Oloron Sainte-Marie La nature au coeur de la ville - Label villes et villages fleuris 2013
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Sommaire I / Présentation de la ville d’Oloron Sainte-Marie 1- Présentation générale p. 8 2- Climat p. 9 3- Histoire p. 10 • La fondation antique : Iluro • La ville du vicomte et la ville de l’évêque • Les transformations à l’époque classique • La réunion d’Oloron et de Sainte-Marie : l’essor de la ville et la création des parcs et jardins 4- La forme de la ville p. 12 • Une topographie liée à la présence de l’eau • L’urbanisation se développe grâce aux Intendants • Les ponts, points de passage et d’échanges • Les passerelles piétonnes • Les espaces verts 5- Présentation de la commune d’Oloron Sainte-Marie p. 14 Fiche d’identité de la Ville et quartiers 6- Attractivité touristique, Pays d’Art et d’Histoire et ZPPAUP p. 16 II / Présentation des éléments majeurs du patrimoine végétal 1- Parcs et jardins p. 20 • Le parc Pommé • Le Jardin public • Le parc Bourdeu • Le jardin médiéval 2- Le patrimoine arboré p. 22 3- Les espaces verts de proximité p. 23 Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie Page 3
III / Présentation des moyens disponibles à l’entretien des espaces 1- La restructuration des services et l’organigramme p. 26 2- Le service fleurissement et production p. 27 3- La production des serres p. 28 4- Un exemple d’entretien de massif : le monument aux morts p. 29 5- Le service environnement p. 30 • La limitation des produits phytosanitaires • La gestion du désherbage urbain • L’éco-entretien IV / Cadre de vie et développement durable 1- Cadre de vie p. 34 • Le développement des circulations piétonnes dans la ville • Les fêtes emblématiques • Les illuminations • Les aménagements récents • Au service des Oloronais : navette urbaine et n° vert EOP 2- Développement durable p. 36 • Gestion du désherbage • Action dans la production florale • Réduction de la consommation d’eau • Un frein à la consommation énergétique • La gestion des déchets • Investissements «propres»
V / Animation et valorisation - Partenariats 1- Animation et valorisation p. 40 • Semaine du développement durable • Troc plantes • Foire du 1er mai • Fête des jardins • Rendez-vous aux jardins 2- Partenariats p. 42 • Actions menées dans les écoles • Les chantiers-écoles avec le LPA de Soeix • L’apprentissage au sein du service • ESAT • AAPPMA • ACCA • BIE VI / Projets L’aménagement paysager de la Confluence p. 46 Autres projets p. 47 • CIAP • Giratoire du Gabarn • Parking Jéliote • Diverses restructurations • Création d’espaces de jeux à Sègues • Patrimoine arboré • Biodiversité
Le mot du Maire Nichée dans un environnement verdoyant, la Ville d’Oloron Sainte-Marie, tout en relief et en enjambement de nos deux Gaves est typée par ses quartiers et par son patrimoine. Les parcs, les jardins, les arbres y occupent une place de choix fort appréciée par les habitants et les touristes. Ces espaces sont une invitation au voyage, une exhortation à la découverte d’une cité que la nature n’a pas dotée d’un véritable centre mais plutôt d’une succession de lieux marqués par l’histoire des migrations et des métiers. « Amours et fleurs ne durent qu’un Printemps » écrivit le Prince des Poètes et Poètes des Princes, Pierre de Ronsard. A l’époque de la Renaissance peut-être ! Au moins pour ce qui concerne les fleurs, les Oloronais en ont décidé autrement. C’est tout au long de l’année, dans une perspective durable et selon les méthodes pré- servatrices de notre environnement que nos spécialistes s’attachent à embellir la Ville. Au quotidien, le travail de nos équipes municipales révèle une dimension pédagogique que nos concitoyens intègrent progressivement dans l’art de cultiver leur jardin ou leur balcon, leur intimité en somme. C’est pour cela, j’en suis persuadé, qu’en plus d’être essentielles dans l’équilibre de la biodiversité, les fleurs sont indispensables à l’harmonie de nos Villes. Bernard UTHURRY Maire d’OLORON SAINTE-MARIE 1er Vice-Président du Conseil Régional d’Aquitaine
Oloron Sainte-Marie dans son environnement Oloron Sainte-Marie, ville de 11 687 habi- ponts et escaliers, nécessaire à l’établisse- tants au pied des Pyrénées et sous-préfec- ment durable de voies de communication. ture des Pyrénées-Atlantiques, est située à À la confluence des gaves d’Aspe et d’Ossau, 32 km au sud de Pau et à 50 km de la fron- à la croisée des chemins d’antan entre estives tière espagnole. Elle s’est développée grâce à et plaine, entre Espagne et France, Oloron sa situation géographique. Sainte-Marie brasse depuis toujours cou- rants humains et savoir-faire qui l’ont érigée « Comme du temps de mes pères en terre d’accueil historique. les Pyrénées écoutent aux portes Elle a gardé ce caractère d’ouverture : on le Et je me sens surveillé retrouve dans la physionomie de la ville, ou- par leurs rugueuses cohortes » verte sur trois quartiers, Oloron, Sainte-Ma- rie et Notre-Dame. Comme nous le rappellent ces vers du poète Oloron Sainte-Marie reste une ville de ren- Jules Supervielle, extraits d’un poème dédié contre, sa zone de chalandise s’étend sur tout à la ville, la chaîne des Pyrénées occupe une le piémont oloronais, sur les trois vallées de place majeure dans le paysage oloronais, ser- montagne de Barétous, d’Aspe et d’Ossau, vant de toile de fond majestueuse à un décor et sur la vallée de Josbaig. Ville-centre de vallonné et verdoyant. la Communauté de Communes du Piémont Le relief et l’hydrographie jouent un rôle es- Oloronais (CCPO) (26 communes et près de sentiel, car ce sont les vallées encaissées des 25 000 habitants), Oloron Sainte-Marie n’en gaves pyrénéens qui ont déterminé la physio- reste pas moins une ville-nature, riche de ses nomie de la cité, aux rues tortueuses et en parcs et jardins, de son patrimoine arboré et lacets, ainsi que la présence de nombreux de ses abords de gaves. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 8
Un climat particulier Le climat du piémont olo- ronais est de type océanique altéré, donc ca- ractérisé, prin- cipalement, par la douceur des températures et l’humidité. En effet, si l’on se base sur les rele- vés de l’année 2012, les préci- pitations sont de l’ordre d’envi- ron 1 112 mm réparties sur 148 jours. De manière générale, à l’exception du vales prononcées. En outre, les précipitations début d’année 2013 qui a été très humide, les abondantes du printemps et de l’automne, précipitations les plus importantes se mani- qui coïncident justement avec les périodes de festent au début et à la fin du printemps ainsi plantation, sont donc très favorables au bon qu’en automne ; les mois les plus secs étant enracinement et à la reprise des végétaux. février et juillet. Ces caractéristiques clima- À cela s’ajoute l’existence d’un autre fac- tiques ont des incidences non négligeables teur déterminant : le vent du sud, appelé dans le domaine des espaces verts. En effet, localement vent d’Espagne (effet de foehn), la répartition homogène des précipitations qui peut faire grimper les températures de tout au long de l’année, cumulée à un climat manière spectaculaire, en plein hiver. Donc, particulièrement doux, implique une longue même si le climat oloronais est plutôt glo- période de tonte, allant de mars balement doux (fortes gelées relativement à octobre, sans discontinuer, rares mais pas exclues), il faut, cependant, te- du fait de l ’a b s e n c e nir compte des forts écarts de températures de séche- resses esti- qui le caractérisent, notamment en hiver. Les végétaux utilisés par les services munici- paux dans l’aménagement des espaces verts doivent donc être capables de s’y adapter. Il est donc fondamental pour appréhender correctement la ville d’Oloron Sainte-Marie de bien garder à l’esprit qu’elle est indisso- ciable du site de son implantation ainsi que du terroir agricole qui l’entoure. C’est d’ail- leurs ce qui permet d’expliquer l’originalité et, par conséquent, la très grande valeur de son patrimoine paysager et surtout l’impor- tance de le préserver. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 9
Histoire Gaston VI Moncade qui avait été excommunié pendant la crise Cathare. En 1080, le vicomte Centulle V restaure les murailles romaines et fonde la cité d’Oloron qui sert de base pour la reconquête de l’Aragon alors occupé par les Musulmans. Sa charte de « poblacion » permet notam- ment aux habitants d’Oloron d’accueillir des activités com- merciales (marchés, foires…). Les transformations de l’époque classique Au XVIIIe siècle, l’organisa- La fondation antique : Iluro tion cléricale, longtemps perturbée à cause Durant l’Antiquité, Iluro se développe de des Guerres de Religion entre Catholiques part et d’autre du gave d’Aspe, la partie ré- et Protestants, est reprise en main par trois sidentielle se trouve dès le Ier siècle sur la évêques issus de la même famille : Joseph de rive gauche alors qu’un oppidum doté d’une Révol, Jean-François Chastelard de Montillet enceinte fortifiée se dresse à partir du IVe et François de Révol. On leur doit plusieurs siècle sur la colline, rive droite. Sa situation restaurations et constructions : cathédrale, sur la voie romaine reliant Dax à Saragosse, séminaire, église Saint-Pierre. Parallèlement, lui confère une position commerciale stra- tégique. En 506, sous le règne d’Alaric, roi des Wisigoths, Gra- tus, le premier évêque d’Iluro connu, assiste au fameux Concile d’Agde. La ville du vicomte et la ville de l’évêque En 1058, l’évêque Etienne de Lavedan s’installe sur la ter- rasse alluviale où se trouvait la zone d’habitat gallo-romain. Une chapelle dédiée à la Vierge s’y dresse alors mais une cathé- drale la remplace dès le XIIe siècle. Au XIIIe siècle, l’évêque devient seigneur de Sainte-Ma- rie après être intervenu auprès du pape en faveur du vicomte Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 10
le développement de l’artisanat puis de l’in- périphérie de la ville, de zones d’activité com- dustrie textile dont le commerce se fait régu- merciale, de nouveaux lotissements ainsi que lièrement avec l’Espagne, permet aux inten- d’une rocade (nombreux ronds-points), que dants royaux de justifier l’aménagement de les espaces verts ont vu leur surface augmen- meilleures voies de communication à Oloron ter de manière considérable. Le centre-ville, et Sainte-Marie. quant à lui, a bénéficié au début des années 2000 de l’aménagement du parc Bourdeu, La réunion d’Oloron et de Sainte- qui constitue un espace multifonctionnel et agréable à vivre, au coeur de la cité (parking Marie : l’essor de la ville et la de la Sous-préfecture, esplanade de l’Office création des parcs et jardins de tourisme, berges du gave aménagées). La Révolution causa peu de destructions et l’importance administrative d’Oloron est reconnue par l’octroi du statut de sous-pré- fecture. Toutefois, la ville perd son évêché au profit de Bayonne. Rivales durant huit siècles, il faut attendre le 18 mai 1858 pour que l’impératrice régente Eugénie impose la réu- nion d’Oloron et de Sainte-Marie, recréant ainsi l’unité originelle d’Iluro. L’organisation de l’agglomération nécessite notamment la construction d’un hôtel de Ville dans le quar- 1 tier actuel de Notre-Dame. C’est aussi à partir de cette période que l’on commence à prendre conscience à Oloron Sainte-Marie de l’importance des espaces verts et de la nécessité de les mettre en va- leur, notamment par la plantation de prome- nades (Place Saint-Pierre (photo 1), Prome- nade Bellevue, les Angles). C’est ainsi qu’en 1889 germe l’idée de doter de ville d’un jardin public (photo 2), ce qui sera chose faite en 1898. C’est aussi en cette fin de XIX° 2 siècle qu’un autre fleuron du patrimoine des espaces verts de la ville voit le jour : le Parc Pommé (photo 3). Ensuite, tout au long du XX° siècle, les es- paces verts se sont développés de manière constante, parallèlement à l’extension du tissu urbain. Certains alignements d’Acer ne- gundo, de Prunus cerasifera ‘Pissardii’ ou en- core de Robinia pseudoacacia ‘Umbraculife- ra’ (Acacia boule) témoignent, par exemple, de l’édification de quartiers nouveaux durant 3 les années 1950-1960. Mais, c’est surtout à partir des années 1990, avec la création, en Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 11
La construction de la ville Une topographie liée à la Les ponts, points de passage et présence de l’eau d’échanges La complexité du site d’Oloron Sainte-Ma- Véritables traits d’union entre les principaux rie (terrasses de plaine alluviale entourées quartiers, les ponts ont contribué au dévelop- de collines) et la pente de certains versants pement urbain. Ainsi, la construction du pont dictent l’organisation spatiale de la ville. La d’Ossau a permis l’implantation pérenne des construction des premiers quartiers d’habi- habitants sur la rive droite du gave. Celui de tation ont ainsi suivi le relief existant : sur le Sainte-Marie (place de Jaca) est un véritable plateau, Sainte-Marie, sur la colline, Sainte- lien entre la ville du vicomte et la cité épis- Croix et sur les pentes rive droite du gave copale. Le pont Sainte-Claire, conçu et réa- d’Ossau, Notre-Dame. lisé par les ateliers Eiffel relie la gare au reste de la ville. Plus récemment, le pont Laclau L’urbanisation se développe enjambe le gave d’Oloron pour drainer la cir- culation en marge de la ville, offrant l’un des grâce aux Intendants points de vue les plus admirables sur la cité. Au XVIIIe siècle, la voie reliant Pau est créée et débouche au cœur du Marcadet (quartier de Notre-Dame, actuelle rue Jéliote) alors Les passerelles piétonnes qu’une route est réalisée au bas du plateau Répondant à de véritables besoins de fran- de Sainte-Marie pour rejoindre la vallée chissement sécurisé, la plus ancienne des d’Aspe et l’Espagne (actuelle rue Adoue). Ce passerelles piétonnes franchit le gave d’Aspe maillage est complété par l’ouverture du che- pour rejoindre la principale rue commerçante. min de Sainte-Marie (actuelle rue Barthou) Plus en aval, deux passerelles récentes per- qui devient rapidement une véritable artère mettent le franchissement des gaves d’Aspe commerciale. Le développement de la ville, et d’Ossau pour rejoindre la Confluence sur autour de son activité artisanale, se fait alors laquelle se trouve la Médiathèque de Pays. au détriment du quartier Sainte-Croix par lequel il n’est plus nécessaire de passer pour rejoindre Pau ou l’Espagne. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 12
Les espaces verts C’est au XIXe siècle que l’importance des souhaite bénéficier d’un centre de réunion et espaces verts est soulignée et valorisée, no- d’attraction pour les habitants. À l’entrée de tamment par la plantation de promenades la ville, le parc Pommé conçu au XIXe siècle, (Marcadet, Place Saint-Pierre, Promenade accueille, sur plus de 3,5 hectares, une cin- Bellevue, Angles…) et l’aménagement du quantaine d’essences (cèdre du Liban, ginkgo jardin public. L’arrivée du chemin de fer vers biloba, lagestroemia, séquoia géant, catalpa, 1883 génère en effet la création d’un quar- rhododendrons centenaires…) visibles toute tier autour de la gare, c’est alors l’occasion l’année. de créer un jardin public digne de la ville qui Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 13
Présentation de la commune d’Oloron Sainte-Marie Fiche d’identité de la ville Maire : Bernard UTHURRY Contact : 05.59.39.99.99 ou 06.30.52.10.91 Place Georges Clemenceau 64400 Oloron Sainte Marie Surface de la ville : 6 831 ha Habitants : 11 687 Oloronais et Oloronaises Altitude ville : 216m Cadre végétal : 3 parcs urbains (7,5 ha) 1 parcours santé environ 8 ha 1 plaine des sports 17 ha 159 espaces verts morcelés Arbres : 3 500 en milieu urbain Forêt communale : 2 500 ha Espace Natura 2000 urbain : les berges des gaves d’Aspe, d’Ossau et d’Oloron Production florale : 32 000 annuelles, 3 500 vivaces, 35 000 bisannuelles 7 ponts fleuris 250 jardinières 140 jardinières en terrasses de cafés et commerces 1 700 m2 de massifs fleuris Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 14
Oloron est constitué en plus de son centre Au sein d’un même service, Oloron offre au urbain de quartiers ruraux, qui obligent le métier de jardinier une grande diversité de service technique de disposer de moyens fonctions. considérables en hommes et matériels pour Dans l’absolu un agent peut suivant son af- garantir le maintien du service public : entre- fectation travailler sur les abords routiers, la tien des routes, des abords routiers, gestion plaine des sports, les petits espaces ou parc de l’alimentation en eau , gestion des intem- urbains ainsi qu’au service de la production péries… florale. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 15
Cadre réglementaire destiné à maintenir le cadre de vie et l’attractivité touristique Label «Pays d’art et d’histoire» La ville d’Oloron possède plusieurs outils pour la gestion de son urbanisme et environnement, du patrimoine bâti et paysager. Il s’agit en premier lieu du PLU, et notamment du PADD (Projet d’Aménagement et de Déve- loppement Durable) axé principalement sur la protection des terres agricoles, et donc par un urbanisme basé sur une densification plus que sur un étalement urbain. Le deuxième volet concerne la protection des paysages, des zones naturelles et la limitation de la population aux risques. Enfin le troisième volet concerne le positionnement de la ville pour 2020 par une stratégie de positionnement territorial, une revivification du centre ville. Les deux derniers volets concernent les déplacements et le développement des services à la personne. Les plans et règlements sont disponibles en consultation et téléchargement sur le site de la ville (ZZPAUP, PLU, Règlement local de publicité - RLP-) Plan Local d’Urbanisme Après une enquête publique achevée sur un avis positif du commissaire-enquêteur, la Ville d’Oloron Sainte-Marie a approuvé son nouveau PLU en conseil municipal le 26 juin 2012. À l’origine conçu pour accueillir 2 000 habitants de plus sur notre commune, le PLU prévoit au final un développement raisonné avec un gain de population de 800 personnes. De ce fait, les nouvelles surfaces urbanisables ont été revues à la baisse. La municipalité privilégie l’habitat dans le centre-ville. Cela passera d’une part par des aides à la réhabilitation de logements exis- tants et des friches urbaines ; et d’autre part par des aménagements publics de qualité et une politique de déplacements doux favorables au « bien-vivre » dans le centre-ville. Le PLU réaffirme également le caractère rural de notre territoire en sauvegardant des terres agricoles. À Lanneretonne par exemple, 32 ha anciennement constructibles ont été passés en zones agricoles. À Saint-Pée, un couloir paysager inconstructible a été maintenu. Au passage, la Ville a également suivi les préconisations du Grenelle 2 de l’environnement en protégeant ses zones naturelles de forêt et de montagne. Au total, le PLU préserve les équilibres qui caractérisent notre ville. Notre commune conser- vera son paysage original alternant espaces naturels et urbanisation. Attractivité touristique L’Office de Tourisme accueille 25 000 visiteurs par an. Il poursuit constamment ses efforts pour améliorer la qualité de service sur sa zone : obtention du Label Qualité Tourisme, des labels thématiques (Rando 64, Vélo 64, Pêche 64), Tourisme et handicap, et Destination Touristique d’Excellence (Atout France). Par ailleurs, il s’est engagé dans le soutien au classement et / ou labellisation de son parc d’hébergement pour garantir le meilleur rapport qualité/prix à ses clients. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 16
Pays d’Art et d’Histoire La mise en valeur du patrimoine a permis de développer une offre touristique pour retenir le visiteur sur le territoire (création de l’Of- fice de Tourisme et son espace scénographique, la Tour de Grède - 2006, le Trésor de la cathédrale Sainte-Marie - 2005, la crypte Notre Dame - 2005, les bornes Parcours Patrimoine - 2005/2006, le plan lumière - 2005 à 2010). La mise en valeur du patrimoine a béné- ficié également de financements Monuments Historiques dans le cadre du label Site Majeur d’Aquitaine contribuant ainsi à valoriser l’image de la ville. Par la suite, Oloron Sainte-Marie a obtenu en 2006 le label Ville d’Art et d’Histoire, elle est depuis référencée sur l’ensemble des guides touristiques. Depuis, Oloron Ville d’Art et d’Histoire est devenue Pays d’Art et d’Histoire avec les vallées voisines (Aspe, Barétous, Ossau, Josbaig). ZPPAUP Depuis 2003, la ville est dotée d’une ZPPAUP permettant la protection du Patrimoine Archi- tectural, Urbain et Paysager qui couvre 540 ha divisés en sous-secteurs dont 86 ha en zone historique. Il est d’ores et déjà entrepris de transformer cet outil en AVAP (Aire de mise en valeur du patrimoine) afin de prendre en compte le développement durable dans la notion de mise en valeur patrimoniale. Ce document, dont l’élaboration devra être terminée avant juillet 2015, entraînera une révision du PLU qui devra à son tour prendre en compte les notions de développement durable (PLU grenelle). À son tour, le règlement local de publicité sera révisé, permettant une cohérence entre l’ensemble des documents de gestion et de planification sur la ville d’Oloron Sainte Marie. L’opération façades Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 17
Présentation des éléments majeurs du patrimoine vétégal Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 19
Parcs et jardins La ville d’Oloron Sainte-Marie dispose de quatre jardins. Le Parc Pommé Ce grand parc arboré se situe à l’en- trée de la ville, au nord de la route de Pau. Dans cet espace de 38 000 m², on dénombre 383 arbres de 34 varié- tés différentes, qui sont pour certains des arbres remarquables, notamment un bouquet de hêtres magnifiques. Le Jardin public L’idée de doter Oloron Sainte-Marie d’un jardin public remonte à 1889, avec l’acquisition d’un terrain, en parallèle de la création du quartier de la gare. Ce jardin, dont la surface totale est de 21 729m2, comprend 12 551m2 de pelouses, 475m2 de massifs en fleurs et arbustes et 8 703m2 de surface minérale. La palette végétale se traduit par des alignements de platanes (93 au total) de 27m de haut taillés en « rideaux », des massifs à fleurs annuelles et bisannuelles, des conifères et des caduques isolés, et des arbustes et des ifs, taillés en « topiaires ». Pour ce qui est du fleurissement, une surface de 470m2 est animée par 18 massifs de fleurs colorées. Deux fleurissements sont réalisés : un en mai-juin avec des plantes annuelles et un en novembre- décembre avec des plantes bisannuelles, qui donnera un effet maximal aux mois de mars et d’avril. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 20
Le parc Bourdeu Parc contemporain créé en 2001 d’une surface de 1,5 ha. Ce site est aujourd’hui l’un des deux espaces verts les plus fréquentés de la commune avec le Jardin public. Le point fort de l’amé- nagement de ce site a consisté à la mise en forme des rives du gave. À l’origine, il s’agit d’une forte pente composée de ripisylve et de broussailles. Il a fallu dégager le site, creuser des allées pour créer des accès en bord de gave. Au final, le paysage a été modifié de façon spectaculaire. Le service a choisi de lui attribuer un entretien différencié : le bas de la pente est très naturel, la partie supérieure est plus agencée et entretenue. ... et les pentes de Bourdeu aujourd’hui, un lieu propice à la promenade Les pentes de Bourdeu au début de leur aménagement... Le Jardin Médiéval Aménagement conçu et réalisé entièrement par le service espaces verts en 2005. À l’arrière de la Maison du patrimoine, le Jardin Médiéval est un petit havre de paix. Agencé comme un jardin de cloître, il symbolise le Paradis. Le jardin se décompose selon une architecture typique des jardins du Moyen-Âge. C’est un espace rectangulaire de 9m63 sur 8m50. Il est divisé par deux allées en croix, recouvertes d’un gravier blanc, qui déterminent à leur tour quatre par- celles de 9m², elles-mêmes subdivisées en neuf carrés d’1m². Les quatre parcelles de culture sont légèrement surélevées et délimitées par une bordure en osier tressé. Sur chacune de ces parcelles, les plantes sont disposées sur neuf carrés de façon symétrique par rapport au centre. Au milieu, s’élève une plante plus haute. Au centre, se trouve une fontaine en grès d’Espagne, indispensable à la vie du jardin. À coté du jardin, s’ouvre un petit espace de 19 m² planté de pelouse et orné d’une clô- ture. Le visiteur accédera dans ce lieu de repos et de contemplation par un portique en bois. Une banquette, réalisée d’après l’imagerie médiévale, est confectionnée avec de la terre pilée engazonnée, main- tenue par un plessis de branches de noise- tiers, surmontée d’un portique sur lequel s’enlacent des rosiers blancs et rouges. Un espace fruitier y a été aménagé. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 21
Patrimoine arboré Oloron Sainte Marie peut s’enorgueillir de posséder la deuxième forêt communale du dépar- tement des Pyrénées Atlantiques, d’une superficie de 2 500 hectares. On y rencontre une grande majorité de Chênes et de Hêtres, mais aussi chose beaucoup plus rare et originale, des Tulipiers de Virginie, qui se sont très bien acclimatés en Béarn. D’ailleurs, ces tulipiers de Virginie d’Oloron ont attisé la convoitise du parfumeur Chanel qui se sert de l’extrait de leurs feuilles dans la composition d’un lait démaquillant, pour leur « effet purifiant et désincrustant contre la pollution atmosphérique et contre les polluants présents à l’intérieur d’atmosphères confinées ». Le Patrimoine arboré du centre-ville d’Oloron Sainte-Marie compte 3 588 arbres inventoriés dont 3 337 feuillus de 57 variétés et 251 conifères de 24 variétés. De nouvelles plantations viennent régulièrement compléter ce patrimoine. Le service est particulièrement sensible à la gestion du patrimoine arboré qui dispose encore 9 ans après l’inventaire de 2004, d’alignements emblématiques à sécuriser et donc à rempla- cer. L’année 2012 a permis le renouvellement de l’alignement des tilleuls Tomentosa dans le Parc Pommé ainsi que celui de l’espace de la JAO quartier Notre Dame. Malgré le besoin de sécurité, la population reste très attachée à son patrimoine, nous devons faire preuve de communication et de pédagogie pour démontrer l’intérêt de renouveler des sujets dépérissants et garantir un patrimoine aux générations futures. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 22
Les espaces verts de proximité Depuis 2004, le service des espaces verts est sectorisé, permettant aux jardiniers du service fleurissement d’être responsables d’un territoire comprenant au moins une école, des espaces de type catégorie 1 qui doivent être parfaitement entretenus et des espaces de catégorie 2 dont la fréquence d’intervention est moindre (lotissement par exemple). Le service technique crée des points de fleurissement ponctuels dont l’entretien reste à la charge de la population, permettant ainsi de diminuer les coûts d’entretien tout en favorisant l’embellissement des quartiers excentrés. Le service réalise un aménagement au cimetière de Saint-Pée. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 23
Présentation des moyens disponibles à l’entretien des espaces Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 25
La restructuration des services et l’organigramme SERVICES MUNICIPAUX (détail organigramme) * CTM Phillippe RASAL Assistantes Monique PALAS Christine LESPONNE RESSOURCES EXPLOITATION ENVIRONNEMENT FLEURISSEMENT / PRODUCTION EAU / ASSAINISSEMENT PATRIMOINE BATI PATRIMOINE V.R.D. Geneviève LUNA Jean IRIART David LADEUIX Jean Marie BISCAY Frédéric BOY André LARRIEU Jean-Louis VINAO Maintenance Bâtiment Maintenance Voirie rurale Mobiliers et signalisations Propreté de la Ville Jardin Public Maintenance Assainissement Garage Gérard LABAN (maçonnerie) Fabien LACAZETTE Christophe BERGES Paul BERGES Stéphan CASSAGNEAU Gérard PUCHEU Thierry LENDRES (peintre) Michel CASTILLON Alain ARROSERES Eric LASSALLE Jean Philippe BELLEGARDE Jean Yves BOURDA Clément SUPERVIE Alfred ARTERO (plombier) André GAROS Serge STIOPHANE Christian DESOLE Jean Pierre LAFFATIGUE Michel CAILLY Dominique LAPERNE Maintenance Voirie Urbaine Nicolas ALCORTA (menuisier) Didier SUBERCAZE Magasin Frédéric POCQ Francis GARAIG Flavien CAMOU-JUNCAS (apprenti) Jacques MULDERMANS Intervention n° vert Maintenance AEP Production Didier LAPERNE (Maintenance Générale) Emile ETCHECOPAR Joël BARLET (magasinier) Jean DESPERBEN Jean Marc LASSALLE Quentin CHILINDRON (apprenti) François IDOIPE Maintenance Eclairage public Sainte Marie André HEUGAROT Daniel DUHAU JP BIANCALANA Didier LOUSTAU/Bernard SANCHEZ Olivier ORENSANZ Yvan VERSAILLES Evenement, logistique, transport André CASTILLON Régis FAUSTIN 1 recrutement Michel DEYRIS Maintenance AEP réseaux Philippe RINGUET-CAMARDOUN Christophe CASENAVE Serge PRAT Stéphane LAHUT Gilles GREGOIRE Maintenance Electricité Emmanuel BLANC Pierre NABERES Alexandre ERIZE (apprenti) Gilles CONDADO Patrick SERVAT Notre Dame STEP Emmanuel MOLINA (Electricien) Daniel LASSALLE Arnaud ARHONDO/Hugues SERVAT José TOLOSANA Patrick FELIX Sébastien LABORDE Bernard PULVINET Philippe VILLANUA Marc CECCHINEL (apprenti) Terrains de sports Production serres Gilbert DOMECQ Pascal POEY Luis ARIZTEGUI Michel SAFFON Romain LAMAZOU Angélique CARJUZAA (apprentie) Paul TUS Thomas CLAVERIE (apprenti) Parcours de santé Julien LALANNE (apprenti) Stéphane MONTHEIL Patrick LANASPA Jean-Bernard BETOUEIG Prairies Guillaume LAHUT Jean Louis MURCUILLAT Jean-François CRUZALEBES Jean Claude COARASA Afin de rendre un meilleur service aux citoyens, la mairie s’est dotée d’une nouvelle organisa- tion, fin 2011. Les services ont été remaniés de façon à simplifier leur fonctionnement global, à favoriser la capacité de proposition et d’anticipation des agents, à mieux écouter les besoins du citoyen, et à permettre à la collectivité de s’adapter aux évolutions de son environnement. Le service des espaces verts a été scindé en deux secteurs d’activités : le fleurissement, com- prenant la production florale, et l’environnement. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 26
Le service fleurissement et production Jean-Marie Biscay gère une touche de légèreté et de naturel aux massifs équipe d’une douzaine de per- et qui se révèlent de surcroît peu consomma- sonnes, comprenant les ap- trices en eau et d’un entretien facile. Le suivi prentis, auxquels il faut ajouter de ces tendances a donc permis une écono- les stagiaires et les emplois saisonniers. mie pour la collectivité, notamment en terme Les principales missions du service sont la de plants produits en serre, qui sont passés tonte, la taille des arbres, arbustes et haies, de 42 000 pour l’été à environ 32 000. le fleurissement et la propreté. Rendre une ville agréable à vivre exige une Le fleurissement s’effectue sur de nombreux attention tout au long de l’année et une pro- espaces, ronds-points, espaces verts, espaces grammation des fleurissements. Ainsi, en publics, écoles, crèches, ponts, etc. janvier, les bisannuelles sont en place. Dès À la différence du service environnement février, elles ouvrent leurs fleurs et les bulbes qui pratique l’entretien différencié, le ser- se préparent jusqu’en avril. A partir de mars, vice fleurissement et production s’adapte à la notion paysagère dans la ville est renforcée des travaux de 1ère catégorie, c’est-à-dire un par le fleurissement des arbres. Mai et juin entretien intensif. Ce type d’entretien est ré- marquent l’installation des annuelles dont on servé aux espaces de centre-ville qui néces- profite tout l’été. Le feuillage automnal prend sitent de présenter en permanence un aspect le relais en septembre et octobre, avant de soigné irréprochable. laisser la place, en novembre, aux chry- Le fleurissement s’effectue grâce au tra- santhèmes. Ces alternances de couleurs et vail réalisé dans les serres (lire ci-dessous). d’odeurs dans la ville, tout au long de l’année, On compte deux fleurissements par an, des sont renforcées par la toile de fond vivante annuelles en été et des bisannuelles à l’au- que forme la chaîne des Pyrénées. tomne ou l’hiver, auxquels il faut ajouter les Le maintien de la propreté est également un chrysanthèmes et d’autres implantations de volet très important. Dans les zones les plus type graminées. exposées que sont le Jardin public (2,5 ha) et En matière de fleurissement, il faut suivre les le parc Bourdeu (2 ha), un entretien quotidien évolutions constantes. La tendance actuelle est indispensable. Ces deux sites comptent est aux vivaces, qui restent plus longtemps en une trentaine de poubelles, et il faut aussi place et que la Ville développe en production, assurer le ramassage des détritus au sol. mêlées à des graminées qui apportent une Enfin, le service s’occupe aussi d’aménage- ment paysager et de création de massifs. Par exemple, les agents ont repris le massif entourant la villa Bourdeu (Office du tourisme) en l’aé- rant et ils ont créé dernière- ment le massif devant la ter- rasse du restaurant le Loft. Ils se chargent également de remplacer les plantes qui ont atteint le seuil de vieillesse et qui dépérissent, sans toute- fois reproduire les espaces à l’identique. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 27
La production des serres Depuis 2002, date de la création des serres Afin d’assurer leur autoproduction, les serres municipales, le service des espaces verts ont investi dans une semeuse automatique assure, par ses propres moyens, une grande qui a été amortie en un an et demi, par l’éco- partie de la production florale ainsi que les nomie réalisée sur l’achat de jeunes plants. décorations de manifestations diverses, or- Maintenant, 80 à 90% des achats se font en ganisés par la ville d’Oloron Sainte-Marie ou graines. avec son concours. De nombreuses plantes On achète aussi des chrysanthèmes ainsi que sont ainsi mises à disposition afin de déco- des petites boutures (cutting de géraniums, rer les salles municipales ainsi que l’Espace surfinias, etc.) et des bulbes. Jéliote. Oloron Sainte-Marie a fait le choix de la di- versité afin de donner des aspects différents à chaque massif, à chaque quartier, tout en considérant l’exposition et le type d’irriga- tion. Notons, en outre, que des jardinières sont mises en place par la municipalité, afin d’agrémenter les terrasses des bars et des restaurants, ainsi que les rues commerçantes et les bordures de nombreux ponts. Le travail de production, quant à lui, est étalé sur l’ensemble de l’année. Les boutures sont effectuées tout au long de l’année, même si le printemps concentre les trois quarts de l’activité. Les semis, quant à eux, ont lieu en janvier/février pour les plantes annuelles et en août/septembre pour les plantes bisan- nuelles. Enfin, les opérations de repiquage sont réalisées au printemps et à l’automne. Au total, ce sont 32 000 plantes annuelles et 35 000 plantes bisannuelles qui sortent des serres municipales, chaque année. Les plants d’automne sont autoproduits à 100 %, avec une base de boutures et de semis. Ceux de la belle saison affichent une autoproduction de 95 % afin d’intégrer de nouvelles variétés. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 28
Monuments aux morts Schéma de plantation « les bords d’allée » Plan de plantation du monument aux morts «Les bords d’allées» 1 Chrysanthème/Muflier soltice 2 Coreopsis sun rise 3 Cinéraire maritime 4 Viola ultima beacon 5 Viola panola deep blue Tulipe candy price Tulipe orange empereur Tulipe Wwhite morel 6 Carex pendula 7 Stipa tenNovembre pony tails Mars Monuments aux morts Schéma de plantation « les bords d’allée » 1 Chrysanthème/Muflier soltice 2 Coreopsis sun rise 3 Cinéraire maritime 4 Viola ultima beacon 5 Viola panola deep blue Tulipe candy price Tulipe orange empereur Tulipe Wwhite morel 6 Carex pendula Mai 7 Stipa ten pony tails Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 29
Le service environnement A la tête d’une équipe de 22 personnes, David Ladeuix gère le service environnement de la Ville. Ses domaines de compétence comprennent l’entretien des grands espaces paysa- gers, la gestion des terrains de sport, l’entretien du parcours santé, des espaces natu- rels et des accotements routiers. Depuis la restructuration des services, il a la charge de l’ensemble de la propreté de la Ville. À la différence du service fleurissement, le service environnement intervient sur les zones périurbaines et rurales, un territoire vaste où la fréquence d’entretien est moindre. Développement des actions - La limitation des produits phytosanitaires Avec ses 17 ha, la plaine des sports représente une part non négligeable du travail réalisé. Depuis 2012, le service réalise une gestion non chimique de toute la zone, y compris des terrains d’honneur. Un procédé organique et naturel a été choisi, composé de purin, thé, compost et engrais organique biologique. Cette méthode a été choisie en partie pour répondre aux exi- gences environnementales liées à la proximité de riviéres de 1ère catégorie et solutionner des attaques récurrentes de champignons. Au final, la solution appor- tée a d’une part réglé le problème, mais d’autre part elle a enrichi le sol. La pelouse a gagné en profondeur d’enracinement. L’activité bactériologique du sol a permis une meilleure dégra- dation des matières organiques qui se retrouvent alors disponibles pour alimenter le végétal. De surcroît, les coûts de fonctionnement ont été réduits grâce à la fabrication en régie des préparations et par une réduction de moitié d’utilisation des engrais chimiques. - La gestion du désherbage urbain La gestion des accotements rou- tiers et des pieds de murs deve- nait compliquée par l’accumu- lation de “mauvaises herbes”. Une solution a été trouvée par le semis de mélanges fleuris. Les zones qui semblaient négligées deviennent de petits espaces na- turels qui recueillent un excellent retour de la part des riverains. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 30
- L’éco-entretien L’autre grande nou- veauté apportée en 2012 a été la mise en place d’un chep- tel de 8 moutons d’Ouessant sur les pentes de Bellevue, dans le quartier de Sainte-Croix. L’entre- tien de ces pentes était long et fasti- dieux, voire dange- reux. Les moutons, choisis délibéré- ment dans une race rustique et adap- table, se sont si bien acclimatés que trois agneaux sont nés ce printemps 2013 ! Au final, l’entretien de la zone s’effectue sans intervention humaine, et pour un coût très réduit puisqu’il a suffi d’implanter une clôture (lors d’un chantier-école avec le Lycée professionnel de Soeix - Photo ci-contre) et un abri construit en régie. L’ob- jectif social est également at- teint au-delà des espérances puisque la zone a retrouvé, comme le service l’escomp- tait, une grande attractivité, mais qu’en plus la propreté s’y est nettement améliorée, sans doute par respect pour les animaux. Le service ne perd pas de vue non plus le volet écologique de ce projet. En faisant entre- tenir cette zone par les ani- maux, on n’utilise plus d’énergie fossile et on respecte les niches écologiques potentielles. En 2013, un nouveau petit cheptel sera implanté au nord de la commune, sur les bords de la Mielle. Le principe a été validé par les élus. Là encore, il s’agira d’une race légère à ongles, et non pas à sabots afin de ne pas déstructurer le lit majeur de la Mielle. Sur de plus grands espaces comme le plateau de Bitète à Sainte-Croix, le service environne- ment réfléchit à l’implantation d’animaux plus grands, comme des ânes, des vaches highland ou des poneys shetland. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 31
Cadre de vie et développement durable Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 33
Cadre de vie Grâce au caractère attractif d’Oloron Sainte-Marie, les habitants bénéficient d’aménagements contribuant à l’amélioration de leur cadre de vie. Le développement de circuits pédestres dans la ville L’Office de Tourisme est le point de départ idéal pour visiter la ville. Depuis le parc Bourdeu, plusieurs promenades peuvent s’effectuer à l’aide du plan de ville, sur le- quel sont déclinés, en couleur, trois itinéraires de découverte pédestres, d’une durée d’environ 1h chacun : - Le quartier Sainte-Marie, ancienne cité épisco- pale - Le quartier Sainte-Croix, bourg médiéval, jadis fief des vicomtes - Le quartier Notre-Dame dit « le Marcadet » et la confluence des gaves Le parcours patrimoine, inédit, invite également les visi- teurs à découvrir, de manière insolite, à leur rythme et en toute liberté, les attraits des différents quartiers histo- riques. Un bracelet électronique, délivré à l’Office de Tourisme, permet d’activer les commentaires des 11 bornes situées à proximité des sites remarquables. La promenade peut alors commencer dès la première borne présente à la sortie de l’Office de Tourisme. Puis, le visiteur peut prendre son temps, s’arrêter pour contempler les nombreux points de vue et admirer la chaîne des Pyré- nées toute proche. Les événements incontournables Mai : Foire aux ânes et races locales du 1er mai Juin : Rendez-vous aux Jardins ; Semi-Mara- thon Lindt Juillet : Festival de Jazz « Des rives et des notes » Septembre : Championnat du Monde de Garbure ; Fête des Associations ; Journées et Nuit du Patrimoine ; Festival International de l’Image Culinaire Octobre : Master International d’Escalade ; Fêtes de la Saint-Grat Foire du 1er mai. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 34
Les illuminations Le service des éclairages publics assure deux ani- mations par an : une estivale et une lors des fêtes de fin d’année, égayant la ville et attractives pour les Oloronais. Les aménagements récents - La réhabilitation de l’aire de jeux du Jardin public Cette aire de jeux innovante a été réalisée en partie avec des matériaux recyclables. Dès son ouverture, elle a reçu un vif succès de la part des enfants et des familles. - Conception d’espaces partagés dans les aménagements de voirie Sur ce principe, la Ville a réhabilité la circulation autour du Jardin public et sur la place de Jaca. Les nouvelles voiries prend en compte par ses dimensions l’activité piétonne et cycliste. Afin de concilier la création de nouveaux espaces et les moyens d’entretien, les services d’amé- nagement incluent des surfaces minérales en association à la végétation, par exemple au par- king Mondine. Au service des Oloronais - Mise en place d’une navette urbaine Lancé le 18 juin 2011, le service de bus municipal a rapi- dement trouvé ses marques et les premières évaluations ont confirmé la satisfaction globale des usagers. Après une phase d’expérimentation, les 4 lignes de la navette ont été améliorées et répondent au besoin de l’ensemble de la po- pulation, notamment des scolaires et des personnes âgées. - Le n° vert EOP Mis en place en mars 2012, Ecoute Oloron Proximité (EOP) permet à chacun de signaler, sur un n° vert, tout dysfonctionnement sur la voirie, l’éclairage public, les espaces verts, dont les effets peuvent impacter la sécurité des biens ou des personnes. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 35
Développement durable Les actions liées à l’environnement ont obligé les services de la ville à modifier leur fonction- nement. Gestion du désherbage - Voirie Pour maîtriser les “mauvaises herbes”, la ville a préféré investir dans du matériel de désher- bage alternatif permettant de traiter toutes les surfaces imperméables où les traitements chimiques sont susceptibles d’altérer la qualité des eaux sont traitées thermiquement, ma- nuellement et mécaniquement. La lutte contre les “mauvaises herbes” se joue en amont avec un balayage plus fréquent pré- voyant quotidiennement 15h de de balayage mécanique sur la voirie. - Entretien des massifs Pour éviter un désherbage chimique des massifs fleuris, la ville a opté pour le paillage et le désherbage manuel qui reste une des techniques les plus efficaces. Action dans la production florale - La désinfection de la serre Entre chaque culture, des travaux de désinfection sont menés dans les serres municipales. Le gravier est retiré et traité ou renouvelé. Cela permet d’obtenir une serre très saine où les insectes, œufs, parasites et champignons ne se développent pas. - Des pièges à insectes La réduction de l’utilisation des traitements chimiques passe aussi par l’utilisation de plaques collantes destinées à capturer les insectes nuisibles aux espèces végétales. La Ville utilise aussi des détecteurs qui repèrent des invasions massives d’insectes, permettant ainsi d’agir au plus vite. Il reste malheureusement quelques irréductibles, comme l’alleurode. Programme d’amélioration de la ressource en eau La commune a engagé un programme pluriannuel de travaux destinés : - D’une part à améliorer la qualité de l’eau en distribution (création d’une bâche de stockage de 1 500 m3, optimisation du dispositif de traitement et de contrôle, réalisation d’une interconnexion avec le réseau de Lurbe Saint-Chris- tau, - D’autre part à préserver et sécuriser la ressource avec pour objectif principal de ne prélever que le seul volume utile à la source du Lourtau (site de produc- tion assurant 90% des besoins d’Oloron et de 11 communes avoisinantes). Réduction de la consommation d’eau 80 % des points de fleurissement sont en arrosage automatique. Les jardinières fleuries sont irriguées par un goutte-à-goutte type «dripline» pour limiter le ruissellement. Grâce à la convention avec les commerçants, l’entretien leur est délégué. La Ville utilise une ancienne réserve des sapeurs-pompiers comme cuve de stockage de l’eau de pluie. Toutes les toitures d’un quartier à Légugnon alimentent cette cuve dont le contenu est utilisé pour l’arrosage des arbres. Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie 36
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