Plaquette 3éme année Année universitaire 2019-2020
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UFR 5 : Sciences du sujet et de la société Département de sociologie Livret de l’étudiant LICENCE DE SOCIOLOGIE Plaquette 3éme année Année universitaire 2019-2020 Responsable de la formation : Fabio La Rocca Secrétariat : Mme Sophie BOURGEOIS-POTEL Bâtiment B, bureau 202A Tel : 04 67 14 20 92 Email : licence.sociologie@univ-montp3.fr
OBTENIR SA LICENCE DE SOCIOLOGIE Sont déclarés titulaires de la licence de sociologie, les étudiants ayant validés les 6 semestres (possibilité de compensation). Remarque générale : un étudiant ne peut pas passer en L3 s’il n’a pas acquis sa 1ère année LA COMPENSATION Un semestre est jugé acquis lorsque l’étudiant y a obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 10. Cette moyenne générale semestrielle est calculée sur la base des notes obtenues aux UE (affectées d’un coefficient) qui composent chaque semestre. Les UE sont donc compensables : un semestre peut être acquis bien que l’étudiant n’ait pas obtenu la moyenne dans une ou plusieurs UE si et seulement si celle- ci est compensée par les moyennes acquises aux autres UE du même semestre. Les UE sont par ailleurs définitivement acquises et capitalisables, dès lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne. Aussi, l’étudiant en échec au semestre devra repasser aux sessions suivantes uniquement les épreuves où il n’a pas obtenu la moyenne de 10. Lorsqu’une UE est composée de plusieurs enseignements (ECUE), la note de l’UE est une moyenne calculée à partir des notes validées dans chaque ECUE. La compensation entre les notes obtenues aux différents ECUE de l’UE s’effectue sans note éliminatoire. À l’intérieur de chaque ECUE, il y a compensation des notes. Un ECUE est acquis lorsque la moyenne des notes obtenues à une même session d’examen par l’étudiant est égale ou supérieure à 10/20. LES CONDITIONS D’ACCÈS AU MASTER DE SOCIOLOGIE Sont admis de plein droit à s’inscrire en master de sociologie les étudiants titulaires du diplôme de licence de sociologie. Aucune dérogation n’est prévue : le diplôme complet de licence est exigé. LE PASSAGE D’UNE ANNÉE À l’AUTRE L’étudiant passe de la première à la seconde année de sociologie s’il a obtenu au moins un semestre. L’étudiant passe de la seconde à la troisième année s’il est titulaire d’au moins 3 semestres. Attention : si l’échec à 1 semestre n’empêche pas la progression dans le cursus de licence, en revanche le diplôme de licence ne sera accordé que lorsque l’étudiant sera titulaire de ses 6 semestres. VALIDATIONS D’ACQUIS La candidature d’étudiants justifiant de titres universitaires supérieurs au baccalauréat, ayant un lien avec les sciences humaines et sociales, ou bien encore pouvant attester d’une expérience professionnelle en sociologie est examinée par une commission pédagogique. Celle-ci peut aménager le programme général de formation en fonction des acquis présentés. DISPENSES D’ASSIDUITÉ Des dispenses d’assiduité seront accordées aux étudiants remplissant les conditions requises sur présentation de justificatifs : service national, activité professionnelle, grossesse... Ces demandes de dispense d’assiduité aux ECUE ou UE sont déposées pour toute l’année en une seule fois et non par semestre. La date limite de dépôt est fixée par l’Administration. LE SYSTÈME EUROPÉEN DE TRANSFERT DE CRÉDITS ACADÉMIQUES Les ECTS, système européen de transfert de crédits académiques, a pour objectif de favoriser la mobilité des étudiants en Europe en assurant une reconnaissance et une reconversion rapide des études effectuées à l’étranger (en quantifiant le volume de travail réalisé et les résultats obtenus sur la base de 60 ECTS pour une année) dans la formation initiale de l’université d’origine. EXAMENS L’université organise pour chaque examen deux évaluations. Les premières évaluations ont lieu à la fin du semestre de cours. Les secondes évaluations ont lieu selon le calendrier universitaire. Dans le cadre du Contrôle continu des examens peuvent avoir lieu durant tout le semestre et donc pas nécessairement en fin de semestre. Il est rappelé aux étudiants qu’à l’inscription administrative doit suivre une inscription pédagogique qui correspond à l’inscription aux examens choisis. Le contenu de cette plaquette d’information est régulièrement actualisé sur le site : http://fr5.univ-montp3.fr/ Les informations de ce livret sont communiquées sous réserve de modifications susceptibles d’intervenir à la rentrée. Aussi, ce document ne dispense en rien les étudiants et étudiantes d’assister aux réunions d’information générale de rentrée prévues en septembre et de consulter par la suite régulièrement le panneau d’affichage des informations spécifiques à la licence de sociologie. La présence à tous les TD est obligatoire. En cas d’absence, un justificatif doit être présenté au secrétariat de la licence dans les 8 jours suivants l’absence. Au-delà de 3 absences justifiées, la note de contrôle continu de l’étudiant pourra être diminuée.
‘‘ ‘‘ ECUE U5ASO5 THÉORIES SOCIOLOGIQUES 65h CM 95,5h HTD- Semestre 5- ECTS : 8 Enseignant responsable : Martine XIBERRAS Enseignants : Philippe JORON (28h), Jean-Paul LAURENS (24h) ’’ ’’ Patrick TACUSSEL (6h), Martine XIBERRAS (32h) HORAIRES : Mercredi 8h15-11h15 – Salle BUG Mercredi 13h15-16h15 – Salle BUG CONTENU DU COURS Martine XIBERRAS et Patrick TACUSSEL 1- Introduction : les différents paradigmes ou courants en sociologie 2- La sociologie compréhensive, Max Weber 3- La sociologie compréhensive contemporaine, Michel Maffesoli 4- L’approche complexe, Edgar Morin 5- La sociologie de l’action ou la sociologie « engagée », Alain Touraine 6- La sociologie et l’anthropologie des représentations collectives et de l’imaginaire, Gilbert Durand Philippe JORON L’approche sociologique des phénomènes sociaux proposée par Georges Bataille, balançant par endroits entre la phénoménologie et l’École française de sociologie, se comprend aussi au travers de ses démêlés avec la sociologie conventionnelle ou orthodoxe : une histoire des idées sociologiques qui situe l’oeuvre de Georges Bataille dans le débroussaillage d’écarts de définition appliqués à la science durkheimienne. Bataille sociologue ? Bataille phénoménologue ? Tout cela sans doute, ce qui permit à Jean Duvignaud de convoquer solennellement et avec un courage certain l’auteur de La part maudite dans son Anthologie des sociologues français contemporains. Georges Bataille propose en effet un questionnement singulier sur le lien social et la façon de l’envisager, en tentant de mettre à – au goût du – jour une sociologie de la consumation, appliquée aux objets qu’elle privilégie mais aussi à ses propres procédures de connaissance. Jean-Paul LAURENS Science et société. Introduction et sensibilisation aux problématiques et controverses de la sociologie de la science. A - Les fondements socioculturels de la science B - Les institutions de la science C - Le système social de la science D - Les déterminants sociaux des connaissances scientifiques E – L’Emprise du vrai ? BIBLIOGRAPHIE : ARON Raymond, 1967, Les étapes de la pensée sociologique, Paris, Gallimard. BATAILLE Georges, 1980, La part maudite, précédée de La notion de dépense, Paris, Minuit, Coll. « Critiques », (Coll. « L’usage des richesses », 1949) ; 1986, Théorie de la religion, Paris, Gallimard, Coll. « Tel », (1973). BERTHELOT Jean-Michel, 2008, L’Emprise du vrai. Connaissance scientifique et modernité, Paris, P.U.F., 260 p. ; 1990, L’intelligence du social, Paris, P.U.F. BERTHELOT Jean-Michel, MARTIN Olivier, COLLINET Cécile, 2005, Savoirs et savants. Les études sur la science en France, Paris, P.U.F., 282 pages. DURKHEIM Emile, 1977, Les règles de la méthode sociologique, Paris, P.U.F., (1895), 149 p. ; 1976, Le Suicide, Paris, P.U.F. (1897), 463 p. ; 1985, Les formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, P.U.F., 647 p. FERREOL Gilles (dir.), 2004, Sociologie. Cours, méthodes, applications, Bréal, Rosny. GINGRAS Yves, 2013, Sociologie des sciences, Paris, P.U.F., 128 p. GRAWITZ Madeleine, 1993, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 870 p. HOLLIER Denis, 1979, Le Collège de Sociologie, textes rassemblés et annotés par, Paris, Gallimard, Coll. « Idées ». JORON Philippe, 2009, La vie improductive. Georges Bataille et l’hétérologie sociologique, Montpellier, Presses Universitaires de La Méditerranée, Coll. « Sociologie des imaginaires ». LEVI-STRAUSS Claude, 1980, Race et histoire, Paris, Denoël Gonthier, (UNESCO, 1961), 130 p. MAFFESOLI Michel, 2008, Iconologies. Nos idol@tries postmodernes, Paris, Albin Michel. VINCK Dominique, 2007, Sciences et société. Sociologie du travail scientifique, Paris, Colin, 301 p. XIBERRAS Martine, 2015, L’imaginaire, éditions en ligne uppr, ISBN : 978-2-37168-025-8, http://www.up- preditions.fr/livre/978-2-37168-025-8_l-imaginaire/
CONTROLE DES CONNAISSANCES : Examen terminal : dissertation écrite en 2h, en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en Contrôle Continu CC & Dispensés d’Assiduité DA). La dissertation écrite porte sur un sujet de cours au choix : - sur les cours et la bibliographie, - sujet tiré au sort entre les 4 enseignants
‘‘ ‘‘ 1 BLOC AU CHOIX : BLOC 1 : INSTITUTIONS ET SOCIALISATIONS E51SO5 ECTS : 12 ECUE E51SO5 ’’ ’’ Sociologie des mutations culturelles 39 heures – TD – Semestre 5 Enseignant responsable : Thierry BLIN HORAIRES : Mardi 12h15 – 15h15 Salle C 121 CONTENU DU COURS : Le cours se divise en deux parties. 1. La première concerne les mutations culturelles liées à la question de l’individualisme. Il y est question de la naissance de l’individu (à partir de la philosophie des Lumières) et des évolutions contemporaines de l’individualisme : l’individu démocratique (G. Lipovetsky, A. Ehrenberg, P. Yonnet), d’une lecture « positive » de l’individualisme (F. de Singly, P. Corcuff, J. Ion), de la relation entre individu et propriété (R. Castel). 2. L’autre partie concernera le pouvoir politique. Il faudra alors traiter différents sujets : qu’est-ce que l’État ? La Nation et l’État... Ceci conduira ensuite à aborder le thème de l’Etat à travers ses formes autoritaires et totalitaires (H. Arendt). Et, enfin, il faudra s’interroger sur quelques débats majeurs propres aux systèmes de démocratie pluraliste, avec les approches multiculturalistes (C. Taylor, M. Walzer) et leurs critiques et la perspective libertarienne (R. Nozick). BIBLIOGRAPHIE : Première partie du cours : Blin Th., L’invention des sans-papiers. Essai sur la démocratie à l’épreuve du faible, PUF, Paris, 2010. Castel R., Haroche C., Propriété privée, propriété sociale, propriété de soi. Entretiens sur la construction de l’individu moderne, Hachette, Paris, 2005. Corcuff Ph., La société de verre. Pour une éthique de la fragilité, Armand Colin, Paris, 2002. Ehrenberg A., L’Individu incertain, Hachette, Paris, 1999. Lipovetsky G., L’Ere du vide. Essai sur l’individualisme contemporain, Gallimard, Paris, 1989. Lipovetsky G., Le Crépuscule du devoir. L’éthique indolore des nouveaux temps démocratiques, Gallimard, Paris, 1992. Deuxième partie du cours Arendt H., Le système totalitaire, Seuil, Paris, 1972. Braud Ph., « Du pouvoir en général au pouvoir politique », in M. Grawitz, J. Leca (éd.), Traité de science politique, PUF, Paris, 1985, vol. I, pp. 335-393. Chatelet, Duhamel, Pisier-Kouchner, Histoire des idées politiques, PUF, Paris, 1982. Ory P. (dir.), Nouvelle histoire des idées politiques, Hachette, Paris, 1987. Schnapper D., La Communauté des citoyens, Gallimard, Paris, 1994. Taylor Ch., Multiculturalisme. Différence et démocratie, Flammarion, Paris, 1994. Walzer, M., Pluralisme et démocratie, Esprit, Paris, 1997. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évalutation : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : Oral.
‘‘ ‘‘ ECUE E51SO5 SOCIOLOGIE DE L’ÉDUCATION 39 heures – TD – Semestre 5 Enseignant responsable : Jean-Paul LAURENS ’’ ’’ HORAIRES : Jeudi 8h15-11h15 Salle C 202 CONTENU DU COURS : Introduction à la sociologie de l’éducation, de l’institution scolaire et universitaire française : 1 - Émile Durkheim, sociologue de l’éducation ; 2 - L’institution scolaire et universitaire à l’épreuve des sciences sociales ; 3 - Les théories et auteurs de la sociologie de l’institution scolaire française ; 4 - État des savoirs contemporains sur les inégalités scolaires. BIBLIOGRAPHIE : Durkheim E., Education et sociologie (1922), PUF, Paris, 2005. Duru-Bellat M., Van Zanten A. (dir), Sociologie du système éducatif. Les inégalités scolaires, PUF, Paris, 2009. Van Haecht A., L’Ecole à l’épreuve de la sociologie : la sociologie de l’éducation et ses évolutions, De Boeck, Bruxelles, 2006. Van Zanten A. (dir.), Dictionnaire de l’éducation, PUF, Paris, 2008. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : Étudiants assidus : 1ère évaluation (semaine 13) - épreuve terminale écrite de 2heures (disserta- tion : sujet de cours) et 2ème évaluation (facultative) - épreuve orale sur le cours. Étudiants dispensés d’assiduité : 1ère évaluation (semaine 13) et 2ème évaluation (facultative) : épreuve orale sur la bibliographie.
‘‘ ‘‘ ECUE E51SO5 SOCIOLOGIE DU POLITIQUE 39 heures – TD – Semestre 5 Enseignant responsable : Denis FLEURDORGE ’’ ’’ HORAIRES : Mardi 15h15-18h15 Salle C 202 CONTENU : À partir de 6 thématiques générales seront abordées les questions fondamentales de la sociologie politique contemporaine : 1- D’une « essence » du politique au « fait » politique 2- Le politique et la politique. 3- La démocratie et les autres systèmes 4- Les partis politiques 5- Les métamorphoses du discours politique 6- Images et représentations en politique BIBLIOGRAPHIE : Une bibliographie générale sera distribuée en cours. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évaluation : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité. 2ème évaluation : oral de contrôle.
‘‘ ‘‘ BLOC 2 : IMAGINAIRE ET EFFERVESCENCE SOCIALE E52SO5 ECTS : 12 ECUE E52SO5 SOCIOLOGIE DE L’IMAGINAIRE ’’ ’’ 39 heures – TD – Semestre 5 Enseignant responsable : Patrick TACUSSEL HORAIRES : Lundi 14h15-17h15 Salle C309 CONTENU DU COURS : Les imaginaires sociaux : de quoi s’agit-il au juste ? Comment se constituent-ils, comment fonctionnent-ils ? Les pères fondateurs de la sociologie ont tous reconnu et pensé l’importance de la question. Dans nos sociétés où la représentation commande largement l’action et où se bousculent l’imaginaire « fabriqué » par les industries du spectacle et les médias, les représentations propres aux divers groupes et le « petit cinéma » personnel de chacun, c’est un terrain de recherches aussi foisonnantes que nécessaires. BIBLIOGRAPHIE : La connaissance de livres généraux sur l’Imaginaire et le Symbolisme est sous-entendue. En particulier les ouvrages de Jean Duvignaud, Gilbert Durand, Mircea Eliade, Dan Sperber, Roger Caillois, Georges Bataille, Marcel Mauss, Gaston Bachelard... Taccusel P., Mythologie des formes sociales, Méridiens Klincksieck, Paris, 1995. Taccusel P., Charles Fourier, le jeu des Passions, Desclée de Brouwer, Paris, 2000. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évaluation : Examen terminal écrit de 2 heures en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : oral.
‘‘ ‘‘ ECUE E52SO5 SOCIOLOGIE DE LA FÊTE ET DE LA VIOLENCE 39 heures – TD – Semestre 5 Enseignant responsable : Philippe JORON ’’ ’’ HORAIRES : Mardi 9h15-12h15 Salle C 202 CONTENU DU COURS : À partir d’un premier abordage théorique sur les notions majeures d’Effervescence, de Fête, de Conflit et de Violence, il s’agira de mettre en exergue l’importance anthropo-sociologique du « pôle improductif » de la vie sociale. A l’appui de nombreuses études de cas, nous insisterons notamment sur la prise en compte éthique de cette dimension existentielle dans les diverses définitions et mises en pratique des politiques sociales, économiques et culturelles contemporaines. Si d’un point de vue moral les notions de Fête et de Violence se partagent respectivement les champs du Ludique et du Tragique, certaines lignes de pensée sociologiques montrent cependant qu’elles investissent un même paradigme anthropologique, une même « part maudite » où s’affrontent nature et culture pour parfois composer ensemble des jeux de ritualisation et de sacralisation grâce auxquels la vie sociale se met en scène. BIBLIOGRAPHIE : Bataille G., Théorie de la Religion, Ed. Gallimard, coll. « Idées », Paris, 1974. Baudry P., Une sociologie du tragique: violence au quotidien, Éd. Du Cerf, Paris, 1986. Caillois R., L’homme et le sacré, Gallimard, coll. « Folio/Essais », Paris, 1988. Chesnais J-C., Histoire de la violence en Occident de 1800 à nos jours, Robert Laffont, Paris, 1981. Cox H., La Fête des fous. Essai théologique sur les notions de fête et de fantaisie, Ed. du Seuil, Paris,1971. Durkheim E., (1912), Les formes élémentaires de la vie religieuse, Librairie Générale Française, coll. Le Livre de Poche, Paris, 1991. Duvignaud J., Fêtes et civilisations (1973), Scarabée & Cie, Paris, 1984. Fabre D., Carnaval ou la Fête à l’envers, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 1992. Girard R., La violence et le Sacré, Grasset, coll. « Pluriel », Paris, 1972. Joron Ph., La Fête à pleins bords, Bayonne : fêtes de rien, soif d’absolu, CNRS Éditions, coll. « Alpha », Paris, 2012. Lapassade G., Les états modifiés de conscience, P.U.F., Paris, 1987. Maffesoli M., La violence totalitaire, P.U.F., coll. « Sociologie d’aujourd’hui », Paris, 1979. Moscovici S., La machine à faire des dieux, Fayard, coll. « L’espace du politique », Paris, 1988. Simmel G., Le conflit, Paris, Circé/Poche, 1995. Wunemburger J-J., La fête, le jeu et le sacré, J.-P. Delarge, coll. « Encyclopédie universitaire », Paris, 1977. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évaluation : Examen terminal écrit 2 heures en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : oral de contrôle portant sur la bibliographie.
‘‘ ‘‘ ECUE U5ASO5 SOCIOLOGIE DE LA VIE ELECTRONIQUE 39 heures – TD – Semestre 5 Enseignant responsable : Vincenzo SUSCA ’’ ’’ HORAIRES : Mercredi 16h15-19h15 Salle C 202 CONTENU DU COURS : Imaginaire et formes de la nouvelle chair : émojis, Gif, memes, avatars, identité numérique, Internet des objets, pornoculture électronique, dépendances, hédonisme, émotion publique, communicratie, post-humain. BIBLIOGRAPHIE : Benjamin W., L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (1936), Allia, Paris, 2003. Lipovetsky G., Serroy J., L’esthétisation du monde. Vivre à l’âge du capitalisme artiste, Gallimard, Paris, 2016. Nova N., Kaplan F., La culture Internet des mêmes, Presse Polytechnique et Universitaires Romandes, Lausanne, 2016. Susca V., Les affinités connectives. Sociologie de la culture numérique, Cerf, Paris, 2016. Filmographie : Her, Spike Jonze, États-Unis, 2013. Soyez sympas, rembobinez [Be Kind Rewind], Michel Gondry, États-Unis, 2008. Videodrome, David Cronenberg, Canada, 1982. Série télévisuelle Black Mirror, Angleterre, 2011. Récits : Un récit au choix de Philip K. Dick. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : Exposé et mémoire à mi-chemin. 1ère évaluation : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation de 2 heures sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : oral de contrôle portant sur le contenu de cours et bibliographie.
‘‘ ‘‘ ECUE E5PH1SO5 PRÉPROFESSIONNALISATION EN SOCIOLOGIE 39 heures – TD – Semestre 5 ECTS : 6 Enseignant responsable : Martine XIBERRAS ’’ ’’ HORAIRES : Lundi 10h15-13h15 Salle C 202 Objectifs de l’ECUE : Cet ECUE prépare à l’entrée dans la vie professionnelle à partir des acquis du métier de sociologue. 1- L’étendue des « fonctions possibles » du métier de sociologue Dans un premier temps nous rappellerons les grandes règles de la recherche en sociologie pour vérifier les acquis en termes de recherche appliquée des étudiants : capacité à formuler une question de recherche et sa résolution à partir des questionnements issus de la société civile, du marché, de la politique, … Les étudiants seront à même d’élaborer un projet de recherche appliquée susceptible d’intéresser le monde professionnel, tout en conservant une cohérence avec la recherche fondamentale. 2- L’étroitesse de la reconnaissance et du marché de l’emploi sociologue Dans un second temps nous présenterons les grands domaines d’application et les profils de poste du métier de sociologue. Les étudiants seront alors plus à même de choisir un projet de recherche (TES) en cohérence avec leur formation professionnelle. 3- Choisir sa voie dans le maquis des dispositifs d’apprentissage Enfin dans un troisième temps nous inviterons trois sociologues, pour qu’ils décrivent concrètement leur métier, leur cursus de formation, leur mission professionnelle actuelle ou « profil de poste » : un sociologue médiateur (« intermédiateur »), un sociologue directeur de structure, un sociologue architecte et urbaniste. Les étudiants sont invités à envisager le (les) liens pouvant exister entre un terrain de recherche et un champ professionnel d’insertion. Ils sont encouragés à réfléchir sur les manières, usages, techniques, méthodologies d’entrée sur un terrain, dans un monde professionnel. Contenu du Cours : 1- Le métier de sociologue : savoirs-faires ; savoirs-êtres ; éthique et déontologie de la profession, recherche fondamentale/recherche appliquée (rappel de la conception et des méthodologies de la recherche) 2- L’étendue des « domaines (éducation, famille, politique, institutions, culture, …) et les champs d’application : institutions, associations, entreprises 3- La diversité des formations : recherche sur les sites des Licences et Masters Professionnels en SHS 4- L’étendue des débouchés : rencontres avec des professionnels 5- Rédaction d’un projet de recherche appliquée Contenu du T.D. : Apprentissage de la recherche appliquée (et si possible collective, en petites équipes) : 1- Choix de thème de recherche individuels. Formation d’équipes sur la base de thèmes et de « champs » communs. 2- Rupture épistémologique individuelle (et collective) des équipes 3- Construction de l’objet et de la problématique autour d’un projet individuel et si possible collectif. 4- Choix raisonné d’un terrain de recherche. Proposition d’une méthodologie de la recherche. 5- Prise de contacts avec les terrains 6- Rédaction d’un « Projet de recherche appliquée » (3 pages dactylographiées présentant un résumé de ces étapes de la recherche jusqu’au contact avec le terrain. Ce projet esquissé pourra être réalisé au second semestre et être utilisé comme support pour le TES) Contrôle des connaissances : Facultatif : Pour les étudiants assidus et les étudiants non assidus : devoir à la maison, un exercice de conceptualisation et de rédaction d’un « Projet de recherche appliquée » (3 pages dactylographiées au traitement de texte). Obligatoire : Contrôle Continu & Contrôle Terminal : dissertation 2h
Contenu du « Projet de recherche appliqué » : 3 pages dactylographiées au traitement de texte Le Plan proposé : 1- Choix du thème (dont la rupture épistémologique à résumer). 2- Construction de l’objet et de la problématique. 3- État de la question. Établir une bibliographie. Réajustement après lectures. 4- Méthodologie et Listing des Terrains possibles : type de données à recueillir, techniques de recueil. 6- Résultats escomptés. Prospectives. 7- Bibliographie. 8- Budgétisation. Rappel du TES : les étudiants de Licence 3ème année, assidus et non assidus doivent remettre impérativement un travail de recherche, un Travail d’Étude en Sociologie. Le T.E.S. pourra faire l’objet d’un suivi méthodologique au cours des ECUE optionnels, pour esquisser une cohérence avec le projet préprofessionnel de l’étudiant. Contenu du T.E.S. : 50 pages environ, dactylographiées au traitement de texte. Plan : Choix du thème et rupture (3 p.). Objet et problématique/ État de la question (10 p.). Analyse des données recueillies (20 p.). Analyse générale (15 p.). Introduction et Conclusion (2 p.). BIBLIOGRAPHIE : Bourdieu P., Chamboredon J-C., Passeron J-C., Le métier de sociologue, Mouton, Paris, 1973. Herreros G., Pour une sociologie d’intervention, Erès, Toulouse, 2009. Houdeville G., Le métier de sociologue en France depuis 1945. Renaissance d’une discipline, PUR Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2007, Préface de Charles Suaud. Piriou O., La sociologie des sociologues. Formation, Identité, profession, Préface de Renaud Sainsaulieu, ENS Editions, Lyon, 1999. Trépos J-Y., Sociologie de l’expertise, P.U.F., coll. Que sais-je ? n°3119, Paris, 1996. Watier P., Le savoir sociologique, Desclée de Brouwer, Paris, 2000.
‘‘ ‘‘ ECUE U6BSO5 ATELIER DE TRAVAIL D’ÉTUDE EN SOCIOLOGIE 65 heures – TD – Semestre 6 ECTS : 8 Enseignant responsable : Fabio LA ROCCA ’’ HORAIRES : Seront fixés ultérieurement par les directeurs de mémoires. PROGRAMME ET CONTENU : L’étudiant doit obligatoirement réaliser, en sus des cours et travaux dirigés suivis, un Travail d’Étude en Sociologie (TES) personnel et original sous la responsabilité d’un enseignant du département de sociologie. Ce travail d’étude en sociologie a pour but d’initier l’étudiant à la démarche de recherche et de finaliser un premier niveau d’acquisition des connaissances complet. PROCEDURE D’INSCRIPTION AVEC UN DIRECTEUR : Celle-ci doit être entreprise dès les premières semaines du semestre 5. 1 – Réfléchir à plusieurs projets de recherche en rapport avec les options de L3 du premier et second semestre. 2 - Prendre connaissance des créneaux de permanences assurées par les enseignants afin de recevoir les étudiants candidats au TES. Celles-ci seront d’une part données lors de la 1ère semaine dans un cours obligatoire de la licence 3 et d’autre part affiché sur le panneau d’information L3 devant le secrétariat de sociologie. 3 - Solliciter l’intérêt d’un enseignant de l’équipe pédagogique pour votre sujet d’étude et définir avec lui dès les premières semaines du semestre 5 un programme de travail. Ce dernier peut, au regard de son domaine de compétence, et du projet présenté : l’accepter, l’amender ou le refuser. Il se peut que l’étudiant doive solliciter plusieurs enseignants pour trouver un directeur acceptant de l’encadrer. 4 – Retourner au secrétariat du département de sociologie la fiche de dépôt de sujet de TES signée par l’enseignant qui accepte d’être le directeur de la recherche : elle est obligatoire au moment de l’inscription pédagogique. Cette fiche sera communiquée en même temps que les permanences des enseignants lors de la 1ère semaine de cours. Elle restera ensuite disponible au secrétariat. 5 – Suivre ses consignes de travail et se présenter aux rendez-vous pédagogiques fixés par le directeur de mémoire tout au long de l’année (car si l’enseignement est validé pour le semestre 2, le travail demandé nécessite un investissement annuel). 6 – Déposer impérativement le rapport écrit en fin d’année dans les délais fixés qui seront communiqués le moment venu (pas avant la 13ème semaine du semestre 6). 7 – Soutenir à l’oral le travail devant le directeur de recherche. MISE EN FORME DU MEMOIRE : Ce travail donne lieu à la production d’un mémoire c’est-à-dire un document dactylographié et normalisé de 40 pages recto minimum. La mise en forme respectera les consignes générales suivantes : police times new roman 12 points, un interligne et demi, marges (haut, bas, droite et gauche) de 2,5 centimètres, texte justifié et une table des matières. La page de garde comprend obligatoirement : les nom et prénom de l’étudiant(e), le titre du mémoire, le nom de l’Université, le diplôme présenté, le nom de l’Ecue, l’année universitaire, le nom du directeur de recherche. Une bibliographie, respectant une norme de présentation en vigueur dans le champ de la sociologie (et une seule), est exigée. Exemple : Mauss M. (1938), Sociologie et anthropologie, PUF, Paris, 1999. Un document des normes éditoriales sera diffusé en ligne sur la page de L3. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : L’Atelier de Travail d’étude en sociologie est évalué à partir d’un travail personnel de type mémoire dont les contraintes et le cahier des charges sont fixées par le directeur de recherche choisi en début d’année par l’étudiant(e). La note attribuée du travail écrit est pondérée par la note obtenue lors de la soutenance orale. NOTE SUR L’USAGE DES SOURCES NUMERIQUES ET SUR LE PLAGIAT : Les nouvelles technologies - en particulier Internet - offrent désormais des ressources importantes, voire fondamentales dans une démarche de recherche. Les documents numériques (sites Web, archives FTP, forums, blogs, etc.) constituent, pour les étudiants comme pour les chercheurs, des sources à référencer avec la même rigueur que les documents papiers classiques. Ainsi, toute utilisation de ressource Web ou Internet dans les dossiers sera indiquée de manière explicite, précise et complète comme le sont les citations relevées dans les ouvrages ou articles consultés selon les normes en usage (mention de l’auteur, du titre de l’article ou du document, adresse du site, date de consultation). En l’absence de ces mentions, toute utilisation ou reproduction de ressources et documents Internet ou papier pourra être considérée comme un plagiat, en particulier dans les cas de « copier/coller » massifs et non signalés, et sera évaluée en conséquence. « Tout travail rendu par un étudiant est susceptible d’être soumis à un outil de repérage des similitudes. » (Extrait du règlement des études. 2.5.3).
‘‘ ‘‘ 1 BLOC AU CHOIX : BLOC 1 : REPRESENTATIONS ET MEDIAS E61SO5 ECTS : 12 ECUE E61SO5 MYTHOLOGIES CONTEMPORAINES 39 heures – TD – Semestre 6 Enseignant responsable : Céline BRYON-PORTET ’’ ’’ HORAIRES : Jeudi 10h15-13h15 Salle C 202 CONTENU DU COURS : • Spécificités du « Muthos » par rapport au « Logos ». • Imagination symbolique et sociologie / anthropologie de l’imaginaire (G. Durand). • Éléments de définition : symboles (G. Durand), mythes (E. Durkheim, C. Lévi-Strauss, R. Caillois, M. Eliade, A. Moles…), rites (A. Van Gennep, V. Turner, P. Bourdieu, M. Fellous, M. Segré…). • Approches du sacré à travers différents auteurs (E. Durkheim, M. Weber, M. Eliade, R. Caillois, R. Otto, C. Tarot, F-A. Isambert…). • Le phénomène religieux en tant que forme sociale : une institution de gestion du sacré. • L’imaginaire dans la société (G. Duby, C. Castoriadis, G. Durand, B. Anderson, M. Maffesoli). • Les formes symboliques dans les sociétés modernes occidentales : symboles et rites républicains, mythes du progrès et de la science, mythes contemporains et rites de passage actuels. • Etude diachronique de quelques mythes : - le mythe chevaleresque et ses avatars, dans les arts, la littérature et les institutions ; - les super-héros comme mythes modernes, des comics au cinéma ; - le mythe du complot à travers l’exemple de la franc-maçonnerie ; - l’imaginaire alchimique et ses mythes, du moyen âge à nos jours. BIBLIOGRAPHIE : Abélès M., Un Ethnologue à l’Assemblée, Odile Jabob, Paris, 2001. Anderson B., L’Imaginaire national. Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme, La Découverte & Syros, Paris, 2002. Barthes R., Mythologies, Seuil, Paris, 1970. Bastide R., Le sacré sauvage, Stock, Paris, 1997. Bourdieu P., « Les Rites comme actes d’institution », Actes de la recherche en sciences sociales, n°43, 1982, p. 58-63. Caillois R., L’homme et le sacré, Gallimard, Paris, 1998. Caillois R., Le Mythe et l’homme, Gallimard, Paris, 1987. Castoriadis C., L’Institution imaginaire de la société, Seuil, Paris, 1975. Cazeneuve J., Sociologie du rite, PUF, Paris, 1971. Champion F., Nizard S., et Zawadski P., Le Sacré hors religion, L’Harmattan, Paris, 2007. Duby G., Les trois ordres ou l’Imaginaire du féodalisme, Gallimard, Paris, 1978 Durand G., L’Imagination symbolique, PUF, Paris, 1964. Durand G., Les Structures anthropologiques de l’imaginaire, Dunod, Paris,1993. Durkheim É., Les formes élémentaires de la vie religieuse, Quadrige/PUF, Paris,2003. Eliade M., Le sacré et le profane, Gallimard, Paris, 1987. Eliade M., Images et Symboles, Gallimard, Paris, 1979. Eliade M., Initiation, rites, sociétés secrètes, Gallimard, Paris, 1992. Eliade M., Aspects du mythe, Gallimard, Paris, 1993. Fellous M., A la recherche de nouveaux rites. Rites de passage et modernité avancée, L’Harmattan, Paris, 2002. Ferrarotti F., Le Paradoxe du sacré, Les Éperonniers, Bruxelles, 1987. Girardet R., Mythes et mythologies politiques, Seuil, Paris, 1986. Hubert H. et Mauss M., Mélanges d’Histoire des Religions, Alcan, Paris, 1909. Isambert F-A., Rite et efficacité symbolique, les éditions du Cerf, Paris, 1979. Isambert F-A., Le Sens du sacré. Fête et religion populaire, éditions de Minuit, Paris, 1982.
Levi-Strauss C., Anthropologie structurale, Plon, Paris, 1958. Levi-Strauss C., Mythologiques, volume 4 « L’Homme nu », Plon, Paris, 1971. Mauss M., Œuvres, vol. 1 « Les fonctions sociales du sacré », éditions de Minuit, Paris, 1968. Otto R., Le sacré, Payot et rivages, Paris, 1995. Piette A., Les religiosités séculières, PUF, Paris, 1993. Rivière C., Socio-anthropologie des religions, Armand Colin, Paris, 2008. Rivière C., Les Rites profanes, PUF, Paris, 1995. Segalen M., Rites et rituels contemporains, Nathan université, Paris, 1998. Segré M., (dir.), Mythes, rites, symboles dans la société contemporaine, L’Harmattan, Paris, 1997. Tarot C., Le symbolique et le sacré, théorie de la religion, Éditions La Découverte/M.A.U.S.S, Paris, 2008. Tarot C., Qu’est-ce que le sacré ? 2010. vidéo en ligne : http://www.msh-m.tv/spip. php?article231 Turner V., Le Phénomène rituel. Structure et contre-structure, PUF, Paris, 1990. Van Gennep A., Les Rites de passage, A et J. Picard, Paris, 1992. Weber M., L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Plon, Paris, 1990. Weber M., Sociologie des religions, Gallimard, Paris, 2006. Wunenburger J-J., Le sacré, PUF, coll. « Que sais-je ? », Paris, 2015. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : oral de contrôle portant sur la bibliographie.
‘‘ ‘‘ ECUE E61SO5 SOCIOLOGIE DES MÉDIAS 39 heures – TD – Semestre 6 Enseignant responsable : Michel MOATTI ’’ ’’ HORAIRES : Mardi 10h15-13h15 Salle C 202 CONTENU DU COURS : Les médias connaissent depuis plusieurs décennies une lente dégradation de leur image et de leur crédit. Presse écrite, radio, télévision semblent désormais associés dans l’imaginaire collectif, et qualifiés – souvent par les jeunes – d’instruments de domination, de propagande et de manipulation. Les différents supports d’information sont pourtant à apprécier de manière plus subtile. Si les médias audiovisuels – principalement la télévision – ont longtemps vécu sous le contrôle effectif ou implicite du pouvoir politique, la presse écrite, puis un large spectre de radios et enfin certaines chaînes de TV appartiennent désormais à des intérêts bien distincts. Au point qu’il faut sans doute rechercher aujourd’hui une éventuelle dépendance des médias et de ceux qui les font, c’est-à-dire les journalistes, autant vis-à-vis de la sphère économique que du personnel politique. L’irruption d’Internet dans la vie sociale a encore compliqué la donne : les blogs, les pages personnelles, le web-reporting, les forums de discussion et ce qu’on nomme aujourd’hui « les réseaux sociaux » proposent désormais un accès libre et permanent vers une autre information. Souvent plus indépendante des différents pouvoirs, plus rapide aussi, celle-ci est-elle pour autant plus fiable ? Le cours visera à explorer le système des médias en France et proposera des approches sociologiques capables d’éclairer les différents enjeux qui s’y croisent. BIBLIOGRAPHIE : Balle F., Médias et Sociétés, Montchrestien, 12e édition, 2005. Champagne P., Faire l’opinion. Le nouveau jeu politique, Les Éditions de Minuit, Collection « Le sens commun », Paris, 1990. Charon J-M., La Presse en France, de 1945 à nos jours, Points/Seuil, Paris, 1991. Cot J.P., Mounier J.P., Pour une sociologie politique, Seuil, coll. Politique, 2 volumes, Paris, 1974. Ferro M., L’information en uniforme. Propagande, désinformation, censure et manipulation, Ramsay, 1991. Finger S., Moatti M., L’Effet-Médias. Pour une sociologie critique de l’information, L’Harmattan, coll. DesHauts&Débats, Paris, 2010. Halimi S., Les nouveaux chiens de garde, Liber, Paris, 1997. Jeanneney J-N., Une histoire des médias, Seuil, Paris, 1996. Junqua D., La presse, le citoyen et l’argent, Folio Actuel/Le Monde, Paris, 1999. Neveu É., Sociologie du journalisme, La Découverte, Paris, 2001. Rieffel R., Que sont les médias ? Folio-Actuel, Paris, 2005. Salmon Ch., Storytelling, La Découverte, Paris, 2007. Tarde G., L’opinion et la foule (1901), PUF, Paris, 1989. Consultable sur « Les Classiques des sciences sociales » : http://classiques.uqac.ca/classiques/tarde_gabriel/opinion_et_la_foule/ tarde_opinion_et_la_foule.pdf CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évaluation : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : Oral de contrôle portant sur la bibliographie.
‘‘ ‘‘ ECUE E61SO5 SOCIOLOGIE DE L’ART 39 heures – TD – Semestre 6 Enseignant responsable : Bertrand VIDAL ’’ HORAIRE : Mercredi 16h15-19h15 Salle C 326 CONTENU DU COURS : Ce cours constitue une introduction à la sociologie des arts et de la culture. Il a pour objectif d’étudier les pratiques culturelles comme marqueurs des appartenances sociales des individus et des groupes. Il s’agira principalement d’exposer les modèles théoriques qui tentent de rendre compte de la diversité sociale des pratiques culturelles, en les illustrant à partir de recherches sociologiques empiriques sur la musique, le cinéma, la littérature, etc. La notion de « culture » sera appréhendée de deux manières : • La culture comme « production du domaine de l’art » : la culture est ici envisagée à partir des institutions qui contribuent à façonner une représentation/vision du monde. • La culture comme « pratique sociale » : l’objectif est ici de montrer que la culture est une expérience vécue au contact d’un produit culturel et artistique. Bibliographie : Arendt A., La crise de la culture, Gaillimard, Paris, 1989. Adorno T. & Horkheimer M., La dialectique de la raison, Gaillimard, Paris, 1983. Bastide R., Art et société, L’Harmattan, Paris, 1997. Benjamin W., L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité, Alia, Paris, 2003. Guyau J-M., L’art au point de vue sociologique, Fayard, Paris, 2001. Hall S. « Codage/décodage », Réseaux 1994, n°68, 1994. Hoggart R., La culture du pauvre, Les Éditions de Minuits, Paris, 1970. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : Contrôle continu : réalisation d’un dossier en groupe et écrit portant sur le contenu de cours et la bibliographie, pour les étudiants assidus. Contrôle terminal : écrit portant sur la bibliographie, pour les étudiants dispensés d’assiduité. Oral pour la deuxième évaluation.
‘‘ ‘‘ BLOC 2 : VIE QUOTIDIENNE E62SO5 ECTS : 12 ECUE E62SO5 SOCIOLOGIE DE L’EXCLUSION 39 heures – TD – Semestre 6 Enseignant responsable : Martine XIBERRAS ’’ ’’ HORAIRES : Mercredi 10h15-13h15 Salle C 202 CONTENU DU COURS : 1- Les théories et les écoles sociologiques face à la question de l’exclusion sociale. - Les pères fondateurs : Durkheim, Simmel, Weber - La sociologie américaine : l’école de Chicago (Becker) ; l’interactionnisme symbolique (Goffman) - Le courant de la postmodernité 2- Historique de la « Question sociale » et de ses traitements en Occident (Castel). 3- Les champs de l’exclusion : Pauvreté : sociologie du travail et du non-travail, sociologie du logement et du non-logement, des sdf ; Crime : criminologie, sociologie juridique, de la déviance, de la délinquance, des prisons; Femmes : sociologie du masculin/féminin, Gender Studies ; Étranger : sociologie des migrations, des sans-papiers, réfugiés, cultural studies ; Maladie, handicap, dépendance (addiction), sociologie de la santé L’école : sociologie de l’éducation 4- Les thèmes de la « recomposition sociale » - Ville : écologie humaine, écologie urbaine, anthropologie urbaine - Action collective : sociologie des mouvements sociaux, des réseaux sociaux (Anonymous, 99%, Podemos, les « sans-terres » au Brésil…) - Notion de la « reconnaissance sociale », sociologie et anthropologie de la cohésion sociale Ouverture aux champs connexes de la philosophie, des sciences politique, économiques Contenu du T.D. : Apprentissage de la recherche en équipe : 1- Exposé des thèmes de recherche individuels, 2- Formation d’équipes sur la base de thèmes communs, de « champs » de la sociologie 3 Constitution de petites équipes 4- Exploration, état de la question bibliographique 5- Ateliers « lecture » : rédaction de fiche de lecture individuellement, confrontation des lectures BIBLIOGRAPHIE : Becker H.S., Outsiders, A.M. Métaillé, Paris, 1985. Castel R., Les Métamorphoses de la question sociale, une chronique du salariat, Fayard, Paris, 1995. Coulon A., L’école de Chicago, PUF, coll. Que sais-je ? Paris, 1992. Goffman E., Stigmate, Minuit, Paris, 1975. Grafmeyer Y. et Isaac J., (Textes traduits et présentés par), L’École de Chicago (1979), Aubier Montaigne, Paris, 1984. Le Breton D., L’interactionnisme symbolique, PUF, Paris, 2004. Maffesoli M., L’Ombre de Dionysos, Méridiens Anthropos, Paris, 1982. Morin E., Penser l’Europe, Gallimard, Paris, 1987. Simmel G., « Métropole et mentalité » (1903) ; « Digression sur l’étranger » (1908) in Grafmeyer Y. et Isaac J., (Textes traduits et présentés par), L’École de Chicago, (1979), Aubier Montaigne, Paris, 1984. Stoer S. R., Rodrigues D., Magalhaes A.M., Theories of social exlusion/Teorias de Exclusao Social, Ed. Peter Lang Europälsher Verlag des Wissenschaften, Berlin. Xiberras M., Les Théories de l’exclusion, Méridiens Klincksieck, Paris, 1993. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évaluation : Examen terminal écrit pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : oral.
‘‘ ‘‘ ECUE E62SO5 SOCIOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT 39 heures – TD – Semestre 6 Enseignant responsable : Hélène HOUDAYER ’’ HORAIRES : Vendredi : 9h15-12h15 Salle C 202 CONTENU DU COURS : L’environnement est une valeur partagée collectivement qui permet de relier un acte individuel à un engagement collectif. Nous interrogerons des pratiques et des inspirations à tendances écologiques qui se greffent dans l’interaction sociale. Elle soulève des questions sociales qui touchent au cœur des problématiques sociologiques : le développement, la coopération, la solidarité, la responsabilité, les choix de consommation, l’égalité, la justice, la santé, l’éducation, la morale, la socialité… BIBLIOGRAPHIE : Aspe Ch. et Jacque M., Environnement et société, Maisons des sciences de l’Homme, Versailles, Quae, Paris, 2012. Houdayer H., L’Appel de l’environnement. Sociologie des pratiques écologiques, Montpellier, PUM, 2014. Jollivet M., Sciences de la nature, sciences de la société : les passeurs de frontières, CNRS éd., Paris, 1992. Maffesoli M., Matrimonium. Petit traité d’écosophie, Broché, Paris, 2010. Moscovici S., Réenchanter la nature, Aube, Paris, 2002. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évaluation : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2nde évaluation : oral portant sur le cours ou la bibliographie.
‘‘ ‘‘ ECUE E62SO5 SOCIOLOGIE VISUELLE 39 heures – TD – Semestre 6 Enseignant responsable : Fabio LA ROCCA ’’ ’’ HORAIRES : Vendredi 14h30-17h30 Salle C 326 CONTENU DU COURS : Le scénario contemporain est caractérisé par une prolifération d’images qui jouent un rôle considérable dans la construction du monde social. Nous sommes ainsi immergés dans une culture visuelle à laquelle correspond, dans le domaine des sciences sociales, une « pensée avec les yeux » qui focalise son attention sur l’implication de l’image comme donnée scientifique et comme instrument dans la théorie et la pratique de la recherche sociologique. Le cours vise à sensibiliser l’introduction à la sociologie visuelle d’un point de vue épistémologique, phénoménologique et méthodologique à travers la mise en perspective d’une connaissance qui se fonde sur le voir et le regard avec un intérêt particulier sur la photographie et le cinéma et leur rapport au Réel. D’une part se valorisera l’usage de l’image comme outil de recherche (sociologie avec les images), de l’autre l’analyse des images existantes comme forme de communication culturelle dans la vie quotidienne (sociologie par les images). BIBLIOGRAPHIE : Arnheim R., Visual Thinking (1969), trad. fr. La pensée visuelle, traduit de l’américain par C. Noël et M. Le Cannu, Flammarion, coll. Champs, Paris, 1976. Becker H.S., « Les photographies disent-elles la vérité ? » in Ethnologie française, 2007/1 Vol. 37, p. 33-42. Becker, H. S., « Sociologie visuelle, photographie documentaire et photojournalisme » in Communications, 71(1), 2001, p. 333-351. Fraser P., Sociologie visuelle. Une introduction, Éditions V/F, Etats-Unis, 2015. Garrigues E., L’écriture photographique. Essai de sociologie visuelle, L’Harmattan, coll. Champs Visuels, Paris, 2000. Grady J, « The scope of Visual Sociology », in Visual Sociology, vol.11, n. 2 :10-24, 1996. Harper, D., Visual sociology, Routledge, New York, 2012. La Rocca F., « Introduction à la sociologie visuelle » in L’image dans les sciences sociales, Revue Sociétés, N°95, De Boeck Éditions, Bruxelles, 2007. La Rocca F., « L’instance monstratrice de l’image. La sociologie visuelle comme paradigme phénoménologique de la connaissance », in Visualidades, Goiana, Brésil, Vol.5, N°1, 2007. La Rocca F., « La sociologie visuelle à l’époque de la reproductibilité technologique de l’image », Iconocrazia, « Potenza dell’immaginario », N°7, 2015. Merleau-Ponty M., Phénoménologie de la perception, Gallimard, Paris, 1945. Terrenoire J.-P., « Image et sciences sociales : l’objet et l’outil » in Revue française de sociologie, XXVI, N°26-3, 1985, pp.509-527. Terrenoire J.-P., « Sociologie visuelle. Études expérimentales de la réception. Leur prolongements théoriques ou méthodologiques » in Communication, N°80, 2006, pp.121-143. Vander Gucht D., Ce que regarder veut dire. Pour une sociologie visuelle, Les impressions nouvelles, Bruxelles, 2017. Filmographie : Gregory Bateson, et Margaret Mead, Trance and dance in Bali, 1936-39. Jules Dassin, Naked City, 1948. Robert Flaherty, Nanook of the North, 1922. Jean Rouch, Edgar Morin, Chronique d’un été, 1960. Dziga Vertov, L’homme à la caméra, 1929. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : Exposé et petit dossier à mi-chemin 1ère évaluation : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation de 2 heures sur un sujet de cours et de bibliographie. 2nde évaluation : oral portant sur le cours ou la bibliographie.
‘‘ ‘‘ ECUE E6PH1SO5 APPROCHES MICROSOCIOLOGIQUES DU CHANGEMENT SOCIAL 39 heures – TD – Semestre 6 ECTS : 6 Enseignant responsable : Denis FLEURDORGE ’’ ’’ HORAIRES : Mardi 14h15-17h15 Salle C 121 CONTENU DU COURS : Axe 1 : Séparer et distinguer l’Autre 1- Approche théorique et historique de la notion de « contrôle social » en Sociologie. 2- Le concept d’« ethnicité » à travers les apports de la Tradition de Chicago. Axe 2 : Inventer l’Autre 1- Perspective sociologique de l’identité, de l’altérité et de l’ipséité. 2- Le déperdition du sens : de la différence à la « différance ». 3- Modélisation possible de l’inter, du trans, du multi » / culturel. 4- Les dévoiements de la notion de « respect ». De Homère aux banlieues. 5- « Race et culture », « Race et histoire ». De Charles Péguy à Claude Lévi-Strauss. Axe 3 : L’étrangeté de l’étranger 1- Les figures contemporaines de l’étranger. 2- L’invention de la « différence culturelle ». Le cas de l’immigration française. 3- Les limites de la notion de « mixité sociale ». Sociologie d’une politique de la ville. BIBLIOGRAPHIE : Une bibliographie générale sera distribuée en cours. CONTRÔLE DES CONNAISSANCES : 1ère évaluation : Examen terminal écrit en fin de semestre pour tous les étudiants (inscrits en contrôle continu et en dispense d’assiduité) : dissertation sur un sujet de cours et de bibliographie. 2ème évaluation : oral de contrôle portant sur la bibliographie.
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