PLATEFORMES DE RÉSERVATION EN LIGNE, CLAUSE DE PARITÉ - Concurrences

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PLATEFORMES DE RÉSERVATION EN LIGNE, CLAUSE DE PARITÉ - Concurrences
SÉMINAIRE DROIT ET ÉCONOMIE DE LA CONCURRENCE

PLATEFORMES DE RÉSERVATION EN LIGNE, CLAUSE DE PARITÉ
QUELLE RÉGULATION PAR LES AUTORITÉS DE CONCURRENCE ?

                                              MERCREDI 25 MAI 2016, ALLEN & OVERY

ÉTIENNE PFISTER
Chef économiste, Autorité de la concurrence

FLORENCE NINANE
Avocate associée, Allen & Overy

LAURENT FLOCHEL
Vice-président, Charles River Associates
PLATEFORMES DE RÉSERVATION EN LIGNE, CLAUSE DE PARITÉ - Concurrences
Plateformes de réservation en ligne
        et clauses de parité
                Etienne Pfister
                    Chef économiste
                Autorité de la concurrence

      Cette présentation reflète les opinions de son auteur
          et non celles de l’Autorité de la concurrence

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PLATEFORMES DE RÉSERVATION EN LIGNE, CLAUSE DE PARITÉ - Concurrences
Clauses de parité

 • Clause de parité (CP):
    – Prévoit que le vendeur pratique sur la plateforme partenaire des
      conditions de vente au moins aussi favorables que sur une autre
      plateforme

 • Plusieurs secteurs en ligne sont concernés :
    – Réservations hôtelières
    – Vente en ligne de livres numériques et autres commerces en ligne
    – Comparateurs d’assurance

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PLATEFORMES DE RÉSERVATION EN LIGNE, CLAUSE DE PARITÉ - Concurrences
Les plateformes hôtelières en France

 • Les hôtels
    –   17 000 hôtels,
    –   20% des hôtels et 40% des capacités sont dans des chaînes intégrées
    –   Clientèle étrangère = 43% des nuitées
    –   34% du chiffre d’affaires est effectué en ligne

 • Les plateformes hôtelières
    – Principal canal de réservation en ligne: 70% des réservations en ligne
    – Les PRH représentent donc 24% du chiffre d’affaires des hôteliers
    – Mais 93% des clients cherchent leurs hôtels sur Internet et les
      plateformes hôtelières jouent un rôle très important dans cette visibilité

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PLATEFORMES DE RÉSERVATION EN LIGNE, CLAUSE DE PARITÉ - Concurrences
Les plateformes hôtelières : le marché pertinent

 • Deux faces :
    – Les OTA offrent des services aux consommateurs
    – Les OTA offrent des services aux hôtels

 • OTA/Hôtels : les hôtels peuvent-ils substituer un autre canal ?
    – Diffusion d’informations, services de réservation, visibilité
    – Méta-moteurs et moteurs de recherche? Peu probable
        • Les hôtels sont très peu clients du fait du paiement au clic
    – Autoconsommation ? Peu probable également

 • Part de marché de Booking supérieure à 30%
    – Indices indiquant que la part de marché pourrait être très supérieure
      (position dominante ?)
    – ¾ des hôtels y sont référencés
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Mérites et limites des plateformes de
réservation en ligne
 • Mérites :
    – Amélioration de la transparence, renforcement de la visibilité de certains
      acteurs
    – Comment ? Mutualisation de certaines dépenses (publicité par exemple)
    – La concurrence en sort renforcée

 • Limites :
    – Barrières à l’entrée
        • Economies de réseau indirectes
    – Mais :
        • Multihoming possible des consommateurs et des hôteliers
        • Faibles coûts de transfert

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Les effets des clauses de parité (1)

   Réduction de la concurrence entre plateformes (1):
      La CP diminue les incitations d’une plateforme à diminuer ses taux de
      commission : l’hôtel ne pourra baisser ses prix en raison des CP signées
      avec une ou des plateformes concurrentes.
      La CP diminue les incitations à ne pas élever le taux de commission : la
      hausse de prix des nuitées qui pourrait s’en suivre est effectuée sur
      l’ensemble des plateformes (« dilution effect »)
      Principale contrainte concurrentielle : risque de « fuite » des hôtels

   Réduction de la concurrence entre plateformes (2):
      Les petites plateformes ont peu d’intérêt à opter pour une stratégie de
      commissionnement à prix bas pour gagner de la clientèle : les hôteliers ne
      peuvent répercuter ces faibles taux de commission sur le prix des nuitées

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Les effets des clauses de parité (2)

   Réduction du risque de parasitisme :
      Une plateforme qui investirait fortement pour la visibilité des hôtels sur Internet
      pourrait être « parasitée » par une plateforme concurrente ou par l’hôtel lui-même
          Investissement en visibilité sur la plateforme elle-même mais aussi sur les sites « publicitaires »
          Important pour les « petits » hôtels et bénéfique pour la concurrence
      Tarification, concurrence hôtels/plateforme, faibles coûts de transport, montant
      élevé des transactions, etc.
          Risque élevé d’un parasitisme de l’hôtel : il maîtrise le prix, ne supporte pas de commission, pas
          d’investissement en visibilité nécessaire
      Limite des mécanismes alternatifs
          Services de vente ou après-vente limités
          Redevances forfaitaires ou « au clic »
      Surinvestissement ? Quels effets d’une diminution des investissements ?

   Réduction des coûts de recherche des consommateurs :
      L’information sur les prix donnée par les PRH est fiable
          Renforcement de la concurrence inter-marques
      Pertinent au cas d’espèce ?                                                                               7
          Cas des comparateurs d’assurance/cas hôtels
La voie des engagements
•   Les effets positifs l’emportent-ils sur les effets négatifs ?
•   Comment dissiper les effets négatifs et préserver les effets positifs ?
•   Deux types de clauses MFN :
                    Plateforme- MFN                                           Hotel-MFN = « MFN restreinte»

     Hotel                                                            Hotel             OTA1                OTA2
                     OTA1                OTA2

                    Clients                                                            Clients

•   Engagements :
     –   Suppression des MFN sur les quantités de nuitées
     –   Supprimer la MFN paritaire étendue aux plateformes : les prix peuvent être différents sur les
         plateformes
     –   Maintenir une MFN paritaire étroite : éviter le parasitisme de l’hôtel – qui est cependant libre de ses
         tarifs sur sa clientèle fidèle et auprès de sa clientèle hors ligne                                       8
Quelle efficacité?

    • Selon les hôteliers , la MFN étroite entraîne de facto une MFN étendue du
      fait du risque de cannibalisation des ventes des hôtels
    • Certes, si la commission baisse, l’hôtelier a intérêt à baisser le prix de sa
      chambre pour concurrencer les autres hôtels et pour cannibaliser la
      plateforme concurrente
                            MFN étroite

                 Hotel                    Booking
                 € 100                                         MFN
                                           € 100             étendue

                                                             Expedia
                           Cannibalisation ?                   € 90

    • Mais cette baisse de prix détourne également sa propre clientèle
        ⇒Si le deuxième effet l’emporte, les hôtels seront réticents à réduire leurs prix
        ⇒Les plateformes seront réticentes à diminuer leurs commissions

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Plusieurs autres facteurs à prendre en compte

    Cadre théorique dans lequel les « petites » plateformes maintiennent leurs
    clauses
    Pas de concurrence entre hôteliers
    Pas de prise en compte de la réaction de Booking
    Pas de prise en compte de la suppression des parités de disponibilité
       Si l’hôtel craint de baisser son prix, il peut tout de même inciter à une baisse des taux en
       allouant le nombre de chambres sur chaque PRH en fonction des taux de commission
    L’étendue de la cannibalisation des hôtels par les PRH du fait des
    engagements est limitée
       L’hôtel peut pratiquer un prix inférieur à celui pratiqué sur une OTA sur son canal
       « offline » (téléphone, réception de l’hôtel, agence de voyage physique).
       Le risque de cannibalisation ne concerne que les clients en ligne n’ayant accès qu’au canal
       en ligne « standard », soit 10% du CA des hôtels au mieux
            Très faible pour les petits hôtels
            Plus élevé pour les chaînes hôtelières mais large part de clients fidèles

    Coûts d’acquisition des consommateurs supposés nuls pour les hôteliers
       Or, les hôtels, pour vendre directement leurs nuitées (sans parasitisme), doivent effectuer de la
       publicité ce qui réduit leurs marges et la différence avec une vente sur une plateforme
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Situation des clauses de parité dans le secteur
hôtelier
 • En France
     – 15/4/2015: engagements de Booking devant l’Autorité de la concurrence
         • Suppression de la clause de parité tarifaire étendue,
         • Suppression de la parité de disponibilité
         • Rapport d’étape avant octobre 2016
     – 7/5/2015 : décision du tribunal de commerce contre Expédia
         • Nullité des clauses de parité tarifaire,
         • Parité de disponibilité valable
     – 6/8/2015 : loi « Macron », art. 133
         • Contrat de mandat = modèle contractuel unique
         • Interdiction des clauses limitant la liberté tarifaire de l’hôtel

 • A l’étranger
     – Allemagne : interdiction de ces clauses pour Booking (en attente pour Expédia)
     – Plupart des autres pays : engagements formels ou informels ou interdiction en
       ligne avec les engagements

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Plateformes de réservation en ligne, clauses de parité…
                   Quelle régulation par les autorités de concurrence ?
 Florence Ninane, associée
 25 mai 2016
© Allen & Overy 2016
Enquête sectorielle de la Commission Européenne (CE) sur le
commerce électronique dans le cadre de la stratégie pour un
marché unique numérique

Règles nationales sur la vente en ligne de médicaments non
soumis à prescription médicale obligatoire : Avis défavorable
de l’Autorité de la Concurrence (AdlC)

© Allen & Overy 2016                                            2
Enquête sectorielle de la Commission Européenne (CE) sur le
commerce électronique dans le cadre de la stratégie pour un
marché unique numérique

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Enquête sectorielle de la CE sur le commerce électronique dans le
cadre de la stratégie pour un marché unique numérique
• Enquête initiée en mai 2015 par la Commission européenne sur le
  commerce électronique, afin de déceler d’éventuels problèmes de
  concurrence affectant les marchés européens du commerce
  électronique. Focus particulier sur les obstacles au commerce
  électronique transfrontière dans les secteurs où le e-commerce est le
  plus répandu (électronique, habillement, chaussures et contenus
  numériques)
• Mars 2016 : Document de travail qui présente les premiers résultats
  concernant le blocage géographique
   o Analyse de + de 1400 réponses de détaillants et de fournisseurs
    de contenu numérique
   o Pratique courante répandue au sein de la UE pour les achats en
    ligne des:
    § Biens de consommation
    § Services du contenu numérique
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Enquête sectorielle de la CE sur le commerce électronique dans le
cadre de la stratégie pour un marché unique numérique
                  Achat en ligne de biens de consommation
         • 38 % des détaillants collectent des informations de
            géolocalisation concernant les utilisateurs et appliquent le
            blocage géographique              (filtration géographique rarement
            appliquée et/ou exigée par les fournisseurs)
         • Pratique plus courante pour les grands détaillants
         • Des facilitateurs du commerce entre Etats membres :
           • Les distributeurs qui vendent via des places de marché sont
              plus susceptibles (83 %) de vendre dans d’autres Etats
              membres que ceux qui vendent uniquement via leur propre site
              (58 %)
           • 56 % des comparateurs de prix qui ont répondu ont indiqué
              fournir des listes de produits d’autres Etats membres
           • Mais ces outils pratiquent, eux aussi, du blocage géographique

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Enquête sectorielle de la CE sur le commerce électronique dans le
cadre de la stratégie pour un marché unique numérique
                  Achat en ligne de biens de consommation
     • Décision unilatérale dans la majorité des cas
     • Restrictions contractuelles dans les accords entre fournisseurs et
       détaillants (12 % des détaillants)
       o Secteurs les plus affectés : Vêtements et chaussures (13 %),
          biens électroniques (9 %), biens sportifs et d’extérieur (9 %),
          cosmétiques et soins (8 % et électroménager (8 %)
       o Certains Etats membres plus affectés que d’autres : la France
          présente le plus haut taux de restrictions contractuelles
     • Méthodes utilisées (qu’elles soient décidées unilatéralement ou
       imposées contractuellement) :
       o Refus de livrer à l'étranger (27 %)
       o Refus d'accepter les moyens de paiement étrangers (22 %)
       o Redirection du client vers un autre Etat Membre (10 %)
       o Blocage de l'accès au site Internet (5 %)
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Enquête sectorielle de la CE sur le commerce électronique dans le
cadre de la stratégie pour un marché unique numérique

                       Achats en ligne de services de contenu numérique

     • 68 % des fournisseurs appliquent le blocage géographique,
       notamment par
       o Le blocage de l’accès au site internet sur la base de l’adresse IP
          de l'utilisateur
     • Restrictions contractuelles dans la majorité des cas (59 % des
       fournisseurs de contenu numérique y sont contractuellement obligés
       par les détenteurs des droits)
       o Décision unilatérale (9 %)

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Enquête sectorielle de la CE sur le commerce électronique dans le
cadre de la stratégie pour un marché unique numérique

                       Achats en ligne de services de contenu numérique

    • Différences importantes selon :
      o Les Etats membres
      o Le modèle, notamment :
        § Services payants, par transaction ou abonnement (davantage
            recours au blocage)
        § Services qui génèrent leur chiffre d’affaires dans la vente de la
            publicité aux tiers ou dans la vente de contenus
            packagés (moins recours au blocage)
      o À la nature des droits protégés :
        § Plus répandu dans les accords de licences touchant certains
            types de contenu digital, tels que les films, sports, et séries TV
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Enquête sectorielle de la CE sur le commerce électronique dans le
cadre de la stratégie pour un marché unique numérique
– Les restrictions contractuellement imposées pourraient relever du
  champ d’application de l’Article 101 TFUE
   – Pratiques visant à cloisonner les marchés nationaux ou à rendre les
     échanges entres Etats plus difficiles, en particulier en empêchant ou
     en restreignant les importations parallèles
   – Restrictions contractuelles visant à interdire l’utilisation d’Internet
   – Restrictions contractuelles visant à restreindre le territoire sur
     lequel, ou les consommateurs auxquels, un distributeur peut vendre
     des biens ou services (sous réserve de la possibilité de restreindre
     les ventes actives sur le territoire/groupe de clients réservé
     exclusivement à un distributeur, Internet étant toutefois
     généralement considéré comme un mode de vente passive)
   – Restrictions des ventes actives ou passives aux consommateurs
     finals par les membres d’un réseau de distribution sélective
   – Accords de licences visant à interdire ou limiter la fourniture
     transfrontière de services de diffusion
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Enquête sectorielle de la CE sur le commerce électronique dans le
cadre de la stratégie pour un marché unique numérique

• Mars 2016 : Premiers résultats concernant le blocage géographique

• Prochaines étapes :
   o Mi 2016 - Rapport préliminaire sur le commerce électronique pour
     consultation publique
   o       Premier trimestre 2017 - Rapport final sur le commerce
     électronique

© Allen & Overy 2016                                                    10
Règles nationales sur la vente en ligne de médicaments non
soumis à prescription médicale obligatoire : Avis défavorable
de l’Autorité de la Concurrence (AdlC)

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Règles nationales sur la vente en ligne de médicaments non
soumis à prescription médicale obligatoire
                                      Contexte
     •   CJUE DocMorris 11/12/2003 : un Etat membre ne peut adopter ou
         maintenir des mesures ayant pour effet d’empêcher la vente en ligne
         de médicaments non soumis à prescriptionpar des acteurs UE
     •   Décembre 2012 : Transposition de la Directive 2011/62/UE par
         Ordonnance n° 2012-1427 ouvrant la voie à la vente en ligne de
         médicaments non soumis à prescription médicale, complétée par
         arrêté
     •   Mai 2013 : Avis défavorable 13-A -12 de l’AdlC sur le prjet d’arrêté
         (complété par l’Avis 13-A-24 de décembre 2013) :
     •   Juin 2013 : Arrêté du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé
         relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par
         voie électronique non soumis à prescription médicale
         o Inclut partiellement les recommandations de l’AdlC
     •   Mars 2015 : Annulation de l’arrêté par le Conseil d'Etat

© Allen & Overy 2016                                                            12
Règles nationales sur la vente en ligne de médicaments non
soumis à prescription médicale obligatoire

                                 Contexte

     • 2016 : Deux projets d’arrêté séparant les bonnes pratiques
       commerciales et les règles techniques liées à la vente en ligne de
       de médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire,
       auparavant traités ensemble dans l’arrêté de juin 2013

     • Avril 2016 : Avis défavorable de l’AdlC
       o Restrictions existantes et nouvelles disproportionnées et non
          justifiées par rapport à l'objectif de protection de la santé
          publique
       o Restrictions discriminatoires par rapport aux conditions exigées
          pour la vente au comptoir
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Règles nationales sur la vente en ligne de médicaments non
soumis à prescription médicale obligatoire
     Restrictions déjà incluses dans l’arrêté de juin 2013 et relevées
        dans les avis 13-A-12 et 13-A-24 de l’AdlC, notamment :

     • L’interdiction de liens hypertexte, la restriction du contenu des lettres
       d’informations, l’interdiction de la sous-traitance de l'activité de
       vente par internet, l’interdiction du référencement dans les moteurs
       de recherche ou comparateurs de prix contre rémunération, ou
       l‘interdiction de l’affichage de prix
     • L'obligation de présenter la notice du médicament en format PDF
     • Les limitations quantitatives de délivrance (un mois de traitement à
       posologie usuelle)
     • L’obligation de prendre en compte le chiffre d'affaires réalisé en
       ligne pour le calcul du nombre de pharmaciens adjoints à embauche
     • L’obligation de préparer et stocker les commandes au sein de
       l’officine ou dans des locaux à « proximité immédiate », notion
       interprétée de manière très restrictive
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Règles nationales sur la vente en ligne de médicaments non
soumis à prescription médicale obligatoire

                   Nouvelles formalités et restrictions supplémentaires

     • Analyse pharmaceutique :
       o Obligation de récolter, le cas échéant, des informations dont
         certaines sont couvertes par le secret médical
       o Invitation à rédiger une «intervention pharmaceutique» à chaque
         commande, non exigée dans le cadre de la vente au comptoir
       o Obligation de recueillir les observations éventuelles du patient, la
         survenue d'éventuels effets indésirables et évaluer le bénéfice/
         risque de poursuivre le traitement pour chaque nouvelle
         commande d'un même médicament

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Règles nationales sur la vente en ligne de médicaments non
soumis à prescription médicale obligatoire
           Nouvelles formalités et restrictions supplémentaires
     • Système de management de la qualité qui engage la responsabilité
       du pharmacien titulaire :
       o Système d’évaluation (externe notamment) de la qualité avec,en
          particulier, une revue périodique de la performance du système,
          et une mise en place d’indicateurs qualité

                             CONCLUSION
                            Avis défavorable
     Obligations qui apparaissent disproportionnées,
     discriminatoires par rapport à la vente au comptoir et plus
     justifiées pour les médicaments soumis à prescription médicale
     obligatoire qui ne sont vendus qu'au comptoir. Ces obligations
     sont de nature à favoriser l’attractivité des sites établis à
     l’étranger
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Allen & Overy means Allen & Overy LLP and/or its affiliated undertakings. The term
partner is used to refer to a member of Allen & Overy LLP or an employee or consultant
with equivalent standing and qualifications or an individual with equivalent status in one
of Allen & Overy LLP’s affiliated undertakings.
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