N 15 Quatrième trimestre 2019 - Conseil de Quartier Montsouris-Dareau
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N° 15 Quatrième trimestre 2019 Périodique trimestriel de liaison du Conseil de Quartier Montsouris-Dareau avec les habitants. http://cdq.montsouris.online.fr L’enfant n’est pas un animal que l’on dresse. L’enfant est un adulte qui n’a pas encore grandi. Hervé Desbois- Ecrivain Edito L es fêtes de fin d’année approchent et, avec elles, nos Sommaire : espoirs, nos projets, nos Edito : Page 1 et 2 résolutions et toute une gamme Arts : Pages 2, 3, 4 Mise en valeur du quartier colorée d’idées pour y parvenir. Littérature : Pages 5 et 6 Pour l’équipe de « La souris Un comorien dans le 14ème d’eau », son souhait est de Histoire contemporaine : Pages 6 à 8 continuer à vous distraire, à vous Un amoureux du quartier informer et les idées ne manquent Histoire : Pages 8 et 9 pas. Commémoration des droits de l’enfant Depuis plus de trois ans que votre Vie de quartier : Pages 9 à 11 petit journal existe, le quartier Budget participatif Montsouris-Dareau a été mis en Le jardin partagé Alice Milliat valeur. Boite à archives : Page 12 Nous nous sommes rendu compte, au fil des nombreux numéros réalisés, qu’il y avait de belles découvertes à faire et à vous faire partager, des combats à mener aussi pour la préservation de notre environnement et de notre patrimoine et des informations à vous relayer. De beaux projets sont en cours d’élaboration tels que des fêtes, des concours, des interviews et une présence sur le terrain de plus en plus remarquée. Il faut dire que, prendre le cadre du parc Montsouris pour installer nos journées du Conseil de quartier, a quelque chose d’idyllique et qui concoure à leur succès. Voilà pourquoi l’équipe du journal est fière de vous présenter ce numéro en même temps que tous ses vœux pour cette nouvelle année. 2020 sera une année riche en évènements de toute sorte qui retiendront notre attention. Pour nous, « La fête des Artistes » se profile. 1
Le dimanche 27 septembre 2020 au parc Montsouris, se retrouveront de nombreux artistes de notre quartier à qui nous avons décidé de faire honneur et de leur donner carte blanche pour se présenter à un public que nous espérons nombreux. Par leurs présentations, démonstrations, installations, animations de toute sorte, cette journée se présente comme un enjeu majeur pour notre Conseil de quartier. Ce sera vraiment la fête de nos artistes : fête à la création, à la découverte d’un monde qui, s’il nous paraît assez proche, ne nous livre pas tous ses secrets. Nous essaierons de lever un peu le voile et, par le trou de la serrure, capter un peu de leur savoir. Ils seront heureux de constater notre intérêt et avides de nous captiver. Mais nous aurons le temps de vous en reparler et de préciser les modalités de cette journée qui est, dès à présent, à fixer dans vos agendas. Nous avons décidé aussi de préparer un hors-série sur l’hôpital Sainte Anne, pour lequel nous avons déjà publié plusieurs articles dans les numéros 2 ; 6 ; 7 ; 8 de « La souris d’eau » et que nous continuerons en publiant bientôt un article sur la collection d’art brut de l’hôpital Sainte-Anne. Nous publierons également, à raison de deux sculptures par numéro, l’histoire des sculptures des jardins de l’hôpital Sainte-Anne. Lieux peu connus de cet hôpital, ses jardins rassemblent une vingtaine de sculptures déposées là au fil d’expositions, les Expositions Universelles, notamment, à Paris, achetées par la ville de Paris et placées là, des œuvres aussi qui ont été réalisées par des pensionnaires et offertes à l’hôpital en reconnaissance. Elles se nichent, soit sous les arbres, le long d’un chemin, sur une façade, près d’un bosquet ou trônent au milieu d’une pelouse. Elles sont belles, décoratives et nous ont séduits ; c’est pourquoi nous avons décidé de vous les présenter prochainement sous le titre « Histoire des sculptures des jardins de l’hôpital Sainte-Anne ». Nous vous rappelons que vous pouvez participer à votre journal en nous envoyant vos suggestions, critiques ou idées d’article, aux différentes adresses communiquées en dernière page. Mylène Caillette rédactrice en chef. Arts Mise en valeur du quartier Montsouris-Dareau par l’art et le végétal. Exemple : murs aveugles de la Zone Zéro Gaspi LeGaspi projet de mise en valeur artistique et végétale des murs aveugles de la Zone Zéro a pris naissance au sein de la Commission Climat du Quartier Montsouris- Dareau. L’objectif de cette intervention est celui de démontrer comment le système « art et nature » a un rôle à jouer dans la vie quotidienne et comment on peut l’intégrer dans l’espace urbain, de manière à répondre aux besoins multiples des habitants et à soutenir la biodiversité dans ce quartier. 2
Les balades exploratoires au sein de cette zone ont permis de repérer la particularité des murs nus. Leur analyse a conduit à l’émission de quelques propositions d’aménagement, en vue d’agrémenter ces murs plats pour améliorer l’espace de vie des résidents. Le périmètre de la Zone Zéro Gaspi (en abréviation ZZG) est délimité : - au nord-est, par l’avenue René Coty, coté numéros pairs ; - au nord-ouest, par la rue de la Tombe Issoire, coté numéros impairs ; - au sud, par la rue de Saint Yves, coté numéros pairs. L’élaboration des données collectées vise à la création d’un réseau des murs verticaux agencés, de manière à pouvoir reproduire un espace de culture au sens double : art et végétal, tant pour le plaisir de l’esprit humain, que pour l’attrait des oiseaux et des insectes parisiens. L’aboutissement de ce travail porte sur l’amélioration de l’environnement et de l’ambiance urbaines du point de vue de la culture (peinture, végétalisation) mais aussi, de l’atmosphère (filtration de l’air), du climat (écran de fraicheur) et de la vie (oiseaux, abeilles, papillons). La mise en scène verticale de la peinture et du végétal au droit des passants, immergera quotidiennement les habitants sensibilisés du Quartier Montsouris-Dareau dans un milieu artistique et naturel en répondant ainsi, à leurs besoins culturels vitaux. Ce système à deux sens, d’une part embellira l’espace public et d’autre part, soutiendra la biodiversité, réduira le réchauffement et diminuera la pollution en rendant ainsi, le cadre de vie des habitants de la ZZG durable. Dans leur partie haute, les murs nus peuvent devenir de véritables objets d’art, en tant que supports de trompe l’œil et de fresque thématiques, alors que dans leur partie basse, ces murs peuvent devenir de véritables espaces de vie, en tant que supports de plantes grimpantes accueillant de relais-refuges pour l’avifaune. 3
Ainsi, l’ensemble de ces murs agencés révèle et, dans le même temps, valorise les éléments forts présents sur le territoire du secteur Montsouris-Dareau (aqueduc romain, géant Isoré, catacombes, quartier d’artistes, jardins, allée Samuel Beckett, parc Montsouris, réservoir Montsouris, …).Les peintures peuvent représenter, par ex., des perspectives d’idées utopiques, de légendes mythiques, de lieux historiques, d’espaces urbains, des environnements naturels, de l’élément eau dans tous ces états, de l’air et du ciel, … Toutefois, la préparation de la surface plane avant et la protection de l’œuvre après contre les intempéries sont des traitements nécessaires. La végétalisation peut être réalisée, par ex., avec de la vigne vierge pour son feuillage dense changeant de couleurs suivant les saisons, du lierre pour son feuillage bicolore et son adhérence, de plantes odorantes pour l’attrait des abeilles. Cependant, la sélection privilégiera des plantes de peu d’entretien et endémiques de l’Île- de-France pour leur résistance au froid et donc, leur pérennité. Les plantations peuvent être directes dans le sol et contre le mur, avec l’aménagement d’un espace de terre autour du pied de la plante pour faciliter l’absorption de l’eau ou bien, dans des bacs importants le long du mur. Des attaches au mur et des fils tendus seront nécessaires pour diriger l’accrochage des plantes montantes, tandis que les plantes tombantes créeront naturellement des jardins suspendus. Les services de la Mairie se chargeront de l'entretien et du suivi du réseau des murs agencés. Ils devraient observer le comportement au fil du temps, du point de vue dégradation des peintures et évolution des végétaux. Voici quelques exemples des murs à agrémenter au sein de la ZZG : -angle de la rue René Coty et de la rue de l’Aude ; -angle de la rue des Artistes et de la rue Saint Yves ; -au fond de la rue Gauguet ; -au 35, rue des Artistes ; -aux 65-67, 73-75, 97-99 et 103, rue de la Tombe Issoire. La transformation des murs aveugles et nus, en murs vus et habillés, signifie de pouvoir animer un plan vertical, en vue de créer une interface vivante entre le mur et l’être humain Des ateliers balades pédagogiques dans la ZZG, pourraient présenter ces écrans géants d’art et de biodiversité préservée et exposer les enjeux du climat et de la pollution et d’autre part, permettraient aux invités in situ : -d’apprécier l’association du figé et du vivant, de s’accorder aux notions de coexistence et de complémentarité, de réfléchir sur l’évolution du binôme dans le temps lorsque la nature prendra le pas sur la peinture, -d’observer la présence de l’avifaune, d’entendre des chants variés, -de humer les parfums de la flore, de toucher le texture du feuillage, d’admirer le changement des couleurs suivant l’époque, -de sentir la fraicheur qu’émane ce panneau végétal pendant la période de canicule. Et si cette zone de test est concluante, pourquoi ne pas imaginer de répliquer ce principe d’aménagement ailleurs, sur d’autres villes et des quartiers disposant des murs nus ? Ne pourrait-on pas nommer ce projet, par exemple : « living wall cities » ? Catherine Nassica Architecte Ingénieur et Docteur en Aménagement, Urbanisme et Dynamique des Espaces 4
Littérature Un Comorien dans le 14ème Notre ami Luc Facchetti, membre de notre CDQ a écrit un livre sur ses compatriotes, les Comoriens, dont il nous dévoile certaines coutumes et traditions qu’il connait bien. « La cinquième île » de Luc Facchetti Dans un film réalisé en 2005, Luc Facchetti, somptueusement vêtu d’un costume d’apparat – celui porté lors de la cérémonie du « grand mariage » selon le rite de l’école shafiiste, l’une des quatre branches de l’Islam sunnite - prononce un discours émouvant sur l’île de ses ancêtres qu’il découvre pour la première fois. On découvrira dans son livre des personnages d’exception, militants politiques ou associatifs, des couleurs, des habitudes culinaires, des vêtements festifs, des marchés, des rites religieux et surtout des visages d’une exceptionnelle bienveillance. Extrait de la préface d’Elizabeth Roudinesco pour le livre de Luc Facchetti : « La cinquième île » à paraître début 2020. Mon père, le président Saïd Mohamed Cheikh (1904-1970), a été le premier médecin, premier député et premier président des Comores. C’est dire s’il est un mythe pour l’histoire des Comores. Ma mère, Domenica Facchetti (1917-1960), est d’une famille italienne de photographes émigrés en France dans les années 30 à cause du fascisme. A l’aide du mythe de mon père, j’ai eu l’idée de faire des portraits photographiques des comoriens de Marseille avec un texte descriptif. Le texte explique que l’Islam est constitutif de la culture comorienne mais sa pratique, au fil du temps, en a fait une règle particulière. Dans ces temps troublés d’obscurantisme, ce livre constitue une somme précise et illustrée d’un monde d’Allah trop méconnu. Quelle est la philosophie des Comoriens sur l’Islam ? Bien que ce soit d’abord un livre de photos, j’explique dans celui-ci ce que j’ai vécu. En quoi l’Islam des Comoriens ne peut pas, structurellement, être radical ? 5
Le professeur Ahmed Chamanga fait remarquer qu’une chose reste permanente dans la vie comorienne, c’est l’influence fondamentale qu’exerce l’Islam sur l’éducation et sur la formation de l’identité du Comorien. Les Comoriens sont donc très religieux mais de façon paisible ; ils sont avant tout pratiquants. Le rigorisme religieux n’existe pas aux Comores et à Mayotte car la consécration de pratiques qui, tout en se réclamant de l’Islam, sont tellement marquées par la façon d’être et de penser de la population locale, qu’elles constituent un phénomène original et quelque peu marginal par rapport à certaines orthodoxies. D’autre part la structure sociale étant matrilinéaire, la femme reçoit de sa famille une maison en toute propriété. Elle peut ainsi chasser son mari de chez elle sans que personne n’y trouve à redire. La famille du marié offre à la future épouse des bijoux en or et en argent qui lui resteront acquis quoiqu’il advienne. Voir film sur le lien : https://youtu.be/kUrb20KmR-4 Luc Facchetti. Histoire contemporaine Un amoureux du quartier Dareau, témoin de son évolution Fernand habite depuis 85 ans dans un vieil immeuble du passage Dareau. Il est un témoin privilégié de l’évolution du quartier sis entre la rue Dareau, la rue Broussais, la rue Cabanis et la rue de la Tombe Issoire. A sa naissance, ses parents louaient une pièce, puis deux pièces. Sa mère est devenue concierge de deux bâtiments (3 et 5 étages) qui se jouxtent toujours encore maintenant autour d’une cour commune. Son père était ouvrier (boulanger) comme beaucoup des habitants du quartier. Il y avait aussi nombre d’artisans et de petits commerçants. Fernand avait six ans lors de la déclaration de la seconde guerre mondiale. Il était scolarisé à l’école élémentaire du boulevard Arago. Quand il y avait des bombardements, les petits allaient dans les caves et les plus grands se réfugiaient dans la station de métro Denfert-Rochereau. Il n’était pas à Paris lors de la Libération, ses parents l’ayant envoyé dans sa famille sarthoise, voyage dans une ambiance de guerre où, sur le pont de Maintenon, il voyait passer des convois de trains chargés de torpilles. Il a passé le certificat d’études en 1949 et il a commencé à travailler aussitôt, à l’âge de 15 ans, comme ouvrier pâtissier dans six boulangeries différentes. 6
Il a exercé ce métier jusqu’à sa retraite, hormis le service militaire de 27 mois qu’il a eu la chance de ne pas faire en Algérie mais dans l’armée de l’air en France. Progressivement, grâce à un travail acharné, 12 à 13 heures par jour, il a pu se constituer un pécule et acheter les deux pièces louées plus une troisième. Etant au rez-de-chaussée, il profite d’une petite cour avec un marronnier et des pots de fleurs. Jusqu’au début des années 1960, le quartier était composé de quelques immeubles d’habitation, de terrains vagues, d’entrepôts, d’usines et de garages. Cela permettait aux gamins de jouer sans problème aux traîneaux et aux roulements à billes, quand ils n’allaient pas au patronage de la rue Jean Dolent. Les bougnats étaient nombreux. Durant la deuxième guerre mondiale, les bacs à glace étaient livrés à cheval dans les différents établissements. A noter aussi rue de la Tombe Issoire : une herboristerie, un fourreur, un marchand de cycles, 2 boulangers, 2 marchands de journaux, un cordonnier, un bijoutier, un marchand de vins, plusieurs épiciers, un menuisier, un électricien… La brasserie Duménil occupait l’emplacement actuel de l’immeuble du Méridien de Paris (quadrilatère rues Emile Dubois, de la Tombe Issoire, passage et rue Dareau). Elle produisait des bouteilles en verre avec capsules qui étaient livrées avec des Sovel (camions électriques qui marchaient avec des accumulateurs et n’étaient pas très bruyants). En face, rues Dareau et Broussais, le garage Clément parquait les camions de livraison de la Samaritaine. Rue Dareau, existait une brûlerie de café (remplacée par l’école des Télécom), un garage (maintenant l’immeuble où est Franprix) et derrière une petite fabrique de fromage blanc. Rue Cabanis, une entreprise de peinture a été remplacée par le FIAP. Le promoteur de l’immeuble du Méridien (Tiffen) écrivait en 1965 : « Depuis la guerre, on a commencé à construire sur les terrains vacants. Mais il a bien fallu en venir à la destruction des bâtiments anciens : usines, entrepôts…qui n’ont plus leur place dans le Paris d’aujourd’hui … Peu esthétiques les entrepôts font place à leur tour à des constructions modernes, comme rue Broussais. ». Ces deux grands immeubles (Méridien et Broussais), qui ont commencé à changer profondément la physionomie du quartier, ont maintenant plus de cinquante ans. Celui de la rue Broussais est à loyers modérés. Le Méridien est habité par des propriétaires de classe moyenne supérieure et par des locataires (dont les appartements appartiennent souvent à des investisseurs). D’autres immeubles HLM et surtout privés ont été construits depuis. Beaucoup de petits commerces et d’artisans ont disparu. Pour Fernand, « Bien que le quartier soit devenu plus rupin, voire boboïsé, j’ai toujours habité là et je ne l’ai jamais regretté. Chez moi, on dirait une petite ferme. Le quartier est resté tranquille. Je me suis adapté et je n’ai pas trop de mal à faire mes courses au carrefour René Coty – Tombe Issoire ». Anne-Marie de Vassal membre du CDQ. 7
Histoire Commémoration de la convention des droits de l’enfant Le 20 novembre 2019, sur la Place des droits de l’Enfant, située dans notre quartier Montsouris- Dareau, au carrefour de la rue d’Alésia et de la Tombe Issoire, a eu lieu une fête commémorative à l’occasion du 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’Enfant (CIDE), adoptée par l’Organisation des Nations Unies (ONU), le 20 novembre 1989. Cette convention a pour but de faire en sorte que les adultes fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour affirmer, protéger et promouvoir les droits de l’Enfant, droit de survivre, apprendre, s’épanouir, faire entendre leur voix et atteindre leur plein potentiel. Cette date du 20 novembre était aussi l’occasion de célébrer le 10èmeanniversaire de l’inauguration de cette place des droits de l’Enfant qui avait été réalisée, en 2009, en présence d’Anne Hidalgo, alors Adjointe de Bertrand Delanoë, Maire de Paris et de Pascal Cherki, alors Maire du 14ème. Sur cette place, ces principaux droits de l’Enfant ont été inscrits au sol, à l’initiative de la Mairie du 14ème et des deux Conseils de quartier attenants (Montsouris-Dareau et Mouton- Duvernet). Cette manifestation du 20 novembre 2019 était organisée par un membre du Conseil de quartier Montsouris-Dareau, Sylvia Kesbi et par les élèves de la classe de CM1A de l’Ecole du 12-14 rue d’Alesia, sous la direction de Delphine Creff, leur enseignante. Les enfants sont arrivés sur la place, tenant à la main des feuillets qu’ils ont accrochés aux arbres et sur lesquels étaient rédigées des phrases sur le thème des droits de l’Enfant. Après une présentation de Sylvia Kesbi, les enfants accompagnés de leur professeur de musique, Aurélien Mathé, ont entonné le très beau chant intitulé : « Je veux apprendre » traitant des souhaits des enfants dans le monde : « Je veux apprendre à tenir un stylo, écrire des livres et le nom des oiseaux, je veux apprendre à changer les couleurs, je veux comprendre et tout savoir par cœur, je veux connaître les coutumes, les cultures…. », texte à la fois poétique et très concret. Plusieurs parents des enfants et des membres du Conseil de quartier Montsouris-Dareau étaient présents ainsi que Madame Agnès Bertrand, Adjointe à la Mairie du 14 , en charge de l’Enfance. A la fin de la commémoration, un membre du ème Conseil de quartier a expliqué la signification de la statue de Chana Orloff, implantée sur cette place en décembre 2018, représentant l’enfant de cette artiste, à l’âge de 9 ans (âge des enfants présents).Sculptée par sa mère, la famille a fait don à la Ville de Paris, par le biais du Conseil de quartier, d’une reproduction en bronze à partir de l’original. Joëlle Nafziger, membre du Conseil de quartier. Photos : Sylvia Kesbi 8
Vie de quartier Le budget participatif 2018-2019 P armi les nombreux projets du Conseil de quartier Montsouris-Dareau présentés cette année, quatre ont été élus par les habitants au Budget participatif en septembre 2019. Le nombre de votants dans le 14è arrondissement a été en hausse cette année par rapport à 2018 (12.000 contre environ 9.000) ce qui montre l’intérêt croissant des habitants pour le Budget participatif. Dans le cadre de l’arrondissement Paris 14e Les différents projets lauréats sont les suivants : -Réhabilitation écologique du lac du parc Montsouris avec pour objectif de restaurer la qualité de l’eau, la biodiversité de la faune et de la flore. Par ailleurs, une valorisation écologique du lac est aussi proposée. -Installation de poubelles Tri sélectif portes fermées et acquisition d’assises supplémentaires au parc Montsouris. 9
-Végétalisation des Ecoles (école maternelle, 3 rue d’Alésia et école de la Sibelle). Les toits et les cours seront végétalisés partout où cela est possible. Par ailleurs, notre conseil de quartier a apporté son soutien à un projet voté sur le balisage du chemin de Compostelle passant par notre quartier et proposé par une habitante du quartier et l’association Compostelle2000. Dans le cadre de « Tout Paris » Amélioration de la propreté dans Paris. Projet de notre Conseil de quartier qui a été regroupé avec celui d’autres arrondissements de Paris. Le financement de ces projets sera voté fin décembre au niveau de l’Hôtel de Ville. Madame Hidalgo alloue 100.000.000 euros chaque année pour assurer la réalisation des projets du budget participatif pour tous les arrondissements et pour ceux concernant des projets plus globaux concernant Paris. Par ailleurs, la mairie du 14è ajoute 4.000.000 euros environ en complément du budget de l’Hôtel de Ville. Les travaux seront réalisés dans le courant de l’année 2020. Le projet du Conseil de quartier qui avait été lauréat en septembre 2017 est réalisé au niveau du carrefour rue de la Tombe Issoire/ avenue René Coty et la deuxième partie, au niveau du croisement de la rue d’Alésia et de l’avenue René Coty, est en cours de finalisation. Ceci va permettre une promenade piétonne continue dans l’allée René Coty qui doit être aussi aménagée cet automne dans le cadre du Budget participatif « Paris piéton » voté à la ville de Paris en 2015, avec pour but d’améliorer l’aspect paysager et de créer quelques espaces loisirs. L’an prochain un nouveau budget participatif sera proposé aux habitants de Paris début Janvier. Envisageons donc dès maintenant les futurs projets. Joëlle Nafziger membre du CDQ. 10
Le jardin partagé Alice Milliat D ans le numéro 12 de la Souris d’eau de mars 2019 nous vous faisions part de la création du jardin partagé, Alice Milliat, issu du budget participatif 2016, au dessus du gymnase du même nom au carrefour de la rue d’Alesia et de l’Avenue René Coty. Ce jardin fait l’objet actuellement de travaux pour permettre la création d’une deuxième sortie, comme l’exige les règles de sécurité pour recevoir du public. Cette sortie donnera sur l’avenue René Coty. Les travaux devraient se terminer d’ici fin 2019. Ensuite dans le premier trimestre 2020, des travaux seront effectués pour délimiter les parcelles attribuées aux habitants et associations du quartier. En effet l’association qui gérera ce jardin partagé souhaite attribuer quelques parcelles à des collectivités (école par ex.) dans un but pédagogique et établir des parcelles collectives avec un thème (ex. parcelle d’herbes aromatiques) ainsi que des parcelles par petits groupes de deux ou trois familles. *Pour tout renseignement vous pouvez contacter Sophie Becker : becker.sophie02@gmail.com 11
La boite à archives Solution de la boite à archives du n° 14 Percement de la rue d’Alésia de 1863 à 1870 au niveau du carrefour Alésia-Tombe Issoire. Suzy a ouvert sa boite à archives et retrouvé cette vieille photo. Reconnaissez-vous et savez-vous situer ce lieu du 14e ? Ecrivez à Suzy pour lui soumettre vos propositions. Réponse dans notre prochain numéro. Rédactrice en chef : Mylène Caillette Mise en page et photos : Patrick Fravallo. Dessins : Baptiste Fravallo. Personnes ayant participé à ce numéro : Joëlle Nafziger, Sylvia Kesbi, Anne-Marie de Vassal, Catherine Nassica, Luc Facchetti, Bruno et Sophie Becker, Patrick et Baptiste Fravallo. Retrouvez aussi « La souris d’eau » sur le site de la Mairie du 14e : mairie14.paris.fr. Lien pour consulter les comptes rendus des plénières : https://www.mairie14.paris.fr/mes-demarches/vie-quotidienne-et-demarches/test/le- conseil-de-quartier-montsouris-dareau-225#comptes-rendus Notre compte Facebook : cdq.montsourisdareau.1 Twitter :@CQMontsouris 12
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