Organisation mondiale de la Santé - Guide pour la recherche - MONU Vancouver

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Santé et fitness

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Organisation mondiale de la Santé
       Guide pour la recherche

          MONU VANCOUVER 2019

                                    1

MONU VANCOUVER 2019
4e édition - 5 au 7 avril 2019

Chers délégués,

Je vous souhaite la bienvenue à la commission de l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS) pour MONU Vancouver 2019 ! Je m’appelle Emma Geisler et c’est avec un immense
plaisir que je officie en tant que présidente de cette commission, en collaboration avec votre
vice-présidente, Honorine Hounnake Adele. Nous sommes toutes deux étudiantes de 12ème
année à l’école secondaire Jules-Verne. Nous sommes ravies de participer et de servir comme
votre présidence, nous espérons que votre expérience sera enrichissante !

L’OMS est une commission qui offre la chance aux délégués de participer, débattre et
faire valoir leurs positions et besoins, peu importe leur expérience passée ! J’espère et encourage
fortement que chacun d'entre vous saisisse la chance de partager ses idées et les perspectives du
pays que vous représentez.

Cette année, les délégués de l’OMS discuteront deux sujets très controversés : l’accès à la
vaccination, ainsi que la prévention des interventions volontaires de grossesse à risque. Touchant
peut-être certains pays plus que d’autres, ces sujets sont des thèmes très pertinents en matière de
santé pour de nombreuses régions et pays. Chacun devrait être capable de contribuer aux débats
et parvenir à une résolution.

J’ai hâte de vous rencontrez tous en tant que délégué et en tant que personne. Préparez-
vous pour une fin de semaine riche en rebondissements ! J’espère que nous travaillerons tous
ensemble pour vivre une expérience inoubliable et exceptionnelle. Si vous avez des questions,
des commentaires ou des inquiétudes, n'hésitez pas à nous contacter !

Bonne chance à tous !

Emma Geisler
Présidente de l’OMS

Table de matières

Qui sommes-nous ? Résumé de l’OMS et de ses activités
       Historique
       Pouvoirs et activités
Sujet A : L’accès à la vaccination
       Introduction
       Mise en contexte
       Terminologie et définitions
       Implication de l’ONU
       Étude de cas
       Positions et perspectives
       Blocs
       Solutions à envisager
       Questions d’orientation
Sujet B: La prévention de l’interruption volontaire de grossesse à risque
       Introduction
       Mise en contexte
       Terminologie et définitions
       Implication de l’ONU
       Étude de cas
       Positions et perspectives
       Blocs
       Solutions à envisager
       Questions d’orientation
Bibliographie

                                                                            3

Qui sommes-nous ?
                    Résumé de l’OMS et de ses activités

Historique

        Le 7 avril 1948, l’Organisation Mondiale de la Santé a été créée par les Nations Unies.
Cette organisation dépend directement du Conseil économique et social des Nations unies. Son
siège est situé à Genève en Suisse, sur la commune de Pregny-Chambésy. Selon sa constitution,
cette organisation a pour objectif “d'amener tous les peuples du monde au niveau de santé le plus
élevé possible”.

Pouvoirs et activités

       Le 1er juillet 2017, lors de la 70e Assemblée mondiale de la santé, Tedros Adhanom
Ghebreyesus est nommé directeur général de l’OMS. M. Ghebreyesus, d’origine éthiopienne, est
diplomé de l'Université d'Asmara, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine et de
l’Université de Nottingham. Il est le premier homme d’origine africaine à occuper ce poste aussi
important.

                                                                                               4

Sujet A : L'accès à la vaccination
Introduction

Les vaccins sont devenus un sujet de discussion très important au fil des ans avec la
croissance du mouvement anti-vaccin. L’OMS discutera des opinions et positions des
délégations sur l’immunisation et comment diminuer les épidémies et la mortalité causées par les
maladies qui peuvent être évitées par l’administration de vaccins. L'immunisation est un
processus où une personne est rendue réfractaire à une maladie 1 notamment par l’administration
d’un vaccin. Les vaccins stimulent le système immunitaire d’un corps pour le protéger contre
l’infection ou maladie. L’immunisation est un outil qui permet de contrôler, éliminer des
maladies graves et/ou mortelles et sauver entre 2 et 3 millions de personnes à chaque année2. La
vaccination en masse est basée sur l’immunisation collective, ce qui permet de protéger la
population non-vaccinée et vulnérable. Pour encourager la vaccination et l’immunisation
collective et prévenir les décès de maladies évitables, l’OMS mis en place un plan d’action
mondiale pour les vaccins (Global Vaccine Action Plan, soit GVAP) de 2011 à 2020 3.

Mise en contexte

L’histoire des vaccins commence avec une longue histoire de maladies infectieuses chez
les êtres humains, en particulier avec l’utilisation de matériel infecté par la variole, censé assurer
l’immunité contre cette maladie. La méthode a aussi été utilisée en Afrique et Turquie, avant que
ces connaissances se propagent en Europe et sur le continent américain. En 1796, un Anglais
nommé Edward Jenner a mis en place un vaccin contre la variole. Durant les 200 ans qui ont
suivi, sa méthode a subi plusieurs développements sur le plan médical, ce qui a permis
d’éradiquer la variole. En 1885, Louis Pasteur a créé un vaccin antirabique4 (la rage), ce qui a
permis de réduire l’impact de la rage sur les êtres humains. Des vaccins contre plusieurs
maladies, notamment le choléra, la peste noire, la diphtérie et le tétanos et d’autres ont été
développés depuis les années 1930. Plusieurs développements pour les vaccins se font encore
aujourd'hui, bien que la plupart aient été menés au cours du XXème siècle. Des méthodes pour la
production de virus dans un laboratoire ont guidé l’innovation des vaccins pour la poliomyélite et
plusieurs scientifiques dans le domaine médical se concentrent sur des maladies infantiles tels

1
Larousse, Éditions. “Définitions : Immuniser - Dictionnaire De Français Larousse.” Définitions : Sabbat -
Dictionnaire De Français, www.larousse.fr/dictionnaires/francais/immuniser/41750?q=immuniser#41655.
2
“OMS | Vaccination.” World Health Organization, World Health Organization, 29 June 2018,
www.who.int/topics/immunization/fr/.
3
“OMS | Plan D'action Mondial Pour Les Vaccins 2011 - 2020.” World Health Organization, World Health
Organization, 9 Aug. 2016, www.who.int/immunization/global_vaccine_action_plan/fr/.
4
“Nouvelles Recommandations De L'OMS : La Vaccination Antirabique Pré-Exposition Simplifiée.”
MesVaccins.net, www.mesvaccins.net/web/news/12250-nouvelles-recommandations-de-l-oms-la-vaccination-
antirabique-pre-exposition-simplifiee.

que la rougeole, l’oreillon et la rubéole, ce qui réduit considérablement les taux d’infection de
ces maladies. Quoique l’OMS estime qu'entre 2010 et 2015 les vaccinations réalisées à travers le
monde ont empêché au moins 10 millions de décès5, certaines personnes, particulièrement dans
les pays développés, hésitent, cependant, à recevoir des vaccins ou sont contre la vaccination.
Cette hésitation est un des facteurs expliquant la recrudescence de certaines maladies
infectieuses, qui pourraient être évitées, et suscitent des débats animés.

Terminologie et définitions

● Anaphylaxie : Réaction allergique grave qui apparaît rapidement, ayant un potentiel
mortel. Elle se caractérise en général par l’apparition de plusieurs signes et symptômes
pouvant toucher un ou plusieurs systèmes du corps humain.
● Immunité collective : Niveau de la protection immunitaire d’une population vis-à-vis d’un
agent pathogène biologique, dépendant de la proportion de sujets devenus résistants et
incluant la diminution de risque d’exposition des sujets demeurés réceptifs.
● Immunité naturelle : L'immunité désigne la capacité de l'organisme à se défendre contre
des substances étrangères, comme plusieurs agents infectieux. Elle se manifeste grâce à la
réaction immunitaire. L'organisme possède une immunité naturelle (immunité innée) et
une immunité acquise.
● Les vaccins : Substance d'origine microbienne qui, donnée à un individu ou à un animal,
lui confère l'immunité à l'égard de l'infection déterminée par les microbes mêmes dont
elle provient et parfois à l'égard d'autres infections.
● Choléra : Une infection intestinale aiguë due à une bactérie.
● Rougeole : Maladie infectieuse caractérisée par une éruption de taches rouges sur la peau.
● Rage : Ensemble des manifestations pathologiques apparaissent chez l'homme et l'animal
après contamination par le virus rabique, du groupe des rhabdovirus.
● La fièvre jaune : La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par
des moustiques infectés. Le terme « jaune » fait référence à la jaunisse présentée par
certains patients.

5
“OMS | Vaccins: Un Outil Qui N'est Pas Encore Pleinement Utilisé.” World Health Organization, World Health
Organization, 8 Mar. 2018, www.who.int/publications/10-year-review/vaccines/fr/.

Implication de l’ONU

Depuis la création de l’ONU en 1948, l’organisation travaille, avec acharnement, pour
améliorer l’accès à la vaccination à l’échelle mondiale. L’implication la plus récente de l’ONU
est en 2011, lorsque le comité a mis en place un plan d’action mondial pour la vaccination
(GVAP)6. Ce plan s’appuie sur la stratégie précédente de l’ONU, La vaccination dans le monde
: vision et stratégie, implantée pour 2006 à 20117. Ces deux plans, combinés avec d’autres
interventions environnementales, ont contribué à la chute des décès chez les enfants de moins de
5 ans. Selon les estimations, les décès infantiles sont passés de 9,6 millions en 2000 à 7,6
millions en 2010, malgré l’augmentation chaque année du nombre de naissances 8. Le but
principal du GVAP était qu’en 2020, l’immunisation des populations ciblées atteigne 90%
comme protection nationale et au moins 80% pour chaque région 9. Malgré les progrès de cette
initiative, les maladies évitables sont toujours une cause de décès majeure dans le monde.
L’adoption de nouveaux vaccins dans les pays en voie de développement (où la maladie est
souvent un grand problème) est plus lent que dans les pays plus développés, empêchant
l’adoption d’initiatives de l’OMS, d’organisations mondiales et d’Organisations Non-
Gouvernementales (ONG).

Étude de cas : la rougeole et le mouvement antivaccin

Cette partie fournit un exemple spécifique d’une situation réelle et comment elle affecte des individus spécifiques.

La rougeole est très contagieuse et une maladie très sérieuse causée par un virus de la
famille des paramyxoviridae. Avant que le vaccin contre la rougeole soit introduit en 1963, des
épidémies de la maladie éclataient tous les deux à trois ans, causant environ 2,6 millions de décès
chaque année10. En 2017, l’ONU a fait l’effort d’améliorer l’accès aux vaccins à l'échelle
mondiale, contribuant à une baisse de 80% des décès. Malgré ces efforts, environ
110 000 personnes (particulièrement les enfants de moins de cinq ans) sont décédées de la
rougeole en 201711. En 2019, le nombre de personnes infectées par la rougeole a bondi à plus de
300 000 cas, même dans les régions où la vaccination est très accessible. Cette augmentation est,
grande en partie, dû à l’hésitation de certains parents à faire vacciner leurs enfants.
L’immunisation contre une maladie doit être à plus de 95% pour offrir l’immunité collective et

6
“OMS | Plan D'action Mondial Pour Les Vaccins 2011 - 2020.” World Health Organization, World Health
Organization, 9 Aug. 2016, www.who.int/immunization/global_vaccine_action_plan/fr/.
7
OMS | Plan D'action Mondial Pour Les Vaccins 2011 - 2020.” World Health Organization, World Health
Organization, 9 Aug. 2016
8
Ibid.
9
Ibid.
10
“OMS | Vaccins: Un Outil Qui N'est Pas Encore Pleinement Utilisé.” World Health Organization, World Health
Organization, 8 Mar. 2018, www.who.int/publications/10-year-review/vaccines/fr/.
11
“OMS | Vaccins: Un Outil Qui N'est Pas Encore Pleinement Utilisé.” World Health Organization, World Health
Organization, 8 Mar. 2018,

pour mettre fin aux épidémies de la maladie12. Pour l’heure, le taux moyen est de 85%, et
diminue dans plusieurs pays. La croissance du mouvement antivaccin est ce qui cause la plupart
de ces épidémies, particulièrement en Amérique du Nord. Depuis janvier 2019, l’Etat de
Washington a recensé 65 cas confirmés de rougeole 13 (aujourd’hui, ce nombre est passé à 73
cas). Au nord de la frontière américaine, à Vancouver, Canada, près de dix personnes ont été
infectées en moins d’un mois, en raison de ce même mouvement antivaccin14. Pour réussir à
surmonter la réticence des parents à faire vacciner leurs enfants, il faut aussi trouver des
ressources pour engager et communiquer avec eux, afin de promouvoir une éducation complète
sur les vaccins et leurs effets.

Positions et perspectives

En lien avec le plan d’action mondial pour les vaccins, chaque pays a un programme
national d’immunisation pour prévenir les maladies évitables, particulièrement chez les enfants.
Cette mesure a permis d’aider plusieurs pays en voie de développement à avoir accès à des
vaccins. Plusieurs pays de l’Union Européenne œuvrent pour assurer l’immunisation de leur
population, et au moins un vaccin y est obligatoire. Plusieurs pays dans les régions des
Amériques, l’Asie du Sud-Est, la Méditerranée orientale, le Pacifique occidental et l’Afrique
sont en voie d’améliorer leurs systèmes de santé, selon la région ou le pays, et dans certains pays,
la vaccination est obligatoire pour fréquenter les écoles.

Blocs

Bloc A : Les régions où au moins une immunisation est obligatoire
Australie, Belgique, France, Grèce, Italie

Bloc B : Les régions où l’immunisation est recommandée
Allemagne, Brésil, Canada*, Chine, Corée du Sud, Égypte, Espagne, États-Unis*, Finlande,
Inde, Irlande, Maroc, Mexique, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Venezuela

Bloc C : Les régions où l’immunisation est difficile à accéder/n’est pas recommandé
Japon15

12
“Vaccination Greatly Reduces Disease, Disability, Death and Inequity Worldwide.” World Health Organization,
World Health Organization, 4 Mar. 2011, www.who.int/bulletin/volumes/86/2/07-040089/en/.
13
“You and Your Family.” Washington State Department of Health,
www.doh.wa.gov/YouandYourFamily/IllnessandDisease/Measles/MeaslesOutbreak.
14
“Health Officials Confirm Measles Outbreak in Vancouver after 8th Case Identified | CBC News.” CBC news,
CBC/Radio Canada, 2019, www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/health-officials-confirm-measles-outbreak-in-
vancouver-after-9th-case-identified-1.5022320.
15
“Japan's Backward Vaccination Policy.” The Japan Times,
www.japantimes.co.jp/opinion/2018/06/26/commentary/japan-commentary/japans-backward-vaccination-
policy/#.XHBX55NKjVp.

*Obligatoire pour fréquenter les écoles publiques (et privés dans certaines régions) dans plusieurs régions.

Solutions à envisager

● Pour parvenir à l’immunité collective à l’échelle mondiale, 95% de la population nationale
  doit être immunisée contre les maladies évitables.

        Avec la baisse significative de la vaccination ces dernières années pour de nombreuses
raisons, il est possible que le GVAP n’atteigne pas son objectif avant la date déterminée,
soit2020. En mettant une priorité sur l’immunisation dans les régions avec moins de 80% de
protection envers des maladies évitables, on peut considérablement amoindrir les chances
d’autres épidémies.

● Améliorer la distribution de vaccins dans les régions qui en ont besoin (défavorisées,
  inaccessibles, etc.).

         Depuis la dernière décennie, l’immunisation s’est améliorée en partie grâce aux
initiatives de l’ONU et des organismes de santé nationale. Malheureusement, dans les régions
pauvres, les risques de tomber malade sont plus élevés et les conséquences plus graves.
Améliorer l’accès à la vaccination pour parvenir à une immunisation collective à plus petite
échelle est donc nécessaire.

● Offrir du soutien et de l’information pour vaincre les réticences à la vaccination et le
  mouvement antivaccin.

       En raison du mouvement antivaccin, plusieurs épidémies se manifestent dans les régions
où les vaccins sont largement accessibles. Pour augmenter le pourcentage de vaccination dans
ces régions, il est essentiel d’utiliser toutes les ressources disponibles, c’est-à-dire, s’engager
auprès des communautés et de leurs travailleurs de santé pour développer des services de santé et
des stratégies de communication qui soutiennent les opinions recommandées envers la
vaccination.

Questions d’orientation

       Questions pour mener votre recherche
          ● Quelle est la position de votre pays envers la vaccination ?
          ● Quelles sont les ressources disponibles dans votre pays ?
          ● Quel est le taux de mortalité des maladies évitables dans votre pays ?

                                                                                                                   9

● Quelles vaccinations sont obligatoires, recommandées et/ou accessibles dans
     votre pays ? Quelles vaccinations ne le sont pas ?
   ● Les vaccins sont-ils gratuits ou couverts par le système de santé ou faut-il payer
     individuellement pour les obtenir dans votre pays ?
   ● Quels facteurs influencent la position de votre pays à l’égard du sujet ?

Questions pour guider vos débats
   ● Quels sont les avantages de l’immunisation ? Quels en sont les désavantages ?
   ● Avoir le choix de se vacciner ou pas, est-ce un droit humain ?
   ● Les vaccins contribuent-ils à l’économie mondiale ? Si oui, combien de bénéfices,
       d’emplois, etc. génèrent-ils ?
   ● La santé mondiale dépend-elle des vaccins ?

                                                                                    10

Sujet B : La prévention de l’interruption volontaire de
grossesse à risque
Introduction

Depuis quelques années, la prévention de l’interruption volontaire de grossesse est un
sujet tabou ou que l’on cherche à éviter. Pourtant, dans de nombreux pays, de plus en plus de
rassemblements et de jeunes citoyens s’expriment sur l’interruption volontaire de grossesse
(IVG). Pourquoi les plus jeunes ? Parce que cette question semble les toucher davantage.
L’interruption volontaire de grossesse (communément appelée avortement provoqué) est un acte
médical permettant l’expulsion de l'embryon ou d’un fœtus non viable16. Cette intervention est
utilisée pour des raisons non médicales, pour aider des victimes de viol, des personnes qui sont
trop jeunes pour s'occuper adéquatement d'un enfant, ou celles qui n’ont pas les moyens de
s'occuper d’un enfant et de bien l’élever dans son foyer. Malheureusement, dans plusieurs
communautés et pays, l’interruption volontaire de grossesse suscite la controverse et est, dans
certains cas encore illégaux. À cause du point de vue de plusieurs personnes sur ce sujet, c’est
devenu inaccessible ou difficile d’accès dans plusieurs régions du monde. À cause de cette
inaccessibilité, certaines femmes se ressoudent à trouver d’autres moyens d’elles-mêmes, parfois
résultant en des solutions dangereuses et illégales; certaines femmes utilisent des objets non-
désinfectés comme des cintres, d’autres boivent des boissons en espérant tuer le fœtus, et
d’autres se font battre à l’estomac pour provoquer une fausse couche.

Mise en contexte

Le stigma envers les contraceptifs et l’interruption volontaire de grossesse à une longue
histoire qui commence avec l’ère de christianisme. Pendant des milliers d’années, la société
change mais les idéologies envers les contraceptifs et l’interruption volontaire de grossesse reste
le même pour plusieurs. Dans plusieurs pays, l’interruption volontaire de grossesse reste taboue
ou même illégale. À cause des positions de gouvernements, plusieurs mouvements féministes
prennent place pour changer ces lois. Malheureusement, dans de nombreux régions les
interventions volontaires de grossesses ne sont pas accessible, résultant que des millions de
femmes et filles doivent subir une interruption volontaire de grossesse à risque. Environ 25
millions d’interventions volontaire de grossesses entre 2012 et 2014 était à risque17. Comme la
religion n’est pas la seule cause pour les interventions volontaire de grossesses à risque, les pays

16
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/avorter/7149
17
https://www.who.int/reproductivehealth/topics/unsafe_abortion/abortion-safety-estimates/en/

en voie de développement sont les victimes aussi avec 97% des interventions volontaire de
grossesses à risque qui arrivent dans le monde 18.

Terminologies et definitions

● L’interruption volontaire de grossesse : interruption prématurée de la grossesse en
enlevant physiquement l’embryon du corps de la femme, causant la mort de ce dernier.
● L’interruption volontaire de grossesse à risque : un avortement qui est effectuées par des
personnes qui ne possèdent pas les compétences nécessaires ou dans un environnement
non conforme aux normes médicales minimales, ou les deux.
● Contraceptif : qui empêche la fécondation et/ou qui protège contre des VIH lors d’une
relation sexuelle.
● Complications : des difficultés qui suivent un évènement. Nous mentionnerons surtout ce
terme quand viendra le temps de parler d’avortement et des difficultés ressenties par les
femmes après des avortements à risque (maladie, blessure et mort).
● MST : abréviation pour parler d’une maladie transmise sexuellement.
● Procréation : le phénomène menant à la reproduction des être vivants. Dans notre cas ce
sera utilisé pour faire référence à la relation sexuelle et la grossesse.
● Sécurisé : quand quelque chose est sécurisé c’est qu’il respecte les normes de sécurité.
Les avortements sécurisés sont menés dans un environnement complètement stérilisé par
des docteurs qualifiés, bref, dans des conditions optimales.

Implication de l’ONU

Comme la plupart du monde en ce moment, l’OMS est très impliqué dans cette cause.
Avec l’appui du gouvernement, des éducateurs et des spécialistes ont été placés dans des régions
en voie de développement pour supporter leurs besoins. L’OMS en train d’élaborer un plan pour
mobiliser les ressources là où elles doivent être. Comme commission, l’OMS travaille
couramment sur l’établissement de normes et de conventions internationales. D’autres agences
de l’ONU telles que le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), ONU-Femmes, le
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme commun
coparrainé des Nations Unies sur le virus d'immunodéficience humaine/syndrome
d'immunodéficience acquise (VIH/sida) participent au développement de solutions et à leur
exécution, en collaboration avec les ONG présentes (par exemple, CARE 19).

18
https://www.who.int/reproductivehealth/topics/unsafe_abortion/abortion-safety-estimates/en/
19
Aide à l'accès à la planification familiale et aux soins post-avortement (SAF-PAC).

Étude de cas : la population religieuse

        L’interruption volontaire de la grossesse est encore un sujet qui fait objet de controverses
dans plusieurs pays. Ceci est toujours le cas dans certains pays en Amérique centrale, en Afrique
et en Asie du Sud-Est, en raison de leurs croyances religieuses. Il existe de très nombreuses
religions opposées à l'avortement en raison de son idée principale: tuer la création d'un humain.
Ainsi, toute éducation ou accès aux ressources est complètement repoussée par les dirigeants de
cette région. Conséquemment, les femmes dans le besoin ont tendance à chercher leurs propres
solutions ailleurs20; cela peut amener autant de problèmes différents au corps d'une femme qu’à
son esprit après avoir cherché de l'aide et ne pas l'avoir obtenue en un temps aussi crucial et
délicat. Pour approfondir ce sujet, commencer par le Pape serait une bonne idée. Il est un
personnage très important dans cette partie du sujet, il est donc utile de comprendre ses valeurs et
de le comprendre. Encourager la séparation de l’État et de la religion dans les pays affectés,
pour redonner un peu de liberté de choix aux individus, serait important. Il faudra déterminer les
composantes de l’éducation sexuelle, dans le cas des États religieux, pour arriver à cerner les
besoins non satisfaisants.

Positions et perspectives

Les pays les plus influents en ce moment quant aux prochains développements de la situation
sont : l’Italie (influence religieuse) et les États-Unis (monopole du marché et situation politique),
ainsi que la plupart des pays africains, principalement à cause du manque de ressources et
d'éducation sur ce sujet.

Blocs

Bloc A : Les régions pour l’interruption volontaire de grossesse (incluent les règles/
exceptions/circonstances)
Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Chine, Espagne, États-Unis, France, Grèce, Inde,
Irlande, Italie, Japon, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suisse, Zimbabwe

Bloc B : Les régions avec une position qui varie sur l’interruption volontaire de grossesse
selon les opinions de la population et du gouvernement en charge
Mexique, Royaume-Uni

Bloc C : Les régions contre l’interruption volontaire de grossesse
Brésil, Corée du Sud, Égypte, Finlande, Maroc, Venezuela

20
     https://en.wikipedia.org/wiki/Self-induced_abortion

                                                                                                  13

Solutions à envisager

Quiconque désire intervenir leurs grossesses quand le bébé est encore un fœtus, à le droit de
prendre cette décision.

Les délégations du côté pro-choix croient que tout le monde devrait pouvoir décider sur
ce qui concerne son propre corps. L’avortement peut potentiellement changer la vie d’une jeune
femme encore au lycée ayant plusieurs choses à accomplir avant de fonder sa propre famille. Si
ces jeunes femmes n’ont jamais la chance de prendre cette décision, sa vie entière, ou une grosse
partie de celle-ci, est tout à coup perdue. Une fois que le bébé n'est plus un fœtus, la plupart des
délégations considéraient cela comme meurtre. Prendre la décision avant pourrait aider la
question.

Seules les femmes d'un certain âge sont autorisées à intervenir leurs grossesses.

Beaucoup de jeunes femmes ne peuvent pas se permettre d'avoir des enfants. Certaines
femmes tombent enceintes à l'adolescence et n'ont pas besoin de ce stress supplémentaire dans
leur vie. Rendre plus accessible l'interruption volontaire de la grossesse leur donnerait une
seconde chance, et une raison de travailler plus fort et d'être plus attentive les prochaines fois.
Les femmes d'un certain âge ayant fréquenté l'école, commencé une vie et connaissant les
conséquences de ne pas utiliser la protection (sauf en cas de viol) gardent leur enfant à moins
d’une conséquence médicale les empêchant de continuer la grossesse.

L'éducation sexuelle devrait être ajoutée à tous les programmes scolaires de l’école secondaire.

Partout, l'absence ou le manque d’éducation adéquate continue en matière de moyens de
contraception, d’avortement et le manque de ressources disponibles. Un accord mondial sur
l'éducation sexuelle pourrait aider tous les pays à s'assurer que leurs étudiants apprennent
correctement à suivre les étapes à suivre avant de devenir enceinte. Cela étant dit ; un projet
comme celui-ci demande beaucoup d’assistance à une équipe d’experts pour s’assurer que nous,
en tant que commission, donnons l’aide la meilleure et la plus intelligente possible.

Questions d’orientation

Questions pour mener votre recherche
● Quelle est la position de votre pays quant aux moyens de contraception et au droit à
l’interruption volontaire de grossesse ?
● Existe-il des lois réglementant l’accès aux moyens de contraception et le droit à
l’interruption volontaire de grossesse ? Si, c’est le cas, quelles sont-elles ?
● Quels facteurs influencent la position de votre pays sur ce sujet?
● Quelles sont les ressources disponibles dans votre pays ?

● Quelle est la vision de la femme dans votre pays ?
   ● Quel est le taux de mortalité, infantile et de la femme, dans votre pays au cours de ces
     cinq dernières années ?

Questions pour guider vos débats
   ● Quels sont les avantages de l’intervention volontaire de la grossesse? Quels en sont les
       désavantages ?
   ● Est-ce que l’interruption volontaire de la grossesse contribuent à l’économie mondiale ?
       Si oui, combien d’argents, d’emplois, etc. est-ce qu’ils font ?
   ● Avoir le choix d’intervenir sa grossesse ou pas, est-ce un droit humain ?

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Bibliographie

Sujet A : L'accès à la vaccination

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Sujet B : La prévention de l’interruption volontaire de grossesse à risque

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Larousse, Éditions. "Définitions : Avorter - Dictionnaire de français Larousse." Définitions :
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