étapes du pèlerinage shintoïste, suscitant l’adhésion d’un public toujours plus large de voyageurs et de pèlerins. Ces estampes produites en nombre, accessibles ou en tant qu’image autonome, vont voyager au-delà des frontières du Japon. Admirées jusqu’en Occident, ces créations nouvelles inspirent des artistes de par le monde entier au tournant du 19e et du 20e siècle. Les musée et Jardins Cécile Sabourdy se font écho de cette pratique en présentant plusieurs estampes issues de recueils célèbres comme les Trente-six vues de Mont Fuji d’HOKUSAÏ ou les Cent vues d’Edo d’HIROSHIGE, où dominent des tons de bleus éclatants.
Maurice LOIRAND, L’appel du large Maurice LOIRAND : Extraits de presse Anatole JAKOVSKY « Est-il naïf, naïf, LOIRAND ? Certainement. Or, ce mot s’applique assez mal à quelqu’un qui a beaucoup lu et qui a fini par voir pas mal de tableaux dans sa vie. Parti d’un réalisme sensible, spontané, plutôt poétique et à fleur de peau, rappelant parfois les japonais et les chinois, où seuls les contours des arbres morts arrivent à faire vivre un paysage, petit à petit, LOIRAND est arrivé à une conception picturale plus dense, plus variée, plus libre. Aussi il raisonne, sinon construit ses tableaux bien plus que les autres peintres naïfs qui continuent à peindre comme les oiseaux chantent.» Anatole JAKOVSKY, Les Cahiers de l’Iroise, Oct - Dec 1957 12 Gilles NERET « Maurice LOIRAND aime la minutie du trait, la fraîcheur des coloris, inventant d’aventure son propre langage pictural, découvrant par exemple, comme cet autre grand naïf, Renoir (…) que la neige se peint avec tout, sauf avec du blanc... Toujours il avance en équilibre sur le fil ténu qui relie l’abstraction au figuratif et ne finit pas un tableau sans faire des essais de couleur en collant des petits papiers gouachés, qu’il découpe comme le faisaient Miro ou Matisse pour juger de l’effet, et réussit à atteindre ce qu’il cherche : la synthèse entre la forme et la couleur. » Gilles NERET, critique et historien d'art, 1999. Directeur des revues l'OEil, Connaissance des Arts, collection Art - Editions Taschen André LENORMAND « La peinture de LOIRAND est un art spontané qui émane des couches vierges de la sensibilité, dans une grande fraîcheur de perception et d’exécution. (…) LOIRAND s’attarde sur un arbre, sur la flore d’une prairie, joue avec les matières sans perdre le fil de son modèle intérieur. Il ne suit pas les parcours naturalistes, il les invente, et la couleur chante pour le plaisir des yeux et de l’esprit. Poète il jette autour de lui un regard émerveillé et raconte ses découvertes avec la passion de ceux qui ont quelque chose à dire. » André LENORMAND, Illustrateur de presse et peintre nantais, 1965.
Maurice LOIRAND, L’appel du large Visuels : Sélection des œuvres de l’exposition « Maurice LOIRAND, l’appel du large » Toutes les œuvres de Maurice LOIRAND reproduites dans ce document font partie de la collection personnelle de Madame Kazué SHIMOTORI-LOIRAND, excepté la vue du port de la Boca (Argentine) propriété de la Commune de LA MONTAGNE. Crédits photographiques ©Kazué LOIRAND /Kenji AKATSUKA Vue du port de la Boca (Argentine) / v. 1969 Le port de la Boca / v. 1980 Vue de Hayama, le Mont Fuji (Japon) / 1984, Huile sur toile / 194*115 cm
Nudistes sur la plage/1969, huile sur isorel/50*60 cm La Loire à Orléans/1988, huile sur toile/116*89 cm Encre sur papier, vue de Saint-Brévin / v.1970 Encre de Chine, Temple d’Asakusa / v.1980
Visuels des estampes Japonaises : Katsushika HOKUSAI (1760- 1849) : Utagawa Hiroshige (1797-1876) : Trente-six vues de Mont Fuji : Ushibori dans la province de Hitachi Grande rue à Surugachô, Musée des Beaux-Arts de Nancy, collection Cartier-Bresson. avec un panorama © ville de Nancy, Patrice Buren Musée des Beaux-Arts de Nancy, collection Cartier-Bresson. © ville de Nancy, Patrice Buren Katsushika HOKUSAI (1760- 1849) : Utagawa Hiroshige (1797-1876) : Les cent poèmes de cents poètes expliqués par une nourrice : Le pont Yanagi-bashi sur la rivière Kiyohara-no-Fukayabu Sumida-gawa Musée des Beaux-Arts de Nancy, collection Cartier-Bresson. Musée des Beaux-Arts de Nancy, © ville de Nancy, Patrice Buren collection Cartier-Bresson. © ville de Nancy, Patrice Buren
Maurice LOIRAND, L’appel du large INFORMATIONS PRATIQUES CONTACTS HORAIRES D'OUVERTURE : TARIFS : Musée et Jardins Cécile Sabourdy Du 1er juillet au 19 PLEIN TARIF Musée & Jardins : 5 € Rue Chauvaud septembre : 87260 Vicq-sur-Breuilh TARIF RÉDUIT Musée & Jardins : 3,50 € - du mardi au samedi: de Tarif réservé aux Etudiants / -18 ans / Demandeurs Contact : 10h à 19h d'emploi. 05 55 00 67 73 - le dimanche : de 14h à contact@museejardins-sabourdy.fr 19h GRATUITÉ : Enfants de moins de 6 ans VISITES COMMENTÉES, ATELIERS, Depuis Limoges : Autoroute A20, Du 20 septembre au 30 juin CONFÉRENCES : sortie n°40 -A partir de 6€ pour les ateliers. Depuis Brive : Autoroute A20, sortie - du mardi au samedi: 10h - - A partir de 7,5€ pour les visites guidées n°41 12h/14h - 18h - Tarifs de groupes sur demande. - le dimanche: 14h - 18h. Parking pour cars : champ de foire Chaque billet vous donne accès aux sous la Mairie de Vicq, à côté des Fermeture le lundi collections permanentes du Musée, ses Jardins expositions temporaires, ainsi qu'aux Il est recommandé aux cars de Jardins. déposer les enfants rue Chauvaud, côté Jardins Les Musée et Jardins Cécile Sabourdy sont partenaires de VISITER-MALIN et de Limoges City Pass. CONTACTS : Stéphanie BIREMBAUT Directrice, Commissaire de l’exposition 06 12 48 80 39 s.birembaut@museejardins-sabourdy.fr Nathalie MOIROUD, Responsable médiation et relations presses, 06 18 12 40 66 n.moiroud@museejardins-sabourdy.fr
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