OBSERVATOIRE DES COUTS DE LA CONSTRUCTION - Ucanss
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OBSERVATOIRE DES COUTS DE LA CONSTRUCTION MAJ 12 12 2017
Sommaire Avant-propos de Didier Malric ........................................................................................................... 2 PRESENTATION ET METHODOLOGIE D’ELABORATION ...................................................................... 4 POURQUOI 16 BAREMES ET QUELLES PRECAUTIONS D’USAGE ........................................................ 9 LES BAREMES DE L’OBSERVATOIRE DES COUTS ............................................................................... 12 I - PRESENTATION DES MACROS BAREMES ...................................................................................... 13 I – 1 - CONSTRUCTIONS ............................................................................................................ 14 I – 2 - VEFA................................................................................................................................ 16 I – 3 - REHABILITATION TOTALE................................................................................................ 18 I – 4 - REHABILITATION DE FACADES ........................................................................................ 20 I – 5 - REMPLACEMENT DE CHASSIS (LOT UNIQUE) ................................................................. 22 II - PRESENTATION DES BAREMES SPECIFIQUES .............................................................................. 24 II – 1 - GROS ŒUVRE DES CONSTRUCTIONS ............................................................................. 25 II – 2 - DEMOLITIONS / GROS ŒUVRE ...................................................................................... 27 II – 3 - CVC / RT GLOBALE ......................................................................................................... 29 III - PRESENTATION DES BAREMES TRANSVERSES ........................................................................... 31 III – 1 - TOITURES ...................................................................................................................... 32 III – 2 - TRAITEMENT DES FACADES PLEINES ............................................................................ 35 III – 3 – MENUISERIES EXTERIEURES ......................................................................................... 38 III – 4 - FINITIONS INTERIEURES ................................................................................................ 41 III – 5 - ELECTRICITE .................................................................................................................. 44 III – 6 - CHAUFFAGE-VENTILATION-CLIMATISATION (CVC) / PLOMBERIE ................................ 46 IV - PRESENTATION DES BAREMES HONORAIRES ............................................................................ 48 IV – 1 - HONORAIRES DE MAITRISE D’ŒUVRE.......................................................................... 49 IV – 2 - HONORAIRES PRESTATIONS INTELECTUELLES (Maîtrise d'œuvre y compris EXE, OPC, Contrôleur technique, SPS) ....................................................................................................... 51 ANNEXE 1 - SURFACES et indicateurs ............................................................................................... 53 1 - DEFINITION DES SURFACES ................................................................................................. 53 2 - indicateurs de référencE ...................................................................................................... 55 ANNEXE 2 – GLOSSAIRE .................................................................................................................... 58 ANNEXE 3 - REGLEMENTATION ........................................................................................................ 63
Avant-propos de Didier Malric Le patrimoine immobilier des caisses de sécurité sociale, quel que soit le régime d’appartenance, représente près de 4,7 millions de m2 répartis sur plus de 4000 sites sur l’ensemble du territoire national. L’importance de ce patrimoine (équivalent à près d’un tiers du patrimoine immobilier de l’Etat hors Défense Nationale) justifie l’attention particulière que l’ensemble des acteurs porte à sa gestion, qu’il s’agisse des directeurs et instances dirigeantes locales (Conseils d’Administration ou Conseils), des caisses nationales (qui financent les opérations et sont investies par les textes d’un rôle de contrôle de ces mêmes opérations), ou de l’Ucanss, chargée d’accompagner et de conseiller ces différents acteurs. Sur plus de 80% de leurs implantations, les caisses sont propriétaires de leurs locaux, ce qui permet à la sécurité sociale de bénéficier de coûts d’occupation particulièrement bas comparativement à d’autres institutions publiques ou privées, mais implique des opérations d’investissement d’envergure. Ces opérations (qu’il s’agisse de construction à proprement dit, de Vente en Etat Futur d’Achèvement, le plus souvent de réhabilitation de plus ou moins grande envergure) mobilisent des moyens humains et budgétaires non négligeables au niveau national (plus de 270 millions d’euros par an pour les investissements, tous régimes confondus). La Convention d’Objectifs et de Gestion de l’Ucanss nous confère un rôle accru d’accompagnement des organismes locaux et nationaux dans un contexte d’exigence renouvelée en matière d’efficience de gestion. Elle dispose entre autres que l’Ucanss détermine des référentiels de coûts utilisables par les organismes locaux dans la conduite de leurs projets immobiliers, portant notamment sur les coûts de construction et les honoraires de maitrise d’œuvre, aussi bien en matière de construction que des réhabilitations totales, afin notamment de constituer une aide à la prise de décisions. Pour ce faire, un travail conjoint des équipes immobilières et statistiques de l’Ucanss a permis de constituer et exploiter une base statistique de plus d’un millier de données issues des prix constatés lors des attributions des marchés de maitrise d’œuvre et de travaux d’une trentaine d’opérations de grande envergure (constructions et réhabilitations lourdes) suivies par l’Ucanss au cours des 4 dernières années. Comme pour tout outil d’aide à la décision reposant sur un traitement statistique de données collectées à un instant donné, il convient d’être à la fois précis et prudent sur ce que l’observatoire des coûts permet et ne permet pas. A la fois référentiel permettant d’estimer les enveloppes budgétaires d’une opération immobilière avant de préciser son périmètre tout au long d’une phase projet, l’observatoire des coûts est aussi une base de dialogue entre les différents acteurs d’une opération immobilière et un éventuel outil de négociation à la main des maitres d’ouvrage chaque fois que la règlementation leur permet de négocier avec les entreprises. 2/66
L’observatoire ne saurait en aucun cas être un moyen de contrôle à postériori d’une opération immobilière, ni indiquer de quelconques prix planchers ou plafonds, tant il est vrai que chaque opération immobilière peut être particulière, et que les résultats de procédures de marchés locales sont dépendants des aléas de la conjoncture. Le traitement statistique, la présentation des données sous forme de quantiles, les commentaires et recommandations dont sont assortis les différents barèmes, prennent à cet égard toute leur importance. Bien sûr, un tel outil ne vaut que par le volume des données traitées et leur actualisation, mais aussi par un retour régulier des utilisateurs locaux et nationaux pour exprimer auprès de l’Ucanss leurs éventuels besoins de compléments ou d’éclaircissement. La Direction du Développement Durable, des Achats et de l’Immobilier de l’Ucanss est à votre disposition pour ce faire. Didier Malric 3/66
PRESENTATION ET METHODOLOGIE D’ELABORATION L’observatoire des coûts de construction des organismes de sécurité sociale a été mis en place par l’Ucanss afin de disposer d’un référentiel des coûts de construction et de réhabilitation pour les différents projets de l’institution. Cet observatoire s’adresse à l’ensemble des acteurs impliqués dans la fonction immobilière, et notamment les acteurs locaux. Sont donc concernés : - Les interlocuteurs en charge de valider les décisions et projets immobiliers : directeurs des caisses, membres des conseils d’administration des caisses ou structures locales ; - Les acteurs opérationnels en charge d’identifier et instruire les projets et de les mettre en œuvre : équipes immobilières des caisses centrales ou nationales, équipes immobilières des caisses et structures locales. PERIMETRE L’observatoire a été mis en place sur la base des offres de prix des attributaires d’une trentaine d’appels d’offres maîtrise d’œuvre et travaux suivis par le département d’accompagnement des opérations immobilières dans les quatre dernières années. Ce volume d’opération a été augmenté depuis de 16 opérations. Pour une facilité de lecture les modifications apportées sont représentées en bleu. L’observatoire des coûts porte sur le seul parc tertiaire, c'est-à-dire les bureaux et les locaux d’accueil selon la terminologie adoptée par l’institution. Les autres natures de parc immobilier (centres de soins, centres sociaux, logements, parkings, foncier, …) ne sont pas traitées. OBJECTIFS L’objectif de l’observatoire est de servir de référence aux différents acteurs permettant : - une approche des coûts d’honoraires de maîtrise d’œuvre mais aussi des autres intervenants dans l’acte de construire ; - la connaissance plus précise des coûts de travaux sur la base des ratios (indicateurs) ; - la mesure des conséquences financières lors de la définition des besoins et avant l’inscription au plan immobilier ; - le positionnement des opérations sur une échelle nationale, en termes de surfaces et de coûts de construction/réhabilitation ; - une éventuelle adaptation du projet en phase programmation ou lors des appels d’offres. Les principaux critères d’aide à la décision avant d’envisager de réhabiliter un immeuble Le choix de réhabiliter ou non un immeuble doit avant tout se baser sur les qualités et caractéristiques intrinsèques que possède ce dernier. En effet, les critères à privilégier sont les suivants (classés par ordre de priorité) : - L’adaptabilité de l’immeuble aux besoins des utilisateurs internes et du public accueilli (accessibilité, desserte, localisation, etc.) ; 4/66
- La nature et les coûts des travaux à envisager pour remettre l’immeuble aux standards et répondre aux obligations règlementaires (notamment celles du Grenelle) ; - La possibilité de banalisation de l'immeuble (dont dépend fortement la valeur d'un actif tertiaire) : dans quelle mesure la configuration du bien permet sa réutilisation par un tiers (emplacement, trame, divisibilité, hauteur sous plafond, plateau libre, parking, etc.) ; - La présence d’un marché porteur et attractif ; - La pertinence économique : il s’agit d’étudier la VNC finale (Valeur Nette Comptable initiale + travaux) au m² de l’immeuble par rapport à la valeur de marché au m² ; - L’image, la valeur emblématique ou encore le caractère stratégique du bien en interne peuvent jouer en faveur d’une opération de réhabilitation. Le critère décisif demeure évidemment l’inscription au Plan National Immobilier de la branche. Si une majorité de critères est réunie, le choix devrait logiquement se porter sur la réhabilitation du bien, et à défaut, sur un désengagement et une construction neuve ou une location (selon opportunités, pérennité d’occupation et capacités de financement) qui se verrait attribuer les caractéristiques qui manquent à l’immeuble existant. Il y a lieu également de tenir compte dans le choix de l’opération de la valeur de cession potentielle du bien dans son état actuel (sa valeur de marché) dans l’optique d’une éventuelle création de valeur et le financement d'autres opérations futures. METHODOLOGIE Une opération immobilière dans un bâtiment tertiaire peut présenter différentes formes : - Construction d’un bâtiment ; - Achat d’un bâtiment ou de surfaces dans un bâtiment en cours de construction (VEFA) ; - Réhabilitation totale ou partielle d’un bâtiment existant ; - Divers travaux de rénovation de plateaux, d’installations thermiques, d’installations électriques. La première phase de la création de l’Observatoire a consisté à ressortir une typologie d’opérations, Construction neuve, Réhabilitation totale, Réhabilitation des façades. Seize barèmes ont été créés de différents types : - Macro-barèmes : VEFA, Construction, Réhabilitation totale, Réhabilitation de façades et Remplacement de châssis en lot unique ; - Barèmes transverses, Façades pleines, Châssis, Toitures, Finitions intérieures, Electricité, CVC (Chauffage – Ventilation – Climatisation) ; - 5/66
- Barèmes spécifiques : Gros-œuvre, Gros-œuvre/Démolition, CVC/RT globale - Barèmes honoraires : Maîtrise d’œuvre, prestations intellectuelles globales. Le recueil des données a été réalisé par le département d’accompagnement aux opérations immobilières auprès des organismes locaux. Les éléments de coût sont ceux des marchés de maîtrise d’œuvre et d’entreprise. Une base de données a été créée en prenant en compte une sélection d’opérations parmi celles traitées durant les sept dernières années. Les indicateurs ont été choisis en prenant en compte les données les plus pertinentes selon le type de barème. Les données utilisées sont les suivantes : - Le coût des travaux hors VRD et hors taxes actualisé en valeur mai 2017 ; - Le coût des différents honoraires, maîtrise d’œuvre, AMO, OPC, bureau de contrôle, coordonnateur SPS, en même date de valeur ; - Les frais associés comme l’Assurance dommages-ouvrages ; - La surface de plancher (SDP) ; - La surface hors œuvre nette (SHON) ; - La surface de façades déclinée en partie vitrée et partie pleine. Les différents types de surfaces utilisés, ou ayant un intérêt dans le cadre d’une opération, sont définis en Annexe. Le choix de l’utilisation des coûts issus des marchés des prestataires et des entreprises permet de fiabiliser les données et d’alimenter la base au fur et à mesure, une actualisation annuelle étant prévue. CLES DE LECTURE Ce que contiennent les ratios : - Les opérations réalisées durant les sept dernières années ou en cours de réalisation de travaux. Les coûts sont actualisés en utilisant le dernier indice BT01 (base 2010) connu, soit mai 2017 ; - Le coût des ouvrages inclut les fondations spéciales et toutes les contraintes d’adaptation au site ainsi que les surcoûts éventuels liés à la démarche HQE ou autre labélisation. Ce que ne contiennent pas les ratios : - Les coûts de constructions sont arrêtés sur la base des appels d’offres et n’intègrent pas les travaux modificatifs survenus en cours de chantier ; - Les coûts des VRD dans la mesure où la diversité et la taille des terrains ne permettent pas de dégager des coûts uniformes. L’indicateur de coût moyen de traitement des espaces extérieures sera néanmoins précisé ; - Les coûts de foncier dans le cas des constructions neuves ; - Les opérations réalisées dans les départements d’outre-mer, DOM. 6/66
Index du bâtiment BT01 : indice national du bâtiment tous corps d’état Les index bâtiment (BT) sont des indices de coût des différentes activités du secteur de la construction, principalement utilisés aux fins d'indexation de contrats. Les index BT ont évolué depuis la publication de la structure originelle au Journal Officiel du 26 mai 1974 (cf. circulaire A.J.C. n° 230/77). Il existe plusieurs cas, la suppression pour cause de changements techniques ou d'abandon de certains matériaux, le rééquilibrage de la structure par l'ajout, le remplacement de produits ou une redistribution des postes, la fusion d'un ou plusieurs index pouvant aussi déboucher sur la création de nouveaux index afin de répondre aux nouvelles techniques. La structure originelle des index BT a été publiée au Journal Officiel du 26 mai 1974 (cf. circulaire A.J.C. n° 230/77). Actuellement, 38 index représentent les ouvrages de spécialité. Le BT01 couvre l'ensemble des activités du bâtiment tous corps d'état confondus. Les index bâtiment (BT) sont appréhendés à partir de 6 postes dans une démarche de comptabilité analytique. L'index BT01 est un index synthétique qui permet de refléter au mieux l'évolution des coûts des entreprises de bâtiment. Il est composé à hauteur de : - 43% des salaires et charges ; - 32% des matériaux ; - 4% de matériel ; - 3% des frais de transports ; - 3% des frais d'énergie ; - 15% des frais divers. Ces indices permettent, entre autres, aux entreprises et aux maîtres d’ouvrage d'indexer des contrats. Les entreprises et les maîtres d’ouvrage peuvent utiliser ces indices officiels pour les marchés de travaux de construction, en choisissant l'activité la plus proche de l'objet de leur marché. 7/66
Observation de l’index BT01 Indices 900 887,5 884,6 883,5 880 871,9 872,4 865,7 860 845,8 840 820 807,2 802,9 800 776,8 780 760 740 720 L’Observatoire du BT 01 a été réalisé entre janvier 2008 et janvier 2017, période durant laquelle les opérations étudiées étaient en cours de réalisation. L’évolution globale sur cette période a été de 14,3 % à la hausse. De façon plus détaillée on observe : - une hausse de 13,9% entre janvier 2008 et janvier2013 ; - une baisse, - 2,1 %, entre janvier 2013 et janvier 2016, reflétant une conjoncture économique défavorable et une baisse significative des mises en chantier ; - une hausse constante entre janvier 2016 et janvier 2017 de 2,5 %. Observation de l’index BT01 (base 2010) Depuis janvier 2015, les indices et index nationaux du bâtiment (BT), travaux publics (TP) et divers de la construction sont publiés en base 2010 (décret 2014- 114 du 7 février 2014 ; avis JO du 16 janvier 2015, texte 86), avec un historique remontant à janvier 2010. Une table de correspondance, munie de coefficients de raccordement permet d'utiliser ces nouveaux indices dans le cadre de contrats d'indexation faisant référence aux anciens indices. Les index BT01 de janvier 2010 à septembre 2014 inclus, sont donnés, après coefficient de raccordement de 8,3802 en base 2010. 8/66
POURQUOI 16 BAREMES ET QUELLES PRECAUTIONS D’USAGE Les différents barèmes proposés ont pour objet d’apporter une aide aux différents acteurs de l’institution amenés à suivre une opération immobilière. Il convient donc, compte tenu des enjeux financiers, de donner quelques précautions et recommandations. I) Ces barèmes ont plusieurs niveaux de lecture Les macro-barèmes permettent de déterminer l’enveloppe financière des travaux, en première approche, d’une opération immobilière (construction, réhabilitation totale, réhabilitation de façades, remplacement des châssis), ainsi que le coût d’achat d’un bâtiment en VEFA (Vente en l’Etat de Futur Achèvement). Ces barèmes peuvent servir d’outil afin : - D’affiner l’enveloppe financière des travaux, en première approche, d’une opération immobilière (construction, réhabilitation totale, réhabilitation de façades) ; - De négocier les honoraires proposés par les Maîtres d’œuvre lors des concours loi MOP ; - De contrôler le coût prévisionnel des travaux en phase APD du Maître d’œuvre qui, à ce stade de l’opération, doit au Maître de l’Ouvrage une estimation lot par lot ; - De négocier avec les entreprises dans le cadre d’un appel d’offres lorsque les procédures le permettent. L’utilisation de ces données doit faire l’objet au préalable de plusieurs précautions : - Analyser les différents diagnostics (amiante avant travaux, énergétique, structure, accessibilité) afin que les conclusions de ces documents soient pris en compte dans le périmètre des travaux ; - Disposer du rapport de sol afin de vérifier la viabilité du terrain (dépollution, terrain meuble nécessitant des adaptations de fondations spéciales…) ; - Disposer des documents d’Urbanisme afin de vérifier quelles sont les exigences relatives à la zone où est situé le terrain ou le bâtiment ; - Vérifier la proximité avec un monument historique classé ; - Faire le bilan des travaux réalisés sur les 5 dernières années. II) Les barèmes spécifiques concernent le gros œuvre des constructions et des réhabilitations totales ainsi que le CVC dans le cadre de la RT globale et doivent faire l’objet des mêmes précautions que les macros-barèmes ci- dessus. 9/66
III) Les barèmes transverses concernent : - L’ensemble des lots dits « de clos et de couvert » comprenant, les toitures (étanchéité et couverture), les revêtements de façades et les châssis ; - Les lots de finitions intérieures comprenant la plâtrerie (cloisons, doublages), les plafonds suspendus, les cloisons amovibles, les menuiseries intérieures (portes de distributions et aménagements spécifiques), la serrurerie métallique (garde-corps, main courante, grilles…), les revêtements de sols et la peinture ; - Les lots techniques comprenant l’électricité (courants forts et courants faibles), le chauffage-ventilation-climatisation (CVC) et la plomberie ainsi que les appareils élévateurs. L’utilisation de ces données peut permettre, entre autres, d’affiner l’enveloppe financière en fonction des différentes contraintes évoquées ci-avant (urbanisme, diagnostics…) comme par exemple : - Pour les toitures, la mise en œuvre d’une couverture (dont le prix est supérieur à celui d’une étanchéité) peut être imposée par les monuments historiques ; - Pour les façades, la mise en œuvre d’une isolation par l’extérieur avec un enduit isolant, dont le prix est inférieur aux autres procédés, peut être une solution économique au projet. Toutefois cette solution est moins pérenne que les autres procédés, donc moins performante en coût global. L’utilisation des matériaux, tel que le zinc, l’acier et l’aluminium, semble mieux adapté pour le traitement des accidents en façades et la gestion des découpes dans le cas de présence de modénatures complexes. Cependant, sur le plan économique, ces matériaux sont plus coûteux ; - Pour les châssis vitrés, le choix des protections solaires dépend de l’orientation du bâtiment, des zones de vents, des documents d’urbanisme ou des demandes des monuments historiques et aura une incidence sur le coût des travaux ; - Pour les finitions intérieures, l’orientation des programmes technique et fonctionnel aura un impact plus ou moins important sur l’économie du projet (aménagements spécifiques des bureaux, démarches HQE …) ; - Pour les lots techniques, l’orientation des programmes technique et fonctionnel aura un impact plus ou moins important sur l’économie du projet (aménagements spécifiques des bureaux, démarches HQE …) au même titre que le niveau de maintenance des installations au regard des différentes réglementations ainsi que des contraintes de site. IV) Les barèmes des honoraires concernent : - Les honoraires de la Maîtrise d’œuvre ; - Les honoraires des prestations intellectuelles globales. Toutefois, bien que l’économie de projet relève d’exemples non exhaustifs indiqués ci-avant, il convient dans un cadre plus général d’adapter aux mieux les marchés de travaux et de prestations aux procédures de passation des marchés arrêtés par le législateur. En effet, les marchés à procédure adaptée permettent, si la condition est mentionnée au CCAP, de négocier avec les entreprises. Cette procédure est également admise dans le cadre des appels d’offres, à condition que les lots soient inférieurs à 1 000 000 € HT et que le cumul de ces lots soit inférieur à 20 % du total des marchés (anciennement au point III de l’article 27 du code des marchés publics qui a été reconduit à l’article 22 du décret du 25 mars 2016). 10/66
Cette disposition est intéressante notamment pour les lots difficiles à estimer, tels que l’étanchéité (peu d’entreprises sur ce secteur d’activité), les menuiseries intérieures et la métallerie qui sont considérés comme des lots ayant un niveau de détail important qui requière une main d’œuvre qualifiée. 11/66
LES BAREMES DE L’OBSERVATOIRE DES COUTS I – LES MACROS-BAREMES I – 1 – Constructions Loi MOP I – 2 – Vente en l’Etat Futur d’Achèvement (VEFA) I – 3 – Réhabilitations totales I – 4 – Réhabilitation des façades I – 5 – Remplacement des châssis vitrés en lot unique II – LES BAREMES SPECIFIQUES II – 1 – Gros œuvre des constructions II – 2 – Démolition, gros œuvre des réhabilitations totales II – 3 – Chauffage, ventilation, climatisation (CVC) de la RT globale III – LES BAREMES TRANSVERSES OU PAR LOT TECHNIQUE III – 1 – Toitures III – 2 – Façades pleines III – 3 – Menuiseries extérieures III – 4 – Finitions intérieures III – 5 – Electricité – courants forts et faibles III – 6 – Chauffage – ventilation – climatisation (CVC) – plomberie IV – LES BAREMES HONORAIRES IV – 1 – Honoraires de maîtrise d’œuvre IV – 2 – Honoraires au global Les macro-barèmes I – 1, I -2 et I- 3 permettent d’établir un arbitrage patrimonial. 12/66
I - PRESENTATION DES MACROS BAREMES Les macros-barèmes concernent : I – 1 - Les constructions ; I – 2 - Les achats de bâtiments en VEFA ; I – 3 - Les réhabilitations totales ; I – 4 - Les réhabilitations des façades ; I – 5 - Le remplacement des châssis vitrés (en lot unique). Les opérations constituant cet échantillon ont été traitées au cours des sept dernières années. L’échantillon analysé comprend des bâtiments de tailles différentes : - Petits bâtiments SHON 5000 m2 Les données sont issues des prix constatés lors des attributions des marchés de travaux. Ces prix ont été actualisés sur la base de l’évolution du BT 01. Ces ratios peuvent servir d’outil afin d’estimer les enveloppes budgétaires d’une opération immobilière. Les ratios ne comprennent pas : - les travaux de désamiantage ; - les travaux de voiries, réseaux divers (VRD), ceux-ci étant trop dépendants d’une configuration de site rarement similaire pour pouvoir donner lieu à l’établissement de ratio lié au bâti. Toutefois un ratio moyen exprimé en HT/m² de surfaces d’aménagements extérieurs a été donné à titre indicatif ; - les frais d’honoraires, de Maîtrise d’œuvre, d’OPC, de contrôleur technique, de coordonnateur SPS et d’AMO HQE, ces frais faisant l’objet de barèmes spécifiques ; - les frais d’appel d’offres et d’assurances… 1 – Construction Les ratios ont été ventilés en fonction des caractéristiques générales de l’immeuble. Ils sont complétés de commentaires expliquant les différentes sources de plus-values. 2 – Achat de bâtiment en VEFA Les ratios comprennent le foncier, les honoraires et autres frais ainsi que la TVA. 3 – Réhabilitation totale Les ratios ont été ventilés en fonction : - des conditions de réalisation des travaux ; - de l’importance des travaux à réaliser. Ils sont complétés de commentaires expliquant les écarts des ratios et le contenu de ces derniers. 4 – Réhabilitation de façades Les ratios ont été ventilés en fonction de la prise en compte ou non de la RT globale. Ils sont complétés de commentaires expliquant le contenu de ces derniers. 5 – Remplacement de châssis vitrés Les ratios ont été ventilés en fonction de la prise en compte ou non de la RT globale. Ils sont complétés de commentaires expliquant l’écart de ces ratios. 13/66
I – 1 - CONSTRUCTIONS TYPE D’OPERATION MONTAGE JURIDIQUE NOMBRE D’OPERATIONS CONSTRUCTIONS CONCOURS 10 ✓ LES COÛTS Coûts en €HT Nombre travaux / m² d'opération SDP Constructions à faibles contraintes d'adaptation au site et/ou avec des 4 1 210 à 1 660 € dispositions architecturales et environnementales Constructions, avec contraintes d'adaptation au site et/ou avec des 4 1 605 à 1 785 € dispositions architecturales et environnementales Constructions, avec de fortes contraintes d'adaptation au site (phasage important) 2 2 095 à 2 205 € et/ou avec des dispositions architecturales et environnementales ✓ COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS Commentaires : La médiane du coût de construction ressort à environ 1 690 € /m2 SDP. Ce ratio peut néanmoins être optimisé dans le cas d’une opération sans contrainte particulière, sans toutefois déroger au niveau de performances attendues. Les contraintes d'adaptation au site et aux dispositions environnementales et architecturales peuvent générer des surcoûts. 1° Des contraintes d'adaptation au site peuvent entraîner des plus-values dues notamment à : - la mise en œuvre des fondations spéciales dont la plus-value est comprise entre 55 et 110 € HT/m² SDP environ en fonction des conclusions du rapport de sols ; - la création de vide sanitaire dont la plus-value est comprise entre 55 et 110 € HT/m² SDP environ ; - la mise en place de phasage plus ou moins complexe pouvant entraîner une plus-value jusqu'à 150 € HT/m² SDP ; - la création d’un ou de plusieurs niveaux de sous-sol afin d'y héberger notamment les parkings enterrés, les archives et les locaux techniques, dont la plus-value est comprise entre 260 et 515 € HT/m² SDP environ. 2° Des dispositions architecturales et/ou environnementales liées à la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) qui se rapportent à la configuration du bâtiment (compacité, pourcentage de façades vitrés/ façades totales) et aux matériaux mis en œuvre. Ces dispositions peuvent entrainer des plus-values sures : - les lots de clos et de couvert dont la plus-value peut être comprise entre 55 et 215 € HT/m² SDP ; - les lots de parachèvement et de finitions intérieures dont la plus-value peut être comprise entre 110 et 160 € HT/m² SDP ; Recommandations : Disposer, avant le lancement de l'opération, des règlements d’urbanisme et du rapport de sol afin d'éviter (achat du terrain) ou d'anticiper (terrain propriété de l'organisme) les contraintes liées au site. Lors de la phase de concours de Maîtrise d'œuvre, Il est utile de contrôler : - le rapport de la SHON sur la SUB qui se situe entre 0,70 et 0,85 ; - le rapport de la SUB sur la SUN qui varie entre 0,60 et 0,65 en fonction des circulations, des surfaces légales, des salles de réunion, de la salle du conseil, de la salle de restauration, des sanitaires… ; - le rapport du développé de façade totale sur la SHON qui varie entre 55 % et 95 %, 55 % étant plus avantageux que 95 %, en fonction de l'expression architecturale avec une moyenne à 70 % ; - le rapport des surfaces vitrées sur les façades totales qui varie entre 20 % et 50 %, 20 % étant plus avantageux que 50 %, en fonction de l'expression architecturale avec une moyenne à 35 %. Ce pourcentage peut varier en fonction des régions (éclairage naturel), et des orientations environnementales (démarche HQE), ... ; - les compétences pluridisciplinaires de la Maîtrise d'œuvre, BET structure, fluides, acoustique, HQE, économiste de la construction… Nota : Le cout de construction de 1 210 € HT/m² SDP est issu d’une consultation sous la forme d’un appel d’offre (donc sans négociation) et qui a pu bénéficier de la conjoncture exceptionnellement à la baisse constatée depuis 2013. 14/66
MACRO BAREME - CONSTRUCTION LES SURFACES LES COUTS RAPPORT m² RAPPORT m² DELAI FACADES FACADES FORME NOMBRE DEMARCHE NOMBRE GLOBAL DE n° REGION TOTALES/m² VITREES/ m² JURIDIQUE D'AGENTS HQE D'ETAGES TRAVAUX m² SURFACE SHON FACADES MONTANT RATIO HT m² FACADES m² FACADES (mois) m² SHON m² SDP FACADES (COMPACITE) TOTALES DES TRAVAUX TRAVAUX/m² POINTS FAVORABLES POINTS DEFAVORABLES PLEINES VITREES TOTALES HT SDP - Maîtrise de la démarche HQE (cibles 1, 4 et 7 en TP) ; - Rapport m² façades vitrées / m² façades R+2/terre - Compacité du bâtiment ; CN1 OUEST AO 638 OUI 13 957 13 259 5 353 2 857 8 210 59% 35% 24 16 064 000 € 1 212 € totales. plein - Appel d'offres bénificiant d'une conjoncture économiquement favorable. - Appel d'offres bénificiant d'une - Rapport m² façades vitrées / m² façades conjoncture économiquement totales ; R+2/terre favorable. - Compacité du bâtiment ; Constructions à faibles contraintes d'adaptation au site CN2 OUEST AO NON 3 776 3 590 2 010 1 045 3 055 81% 34% 20 5 243 000 € 1 460 € plein - Baguettes céramiques en façade 690 € et/ou avec des dispositions architecturales et HT/m² de façades. environnementales - Maîtrise de la démarche HQE ; R+2 / terre - Rapport m² façades vitrées / m² CN3 OUEST MAPA 111 OUI 2 782 2 640 1 340 559 1 899 68% 29% 18 4 036 000 € 1 529 € plein façades totales; - Compacité du bâtiment. R+1/terre - Compacité du bâtiment ; CN4 SUD-EST MAPA NON 842 800 813 210 1 023 121% 21% 18 1 330 000 € 1 663 € plein - Petit bâtiment. R+2 / vide - Compacité du bâtiment CN5 OUEST AO 143 NON 3 735 3 550 1 410 835 2 245 60% 37% 21 5 699 000 € 1 605 € sanitaire - Rapport m² façades vitrées / m² R+2 / vide - Baguettes céramiques en façade 690 € CN6 SUD-EST AO 110 NON 3 415 3 245 2 595 627 3 222 94% 19% 18 5 582 000 € 1 720 € façades totales sanitaire HT/m² de façades. Constructions avec contraintes d'adaptation au site et/ou avec des dispositions architecturales et - Rapport m² façades vitrées / m² façades environnementales - Maîtrise de la démarche HQE ; totales; R+7/ terre CN7 EST AO OUI 10 429 9 910 3 136 2 703 5 839 56% 46% 22 17 291 000 € 1 745 € - Compacité du bâtiment (pas de - Fondations spéciales (Pieux forés tubés); plein plénum). - m² important de surface de parquet. R+1/terre - Compacité du bâtiment ; plein (1er CN8 OUEST MAPA NON 820 780 795 331 1 126 137% 29% 13 1 391 000 € 1 783 € - 1er niveau semi enterré ; niveau semi- - Petit bâtiment. enterré) - Rapport m² façades vitrées / m² façades totales ; R+2 / 1 niveau - Compacité du bâtiment. - 1 niveau de sous-sol ; CN9 OUEST AO 220 OUI 7 027 6 680 2 251 2 139 4 390 62% 49% 20 13 998 000 € 2 096 € de sous sol - Façades courbes ; - PV sur lots techniques et de finitions intérieures liées à la démarche HQE. Constructions avec de fortes contraintes d'adaptation au site (phasage important) et/ou avec des dispositions - Compacité du bâtiment ; architecturales et environnementales - Rapport m² façades vitrées / m² façades R+4 / 2 totales ; REGION CN10 AO 420 NON 6 781 6 440 3 621 2 014 5 635 83% 36% niveaux de 40 14 200 000 € 2 205 € - Milieu Urbain dense (région parisienne) ; PARISIENNE sous-sol - 2 niveaux de sous-sol ; - Parois moulées ; - Fortes contraintes de phasage. 15/66
I – 2 - VEFA TYPE D’OPERATION MONTAGE JURIDIQUE NOMBRE D’OPERATIONS CONSTRUCTIONS CONSTRUCTION VEFA 12 ✓ LES COÛTS Coûts en €HT prix Nombre de vente / m² d'opération SDP Opérations situées en 4 2035€ à 2 175€ régions à valeur vénale basse Opérations situées en régions à valeur 5 2 325€ à 2 780€ vénale moyenne Opérations situées en 3 3 445€ à 5 480€ régions à valeur vénale élevée ✓ COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS Commentaires : La médiane du coût d’une VEFA ressort à environ 2 550 € HT/m2 SDP. La médiane du coût d’une place de stationnement enterrée ressort à environ 15 550 €HT/ unitaire. Ce ratio comprend, les charges foncières, le coût des travaux, les honoraires (prestations intellectuelles, assurances et frais divers), les frais et la marge du promoteur. Les pourcentages constatés sur les différents postes d’une VEFA sont les suivants : - Charges foncières : entre 5,80 et 29,90% avec une médiane à 10,80% ; - Travaux : entre 46,10 et 76,60% avec une médiane à 68,10% ; - Honoraires et frais divers : entre 3,80 et 10,20% avec une médiane à 8,20% ; - Frais promoteur : entre 4,60 et 13,20% avec une médiane à 7,40% ; - Marge promoteur : entre 2,80 et 11,20% avec une médiane à 4,50 %. La taille du bâtiment ne semble pas avoir d’incidence sur le ratio. En revanche la localisation géographique, l’intégration au site, une marge promoteur élevé peuvent avoir une incidence sur le prix de vente. Recommandations : Les constructions à structure métalliques sont à éviter car ce type de construction ne permet pas d’obtenir des niveaux de performances thermique et acoustique recommandés pour les bureaux. Une offre de service juridique et d’accompagnement à la négociation avec le promoteur est proposée. 16/66
REGIONS A VALEUR VENALE BASSE REGIONS A VALEUR VENALE MOYENNE REGIONS A VALEUR VENALE ELEVEE Prix de vente HT 5 700 800 € 12 853 000 € 9 015 600 € 6 084 600 € 16 970 400 € 17 000 929 € 5 021 500 € 13 403 500 € 18 758 300 € 23 072 700 € 25 023 200 € 37 422 619 € Surface de plancher (SDP) 2 800 6 131 4 300 2 800 7 300 7 000 1 880 4 830 6 750 6 693 7 100 6 830 Nombre de places de stationnement 110 40 71 129 24 112 80 90 68 75 %/total HT VEFA 1 VEFA 2 VEFA 3 VEFA 4 VEFA 5 VEFA 6 VEFA 7 VEFA 8 VEFA 9 VEFA 10 VEFA 11 VEFA 12 Q1 MEDIANE Q3 ratio HT/m² SDP % 16,3% 9,2% 11,0% 7,6% 9,7% 10,5% 7,7% 21,6% 14,4% 5,8% 17,8% 29,9% 8,8% 10,8% 16,7% Charges foncière Ratio HT/m² SDP 332 € 193 € 231 € 165 € 226 € 255 € 206 € 601 € 400 € 201 € 627 € 1 637 € 205 € 243 € 450 € % 60,7% 70,6% 62,5% 71,1% 71,4% 71,1% 68,8% 61,9% 67,4% 76,6% 60,4% 46,1% 61,6% 68,1% 71,1% Travaux compris places de stationnement Ratio HT/m² SDP 1 235 € 1 480 € 1 311 € 1 545 € 1 660 € 1 727 € 1 837 € 1 717 € 1 874 € 2 639 € 2 127 € 2 527 € 1 529 € 1 722 € 1 937 € % 9,4% 6,2% 6,0% 7,7% 10,2% 9,1% 9,6% 3,8% 8,3% 9,5% 8,1% 6,2% 6,2% 8,2% 9,4% Honoraires et frais divers Ratio HT/m² SDP 191 € 130 € 126 € 168 € 236 € 221 € 257 € 106 € 230 € 327 € 286 € 337 € 159 € 226 € 264 € % 6,5% 7,5% 9,3% 7,3% 5,5% 6,5% 10,2% 8,4% 6,8% 4,6% 7,7% 13,2% 6,5% 7,4% 8,6% Frais promoteur Ratio HT/m² SDP 133 € 157 € 194 € 158 € 127 € 158 € 273 € 233 € 189 € 160 € 273 € 723 € 158 € 175 € 243 € % 7,1% 6,5% 11,2% 6,3% 3,3% 2,8% 3,7% 4,3% 3,1% 3,5% 6,0% 4,6% 3,5% 4,5% 6,4% Marge promoteur Ratio HT/m² SDP 145 € 136 € 235 € 137 € 76 € 67 € 98 € 118 € 86 € 119 € 211 € 257 € 95 € 128 € 162 € TOTAL TOTAL % 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,1% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Ratio total HT/m² SDP 2 036 € 2 096 € 2 097 € 2 173 € 2 325 € 2 428 € 2 671 € 2 775 € 2 779 € 3 446 € 3 524 € 5 481 € 2 154 € 2 550 € 2 946 € Coût d'une place de stationnement en voirie € HT/unité 5 455 € Coût d'une place de stationnement enterrée € HT/unité 22 000 € 12 000 € 13 500 € 12 940 € 13 500 € 17 500 € 18 000 € 22 666 € 13 360 € 15 500 € 19 000 € 17/66
I – 3 - REHABILITATION TOTALE TYPE D’OPERATION MONTAGE JURIDIQUE NOMBRE D’OPERATIONS REHABILITATION MAPA – Appel TOTALE d’offres 15 ✓ LES COÛTS Nombre Coûts en €HT d'opération travaux / m² SDP Très grands 3 590 € à 745 € bâtiments Grands Travaux en 2 865 € à 1020 € bâtiments site occupé Petits 3 830 € à 1 170 € bâtiments IGH 1 1490 € (2) Petits 3 585 € à 1 300 € Travaux en bâtiments site libre Grands 3 1 115 € à 1 620 € (3) bâtiments Opérations ✓ COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS ✓ Commentaires : Le ratio moyen d'une opération de réhabilitation totale, sans difficulté particulière, est compris entre 765 et 1 160 € HT/m² SDP. Les paramètres entrainant un tel écart sont les suivants : - des démolitions qui peuvent se limiter à la dépose de finitions intérieures (sols, plafonds,…) dont le coût est compris entre 65 et 130 € HT/m², à des démolitions qui peuvent être soit non structurelles (démolitions des cloisons de distributions...) dont le coût est compris entre 130 et 170 € HT/m² SDP ou à des démolitions structurelles (ouverture en façades, en plancher et renfort de structure) dont le coût peut dépasser les 260 € HT/m² SDP ; - des travaux en façades comprenant soit un nettoyage dont de le ratio est de 30 € HT/m² SDP, soit la mise en œuvre d'un mur manteau dont le ratio se situe entre 75 et 120 € HT/m² SDP pour les grands bâtiments et jusqu'à 215 € HT/m² SDP pour les petits bâtiments ; - des travaux de finitions intérieures dont le coût varie en fonction de la vétusté des matériaux existants. Pour ce poste le ratio se situe entre 175 € et 360 € HT/m² SDP ; - des travaux de lots techniques dont le coût varie en fonction de la vétusté des équipements et de leur niveau de maintenance. Pour ce poste le ratio se situe entre 190 € et 590 € HT/m² SDP ; - des contraintes de phasage plus ou moins importantes lorsque les travaux sont réalisés en site occupé, notamment la difficulté de disposer d'un espace tampon dans les petit bâtiments. Volontairement, nous avons écarté les extrémités, soit : - le ratio de 590 € HT/m² SDP relatif à la réhabilitation d’un petit bâtiment du fait des caractéristiques suivants : . des démolitions très localisées ; . pas de travaux en façade à l’exception du ravalement ; . des finitions intérieures et des lots techniques partiellement traités. - le ratio de 585 € HT/m² SDP relatif à la réhabilitation d’un très grand bâtiment du fait des caractéristiques suivants : . des démolitions très localisées ; . le remplacement des châssis vitrés partiellement traité ; . des finitions intérieures et des lots techniques partiellement traités. - le ratio de 1 495 € HT/m² SDP relatif à la réhabilitation d’un IGH comprenant : . des frais d'installation de chantier importants ; . des contraintes liées à la sécurité incendie des immeubles IGH ; . des contraintes de phasage importantes induites par ce type d'immeuble ; . des châssis vitrés avec stores intégrés dont le prix unitaire est largement supérieur aux prestations prévues habituellement, . des finitions intérieures et des lots techniques traités en totalité. - le ratio de 1 620 € HT/m² SDP relatif aux travaux de réhabilitation d’un grand bâtiment en site libre, comprenant des adaptations importantes au bâtiment suite à l'achat d'un immeuble hors parc institutionnel. Recommandations : - La réhabilitation en site occupé présentant des difficultés pouvant générer des conditions de travail difficiles, il convient, dans la mesure du possible, de rechercher une ou des solutions permettant de l’éviter. Une estimation en « coût complet » (prenant en compte y compris le coût de relogement temporaire) doit alors être effectuée. 18/66
MACRO BAREME - REHABILITATION TOTALE LES SURFACES LES COUTS RAPPORT m² RAPPORT m² DELAI FACADES FACADES FORME TRAVAUX EN NOMBRE GLOBAL DES n° n° REGION TOTALES/m² VITREES/m² JURIDIQUE SITE OCCUPE D'ETAGES TRAVAUX SHON FACADES MONTANT m² FACADES m² FACADES m² FACADES (mois) RATIOS HT m² SHON m² SDP (COMPACITE) TOTALES DES TRAVAUX POINTS FAVORABLES POINTS DEFAVORABLES PLEINES VITREES TOTALES /m² SDP HT - Compacité du bâtiment ; - Démolitions très localisées ; R+7 / 1 niveau - Traitement des façades (châssis RT1 EST MAPA OUI 5765 5480 2060 436 2 496 43% 17% 15 3 240 000 € 591 € de sous sol partiellement remplacés) ; - Etages élevés. - Travaux d'adaptation en électricité. - Compacité du bâtiment ; - Démolitions très localisées ; R+9 / 2 - Traitement des façades Très grands RT2 EST AO OUI 10 795 10 255 3 932 2 304 6 236 58% 37% niveaux de 28 6 624 000 € 646 € (nettoyage) ; bâtiments - Etages élevés. sous sol - Finitions intérieures partiellement traitées ; - Travaux d'adaptation en CVC. - Démolitions très localisées ; - Traitement des façades R+3 / 1 niveau - Consultation qui a pu bénéficier RT3 OUEST MAPA OUI 7 107 6 750 1 003 24 5 015 000 € 743 € (isolation des façades par de sous sol de la conjoncture favorable l'intérieurs). - Compacité du bâtiment ; - Traitement des façades (châssis R+2 / 1 niveau en rénovation) ; RT4 OUEST MAPA OUI 4 300 4 085 1 640 1 196 2 836 66% 42% 28 3 529 000 € 864 € de sous sol - Finitions intérieures et lots techniques partiellement traités. Grands - Traitement des façades bâtiments (ravalement 2/3 de façades) ; - Peu de protection solaire ; - Prestations spécifiques au sous- REGION R+4 / 1 niveau RT5 AO OUI 5 886 5 590 4 160 1 041 5 201 88% 20% 28 5 697 000 € 1 019 € - Finitions intérieures sol ; PARISIENNE de sous sol partiellement traitées ; - Plancher chauffant. - Rapport m² façades vitrées / m² façades totales. - Démolitions très localisées ; - Pas de traitement des façades - Consultation qui a pu bénéficier RT6 EST MAPA OUI 1 596 1 515 523 R+2 partiel 18 1 254 000 € 828 € pleines. de la conjoncture favorable - Compacité du bâtiment ; Petits - Traitement des façades bâtiments RT7 EST MAPA OUI 1 044 990 449 210 659 63% 32% R+1 18 1 003 000 € 1 013 € (ravalement). - Compacité du bâtiment ; - Traitement des façades (enduit - Reprise en sous-œuvre ; RT8 CENTRE MAPA OUI 1 320 1 255 593 225 818 62% 28% R+2 12 1 470 000 € 1 171 € isolant) ; - Couverture zinc sur la moitié de - Peu de protection solaire. la surface de toiture. - Compacité du bâtiment ; - Reglemenation incendie IGH ; - Châssis vitrés avec stores R+13 / 2 intégrés ; IGH RT9 NORD EST AO OUI 19 500 18 525 5 450 2 946 8 396 43% 35% niveaux de 30 27 680 000 € 1 494 € - Cloisons amovibles haut de sous sol gamme ; - Prestations spécifiques sous-sol. - Démolitions très localisées ; - Pas de remplacement des châssis R+2 / vide - Consultation qui a pu bénéficier RT10 OUEST MAPA NON 2 290 2 175 2 432 14 1 271 000 € 584 € vitrés ; sanitaire de la conjoncture favorable - Finitions intérieures et lots techniques partiellement traités. - Rapport m² façades vitrées / m² façades totales ; - Traitement des façades R+3 / 1 niveau RT11 OUEST MAPA NON 3825 3634 2886 575 3 461 90% 17% 11 2 853 000 € 785 € (nettoyage et isolation des façades Petits de sous- sol par l'intérieurs) ; bâtiments - Lots techniques partiellement traités. - Compacité du bâtiment - Etages élevés ; - Plateaux paysagers ; - Mise à nu de la structure avec R+5/ 1 niveau - Rapport m² façades vitrées / m² des démolitions structurelles ; RT12 EST MAPA NON 1 602 1 520 1 050 226 1 276 80% 18% 14 1 979 000 € 1 302 € de sous-sol façades totales. - Liaison avec bâtiment existant ; - Traitement des façades (brise soleil sérigraphiés) ; - Prestations spécifiques sous-sol. - Etages élevés ; - Milieu urbain dense (région parisienne) ; - Châssis respirants avec stores REGION R+7 / 1 niveau - Façades pleines non traitées. RT13 AO NON 7 413 7 060 5 730 1 781 18 7 855 000 € 1 113 € intégrés (certaine façades difficile PARISIENNE de sous sol d'accès) ; - Cloisons amovibles et agencement haut de gamme. Grands - Etages élevés ; - Compacité du bâtiment ; bâtiments R+8 / 4 - Mise à nu de la structure avec REGION - Finitions intérieures RT14 AO NON 13 600 12 920 5 081 2 440 7 521 55% 32% niveaux de 18 14 796 000 € 1 145 € démolitions structurelles ; PARISIENNE partiellement traitées. sous sol - Prestations spécifiques sous-sol - Tarif vert. - Compacité du bâtiment ; - Etages élevés ; R+6 / 1 niveau RT15 CENTRE AO NON 7 965 7 570 5 730 1 781 7 511 94% 24% 15 12 263 000 € 1 620 € - Mise à nu de la structure ; de sous sol - Prestations spécifiques sous-sol ; - Façades zinc. 19/66
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