PANORAMA DE PRESSE du Vendredi 09 octobre 2015 - Préfecture de Seine-et-Marne
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www.leparisien.fr/77 Seine-et-Marne Matin Le Parisien / Vendredi 9 octobre 2015 Fusillade mortelle : « Alain CHAILLY-EN-BIÈRE Flashé 35 fois par le même radar ! n’a jamais été un marginal » Il s’est fait flasher 35 fois par le même radar en un an ! Un motard de 43 ans a été pris à chaque fois en flagrant délit d’excès de vitesse par CRÉGY-LÈS-MEAUX. Stupeur chez les voisins de l’homme de 60 ans tué lors d’une le radar de Chailly-en-Bière, sur la D 637. Sur les 35 dépassements de fusillade avec la police. Ils ne comprennent pas ce qui l’a poussé à commettre un tel acte. vitesse enregistrés entre octobre 2014 et septembre 2015, AU LENDEMAIN de la fusillade 18 étaient supérieurs à 50 km/h. mortelle, les riverains de la zone ar- Cet habitant de Vitry-sur-Seine tisanale de Crégy-les-Meaux se sont (Val-de-Marne) circulait avec deux réveillés forcément sonnés. Alain motos différentes de marque Loetscher, 60 ans, qui vivait seul Honda. Sur l’une d’elles, la plaque dans un bâtiment préfabriqué, rue d’immatriculation arrière n’était pas Maurice-Leblanc, a été abattu par la conforme, d’où la difficulté à le police, mercredi soir, en riposte à Crégy-lès Meaux, hier matin. retrouver. Grâce à de nombreux trois tirs au fusil sur les forces de Alain Loetscher, 60 ans, vivait seul dans clichés pris par le radar et la mise l’ordre. ces cabanons préfabriqués qu’il avait en place d’un contrôle de la Il est près de 20 h 30 quand les transformés en habitation. gendarmerie pour le retrouver, agents se rendent dans cette petite le motard a pu être intercepté. impasse délabrée après un appel des Son permis lui a été retiré et il sera gens du voyage qui ont investi illé- convoqué devant la justice. galement quelques heures plus tôt un terrain voisin. « Le monsieur a À NOTER ouvert le feu à plusieurs reprises vers nous, racontait l’un d’eux hier matin. C’était la panique totale, les Inscrivez-vous enfants pleuraient, les femmes au Vocal Tour criaient, on s’est mis à l’abri. Il a tiré au moins une dizaine de fois, près des caravanes. » Trois équipages de police arrivent Vous rêvez de participer à « The Voice » ou briller dans une comédie musicale ? Inscrivez- du commissariat de Meaux : trois vous sur Internet au Vocal Tour policiers de la brigade de roulement, saison 2, un concours accessible à (LP/Rémy Calland.) deux de la brigade anticriminalité et partir de 7 ans. Ce tremplin donne trois du groupe de sécurité de proxi- sa chance aux nouveaux talents au mité équipés d’un bouclier balisti- fil de 12 étapes à travers la France. que. Les fonctionnaires pénètrent En Ile-de-France, les internautes sur son terrain et font le tour de deux cartouches percutées. Dans le tissement en lieu de résidence. voteront pour leurs 90 candidats l’habitation. Alain Loetscher, habillé préfabriqué, les policiers mettent la « Mais si vous voyez l’intérieur, c’est d’une simple chemise, sort avec un main sur plusieurs armes et de une vraie petite maison bien instal- L’autopsie est préférés (140 inscrits à ce jour), qui se produiront à Meaux du fusil de chasse de calibre 12, à ca- nombreuses cartouches de cali- lée, très propre, pas un cabanon. Il nons et crosse sciés. bre 12. Alain Loetscher a été vivait sa vie et ne demandait rien à prévue aujourd’hui 28 au 31 octobre. A l’issue de cette scène régionale, les trois meilleurs Dans l’obscurité, les policiers vont condamné en 2003 pour détention personne », continue un salarié entendre un coup de feu. Ils font d’arme. marche arrière, se retrouvent dos au d’une entreprise voisine, affecté par Hier matin, les voisins n’arri- la disparition d’un homme qu’il L’autopsie du cadavre d’Alain Loetscher est prévue aujourd’hui. Elle devrait permettre participeront à la finale nationale au Trabendo à Paris. Un spectacle scruté par les professionnels du tireur et se réfugient derrière le bou- vaient pas à expliquer ce geste fou. « connaissai[t] depuis longtemps. Ça de déterminer combien de tirs l’ont chant. Le gagnant se verra offrir clier. Le sexagénaire, visiblement al- Surtout, ils ne le retrouvent pas dans me fait bizarre, c’est juste à côté. Je atteint. Il s’agira aussi de vérifier l’enregistrement d’un album et le coolisé, s’avance la description du ne sais pas ce qu’il s’est passé dans son alcoolémie, qui pourrait tournage d’un clip. Le Vocal Tour et continue de ti- « marginal », qui a sa tête. » expliquer son comportement. offre 100 000 € de dons aux voix rer. A plusieurs re- Condamné en 2003 été faite de lui. Christophe et Corinne, dont les L’enquête — pour tentative les plus prometteuses. prises, ils lui de- pour détention d’arme « Ça n’a jamais été bureaux sont installés à quelques d’homicide volontaire sur personnes Inscription jusqu’au 12 octobre mandent de lâ- un marginal, ce mètres de là, préfèrent aujourd’hui dépositaires de l’autorité publique sur Vocaltour.fr. cher son arme. Mais Alain Loetscher monsieur a toujours été très servia- se souvenir d’un homme avec le- et pour homicide volontaire par la lève à nouveau. Trois policiers ri- ble, toujours là quand on lui deman- quel « on pouvait papoter pendant personne dépositaire de l’autorité postent et tirent sept coups de feu. dait un service », assure l’un d’eux. des heures. Il arrivait avec son cha- Le forcené est touché. Malgré l’arri- « Et ce n’est pas parce que l’on vit peau, il venait nous voir pour discu- publique — a été confiée à la direction régionale de la police PONTAULT vée rapide des secours, il décède sur seul dans un préfabriqué, que l’on ter. On l’appelait Crocodile Dun- place. est marginal », renchérit un autre. dee », sourit-elle. judiciaire de Versailles (Yvelines). « Les policiers étaient poursuivis. Concert surprise Les enquêteurs découvriront, En fait, cet homme avait acheté ce Reste à découvrir pour quelles rai- sous son corps, quatre cartouches terrain et installé des bungalows sons et dans quelles circonstances Ce n’est pas l’inverse. Ils étaient en état de légitime défense. Ceux qui des Frero non percutées, qu’il portait proba- préfabriqués dessus en vue de créer cet homme a, avant d’ouvrir le feu blement dans une main. Dans une entreprise. Des problèmes de sur la police, tiré près des caravanes ont tiré se sont protégés mutuellement », a précisé la Delavega l’arme, il y a deux cartouches, une permis de construire ont fait avorter voisines. procureur Dominique Laurens. G.CA. percutée, l’autre intacte. Au sol, son projet, transformant son inves- RÉMY CALLAND (AVEC GUÉNAÈLE CALANT) « Il a crié : Vous allez tous crever » (DR.) Un homme installé dans le camp de gens du voyage Crégy-lès-Meaux, hier. Les gens du voyage s’étaient Les Frero Delavega sont les « TOUT LE MONDE en a marre de 19 h 45, « pour une histoire de bruit ». installés sur un terrain voisin de celui d’Alain Loetscher. premières vedettes de la campagne nous. On se fait tirer dessus. » Stee- Alertée par des riverains agacés Il aurait ouvert le feu en leur direction à plusieurs Carrefour Music Now, lancée ve*, comme les autres nomades qui par la présence des nomades, la poli- reprises, menaçant de tous les tuer. (LP/R.C.) mercredi par l’enseigne de étaient installés illégalement depuis ce est allée à leur rencontre, selon supermarchés. Il s’agit d’une série mercredi en fin d’après-midi sur le Chantal Baccanini, la directrice dé- de concerts dans les magasins de la terrain attenant à celui de l’auteur partementale de la sécurité publi- marque, où les artistes viennent des coups de feu, en est convaincu : que. « Vers 18 h 15 et pendant une déguisés, avant de commencer à s’ils se sont fait tirer dessus, c’est par- heure et demie », précise-t-elle. « Peu jouer en public et de révéler leur ce qu’ils sont nomades. « L’homme après 20 heures, des riverains ont ap- véritable identité. Le 22 septembre s’est mis à tirer sans parler avant », pelé le 17 pour signaler des coups de en début d’après-midi, déboulant assure l’un. « Il a crié : Vous allez feu. » en costumes gothiques, ils ont tous crever, il y en a marre », pré- Comme annoncé, les gens du surpris les clients du Carrefour tend un autre. voyage ont quitté les lieux hier, dans de Pontault-Combault, qui ont Un témoin extérieur à la scène l’après-midi. R.C. aussitôt dégainé leurs portables évoque un échange de paroles vers OKNKDTKUADGHQTGATGPCOG *Prénom d’emprunt pour immortaliser la scène. 2
VIE ADMINISTRATIVE LE PARISIEN SUD 09 octobre 2015 CONGRÈS DES MAIRES Les élus face au « big-bang territorial » LE 54e CONGRÈS des maires de Sei- l’intercommunalité, le développe- ne-et-Marne se tient aujourd’hui à la ment d’une activité économique de Cartonnerie à Dammarie-les-Lys et a proximité. « Le rendez-vous sur l’in- pour thème « les communes face au tercommunalité a déjà plus de big-bang territorial ». Il y sera ques- 500 inscrits ! Le seuil minimum de tion des lois Maptam et Notre, du 15 000 habitants oblige treize inter- redécoupage territorial, etc. communalités à en rejoindre d’au- De nombreux élus siégeant dans tres. Les élus s’inquiètent. En outre, les conseils des 514 communes, selon la loi Notre, le tourisme de- sept communautés d’aggloméra- vient compétence obligatoire des in- tions, 32 communautés de commu- tercommunalités en 2017. On se de- nes et le syndicat d’agglomération mande si les budgets suivront », pré- nouvelle du Val-d’Europe y partici- cise-t-elle. pent. « On a déjà plus de mille ins- A 17 h 15, Gilles Carez, président de crits », annonce Valérie Lacroute, dé- la commission des finances à l’As- putée et maire (LR) de Nemours, et semblée nationale, évoquera les « fi- présidente de l’union des maires de nances locales à l’épreuve du budget Seine-et-Marne (UM77) qui organise de l’Etat en 2016 ». Selon Valérie La- la manifestation. croute, « 2016 sera la seconde année Au programme, dès 9 heures, une de baisse des dotations de l’Etat. On table ronde sur les communes nou- craint des mises sous tutelles de velles, l’avenir de la commune dans communes ». SOPHIE BORDIER 4
VIE LOCALE LE PARISIEN NORD 09 octobre 2015 INTERCOMMUNALITÉ Copé(LR)soutientPlaines etMontsdeFrance LA COMMUNAUTÉ de commu- en début de semaine avec Bernard nes Plaines et Monts de France Rigault, président de la CCPMF, un (CCPMF) sera définitivement fixée déjeuner réunissant la quasi-totali- sur son avenir le 13 octobre lors de té des 37 maires de l’intercommu- la Commission régionale de la coo- nalité « pour s’associer plus active- pération intercommunale (CRCI) ment à leur combat ». où le préfet rendra ses arbitrages « Conscient qu’il s’agit, au mé- finaux. Dix-sept de ses communes pris de toutes les règles démocrati- pourraient être amenées à rejoin- ques, d’un passage en force du gou- dre une intercommunalité géante vernement, Jean-François Copé a du Val-d’Oise, projet contre lequel décidé de porter auprès des autori- l’ensemble des élus du secteur lutte tés administratives et politiques depuis de nombreux mois. concernées la volonté des élus, au- Le député-maire de Meaux Jean- delà de leurs différences politiques François Copé (LR), dont la cir- connues et assumées, de rester à conscription couvre une partie du 37 en Seine-et-Marne », affirme la territoire de la CCPMF, a organisé CCPMF. 8
VIE LOCALE LE PARISIEN NORD 09 octobre 2015 BUSSY-SAINT-GEORGES Sans Rondeau, le ton monte entre Cypel (PS) et Brunel (LR) UN DUEL en chasse un autre, à Bus- sy-Saint-Georges. Lors du conseil municipal de mercredi, la démission — et l’absence — d’Hugues Ron- Deux anciens deau, adversaire historique du maire Chantal Brunel (LR) n’a pas calmé les prestataires esprits. Le ton est monté avec l’un de ses nouveaux élus d’opposition, le déboutés député PS Eduardo Rihan-Cypel. Les indemnités. Première déci- sion de la majorité : doubler les in- demnités des élus. Sur le fond, rien Dans un avis publié hier, la Chambre régionale des comptes (CRC) rejette la demande de surprenant, puisque dès son de deux entreprises, IDMS (un « premier » mandat, en 2014, la prestataire informatique) et JV même majorité avait divisé par deux Immobilier. Elles avaient saisi ces indemnités, tant que les impôts l’institution suite à la rupture de locaux ne baisseraient pas. « L’enga- Bussy-Saint-Georges, mercredi. Eduardo Rihan-Cypel, nouvel élu (PS) d’opposition, leur contrat avec la ville de Bussy- gement de réduire la taxe locale de a vertement critiqué les premières décisions de la maire Chantal Brunel (LR). Saint-Georges, par le nouveau 15 % » ayant été respecté, « on revient maire Chantal Brunel (LR), sur des indemnités normales », rai- camp Brunel, un pour le groupe Les frais de représentation. en 2014. sonne Yann Dubosc, le 1er adjoint. d’opposition de Nabia Pisi… et aucun Autre sujet de discorde, une avance IDMS et JV immobilier souhaitaient Pour Rihan-Cypel, « doubler le salai- pour celui d’Eduardo Rihan-Cypel, de 12 000 € accordée au maire pour mettre en demeure la commune re des élus en guise de première déci- arrivé en 3e position aux élections. divers frais de représentation. « C’est d’inscrire à son budget une somme sion est un mauvais signal aux habi- De quoi faire sortir le député de ses un droit, certes, mais pourquoi une (11 M€) couvrant leur risque tants », sans compter, selon lui, « que gonds : « Je vous demande de revoir telle somme ? Peut-on avoir le dé- contentieux, suite à l’annulation cette décision n’apparaissait dans la composition de ces commissions, tail ? Est-ce que cela va servir à payer de leur contrat. La CRC a estimé aucun tract de campagne ». comme la loi vous le permet, pour vos habits, votre coiffeur ? » interroge que « l’inscription d’une provision Les commissions. La majorité a que nous puissions y siéger. Si vous le socialiste… qui s’attire l’ire de l’édi- au budget d’une collectivité a fixé à cinq le nombre d’élus mem- refusez, je verrai cela comme la vo- le. « Durant mon premier mandat, principalement pour objet de bres des commissions municipales, lonté de museler notre groupe ! » Ré- j’ai avancé personnellement beau- s’assurer de la prudence et de la chargées d’étudier les sujets phares ponse tranchante de l’ancienne dé- coup de frais qui ne m’ont jamais été sincérité des écritures budgétaires, de la vie locale : carte scolaire, crè- putée : « C’est non. Nous ne sommes remboursés ! » et non de garantir les droits des ches, jeunesse, culture… Soit, pro- pas responsables de votre mauvais éventuels créanciers ». portionnelle oblige, quatre pour le score aux élections ! » THOMAS POUPEAU 9
VIE LOCALE LE PARISIEN SUD 09 octobre 2015 SÉNART L’Icam fière d’inaugurer son campus d’ingénieurs SÉNART EST ENFIN DOTÉ d’un che et développement et une rési- véritable campus d’ingénieurs. dence étudiante de 298 places. Il ac- L’Icam, Institut catholique des arts et cueille déjà 180 étudiants, arrivés au métiers, vient d’inaugurer au Carré- fil des trois dernières années dans Sénart, à Lieusaint, son unique site des bâtiments provisoires en atten- en région parisienne. « Un lieu et un dant l’achèvement du site cette ren- site exceptionnels », estime François trée. Au total, 50 M€ ont été investis Bouvard, président du groupe Icam. et 1 000 étudiants y sont attendus à Ce campus de 21 000 m² com- terme. prend notamment 7 000 m² de bâti- ments de cours, un bâtiment recher- Vivier de stagiaires et d’apprentis L’aventure a démarré en 2009. « Je me souviens des tours de table finan- ciers, des nombreux échanges… », confie Jean-Jacques Fournier, an- cien président PS de l’agglomération Lieusaint, le 2 octobre. De gauche à droite, Emeric, Camille et Lucas. (LP/M.L.) de Sénart, venu visiter l’école pour laquelle il s’est battu en compagnie de son successeur et maire de Lieu- « Dans cette école, on s’entraide » saint, Michel Bisson (PS). Le patron Emeric, Camille et Lucas, étudiants à l’Icam de Snecma Villaroche est également venu découvrir les locaux. Pour lui, cette école, « installée entre nos éta- blissements de l’Essonne et de Villa- Les étudiants de l’Icam Paris Sénart n’ont pas atterri là par hasard. Chacun a fait le choix délibéré de cette école fondée sur la pédagogie jésuite : donner du sens à chaque action, ne pas s’enfermer dans une roche » est un vivier idéal de stagiai- technique, savoir passer d’un univers culturel à un autre… « J’y apprends res et d’apprentis. plusieurs langues, on nous ouvre au monde (philosophie, formation humaine, Un fab lab doit y voir le jour en stages à l’étranger…) », ajoute Camille, 17 ans. « Je voulais une école janvier 2016, suivi d’une école de généraliste avec prépa intégrée », explique Lucas, 18 ans. Pour Emeric, en production en septembre 2016 qui apprentissage après son DUT, « c’est l’une des meilleures écoles en Lieusaint, le 2 octobre. Ce campus formera aux métiers industriels les alternance ». « Et, ici, on s’entraide entre étudiants, sourient-ils en chœur. de 21 000 m2 accueillera à terme jeunes en décrochage scolaire ou Nous avons des parrains. Certains nous passent les cours de l’an passé. » M.L. près de 1 000 étudiants ingénieurs. (LP/M.L.) sans emploi. MARINE LEGRAND 10
VIE LOCALE LE PARISIEN SUD 09 octobre 2015 MONTEREAU-FAULT-YONNE LedirecteurdesHLMagresséàlasortiedesonbureau «PSYCHOLOGIQUEMENT,c’est cagoule. Il tenait dans la main rouges. Je suis très choqué par très dur ! » Jean-Philippe Sudre, une grosse bombe lacrymogène. Il cette agression. J’ai l’habitude directeur de l’Office HLM de m’a aspergé de gaz à 20 cm de ma d’être confronté à des gens qui Montereau, Confluence Habitat, figure, pendant au moins 10 se- sont en colère quand ils n’obtien- ne s’est pas encore remis de la condes. Puis il m’a donné un nent pas de logement immédiate- violente agression dont il a été coup-de-poing à la nuque. Cela ment. Mais cela reste des mots. victime, vendredi dernier. Blessé m’a fait tomber. En partant, il m’a Là, se faire molester physique- gravement après avoir été gazé, il lancé : si vous ne nous donnez pas ment, je ne m’y attendais pas ! » a été mis en arrêt de travail pen- un logement, la prochaine fois je Suite à cette agression, l’élue dant quinze jours. vous tuerai ! » d’opposition (PS) Nadia Belag- Les faits se sont déroulés à hlem Boukherouba a interpellé le 17 h 15, square Beaumarchais. Il se dit «très choqué» député-maire Yves Jégo (UDI) sur L’intéressé raconte. « Je sortais de Encore très ému, le directeur de l’efficacité des caméras de sur- mon bureau et j’étais au télépho- l’Office décrit ses blessures. « Le veillance lors du conseil munici- ne. Soudain, un homme qui était gaz lacrymogène a fait des dégâts. pal de lundi soir. « Il y a eu une caché a couru très vite dans ma J’ai la cornée abîmée. Et la gorge baisse de 72 % des faits constatés direction. Son visage était dissi- et le nez ont été brûlés, sans depuis leur mise en place » a ré- Montereau,le25septembre.Jean-PhilippeSudre,directeurdel’OfficeHLM mulé sous un masque de hockey, compter la peau du visage qui pliqué l’édile. ConfluenceHabitat,avecle député-mairedela vil e (UDI),YvesJégo. OKNKDTKUADGHQTGATGPCOG (LP/P.V.) recouvert d’un foulard et d’une comporte de nombreuses plaques PASCAL VILLEBEUF (AVEC H.D.) 11
ETRANGERS LE PARISIEN SUD 08 octobre 2015 CRISE DES MIGRANTS Les premiers réfugiés quittent Champagne Champagne-sur-Seine, hier midi. Deux familles, arrivées il y a un mois, sont parties s’installer dans la Marne. (LP/P.V.) « CE SONT les premières familles de selle », commente avec humour un Michel Gonord, maire (SE) de Cham- réfugiés d’Ile-de-France qui partent encadrant de la Croix Rouge. Les vi- pagne-sur-Seine, est lui ému de ce rejoindre leur logement à Reims et à sages sont épanouis, souriants. Les départ. « On les a accueillis le 9 sep- Saint-Brice-Courcelles, dans la Mar- selfies se multiplient avec les autres tembre. Et les premiers repartent ne », annonce Alain Ngouoto, le réfugiés qui doivent encore patienter pour s’installer définitivement en sous-préfet chargé de la politique de pour obtenir leurs papiers et un loge- France. C’est bien. » Alain Ngouoto la ville, de la cohésion sociale, égale- ment, « dans la Marne et dans le se félicite de l’accueil dans la com- ment référent départemental pour Tarn », indique-t-on en préfecture. mune. « Régulièrement, des bénévo- l’accueil des migrants. les viennent donner des cours d’al- Dans la cour de la résidence étu- Tous ont obtenu phabétisation. Ici, tout s’est bien dé- diante Armade, qui accueille depuis le titre de réfugié roulé. Tous les migrants ont obtenu un mois les premiers réfugiés arrivés Un des frères syriens a été caméra- le titre de réfugié. Depuis deux jours, du Moyen Orient par l’Allemagne, man pour la chaîne de télé qatarie Al ils sont transportés en bus à la pré- des membres de la Croix-Rouge Jazeera. En anglais et quelques mots fecture pour remplir les derniers pa- chargent les bagages de familles sy- de français appris à Champagne, il piers et un récépissé. Ce dernier leur riennes. D’une part, un couple avec remercie la Croix Rouge. Il se dit servira à récupérer leur carte, qui une femme enceinte et un enfant, « heureux de rejoindre un vrai foyer. sera délivrée dans la préfecture du d’autre part trois frères et leur sœur Le voyage a été bien long pour fon- département d’accueil.Sur place, ils mineure, soit sept personnes en tout. der une nouvelle vie. Mes deux frères continueront à être encadrés par des « On est obligé d’utiliser deux véhi- vont pouvoir poursuivre leurs études agents de l’Office français d’immi- cules. Ils emportent tous les dons et moi je vais essayer de retrouver un gration et les cours de français se qu’ils ont reçus. Y compris de la vais- poste dans une télévision. » poursuivront ! » PASCAL VILLEBEUF 12
SÉCURITÉ LE PARISIEN SUD 09 octobre 2015 RÉAU Encoreundétenuquis’évade lorsd’unepermission UN DÉTENU N’EST PAS REN- censée au centre pénitentiaire de était incarcéré Wilston B., le détenu TRÉ de sa permission mercredi soir Réau. Au plan national, l’an dernier, qui s’était évadé en mai et qui avait au centre pénitentiaire Sud franci- plus de 250 évasions sur attaqué lundi, avec un complice, un lien de Réau. Il ne serait toujours 48 000 permissions de sortie ont été entrepôt de livraison de bijoux à pas déclaré comme évadé car il arri-constatées. Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Au ve parfois que les détenus revien- Ce détenu était condamné no- cours de ce braquage, il a été tué lors nent en retard de leur permission. tamment pour braquages et vols d’un échange de coups de feu avec Le détenu en question avait obtenu avec violence. Il était incarcéré de- les policiers. Un des fonctionnaires, une autorisation temporaire pour puis quelques années à Réau pour un père de famille de 36 ans, a été maintien de liens familiaux. vol avec violence et devait sortir en grièvement blessé lors de la course- juillet 2016. Il avait la réputation poursuite avec les deux malfaiteurs. Septième évasion de ce type d’un « détenu normal, parfois diffi- A la suite de cette affaire, Christiane depuis le début de l’année cile à gérer et agressif », précise une Taubira, garde des Sceaux, a propo- Selon nos renseignements, il s’agi- source pénitentiaire. Avant, il était sé des escortes systématiques pour rait de la septième évasion de ce incarcéré dans un autre centre. certaines permissions de sortie. type depuis le début de l’année re- La prison de Réau est celle où MARJORIE LENHARDT 13
SÉCURITÉ LE PARISIEN SUD 09 octobre 2015 PROVINS Deux caméras de surveillance supplémentaires Deux nouvelles caméras de surveillance seront installées à Provins. Un dôme sera mis dans le quartier de Champbenoist, rue du Bois-de-Sapin, et l’autre, rue Henri-Dunant, dans le quartier Warnery. Coût des travaux : près de 65 000 €. Elles viendront compléter le dispositif de 28 appareils déjà en place en centre-ville (10), à Champbenoist (4), au stade (3), ainsi qu’aux abords des collèges et lycées de la ville (Thibaut-de-Champagne, les Pannevelles, Sainte-Croix et Lelorgne-de-Savigny). En conseil municipal, le maire (LR), Christian Jacob, s’est félicité de leur efficacité contribuant à avoir, pour partie, fait baisser la délinquance de 50 % en dix ans. 14
SÉCURITÉ LE PARISIEN SUD 09 octobre 2015 p Fusillade mortelle : « Alain n’a jamais été un marginal » CRÉGY-LÈS-MEAUX. Stupeur chez les voisins de l’homme de 60 ans tué lors d’une fusillade avec la police. Ils ne comprennent pas ce qui l’a poussé à commettre un tel acte. AU LENDEMAIN de la fusillade mortelle, les riverains de la zone ar- tisanale de Crégy-les-Meaux se sont réveillés forcément sonnés. Alain Loetscher, 60 ans, qui vivait seul dans un bâtiment préfabriqué, rue Maurice-Leblanc, a été abattu par la police, mercredi soir, en riposte à Crégy-lès Meaux, hier matin. trois tirs au fusil sur les forces de Alain Loetscher, 60 ans, vivait seul dans l’ordre. ces cabanons préfabriqués qu’il avait Il est près de 20 h 30 quand les transformés en habitation. agents se rendent dans cette petite impasse délabrée après un appel des gens du voyage qui ont investi illé- galement quelques heures plus tôt un terrain voisin. « Le monsieur a ouvert le feu à plusieurs reprises vers nous, racontait l’un d’eux hier matin. C’était la panique totale, les enfants pleuraient, les femmes criaient, on s’est mis à l’abri. Il a tiré au moins une dizaine de fois, près des caravanes. » Trois équipages de police arrivent du commissariat de Meaux : trois policiers de la brigade de roulement, (LP/Rémy Calland.) deux de la brigade anticriminalité et trois du groupe de sécurité de proxi- mité équipés d’un bouclier balisti- que. Les fonctionnaires pénètrent sur son terrain et font le tour de deux cartouches percutées. Dans le tissement en lieu de résidence. l’habitation. Alain Loetscher, habillé d’une simple chemise, sort avec un préfabriqué, les policiers mettent la main sur plusieurs armes et de « Mais si vous voyez l’intérieur, c’est une vraie petite maison bien instal- L’autopsie est fusil de chasse de calibre 12, à ca- nons et crosse sciés. nombreuses cartouches de cali- bre 12. Alain Loetscher a été lée, très propre, pas un cabanon. Il vivait sa vie et ne demandait rien à prévue aujourd’hui Dans l’obscurité, les policiers vont entendre un coup de feu. Ils font marche arrière, se retrouvent dos au condamné en 2003 pour détention d’arme. Hier matin, les voisins n’arri- personne », continue un salarié d’une entreprise voisine, affecté par la disparition d’un homme qu’il L’autopsie du cadavre d’Alain Loetscher est prévue aujourd’hui. Elle devrait permettre tireur et se réfugient derrière le bou- vaient pas à expliquer ce geste fou. « connaissai[t] depuis longtemps. Ça de déterminer combien de tirs l’ont clier. Le sexagénaire, visiblement al- Surtout, ils ne le retrouvent pas dans me fait bizarre, c’est juste à côté. Je atteint. Il s’agira aussi de vérifier coolisé, s’avance la description du ne sais pas ce qu’il s’est passé dans son alcoolémie, qui pourrait et continue de ti- « marginal », qui a sa tête. » expliquer son comportement. rer. A plusieurs re- Condamné en 2003 été faite de lui. Christophe et Corinne, dont les L’enquête — pour tentative prises, ils lui de- pour détention d’arme « Ça n’a jamais été bureaux sont installés à quelques d’homicide volontaire sur personnes mandent de lâ- un marginal, ce mètres de là, préfèrent aujourd’hui dépositaires de l’autorité publique cher son arme. Mais Alain Loetscher monsieur a toujours été très servia- se souvenir d’un homme avec le- et pour homicide volontaire par la lève à nouveau. Trois policiers ri- ble, toujours là quand on lui deman- quel « on pouvait papoter pendant personne dépositaire de l’autorité postent et tirent sept coups de feu. dait un service », assure l’un d’eux. des heures. Il arrivait avec son cha- publique — a été confiée à la Le forcené est touché. Malgré l’arri- « Et ce n’est pas parce que l’on vit peau, il venait nous voir pour discu- direction régionale de la police vée rapide des secours, il décède sur seul dans un préfabriqué, que l’on ter. On l’appelait Crocodile Dun- judiciaire de Versailles (Yvelines). place. est marginal », renchérit un autre. dee », sourit-elle. « Les policiers étaient poursuivis. Les enquêteurs découvriront, En fait, cet homme avait acheté ce Reste à découvrir pour quelles rai- Ce n’est pas l’inverse. Ils étaient en sous son corps, quatre cartouches terrain et installé des bungalows sons et dans quelles circonstances état de légitime défense. Ceux qui non percutées, qu’il portait proba- préfabriqués dessus en vue de créer cet homme a, avant d’ouvrir le feu ont tiré se sont protégés blement dans une main. Dans une entreprise. Des problèmes de sur la police, tiré près des caravanes mutuellement », a précisé la l’arme, il y a deux cartouches, une permis de construire ont fait avorter voisines. procureur Dominique Laurens. G.CA. percutée, l’autre intacte. Au sol, son projet, transformant son inves- RÉMY CALLAND (AVEC GUÉNAÈLE CALANT) 15
SÉCURITÉ LE PAYS BRIARD 09 octobre 2015 16
SÉCURITÉ LE PARISIEN NORD 09 octobre 2015 CHELLES Les écoliers découvrent le métier de policier UNE SIMPLE TASSE DE CAFÉ, sur laquelle on ne trouve apparem- ment aucune trace… Mais avec un peu de limaille de fer, en quelques secondes apparaissent des emprein- tes digitales. Sous les yeux éberlués d’élèves de CM 2 de l’école Grande Prairie, à Chelles, un policier spécia- liste de l’identité judiciaire leur pré- sente les différentes méthodes d’in- vestigation utilisées par les forces de l’ordre pour résoudre un crime ou un délit. Équipé d’un masque pour évi- ter de polluer l’objet du délit, il s’arme ensuite d’une pipette qui va lui permettre de faire un relevé d’ADN. Contrôles de vitesse et faux PV A l’occasion des rencontres de la sé- curité intérieure, une quarantaine d’élèves ont passé la journée d’hier Chelles, hier. Les élèves de l’école Grande-Prairie s’initient au relevé d’empreintes au commissariat, où des policiers et d’ADN avec un policier spécialiste de l’identité judiciaire. (LP/G.P.) leur ont fait découvrir les différentes facettes de leur métier. Certains se tion judiciaire… Qui commence par Les enfants n’ont en revanche pas sont ainsi positionnés sur l’avenue la description, très précise, des délin- pu voir les cellules de garde à vue du Gendarme Castermant pour ef- quants et des suspects qui franchis- mais le commandant Kolifrath, qui fectuer des contrôles de vitesse. Et, le sent les portes du commissariat. Age, pilotait cette journée de découverte, cas échéant, dresser de faux procès- taille, poids, couleur des cheveux, ta- leur a souhaité « de ne jamais s’y verbaux aux automobilistes un peu touages… Tout est rigoureusement retrouver ». Leçon visiblement rete- trop pressés, tandis que les autres noté avant que les personnes concer- nue… ont appris les secrets de l’identifica- nées ne se fassent tirer le portrait. GRÉGORY PLESSE 17
SÉCURITÉ ROUTIÈRE LE PARISIEN SUD 09 octobre 2015 CHAILLY-EN-BIÈRE Flashé 35 fois par le même radar ! Il s’est fait flasher 35 fois par le même radar en un an ! Un motard de 43 ans a été pris à chaque fois en flagrant délit d’excès de vitesse par le radar de Chailly-en-Bière, sur la D 637. Sur les 35 dépassements de vitesse enregistrés entre octobre 2014 et septembre 2015, 18 étaient supérieurs à 50 km/h. Cet habitant de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) circulait avec deux motos différentes de marque Honda. Sur l’une d’elles, la plaque d’immatriculation arrière n’était pas conforme, d’où la difficulté à le retrouver. Grâce à de nombreux clichés pris par le radar et la mise en place d’un contrôle de la gendarmerie pour le retrouver, le motard a pu être intercepté. Son permis lui a été retiré et il sera convoqué devant la justice. 18
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SÉCURITÉ ROUTIÈRE SITE SECURITE ROUTIÈRE;GOUV.FR 09 octobre 2015 20
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