Nouveaux modes de consommation "responsable" et emploi : contribution de la - Conseil d'orientation pour ...
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La typologie des magasins non spécialisés selon l’INSEE Le commerce alimentaire en France (1) Surfaces des magasins GRANDS HYPERMARCHES MAGASINS 50-80 000 47.11F références 47.19A 2 500 m² SUPERMARCHES 5-10 000 MAGASINS MULTI- références COMMERCES 47.11D AUTRES 47.11E MAGASINS NON HARD DISCOUNT 1 000 ALIMENTAIRES références 400 m² NON SPECIALISES 47.19B SUPERETTES 47.11C 120 m² ALIMENTATIONS GENERALES 47.11B Part des ventes 1/3 2/3 alimentaires Mars 2018 3
Les grandes surfaces alimentaires concentrent 2/3 des dépenses alimentaires des ménages Le commerce alimentaire en France (2) Le commerce de détail alimentaire non spécialisé concentrait près de 74% des ventes de produits alimentaires en 2016. Les hypers et supermarchés conservent leur position dominante avec respectivement 36% et 28% de parts de marché en 2016. Sur le non alimentaire, le poids des GSA est inférieur à 16% et tend à reculer. Parts de marché - Produits alimentaires hors tabac (en %) Parts de marché - Produits non alimentaires y compris produits énergétiques et liés à l'automobile, hors véhicules automobiles (en %) Magasins non alimentaires spécialisés 58,4% Grdes surfaces d'alimentation 64,3% (yc pharmacies) 56,9% générale 66,7% Grandes surfaces d'alimentation 15,7% Alimentation spécialisée et Dont environ 36% générale 19,6% 17,9% Dont environ 10% pour les hypers artisanat commercial 18,2% pour les hypers et un et 28% pour les 8,0% peu plus de 5% supermarchés en Autres ventes au détail (*) 8,2% pour les 2016 Petites surfaces d'alim générale 7,5% supermarchés en et prdts surgelés 7,3% 2016 Hors magasin 5,3% 5,3% 5,9% Commerce hors magasin 2016 2011 Gds mags et autres mags non alim. 2,7% 5,3% non spécialisés 2,1% 2016 2011 2,7% 0,9% Autres Non alimentaires non spécialisés 2,5% 1,0% Source : INSEE Mars 2018 4
Une plus grande diversité de la fréquentation des magasins d’alimentation Le commerce alimentaire en France (3) (*) magasins traditionnels, primeurs, boucheries, charcuteries, traiteurs, poissonneries, fromagers Source : Nielsen Panel Views – données 2015 Mars 2018 5
L’alimentaire représente 2/3 du chiffre d’affaires des hypermarchés et 82% de celui des supermarchés Le commerce alimentaire en France (4) Répartition des ventes en hypermarchés par type Répartition des ventes en supermarchés par type de produits de produits (% du CA en valeur) (% du CA en valeur) Alimentaire Alimentaire 66% 82% Carburant Carburant 10% 7% Non Non alimentaire alimentaire 24% 11% Source : INSEE 2014 (dernières données disponibles) Mars 2018 6
Les magasins : le commerce alimentaire généraliste, un acteur majeur dans les petites communes via notamment les commerces de proximité (environ 26 000 en France) Le commerce alimentaire en France (5) L'implantation des commerces Le commerce alimentaire généraliste en France : dans les communes : le nombre de points de vente 11 165 communes en France comptent au moins un commerce alimentaire généraliste 1 400 2009 Boulangeries 13 253 Drives 3 349 2018 (janvier) Com. alim. Généralistes 11 165 Boucherie-charcuterie 7 903 4 531 SDMP Stations services 5 136 3 518 Vêtements 5 144 5 437 Librairies, presse 4 568 Supers 6 185 Sport, équip. loisirs 3 903 Optique 3 856 1 667 Hypers Equip. du foyer 3 592 2 244 Poissonneries 1 436 0 2000 4000 6000 8000 0 5 000 10 000 15 000 Sources : Panorama Tradedimensions – données au 1er juillet 2009 et Source : INSEE : « Base permanente des équipements : commerce » 2016 janvier 2018 Mars 2018 7
Le e-commerce : une croissance tirée par le drive dans l’alimentaire Le e-commerce (1) Le e-commerce alimentaire : Les sites des drives près de 6% des ventes de PGC-FLS La part de marché du e-commerce alimentaire (% des ventes PGC-FLS) (drive + LAD) 6% 5,8% 5,5% 5,0% 4% 3,8% 3,4% Sites marchands des enseignes 2,3% 2% 1,3% 0,7% 0% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Mars 2018 8
La croissance du e-commerce reste soutenue en 2017 Le e-commerce (2) +14,3 en 2017, à près de 82 Md€ (produits et services) Nombre de sites marchands actifs en France Unité : nombre de sites Les Français ont dépensé 81,7 Md€ sur internet en 2017. Porté par l’élargissement 250 000 de la clientèle avec plus de 37 millions de cyber-acheteurs, l’augmentation de la 210 830 200 000 fréquence d’achat, les nouveaux comportements d’achats sur mobile, les ventes e- 200 000 commerce ont progressé de 14,3%. En 2017, 1,2 milliard de transactions en ligne ont été réalisées soit une croissance de 20,5%. A Noël (mois de novembre et 150 000 138 000 décembre), les ventes sur internet ont progressé de 17,5% vs Noël 2016. Les achats en ligne ont atteint 16,5 Md€ sur cette période (14 Md€ en 2016). Le montant 100 400 moyen annuel d’une transaction s’érode à 65,5 € en 2017 vs 69 euros en 2016 (-5%). 100 000 64 100 Sur les deux dernières années, le panier moyen a fortement diminué. Cette baisse du panier moyen est plus que compensée par la fréquence d’achat qui augmente 50 000 35 500 fortement depuis 3 ans : +19% en 2017 (après +21% en 2016 et +19% en 2015). Les 14 500 e-acheteurs effectuent en moyenne 33 transactions en ligne par an (vs 28 en 2016) 0 pour un montant total de près de 2 200 €. En 10 ans, le panier moyen annuel est 2005 2007 2009 2011 2013 2015 T32017 passé de 763 euros (2007) à 2 184 euros (2017). Le CA du e-commerce Unité : CA en milliard d’€ et % des variations annuelles 100 81,7 80 72,0 56,8 60 45,0 40 31,0 20,0 20 11,6 3,6 0 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017 Source : FEVAD Mars 2018 9
Près de 650 000 salariés dans le secteur du commerce de détail à prédominance alimentaire généraliste L’emploi dans le commerce alimentaire généraliste Le nombre de salariés dans le commerce alimentaire généraliste Unité : nombre de salariés 700 000 647 582 608 209 600 000 68 599 61 765 500 000 Autres 254 198 227 483 400 000 Supers 300 000 200 000 Hypers 318 961 324 785 100 000 0 2010 2016 Autres : Commerce de détail de produits surgelés, Commerces d’alimentation générale, Supérettes, Magasins multi-commerces / Source : Acoss Stat Mars 2018 10
Le poids des MDD tend à baisser en hypers et supers. Les MDD qualitatives progressent Les MDD en hypers et supermarchés Répartition des MDD par type en 2011 Part de marché des MDD en valeur en hypers (%) et supermarchés (%) Classiques 35% 78,6% Economi- ques 12,7% 29,9% 29,8% 29,7% 29,8% 30% 29,0% 29,3% 28,7% Thémati- 27,7% ques 27,3% 27,0% 8,7% 26,6% 26,4% 25% Répartition des MDD par type en 2016 (%) Classiques 79,3% Economi- 20% ques 9,4% 18,0% Thémati- 15% ques 1997 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 11,3% Source : Nielsen Source : Iri - 2016 Mars 2018 11
2 – Les tendances économiques impactant le commerce alimentaire Mars 2018 12
Le poids de l’alimentaires dans les dépenses totales des ménages ne recule plus L’environnement macro-économique en 2017 le poids des dépenses alimentaires dans la consommation des ménages Le poids des dépenses alimentaires dans la consommation des ménages (INSEE) 35% Dépenses yc boissons alcoolisées 29,6% Dépenses hors boissons alcoolisées 30% 24,9% 25% 23,2% 20% 18,8% 19,7% 16,8% 15,3% 14,8% 15,1% 15,3% 15,2% 15,2% 15,1% 14,7% 15% 16,2% 14,7% 13,4% 13,1% 13,4% 13,5% 13,4% 13,4% 13,4% 13,0% 10% 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Mars 2018 13
49% des Français ont le sentiment que leur budget alimentaire est en hausse Les Français et leur budget dédié à l’alimentation : l’enquête Sofinco-OpinionWay Selon l’enquête d’OpinionWay pour Sofinco, le budget alimentaire des ménages dédié à leur alimentation mensuelle est de 385€, un budget stable pour 39% des personnes interrogées par rapport à 2016. Il est estimé en hausse pour 49% des répondants. Le budget estimé a augmenté de 20€ par rapport à 2015, mais est en baisse par rapport à 2013 (396€). A noter, selon les données de l’INSEE, le budget alimentaire (hors restauration) est de 451 €/mois et par ménage en 2016. A combien s’élève le montant de votre budget alimentation (c’est-à- Selon vous le montant que vous consacrez à votre budget dire pour vos courses alimentaires, vos pauses déjeuner, la cantine alimentation (c’est-à-dire pour vos courses alimentaires, vos pauses pour vos enfants, en dehors des restaurants) par mois, en moyenne ? déjeuner, la cantine pour vos enfants, et en dehors des sorties restaurants) est par rapport à l’an dernier…? Source : Les Français et leur budget dédié à l’alimentation : l’enquête Sofinco-OpinionWay – Mars 2017 Mars 2018 14
Un Français sur 5 est dans le rouge tous les mois et 46% des Français ont recours au découvert bancaire au moins une fois par an Les Français et leur pouvoir d’achat : Etude CSA-COFIDIS (sept. 2017) Vous personnellement, vous arrive-t-il d'être à découvert sur votre compte courant en fin de mois ? Au cours des douze derniers mois, quelles dépenses avez-vous réduites en priorité pour faire des économies ? Mars 2018 15
et le prix reste le 1er critère de choix des consommateurs Les nouvelles attentes des consommateurs ont des répercussions directes sur les dépenses alimentaires des ménages Dans le cadre de vos courses alimentaires, quels sont les principaux critères de choix que vous prenez en compte ? Source : Les Français et leur budget dédié à l’alimentation : l’enquête Sofinco-OpinionWay – Mars 2017 Mars 2018 16
Drives et proximité en forme Les données des panélistes : la croissance du marché des produits de grande consommation-frais libre-service Selon les données de Nielsen, les ventes de PGC-FLS tous circuits confondus ont augmenté de 1,5% en valeur CAM au 31 décembre La croissance des ventes de PGC-FLS en cumul 2017 (+0,5% en volume). Elles ont augmenté en hypermarchés annuel mobile au 31 décembre 2017 (valeur) (+0,4% en valeur et baissé de -0,3% en volume). Le circuit des SDMP (supermarchés à dominante marque propre) s’est redressé, tandis que les drives et la proximité restent dynamiques. Ensemble 1,5% D’ailleurs, la proximité urbaine a contribué à hauteur de 22% à la croissance du marché, tout comme les drives. Les supermarchés de plus de 2000 m² ont quant à eux contribué à hauteur de 39% à Drive 8,5% la croissance. SDMP 0,6% La croissance des ventes selon les familles de produits (CAM au 31 décembre 2017) 3% 2,5% 2,6% Proxi 4,2% 2% 1,5% 1,5% 1% SM 1,6% 0,0% 0% -1% CA Volume UC HM 0,4% -1,3% -2% DPH Epicerie Liquides FLS poids Surgelés Ensemble 0% 5% 10% fixe Source : Nielsen – Nielsen Trends P13 2017 au 31/12/2017 Mars 2018 17
L’effet valorisation continue de soutenir la croissance Les données des panélistes : la croissance du marché des produits de grande consommation-frais libre-service Croissance en valeur du marché Croissance en volume du marché des PGC + FLS des PGC + FLS (% des variations annuelles) (% des variations annuelles) 5% 3% 3,9% 3,8% 4% 2% 1,6% 3,0% 1,5% 1,3% 3% 2,8% 1,1% 2,5% 1% 2,1% 2,0% 0,6% 0,5% 0,5% 2% 1,6% 0,3% 1,5% 0,2% 1,3% 0% 0,9% 1% -0,1% -0,1% 0% -1% 2007 2009 2011 2013 2015 2017 2007 2009 2011 2013 2015 2017 Les chiffres s’entendent en CAM au 25 décembre 2017 (pour le dernier exercice), tous circuits confondus : hypers, supers, drives, supermarchés à dominante marques propres (ex-hard-discount), sur une base de 870 000 références PGC, dont 250 000 codes actifs Source : Nielsen Mars 2018 18
L’effet valorisation continue de soutenir la croissance Les données des panélistes : la croissance du marché des produits de grande consommation-frais libre-service Sur un marché globalement déprimé (stagnation des volumes), l’effet valorisation (mix positif) continue de soutenir les ventes de PGC-FLS en valeur. Cumul annuel mobile au 31 décembre 2017 (Nielsen) Source : Nielsen ScanTrack - données arrêtées au 31/12/2017 (P13 2017) Mars 2018 19
Les marges nettes des distributeurs : structurellement faibles Les marges Taux de marge nette en 2016 La marge nette après IS des distributeurs (% en valeur ) (%), résultat net part du groupe / chiffre d'affaires (Source : Observatoire de la Formation des prix et des marges) (groupes) 10% 10,7% 5,7% 5,5% 5,3% 5,8% Industriels Internationaux (1) 9,9% 5% 11,0% 2,4% 1,8% 1,5% 0,9% 0,8% 0,1% 0% 9,4% -0,2% Industriels français -0,8% 8,4% -1,3% (2) Marge nette 2012 -1,8% 8,4% Marge nette 2013 -3,7% 2016 -5% Marge nette 2014 -5,1% 2015 Marge nette 2015 1,0% Distributeurs 2008 français (3) 1,0% -10% 2,2% 0% 5% 10% 15% (1) Mondelez, Procter, Coca-Cola, Heineken, General Mills, Unilever, Pepsico, Nestlé / (2) Seb, Remy Cointreau, Pernod Ricard, L'Oréal, Fleury Michon, Danone, Bonduelle, Bel, Bongrain/Savencia / (3) Carrefour, Auchan, Casino (résultat net normalisé, hors éléments exceptionnels) Mars 2018 20
3 – Les tendances sociétales impactant le commerce alimentaire Mars 2018 21
Les attentes des Français en matière de « consommation responsable » Mars 2018 22
Les nouvelles attentes des consommateurs : du sain, du naturel, du bio, de la santé, de la qualité, de la proximité… Les enquêtes consommateurs : les questions relatives à la santé % des individus considérant probable que les aliments Evolution du niveau d’inquiétude vis-à-vis des puissent nuire à leur santé produits alimentaires (%) 2009-10 2013 Chine 93% 91% 2016 85% 83% Malaisie-Indonésie 85% 78% 75% France 79% 56% 57% Tous pays 66% 49% Russie 62% 42% Allemagne 56% Etats-Unis 55% Espagne 55% Royaume-Uni 50% Viandes Légumes Produits laitiers Source : SIAL 2016 - TNS Food 360 Source : étude INQUIÉTUDES OCHA - CERTOP – CREDOC - 2016 Mars 2018 23
Les nouvelles attentes des consommateurs : du sain, du naturel, du bio, de la santé, de la qualité, de la proximité… Les enquêtes consommateurs : les questions relatives à la traçabilité et à la transparence Selon le baromètre Greenflex, les Français et la consommation responsable, 81,5% des Français sont en attente de davantage de transparence sur la composition des produits, notamment sur les étiquettes. Seulement 24,7% d’entre eux estiment que les entreprises sont honnêtes dans leur communication. Source : Greenflex - 2017 Mars 2018 24
Les nouvelles attentes des consommateurs : du sain, du naturel, du bio, de la santé, de la qualité, de la proximité… Les enquêtes consommateurs : les questions relatives à la qualité Par rapport à il y a 5 ans, avez-vous le sentiment de faire plus attention à la qualité des produits alimentaires que vous achetez ? Oui, plutôt 51% Non, pas du tout 2% Ensemble oui : 82% Oui, tout à fait 31% Non, pas vraiment 16% Source : L’Obsoco, ANIA, FCD, Intermarché 2016 Mars 2018 25
Les nouvelles attentes des consommateurs : du sain, du naturel, du bio, de la santé, de la qualité, de la proximité… Les enquêtes consommateurs : en quête de qualité et de proximité Selon vous quels sont les meilleurs changements que les enseignes de distribution ont apportés au Parmi les évolutions suivantes de la consommateur au cours des 5 dernières années ? distribution, lesquelles souhaitez-vous voir ? 3 réponses possibles, OpinionWay pour Dolmen, 2 réponses possibles, OpinionWay pour Dolmen, nov. 2017 nov. 2017 Elles proposent plus de produits 46% régionaux, sans gluten, etc. La montée en puissance du 60% commerce local Elles ont développé des produits de 33% qualité sous MDD Elles proposent plus d'innovations technologiques (paiement sans 23% Le développement par les contact…) 34% marques des ventes en direct Elles proposent des prix plus 23% accessibles La montée en puissance du 23% Elles proposent des produits de commerce en ligne 17% meilleure qualité Mars 2018 26
Les nouvelles attentes des consommateurs : du sain, du naturel, du bio, de la santé, de la qualité, de la proximité… Les nouvelles attentes des consommateurs ont des répercussions directes sur les modes de consommation des ménages Bio : Substituts aux protéines animales : Boissons végétales : 68 ML en 2017 en GMS, en hausse de 68%. La consommation est de 1 litre / an / Plus de 8 milliards d’euros de personne, contre 0,7 litre en 2015. Au Royaume-Uni, dépenses en alimentation bio en 2017 elle est de 1,5 l Traiteur végétal : 67 M€ de CA en 2017 (40 M€ en contre 3,5 milliards en 2010 (+140%) 2016) en GMS. Au Royaume-Uni, il pèse 270 M€ et en (Source : Agence Bio) Allemagne 150 M€ Les attentes des consommateurs se traduisent dans leurs actes d’achat et dans la fréquentation des circuits de distribution Commerce de proximité : Circuits « courts » : D’après les données réunies par la FCD, le chiffre d’affaires dégagé par les circuits courts serait Les ventes de PGC-FLS ont progressé de proche de 1,5 Md€. Il s’agit cependant ici d’une 4,2% en 2017 dans les commerces vision stricte des circuits courts, excluant les ventes alimentaires de proximité, alors que le des producteurs en magasins (spécialisés et GMS) marché global progressait de seulement et restaurants. En outre, les ventes directes des 1,5% en valeur. (Source Nielsen) industriels agroalimentaires ne sont pas intégrées. Mars 2018 27
La transition numérique vs consommation responsable Mars 2018 28
Les nouvelles attentes des consommateurs : l’impact de la transition numérique sur la consommation L’équipement des Français (Internet, Smartphones…) Près des trois quarts des Français sont aujourd’hui équipés de smartphone (73%, +8 points en un an). Globalement les équipements nomades continuent de se développer : 44% des Français possèdent désormais une tablette (+40 points en sept ans). 94% des Français sont équipés de téléphone mobile, contre 86% en téléphone fixe. Les équipements fixes commencent à marquer le pas : le téléphone fixe perd du terrain , l’équipement en ordinateur stagne. En termes de connexion à internet, le smartphone arrive en tête avec 42% des Français se connectant le plus souvent à Internet avec leur smartphone. Taux d’équipement en téléphonie, ordinateur et internet Equipement le plus souvent utilisé pour à domicile se connecter à internet (2017) (population de 12 ans et plus, en %) (ensemble pop. 12 ans et plus, %) 92% 94% 83% 83% 85% 80% 81% 76% Smartphone 42% 71% 73% Internet fixe Tél. mobile 58% Ordinateur 38% Smartphone 44% Ordinateur 35% Tablette 7% Tablette 17% TV 1% 4% Ne se connecte jamais 12% 2010 2015 2017 Source : CREDOC, enquêtes « Conditions de vie et Aspirations » (vague de juin de chaque année). Mars 2018 29
Les réponses des enseignes - Le bio : développement de l’offre bio en magasins (MDD, marques nationales, implication via des enseignes spécialisées) - Le local : développement des références locales en magasins (marques nationales de PME, MDD terroir) - La santé – nutrition : amélioration de l’équilibre nutritionnel des produits et promotion d’une alimentation saine - La proximité : expansion du réseau des commerces de proximité - La transition numérique : des impacts directs en matière de « consommation responsable » - La RSE : une très forte implication des enseignes Mars 2018 30
La consommation de produits bio : la GMS concentre 44% des ventes en valeur, 79% des consommateurs achètent « principalement les produits bio » en GMS, 30% en magasins spécialisés Les nouvelles attentes des consommateurs ont des répercussions directes sur les dépenses alimentaires des ménages Sources : FCD / Agence Bio Mars 2018 31
Le « local » : une attente forte de la part des consommateurs Les réponses de la grande distribution (l’offre produit) (1) La mise en place de MDD « terroir » n’est pas récente, elle remonte globalement aux années 1990 avec l’arrivée de marques telles que Reflets de France (groupe Carrefour), qui regroupe plus de 550 produits et 232 producteurs. Cette premiumisation des MDD via le terroir concerne aussi les ex-discounters Leader Price et Aldi qui ont respectivement lancé Sélection de nos Régions et Saveurs de nos Régions. Sources : FCD, liste non exhaustive Mars 2018 32
Le « local » : une attente forte de la part des consommateurs Les réponses de la grande distribution (l’offre produit) (3) Les TPE, ETI et PME expliquent 67% de la croissance en 2017. Le chiffre d’affaires des marques de PME-ETI-TPE a progressé de 6,4% en 2017 (+1,5% de croissance pour le marché total des PGC). Les 3/4 des ventes en valeur de MDD sont produites par les TPE-PME-ETI Contribution à la croissance des ventes Répartition des ventes valeur des MDD en GMS en 2017 en fonction de la taille de leur producteur Groupes 33% Groupes 25,0% TPE ETI (50-250 27,0% M€) 21% ETI 10,4% TPE PME (0-2 M€) (2-50 M€) 9% 37% PME 37,6% La contribution à la croissance des PME – TPE –ETI L’ensemble PME – TPE –ETI s’est établie à 67% en moyenne sur l’année 2017 Représente 75% du chiffre d’affaires généré par les MDD Source : Nielsen – 2017 – P13 HMSM-SDMP-PROXI-DRIVE Source : Nielsen, FCD, FEEF, données 2015 Mars 2018 33
Les offres « vegan » : une demande en hausse Les réponses de la grande distribution (l’offre produit) Selon KantarWorldpanel, 42% des foyers français ont Les principaux marchés du « végétal » en GMS acheté au moins une fois des produits végétaux (hors (2017) (M€ et %) fruits et légumes traditionnels) en 2017. Le segment traiteur végétal s’est distingué avec une Epicerie salée végétale 145 (+19%) croissance de 116%, portant les ventes en GMS à 73 millions d’euros, contre moins de 20 M€ en 2015. A noter toutefois que le segment végétal ne représente que 1,3% des ventes totales du marché traiteur libre-service. Boissons végétales 135 (+20%) (ambiant + ultra-frais) A noter également le lancement des offres Veggie des enseignes : Ultra-frais végétal 77 (+3%) Traiteur végétal 73 (+116%) Source : panel distributeur via Linéaires / HMSM / discount / proxi / drive Mars 2018 34
La « proximité » : une attente forte de la part des consommateurs Les réponses de la grande distribution (l’offre en matière de concept de magasins) Les enseignes de magasins de proximité développées par les groupes de la grande distribution alimentaire ont renforcé leur maillage territorial au cours de la période 2008-2009 / 2016-2017 (+ 2 300 magasins). Outre l’accroissement du nombre de points de vente, les groupes ont multiplié les créations de nouveaux concepts depuis quelques années (Casino Shop, Casino Shopping, Leader Price Express, Nano, Franprix Noé…) contribuant directement à la revitalisation des centres-villes et des petites communes rurales. Les points de vente de la proximité des leaders de la grande Les concepts de commerces distribution alimentaire de proximité généralistes 13 000 12 500 + 2 300 points de vente 12 000 (+22,5%) 11 000 10 200 10 000 9 000 8 000 2008-2009 2016-2017 Sources : FCD, estimations Liste non exhaustive Mars 2018 35
La lutte contre le gaspillage alimentaire : des engagements forts de la grande distribution Les actions des distributeurs en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire Les enseignes de la distribution sont les premiers contributeurs en matière de dons alimentaires en France. Les enseignes de la FCD, signataires du « Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire » et de la « convention d'engagement volontaire en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire », sont par ailleurs engagées depuis de longues années auprès des organismes de dons alimentaires. En 2016, les enseignes de la FCD ont fait don de 149 millions de repas. Les dons alimentaires ont représenté l’équivalent de 142,8 millions de Origine des denrées collectées (% des volumes en 2016) repas dans le monde en 2016 (100,5 millions en 2015, dont 92 millions en France où UE 100% des hypermarchés et supermarchés intégrés donnent quotidiennement aux et Etat 23,5% associations et où Carrefour est le partenaire privilégié de plus de 800 structures Distribu- locales de l’aide alimentaire). teurs 39,0% En 2016, 10 557 tonnes de produits ont été collectées auprès des enseignes (Casino, groupe Monoprix, Franprix, Leader Price, Vindemia) et 1 466 tonnes collectées auprès des clients, dans le cadre du partenariat avec les Banques alimentaires. En 2015, Auchan Retail a contribué à distribuer l’équivalent de 22,8 Collecte millions de repas. 100% des hypermarchés pratiquent le don quotidien à différentes nationale Prod agricoles associations. 12,0% et IAA En 2015, plus de 400 000 repas ont été distribués en 2015 grâce aux clients 25,5% et collaborateurs des magasins Cora dans le cadre de l’opération de collecte des Banques Alimentaires. Les actions de sensibilisation et allongement des DLC Edition du guide « Lutter contre le gaspillage alimentaire » (2015) présent dans plus de 2 000 magasins des enseignes participantes (Géant Casino, Franprix, Casino Shop et Petit Casino). Carrefour a allongé ou supprimé depuis 2014 les dates de consommation de plusieurs produits. Plus de 400 références à marque Carrefour ont bénéficié d’un allongement de leur date limite de consommation (DLC) avec une durée de vie passant de 33 à 40 jours par exemple pour les yaourts nature, ou de leur date de durabilité minimale (DDM). Sources : Banques Alimentaires – Rapport d’activité 2016 / Documents de Référence et RSE des groupes – 2016 & 2015 Mars 2018 36
La transition numérique : quelles implications dans la grande distribution ? Les réponses de la grande distribution (l’offre en matière de solutions e-commerce) (1) Le poids du e-commerce dans les ventes de produits de grande consommation – frais libre-service est certes encore marginal (moins de 6%) des ventes. Mais la transition numérique est une réalité pour les enseignes françaises. Elle passe, côté e- commerce, par le développement des drives et des sites marchands (alimentaires et non alimentaires) et par la mise en place d’un modèle dit « omnicanal ». Mais elle passe tout autant par le développement des métiers liés à la gestion des data, par la robotisation (caisses, entrepôts….) et par l’uberisation (potentielle) de certains métiers. Le drive : Le modèle omnicanal : Près de 3 400 drives en France Il correspond à l’intégration des différents canaux disponibles au sein du parcours du consommateur Une part de marché proche de 6% afin de le fluidifier. L’omnicanal rajoute à la notion (+5 points par rapport à 2010) de cross-canal l’idée d’ubiquité, le fait que le client puisse être à la fois sur un canal et sur un autre, (en magasin et sur Internet via son mobile), un Les sites marchands : canal servant l’autre). Les canaux sont imbriqués et synchronisés. Les différentes enseignes ont développé des sites marchands (avec livraison à domicile) : Selon le 4ème baromètre Oliver Wyman portant sur la mutation digitale de la distribution (2017), 80% des professionnels déclarent que le multicanal est une réalité pour eux et la part de distributeurs se situant dans le niveau « expert » progresse de 3 points par rapport à 2016, pour atteindre 39%. Sources : FCD, estimations Mars 2018 37
La transition numérique : quelles implications dans la grande distribution ? Les réponses de la grande distribution (l’offre en matière de solutions numériques) (2) La numérisation du commerce va bien au-delà de la seule fonction de vente en ligne de produits et de services. Elle concerne l’ensemble des métiers et fonctions des entreprises, c’est donc naturellement que la transition numérique trouve des implications directes en matières de « consommation responsable » (applications santé-nutrition des enseignes, applications anti gaspillage alimentaire), réponses aux problématiques de traçabilité via la technologie de la blockchain et enfin, portail d’autoévaluation RSE développé par la FCD, Coop de France, l’Ania et la FEEF courant 2017. Applications Santé-nutrition : Gaspillage alimentaire : Optimiam : chaque jour, le commerçant inscrit sur Optimiam L’appli coaching “la vie en bleu” utilise automatiquement les met à jour son inventaire en ligne en y indiquant ses surplus en données des tickets de caisse pour mieux connaître les clients promotions. 700 commerçants sont partenaires. et les accompagner de manière personnalisée. L’application Zéro-Gâchis : mise en relation des distributeurs et des récupère aussi les données d’activité physique (nombre de consommateurs. Des zones « Zéro-Gâchis » sont installées pas,...) et propose des programmes de coaching. Implications dans les rayons des magasins partenaires de Zéro-Gâchis. en matière de « consommation responsable » La blockchain au service Portail d’autoévaluation RSE de la traçabilité des fournisseurs et des distributeurs Carrefour va généraliser l’usage de la blockchain sur toutes ses L’ANIA, COOP de France, la FCD et la FEEF se sont unis pour filières (MDD) dès 2018. créer Valorise, le portail d’autoévaluation RSE, afin de Casino souhaite exploiter le potentiel de la blockchain, simplifier les échanges RSE entre fournisseurs et distributeurs. notamment en ce qui concerne la traçabilité des produits de la Valorise, la plateforme web collaborative référente en RSE a fabrication à l’achat. Le groupe a organisé un hackathon en vocation à vient remplacer les questionnaires papier. février 2018. Mars 2018 38
La RSE : des actions concrètes de la part des distributeurs Les réponses de la grande distribution Au-delà des référencement de produits bio, éthiques, fabriqués par des PME françaises, issus de circuits courts, etc., les enseignes de la grande distribution sont également historiquement impliquées en matière de RSE. Leurs actions vont de la gestion environnementale de leur activité, à des engagements sociaux en matière d’emploi. La FCD a publié la troisième édition de son rapport « Observatoire de la distribution responsable » en octobre 2017. http://www.fcd.fr/qui-sommes-nous/actualites-de-la- fcd/detail/publication-de-la-3eme-edition-de-lobservatoire-de-la- distribution-responsable-essec-fcd-en-partenar/ Mars 2018 39
Consommation responsable et stratégies d’adaptation des distributeurs Quels impacts sur l’emploi ? Mars 2018 40
Quels impacts sur l’emploi ? La distribution : quel commerce responsable ? La « consommation responsable » doit aussi permettre le maintien et le développement d’un « commerce responsable ». Le modèle omnicanal, développé par les enseignes de la FCD, s’impose comme un modèle de commerce responsable : le grand commerce alimentaire est souvent l’un des premiers employeurs privés dans les territoires en France, mais aussi le premier recruteur de jeunes peu qualifiés. Le secteur offre aussi un espoir de promotion sociale qu’aucun autre secteur ne peut proposer. La dimension économique : Le commerce alimentaire non spécialisé est un acteur majeur. En France, il représente 200 Md€ de CA, 626 000 emplois salariés. Le modèle français s’exporte par ailleurs très bien : 40% du CA des groupes sont réalisés hors des frontières. Le secteur est au cœur d’un vaste écosystème dans lequel les La dimension territoriale : La dimension politique et sociétale : PME fournisseurs ont un rôle clé, et dans lequel l’agriculture Le secteur représente environ 45 000 points de vente Elle s’exprime par exemple à travers les audits est un partenaire majeur (multiplication des engagements alimentaires généralistes répartis sur l’ensemble du sociaux de l’ICS auprès des fournisseurs (2 800 avec l’amont agricole). territoire. Plus de 11 110 communes en France sont audits par an), mais aussi à travers les actions pourvues d’au moins un magasin généraliste des fondations des enseignes (éducation, santé, d’alimentation. La dimension servicielle de ces insertion professionnelle, sponsoring sportif…). commerces tend à se développer : le commerce prend notamment le relais de la Poste dans de nombreuses Une utilité sociale communes (relais poste dans les supérettes). multi- dimensionnelle La dimension environnementale : La dimension sociale : Les enseignes alimentaires figurent parmi Le commerce alimentaire est fortement engagé en les premiers acteurs économiques à s’être matière de recrutement et de formation de jeunes mobilisés collectivement en faveur du La dimension qualité : (17% des effectifs ont moins de 26 ans). 68% des développement durable (baisse de la Elle passe à la fois par des mesures de contrôle strictes et embauches concernent des personnes sans consommation énergétique, des émissions de développement de référentiels qualité tout au long de diplôme ou peu diplômées. Il est aussi exemplaire de CO², 1er contributeur national en matière la filière, mais aussi par un engagement fort en faveur de la en matière d’ascension sociale : 47,5% des cadres de dons alimentaires…) nutrition : travail sur l’étiquetage nutritionnel, étaient employés en début de carrière. reformulations de produits existants, édition de guides dédiés à la nutrition… Mars 2018 41
Quels impacts sur l’emploi ? Les produits et les formats de distribution Les produits « responsables » Les magasins « responsables » - A chiffre d’affaires égal, le modèle omnicanal (magasin + Référencement et vente de produits site de vente en ligne) génère 2 à 5 fois plus d’emplois que les pure players. responsables par les enseignes de la grande distribution : - Les formats de proximité développés par les enseignes impacts positifs sur l’emploi de la grande distribution alimentaire : le développement s’accélère, en centre-ville et zones rurales. La tendance va se poursuivre compte tenu de Meilleure valorisation de ces catégories de produits (bio, produits sous label) l’évolution de la démographie (réduction de la taille des foyers, vieillissement de la population) et des attentes Davantage de valeur créée tout au long de la filière, des consommateurs. de l’amont à l’aval Traçabilité assurée tout au long de la chaîne - Développement des « zones marchés » et boulangerie alimentaire (sécurité alimentaire et réponse aux au sein des grandes surfaces : ce sont des rayons ayant attentes des consommateurs). Les investissements des besoins de main-d’œuvre plus élevés que le libre- en matière de traçabilité vont augmenter avec service. Pour 100 € de CA en boulangerie, 31 € de frais de notamment la montée en puissance des technologies personnel dédié sont nécessaires. De même, pour le rayon de la blockchain. marée, les frais de personnel représentent 15 € sur 100 € de CA (9€ en moyenne tous rayons confondus). (*) (*) source : Observatoire de la Formation des prix et des marges - 2017 Mars 2018 42
Quels impacts sur l’emploi ? L’emploi dans le commerce alimentaire : un modèle responsable ① La grande distribution alimentaire, un Un temps partiel accepté employeur majeur. Près de 650 000 salariés étaient Les CDI : le contrat de travail dominant recensés par l’Acoss en 2016 dans le commerce dans le secteur 30% des salariés sont concernés alimentaire généraliste (+6,9% entre 2009 et 2016). 89% des salariés sont en CDI par le temps partiel dans le secteur ② CDI, CDD, temps partiel : les chiffres. 89% des dans le commerce alimentaire (2015)… 41% des contrats sont des contrats de 30 salariés de la grande distribution alimentaire sont heures et plus (2015)… en CDI, soit une part supérieure à celle prévalant vs 85% dans l’ensemble de l’économie française 82% des salariés étaient satisfaits de leur statut dans l’économie française. 32% des contrats en 2013 (vs 74% en 2009) conclus en 2015 était des CDI, une part qui s’établit à seulement 13% tous secteurs confondus. ③ Les jeunes et les diplômes. Les moins de 26 ans Les jeunes fortement représentés dans La distribution alimentaire, concentrent 17% des effectifs salariés, pour 10% de la population active totale. Le secteur est par le secteur un employeur majeur ailleurs employeur d’une majorité de personnes de personnes peu diplômées Les moins de 26 ans représentent 17% peu diplômées. de l'emploi sectoriel (2015)... 54% des salariés de la grande ④ L’ascenseur social fonctionne bien dans le distribution sont sans diplôme ou commerce alimentaire. Les deux tiers des cadres Cette catégorie représente un peu moins de 10% de la population active totale. titulaires d’un CAP ou BEP... Cette actuels de la grande distribution alimentaire sont catégorie représente 45% de la population issus de la promotion sociale interne. Le nombre de Le taux de chômage des 15-24 ans est de 22,7% (**). active française contrats de professionnalisation continue par ailleurs de progresser fortement : +53% entre 2012 et 2016. La promotion sociale au cœur ⑤ Les travailleurs handicapés : l’un des du business model du secteur Alternance et apprentissage engagements majeurs des entreprises du secteur. 47,5% des cadres du commerce alimentaire D’après l’observatoire FCD-Essec Distribution Plus de 17 000 contrats de généraliste étaient employés en début de professionnalisation en 2016 Responsable, la part des personnes en situation de carrière handicap dans l’emploi salarié des enseignes Le nombre a augmenté de 53% entre alimentaires s’est établi à 6,1% en 2016, en Selon les dernières données INSEE disponibles (enquête FQP 2003), 29% 2012 et 2016. La branche représente progression de 1,1 point depuis 2012. près de 9% de l’ensemble des contrats de seulement des cadres en France ont débuté dans la vie active comme employés ou professionnalisation en France. ouvriers Mars 2018 43
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