REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 13 juin 2018 Outre-mer - mayotte.pref.gouv.fr
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A LA UNE VISITE MINISTERIELLE; Pages, 6 à 12, 33 à 37. Antilles, la sargasse, une algue à valoriser ? Rencontre internationale sur les sargasses début octobre en Martinique (Hulot) ASSISES DES OUTRE-MER; Pages, 41 à 42, 52 à 53. Outre-mer, Dernière ligne droite pour soutenir les projets des Assises de l’Outre Mer. ORPAILLAGE; Pages, 13 à 14. Guyane, l’or et le projet Montagne d’or attise l’intérêt des plus grands producteurs mondiaux. EUROPE AGRICULTURE; Pages, 18, 68 à 69. Outre-mer, inquiétude autour des aides agricoles européennes pour les Outre-mer, le député de La Réunion David Lorion saisi Edouard Philippe. 2
Le gouvernement annonce un plan de 10 millions d'euros contre les sargasses Papier Général Pointe-à-Pitre, France mardi 12/06/2018 - 13:38 UTC+3 | par Amandine ASCENSIO avec Cecile AZZARO à Paris Nicolas Hulot et Annick Girardin ont annoncé lundi en Guadeloupe un plan de 10 millions d'euros sur deux ans pour lutter contre les sargasses, ces algues brunes nauséabondes et toxiques qui polluent les rivages des Antilles depuis plusieurs mois. Le ministre de la Transition écologique et sa collègue chargée des Outre-mer, arrivés dimanche en Guadeloupe, se sont ensuite rendus en Martinique, fortement touchée également par ce phénomène. Ils doivent notamment visiter mardi une entreprise spécialisée dans la valorisation des sargasses. Lundi, M. Hulot et Mme Girardin ont constaté l'ampleur des dégâts dans les îles de Guadeloupe, La Désirade, Marie-Galante et les Saintes, dont les ports et les rivages sont envahis par les sargasses. Début mai, ces îles avaient été partiellement coupées du monde par des algues trop nombreuses à l'entrée du port, bloquant les hélices des bateaux. Depuis février, ces algues brunes, dont l'origine reste incertaine, s'amoncellent sur les rivages, salissent plages et ports, mais surtout dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements. Ce n'est pas la première fois que ces algues envahissent le littoral antillais depuis leur apparition massive, en 2011. Mais le phénomène n'a "jamais été aussi important que cette année", selon Annick Girardin. Les mesures annoncées lundi concernent "la Guadeloupe, les îles du Nord, la Martinique et la Guyane", précise un communiqué conjoint des deux ministères. Elles "seront financées à hauteur de 10 millions d’euros par l’Etat et permettront d'accompagner les investissements et les opérations de ramassage des collectivités territoriales concernées", explique le communiqué. L’Etat prendra en charge près de 50% du financement de ce plan prévu jusqu'en 2019. Le reste sera financé par l'Union Européenne et les collectivités, ont précisé à l'AFP les services du ministère de la Transition écologique. "Il faut qu'à la prochaine saison, on puisse atteindre l’objectif de ramassage 48h après les échouages", ont-ils indiqué. C'est au-delà de ce délai que se dégagent les gaz toxiques, lors de la décomposition des algues. - site internet - Par ailleurs, "trois millions d'euros supplémentaires viennent s'ajouter immédiatement au fonds d’urgence (de 3 millions d'euros, ndlr) débloqué durant les semaines précédentes", annoncent les services du ministre. Cet argent doit venir financer l'achat de matériel de déblayage pour les communes touchées, jusqu’en septembre. Le plan comprend également le déploiement de 22 capteurs en Guadeloupe, mais aussi en Martinique, qui permettront de remonter les données d’échouages, de dégagement de gaz, et d’améliorer la surveillance, afin que les collectivités puissent émettre des bulletins quotidiens. L'ensemble des données seront mises en ligne sur un site en open data et participatif. Une étude scientifique sera lancée en juillet par l'université Antilles Guyane "pour mieux documenter la composition des sargasses afin de faciliter leur valorisation", et le réseau de suivi et d'échouage des sargasses par satellite sera renforcé à hauteur de 300.000 euros. Enfin, une mission, dirigée par le sénateur de Guadeloupe Dominique Théophile, se rendra dans les îles voisines de la Caraïbe à la recherche de solutions de ramassage et de valorisation. Du point de vue des indemnisations, si "des mesures conservatoires", notamment un moratoire sur les charges sociales et fiscales des entreprises, seront mises en place, les discussions avec les assureurs doivent se poursuivre. Car les conséquences sont lourdes pour l'économie touristique, les entreprises de pêche ou les compagnies maritimes. "Il s’agit aussi d'anticiper sur les années suivantes", notent les services du ministère, pour qui les territoires doivent "être prêts" à affronter de nouvelles crises dans le futur. Cette pollution a également des conséquences sur les appareils électroniques ménagers, que le sulfure d'hydrogène détruit. Face aux critiques sur sa visite tardive, l’équipe ministérielle indique que les choses "n'ont pas commencé là", et que les élus locaux, ainsi que les populations ont pris le problème à bras-le-corps, avec des gens "exaspérés mais mobilisés". asa-caz/frd/phc 6
Rencontre internationale sur les sargasses début octobre en Martinique (Hulot) Fort-de-France, France | AFP | mercredi 13/06/2018 - 04:55 UTC+3 | 446 mots Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé mardi à Fort-de-France la tenue d’"évènements internationaux" aux Antilles, notamment début octobre en Martinique, sur la problématique des sargasses, ces algues brunes nauséabondes et toxiques qui polluent les rivages des Antilles depuis plusieurs mois.. Aux côtés de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, Nicolas Hulot dressait le bilan sa visite aux Antilles consacrée à la "crise des sargasses", lors d’une conférence de presse à la résidence préfectorale. "Si toute la région des Caraïbes est touchée, elle ne l’est pas avec le même niveau de gravité", a indiqué le ministre. Selon lui, pour la compréhension et la résolution de la crise des sargasses, il faut "mutualiser nos expériences, nos intelligences et nos moyens". Dans cette perspective, "nous engagerons et nous organiserons un certain nombre d’événements internationaux, ici aux Antilles, et particulièrement début octobre en Martinique, pour aborder cette problématique au niveau régional et au niveau international", a indiqué Nicolas Hulot. Le ministre est également revenu sur le plan de 10 millions d‘euros annoncés la veille en Guadeloupe pour lutter contre l’invasion des sargasses. "Nous avons entendu la détresse, l’inquiétude et la colère salutaire et nécessaire de celles et ceux qui vivent au quotidien" cette situation, a-t-il dit. A la mi-journée au Robert, une commune côtière particulièrement touchée, Nicolas Hulot et Annick Girardin, avaient été interpellés par des riverains excédés devant l’incapacité de l’Etat, selon eux, à régler ce problème. "On est venu vous dire la vérité, leur a répondu Nicolas Hulot. Ce phénomène nous dépasse tous. Il vous affecte en priorité. On est là à vos côté." "On va essayer de résoudre les problèmes un par un et sur la durée. Je ne peux pas vous dire autre chose et je ne peux pas vous faire de mensonges et je n’ai pas de solutions immédiates", a ajouté d’un ton vif le ministre de la Transition écologique. Plus tôt dans la matinée, les ministres avaient visité Holdex Environnement, un site de traitement des algues sargasses et de valorisation agronomique, au François. Un centre de valorisation qui "ouvre beaucoup d’espoir en aval de la collecte des sargasses qui a bénéficié d’une participation de l’Ademe à hauteur de 3,5 millions d’euros pour sa mise en place", selon Nicolas Hulot. "Nous mobiliserons la banque publique d’investissement (BPI) pour faire en sorte de développer cette structure et la valorisation des sargasses", a indiqué le ministre. Enfin conscient de l’impact de cette crise sur le secteur du tourisme, Nicolas Hulot a invité les touristes à ne pas déserter cette région. "Toutes les Antilles ne sont pas affectées par les sargasses et il y a beaucoup plus d’endroits préservés que d’endroits affectés", a-t-il souligné. jpl/dar © Agence France-Presse 7
12/06/2018 Les Antillais vont-ils pouvoir éliminer les sargasses ? Denis Sergent , Alors que les ministres Nicolas Hulot et Annick Giradin viennent d’annoncer un plan de 10 millions d’euros sur deux ans pour lutter contre les sargasses, ces algues toxiques qui envahissent les plages antillaises, des essais de traitement semblent être fructueux. La Guadeloupe est envahie depuis plusieurs années par des nappes importantes d'algues Sargasses (la décomposition de ces algues est néfaste pour la santé) qui envahissent les plages de l'île. / Emmanuel Lelaidier/MaxPPP ► D’où viennent ces algues ? « Il existe plusieurs dizaines d’espèces de sargasses. Celles qui constituent les « marées brunes » et polluent depuis 2011 les îles Caraïbes sont constituées de deux espèces, Sargassum fluitans et S. nuitans, qui, contrairement à d’autres espèces, passent toute leur vie, comme le plancton, à la surface de l’eau et au gré des courants, du vent et des nutriments », explique Pascal Saffache, professeur de géographie à l’Université de Martinique, spécialiste du littoral martiniquais. Elles ne se forment pas uniquement dans la mer des Sargasses (environ 1100 sur 3200 km), située dans l’océan Atlantique nord, au large de la Floride. Elles apparaissent aussi d’une part à l’embouchure de l’Amazone et d’autre part, côté africain, en face du fleuve Congo. En pleine mer, elles peuvent former des bancs ou radeaux gigantesques, jusqu’à 800 à 1000 km de long, alors que les îles antillaises mesurent moins de 100 km de long. Elles semblent nourries par l’abondance de sels minéraux provenant des régions d’agriculture intensives brésiliennes où l’on cultive la canne à sucre pour l’éthanol à grand recours de fertilisants et pesticides. Au Congo, l’avènement des sargasses est plus dû à l’urbanisation côtière. ► Pourquoi sont-elles arrivées aux Antilles ? Depuis 5 ou 6 ans, les pêcheurs ont observé un changement dans les courants marins de surface, laissant les océanographes quelque peu sceptiques. Selon eux, le Gulf stream aurait dérivé vers l’ouest, grignotant les bancs d’algues et les poussant vers le nord, dans l’archipel antillais. Majoritairement volcaniques, les îles antillaises possèdent une côte déchiquetée avec de nombreuses baies et criques, ce qui joue le rôle de culs-de-sac pour les bancs d’algues. « Aujourd’hui, non seulement leur quantité augmente, mais également la durée de leur échouage massif sur les plages : d’avril à septembre habituellement on a, cette année, débuté en décembre, et malgré les images satellitaires, on est incapable de prévoir l’évolution du phénomène », indique Pascal Saffache. ► Y a-t-il des techniques pour les détruire ou les valoriser ? « Il y a environ 6 mois, j’ai suggéré de traiter les bancs massifs de sargasses en mer, avant même qu’ils n’arrivent sur les côtes, explique le géographe. Une expérience est d’ailleurs en cours avec un bateau muni d’une sorte de tapis roulant qui charge les algues, mais il ne ramasse que 40% du volume. Une amélioration de la technique consisterait à utiliser deux chalutiers pour tracter les bancs d’algues vers la côte, puis les charger sur des barges de façon à décharger des algues propres à terre, avant de les valoriser. Il existe en Martinique une entreprise qui les transforme en polymères végétaux, tandis qu’à Saint-Malo (Ile-et-Vilaine), la société Algopack affirme avoir mis au point une technique pour fabriquer des biomatériaux à partir de sargasse. Enfin, en juillet, l’université des Antilles lancera une étude scientifique de valorisation. Une solution semble marcher en République dominicaine (partie ouest de l’île d’Hispaniola, Haïti occupant l’ouest), un pays dont l’économie actuelle repose essentiellement sur le tourisme international. Après avoir ramassé les algues en mer, elles sont finement broyées puis immergées au large, à l’aplomb de fosses profondes d’au moins 2000 mètres. « En Martinique, sous réserve de vérification et de surveillance, on pourrait imaginer de faire la même chose, suggère Pascal Saffache. En attendant, le plan Hulot vise à ramasser les algues dans les 48 heures après les échouages, délai au-delà duquel elles dégagent des gaz toxiques. En effet, autant à peine arrivées elles dégagent de l’hydrogène sulfuré (odeur d’œuf pourri) et de l’ammoniac, gaz nauséabonds entraînant irritation des muqueuses et larmoiements, autant au bout de 48 heures, on ne sent plus rien, mais le gaz dégagé est alors toxique, pouvant entraîner vomissements, coma et mort. 9
LE JOURNAL DU DIMANCHE.FR 12/06/2018 Nicolas Hulot : ce que contient son plan contre les sargasses, ces algues toxiques qui polluent les rivages antillais En déplacement aux Antilles, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot et la ministre des Outre- mer Annick Girardin ont annoncé un plan de 10 millions d’euros pour lutter contre les sargasses, ces algues brunes qui polluent les rivages antillais. "Le phénomène n’a jamais été aussi important que cette année." En Guadeloupe dimanche puis en Martinique lundi, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, n'a pu que constater les dégâts causés par les sargasses, ces algues brunes toxiques qui se sont multipliées sur les rivages antillais ces dernières semaines. Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, se trouvait à ses côtés. Critiqués pour leur visite tardive, les deux ministres ont annoncé un plan de dix millions d'euros pour lutter contre ce phénomène. La sargasse, une algue brune toxique Les sargasses sont une variété d’algues brunes, que l'on trouve historiquement dans la mer des Sargasses, au large de la côte est des Etats-Unis. Mais depuis plusieurs années, un phénomène a été constaté : les algues se déplacent vers les eaux tropicales, notamment dans les Caraïbes depuis 2011. Inoffensives en pleine mer, elles représentent un danger lorsqu'elles s'échouent sur les rivages et se décomposent. Elles dégagent en effet des gaz nocifs pour l'homme et les animaux : l’hydrogène sulfuré et l’ammoniac. Leur inhalation peut notamment provoquer des infections des voies respiratoires. La baignade a d'ailleurs été interdite sur plusieurs plages, notamment en Guadeloupe. Le gouvernement veut réagir plus vite en cas d'échouage Le gouvernement a détaillé ses objectifs et ses mesures dans un communiqué officiel, dont voici ce qu’il retenir : Afin de renforcer le suivi et la prévision des marées de sargasses, 22 capteurs seront installés sur les plages de Martinique et de Guadeloupe. Ces capteurs, reliés à un site internet, permettront de mesurer et de transmettre en direct les dégagements de gaz. Par ailleurs, le réseau de suivi et d’échouage des sargasses par satellite sera renforcé à hauteur de 300.000 euros. Pour éviter que les algues entrent en décomposition et diffusent des gaz toxiques, des solutions de collectes plus rapides et plus efficaces seront mises en place avec pour objectif de pouvoir intervenir en moins de 48 heures. En plus des dix millions d'euros promis par le gouvernement, dont 50% seront financés par l’Union européenne, trois millions d’euros seront débloqués dans les semaines prochaines et viendront compléter le fond d’urgence prévu pour l’achat de matériels de déblayage. Les recherches concernant l’origine des algues vont s’intensifier, tout comme l’innovation pour trouver des solutions durables. Le gouvernement veut ouvrir le dialogue entre les compagnies d'assurance et les particuliers et entreprises touchés par le phénomène. On ignore toujours les raisons exactes de l’échouage massif des sargasses Le dossier est complexe, car on ignore toujours les raisons de l’échouage massif des sargasses sur les plages antillaises. Ce phénomène serait lié à l'élévation des températures des eaux marines mais aussi au trafic maritime dans les Caraïbes, qui accentuerait le déplacement des algues. Une autre piste est étudiée : celle de la déforestation en Amazonie. "L’agriculture se développe dans des milieux où il n’y avait pas d’agriculture autrefois. De ce fait, les grands fleuves comme l’Amazone se chargent en sels nutritifs qui peuvent, une fois arrivés en mer, vraisemblablement être utilisés par les algues", explique ainsi l’océanographe Jean Blanchot à la chaîne la 1ère. Une vaste étude est en cours mais les résultats ne sont pas attendus avant fin 2018. Par Agathe Fourcade 10
lefigaro.fr 12/06/2018 Antilles : Hulot annonce un plan antisargasses de 10 millions d'euros Par Morgane Rubetti et AFP agence Ces algues s'échouent en masse sur les côtes de la Guadeloupe et de la Martinique. Elles s'amoncellent sur les rivages et dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements. Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé lundi en Guadeloupe un plan de 10 millions d'euros contre les sargasses, ces algues brunes nauséabondes qui polluent les rivages. L'État prendra en charge près de 50 % du financement de ce plan prévu sur deux ans (jusqu'en 2019). Le reste sera financé par l'Union Européenne et les collectivités, dont l'investissement sera à adapter en fonction des besoins. «Il faut qu'à la prochaine saison on puisse atteindre l'objectif de ramassage 48h après les échouages», ont indiqué à l'AFP les services du ministère. Ces algues envahissent les Caraïbes depuis 2011. Mais c'est surtout depuis le mois de février que les algues arrivent en masse sur les côtes. Les sargasses servent également d'abri à plusieurs espèces marines. Inconvénient: il s'agit avant tout d'animaux toxiques ou venimeux comme le poisson lion. Elles s'amoncellent sur les rivages, salissent plages et ports, bloquent parfois l'accès des bateaux, mais surtout dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements. Le plan Hulot prévoit donc de déployer 22 capteurs en Guadeloupe qui permettront de remonter les données d'échouages, de dégagement de gaz, et d'améliorer la surveillance, afin que les collectivités puissent émettre des bulletins quotidiens par exemple. L'ensemble des données seront mises en ligne sur un site en open data et participatif. Enfin, une mission, dirigée par le sénateur Dominique Théophile se rendra dans les îles voisines à la recherche de solutions de ramassage et de valorisation, mais aussi dans l'optique de favoriser une coopération régionale. Ce plan sera également appliqué en Martinique, où, samedi, des manifestants ont lancé des sacs remplis de sargasses à travers les grilles de la préfecture de Fort-de-France. Près d'une cinquantaine de personnes vêtues de noir ont manifesté à l'appel du collectif «Matinik pou anlot vision de Lafrik (Martinique pour une autre vision de l'Afrique en créole) pour protester contre l'action de l'État selon eux insuffisante face à l'invasion des sargasses. «Jamais, il (l'État) n'aurait laissé un problème durant des années se faire comme ça en Bretagne ou à Marseille, enfin sur les côtes du littoral français» a assuré dimanche Olivier Bérisson, porte-parole du collectif, interrogé par RCI Martinique. Du point de vue des indemnisations, si «des mesures conservatoires», notamment un moratoire sur les charges des entreprises, seront mises en place, les discussions avec les assureurs doivent se poursuivre. «Il s'agit aussi d'anticiper sur les années suivantes», notent les services du ministère, pour qui les territoires doivent «être prêts» à affronter de nouvelles crises dans le futur. 11
lefigaro.fr 12/06/2018 Des essais peu concluants De son côté, le conseil départemental de Guadeloupe avait envisagé à la mi-mai d'utiliser «un bateau de dragage de fond» pour «aspirer en haute mer» les sargasses «avant qu'elles n'arrivent sur les côtes». Mais, lepremier essai fin mai s'est avéré «peu concluant» d'après Jean-Yves Bremer, responsable interdépartemental Polmar, interrogé par Guadeloupe 1ère. Photo prise en 2011 des algues sargasses en Martinique. - Crédits photo : PATRICE COPPEE/AFP Après cet échec, une société de chaudronnerie guadeloupéenne a créé le «Sargator», une embarcation capable d'aller jusqu'à 1m80 de profondeur et pouvant récolter 6 tonnes d'algues par heure. Une initiative intéressante mais insuffisante puisque pour soigner la totalité de l'île, il faudrait posséder une dizaine d'engins. Pendant leur déplacement, Nicolas Hulot et ses équipes assurent «avoir pris la mesure» tant de la situation que de la nécessité d'une plus grande transparence sur les actions menées. Face aux critiques sur sa visite tardive, l'équipe ministérielle indique que les choses «n'ont pas commencé là», et que les élus locaux ainsi que les populations ont pris le problème à bras-le-corps, avec des gens «exaspérés mais mobilisés», dont l'action et l'ingéniosité, malgré la lassitude et l'épuisement ont été salués. Afin de protéger les habitants de ces rejets toxiques, la commune de Petit-Bourg, située au bord de la mer, a annoncé fin mai la «fermeture préventive des établissements scolaires». Le maire Guy Losbar a pris un arrêté qui ferme «jusqu'à nouvel ordre», les écoles maternelles et élémentaires du bourg, ainsi que d'un autre quartier de la ville. Le dispositif «concerne également le collège et le lycée», indique le communiqué. Au total, plus de 2000 élèves dans huit établissements scolaires sont concernés par la mesure. Morgane Rubetti ET AFP. 12
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Plus d'un millier personnes défilent à Fort-de-France pour "sauver l'hôpital" Fort-de-France, France | AFP | mardi 12/06/2018 - 23:37 UTC+3 | 223 mots Entre 1.300 et 2.000 personnes, selon la police ou les organisateurs, ont manifesté mardi dans les rues de Fort- de-France pour la défense et la survie du CHU de la Martinique, à l’appel d'un collectif de professionnels et de syndicats du secteur de la santé. Face à "la déliquescence du CHUM (rupture fréquentes d’approvisionnements, disparitions de spécialités médicales) le collectif entendait ainsi attirer l’attention du gouvernement et mobiliser la population à propos d'une situation "d’une gravité extrême" et qui pose la question de la survie même du système de santé en Martinique, selon lui. Aux cris de "Buzyn, où es-tu, l’hôpital est dans la rue", les manifestants, soutenus par des élus et un syndicat de camionneurs, ont parcouru les artères de Fort-de-France avant de se rendre à la préfecture. La mobilisation doit se poursuivre mercredi avec une opération ville morte à l'initiative de l'association des maires de l'île. Annick Girardin, ministre des Outre-mer, actuellement dans l’île avec le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot pour traiter la crise des sargasses, ces algues brunes toxiques qui ont envahi les rivages antillais depuis février, a reçu durant près d'une heure et demie à la préfecture des membres du collectif. Face aux difficultés du CHU, sa gestion a été placée sous administration provisoire depuis janvier 2018. L'Agence régionale de santé avait souligné une "sévère dégradation de sa situation financière". Jpl/caz/cam L'épidémie de dengue ne faiblit pas à La Réunion Paris, France | AFP | mardi 12/06/2018 - 17:56 UTC+3 | 277 mots L'épidémie de dengue, qui a débuté début janvier à La Réunion, ne faiblit pas malgré l'hiver austral, avec 4.604 cas de dengue confirmés depuis le début de l’année, et une moyenne de 300 à 400 nouveaux cas par semaine, a indiqué la préfecture mardi. "L’épidémie se poursuit dans l'ouest et le sud à un niveau constant, toujours aux alentours de 300 à 400 cas par semaine", explique la préfecture dans un communiqué. "La mobilisation de tous est nécessaire durant l’hiver austral pour freiner cette dynamique et éviter une épidémie de plus grande ampleur au cours de l’été prochain", ajoute-t-elle. La dengue est transmise à l'homme par l'albopictus, communément appelé moustique tigre en raison de ses rayures. La préfecture précise que les opérations de démoustication sont réalisées "autour du domicile des personnes malades signalées par les médecins ou les laboratoires, et dans les zones connues de circulation du virus", afin de "réduire les populations de moustiques adultes dans ces zones et ainsi d’éliminer des moustiques déjà infectés ou susceptibles de le devenir", une fois avoir piqué une personne malade. Dans les zones de circulation virale les plus actives de l’île, notamment sur Saint-Paul, "les opérations de pulvérisation spatiale de nuit", menées grâce à des appareils de pulvérisation insecticides montés sur des véhicules pick-up, "sont dorénavant privilégiées compte tenu du nombre important de cas de dengue et donc de l’impossibilité d’intervenir individuellement et systématiquement auprès de chaque cas", précise la préfecture. Dans les zones moins étendues ou encore peu impactées, "les traitements en porte à porte de jour" sont menés en journée dans les cours et jardins des particuliers grâce à des appareils de pulvérisation portés à dos. caz/frd/sd © Agence France-Presse 16
Polynésie: près de la moitié des jeunes en surpoids Paris, France | AFP | mardi 12/06/2018 - 16:42 UTC+3 | 409 mots En Polynésie, 43,2% des élèves de 13 à 17 ans sont en surpoids, dont 20% au stade de l'obésité, 40,9% ont déjà été ivres au moins une fois dans leur vie, et 14,4% ont envisagé sérieusement de se suicider, selon une enquête. Cette enquête, dans le cadre de l'enquête mondiale "the Global schoolbased student health survey" (GSHS), a été menée dans 32 établissements scolaires, auprès de 2.678 jeunes Polynésiens scolarisés âgés entre 13 et 17 ans, soit 1.271 garçons et 1.407 filles, du 18 janvier au 24 mars 2016. Selon les résultats de cette enquête, révélée par le site Outremers360, "43,2% des élèves polynésiens âgés de 13 à 17 ans sont en surpoids dont 19,8% au stade de l’obésité". Mais "10,2% des élèves ont eu faim la plupart du temps ou tous les jours en raison d'une quantité insuffisante de nourriture disponible chez eux au cours des 30 derniers jours". Une majorité (70,1%) affirme consommer au moins une fois par jour des fruits, mais seulement 46,8% en consomment plus de deux fois par jour. Ils sont 77,4% à déclarer consommer au moins une fois par jour des légumes, mais seulement 27,7% à en consommer au moins trois fois par jour. Près de la moitié (43,6%) indiquent avoir bu au moins une boisson alcoolisée au cours des 30 derniers jours. Et 40,9% ont déjà été ivres au moins une fois dans leur vie. Près d'un quart (23,2%) disent même avoir été ivres au cours des 30 dernier jours. Ils sont également plus d'un quart (28,6%) à avoir déjà consommé au moins une fois dans leur vie de la drogue (marijuana-paka, ICE, cocaïne, substances inhalées, solvants). 27,1% déclarent avoir déjà consommé du paka (marijuana), et 15,5% déclarent en avoir consommé dans les 30 derniers jours. Un quart (25,7%) a consommé du tabac, au moins un jour au cours des 30 derniers jours et 65,5% des élèves ayant déjà fumé, l'ont fait avant 14 ans. Enfin, 39,8% des élèves déclarent avoir déjà eu des rapports sexuels, les garçons plus que les filles (45,2% contre 34,6%). Parmi ceux ayant déjà eu des rapports sexuels, 36,2% ont eu leur premier rapport sexuel avant l’âge de 14 ans, les garçons plus que les filles (43,1% contre 27,9%).Par ailleurs, au cours des 12 derniers mois, 14,4% des élèves ont envisagé sérieusement de se suicider, les filles plus que les garçons (20,1% contre 8,8%). Et 9,9% déclarent avoir fait au moins une tentative de suicide. caz/mat © Agence France-Presse 17
Inquiétude autour des aides agricoles européennes pour les Outre-mer Paris, France | AFP | mardi 12/06/2018 - 19:01 UTC+3 | 320 mots Le député de La Réunion David Lorion (LR) a saisi Edouard Philippe, dans une lettre dont l'AFP a eu copie, pour lui demander de défendre le programme d'aides européennes agricoles spécifiques aux Outre-mer, que la Commission européenne veut baisser. Le 1er juin, la Commission européenne a fait part de son intention de baisser de 3,9% les aides directes de la PAC (Politique agricole commune), et donc de baisser du même taux le budget accordé au Programme d'option spécifique à l'éloignement et à l'insularité (POSEI), déclinaison de la PAC pour les Outre-mer. Or "ce mécanisme vital permet de compléter, de garantir dans les différentes filières organisées, le revenu des producteurs locaux", souligne M. Lorion. "Cette annonce est incompréhensible tant elle est contraire aux annonces faites le 27 octobre dernier par le président Jean-Claude Junker, qui s'était engagé, en Guyane devant le président Macron, à poursuivre le POSEI pour l'agriculture et à ne pas le réduire", insiste-t-il. M. Junker avait alors déclaré: "Nous allons poursuivre les POSEI pour l'agriculture. Je ne compte pas les réduire et les corriger vers le bas". Pour M. Lorion, "la France doit tout entreprendre pour qu'il y ait un maintien de l'enveloppe agricole consacrée aux Régions ultrapériphériques (RUP)" (nom donné aux Outre-mer par l'Union européenne). Faute de quoi, "les conséquences seraient dramatiques" pour "le développement de la production locale", "les filières exportatrices et la sécurité alimentaire", dit-il. Le POSEI est distinct de la politique continentale agricole. Il est "adapté pour permettre le développement d’une production agricole et agro-industrielle locale en butte à la concurrence féroce des importations, ainsi que d'une production exportatrice", souligne la Fédération des entreprises d'outre-mer (Fedom), dans sa lettre hebdomadaire. Outre une "chute de la production locale, sur le plan quantitatif et qualitatif", la Fedom estime que la baisse du POSEI entrainera une "menace pour la survie des agriculteurs" et "des entreprises agro-alimentaires qui constituent le cœur du réacteur industriel dans les RUP". caz/mat/phc © Agence France-Presse 18
12/06/2018 Tourisme en Outre-mer : Inès Bouchaut-Choisy « au plus près des territoires » pour présenter son rapport sur le Tourisme durable ©Facebook / Inès Bouchaut-Choisy La représentante de Saint-Barthélemy au CESE et présidente du groupe Outre-mer dans cette même institution, Inès Bouchaut-Choisy, a entamé une campagne de sensibilisation et de présentation de son rapport sur le Tourisme durable en Outre-mer, adopté le 28 mars dernier, « au plus près des territoires ». Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Guadeloupe. La semaine dernière, la présidente du groupe Outre-mer au CESE, auteure d’un rapport sur le Tourisme durable Outre-mer, a sillonné la Caraïbe pour sensibiliser sur la nécessité « d’envisager un nouveau modèle » de développement touristique. Tour à tour, Inès Bouchaut-Choisy a rencontré le président de la Collectivité de Saint-Barthélemy, Bruno Magras, le président et les membres du CESE de la même île, « qui travaillaient déjà sur la problématique », le président de la Collectivité de Saint- Martin, Daniel Gibbs, la sous-préfète des îles du Nord, la Première ministre de Sint-Marteen, Leona Marlin Romeo et enfin, le président et les membres du CESER de Guadeloupe. « Nos constats sont partagés et il y a une volonté d’envisager un modèle alternatif au modèle balnéaire. Les comités du tourisme sont bien conscients qu’un cycle a été atteint mais ils s’interrogent sur la structuration d’une filière tourisme durable », explique-t-elle. « La Guadeloupe s’inscrit totalement dans cette démarche de tourisme durable. La crise des sargasses a mis davantage en relief cette nécessité de repenser le modèle et surtout, sans opposer tourisme durable et tourisme balnéaire, se dire qu’il y avait une alternative possible. C’est dans cette approche que nous avons approfondi notre identité de nos territoires, les atouts que nous avons et tout ce patrimoine culturel et naturel que nous avons valorisé dans les stratégies du tourisme », poursuit-elle. Pour Inès Bouchaut-Choisy, si la sensibilisation sur le terrain est une nécessité, celle des plus hauts dirigeants l’est tout autant. « Le 24 mai dernier, nous avons remis l’avis à la ministre des Outre-mer qui nous a proposé de consacrer les prochaines rencontres nationales du tourisme Outre-mer au tourisme durable. Un événement que nous pourrions par ailleurs co-organiser », indique-t-elle. Ce lundi 11 juin, ce fut au tour de l’Elysée, notamment au Conseiller à l’Outre-mer Stanislas Cazelles, d’être sensibilisé sur le sujet du tourisme durable. Non sans raison, car au-delà des palabres, Inès Bouchaut-Choisy veut « arriver à un plan d’action, à la mise en place d’une politique de développement du tourisme durable ». Sur les interrogations des professionnels concernés sur la structuration de la filière, Inès Bouchaut-Choisy pose une solution : « Dans nos préconisations, on propose que soient organisées des conférences stratégiques du tourisme (…) et permettre aux professionnels du tourisme, aux représentants des chambres consulaires et agricoles et aux citoyens de travailler ensemble et bâtir une stratégie de tourisme durable ». Pour la suite, Inès Bouchaut-Choisy poursuit sa campagne de sensibilisation sur le tourisme durable en Outre-mer. Ce mardi, la présidente du groupe Outre-mer au CESE a notamment été reçue par le Ministère de l’Economie. 19
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Chubb nomme Steven Goldman vice-président exécutif en charge des lignes financières pour l'assurance générale d'outre- mer communiqué - | PR Newswire | mardi 12/06/2018 - 15:30 UTC+3 | 621 mots Michael Mollica dirigera les institutions financières de détail en Amérique du Nord NEW YORK, 12 juin 2018 /PRNewswire/ -- Chubb a annoncé aujourd'hui que Steven F. Goldman a été nommé vice- président exécutif en charge des lignes financières pour l'assurance générale d'outre-mer, l'activité d'assurance générale internationale de la société dans 51 pays. Dans ce nouveau rôle, M. Goldman sera responsable de la division des lignes financières internationales de Chubb qui couvrent la responsabilité des administrateurs et des dirigeants, les institutions financières, les erreurs et omissions, le risque transactionnel et le cyber-risque. Cette nomination prendra effet le 1er juillet. M. Goldman sera basé à New York et relèvera de Timothy O'Donnell, qui a été nommé hier vice-président du Chubb Group et président de la division des assurances commerciales générales pour l'assurance générale d'outre-mer. M. Goldman est actuellement vice-président exécutif de la division des lignes financières de Chubb aux États-Unis où il dirige le segment des institutions financières de détail. Il dirige également l'activité de risque transactionnel de Chubb, une division qu'il a aidé à créer et qu'il dirige depuis sa création. « Steve est un dirigeant hautement expérimenté dans le domaine des lignes financières », a déclaré M. O'Donnell. « Il possède d'excellentes compétences en leadership et souscription technique et je me réjouis à l'idée de travailler avec lui à l'heure où nous développons la présence et les capacités de Chubb dans les lignes financières internationales. » « Chubb s'est forgé une solide réputation de leader dans la souscription de lignes financières à l'échelle mondiale avec un vaste vivier de cadres talentueux dans le monde », a confié pour sa part Juan Andrade, vice-président exécutif du Chubb Group et président de la division d'assurance générale d'outre-mer. « Je suis heureux d'accueillir Steve dans l'équipe générale d'outre-mer de Chubb et je me réjouis à l'idée de l'impact qu'il aura sur notre entreprise. » M. Goldman possède près de vingt ans d'expérience en souscription et gestion du risque et est un juriste titulaire d'une licence en taxation. Le successeur de M. Goldman est Michael Mollica, qui a été nommé vice-président exécutif en charge des lignes financières pour l'Amérique du Nord. M. Mollica a plus de 20 ans d'expérience dans le secteur. Il sera basé à New York et relèvera de Scott Meyer, président de la division des lignes financières en Amérique du Nord. « Les solides antécédents et connaissances de Michael dans cet espace, de pair avec son expérience approfondie en leadership, font de lui la personne idéale pour ce rôle,» a ajouté M. Meyer. « Je suis impatient de collaborer avec lui et confiant que sa profonde compréhension des exigences de nos clients contribuera à la croissance future de cette entreprise. » À propos de Chubb Chubb est la plus grande compagnie d'assurance de biens et de risques cotée en bourse au monde. Avec des opérations dans 54 pays et territoires, Chubb propose des assurances de biens et de risques personnelles et commerciales, des assurances individuelles contre les accidents et des assurances complémentaires de santé, de la réassurance et des assurances-vie à un groupe diversifié de clients. En tant que société de souscription, nous évaluons, assumons et gérons les risques avec vision et discipline. Nous traitons les sinistres et les indemnisons équitablement et rapidement. La société se définit également par son offre étendue de produits et de services, ses vastes capacités de distribution, son exceptionnelle santé financière et ses opérations locales dans le monde entier. La société mère Chubb Limited est cotée à la bourse de New York (NYSE : CB) et figure dans l'indice S&P 500. Chubb dispose de bureaux exécutifs à Zurich, New York, Londres et à d'autres endroits, et emploie environ 31 000 personnes dans le monde. Pour plus d'informations, consulter : chubb.com. Copyright © 2018 PR Newswire Association LLC. All Rights Reserved. A Cision company. Avertissement : Ce document n’est pas un document de l’AFP et l’AFP ne peut être tenue responsable pour son contenu. Pour toute question concernant le contenu, nous vous demandons de bien vouloir contacter les personnes/sociétés indiquées dans le corps du communiqué de presse. 21
L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE LOCALE 22
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 23
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 24
GUADELOUPE 25
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MARTINIQUE 32
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12/06/2018 Un plan d'action gouvernemental de 13 millions d'euros contre les échouages des algues sargasses Le gouvernement s'attaque à la problématique des sargasses et annonce un plan de 13 millions pour accompagner les investissements et les opérations de ramassage des collectivités territoriales concernées. Ces mesures concernent "la Guadeloupe, les îles du Nord, la Martinique et la Guyane © cap/fb/préfecture Nicolas Hulot et Annick Girardin au cours d'une réunion en préfecture en Martinique (11 juin 2018) Par Jean-Claude SAMYDE Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire et Annick Girardin, ministre des outre-mer, se rendent ce mardi 12 juin dans les communes de Martinique. Ils iront au Diamant, au François et au Robert afin d’aborder la problématique des sargasses. En visite officielle en Guadeloupe, Nicolas Hulot et Annick Girardin ont annoncé, (lundi 11 juin) une série de mesures pour faire face à cette situation exceptionnelle. Les principales mesures Ces mesures pour la Guadeloupe, les îles du Nord, la Martinique et la Guyane, seront financées à hauteur de 10 millions d’euros par l’État, et permettront d’accompagner les investissements et les opérations de ramassage des collectivités territoriales concernées. 10 millions d'euros auxquels s'ajoutent 3 millions supplémentaires débloqués en urgence. 35
12/06/2018 © Martinique1ere Les collectivités devront mettre en place des solutions de collectes permettant d'intervenir en moins de 48h pour éviter la décomposition des algues. L'État va renforcer la recherche et l’innovation ainsi que la coopération régionale et internationale pour apporter des réponses sur la question de l’origine des algues. Une mission, dirigée par le sénateur de Guadeloupe Dominique Théophile, se rendra dans les îles voisines de la caraïbe à la recherche de solutions de ramassage et de valorisation. © Martinique la 1ere Algues sargasses au Robert. Anticiper l'arrivée des algues Les ministres prévoient la mise en place de capteurs en Guadeloupe et en Martinique permettant de réaliser des mesures en direct des dégagements de H2S et d’ammoniac. Un site internet donnera les mesures en direct, pour renforcer la transparence et l’information de la population. Une étude scientifique ECOSAR sera lancée en juillet par l’Université Antilles Guyane pour mieux documenter la composition des sargasses afin de faciliter leur valorisation (avec l’appui de l’ADEME 350 000 euros et des collectivités locales). Le renforcement du réseau de suivi et d’échouage des sargasses par satellite, doté de 300 000 euros pour continuer à améliorer la prévision et le suivi des nappes qui dérivent vers les Antilles et qui présentent un risque d’échouage. Le risque "sargasse" dans les contrats d'assurance Une première réponse est apportée dans le volet économique. Il y a l'objectif d'accompagner les citoyens et les entreprises touchés par les sargasses pour limiter les pertes économiques, en lien avec les assureurs qui pourront proposer d’inscrire désormais le risque sargasse dans les contrats d’assurance. 36
13/06/2018 Rencontre internationale sur les sargasses début octobre en Martinique (Hulot) Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé mardi à Fort-de-France la tenue d'"évènements internationaux" aux Antilles, notamment début octobre en Martinique, sur la problématique des sargasses. © PPF Conférence de presse d'Annick Girardin et Nicolas Hulot sur le plan sargasses à la résidence préfectorale en Martinique. Aux côtés de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, Nicolas Hulot dressait le bilan sa visite aux Antilles consacrée à la "crise des sargasses", lors d'une conférence de presse à la résidence préfectorale. "Si toute la région des Caraïbes est touchée, elle ne l'est pas avec le même niveau de gravité", a indiqué le ministre. "Mutualiser nos expériences" Selon lui, pour la compréhension et la résolution de la crise des sargasses, il faut "mutualiser nos expériences, nos intelligences et nos moyens". Dans cette perspective, "nous engagerons et nous organiserons un certain nombre d'événements internationaux, ici aux Antilles, et particulièrement début octobre en Martinique, pour aborder cette problématique au niveau régional et au niveau international", a indiqué Nicolas Hulot. Le ministre est également revenu sur le plan de 10 millions d'euros annoncés la veille en Guadeloupe pour lutter contre l'invasion des sargasses. "Nous avons entendu la détresse, l'inquiétude et la colère salutaire et nécessaire de celles et ceux qui vivent au quotidien" cette situation, a-t-il dit. "Ce phénomène nous dépasse tous" A la mi-journée au Robert, une commune côtière particulièrement touchée, Nicolas Hulot et Annick Girardin, avaient été interpellés par des riverains excédés devant l'incapacité de l'Etat, selon eux, à régler ce problème. "On est venu vous dire la vérité, leur a répondu Nicolas Hulot. Ce phénomène nous dépasse tous. Il vous affecte en priorité. On est là à vos côté." "On va essayer de résoudre les problèmes un par un et sur la durée. Je ne peux pas vous dire autre chose et je ne peux pas vous faire de mensonges et je n'ai pas de solutions immédiates", a ajouté d'un ton vif le ministre de la Transition écologique. Plus tôt dans la matinée, les ministres avaient visité Holdex Environnement, un site de traitement des algues sargasses et de valorisation agronomique, au François. Un centre de valorisation qui "ouvre beaucoup d'espoir en aval de la collecte des sargasses qui a bénéficié d'une participation de l'Ademe à hauteur de 3,5 millions d'euros pour sa mise en place", selon Nicolas Hulot. Nous mobiliserons la banque publique d'investissement (BPI) pour faire en sorte de développer cette structure et la valorisation des sargasses", a indiqué le ministre. Enfin conscient de l'impact de cette crise sur le secteur du tourisme, Nicolas Hulot a invité les touristes à ne pas déserter cette région. "Toutes les Antilles ne sont pas affectées par les sargasses et il y a beaucoup plus d'endroits préservés que d'endroits affectés", a-t-il souligné. 37
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