POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE - RAPPORT 2017
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POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE 1. CADRE GÉNÉRAL 1.1. La démarche ESG1 Le groupe détient 14 fonds labélisés sur les actions zone euro, Europe, États-Unis, les obligations fait partie de l’ADN du groupe convertibles, les obligations souveraines et crédit Malakoff Médéric et le monétaire. Le nombre est en augmentation par rapport à 2016 où 10 fonds étaient labélisés. Malakoff Médéric en tant que groupe de protection Il est également investi dans un fonds solidaire, sociale et à travers ses nombreuses démarches et deux fonds labélisés TEEC2/3. Par ailleurs, actives (qualité de vie au travail, diversité, travaux des critères ESG ont été intégrés dans les mandats de performance énergétique, achat responsable…) en direct et certains fonds dédiés. œuvre pour améliorer sa responsabilité sociétale. Le groupe a été noté « 76/100 - niveau gold avancé » Les encours gérés sous ces références représentent par l’organisme indépendant EcoVadis en 2017, 16,3 Md€, au 31 décembre 2017, soit 59 % des actifs. il se situe dans le top 1 % des fournisseurs Parmi ces montants, 2,0 Md€ soit 7 % des actifs les mieux notés. C’est dans cette logique sont labellisés ISR, TEEC ou solidaires. que l’investissement responsable s’est développé. Ces encours ont pratiquement doublé depuis 2016, Le groupe Malakoff Médéric a une conviction : où ils atteignaient 1,1 Md€. l’investissement responsable permet de donner Le groupe exerce activement ses droits de vote du sens à l’investissement et peut être source lors des assemblées générales d’actionnaires de valeur à long terme. par le biais de ses sociétés de gestion. En 2017, 83 % Fort de cette conviction, une gestion actions des encours actions ont fait l’objet d’un vote. Investissement Socialement Responsable (ISR) a été Le groupe Malakoff Médéric communique initiée dès 2000 dans la politique des placements. sur sa démarche ISR à l’ensemble de ses clients, Une intégration progressive des critères entreprises et particuliers, à travers des pages environnementaux, sociaux et gouvernementaux dédiées de son site internet. Le rapport a été développée au sein des portefeuilles. sur la transition énergétique pour la croissance Le groupe Malakoff Médéric étudie l’implication verte y est également disponible. en matière ISR des sociétés de gestion Un bilan annuel est réalisé au sein des rapports qu’elle sélectionne. Elles sont signataires d’activité de ses entités et du rapport RSE4. des Principles for Responsible Investment et du Carbon Des informations spécifiques sur l’ISR sont Disclosure Project. communiquées à l’occurrence à ses organismes de tutelle ou à ses entreprises clientes. (1) ESG : Environnement, Social et qualité de Gouvernance. (2) Label TEEC : Transition Énergétique et Écologique pour le Climat, LBPAM Responsable actions environnement (actions zone euro) et Sycomore Eco Solutions (actions européennes). (3) Fonds ISR : Convertible Europe responsable (obligations convertibles), Fédéris Crédit ISR (crédit zone euro), Fédéris obligations ISR internationales (obligations souveraines internationales), Fédéris Pro actions ISR Euro (actions zone euro), Fédéris ISR Euro (actions zone euro), LBPAM IRC Actions Euro Min Var (actions minimum volatilité), Sycomore happy at work (actions zone euro), Sycomore European growth (Actions Europe), Fédéris ISR Amérique (actions États-Unis), LBPAM Actions Amérique (actions Etats-Unis), Fédéris ISR trésorerie (trésorerie), Fédéris ISR France (actions France), LBPAM actions entreprise (actions zone euro), LBPAM responsable trésorerie (monétaire) ; fonds solidaire : Insertion emplois (actions zone euro) ; fonds TEEC : LBPAM Responsable actions environnement (actions zone euro) et Sycomore Eco Solutions (actions européennes). (4) RSE : Responsabilité Sociétale d’Entreprise. 2 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
1.2. Structure des placements Le Groupe est l’un des principaux investisseurs institutionnels en France, gérant 28 Md€, dont 22 Md€ sur le périmètre assurance et 6 Md€ sur le périmètre retraite complémentaire. La majorité des investissements du groupe s’effectuent dans des titres cotés souverains ou d’entreprises. Malakoff Médéric investit également dans les classes d’actifs non cotés : immobilier, private equity, infrastructures. VM au 30/11/2017 Autres (0,1 %) (en milliards d’euros) Private equity (1,4 %) Infrastructure (1,0 %) Participation Stratégique (1,4 %) 21,9 5,9 27,8 Immobilier (7,3 %) 1,9 2,0 1,8 1,9 OPCVM (6,9 %) 2,4 Actions et obligations 6,5 8,9 d’entreprise (32,1 %) 9,2 2,8 12,0 Souverains (43,2 %) 1,5 1,8 Monétaires (6,6 %) Assurance Retraite Consolidé 2. POLITIQUE ESG SUR LES PLACEMENTS Cette partie décrit les critères utilisés dans les fonds 2.2. Titres cotés d’entreprises socialement responsables, avec un focus sur les critères environnementaux. Elle présente 2.2.1. Critères utilisés pour l’analyse ESG également l’information utilisée pour cette analyse. et l’impact sur le climat La philosophie ISR est fondée sur quatre axes 2.1. Émetteurs souverains qui correspondent aux trois valeurs RSE du groupe Le portefeuille est constitué en grande majorité Malakoff Médéric : solidarité, responsabilité d’obligations souveraines des pays européens. et exigence : Elles sont évaluées avec une approche « Qualité » • Le soutien à la transition énergétique qui tient compte de la solvabilité à long terme. et écologique, À la suite de la crise des dettes souveraines, • Le développement des territoires, il semble pertinent d’évaluer non seulement des critères ESG standards mais aussi des critères • La gestion durable des ressources, de solvabilité des États. • La gouvernance responsable. MALAKOFF MÉDÉRIC — 3
Ces quatre piliers permettent d’appréhender les opportunités et les risques du monde d’aujourd’hui et de demain. Opportunités Risques Transition économique Développement Gestion durable Gouvernance et énergétique des territoires des ressources responsable • Business model • Soutien • Maîtrise de l’utilisation • Organisation tournés vers du développement des ressources équilibrée l’économie de demain local dans tous les naturelles et protection des responsabilités lieux d’implantation de l’environnement • Soutien des stratégies • Partage équitable bas-carbone • Dialogue social • Respect et promotion de la valeur ajoutée et restructurations des droits des parties • Anticipation, responsables prenantes dans • Promotion promotion des solutions des contre- toutes les zones pour faire face au • Transferts d’implantation pouvoirs changement climatique de technologie • Bien-être au travail, • Éthique des affaires • Stratégie BoP valorisation • Responsabilité • Relations de la formation, respect fiscale durables avec des droits syndicaux les fournisseurs Les critères environnementaux sont pris en compte L’analyse quantitative ISR de l’émetteur est basée au sein de deux de ces axes : sur un outil interne de notre société de gestion • A xe Transition économique et énergétique : qui utilise des sources externes reconnues : exposition au changement climatique de chaque deux agences de notation extra-financière (MSCI entreprise et sa capacité à faire face aux enjeux ESG Research et Vigeo), un fournisseur spécialisé environnementaux de demain, en particulier sur l’environnement (Trucost) et des fournisseurs la maitrise du réchauffement climatique. généralistes (Bloomberg, Factset). Ces critères (exposition charbon, intensité carbone, Une analyse qualitative est ensuite réalisée : exposition fossile actuelle et à venir, intégration vérification de la cohérence des informations, de la stratégie transition énergétique suivi régulier des sociétés et des parties prenantes, dans la stratégie de l’entreprise, offre de produits rencontres régulières avec les sociétés. et de services pour faire face aux enjeux du changement climatiques…) visent ainsi à mesurer Les entreprises non couvertes par les agences comment les entreprises sont exposées aux de notation extra-financière sont analysées risques de transition (législation, prix carbone…). en reprenant les quatre axes de la philosophie ISR, avec une grille de critères d’évaluation précis. • A xe Gestion des ressources : utilisation Ce processus robuste permet d’analyser des ressources environnementales les entreprises en croissance qui présentent par les entreprises via différents critères concernant des opportunités extra-financières fortes, et dont l’eau, les déchets, la biodiversité… Ces éléments le cœur de métier ou la stratégie sont directement permettent d’analyser comment l’entreprise tournés vers les thématiques d’avenir (transition prend conscience de la raréfaction des ressources, énergétique et économique) et de territorialité. en particulier dans les zones de stress hydrique Cette grille est également utilisée pour analyser ou d’écosystèmes fragiles et comment elle agit les entreprises qui ne sont pas encore notées pour minimiser son impact environnemental. par les agences de notation extra-financière, 2.2.2. Informations utilisées pour l’analyse lors de leur introduction en bourse. des émetteurs Pour les entreprises notées par les agences de notation extra-financière, l’analyse combine une approche « sectorielle » et une approche « best-in-class ». L’étude du secteur se fait à partir des 4 axes présentés précédemment. 4 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
2.3. Dette Privée Corporate Concernant les investissements en infrastructures (en fonds propres), la société de gestion en charge Les entreprises de cette classe d’actifs sont encore de notre mandat dédié en fonds de fonds suit peu évaluées par les agences de notation les mêmes pratiques que celles menées extra-financière. Lorsqu’elles le sont, ces entreprises par les gérants en Capital-Investissement sont en général relativement mal notées en termes ISR, en raison d’une communication limitée Quant à la dette en infrastructures, cette classe sur les enjeux ESG ou d’un manque de formalisation d’actif ne propose pas encore de démarche de leur démarche RSE par rapport aux plus grandes normée concernant les politiques ESG. Toutefois, entreprises. Cette notation peut ne pas refléter les décisions d’investissement de nos mandataires parfaitement l’exposition aux risques en termes de dettes Infrastructures prennent extra-financiers et le degré d’avancement réel en compte l’ensemble des enjeux extra-financiers, de leurs pratiques ESG. notamment en matière de gestion des ressources naturelles au sein des projets, d’exclusion Un processus d’analyse pragmatique et adapté des projets ne répondant pas à l’enjeu aux spécificités de la classe d’actifs a été mis de la transition économique et énergétique, etc. en place. Un questionnaire extra-financier est envoyé aux entreprises en phase 2.5. Investissements thématiques de pré-investissement. Il inclut une question sur les émissions de gaz à effet de serre. 2.5.1. Fonds sur la transition énergétique Lorsque l’entreprise communique un chiffre et écologique pour le climat pour cette question, l’équipe Gestion & Recherche Le processus de gestion utilisé dans nos ISR s’assure de la fiabilité de la donnée investissements thématiques labellisés TEEC (périmètre des activités, méthodologie utilisée, intègre des critères financiers et extra-financiers. accompagnement par un tiers…). Ces critères extra-financiers sont liés à la thématique environnementale : une sélection de sociétés 2.4. Capital Investissement engagées dans la transition énergétique, de par et Infrastructures leur activité relevant directement ou indirectement des thématiques environnementales, est effectuée. La taille des actifs de cette classe ne permet pas une notation de type extra-financière. Ces activités sont : Cependant, la prise en compte de critères ESG, • mobilité et transport durable : transports notamment environnementaux, est une pratique collectifs, véhicules à faible émission CO2… largement répandue au sein des sociétés de gestion. • économie circulaire : gestion de l’eau, recyclage… Le portefeuille du groupe est investi dans des actifs non cotés, en direct ou à travers des fonds • bâtiments verts : rénovation (isolation…) de Capital-Investissement, soumis à un contrôle et construction (bâtiments à faible consommation systématique des critères ESG. La politique énergétique…) de Capital-Investissement responsable • services et solutions environnementaux : est appliquée durant la phase d’analyse efficacité énergétique, technologies vertes… de l’opération d’investissement (questionnaire ESG transmis par les entreprises lors des due-dilligences, • énergies renouvelables : production d’énergie exclusion des entreprises qui contreviendraient solaire ou éolienne, fabrication de turbines aux principes éthiques et au respect des normes ou de panneaux… et des conventions internationales) mais également Les entreprises associées directement aux filières pendant toute la durée de vie de la participation du nucléaire et des énergies fossiles ainsi (suivi des plans d’actions ESG à travers que celles responsables de violation sévère des questionnaires annuels, accompagnement des principales normes internationales des managers dans l’identification des risques en matière de droits humains et de préservation et des opportunités liés aux enjeux de l’environnement sont exclues. environnementaux, sociaux et de gouvernance). La pratique de la publication annuelle d’un rapport Une note ESG et/ou un score de contribution ESG se généralise au sein des sociétés de gestion. à la Transition Énergétique et Écologique sont également calculés. MALAKOFF MÉDÉRIC — 5
2.5.2. Green bonds 3.1. Émetteurs souverains Concernant les « green bonds », les critères Les émetteurs souverains représentent 43 % financiers classiques sont examinés (liquidité, des actifs financiers de Malakoff Médéric. taille, échéance, taux, …), mais à ceux-ci s’ajoutent Ces émetteurs sont localisés dans 14 pays des critères répondant aux Green Bond Principles : en Europe et en Amérique du Nord (Canda • utilisation des fonds dans les secteurs verts pour moins de 1 %). La structure du portefeuille a peu évolué par rapport à l’année dernière. • processus d’évaluation et de sélection des projets avec pour référence le label TEEC Pour évaluer l’impact physique actuel d’un État sur le changement climatique, nous utilisons • gestion des fonds (allocations entre les différents l’intensité carbone du mix énergétique qui quantifie projets) les émissions de dioxyde de carbone par unité • rapport d’impact (sur trois axes : allocations, d’énergie consommée. Elle est exprimée indicateurs de performance, impacts). en tonne de CO2 par tonne d’équivalent pétrole. Cet indicateur est publié par l’Agence 3. ANALYSE DES RISQUES Internationale de l’Énergie. L’empreinte carbone de nos portefeuilles basée sur le mix énergétique CLIMATIQUES du pays est de 1,5 tonne de CO2 équivalent pétrole. A la suite à l’évolution du contexte réglementaire Ce chiffre est le même que l’année dernière. avec l’adoption de la Loi relative à la transition Pour évaluer l’implication d’un État sur la transition énergétique pour la croissance verte, Malakoff énergétique, nous utilisons la part des énergies Médéric a lancé depuis fin 2016 une analyse renouvelables dans la consommation d’énergie de l’exposition aux risques climat de l’ensemble primaire. Les énergies renouvelables proviennent de ses actifs financiers. de la biomasse, des déchets, du vent, de l’eau, Cette analyse prend la forme de deux types du soleil et de la géothermie. Cet indicateur d’indicateurs, pour lesquels nous avons regardé est publié par Eurostat. La part des énergies les impacts physiques et de transition : renouvelables de nos portefeuilles représente 14 % de la consommation d’énergie primaire, • Les indicateurs instantanés mesurant l’impact ce qui est similaire à l’année dernière. des émetteurs sur le climat5 : Pour évaluer les risques physiques et de transition, – L’impact physique actuel de l’émetteur nous utilisons l’indicateur Notre-Dame Global sur le climat : calculs d’émissions de carbone, Adaptation Initiative (ND-GAIN) Country Index. exposition au charbon, … – L’implication de l’émetteur dans la transition C’est un programme de recherche de l’Université énergétique : part de financement de solutions Notre-Dame aux États-Unis (Indiana). Son objectif vertes, … est d’aider les décideurs des secteurs privés et publics à mieux saisir les enjeux de l’adaptation • Les indicateurs prospectifs mesurant l’impact que au changement climatique. Cet indicateur résume le changement climatique aura sur les émetteurs6 : la vulnérabilité d’un pays au changement climatique – Les risques physiques : hausse des températures, ainsi que son état de préparation par rapport baisse des ressources en eaux, événements à celui-ci. Il est calculé pour 177 pays à partir climatiques extrêmes, hausse du niveau de 9 composantes et 45 indicateurs. Sa composition des eaux est transparente et peut être consultée sur le site – Les risques de transition : liés à l’évolution web de ce programme de recherche. du prix de l’énergie, lié à l’évolution des réglementations CO2, risque sociétal. (5) Calculs réalisés par La Banque Postale Asset Management sur les données 2017. (6) Étude réalisée avec le cabinet INDEFI sur les données 2017. 6 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
Selon le ND-GAIN country index, les 14 pays La Finlande et l’Allemagne sont les pays les mieux émetteurs présents dans les portefeuilles MM classés du portefeuille alors que la Belgique, ont une vulnérabilité faible au changement l’Espagne, l’Italie et le Portugal sont les pays les plus climatique et présentent un état de préparation exposés aux risques climat. élevé à celui-ci. L’exposition aux risques climats des émetteurs souverains dans lesquels Malakoff Médéric est investi est stable depuis 2016 et considérée comme faible. Vulnérabilité au changement climatique Vulnérabilité élevée Vulnérabilité élevée et préparation faible et préparation élevée Vulnérabilité faible et préparation faible Vulnérabilité faible et préparation élevée État de préparation L’indice ND-GAIN de l’Union européenne représente la moyenne pondérée par population des 28 états membres. Zoom Indicateurs stables des 14 émetteurs Belgique L’évolution la plus conséquente souverains Irlande de l’indice ND-GAIN d’un pays entre 2016 et 2017 n’est que de 0,4 % (Pologne) Portugal Pays-bas Pologne Slovénie Italie Autriche Canada UE* Finlande Espagne Allemagne France Valeur du Marché en M€ Les développements futurs viseront à améliorer les méthodes de calcul des risques climatiques. Par ailleurs, nous avons investi 206 M€ en 2016 dans l’obligation souveraine verte (green bond) émise par l’État français. Nous participerons régulièrement aux souscriptions d’obligations souveraines vertes des émetteurs que nous détenons en portefeuille. MALAKOFF MÉDÉRIC — 7
3.2. Titres cotés d’entreprises • Bâtiments verts (isolation, compteurs intelligents, chauffage, éclairage…) Les émetteurs de titres cotés d’entreprise représentent 32 % des actifs financiers de Malakoff • Solutions et services environnementaux Médéric et couvrent une grande variété de secteurs (efficacité énergétique, technologies vertes, audits d’activités (automobile, chimie, énergie, pétrole, environnementaux…) technologie, santé, etc.). L’intensité carbone de ces placements en 2017 La mesure de l’empreinte carbone est calculée à est de 241 tonnes de CO2 par milliards d’euros partir de données de la société Trucost comme suit : de chiffre d’affaires. Elle est en progression par rapport à 2016, où elle était de 220 tCO²/CA, • Au numérateur : émissions de gaz à effet de serre en raison de certains investissements directs (scope 1), émissions indirectes liées dans des entreprises dont l’activité est fortement à la consommation d’énergie (scope 2), et autres émettrice en carbone (producteurs d’énergie, émissions indirectes (scope 3) pour les fournisseurs cimentiers, sidérurgistes). En parallèle le poids de premier rang. Les données sont de 2017. des entreprises impliquées dans les solutions vertes • Au dénominateur, sur le chiffre d’affaires se maintient à 13 %. réalisé en 2017 (ou en 2016 si chiffres 2017 non disponibles). Les investissements en green bond d’entreprises représentent 32 M€ en 2017, ce qui porte les La méthode retenue se base sur le chiffre investissements totaux dans ces émissions d’affaires. Cela permet une meilleure comparaison à 238 M€ entreprises et États confondus. des entreprises entre elles, que le capital. Notamment, un greenbond BNP PARIBAS est détenu Par ailleurs, ces données peuvent être intégrées pour un montant de 2,1 M€. Ce green bond permet en amont de la construction des portefeuilles. de refinancer des projets d’énergie renouvelable Les énergies fossiles (charbon en tête) (éolien onshore et offshore, solaire), principalement sont la première cause du réchauffement en Europe. Il a fait l’objet d’une vérification en amont climatique. La connaissance de l’exposition par EY et par OEKOM, et donnera lieu à un reporting au charbon des portefeuilles est donc importante annuel sur la réalisation des projets et leur impact pour réduire leur risque carbone. environnemental. Grâce à ces éléments, le greenbond de BNPP est conforme au label TEEC. Nous isolons les émetteurs qui ont une exposition charbon, en termes de chiffre d’affaires et de mix Les risques physiques et liés à la transition énergétique, en identifiant : énergétique et écologique sont évalués à partir de la méthodologie Clim’Pact, développée • Les activités charbonnières : électricité par le cabinet de conseil INDEFI et ses partenaires. produite à partir du charbon et extraction minière de charbon. • Le risque physique résulte des effets du changement climatique : augmentation • Le mix énergétique des entreprises produisant des températures, diminution des ressources de l’électricité. en eaux, événements climatiques extrêmes Pour identifier les émetteurs qui s’impliquent et augmentation du niveau des eaux. dans la transition énergétique (valeurs vertes), L’évaluation du risque physique se compose d’une nous cherchons les entreprises dont une part analyse sectorielle et d’une analyse géographique importante de l’activité apporte des solutions par émetteur. Le niveau de risque physique aux enjeux de la transition énergétique. sectoriel est ajusté pour une sélection d’émetteurs Nous identifions les entreprises dont plus de 20 % en fonction de leur exposition géographique du chiffre d’affaires est réalisé dans l’une aux pays risqués selon l’indice ND-GAIN. ou plusieurs des thématiques suivantes : • Les risques de transition se décomposent en trois sous-risques : • Énergies renouvelables (solaire, éolien, stockage…) – Risque lié à l’évolution des prix de l’énergie : • Économie circulaire (recyclage, tri des déchets, La volatilité des prix de l’énergie est exacerbée traitement de l’eau…) par le changement climatique et l’extraction • Transports et mobilités durables (transports des énergies fossiles, qui sont non renouvelables. collectifs, covoiturage, véhicules électriques…) – Risque lié à l’évolution des réglementations CO2 : Les réglementations tiennent de plus en plus compte du changement climatique. Des événements comme la COP21 poussent les gouvernements à s’engager en faveur du climat. 8 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
– Risque sociétal (image, technologie et préférences Un score a été affecté à chaque émetteur des consommateurs) : ce risque couvre sur les quatre risques analysés, selon une échelle les éventuels changements de comportement allant de 0 (risque non pertinent ou négligeable) des clients d’une entreprise du fait du changement à 3 (risque élevé). Il a ensuite été retraité, climatique et de la transition énergétique cette année, après une analyse géographique et écologique. Les pratiques environnementales sur le risque physique des sites de production. des entreprises peuvent également avoir un impact sur leur image de marque, qui pourrait être ternie pas des scandales. Exemple d’analyse des risques physiques pour 56 émetteurs du secteur des industries diverses (automobile, santé, alimentation) : l’analyse géographique a identifié 448 sites de production situés dans des pays classifiés à risque dont 39 en Amériques, 28 en Afrique et 381 en Asie. 1 067 sites 734 sites 26 sites 48 sites 253 sites 30 sites Risque ND-GAIN Faible Élevé Amériques Afrique Asie 39 sites 28 sites 381 sites Source : Bloomberg, ND-GAIN, INDEFI. Répartition des émetteurs entreprises selon le niveau de risque climat estimé (valeur du marché) – total de 8,9 Md€ Élevé Moyen Faible Négligeable Profil de risque climatique 13,4 % 30,0 % 8,1 % 48,5 % avant ajustement géographique Profil de risque climatique 9,4 % 21,6 % 20,6 % 48,5 % après ajustement géographique Sur les 537 émetteurs en portefeuille, l’ajustement géographique a modifié la note pour 88 d’entre eux. 51 ont vu leur risque se réduire. Ainsi, près de 70 % des émetteurs ont un risque faible ou négligeable en encours. MALAKOFF MÉDÉRIC — 9
Exposition des émetteurs aux risques physiques et de transition 110 émetteurs 7 16 28 émetteurs exposés exposés à des 20 à des risques physiques risques de transition 6 28 7 et de transition élevés Élevé élevés (1 745 M€) (412 M€) 29 14 1 10 Risques de transition 40 25 3 Moyen 30 3 97 8 33 7 28 émetteurs exposés à des risques 11 1 physiques élevés 10 25 (420 M€) Faible 58 2 14 9 15 40 Valeur du Marché en M€ Risques physiques 28 émetteurs (5 % des montant investis) sont exposés à la fois à des risques physiques et des risques de transition élevés en 2017, comparés à 38 émetteurs (9 % des montants investis) en 2016. Cette baisse est principalement liée à l’évolution méthodologique de l’évaluation du risque physique et à la sortie du portefeuille de certains émetteurs risqués. Moyenne de l’ensemble des risques physiques et de transition Émetteurs exposés à des risques climats élevés mais ayant une VM faible 2 émetteurs exposés Élevé à des risques climats élevés mais ayant une VM supérieure à 100 M€ Moyen Émetteurs exposés à des risques climats faibles mais ayant une VM élevée Faible Valeur du Marché en M€ 0 50 100 150 200 250 300 350 Ce graphique montre en axe des abscisses le risque financier (montant investi par Malakoff Médéric) et en ordonnée la moyenne simple des quatre risques climat. 10 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
On observe que Malakoff Médéric n’est pas fortement investi dans des titres cotés exposés à des risques climat élevés, à l’exception de deux émetteurs du secteur des services aux collectivités. Les résultats sont comparables à ceux de l’année dernière, à l’exception de l’augmentation du montant investi dans les 2 émetteurs risqués du secteur des services aux collectivités.. Les risques sur le climat sont dispersés. Deux tiers des encours du portefeuille présentent un risque climat faible. Mais 5 % des encours du portefeuille est exposé à des risques climat élevés. Cela résulte d’investissements dans les secteurs de l’énergie, de l’électricité, des infrastructures de transport, de l’automobile et de la chimie. Le groupe va échanger avec ses sociétés de gestion pour réduire le risque climat, tout en maintenant la représentativité de l’univers d’investissement. 3.3. Immobilier Les actifs immobiliers représentent 7 % des actifs financiers de Malakoff Médéric. L’analyse climatique du portefeuille immobilier se fonde sur une analyse qualitative sur la typologie des produits immobiliers, leur date de construction ou de rénovation, leur localisation géographique et enfin l’existence d’un label énergétique. Analyse qualitative du portefeuille immobilier 45 % du parc a été construit ou rénové après 2000, et 9 des investissements bénéficient au moins d’un label environnemental. Année de construction Labellisation des immeubles ou de rénovation en portefeuille (HQE, BREEAM, BBC) 2012 83 2012 83 Non 476 18 Transparisé (23,7 %) (21,7 %) Pas de 1 466 29 labellisation (72,9 %) (34,9 %) 74 Après 2000 911 (89,2 %) (45,3 %) 31 499 (37,3 %) 360 1945 - 1999 (24,8 %) 1 label (17,9 %) 2 labels 5 (6,0 %) Avant 1945 126 (6,3 %) 5 (6,0 %) ou plus 186 (9,2 %) 4 (4,8 %) Valeur Nombre Valeur Nombre de marché d’investissements de marché d’investissements (M€) (M€) L’analyse géographique des risques physiques sur le portefeuille immobilier français de Malakoff Médéric montre que 6 investissements (3,6 % du portefeuille) sont exposés à plus de 10 risques physiques. Aucun investissement de plus de 30 M€ n’est fortement exposé. Près d’un tiers du portefeuille immobilier de Malakoff Médéric est situé en zone inondable (637 M€), essentiellement en Île-de-France. MALAKOFF MÉDÉRIC — 11
Risques physiques Risques physiques Nombres de risques climatiques recensés par la base GASPAR. (Gestion Assistée des Procédures Administratives relatives aux Risques naturels et technologiques). Légendes : Risque ND-GAIN Faible Élevé Montants investis Source : GASPAR, INDEFI. 13 12 Risques recensés 11 Aucun investissement combinant : 10 Risques élevé 9 Valeur de marché élevée 8 7 6 5 Investissements parisiens 4 3 2 1 0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 Valeur du Marché en M€ La cartographie des actifs selon la typologie montre une prédominance des immeubles de bureaux. La majorité des actifs immobiliers sont plutôt récents ou ont été rénovés récemment. Les immeubles détenus à Paris ou en Ile de France représentent la majorité des actifs. Le niveau de risque climat est faible pour ces types d’actifs. 12 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
3.4. Infrastructures Les projets d’infrastructures représentent moins L’évaluation des risques de transition pour de 1 % des actifs financiers de Malakoff Médéric. les infrastructures prend en compte trois types de risques : l’évolution du prix de l’énergie, l’évolution La méthodologie appliquée se base sur l’analyse des réglementations climat et les risques sociétaux. par projet d’infrastructure. Malakoff Médéric en finance 67. L’analyse des risques physiques Les projets sont principalement localisés en Europe et des risques de transition se fait selon le type et en Amérique du Nord. La France est le principal de projet et la localisation géographique. pays représenté avec 17 projets. La majorité des investissements sont en énergies renouvelables L’évaluation du risque physique pour (27 %) et infrastructures routières (18 %). les infrastructures prend en compte la typologie de l’infrastructure et sa localisation géographique. Évaluation de l’exposition des projets Le modèle d’évaluation des risques se fonde d’infrastructures aux risques physiques sur des sources internationales et les meilleures La majorité des projets d’infrastructures bases de données disponibles actuellement : sont exposés à des risques physiques faibles. US Climate Resilience Toolkit, Notre-Dame Global Adaptation Index ND-GAIN, UNU- EHS World Risk Les trois projets exposés à des risques physiques Report, German Watch – Global Climate Risk Index. moyens sont localisés en Amérique latine. Investissement dans 50 infrastructures en Europe 2 3 2 2 2 4 2 17 8 Investissement dans 4 infrastructures 8 au Canada 1 et 11 infrastructures aux États-Unis Investissement Légende : dans 2 infrastructures en Amérique Latine 22 nouveaux investissements en 2017 Investissements avant 2017 Aménagements urbains, Équipements énergétiques Infrastructures routières voirie, parking (distribution d’énergie : eau, électricité, gaz) Assainissement Laboratoire Établissements médico- Centre de recherche sociaux (crèches, MAPAD, etc.) Déchets (collecte, traitement, incinération) Oléoducs, gazoducs Infrastructures aéroportuaires Extraction (pétrole, gaz) Palais de justice – Tribunal Infrastructures ferroviaires Énergies renouvelables (éoliennes, solaire photovoltaïque, solaire Réseaux câbles fibres thermique, biomasse, géothermie…) Infrastructures portuaires ou autres MALAKOFF MÉDÉRIC — 13
Évaluation de l’exposition des projets d’infrastructures aux risques physiques Analyse par typologie Analyse géographique Le niveau de risque dépend du type d’infrastructure et de sa sensibilité X Croisement des localisations des infrastructures et des zones à risques identifiées à travers l’indicateur ND-GAIN. au changement climatique. Faible Moyen Élevé Risque ND-GAIN Faible Élevé L’évaluation des risques physiques se composent d’une analyse par typologie d’infrastructure et d’une analyse géographique. La majorité des projets d’infrastructures sont exposés à des risques physiques faibles ou moyens. Deux projets exposés à des risques physiques élevés sont localisés en Amérique latine. L’analyse des risques de transition se fonde sur la typologie de chaque infrastructure. Une cartographie de l’exposition aux risques physiques et de transition est effectuée en synthèse. Évaluation de l’exposition des projets d’infrastructures aux risques climat Infrastructures exposées à des risques de transition élevés 2 projets exposés à des risques Élevé climatélevés Risques de transition Moyen Projets les moins exposés aux risques climat Faible Faible Moyen Élevé Risques physiques La majorité des projets d’infrastructure sont exposés à des risques de transition élevés. Deux projets sont également exposés à des risques physiques élevés. Ces 2 projets ont été identifiés en 2016. L’évolution du niveau de risque peut être expliquée par l’évolution méthodologique de l’analyse des risques physiques. 14 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
3.5. Private equity Les actifs de private equity représentent 1 % des actifs financiers de Malakoff Médéric. L’analyse se fait par transparence de premier niveau sur les fonds détenus. La « transparisation » au ligne à ligne de l’ensemble du portefeuille de private equity (plus de 1 100 entreprises) a été jugée trop complexe à effectuer pour ce rapport d’exposition aux risques climats. L’analyse porte donc sur les pratiques ESG (environnement-social-gouvernance) des 70 sociétés de gestion gérant les fonds de private equity dans lesquels Malakoff Médéric est investi. Proportion des gérants ayant pris des engagements ESG Déclaration publique sur l’ESG 90 % Signature des PRI 86 % 86 % Rédaction d’une charte 81 % 81 % 69 % 71 % 71 % 64 % 62 % 52 % 48 % LBO Dette Total Venture 43 gérants 7 gérants 70 gérants 20 gérants Évolution 2016- 2017 des engagements des sociétés de gestion Le nombre de sociétés de gestions ayant des engagements ESG (déclaration publique sur l’ESG, signature des PRI et charte ESG) a augmenté en 2017 par rapport à 2016, cette hausse s’explique par deux facteurs : • plus de sociétés de gestions ont défini des engagements ESG en 2017 ; • la majorité des nouveaux gérants de 2017 ont formalisé leur démarche ESG. 50 20 70 Déclaration 8 5 13 publique 9 on en 2016 N sur l’ESG et 2017 Non Non Oui en 2017 + 15 Oui 57 Oui 33 Oui en 2016 En portefeuille Nouveaux Total en 2016 et 2017 gérants 2017 des gérants 50 20 70 Signature des PRI 17 on en 2016 N 8 25 3 et 2017 Non Non 30 Oui en 2017 + 12 Oui 45 Oui Oui en 2016 En portefeuille Nouveaux Total en 2016 et 2017 gérants 2017 des gérants 50 20 70 Charte ESG 13 7 20 on en 2016 N 12 et 2017 Non Non Oui en 2017 + Oui 50 Oui 25 Oui en 2016 13 En portefeuille Nouveaux Total en 2016 et 2017 gérants 2017 des gérants MALAKOFF MÉDÉRIC — 15
Engagements spécifiques sur le climat 12 sociétés de gestion ont pris des engagements spécifiques sur le changement climatique comme par exemple la signature de l’initiative carbone 2020, engagement visant à mesurer l’empreinte carbone des portefeuilles d’ici à 2020. Ce nombre a légèrement baissé par rapport à 2016. Aucun engagement ESG 19 % Pas d’engagement spécifique sur le climat Engagements spécifiques Nombre sur le climat de sociétés Sociétés engagées 79 % sur les sujets ESG Initiative Carbone 2020 7 81 % Cartographie des risques climat 3 Carbon Disclosure Project 1 Engagement spécifique Financement de la transition 1 sur le climat énergétique 21 % UN Global Compact 1 70 57 sociétés de gestion sociétés de gestion engagées Sur les investissements non cotés, les efforts se concentreront sur la standardisation des reportings et l’augmentation de projets en énergie renouvelable. Les autres placements (fonds non transparisés, monétaire, participations stratégiques, autres) représentent 15 % des encours et n’ont pas fait l’objet d’une analyse pour cette première année d’étude. Nous chercherons à élargir l’analyse à certaines de ces classes d’actifs dans les années à venir. 4. CONCLUSION Au vu des résultats des analyses climat sur 85 % de ses actifs, Malakoff Médéric considère en synthèse que son portefeuille ne présente pas un niveau de risque nécessitant des actions correctrices immédiates ou un infléchissement significatif de sa politique d’investissement. • Les risques sont faibles sur les investissements • Un petit nombre de projets d’infrastructures en dette souveraine, du fait de la composition sont exposés de manière élevée aux risques du portefeuille (Europe à plus de 99,5 %). climats, en particulier dans les pays émergents. • 28 émetteurs entreprises (5 %) sont exposés • Les gérants de private equity prennent de manière élevée à l’ensemble des risques globalement bien en compte les risques ESG, climats (physiques et de transition). mais n’adressent encore que très rarement Cela résulte essentiellement des investissements les sujets climats de manière spécifique. dans les secteurs d’énergie, d’électricité, Le groupe Malakoff Médéric compte poursuivre d’infrastructure de transport, d’automobile et améliorer l’analyse des impacts climatiques et de chimie. sur ses portefeuilles, en particulier dans les • 6 investissements en immobilier se situent obligations souveraines et les actifs non cotés. dans des communes avec plus de 10 risques Nous allons reconduire nos réflexions et actions physiques recensés (71 M€). Près d’un tiers sur les thématiques ESG et climat. À ce titre, la part du portefeuille immobilier de Malakoff Médéric ISR au sein des portefeuilles qui a déjà été doublée est situé en zone inondable. entre 2016 et 2017, continuera à augmenter. Malakoff Médéric tient à être un contributeur actif dans la limitation du réchauffement climatique. 16 — POLITIQUE DE PLACEMENT ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE
Tous les papiers se recyclent. Création graphique Planet 7 Siège social - 21 rue Laffitte 75009 Paris - malakoffmederic.com
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