Organisation de la filière maraîchage biologique diversifié - = Réunion de restitution - Maraibio.fr
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=> Réunion de restitution Lundi 13 Octobre Organisation de la filière maraîchage biologique diversifié Camille JOYEUX Marie RICHIR
Introduction - Rappel du projet Projet : « Développement de la filière maraîchage biologique diversifié. Réflexion stratégique collective par bassin coopératif de producteurs : définition d’un plan opérationnel pour une relance de l’activité du bassin de Lingreville. » => Axe 1 : Mutualisation et organisation de la filière amont au sein d’un bassin de producteurs. => Axe 2 : Repérage et développement de marchés adaptés aux maraîchers biologiques diversifiés. => Axe 3 : Adaptation opérationnelle et atouts de l’organisation en bassin de producteurs. Des moyens budgétaires désormais confirmés : co-financement du Conseil Régional de Basse Normandie et de l’Agence de l’Eau Seine Normandie => Un projet de travail sur la filière maraîchage biologique diversifié du Centre Sud Manche jusqu’au mois de juin 2015.
Introduction - Enquête 1. Identifier les problèmes rencontrés par les maraîchers et les solutions envisagées 2. Evaluer l’intérêt d’une approche collective pour solutionner ces problèmes OBJECTIFS 3. Evaluer la disposition à travailler en collectif pour l’intérêt général de la filière et du bassin 15 producteurs enquêtés (14 enquêtes) Merci ! 14 maraîchers biologiques diversifiés et 1 MODALITÉS légumier biologique (des installations de 1992 à 2014) Zone d’étude : Centre Sud Manche (Saint-Lô // Saint-Vigor-des-Monts // Avranches // Coutances)
2. Analyse - Restitution Approche point par point des activités en lien avec la profession maraîchère. Pour chaque point : Situation générale à l’échelle des FORME exploitations du Centre Sud Manche enquêtées Problèmes rencontrés Intérêts et modalités d’une approche collective 1. Présentation « brute » des résultats de l’enquête 2. Validation collective des éléments restitués ATTENTES 3. Discussion et échanges : identification de pistes de réflexion pour la mise en œuvre concrète de dynamiques collectives, définition des travaux à mener pour la suite de l’étude
Approvisionnements / intrants Système 2. Analyse Approvisionnements en général, relations d’exploitation avec les fournisseurs Foncier Semences et plants Irrigation Amendements Main d’œuvre Matériel AMONT Bâtiments EXPLOITATION AVAL Système de Atouts et contraintes production Etat des lieux Problèmes et besoins Production Débouchés potentiels Approche collective Achat-revente Accompagnement Stratégie de commercialisation
A. Approvisionnements / intrants APPROVISIONNEMENTS EN GÉNÉRAL & RELATION AVEC LES FOURNISSEURS Problèmes : 1. Livraison et qualité des plants 2. Délais de livraison (retards, ruptures de stocks) 3. Coût de livraison des compléments 4. Problème de qualité des graines (germination, levée) Objectif : un maximum d’autonomie Commandes groupées : Des essais faits par le passé… peu concluants * Intérêt économique des commandes groupées pas évident * Des difficultés organisationnelles non négligeables : Périodes de commandes différentes / retardataires Problème d’encombrement chez le maraîcher qui réceptionne la commande groupée Récupération de variétés différentes de celles commandées Temps + déplacement pour récupérer les commandes Par ailleurs, des craintes en lien avec : * Le risque d’uniformisation des pratiques, de pertes d’identité et de spécificité * Le risque de perte de variété et de diversité dans les pratiques individuelles
A. Approvisionnements / intrants APPROVISIONNEMENTS EN GÉNÉRAL & RELATION AVEC LES FOURNISSEURS Approches collectives envisageables : 13/14 1. Intérêt des commandes groupées * Plants, pommes de terre, bulbilles, engrais organiques et cageots. Graines : non. * Etudier l’intérêt économique réel * Outil fonctionnel (Excel, Google groupe) + un système peu contraignant * Définir des systèmes rigoureux : Calendrier (commande, livraison, récupération) Lieu de dépôt Facilité de transport des produits concernés par la commande Définition d’un fournisseur commun Un personne neutre, un référent pour gérer les commandes 2. Signaler les commandes sur Maraîbio 3. S’échanger les bonnes adresses sur Maraîbio
A. Approvisionnements / intrants SEMENCES & PLANTS Problèmes : 1. Qualité de certains plants achetés 2. Coût important des compléments 3. Livraison des plants (déplacements) 4. Problèmes de livraison / rupture de stock 5. Problème de germination ou de levée pour certaines graines 6. Maîtrise technique de certaines productions de plants 09/14 Approches collectives envisageables : 1. Commandes groupées * Plants : livraisons en commun * Graines : non => volumes faibles, fournisseurs et objectifs différents 2. Echanges d’expériences * Des échanges autour des variétés utilisées : un intérêt majeur pour trouver des solutions agronomiques. * Différents outils utilisables : forum Maraîbio, Guide FNAB, formations…
A. Approvisionnements / intrants SEMENCES & PLANTS Approches collectives envisageables : 09/14 1. Commandes groupées 2. Echanges d’expériences 3. Production de plants en commun * Différentes modalités à envisager : - Installer un producteur de plants avec une philosophie bio (étude de faisabilité + coût) - Créer une structure de production commune (± salarié) - Voir avec le CAT de Vire ou avec le grainetier Gilbert Leconte basé à Annoville * Des problèmes à anticiper : - Problèmes phytosanitaires - Gestion du risque et répartition des responsabilités - Gestion de l’arrosage, suivi des plants - Emplacement ? La proximité est nécessaire. - Attention envisager un système qui permette aux producteurs de conserver une certaine liberté et de la souplesse.
A. Approvisionnements / intrants AMENDEMENTS & GESTION DE LA FERTILITÉ DES SOLS Situation générale : * Des pratiques très variables Travail du sol Gestion de la fertilité Rotation et Fumier engrais verts composté Bouchons + chaux
A. Approvisionnements / intrants AMENDEMENTS & GESTION DE LA FERTILITÉ DES SOLS Situation générale : * Des pratiques très variables… Problèmes : … et très fortement améliorables. 1. Manque de compétences et de maîtrise pour le travail du sol et la gestion de la fertilité 2. Système de rotation insuffisant : - Manque de foncier - Urgence des premières années d’exploitation (définition des planches,…) - Choix et installation des engrais verts En général : rotation des familles de légumes sans réellement parvenir à couper le cycle des légumes par des périodes d’engrais verts ou de prairies temporaires. 3. Insatisfaction par rapport à l’utilisation des bouchons : cohérence par rapport aux idéaux + apport en matière organique insuffisant (problème de battance et de tassement…)
A. Approvisionnements / intrants AMENDEMENTS & GESTION DE LA FERTILITÉ DES SOLS Approches collectives envisageables : 14/14 Différentes modalités 1. Solliciter un entrepreneur local ou créer une plateforme collective pour assurer la production, le stockage, la livraison et l’épandage de fumier composté 2. Acquisition en commun d’un retourneur d’andin, d’un épandeur… (± salarié) 3. Travailler avec les ETA ou les éleveurs voisins 4. Identifier, cartographier, recenser les sources et fournisseurs de matières organiques (creuser la piste « fumier de cheval »). 5. Recenser, cartographier les potentialités départementales 6. Besoin de formation Des problèmes à anticiper * Valider l’intérêt économique et la rationalité de chaque modalité + étude de faisabilité et étudier la balance offre/demande de matière organique * Maîtrise des procédés de compostage * Quelle logistique ? Quelle organisation ? A quelle échelle ? * Quel emplacement (problème de la distance) ?
Approvisionnements / intrants Système 2. Analyse Approvisionnements en général, relations d’exploitation avec les fournisseurs Foncier Semences et plants Irrigation Amendements Main d’œuvre Matériel AMONT Bâtiments EXPLOITATION AVAL Système de Atouts et contraintes production Etat des lieux Problèmes et besoins Production Débouchés potentiels Approche collective Achat-revente Accompagnement Stratégie de commercialisation
B. Système d’exploitation FONCIER Problèmes : 1. Insuffisamment de surfaces pour une rotation suffisante : 6 maraîchers sur les 14 enquêtés 2. Insuffisamment de surfaces sous abri : 10 maraîchers sur les 14 enquêtés 3. Problème de morcellement du parcellaire : 4 maraîchers sur les 14 enquêtés 4. Etre dans un bassin semble augmenter les difficultés en lien avec l’accès au foncier. Approches collectives envisageables : Entre maraîchers : mise en commun et production en commun des cultures à gros volumes (pommes de terre,...) 09/14 Entre maraîchers et éleveurs : des rotations communes 05/12
B. Système d’exploitation FONCIER Approches collectives envisageables : Intérêt de la coopération autour du foncier * Diminution du temps de travail + augmentation de la technicité (optimisation de la mécanisation) pour les cultures mises en commun + amélioration du suivi * Installation sur des terres d’un éleveur * Un intérêt agronomique majeur pour un maraîcher qui travaille avec un éleveur (après prairies ou luzerne, fumier…) Freins à la coopération autour du foncier * Fortes contraintes organisationnelles, techniques, agronomiques * Déplacements importants difficilement gérables * Risque d’aller vers une uniformisation des pratiques pour les cultures mises en commun = pertes des spécificités individuelles (tractions animales,…) * Déséquilibre des rotations déjà en place sur l’exploitation + difficulté à mettre en place une rotation suffisante sur les terres exploitées en commun * Volonté de commercialiser ses propres productions * Gestion du risque compliquée
B. Système d’exploitation FONCIER Approches collectives envisageables : Intérêt de la coopération autour du foncier * Diminution du temps de travail + augmentation de la technicité (optimisation de la mécanisation) pour les cultures mises en commun + amélioration du suivi * Installation sur des terres d’un éleveur * Un intérêt agronomique majeur pour un maraîcher qui travaille avec un éleveur (après prairies ou luzerne, fumier…) Des pistes à creuser * Voir le coût de revient final de la mise en commun de certaines cultures * Imaginer d’autres modalités : changement annuel des terres exploitées en commun… * Creuser des associations / collaborations gagnant-gagnant avec des éleveurs (parcelles envahies de rumex, sols tassés, cultures fourragères, céréales…)
B. Système d’exploitation IRRIGATION Problèmes : 1. Définir la fréquence d’arrosage pour assurer un arrosage optimal et un apport régulier 2. Des parcelles pas équipées 3. Obstruction du matériel Approche collective : 03/14 1. Pour des forages en commun * Une réflexion et des pistes de travail qui seront envisagées dans le cadre du travail de « Prospective bassin » 2. Fréquence d’arrosage * Un OAD mis à disposition sur le site Maraîbio 3. Des parcelles pas équipées * Apprendre les techniques de culture en absence d’irrigation, faire évoluer les systèmes de culture => besoin de formation
B. Système d’exploitation MAIN D’ŒUVRE Situation générale : * 1 à 2 UTH exploitant (complémentarité) ± MOS / MOF / amis / stagiaires * 40 à 70 heures de travail par semaine * Des congés loin d’être systématiques (vie de famille et ancienneté). Problèmes : 1. Temps de travail trop important + pénibilité + stress 2. Impossibilité de prendre du recul pour questionner et faire évoluer le système 3. Absence de substituabilité = fragilité et même précarité de l’exploitation 4. Des difficultés à gérer les pics de travail même si MO suffisante. MO insuffisante pour 5 exploitations sur les 14 enquêtées 5. Revenu insuffisant par rapport à la charge de travail Objectifs : diminuer le stress et le temps de travail, améliorer le revenu horaire et pouvoir s’accorder quelques pauses… intérêt d’une aide ponctuelle.
B. Système d’exploitation MAIN D’ŒUVRE Objectifs : diminuer le stress et le temps de travail, améliorer le revenu horaire et pouvoir s’accorder quelques pauses… intérêt d’une aide ponctuelle. Besoins en MO pour : * Pallier les périodes de surcharge (avril à septembre) * Apporter un appui sur certaines tâches (plants, entretien et gestion du matériel, corvées : désherbage - plantation - conduite des tracteurs…) * Des remplacements ponctuels : congés, congés parentaux, maladies ou problèmes physiques Mais des problèmes en lien avec : * Difficultés à trouver un temps partiel (sur l’année, sur la semaine) * Difficultés financières pour embaucher un temps-plein * Difficultés pour anticiper les besoins en main d’œuvre (climat) * Difficultés à trouver une main d’œuvre qualifiée, efficace et compétente
B. Système d’exploitation MAIN D’ŒUVRE Approches collectives envisageables : Un groupement d’employeurs 11/14 Mais des interrogations en lien avec : * La gestion de l’employé(e) lors des périodes de creux * La recherche de la personne adéquate : qualifiée, motivée, avec de l’expérience et un savoir-faire, efficace (rythmes de travail), adaptable, impliquée, avec des capacités d’initiatives, polyvalente, conviviale, connaissance de chaque exploitation et de chaque façon de faire… et présente sur le long terme ! * L’insubstituabilité de certaines tâches (refus de déléguer) * Comment gérer des besoins concomitants ? Format et pistes de travail : * Un salarié embauché à temps plein par tout ou partie des maraîchers de la zone et qui tourne sur plusieurs exploitations sur une semaine ou un mois * S’inspirer des systèmes de remplacements mis en place par les éleveurs * Une approche à coupler avec des éleveurs voisins : embaucher des vachers ?
B. Système d’exploitation MATÉRIEL Problèmes : 1. Equipement insuffisant pour 6 des maraîchers enquêtés 2. Difficultés à trouver du matériel d’occasion / de qualité => peu de choix 3. Entretien et révision du matériel insuffisants 4. Equipement pas toujours adapté, des choix pas toujours judicieux à l’installation par rapport à l’évolution des pratiques et des systèmes de culture par la suite 5. Délais des ETA Approches collectives envisageables : 04/14 Intérêt pour l’autoconstruction * Besoin de formation ? Intérêt pour la gestion / l’entretien du matériel 02/14 * Embaucher un salarié « ambulant » pour la gestion et l’entretien du matériel. Un travail susceptible d’intéresser les maraîchers biologiques, les maraîchers conventionnels et les éleveurs. * Possibilité de se rapprocher des ETA. * Recourir à un maraîcher en activité compétente pour l’entretien du matériel
B. Système d’exploitation MATÉRIEL Approches collectives envisageables : 12/14 Intérêt pour l’acquisition de matériel en commun * Des besoins pour : matériel de précision / spécifique / à utilisation occasionnelle * Intérêt : faciliter l’acquisition de matériel et la mécanisation de certaines activités * Problèmes à anticiper : - La distance et l’éloignement : à pondérer et à relativiser - L’entente pour l’utilisation et l’entretien du matériel : un référent ou bien la mise en place d’un cahier des charges, d’une charte ou de protocoles d’utilisation. - La nécessaire disponibilité immédiate du matériel pour certaines tâches (climat, fenêtre climatique…) => comment gérer des besoins concomitants ? - Perte de souplesse à l’échelle individuelle. - Le dimensionnement du matériel (empâtement des roues, puissance des tracteurs…) * Quelques pistes de matériel à mutualiser : - Matériel de labour et de gros travaux du sol / de gestion des amendements - Semoir de précision - Arracheuse à pommes de terre - Planteuse à poireaux - Dérouleuse à bâches - Atomiseur à dos - Tracteurs plus puissants
B. Système d’exploitation BÂTIMENTS & INFRASTRUCTURES Problèmes : 1. Manque de surface 2a. Manque d’efficacité et de fonctionnalité des installations : problème d’ergonomie, pénibilité et temps de travail importants 2b. Ou bien des installations efficaces mais insuffisamment fonctionnelles : problème d’ergonomie, pénibilité et temps de travail importants Approches collectives envisageables : 01/14 Station de lavage en commun * Nécessité d’avoir une station de lavage directement à la sortie du champ. Infrastructure peu utilisée et n’exigeant qu’un investissement raisonnable. * Toutefois, une réflexion à avoir autour d’une station de lavage en commun si les débouchés utilisés sont amenés à évoluer.
B. Système d’exploitation BÂTIMENTS & INFRASTRUCTURES Approches collectives envisageables : Locaux de stockage en commun 06/14 * Modalités : - Intérêt : garantir de bonnes conditions de stockage - Un système de stockage performant pour la conservation des courges ou des pommes de terre. Pour les autres productions : utilisation d’un frigo tampon sur l’exploitation et mutualisation d’une chambre froide (rationalisation des déplacements). * Problèmes à anticiper : - Suivi des conditions de stockage - Elimination des légumes abimés - Risque de contamination de l’ensemble des productions stockées - Gestion du risque - Emplacement du lieu de stockage à discuter - Anticiper les problèmes de déplacement et de manutention Fonctionnalité et ergonomie * Un projet en cours relatif à l’ergonomie / aménagement des bâtiments agricoles
Approvisionnements / intrants Système 2. Analyse Approvisionnements en général, relations d’exploitation avec les fournisseurs Foncier Semences et plants Irrigation Amendements Main d’œuvre Matériel AMONT Bâtiments EXPLOITATION AVAL Système de Atouts et contraintes production Etat des lieux Problèmes et besoins Production Débouchés potentiels Achat-revente Approche collective Transformation Accompagnement Stratégie de commercialisation
C. Système de production PRODUCTION Problèmes : 1. Inertie de l’activité 2. Manque de temps pour le suivi des cultures : des interventions pas toujours optimales 3. Problèmes de régularité et parfois de qualité 4. Problème pour équilibrer l’offre et la demande, difficultés pour anticiper la demande Approche collective : Une production diversifiée assurée par plusieurs exploitations, chacun se chargeant de la production d’une dizaine de légumes. Intérêts : 06/14 * Gain en technicité et en temps * Terres non propices à certaines cultures * Cultures nécessitant une technicité particulière, productions compliquées et mal maîtrisées Conditions : * Confiance entre producteurs + dimensionnement similaires * Transparence par rapport aux consommateurs
C. Système de production PRODUCTION Approche collective : Une production diversifiée assurée par plusieurs exploitations, chacun se chargeant de la production d’une dizaine de légumes. Problèmes à anticiper : 06/14 * Pression de l’échec : gestion du risque et partage des responsabilités ? * Perte de diversité à l’échelle de chaque exploitation, risque de déséquilibrer les rotations, d’uniformisation et de perte d’identité * Difficultés à accorder sa confiance pour déléguer les productions : des exigences qualitatives différentes * Difficultés organisationnelles (techniques et logistiques) => l’idéal d’une telle dynamique collective est d’avoir des débouchés en commun pour avoir plus de souplesse * Répartition équitable des cultures (en termes de valeur ajoutée, pénibilité et difficulté technique) * Volonté de ne vendre que ses productions problème éthique * Diminution de l’intérêt du métier, risque de devenir un légumier
C. Système de production ACHAT-REVENTE Problèmes : 1. Qualité de certaines légumes (qualités gustatives et conservation) 2. Des producteurs pas toujours à l’aise avec cette pratique : problème éthique, impression de tromper le consommateur 3. Perte de temps : beaucoup de téléphone ou mailing Approches collectives envisageables : Une plateforme virtuelle 12/14 * Faire connaître plus rapidement les surplus et, éventuellement, les manques * Centraliser sur un même document les surplus et, éventuellement, les manques * Concevoir un outil fonctionnel : Un forum sur Maraîbio ? Un Google groupe ? Développer un réseau de producteurs de confiance *…avec des pratiques et des dimensionnements d’exploitations comparables avec, en plus un effort de transparence complète à l’égard des consommateurs. Une structure référente * …chargée de trouver des débouchés pour les surplus (portefeuille de clients) et à contacter en cas de surplus.
C. Système de production TRANSFORMATION Situation générale : Une activité pratiquée par quelques-uns des maraîchers enquêtés (choucroute, coulis de tomates, confitures de fruits rouges…) Intérêt : - Valorisation des surplus, de la profession, de la région - Publicité pour l’exploitation - Réponse à une demande des consommateurs - Stratégie de différenciation - Moyen d’augmenter la diversité de l’offre pendant la période creuse Problèmes : 1. Transformation rudimentaire dans la cuisine personnelle 2. Coût de l’acquisition d’un autoclave 3. Complexité des réglementations sanitaires et normes d’hygiène strictes 4. Complexité de dimensionnement 5. Temps exigé par cette activité
C. Système de production TRANSFORMATION Approche collective : Intérêt : Mutualiser le matériel et avoir la certitude que les normes sanitaires sont respectées Différentes modalités * Valoriser l’existant : mise à disposition des ateliers de transformation actuellement en place sur le Centre Sud Manche. Transformation assurée par les maraîchers intéressés ou bien embauche d’un salarié. Envisager des partenariats avec les artisans-transformateurs actuellement en place. * Créer un atelier de transformation collectif (± salarié) 11/14 Problèmes à anticiper * Envisager des démarches de contractualisation avec des plannings stricts * Attention au risque de dérive : produire plus pour transformer et se retrouver de nouveau avec des surplus non valorisés Pistes de travail * Travaux du PER (Maison du Maraîchage) * Etude de faisabilité et de dimensionnement
C. Système de production ACCOMPAGNEMENT, FORMATIONS & ECHANGES Problèmes : 1. Aucun accompagnement technique suffisant et régulier 2. Moyens insuffisants pour financer un technicien 3. Echanges avec les collègues insuffisants 4. Manque de temps et de disponibilité pour échanger : « Plus j’avance dans mon métier, plus je me sens enfermé sur mon exploitation » 5. Inertie de l’activité Approches collectives envisageables : 14/14 1. Un accompagnement technique 2. Echanges entre producteurs (=> Maraîbio) 3 Formations et visites … à construire en concertation avec les GAB 14 & 50
C. Système de production ACCOMPAGNEMENT, FORMATIONS & ECHANGES Approches collectives envisageables : 1. Un accompagnement technique (cf GAB14 & GAB50) * Modalités : - Un technicien qui prend en compte le contexte/fonctionnemt global de l’exploitation - Un technicien humble, neutre et objectif, sans conflit d’intérêts - Un avis extérieur pour proposer des alternatives, de nouvelles voies de réflexion - Un technicien avec un coup d’œil, capable de diagnostiquer rapidement une situation et de proposer des solutions adaptées, concrètes, pratiques et abordables - Un travail de capitalisation : * Proposer un résumé mensuel des résultats d’essais à l’échelle nationale * Recenser les astuces de chacun et mettre en place des expérimentations formelles et cadrées pour confirmer les plus intéressantes (plateforme d’essais) * Problèmes à anticiper : - Refus de recevoir des conseils techniques conventionnalisés - Coût d’un tel accompagnement
C. Système de production ACCOMPAGNEMENT, FORMATIONS & ECHANGES Approches collectives envisageables : 2. Echanges entre producteurs (cf GAB 14, GAB50 et Maraîbio) * Modalités : - Un forum ou un Google groupe pour que chacun puisse poser ses questions et faire part de ses problèmes / essais / résultats - Des échanges à privilégier avec les maraîchers d’expérience - Echanger autour des essais et des résultats de chacun pour apprendre plus vite - Veille des prix * Problèmes à anticiper : - Prendre en compte : le temps et la disponibilité des maraîchers, la praticité et l’accessibilité des outils proposés… penser et concevoir des outils d’accompagnement fonctionnels - Attention aux échanges d’expériences : précautions par rapport à la reproductibilité - Attention au risque d’uniformisation des pratiques
C. Système de production ACCOMPAGNEMENT, FORMATIONS & ECHANGES Approches collectives envisageables : Maraîbio : * Présentation du site * Problèmes évoqués en entretien : méconnaissance de l’outil, manque de praticité, outil peu convivial, peu accueillant, outil peu intuitif et peu attractif… * Objectif : potentialiser et opérationnaliser l’outil 1. Forum : problèmes, questions, essais, résultats d’expérimentation… 2. Signaler les commandes et les bonnes adresses 3. OAD irrigation 4. Achat-revente : signaler les surplus
C. Système de production ACCOMPAGNEMENT, FORMATIONS & ECHANGES Approches collectives envisageables : 3. Formations et visites (cf GAB 14 & GAB 50) * Modalités : - Des visites d’exploitations - Des formations techniques et des réunions techniques - Pistes de formation évoquées durant les entretiens (à remonter au GAB) : Autoconstruction Production de plants Reconnaissance des bio-agresseurs : diagnostic et identification Travail du sol Gestion de la fertilité du sol // Conception et mise en place de rotations // Choix des engrais verts // Maîtrise du compostage Conception de systèmes de culture adaptés à des parcelles non irriguées * Problèmes à anticiper : - Prendre en compte : le temps et la disponibilité des maraîchers - Attention à la redondance de certaines formations - Des systèmes gratuits
Approvisionnements / intrants Système 2. Analyse Approvisionnements en général, relations d’exploitation avec les fournisseurs Foncier Semences et plants Irrigation Amendements Main d’œuvre Matériel AMONT Bâtiments EXPLOITATION AVAL Système de Etat des lieux production Analyse Production Débouchés potentiels Achat-revente Approche collective Transformation Accompagnement Stratégie de commercialisation
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX Où les 15 maraîchers bio du Centre Sud/Manche commercialisent ils leur production? Marchés de plein vent Autres Biocoop & Paniers magasins locaux RHD Vente à la ferme
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX : Marchés de plein vent Marchés de plein vent 10/15 Répartition des marchés de PV: uniquement triangularisés dans la zone d’étude. Dans les zones de Coutances et Granville, les consommateurs ont la possibilité d’acheter des légumes bio plusieurs fois dans la semaine.
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX Paniers Livraison à des points de vente différents du marché de plein vent ou du marché à la ferme 09/15 Paniers GIE => AMAP Zone de distribution : dans la Manche, légèrement plus étendue que la zone d’étude et en région parisienne 2 types de paniers: paniers imposés par le producteur et paniers de composition à la demande du consommateur
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX Vente à la ferme 11/15 Marchés à la ferme Localisation des marché à la ferme: similitude avec la localisation des marchés de plein vents. Au sud de Coutances et à Saint-Lô, les clients ont le choix entre plusieurs marchés dans la semaine. Ces zones sont très fournies en marché à la ferme.
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX RHD 07/15 RHD collective 05/15 RHD commerciale : les restaurants * 17 établissements livrés par 5 maraîchers différents. * Une 20aine de restaurants livrés par 7 maraîchers différents. * Via IBNS ou indépendamment. * Un débouché plutôt marginal * Un débouché non privilégié vu mais valorisant (publicité, échange plutôt comme une « action locale » avec le cuisinier, prix corrects). (prix faibles, volumes limités, calibrage mais donne du sens au « bio accessible à tous »)
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX RHD RHD collectives 6/15
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX Biocoop & magasins locaux Fonctionnement des Biocoop : Produits bio uniquement mais pas de logique absolue de local car un fonctionnement avec des centrales d’achats – achat de produits aux producteurs au cas par cas (relationnel important). Approvisionnement des Biocoop par les maraîchers : Coutances : 4 maraîchers Granville : 2 maraîchers Avranches : 1 maraîcher Epiceries locales : Très marginal : 2 maraîchers sur 14 06/15
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX Autres 3/14 Niches: débouchés innovants et/ou permettant d’atteindre une nouvelle clientèle, d’élargir la clientèle Exemples : Tikéco: 3 maraîchers utilisent ce débouché Marché collectif: 1 maraîcher Marché estivaux: 5 maraîchers Ces débouchés permettent d’élargir la clientèle car les clients peuvent découvrir les produits du maraîcher grâce à la notoriété ou la commercialisation d’autres produits sur l’espace de vente.
D. Commercialisation ETAT DES LIEUX Où les 15 maraîchers bio du Centre Sud/Manche commercialisent ils leur production? Autres Marchés de plein vent Entre 3 et 8 débouchés par exploitation Biocoop & magasins locaux 5 en moyenne Paniers Débouché dans la Manche et en région parisienne RHD Vente à la ferme
D. Commercialisation ANALYSE : VOS FORCES ET FAIBLESSES POUR LA COMMERCIALISATION Il y a différentes façons de produire des légumes (bio/conventionnel, extensif/intensif, mécanisé ou non, etc.) et tous ces légumes arrivent sur le marché et sont proposés aux clients. Le client a donc le choix. Quels sont les forces et faiblesses de vos produits sur ce marché concurrentiel et ouvert? Forces Faiblesses Diversité Fraicheur Saisonnalité Produits Qualité Volumes limités Localité Proportion temps de Relation directe commercialisation/production élevé consommateur/producteur Débouchés Complexité due aux multitudes de Marge maximale débouchés Hors calibre Débouchés non sécurisés
D. Commercialisation ANALYSE : VOS BESOINS ET PROBLÈMES POUR LA COMMERCIALISATION Sur les 15 maraîchers interrogés, 9 ont besoins de développer leur commercialisation, seulement 4 sont satisfaits… Quels sont vos besoins exprimés en terme de commercialisation? Volume Débouchés conséquents : ratio volume/temps passé Marge Correcte : ratio CA/temps passé Organisation Stratégie commerciale calée sur l’organisation hebdomadaire : ratio temps production/commercialisation) Et parfois : Communication et publicité
D. Commercialisation ANALYSE : VOS BESOINS ET PROBLÈMES POUR LA COMMERCIALISATION Mais quels sont les problèmes actuellement rencontrés? Exploitants Problèmes -Volonté de vendre local - Territoire rural sans métropole M - Concurrence autres bassins de production a i s - Volonté de vendre en direct - Atteinte du palier des consommateurs bio convaincus : apparition de concurrence entre maraîchers bio
D. Commercialisation ANALYSE : VOS BESOINS ET PROBLÈMES POUR LA COMMERCIALISATION Situation de concurrence avec les autres bassins de production:
D. Commercialisation ANALYSE : VOS BESOINS ET PROBLÈMES POUR LA COMMERCIALISATION Quelles solutions envisagées? Problèmes Solutions? -Territoire rural sans métropole - Etendre la « localité »? - Concurrence autres bassins de production - Développer une stratégie d’identification au terroir? - Atteinte du palier des consommateurs bio convaincus : - Atteindre les clients « GMS » apparition de concurrence entre maraîchers bio - Atteindre les bio convaincus d’autres territoires
D. Commercialisation DÉBOUCHÉS POTENTIELS Paniers hors MIN Manche Transformateur Grossistes Coopérative GMS Grossistes Paniers locaux RHD Marchés de PV Biocoop L O C Marché à la Epiceries A ferme L EN DIRECT AU DETAIL DEMI-GROS GROS
D. Commercialisation DÉBOUCHÉS POTENTIELS : MARCHÉS DE PLEIN VENT (D’APRÈS LES PLACIERS) Jour de Jours de Ville Hab. Producteurs bio Producteurs bio Marché bio Producteur marché 1 marché 2 Saint-Lô 20081 vendredi L. Bignon + P. Labbey samedi P. Letrecher + P. Labbey Granville 12688 mercredi S.Lesourd samedi J. Durier + R. Turgis mardi soir J. Durier Coutances 9546 jeudi G. Brionne mardi soir J. Lespagnol Avranches 8509 samedi E. Turgis + E. Leroy + V. Lesage *Carentan 6371 lundi NON: 3 exposants, en pourparler pour Agneaux 4468 lundi le dynamiser (autre jour dans la semaine) Villedieu 4104 mardi S. Dhermy + FR Leutertois vendredi NON: 3 exposants dimanche Saint-Pair 3623 jeudi NON: 25/30 en hiver et 70 en été NON (Kairon) Condé s/V 2983 mercredi NON: 13 exposants dont 3 légumes Regnault (Créances): 65 exposants en Regnault - 10 exposants en hiver et Agon-C. 2724 samedi mardi hiver et 160 en été 60 en été Bréhal 2599 mardi E. Turgis *Torigny s/V 2579 lundi ?? Périers 2558 samedi NON: 26 exposants - 2 légumes *Haye du P 1878 mercredi ?? *Marigny 1874 mercredi ?? *Gavray 1482 samedi RF Leutertois + ?? mercredi La Haye P. 1320 mercredi A. Aubert - 25 exposants
D. Commercialisation DÉBOUCHÉS POTENTIELS : MARCHÉS DE PLEIN VENT Paniers dans la Manche Paniers en région parisienne Globalement une stagnation voir une diminution observée par les Une forte demande aujourd’hui maraîchers non couverte (AMAP avec liste Peu d’implication des clients : d’attente) paniers souvent à la demande Lieux de distribution et/ou livraisons variés. Clients consomm’acteurs Potentiel à chiffrer: paniers Potentiel à chiffrer et logistique d’entreprises à évaluer
D. Commercialisation DÉBOUCHÉS POTENTIELS : RHD COLLECTIVE Type de Etablissements Adaptabilité Faisabilité Potentiel RHD Dépend de la volonté Maternels & Coût/repas très faible d’enseignement politique de l’EPI ou de la primaires Calibrage Scolaire et mairie communication Coût/repas très faible Volonté CG: Agrilocal50 Collèges Calibrage Coût/repas faible Lycées Volonté CR: PRARD Calibrage Coût/repas faible Appel d’offre Hôpitaux 4ème et 5ème gamme De santé et Légumerie de soins Normes sanitaire élevées Maisons de retraite, Coût/repas faible Faible EHPAD Manque de personnel Autres Au cas par cas en fonction de la volonté des gérants Entreprise de restauration collective répondant à un appel D’entreprise d’offre
D. Commercialisation DÉBOUCHÉS POTENTIELS : EXEMPLE DES EPI Nombre d’EPI élevé: potentiel à chiffrer
D. Commercialisation DÉBOUCHÉS POTENTIELS : RHD COMMERCIALE Valorisant pour un producteur si le circuit de distribution ne devient pas une contrainte. Critères d’adaptabilité : Volonté d’une démarche de qualité de la part du restaurateur Carte respectant la saisonnalité (adaptation aux produits proposés = fonctionnement avec la mercuriale ; menus fixes = fonctionnement avec la contractualisation) Nombre de couverts important Le démarchage du chef-cuisinier est ensuite nécessaire pour évaluer si ces critères sont suivis dans l’établissement.
D. Commercialisation APPROCHE COLLECTIVE Constat : certains débouchés aujourd’hui non accessibles aux maraîchers bio diversifiés ou de manière ponctuelle Paniers hors MIN Manche Transformateur Grossistes Coopérative GMS Grossistes Paniers locaux RHD Marchés de PV Biocoop L O C Marché à la Epiceries A ferme L EN DIRECT AU DETAIL DEMI-GROS GROS
D. Commercialisation APPROCHE COLLECTIVE Constat : des débouchés aujourd’hui non accessibles aux maraîchers bio diversifiés ou de manière ponctuelle Freins : * Au niveau de la production : Crainte du calibrage important, des tris drastiques vente des légumes hors calibre en direct Volumes produits insuffisants * Au niveau de la commercialisation : Perte de contrôle de la commercialisation Diminution des marges * Et toujours : perte de souplesse dans les organisations individuelles Objectifs de mutualisation : - Atteindre de nouveaux débouchés : exemple, le demi-gros sur certaines cultures - Gérer les surplus - Organiser le transport et la logistique - Rationnaliser le temps de commercialisation par rapport à la production
3. Approche collective globale
3. Approche collective globale - Préceptes « Nous avons bien compris que… : » Vos objectifs professionnels : * Recherche d’indépendance et d’autonomie * Avoir une activité en accord avec ses idéaux * Produire quelque chose de ses mains * Travailler au contact de la Nature * Etre son propre patron « Mais nous avons aussi constaté que… : » Des objectifs professionnels qui véhiculent également des contraintes : une profession qui impacte en profondeur la vie du maraîcher et de sa famille… temps de travail, pénibilité, stress et anxiété importants.
3. Approche collective globale - Préceptes « Nous avons bien compris que… : » Vos objectifs de production : une production diversifiée Pour le consommateur : * Sensibiliser / informer : faire découvrir, « La mission du maraîcher » * Avoir une production échelonnée sur l’année, une gamme de produits large, des produits d’appel pour se différencier, se démarquer commercialement et répondre à une demande Pour le producteur : * Favoriser et préserver la biodiversité (être en accord avec ses idéaux) * Diversifier le travail, avoir un métier plus épanouissant et plus motivant « Mais nous avons aussi constaté que… : » Des objectifs professionnels qui véhiculent également des contraintes : * Augmentation de la charge de travail et de la pénibilité pour des résultats économiques faibles * Adaptations pédoclimatique pas toujours optimales * Suivis techniques pas toujours optimaux : impossibilité d’être bon partout… « On s’en sort » * Concurrence spatiale
3. Approche collective globale - Préceptes « Nous avons bien compris que… : » Vos objectifs de production : une production diversifiée Une diversité pour le DIVERSITÉ DE LA PRODUCTION plaisir du producteur Tests / idéaux Maîtrise technique / Une diversité pour produits d’appel répondre à la demande Difficultés techniques, du consommateurs Une diversité au service agronomiques et de la stratégie de organisationnelles commercialisation ANNÉES D’EXPÉRIENCES
3. Approche collective globale - Préceptes « Nous avons bien compris que… : » Vos objectifs de commercialisation : vente directe, circuits courts de proximité * Marges les plus intéressantes vente hors calibre et hors standard * Proposer des produits frais, locaux, variés et de qualité * Contact avec les clients : échange humain, sensibiliser et informer, partager, discuter, transmettre ses connaissances, ses valeurs et ses idéaux, instaurer une relation de confiance, avoir un retour * Maîtriser l’ensemble des activités de la production à la consommation « Mais nous avons aussi constaté que… : » Des objectifs professionnels qui véhiculent également des contraintes : * Mêmes types de débouchés convoités => saturation des débouchés locaux (MPV) * Temps de commercialisation important… au dépend du temps de suivi des cultures * Débouchés pas toujours sécurisés (au moins 5 ans pour fidéliser une clientèle sur un marché de plein vent) et régulièrement menacés par les nouvelles installations (dilution de la clientèle) * Concurrence forte et tension entre certains producteurs au niveau de certains débouchés
3. Approche collective globale - Conditions Intérêt d’une dynamique collective * Appartenir à un groupe et en tirer tous les bénéfices engendrés (économiques, techniques, humains) * Rationnaliser son système de production pour ne pas être prisonnier de sa profession. Optimiser le temps de travail, le suivi des cultures et pouvoir prendre du recul pour faire évoluer son outil de travail. * Avoir de nouvelles opportunités / possibilités (nouveaux marchés,…) * Favoriser et sécuriser la pérennisation des exploitations existantes et l’installation de jeunes maraîchers.
3. Approche collective globale - Conditions Problèmes et conditions à anticiper 1. Un intérêt, un besoin à créer ou rejoindre un collectif de producteurs 2. La distance : le premier frein => un équilibre à trouver entre distance / efficacité des échanges / temps nécessaire pour le collectif / intérêt de la démarche
Point Bassin Distance moyenne Ensemble de la zone Autres centres Lavage Irrigation Fonciers maraîchers Foncier éleveurs Stockage Matériel Amendements Approvisionnements Main d’œuvre Production de plants Production Transformation Achat-revente Commercialisation Accompagnement techniques Formations / Visites Maraîbio / Echanges
3. Approche collective globale - Conditions Problèmes et conditions à anticiper 1. Un intérêt, un besoin à créer ou rejoindre un collectif de producteurs 2. La distance : le premier frein => un équilibre à trouver entre distance / efficacité des échanges / temps nécessaire pour le collectif / intérêt de la démarche 3. L’aspect humain : le second frein 4. Jouer le jeu du collectif, savoir donner et recevoir => s’investir et travailler pour son intérêt propre mais également pour l’intérêt du groupe… faire confiance… 5. Nécessité de voir des systèmes qui fonctionnent avant de s’engager 6. Anticiper la gestion des risques et le partage des responsabilités. Mettre en place des cadres strictes, et des règles collectives (cahier des charges, charte, protocoles…) définis, adoptés et reconnus par tous. 7. Recourir à un animateur neutre au moins pour le début de la dynamique. Conserver son identité, son autonomie et ses valeurs, garder son indépendance, son libre arbitre. Refus du piège de l’uniformisation et de la conventionnalisation.
3. Approche collective globale - Conclusions Une volonté partagée par plusieurs producteurs : créer un réseau professionnel entre maraîchers biologiques pour échanger autour des problèmes, des pratiques, des difficultés, des solutions, des besoins, des stratégies de commercialisation… de chacun. Mais : des acteurs solidement ancrés dans des stratégies individuelles et, de surcroît en concurrence pour certains (débouchés et stratégies de commercialisation, facteurs de production…) Pour concilier toutes ces attentes en tenant compte de l’existant : La solution serait de créer des systèmes individuels dans une dynamiques collective globale d’échanges et de mutualisation : « faire de l’individuel dans le collectif ».
« Créer des autonomies ouvertes à d’autres autonomies et passer ainsi d’une logique de compétitivité à une logique de complémentarité » (d’après Rabhi, 2008)
3. Approche collective globale - Conclusions Pour concilier toutes ces attentes en tenant compte de l’existant : La solution serait de créer des systèmes individuels dans une dynamiques collective globale d’échanges et de mutualisation : « faire de l’individuel dans le collectif ». Par rapport aux objectifs individuels actuels, aux problèmes rencontrés et aux idéaux visés : le collectif apporte des solutions MAIS oblige à faire des compromis par rapport aux objectifs et aux idéaux personnels pour pouvoir retrouver ces mêmes objectifs et ces mêmes idéaux à l’échelle d’un territoire… une souplesse à acquérir ?
4. Voyage d’études – études de cas
4. Etudes de cas et voyage d’études GIE LE GIRAUMON Arnaud Daliguault M. Et Mme Gabillard (Installé en 2006) 16ha de légumes PC 4ha regroupé en un îlot : Mutualisation : 26 légumes PC 1,8ha de légumes PC et 6400m2 SA. 1 employé, Fred 16 légumes SA 2 débouchés Paniers & Marché 50 légumes M. Schmitt Arrêt progressif d’activité 12 légumes primeurs
4. Etudes de cas et voyage d’études DOL DE BRETAGNE Mutualisation : 2 employés : GE + 1 débouché 5 exploitations + pépinière ayant des + matériel productions très + entre-aide diversifiées > 30 légumes C. Aubry G. Gruel
4. Etudes de cas et voyage d’études VAL DE SAIRE Mutualisation : 1 bâtiment avec: - matériels - station de lavage - quai de livraison - approvisionnement 3 exploitations : * 2 légumiers bio sur 25 ha chacun * 1 maraîcher bio sur 8 ha Avec une logique d’installation
Merci pour votre attention et votre participation. Projet financé par:
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