Oloron Sainte-Marie La nature au coeur de la ville - Label villes et villages fleuris 2013

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Oloron Sainte-Marie La nature au coeur de la ville - Label villes et villages fleuris 2013
Oloron Sainte-Marie
La nature au cœur de la ville
  Label villes et villages fleuris 2013
Oloron Sainte-Marie La nature au coeur de la ville - Label villes et villages fleuris 2013
Sommaire
I / Présentation de la ville d’Oloron Sainte-Marie

1- Présentation générale                                                                 p. 8

2- Climat                                                                                p. 9

3- Histoire                                                                      p. 10
• La fondation antique : Iluro
• La ville du vicomte et la ville de l’évêque
• Les transformations à l’époque classique
• La réunion d’Oloron et de Sainte-Marie : l’essor de la ville et la création des parcs
   et jardins

4- La forme de la ville                                                                  p. 12
• Une topographie liée à la présence de l’eau
• L’urbanisation se développe grâce aux Intendants
• Les ponts, points de passage et d’échanges
• Les passerelles piétonnes
• Les espaces verts

5- Présentation de la commune d’Oloron Sainte-Marie                                      p. 14
Fiche d’identité de la Ville et quartiers

6- Attractivité touristique, Pays d’Art et d’Histoire et ZPPAUP                          p. 16

II / Présentation des éléments majeurs du patrimoine végétal

1- Parcs et jardins                                                                      p. 20
• Le parc Pommé
• Le Jardin public
• Le parc Bourdeu
• Le jardin médiéval

2- Le patrimoine arboré                                                                  p. 22

3- Les espaces verts de proximité                                                        p. 23

                Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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III / Présentation des moyens disponibles à l’entretien des espaces

1- La restructuration des services et l’organigramme                  p. 26

2- Le service fleurissement et production                             p. 27

3- La production des serres                                           p. 28

4- Un exemple d’entretien de massif : le monument aux morts           p. 29

5- Le service environnement                                           p. 30
• La limitation des produits phytosanitaires
• La gestion du désherbage urbain
• L’éco-entretien

IV / Cadre de vie et développement durable

1- Cadre de vie                                                       p. 34
• Le développement des circulations piétonnes dans la ville
• Les fêtes emblématiques
• Les illuminations
• Les aménagements récents
• Au service des Oloronais : navette urbaine et n° vert EOP

2- Développement durable                                              p. 36
• Gestion du désherbage
• Action dans la production florale
• Réduction de la consommation d’eau
• Un frein à la consommation énergétique
• La gestion des déchets
• Investissements «propres»
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V / Animation et valorisation - Partenariats

1- Animation et valorisation                   p. 40
• Semaine du développement durable
• Troc plantes
• Foire du 1er mai
• Fête des jardins
• Rendez-vous aux jardins

2- Partenariats                                p. 42
• Actions menées dans les écoles
• Les chantiers-écoles avec le LPA de Soeix
• L’apprentissage au sein du service
• ESAT
• AAPPMA
• ACCA
• BIE

VI / Projets

L’aménagement paysager de la Confluence        p. 46

Autres projets                                 p. 47
• CIAP
• Giratoire du Gabarn
• Parking Jéliote
• Diverses restructurations
• Création d’espaces de jeux à Sègues
• Patrimoine arboré
• Biodiversité
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Le mot du Maire

Nichée dans un environnement verdoyant, la Ville d’Oloron Sainte-Marie, tout en relief
et en enjambement de nos deux Gaves est typée par ses quartiers et par son patrimoine.
Les parcs, les jardins, les arbres y occupent une place de choix fort appréciée par les
habitants et les touristes.

Ces espaces sont une invitation au voyage, une exhortation à la découverte d’une cité
que la nature n’a pas dotée d’un véritable centre mais plutôt d’une succession de lieux
marqués par l’histoire des migrations et des métiers.

« Amours et fleurs ne durent qu’un Printemps » écrivit le Prince des Poètes et Poètes des
Princes, Pierre de Ronsard. A l’époque de la Renaissance peut-être ! Au moins pour ce
qui concerne les fleurs, les Oloronais en ont décidé autrement.

C’est tout au long de l’année, dans une perspective durable et selon les méthodes pré-
servatrices de notre environnement que nos spécialistes s’attachent à embellir la Ville.

Au quotidien, le travail de nos équipes municipales révèle une dimension pédagogique
que nos concitoyens intègrent progressivement dans l’art de cultiver leur jardin ou leur
balcon, leur intimité en somme.

C’est pour cela, j’en suis persuadé, qu’en plus d’être essentielles dans l’équilibre de la
biodiversité, les fleurs sont indispensables à l’harmonie de nos Villes.

Bernard UTHURRY
Maire d’OLORON SAINTE-MARIE
1er Vice-Président du Conseil Régional d’Aquitaine
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Présentation de la ville
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Oloron Sainte-Marie dans son environnement

Oloron Sainte-Marie, ville de 11 687 habi-          ponts et escaliers, nécessaire à l’établisse-
tants au pied des Pyrénées et sous-préfec-          ment durable de voies de communication.
ture des Pyrénées-Atlantiques, est située à         À la confluence des gaves d’Aspe et d’Ossau,
32 km au sud de Pau et à 50 km de la fron-          à la croisée des chemins d’antan entre estives
tière espagnole. Elle s’est développée grâce à      et plaine, entre Espagne et France, Oloron
sa situation géographique.                          Sainte-Marie brasse depuis toujours cou-
                                                    rants humains et savoir-faire qui l’ont érigée
      « Comme du temps de mes pères                 en terre d’accueil historique.
      les Pyrénées écoutent aux portes              Elle a gardé ce caractère d’ouverture : on le
            Et je me sens surveillé                 retrouve dans la physionomie de la ville, ou-
       par leurs rugueuses cohortes »               verte sur trois quartiers, Oloron, Sainte-Ma-
                                                    rie et Notre-Dame.
Comme nous le rappellent ces vers du poète          Oloron Sainte-Marie reste une ville de ren-
Jules Supervielle, extraits d’un poème dédié        contre, sa zone de chalandise s’étend sur tout
à la ville, la chaîne des Pyrénées occupe une       le piémont oloronais, sur les trois vallées de
place majeure dans le paysage oloronais, ser-       montagne de Barétous, d’Aspe et d’Ossau,
vant de toile de fond majestueuse à un décor        et sur la vallée de Josbaig. Ville-centre de
vallonné et verdoyant.                              la Communauté de Communes du Piémont
Le relief et l’hydrographie jouent un rôle es-      Oloronais (CCPO) (26 communes et près de
sentiel, car ce sont les vallées encaissées des     25 000 habitants), Oloron Sainte-Marie n’en
gaves pyrénéens qui ont déterminé la physio-        reste pas moins une ville-nature, riche de ses
nomie de la cité, aux rues tortueuses et en         parcs et jardins, de son patrimoine arboré et
lacets, ainsi que la présence de nombreux           de ses abords de gaves.

                   Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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Un climat particulier

Le climat du
piémont         olo-
ronais est de
type océanique
altéré, donc ca-
ractérisé, prin-
cipalement, par
la douceur des
températures et
l’humidité.
En effet, si l’on se
base sur les rele-
vés de l’année
2012, les préci-
pitations       sont
de l’ordre d’envi-
ron 1 112 mm
réparties sur 148
jours. De manière générale, à l’exception du           vales prononcées. En outre, les précipitations
début d’année 2013 qui a été très humide, les          abondantes du printemps et de l’automne,
précipitations les plus importantes se mani-           qui coïncident justement avec les périodes de
festent au début et à la fin du printemps ainsi        plantation, sont donc très favorables au bon
qu’en automne ; les mois les plus secs étant           enracinement et à la reprise des végétaux.
février et juillet. Ces caractéristiques clima-        À cela s’ajoute l’existence d’un autre fac-
tiques ont des incidences non négligeables             teur déterminant : le vent du sud, appelé
dans le domaine des espaces verts. En effet,           localement vent d’Espagne (effet de foehn),
la répartition homogène des précipitations             qui peut faire grimper les températures de
tout au long de l’année, cumulée à un climat           manière spectaculaire, en plein hiver. Donc,
particulièrement doux, implique une longue             même si le climat oloronais est plutôt glo-
période de tonte,                allant de mars        balement doux (fortes gelées relativement
à octobre, sans                   discontinuer,        rares mais pas exclues), il faut, cependant, te-
du fait de                          l ’a b s e n c e   nir compte des forts écarts de températures
de séche-                             resses esti-     qui le caractérisent, notamment en hiver.
                                                       Les végétaux utilisés par les services munici-
                                                       paux dans l’aménagement des espaces verts
                                                       doivent donc être capables de s’y adapter.
                                                       Il est donc fondamental pour appréhender
                                                       correctement la ville d’Oloron Sainte-Marie
                                                       de bien garder à l’esprit qu’elle est indisso-
                                                       ciable du site de son implantation ainsi que
                                                       du terroir agricole qui l’entoure. C’est d’ail-
                                                       leurs ce qui permet d’expliquer l’originalité
                                                       et, par conséquent, la très grande valeur de
                                                       son patrimoine paysager et surtout l’impor-
                                                       tance de le préserver.

              Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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Histoire

                                                                     Gaston VI Moncade qui avait
                                                                     été excommunié pendant
                                                                     la crise Cathare. En 1080, le
                                                                     vicomte Centulle V restaure
                                                                     les murailles romaines et
                                                                     fonde la cité d’Oloron qui sert
                                                                     de base pour la reconquête
                                                                     de l’Aragon alors occupé par
                                                                     les Musulmans. Sa charte de
                                                                     « poblacion » permet notam-
                                                                     ment aux habitants d’Oloron
                                                                     d’accueillir des activités com-
                                                                     merciales (marchés, foires…).

                                                                     Les transformations
                                                                     de l’époque classique
                                                                     Au XVIIIe siècle, l’organisa-
La fondation antique : Iluro                        tion cléricale, longtemps perturbée à cause
Durant l’Antiquité, Iluro se développe de           des Guerres de Religion entre Catholiques
part et d’autre du gave d’Aspe, la partie ré-       et Protestants, est reprise en main par trois
sidentielle se trouve dès le Ier siècle sur la      évêques issus de la même famille : Joseph de
rive gauche alors qu’un oppidum doté d’une          Révol, Jean-François Chastelard de Montillet
enceinte fortifiée se dresse à partir du IVe        et François de Révol. On leur doit plusieurs
siècle sur la colline, rive droite. Sa situation    restaurations et constructions : cathédrale,
sur la voie romaine reliant Dax à Saragosse,        séminaire, église Saint-Pierre. Parallèlement,
lui confère une position commerciale stra-
tégique. En 506, sous le règne
d’Alaric, roi des Wisigoths, Gra-
tus, le premier évêque d’Iluro
connu, assiste au fameux Concile
d’Agde.

La ville du vicomte et la
ville de l’évêque
En 1058, l’évêque Etienne de
Lavedan s’installe sur la ter-
rasse alluviale où se trouvait
la zone d’habitat gallo-romain.
Une chapelle dédiée à la Vierge
s’y dresse alors mais une cathé-
drale la remplace dès le XIIe
siècle. Au XIIIe siècle, l’évêque
devient seigneur de Sainte-Ma-
rie après être intervenu auprès
du pape en faveur du vicomte

                   Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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Oloron Sainte-Marie La nature au coeur de la ville - Label villes et villages fleuris 2013
le développement de l’artisanat puis de l’in-        périphérie de la ville, de zones d’activité com-
dustrie textile dont le commerce se fait régu-       merciale, de nouveaux lotissements ainsi que
lièrement avec l’Espagne, permet aux inten-          d’une rocade (nombreux ronds-points), que
dants royaux de justifier l’aménagement de           les espaces verts ont vu leur surface augmen-
meilleures voies de communication à Oloron           ter de manière considérable. Le centre-ville,
et Sainte-Marie.                                     quant à lui, a bénéficié au début des années
                                                     2000 de l’aménagement du parc Bourdeu,
La réunion d’Oloron et de Sainte-                    qui constitue un espace multifonctionnel et
                                                     agréable à vivre, au coeur de la cité (parking
Marie : l’essor de la ville et la                    de la Sous-préfecture, esplanade de l’Office
création des parcs et jardins                        de tourisme, berges du gave aménagées).
La Révolution causa peu de destructions et
l’importance administrative d’Oloron est
reconnue par l’octroi du statut de sous-pré-
fecture. Toutefois, la ville perd son évêché au
profit de Bayonne. Rivales durant huit siècles,
il faut attendre le 18 mai 1858 pour que
l’impératrice régente Eugénie impose la réu-
nion d’Oloron et de Sainte-Marie, recréant
ainsi l’unité originelle d’Iluro. L’organisation
de l’agglomération nécessite notamment la
construction d’un hôtel de Ville dans le quar-                                                   1
tier actuel de Notre-Dame.
C’est aussi à partir de cette période que l’on
commence à prendre conscience à Oloron
Sainte-Marie de l’importance des espaces
verts et de la nécessité de les mettre en va-
leur, notamment par la plantation de prome-
nades (Place Saint-Pierre (photo 1), Prome-
nade Bellevue, les Angles). C’est ainsi qu’en
1889 germe l’idée de doter de ville d’un
jardin public (photo 2), ce qui sera chose
faite en 1898. C’est aussi en cette fin de XIX°                                                  2
siècle qu’un autre fleuron du patrimoine des
espaces verts de la ville voit le jour : le Parc
Pommé (photo 3).
Ensuite, tout au long du XX° siècle, les es-
paces verts se sont développés de manière
constante, parallèlement à l’extension du
tissu urbain. Certains alignements d’Acer ne-
gundo, de Prunus cerasifera ‘Pissardii’ ou en-
core de Robinia pseudoacacia ‘Umbraculife-
ra’ (Acacia boule) témoignent, par exemple,
de l’édification de quartiers nouveaux durant
                                                                                                 3
les années 1950-1960. Mais, c’est surtout à
partir des années 1990, avec la création, en

             Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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La construction de la ville

Une topographie                 liée     à     la    Les ponts, points de passage et
présence de l’eau                                    d’échanges
La complexité du site d’Oloron Sainte-Ma-            Véritables traits d’union entre les principaux
rie (terrasses de plaine alluviale entourées         quartiers, les ponts ont contribué au dévelop-
de collines) et la pente de certains versants        pement urbain. Ainsi, la construction du pont
dictent l’organisation spatiale de la ville. La      d’Ossau a permis l’implantation pérenne des
construction des premiers quartiers d’habi-          habitants sur la rive droite du gave. Celui de
tation ont ainsi suivi le relief existant : sur le   Sainte-Marie (place de Jaca) est un véritable
plateau, Sainte-Marie, sur la colline, Sainte-       lien entre la ville du vicomte et la cité épis-
Croix et sur les pentes rive droite du gave          copale. Le pont Sainte-Claire, conçu et réa-
d’Ossau, Notre-Dame.                                 lisé par les ateliers Eiffel relie la gare au reste
                                                     de la ville. Plus récemment, le pont Laclau
L’urbanisation se développe                          enjambe le gave d’Oloron pour drainer la cir-
                                                     culation en marge de la ville, offrant l’un des
grâce aux Intendants                                 points de vue les plus admirables sur la cité.
Au XVIIIe siècle, la voie reliant Pau est créée
et débouche au cœur du Marcadet (quartier
de Notre-Dame, actuelle rue Jéliote) alors           Les passerelles piétonnes
qu’une route est réalisée au bas du plateau          Répondant à de véritables besoins de fran-
de Sainte-Marie pour rejoindre la vallée             chissement sécurisé, la plus ancienne des
d’Aspe et l’Espagne (actuelle rue Adoue). Ce         passerelles piétonnes franchit le gave d’Aspe
maillage est complété par l’ouverture du che-        pour rejoindre la principale rue commerçante.
min de Sainte-Marie (actuelle rue Barthou)           Plus en aval, deux passerelles récentes per-
qui devient rapidement une véritable artère          mettent le franchissement des gaves d’Aspe
commerciale. Le développement de la ville,           et d’Ossau pour rejoindre la Confluence sur
autour de son activité artisanale, se fait alors     laquelle se trouve la Médiathèque de Pays.
au détriment du quartier Sainte-Croix par
lequel il n’est plus nécessaire de passer pour
rejoindre Pau ou l’Espagne.

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Les espaces verts
C’est au XIXe siècle que l’importance des            souhaite bénéficier d’un centre de réunion et
espaces verts est soulignée et valorisée, no-        d’attraction pour les habitants. À l’entrée de
tamment par la plantation de promenades              la ville, le parc Pommé conçu au XIXe siècle,
(Marcadet, Place Saint-Pierre, Promenade             accueille, sur plus de 3,5 hectares, une cin-
Bellevue, Angles…) et l’aménagement du               quantaine d’essences (cèdre du Liban, ginkgo
jardin public. L’arrivée du chemin de fer vers       biloba, lagestroemia, séquoia géant, catalpa,
1883 génère en effet la création d’un quar-          rhododendrons centenaires…) visibles toute
tier autour de la gare, c’est alors l’occasion       l’année.
de créer un jardin public digne de la ville qui

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Présentation de la commune d’Oloron Sainte-Marie

   Fiche d’identité de la ville
   Maire : Bernard UTHURRY
   Contact : 05.59.39.99.99 ou 06.30.52.10.91
   Place Georges Clemenceau
   64400 Oloron Sainte Marie
   Surface de la ville : 6 831 ha
   Habitants : 11 687 Oloronais et Oloronaises
   Altitude ville : 216m
   Cadre végétal : 3 parcs urbains (7,5 ha)
                     1 parcours santé environ 8 ha
                     1 plaine des sports 17 ha
                     159 espaces verts morcelés
   Arbres : 3 500 en milieu urbain
   Forêt communale : 2 500 ha
   Espace Natura 2000 urbain : les berges des gaves d’Aspe, d’Ossau et d’Oloron
   Production florale : 32 000 annuelles, 3 500 vivaces, 35 000 bisannuelles
   7 ponts fleuris
   250 jardinières
   140 jardinières en terrasses de cafés et commerces
   1 700 m2 de massifs fleuris

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Oloron est constitué en plus de son centre           Au sein d’un même service, Oloron offre au
urbain de quartiers ruraux, qui obligent le          métier de jardinier une grande diversité de
service technique de disposer de moyens              fonctions.
considérables en hommes et matériels pour            Dans l’absolu un agent peut suivant son af-
garantir le maintien du service public : entre-      fectation travailler sur les abords routiers, la
tien des routes, des abords routiers, gestion        plaine des sports, les petits espaces ou parc
de l’alimentation en eau , gestion des intem-        urbains ainsi qu’au service de la production
péries…                                              florale.

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Cadre réglementaire destiné à maintenir le cadre de vie
et l’attractivité touristique
Label «Pays d’art et d’histoire»
La ville d’Oloron possède plusieurs outils pour la gestion de son urbanisme et environnement,
du patrimoine bâti et paysager.
Il s’agit en premier lieu du PLU, et notamment du PADD (Projet d’Aménagement et de Déve-
loppement Durable) axé principalement sur la protection des terres agricoles, et donc par un
urbanisme basé sur une densification plus que sur un étalement urbain.
Le deuxième volet concerne la protection des paysages, des zones naturelles et la limitation
de la population aux risques.
Enfin le troisième volet concerne le positionnement de la ville pour 2020 par une stratégie
de positionnement territorial, une revivification du centre ville. Les deux derniers volets
concernent les déplacements et le développement des services à la personne.

Les plans et règlements sont disponibles en consultation et téléchargement sur le site de la ville
(ZZPAUP, PLU, Règlement local de publicité - RLP-)

Plan Local d’Urbanisme
Après une enquête publique achevée sur un avis positif du commissaire-enquêteur, la Ville
d’Oloron Sainte-Marie a approuvé son nouveau PLU en conseil municipal le 26 juin 2012.
À l’origine conçu pour accueillir 2 000 habitants de plus sur notre commune, le PLU prévoit au
final un développement raisonné avec un gain de population de 800 personnes. De ce fait, les
nouvelles surfaces urbanisables ont été revues à la baisse. La municipalité privilégie l’habitat
dans le centre-ville. Cela passera d’une part par des aides à la réhabilitation de logements exis-
tants et des friches urbaines ; et d’autre part par des aménagements publics de qualité et une
politique de déplacements doux favorables au « bien-vivre » dans le centre-ville.
Le PLU réaffirme également le caractère rural de notre territoire en sauvegardant des terres
agricoles. À Lanneretonne par exemple, 32 ha anciennement constructibles ont été passés en
zones agricoles. À Saint-Pée, un couloir paysager inconstructible a été maintenu.
Au passage, la Ville a également suivi les préconisations du Grenelle 2 de l’environnement en
protégeant ses zones naturelles de forêt et de montagne.
Au total, le PLU préserve les équilibres qui caractérisent notre ville. Notre commune conser-
vera son paysage original alternant espaces naturels et urbanisation.

Attractivité touristique
L’Office de Tourisme accueille 25 000 visiteurs par an. Il poursuit constamment ses efforts pour
améliorer la qualité de service sur sa zone : obtention du Label Qualité Tourisme, des labels
thématiques (Rando 64, Vélo 64, Pêche 64), Tourisme et handicap, et Destination Touristique
d’Excellence (Atout France).
Par ailleurs, il s’est engagé dans le soutien au classement et / ou labellisation de son parc
d’hébergement pour garantir le meilleur rapport qualité/prix à ses clients.

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Pays d’Art et d’Histoire
La mise en valeur du patrimoine a permis de développer une offre
touristique pour retenir le visiteur sur le territoire (création de l’Of-
fice de Tourisme et son espace scénographique, la Tour de Grède -
2006, le Trésor de la cathédrale Sainte-Marie - 2005, la crypte Notre
Dame - 2005, les bornes Parcours Patrimoine - 2005/2006, le plan
lumière - 2005 à 2010). La mise en valeur du patrimoine a béné-
ficié également de financements Monuments Historiques dans le
cadre du label Site Majeur d’Aquitaine contribuant ainsi à valoriser
l’image de la ville.
Par la suite, Oloron Sainte-Marie a obtenu en 2006 le label Ville
d’Art et d’Histoire, elle est depuis référencée sur l’ensemble des guides touristiques.
Depuis, Oloron Ville d’Art et d’Histoire est devenue Pays d’Art et d’Histoire avec les vallées
voisines (Aspe, Barétous, Ossau, Josbaig).

ZPPAUP
Depuis 2003, la ville est dotée d’une ZPPAUP permettant la protection du Patrimoine Archi-
tectural, Urbain et Paysager qui couvre 540 ha divisés en sous-secteurs dont 86 ha en zone
historique. Il est d’ores et déjà entrepris de transformer cet outil en AVAP (Aire de mise en
valeur du patrimoine) afin de prendre en compte le développement durable dans la notion de
mise en valeur patrimoniale. Ce document, dont l’élaboration devra être terminée avant juillet
2015, entraînera une révision du PLU qui devra à son tour prendre en compte les notions de
développement durable (PLU grenelle). À son tour, le règlement local de publicité sera révisé,
permettant une cohérence entre l’ensemble des documents de gestion et de planification sur
la ville d’Oloron Sainte Marie.

L’opération façades

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Présentation
des éléments majeurs
du patrimoine vétégal

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Parcs et jardins

La ville d’Oloron Sainte-Marie dispose de quatre jardins.

Le Parc Pommé
Ce grand parc arboré se situe à l’en-
trée de la ville, au nord de la route de
Pau. Dans cet espace de 38 000 m²,
on dénombre 383 arbres de 34 varié-
tés différentes, qui sont pour certains
des arbres remarquables, notamment
un bouquet de hêtres magnifiques.

Le Jardin public

L’idée de doter Oloron Sainte-Marie d’un jardin public remonte à 1889, avec l’acquisition d’un
terrain, en parallèle de la création du quartier de la gare. Ce jardin, dont la surface totale est de
21 729m2, comprend 12 551m2 de pelouses, 475m2 de massifs en fleurs et arbustes et 8 703m2
de surface minérale. La palette végétale se traduit par des alignements de platanes (93 au
total) de 27m de haut taillés en « rideaux », des massifs à fleurs annuelles et bisannuelles, des
conifères et des caduques isolés, et des arbustes et des ifs, taillés en « topiaires ». Pour ce qui
est du fleurissement, une surface de 470m2 est animée par 18 massifs de fleurs colorées. Deux
fleurissements sont réalisés : un en mai-juin avec des plantes annuelles et un en novembre-
décembre avec des plantes bisannuelles, qui donnera un effet maximal aux mois de mars et
d’avril.

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Le parc Bourdeu
               Parc contemporain créé en 2001 d’une surface de 1,5 ha. Ce site est aujourd’hui l’un des deux
               espaces verts les plus fréquentés de la commune avec le Jardin public. Le point fort de l’amé-
               nagement de ce site a consisté à la mise en forme des rives du gave. À l’origine, il s’agit d’une
               forte pente composée de ripisylve et de broussailles. Il a fallu dégager le site, creuser des allées
               pour créer des accès en bord de gave. Au final, le paysage a été modifié de façon spectaculaire.
               Le service a choisi de lui attribuer un entretien différencié : le bas de la pente est très naturel,
               la partie supérieure est plus agencée et entretenue.

                                                                                             ... et les pentes de Bourdeu aujourd’hui,
                                                                                                        un lieu propice à la promenade

Les pentes de Bourdeu au début de leur aménagement...

               Le Jardin Médiéval
               Aménagement conçu et réalisé entièrement par le service espaces verts en 2005. À l’arrière
               de la Maison du patrimoine, le Jardin Médiéval est un petit havre de paix. Agencé comme un
               jardin de cloître, il symbolise le Paradis. Le jardin se décompose selon une architecture typique
               des jardins du Moyen-Âge. C’est un espace rectangulaire de 9m63 sur 8m50. Il est divisé par
               deux allées en croix, recouvertes d’un gravier blanc, qui déterminent à leur tour quatre par-
               celles de 9m², elles-mêmes subdivisées en neuf carrés d’1m². Les quatre parcelles de culture
               sont légèrement surélevées et délimitées par une bordure en osier tressé. Sur chacune de ces
               parcelles, les plantes sont disposées sur neuf carrés de façon symétrique par rapport au centre.
                                                                        Au milieu, s’élève une plante plus haute.
                                                                        Au centre, se trouve une fontaine en grès
                                                                        d’Espagne, indispensable à la vie du jardin.
                                                                        À coté du jardin, s’ouvre un petit espace de
                                                                        19 m² planté de pelouse et orné d’une clô-
                                                                        ture. Le visiteur accédera dans ce lieu de
                                                                        repos et de contemplation par un portique
                                                                        en bois. Une banquette, réalisée d’après
                                                                        l’imagerie médiévale, est confectionnée
                                                                        avec de la terre pilée engazonnée, main-
                                                                        tenue par un plessis de branches de noise-
                                                                        tiers, surmontée d’un portique sur lequel
                                                                        s’enlacent des rosiers blancs et rouges. Un
                                                                        espace fruitier y a été aménagé.

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Patrimoine arboré

Oloron Sainte Marie peut s’enorgueillir de posséder la deuxième forêt communale du dépar-
tement des Pyrénées Atlantiques, d’une superficie de 2 500 hectares. On y rencontre une
grande majorité de Chênes et de Hêtres, mais aussi chose beaucoup plus rare et originale,
des Tulipiers de Virginie, qui se sont très bien acclimatés en Béarn. D’ailleurs, ces tulipiers de
Virginie d’Oloron ont attisé la convoitise du parfumeur Chanel qui se sert de l’extrait de leurs
feuilles dans la composition d’un lait démaquillant, pour leur « effet purifiant et désincrustant
contre la pollution atmosphérique et contre les polluants présents à l’intérieur d’atmosphères
confinées ».
Le Patrimoine arboré du centre-ville d’Oloron Sainte-Marie compte 3 588 arbres inventoriés
dont 3 337 feuillus de 57 variétés et 251 conifères de 24 variétés.
De nouvelles plantations viennent régulièrement compléter ce patrimoine.

Le service est particulièrement sensible à la gestion du patrimoine arboré qui dispose encore
9 ans après l’inventaire de 2004, d’alignements emblématiques à sécuriser et donc à rempla-
cer. L’année 2012 a permis le renouvellement de l’alignement des tilleuls Tomentosa dans le
Parc Pommé ainsi que celui de l’espace de la JAO quartier Notre Dame.
Malgré le besoin de sécurité, la population reste très attachée à son patrimoine, nous devons
faire preuve de communication et de pédagogie pour démontrer l’intérêt de renouveler des
sujets dépérissants et garantir un patrimoine aux générations futures.

                   Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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Les espaces verts de proximité

Depuis 2004, le service des espaces verts est sectorisé, permettant aux jardiniers du service
fleurissement d’être responsables d’un territoire comprenant au moins une école, des espaces
de type catégorie 1 qui doivent être parfaitement entretenus et des espaces de catégorie 2
dont la fréquence d’intervention est moindre (lotissement par exemple).
Le service technique crée des points de fleurissement ponctuels dont l’entretien reste à la
charge de la population, permettant ainsi de diminuer les coûts d’entretien tout en favorisant
l’embellissement des quartiers excentrés.

Le service réalise un aménagement au cimetière de Saint-Pée.

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Présentation
des moyens disponibles
à l’entretien des espaces

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La restructuration des services et l’organigramme

SERVICES MUNICIPAUX (détail organigramme)

                                                                                                              * CTM
                                                                                                        Phillippe RASAL

                                                                                                          Assistantes
                                                                                                        Monique PALAS
                                                                                                      Christine LESPONNE

                                                                          RESSOURCES                     EXPLOITATION                  ENVIRONNEMENT           FLEURISSEMENT / PRODUCTION            EAU / ASSAINISSEMENT
          PATRIMOINE BATI                   PATRIMOINE V.R.D.            Geneviève LUNA                   Jean IRIART                   David LADEUIX               Jean Marie BISCAY                     Frédéric BOY
           André LARRIEU                     Jean-Louis VINAO

       Maintenance Bâtiment              Maintenance Voirie rurale                                  Mobiliers et signalisations         Propreté de la Ville             Jardin Public             Maintenance Assainissement
                                                                              Garage
     Gérard LABAN (maçonnerie)             Fabien LACAZETTE                                           Christophe BERGES                   Paul BERGES               Stéphan CASSAGNEAU                   Gérard PUCHEU

       Thierry LENDRES (peintre)             Michel CASTILLON           Alain ARROSERES                  Eric LASSALLE              Jean Philippe BELLEGARDE          Jean Yves BOURDA                 Clément SUPERVIE

       Alfred ARTERO (plombier)                André GAROS               Serge STIOPHANE                Christian DESOLE             Jean Pierre LAFFATIGUE              Michel CAILLY                Dominique LAPERNE

                                         Maintenance Voirie Urbaine
     Nicolas ALCORTA (menuisier)
                                            Didier SUBERCAZE
                                                                             Magasin                     Frédéric POCQ                   Francis GARAIG        Flavien CAMOU-JUNCAS (apprenti)       Jacques MULDERMANS

                                                                                                       Intervention n° vert                                                                        Maintenance AEP Production
 Didier LAPERNE (Maintenance Générale)      Emile ETCHECOPAR          Joël BARLET (magasinier)
                                                                                                       Jean DESPERBEN
                                                                                                                                       Jean Marc LASSALLE        Quentin CHILINDRON (apprenti)           François IDOIPE

     Maintenance Eclairage public                                                                                                                                        Sainte Marie
                                                                                                        André HEUGAROT                    Daniel DUHAU                                                  JP BIANCALANA
  Didier LOUSTAU/Bernard SANCHEZ                                                                                                                                      Olivier ORENSANZ

          Yvan VERSAILLES                                                                        Evenement, logistique, transport       André CASTILLON                 Régis FAUSTIN                     1 recrutement
                                                                                                        Michel DEYRIS

                                                                                                                                                                                                    Maintenance AEP réseaux
    Philippe RINGUET-CAMARDOUN                                                                       Christophe CASENAVE                   Serge PRAT                  Stéphane LAHUT
                                                                                                                                                                                                       Gilles GREGOIRE

        Maintenance Electricité                                                                         Emmanuel BLANC                   Pierre NABERES            Alexandre ERIZE (apprenti)           Gilles CONDADO
           Patrick SERVAT

                                                                                                                                                                         Notre Dame                          STEP
     Emmanuel MOLINA (Electricien)                                                                                                      Daniel LASSALLE                                          Arnaud ARHONDO/Hugues SERVAT
                                                                                                                                                                       José TOLOSANA

                                                                                                                                          Patrick FELIX              Sébastien LABORDE                 Bernard PULVINET

                                                                                                                                        Philippe VILLANUA         Marc CECCHINEL (apprenti)

                                                                                                                                        Terrains de sports             Production serres
                                                                                                                                         Gilbert DOMECQ                  Pascal POEY

                                                                                                                                         Luis ARIZTEGUI                 Michel SAFFON

                                                                                                                                        Romain LAMAZOU          Angélique CARJUZAA (apprentie)

                                                                                                                                             Paul TUS             Thomas CLAVERIE (apprenti)

                                                                                                                                        Parcours de santé
                                                                                                                                                                   Julien LALANNE (apprenti)
                                                                                                                                       Stéphane MONTHEIL

                                                                                                                                        Patrick LANASPA

                                                                                                                                     Jean-Bernard BETOUEIG

                                                                                                                                             Prairies
                                                                                                                                        Guillaume LAHUT
                                                                                                                                     Jean Louis MURCUILLAT

                                                                                                                                    Jean-François CRUZALEBES

                                                                                                                                      Jean Claude COARASA

                    Afin de rendre un meilleur service aux citoyens, la mairie s’est dotée d’une nouvelle organisa-
                    tion, fin 2011.
                    Les services ont été remaniés de façon à simplifier leur fonctionnement global, à favoriser la
                    capacité de proposition et d’anticipation des agents, à mieux écouter les besoins du citoyen, et
                    à permettre à la collectivité de s’adapter aux évolutions de son environnement.
                    Le service des espaces verts a été scindé en deux secteurs d’activités : le fleurissement, com-
                    prenant la production florale, et l’environnement.

                                                             Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
                                                                                                26
Le service fleurissement et production

                Jean-Marie Biscay gère une           touche de légèreté et de naturel aux massifs
                équipe d’une douzaine de per-        et qui se révèlent de surcroît peu consomma-
                sonnes, comprenant les ap-           trices en eau et d’un entretien facile. Le suivi
                prentis, auxquels il faut ajouter    de ces tendances a donc permis une écono-
les stagiaires et les emplois saisonniers.           mie pour la collectivité, notamment en terme
Les principales missions du service sont la          de plants produits en serre, qui sont passés
tonte, la taille des arbres, arbustes et haies,      de 42 000 pour l’été à environ 32 000.
le fleurissement et la propreté.                     Rendre une ville agréable à vivre exige une
Le fleurissement s’effectue sur de nombreux          attention tout au long de l’année et une pro-
espaces, ronds-points, espaces verts, espaces        grammation des fleurissements. Ainsi, en
publics, écoles, crèches, ponts, etc.                janvier, les bisannuelles sont en place. Dès
À la différence du service environnement             février, elles ouvrent leurs fleurs et les bulbes
qui pratique l’entretien différencié, le ser-        se préparent jusqu’en avril. A partir de mars,
vice fleurissement et production s’adapte à          la notion paysagère dans la ville est renforcée
des travaux de 1ère catégorie, c’est-à-dire un       par le fleurissement des arbres. Mai et juin
entretien intensif. Ce type d’entretien est ré-      marquent l’installation des annuelles dont on
servé aux espaces de centre-ville qui néces-         profite tout l’été. Le feuillage automnal prend
sitent de présenter en permanence un aspect          le relais en septembre et octobre, avant de
soigné irréprochable.                                laisser la place, en novembre, aux chry-
Le fleurissement s’effectue grâce au tra-            santhèmes. Ces alternances de couleurs et
vail réalisé dans les serres (lire ci-dessous).      d’odeurs dans la ville, tout au long de l’année,
On compte deux fleurissements par an, des            sont renforcées par la toile de fond vivante
annuelles en été et des bisannuelles à l’au-         que forme la chaîne des Pyrénées.
tomne ou l’hiver, auxquels il faut ajouter les       Le maintien de la propreté est également un
chrysanthèmes et d’autres implantations de           volet très important. Dans les zones les plus
type graminées.                                      exposées que sont le Jardin public (2,5 ha) et
En matière de fleurissement, il faut suivre les      le parc Bourdeu (2 ha), un entretien quotidien
évolutions constantes. La tendance actuelle          est indispensable. Ces deux sites comptent
est aux vivaces, qui restent plus longtemps en       une trentaine de poubelles, et il faut aussi
place et que la Ville développe en production,       assurer le ramassage des détritus au sol.
mêlées à des graminées qui apportent une             Enfin, le service s’occupe aussi d’aménage-
                                                                      ment paysager et de création
                                                                      de massifs. Par exemple, les
                                                                      agents ont repris le massif
                                                                      entourant la villa Bourdeu
                                                                      (Office du tourisme) en l’aé-
                                                                      rant et ils ont créé dernière-
                                                                      ment le massif devant la ter-
                                                                      rasse du restaurant le Loft.
                                                                      Ils se chargent également de
                                                                      remplacer les plantes qui ont
                                                                      atteint le seuil de vieillesse et
                                                                      qui dépérissent, sans toute-
                                                                      fois reproduire les espaces à
                                                                      l’identique.

             Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
                                                27
La production des serres
Depuis 2002, date de la création des serres         Afin d’assurer leur autoproduction, les serres
municipales, le service des espaces verts           ont investi dans une semeuse automatique
assure, par ses propres moyens, une grande          qui a été amortie en un an et demi, par l’éco-
partie de la production florale ainsi que les       nomie réalisée sur l’achat de jeunes plants.
décorations de manifestations diverses, or-         Maintenant, 80 à 90% des achats se font en
ganisés par la ville d’Oloron Sainte-Marie ou       graines.
avec son concours. De nombreuses plantes            On achète aussi des chrysanthèmes ainsi que
sont ainsi mises à disposition afin de déco-        des petites boutures (cutting de géraniums,
rer les salles municipales ainsi que l’Espace       surfinias, etc.) et des bulbes.
Jéliote.                                            Oloron Sainte-Marie a fait le choix de la di-
                                                    versité afin de donner des aspects différents
                                                    à chaque massif, à chaque quartier, tout en
                                                    considérant l’exposition et le type d’irriga-
                                                    tion.

Notons, en outre, que des jardinières sont
mises en place par la municipalité, afin
d’agrémenter les terrasses des bars et des
restaurants, ainsi que les rues commerçantes
et les bordures de nombreux ponts.
Le travail de production, quant à lui, est étalé
sur l’ensemble de l’année. Les boutures sont
effectuées tout au long de l’année, même si
le printemps concentre les trois quarts de
l’activité. Les semis, quant à eux, ont lieu en
janvier/février pour les plantes annuelles et
en août/septembre pour les plantes bisan-
nuelles. Enfin, les opérations de repiquage
sont réalisées au printemps et à l’automne.
Au total, ce sont 32 000 plantes annuelles et
35 000 plantes bisannuelles qui sortent des
serres municipales, chaque année.
Les plants d’automne sont autoproduits à
100 %, avec une base de boutures et de
semis. Ceux de la belle saison affichent une
autoproduction de 95 % afin d’intégrer de
nouvelles variétés.

                   Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
                                                      28
Monuments aux morts
      Schéma de plantation « les bords d’allée »
        Plan de plantation du monument aux morts
        «Les bords d’allées»

1   Chrysanthème/Muflier soltice
2   Coreopsis sun rise
3   Cinéraire maritime
4   Viola ultima beacon
5   Viola panola deep blue
   Tulipe candy price
   Tulipe orange empereur
   Tulipe Wwhite morel
6   Carex pendula
7   Stipa tenNovembre
              pony tails

      Mars
                                                                                 Monuments aux morts
                                                          Schéma de plantation « les bords d’allée »

                                                    1   Chrysanthème/Muflier soltice
                                                    2   Coreopsis sun rise
                                                    3   Cinéraire maritime
                                                    4   Viola ultima beacon
                                                    5   Viola panola deep blue
                                                       Tulipe candy price
                                                       Tulipe orange empereur
                                                       Tulipe Wwhite morel
                                                    6   Carex pendula
Mai                                                 7   Stipa ten pony tails

                 Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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Le service environnement

         A la tête d’une équipe de 22 personnes, David Ladeuix gère le service environnement
         de la Ville.
         Ses domaines de compétence comprennent l’entretien des grands espaces paysa-
         gers, la gestion des terrains de sport, l’entretien du parcours santé, des espaces natu-
         rels et des accotements routiers. Depuis la restructuration des services, il a la charge
         de l’ensemble de la propreté de la Ville. À la différence du service fleurissement, le
         service environnement intervient sur les zones périurbaines et rurales, un territoire
         vaste où la fréquence d’entretien est moindre.

Développement des actions
- La limitation des produits phytosanitaires
Avec ses 17 ha, la plaine des
sports représente une part non
négligeable du travail réalisé.
Depuis 2012, le service réalise
une gestion non chimique de
toute la zone, y compris des
terrains d’honneur. Un procédé
organique et naturel a été choisi,
composé de purin, thé, compost
et engrais organique biologique.
Cette méthode a été choisie en
partie pour répondre aux exi-
gences environnementales liées
à la proximité de riviéres de 1ère
catégorie et solutionner des attaques récurrentes de champignons. Au final, la solution appor-
tée a d’une part réglé le problème, mais d’autre part elle a enrichi le sol. La pelouse a gagné
en profondeur d’enracinement. L’activité bactériologique du sol a permis une meilleure dégra-
dation des matières organiques qui se retrouvent alors disponibles pour alimenter le végétal.
De surcroît, les coûts de fonctionnement ont été réduits grâce à la fabrication en régie des
préparations et par une réduction de moitié d’utilisation des engrais chimiques.

- La gestion du désherbage
urbain
La gestion des accotements rou-
tiers et des pieds de murs deve-
nait compliquée par l’accumu-
lation de “mauvaises herbes”.
Une solution a été trouvée par
le semis de mélanges fleuris. Les
zones qui semblaient négligées
deviennent de petits espaces na-
turels qui recueillent un excellent
retour de la part des riverains.

                   Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
                                                      30
- L’éco-entretien
L’autre grande nou-
veauté apportée en
2012 a été la mise
en place d’un chep-
tel de 8 moutons
d’Ouessant sur les
pentes de Bellevue,
dans le quartier de
Sainte-Croix. L’entre-
tien de ces pentes
était long et fasti-
dieux, voire dange-
reux. Les moutons,
choisis     délibéré-
ment dans une race
rustique et adap-
table, se sont si bien
acclimatés que trois
agneaux sont nés ce printemps 2013 !

Au final, l’entretien de la zone s’effectue sans intervention humaine, et pour un coût très réduit
puisqu’il a suffi d’implanter une clôture (lors d’un chantier-école avec le Lycée professionnel de
                                                                     Soeix - Photo ci-contre) et un
                                                                     abri construit en régie. L’ob-
                                                                     jectif social est également at-
                                                                     teint au-delà des espérances
                                                                     puisque la zone a retrouvé,
                                                                     comme le service l’escomp-
                                                                     tait, une grande attractivité,
                                                                     mais qu’en plus la propreté
                                                                     s’y est nettement améliorée,
                                                                     sans doute par respect pour
                                                                     les animaux.
                                                                     Le service ne perd pas de vue
                                                                     non plus le volet écologique
                                                                     de ce projet. En faisant entre-
                                                                     tenir cette zone par les ani-
maux, on n’utilise plus d’énergie fossile et on respecte les niches écologiques potentielles.
En 2013, un nouveau petit cheptel sera implanté au nord de la commune, sur les bords de la
Mielle. Le principe a été validé par les élus. Là encore, il s’agira d’une race légère à ongles, et
non pas à sabots afin de ne pas déstructurer le lit majeur de la Mielle.
Sur de plus grands espaces comme le plateau de Bitète à Sainte-Croix, le service environne-
ment réfléchit à l’implantation d’animaux plus grands, comme des ânes, des vaches highland
ou des poneys shetland.

             Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
                                                31
Cadre de vie et
développement durable

 Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
                                    33
Cadre de vie

Grâce au caractère attractif d’Oloron Sainte-Marie, les habitants bénéficient d’aménagements
contribuant à l’amélioration de leur cadre de vie.

Le développement de circuits pédestres dans la ville
                                              L’Office de Tourisme est le point de départ idéal
                                             pour visiter la ville.
                                               Depuis le parc Bourdeu, plusieurs promenades
                                             peuvent s’effectuer à l’aide du plan de ville, sur le-
                                             quel sont déclinés, en couleur, trois itinéraires de
                                             découverte pédestres, d’une durée d’environ 1h
                                             chacun :
                                             - Le quartier Sainte-Marie, ancienne cité épisco-
                                             pale
                                             - Le quartier Sainte-Croix, bourg médiéval, jadis
                                             fief des vicomtes
                                             - Le quartier Notre-Dame dit « le Marcadet » et la
                                             confluence des gaves

Le parcours patrimoine, inédit, invite également les visi-
teurs à découvrir, de manière insolite, à leur rythme et
en toute liberté, les attraits des différents quartiers histo-
riques.
Un bracelet électronique, délivré à l’Office de Tourisme,
permet d’activer les commentaires des 11 bornes situées à
proximité des sites remarquables.
La promenade peut alors commencer dès la première
borne présente à la sortie de l’Office de Tourisme. Puis, le
visiteur peut prendre son temps, s’arrêter pour contempler
les nombreux points de vue et admirer la chaîne des Pyré-
nées toute proche.

Les événements incontournables
Mai : Foire aux ânes et races locales du 1er
mai
Juin : Rendez-vous aux Jardins ; Semi-Mara-
thon Lindt
Juillet : Festival de Jazz « Des rives et des
notes »
Septembre : Championnat du Monde de
Garbure ; Fête des Associations ; Journées et
Nuit du Patrimoine ; Festival International de
l’Image Culinaire
Octobre : Master International d’Escalade ;
Fêtes de la Saint-Grat                                                                  Foire du 1er mai.

                   Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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Les illuminations
                                               Le service des éclairages publics assure deux ani-
                                               mations par an : une estivale et une lors des fêtes
                                               de fin d’année, égayant la ville et attractives pour
                                               les Oloronais.

Les aménagements récents
- La réhabilitation de l’aire de jeux du Jardin public
Cette aire de jeux innovante a été réalisée en partie avec des matériaux recyclables. Dès son
ouverture, elle a reçu un vif succès de la part des enfants et des familles.
- Conception d’espaces partagés dans les aménagements de voirie
Sur ce principe, la Ville a réhabilité la circulation autour du Jardin public et sur la place de Jaca.
Les nouvelles voiries prend en compte par ses dimensions l’activité piétonne et cycliste.
Afin de concilier la création de nouveaux espaces et les moyens d’entretien, les services d’amé-
nagement incluent des surfaces minérales en association à la végétation, par exemple au par-
king Mondine.

Au service des Oloronais
- Mise en place d’une navette urbaine
Lancé le 18 juin 2011, le service de bus municipal a rapi-
dement trouvé ses marques et les premières évaluations
ont confirmé la satisfaction globale des usagers. Après une
phase d’expérimentation, les 4 lignes de la navette ont été
améliorées et répondent au besoin de l’ensemble de la po-
pulation, notamment des scolaires et des personnes âgées.
                      - Le n° vert EOP
                      Mis en place en mars 2012, Ecoute Oloron Proximité (EOP) permet à
                      chacun de signaler, sur un n° vert, tout dysfonctionnement sur la voirie,
                      l’éclairage public, les espaces verts, dont les effets peuvent impacter la
                      sécurité des biens ou des personnes.

             Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
                                                35
Développement durable
Les actions liées à l’environnement ont obligé les services de la ville à modifier leur fonction-
nement.

Gestion du désherbage
- Voirie
Pour maîtriser les “mauvaises herbes”, la ville a préféré investir dans du matériel de désher-
bage alternatif permettant de traiter toutes les surfaces imperméables où les traitements
chimiques sont susceptibles d’altérer la qualité des eaux sont traitées thermiquement, ma-
nuellement et mécaniquement.
La lutte contre les “mauvaises herbes” se joue en amont avec un balayage plus fréquent pré-
voyant quotidiennement 15h de de balayage mécanique sur la voirie.
- Entretien des massifs
Pour éviter un désherbage chimique des massifs fleuris, la ville a opté pour le paillage et le
désherbage manuel qui reste une des techniques les plus efficaces.

Action dans la production florale
-        La désinfection de la serre
Entre chaque culture, des travaux de désinfection sont menés dans les serres municipales.
Le gravier est retiré et traité ou renouvelé. Cela permet d’obtenir une serre très saine où les
insectes, œufs, parasites et champignons ne se développent pas.
-        Des pièges à insectes
La réduction de l’utilisation des traitements chimiques passe aussi par l’utilisation de plaques
collantes destinées à capturer les insectes nuisibles aux espèces végétales. La Ville utilise aussi
des détecteurs qui repèrent des invasions massives d’insectes, permettant ainsi d’agir au plus
vite.
Il reste malheureusement quelques irréductibles, comme l’alleurode.

Programme d’amélioration de la ressource en eau
La commune a engagé un programme pluriannuel de travaux destinés :
- D’une part à améliorer la qualité de l’eau en distribution (création d’une
bâche de stockage de 1 500 m3, optimisation du dispositif de traitement et de
contrôle, réalisation d’une interconnexion avec le réseau de Lurbe Saint-Chris-
tau,
- D’autre part à préserver et sécuriser la ressource avec pour objectif principal
de ne prélever que le seul volume utile à la source du Lourtau (site de produc-
tion assurant 90% des besoins d’Oloron et de 11 communes avoisinantes).

Réduction de la consommation d’eau
80 % des points de fleurissement sont en arrosage automatique. Les jardinières
fleuries sont irriguées par un goutte-à-goutte type «dripline» pour limiter le
ruissellement. Grâce à la convention avec les commerçants, l’entretien leur est délégué.
La Ville utilise une ancienne réserve des sapeurs-pompiers comme cuve de stockage de l’eau
de pluie. Toutes les toitures d’un quartier à Légugnon alimentent cette cuve dont le contenu
est utilisé pour l’arrosage des arbres.

                   Dossier concours villes et villages fleuris 2013 - Oloron Sainte-Marie
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