POUR SE DÉTENDRE Lire l'athlétisme - Indéniablement, la course à pied a constitué une source d'inspiration pour de nombreux auteurs

 
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POUR SE DÉTENDRE Lire l'athlétisme - Indéniablement, la course à pied a constitué une source d'inspiration pour de nombreux auteurs
POUR SE DÉTENDRE
                                                    Lire l’athlétisme

         Indéniablement, la course à pied a constitué une source d’inspiration pour de nombreux auteurs,
même si aucun d’entre eux n’évoque les sauteurs et lanceurs !
         Voici donc une sélection de bouquins - beaux livres, romans, BD, nouvelles, humour - et textes
à lire ou feuilleter pour se détendre un peu.

                                                    BEAUX LIVRES

- Navarro G. (1999). Athlétisme. Les records du siècle. Le livre d’or. Éditions Solar.
Avec le passage d'un siècle à l’autre, une page de l’histoire de l’athlétisme se tourne. Devenu un sport de records, aux
performances sans cesse repoussées, l’athlétisme a enchanté les foules, fait vibrer des générations de spectateurs. Nos
grands-parents nous ont parlé de Jean Bouin, Jules Ladoumègue, Emile Zatopek ou Paavo Nurmi. Nos parents se
souviennent des soirées aux records de Saint-Maur animées par Michel Jazy, auteur de la préface, de la piste magique du
Bislett à Oslo, des sauts de Iolanda Balas. Celle du Letzigrund à Zurich parle mieux à notre génération, comme les courses
contre le chrono de Coe, Aouita, Gebresélassié, Carl Lewis, ou les records de Bob Beamon et Sergueï Bubka : autant de
souvenirs qu’il convenait de rassembler pour en garder la mémoire.

- Childeric A., Ohl V., Galfione J. (2003). Femmes athlètes. Éditions Marval
L’expérience prend tout son sens lorsqu’elle est transmise. Toute l’histoire de l’Humanité se résume dans ce partage. Par le
spectacle, le mot, l’image, Longitude 181 veut ouvrir des espaces où ceux qui explorent le monde viennent transmettre leur
expérience. Parce qu’elles vont au bout d’elles-mêmes, les athlètes de l’Équipe de France explorent les frontières de notre
possible. Chacune a accepté de raconter, avec toute la sensualité de son corps, l’exigence et la détermination sans cesse
reconquises qui la portent au-delà du commun. Le choix et l’harmonie du geste, la détermination du regard, la sérénité du
sourire apaisé, ouvrent de nouveaux horizons.

- Childeric A., Ohl V., Galfione J. (2004). Hommes athlètes. Éditions Marval
Après Femmes athlètes, trente-trois hommes, parmi les meilleurs athlètes français, prennent le relais de la solidarité pour
soutenir l’action de l’association Sport Sans Frontières en faveur des enfants afghans. Dans ce nouvel ouvrage, les visages et
les corps, sublimés par la puissance et la force du mouvement, par la pureté et la perfection du geste nécessaire pour
atteindre la performance, se révèlent saisissants de beauté et d'élégance.

- Billouin A., Amsalem B. (2015). Athlétisme français. 20 ans d’exploits depuis 1996. Éditions Solar
À l’occasion des 15es Championnats du monde d’Athlétisme et dans la perspective des Jeux Olympiques de Rio en 2016,
Alain Billouin, spécialiste de l’athlétisme et ancien responsable des disciplines Olympiques à L’Équipe, revient sur 20 ans
d’exploits de l’athlétisme Français.

- Collin J-C. (2016). Athlétisme. La fantastique histoire des Dieux du stade. Éditions Chronique
C’est la noblesse de l’athlétisme, sa force et sa splendeur de donner aux plus misérables, aux plus insignifiants de cette terre
la possibilité de montrer au monde qu’un homme vaut un homme. L’athlétisme offre à tous la possibilité de son destin.
Ainsi toutes les voies de l’athlétisme ramènent l’homme à ce qu’il est. Voici donc une fraction intime et émotionnelle de ce
sport, et à travers elle, un voyage en humanité.

                                   Sportivore n°4 Athlétisme – Vincent LAMOTTE – Septembre 2017
POUR SE DÉTENDRE Lire l'athlétisme - Indéniablement, la course à pied a constitué une source d'inspiration pour de nombreux auteurs
ROMANS / NOUVELLES

- Echenoz J. (2008). Courir. Éditions Romans
On a dû insister pour qu’Emile se mette à courir. Mais quand il commence, il ne s’arrête plus. Il ne cesse plus d’accélérer.
Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre.

- Murakami H. (2011). Autoportrait de l’auteur en coureur de fond. Éditions 10/18
Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante
cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S’impose alors la nécessité d’une discipline et de la pratique intensive de
la course à pied. Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d’un romancier. La course à
pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d’écrivain. Courir est
aussi un moyen de mieux se connaître.

- Sillitoe A. (1959, 2011). La solitude du coureur de fond. Éditions Points
Smith, interné pour braquage dans une maison de correction de l’Essex, est rétif à toute forme d’autorité. Le directeur veut
faire de lui un modèle de réhabilitation, et le pousse à remporter le prix national de course de fond. L’adolescent veut s’en
sortir à sa façon. Pour l’instant, il cède, s’entraîne avec acharnement. Et quand l’heure viendra, il n’obéira qu’à ses propres
règles.

- McNab T. (2013). La grande course de Flanagan. Éditions J’ai lu
La plus grande course à pied jamais organisée à travers les Etats-Unis : c'est l’incroyable défi que lance Charles C. Flanagan,
alors que le pays s’enfonce dans la crise de 1929. Sur la ligne de départ, à Los Angeles, ils seront plus de deux mille, venus de
soixante pays. 5 063 km plus tard, quelques centaines seulement atteindront New York. Au fil des étapes, ils apprendront à
se connaître, trouveront pour certains l’amitié, l’amour... Ensemble, ils iront au bout d’eux-mêmes.

- Thomasson B. (2015). 42,195. Éditions Flammarion
« Courir est mon plaisir. Une échappée belle à portée de jambes. Courir est un besoin. Une bulle qui suspend la vie. Courir offre une liberté
insolente. Une ligne de fuite. Mais courir peut rendre prisonnier. Moi, courir m’a sauvé. » Pendant 42 km 195, le héros emmène le lecteur
sur le parcours mythique du marathon de Paris, kilomètre après kilomètre. Ce roman est aussi un voyage historique depuis la
bataille de Marathon, un tour du monde de 42 courses parmi les plus réputées de la planète, une promenade philosophique
dans la tête d’un sportif, et une aventure humaine faite des élans, des doutes, des joies et des douleurs d’un coureur pas
comme les autres.

                                                   (AUTO)BIOGRAPHIES

- Billoun A. (2007). Jazy. L’ange de la piste. Éditions Prolongations.
Une épopée fantastique, un destin de rêve, une légende qui fascine... Michel Jazy, l’enfant de la mine, à Oignies, est devenu
grâce à ses exploits sur les pistes d'athlétisme « l'enfant chéri » de tous les Français au cours des années 1960. « Michel Jazy,
l’Ange de la piste » c'est l’histoire d’une belle vie de champion convertie en mots simples, coups de cœur, confidences et
révélations.

                                       Sportivore n°4 Athlétisme – Vincent LAMOTTE – Septembre 2017
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- Billouin A., Nogues J-P. (2008). Colette Besson. La flamme éternelle. Éditions Jacob-Duvernet
Le 16 octobre 1968, aux Jeux Olympiques de Mexico, à l’issue d’une ligne droite de rêve, Colette Besson est couronnée de
l’or olympique. Sur le podium, les larmes de cette belle jeune femme de 22 ans font pleurer tout le pays, à commencer par le
Général de Gaulle. « La petite fiancée de la France », comme la surnomme alors Antoine Blondin, est entrée dans la légende
du sport français.

- Perec M-J. (2008). Rien ne sert de courir. Éditions Grasset
Marie-José Perec raconte enfin son parcours. Dans cet autoportrait de femme sincère et sans tabous, avec un franc-parler
inhabituel pour une icône sportive, la « diva » revient sur son enfance en Guadeloupe, le pays natal ; elle aborde sans
complaisance ses difficultés d’adolescente, les rapports difficiles avec l’autorité, agités avec ses entraîneurs, sa conquête
d’indépendance, ses histoires d’amour. Au-delà de la championne fière et quelquefois mutique, on découvre une citoyenne
qui assume son métissage culturel, attentive au sort réservé aux démunis. On entre surtout dans l’intimité d’une femme libre,
rieuse et vigilante, quelque peu blessée par la vie, mais qui n’a de cesse de regarder vers l’avant.

- Drut G. (2011). Une haie après l’autre. Éditions Archipel
Comment l’héritier d’une lignée de mineurs devient-il un champion, puis un ministre de la République ? Ce livre retrace
l’itinéraire d’un autodidacte que la gloire a surpris, mais aussi meurtri, et qui dut parfois subir les sarcasmes des
« surdiplômés de l’appareil ».

- Bolt U., Allen M. (2016). Plus rapide que l’éclair. Éditions Arthaud.
Donnez-moi un challenge, un objectif, un combat et quelque chose se passe - je me révèle. Mes foulées s’allongent, mon
corps se déplace plus vite. Lancez-moi un défi et je le relève aussitôt. Je gagne des courses et pulvérise les records depuis
l’âge de 15 ans, mais pour y arriver, je me suis toujours battu. J’ai dû surmonter de nombreuses blessures, me reconstruire
après un accident de la route et résister à la pression. J’ai remporté six médailles d’or olympiques et huit titres de champion
du monde parce que je suis toujours au top lorsque c’est capital. J’ai relevé tous les défis en devenant l’homme le plus rapide
du monde. Voici mon histoire.

- Billouin A. (2016). Alain Mimoun. Toute une vie à courir. Éditions Solar
« Alain Mimoun, toute une vie à courir » est un ouvrage inédit qui retrace l’épopée insolite et passionnante d’un coureur
d’exception, idéaliste, patriote, plein d’humour, immensément populaire, et d’une incroyable longévité. Véritable prophète
pour les nouvelles générations d’athlètes et les 12 millions actuels d’adeptes du running en France, il affirmait lui-même
avoir effectué en courant « près de dix fois le tour de la Terre » !

                                                        HISTOIRE

- Encyclopédie des sports moderne. L’athlétisme (1956). Éditions Kister, Genève (3 volumes)
Ouvrage en trois tomes. I. Origines - Evolution, II. Pratique - Techniques, III. Compétitions - Palmarès.

- Parienté R., Billouin A. (2003). La fabuleuse histoire de l’athlétisme. Éditions La Martinière.
Ce livre est l’aboutissement de nombreuses années de recherches et de reportages à travers le monde par deux grands
spécialistes du sport. Ils détaillent toutes les épreuves, prennent en compte leur aspect humain, technique, sociologique,
mettent en scène les champions de légende. Il en résulte un ouvrage de référence qui retrace la passionnante histoire du
premier sport olympique. En annexe sont indiqués tous les résultats et les records.

- Pointu R. (2003). Les marathons olympiques : Athènes 1896 – Athènes 2004. Éditions Calmann-Levy
Marathon ! Mot tragique, mot magique, mot universel. Qui n’en connaît pas l'origine. En 490 avant J.-C., lors d’une bataille
très inégale à Marathon, les Athéniens rejetèrent à la mer la terrifiante armée perse, sauvant ainsi du saccage leur cité et la
démocratie grecque. Un soldat aurait alors franchi en courant la quarantaine de kilomètres séparant le site de Marathon
d’Athènes pour s’écrier « Réjouissez-vous ! Nous avons vaincu. » Après quoi il serait tombé raide mort, la bouche encore
pleine de la glorieuse nouvelle. L’épreuve athlétique a pris sa substance même dans ce récit colporté à travers les âges, qui
tient à la fois du fait historique et du mythe. Le tout premier marathon olympique eut lieu en 1896 à l’occasion des premiers

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POUR SE DÉTENDRE Lire l'athlétisme - Indéniablement, la course à pied a constitué une source d'inspiration pour de nombreux auteurs
Jeux d’Athènes, avec la magnifique victoire grecque de Spiridon Louys. Cent huit ans après, en 2004, après vingt-trois autres
marathons olympiques - plus cinq courus par des femmes à partir de 1984 -, la discipline a su acquérir ses lettres de
noblesse.

- Charlet S. (2005). L’athlétisme à travers les siècles. Éditions Sutton
Dromos, alma, diskos, akontisis... La course, le saut, les lancers de disque et de javelot forment les principales disciplines
athlétiques des jeux antiques grecs. Ces prémices de l’athlétisme évoluent ensuite au cours des olympiades. Après la
suppression des jeux en 392 de notre ère et jusqu’au XIXe siècle, les activités athlétiques se déroulent lors de fêtes locales
européennes et plus particulièrement dans les pays de culture anglo-saxonne. Ensuite, l’athlétisme est véritablement reconnu
et strictement réglementé.

- Ewanjé-Epée M. (2016). Jesse : la fabuleuse histoire de Jesse Owens. Éditions Jacques Marie Laffont
En un après-midi Jesse Owens a battu ou égalé six records du monde. Un an plus tard en 1936 aux jeux Olympiques de
Berlin, il remporte quatre médailles d’or aux 100 mètres, 200 mètres, 4 x100 mètres et au saut en longueur, sous les yeux
d’Adolf Hitler et des caméras de Leni Riefenstahl. La légende de Jesse est une saga américaine au cœur de la période
ségrégationniste la plus rude de l’histoire de ce pays.

                                                           DIVERS

- Caristan S. (2001). L’athlétisme français : secrets de famille. Éditions Plon
Stéphane Caristan, grande figure de l’athlétisme français des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, a décidé de composer
son livre à l’image de sa discipline préférée : le 110 mètres-haies. À chaque chapitre franchi, c’est un secret de famille qui
tombe. En dix chapitres, Caristan dresse un portrait d’un monde extrêmement difficile, le milieu du haut niveau sportif.
Mais cette difficulté, cette exigence, Caristan l’a aimée plus que tout. Un homme, un chrono. Le défi sportif de l’athlétisme
est pour lui le plus beau qui soit.

- Bartolomei L. (2013). L’athlétisme en 20 questions inédites. Éditions Les Presses du midi
Le « 100 mètres plat » est-il une course ennuyeuse ? Les lièvres sont-ils inexorablement condamnés à perdre ? Faut-il « avoir
la corde » lorsqu’une course ne tient qu'à un fil ? C’est à travers des questions totalement inédites que cet ouvrage retrace,
non sans humour, les plus grands exploits de l’athlétisme français et mondial, sur plus d'un siècle. Retrouvez tous les grands
champions d’hier et d’aujourd'hui. Découvrez également les duels les plus serrés, les disqualifications les plus retentissantes,
les victoires éclatantes ou, au contraire, improbables, mais aussi des performances légendaires...ou qui auraient pu le devenir.

- Ejnès G. (2013). Chérie je pars faire une course : dictionnaire absurde du footing et du marathon.
Editions Prolongations.
Finisher : en langage de marathonien, coureur qui franchit la ligne d’arrivée. Celui qui n’y parvient pas est appelé un
pleurnisher. Synonyme : héros, jusqu’au-boutiste, la traversée du dessert, la corde au cou.

- Coquard J-D. (2016). L’athlétisme en infographie. Éditions Chêne
Impossible de dissocier les Jeux olympiques de l’athlétisme, leur sport-roi dans l’Antiquité comme depuis 1896, date de la
résurrection moderne de la compétition par Pierre de Coubertin. Ce livre revient sur cette histoire épique, ses anecdotes, ses
scandales, ses héros, ses évolutions avec des textes percutants, des infographies et des statistiques. Ce sera aussi l’occasion de
décrypter le déroulement de ce sport aux visages multiples, aux disciplines diverses, son jargon, ses normes, sa mise en scène
et ses différents acteurs.

- Montel P. (2016). Concentré d’émotions. Éditions Talent sport
« Je trouve que Patrick Montel est le meilleur commentateur du monde ! Il t’envoie toute son énergie. Tu sens qu’il aime ce
sport. Tout est dit avec le cœur, les tripes. Ce mec est heureux de faire son métier. « (Jean Dujardin).
« Patrick ne se prend pas pour l’Abbé Pierre. Le foisonnement de ce « Concentré d’émotions », au-delà d’un don manifeste
pour l’empathie et le partage, traduit aussi les limites de cet engagement, constamment écartelé entre le voir et le faire voir,
l’émotion personnelle et le partage... » (Philippe Delerm).

                                    Sportivore n°4 Athlétisme – Vincent LAMOTTE – Septembre 2017
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BANDES DESSINÉES

- Couchaux M. (2006). Zatopek, les années Mimoun. Éditions Six pieds sous terre
À bicyclette, quelque part en Auvergne, à l’assaut du Puy Marie, Marcel Couchaux s’interroge sur son goût immodéré pour
l’effort, aujourd’hui sur un vélo, hier sur le tartan des pistes d’athlétisme. Revisitant dans la foulée ses souvenirs d'enfant et
ses lectures, de L’Équipe à Miroir Sprint, il salue au passage le peloton de ceux, qui le firent grandir, d’un père sportif à ses
idoles Emil Zatopek et Alain Mimoun. Entre cyclisme et course à pied, il livre ainsi une vision intemporelle, sensible et drôle
du sport et de ses légendes.

- Quella-Guyot D., Verdier S. (2008). Le marathon de Safia. Éditions Emmanuel Proust
Safia, encore lycéenne, ne jure que par le marathon ! Mais son père de confession musulmane, ne veut pas que sa fille fasse
un sport « d’homme ». À force d'abnégation, Safia va convaincre son milieu familial et récolter ses premières médailles...
Inspirée de la vie de grandes championnes du marathon, cette bande dessinée valorise l’émancipation féminine tout en
faisant découvrir ce sport mythique, très en vogue actuellement.

- Bloz, Giga, Diagana S. (2008). Les Zathlètes. Éditions Bamboo
À vos marques... prêts... Riez ! Préparez-vous au mieux pour les jeux avec Les Zathlètes. Il se passe toujours quelque chose à
l’US Acouphène. Emmené par Stéphane Diagana, leur coach, Jumper le perchiste passionné, Alex le sprinteur dragueur,
Fanny la belle coureuse de demi-fond et Big Louis le musculeux lanceur se préparent pour les jeux qui se dérouleront
prochainement en Asie.

                                          PROPOS SUR L’ATHLÉTISME

                                                           Citations

- « On serait très malheureux de voir le lanceur de javelot tuer un oiseau. » (Jean Giraudoux, Le sport).
- « Un athlète ne peut pas courir avec de l’argent dans ses poches. Il doit courir avec de l’espoir dans le cœur et des rêves
plein la tête. » (Emil Zatopek).
- « La motivation vous fait débuter, mais c’est l’habitude qui vous fait continuer. » (Jim Ryun).
- « Les médecins et les scientifiques disaient qu’il était impossible de courir 1 mille (1,6 km) en moins de 4 minutes, que
quiconque tenterait de le faire en mourrait. C’est pour ça que quand je me suis relevé après m’être écroulé à l’arrivée, j’ai
cru que j’étais mort. » (Roger Bannister).
- « L’athlétisme est une école d’humilité. On n’est jamais le meilleur bien longtemps. » (Tommie Smith).
- « Le décathlonien est le généraliste des spécialités. » (Antoine Blondin).
- « Je suis une légende vivante. Dites-le bien partout. J’insiste bien. Si vous ne dites pas à tous les gens de vos pays, à la
télé, à la radio et dans les journaux que je suis une légende vivante, je ne donnerai plus jamais d’interview. » (Usain
Bolt).

                                    Sportivore n°4 Athlétisme – Vincent LAMOTTE – Septembre 2017
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Sketch

                                 Où courent-ils ? (Raymond Devos)
Excusez-moi, je suis un peu essoufflé ! Je viens de traverser une ville où tout le monde courait... Je ne
peux pas vous dire laquelle... Je l’ai traversée en courant. Lorsque j’y suis entré, je marchais
normalement, mais quand j’ai vu que tout le monde courait... Je me suis mis à courir comme tout le
monde sans raison ! A un moment je courais au coude à coude avec un monsieur...
- Dites-moi... Pourquoi tous ces gens-là courent-ils comme des fous ?
- Parce qu'ils le sont ! Vous êtes dans une ville de fous ici... Vous n’êtes pas au courant ?
- Si, si, des bruits ont couru !
- Ils courent toujours !
- Qu’est-ce qui fait courir tous ces fous ?
- Tout ! Tout ! Il y en a qui courent au plus pressé. D’autres qui courent après les honneurs... Celui-ci
court pour la gloire... Celui-là court à sa perte !
- Mais pourquoi courent-ils si vite ?
- Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent, plus ils courent vite, plus ils en gagnent !
- Mais où courent-ils ?
- À la banque ! Le temps de déposer l’argent qu’ils ont gagné sur un compte courant et ils repartent
toujours courant, en gagner d’autre !
- Et le reste du temps ?
- Ils courent faire leurs courses au marché !
- Pourquoi font-ils leurs courses en courant ?
- Je vous l’ai dit, parce qu'ils sont fous !
- Ils pourraient tout aussi bien faire leur marché en marchant, tout en restant fous !
- On voit bien que vous ne les connaissez pas ! D’abord le fou n’aime pas la marche...
- Pourquoi ?
- Parce qu’il la rate !
- Pourtant, j’en vois un qui marche !
- Oui, c’est un contestataire ! Il en avait assez de courir comme un fou, alors il a organisé une marche
de protestation !
- Il n’a pas l'air d'être suivi ?
- Si, mais comme tous ceux qui le suivent courent, il est dépassé !
- Et vous, peut-on savoir ce que vous faîtes dans cette ville ?
- Oui ! Moi j’expédie les affaires courantes. Parce que même ici, les affaires ne marchent pas !
- Et où courez-vous là ?
- Je cours à la banque !
- Ah ! Pour y déposer votre argent ?
- Non ! Pour le retirer ! Moi je ne suis pas fou !
- Mais si vous n'êtes pas fou, pourquoi restez-vous dans une ville où tout le monde l’est ?
- Parce que j’y gagne un argent fou ! C'est moi le banquier !

                             Sportivore n°4 Athlétisme – Vincent LAMOTTE – Septembre 2017
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Poésies

                                                   Henry de Montherlant
                                                   (Les Olympiques, 1924)

                Les sauteurs de haies                           A une jeune fille victorieuse dans la course de mille mètres

Ils abordent la haie à toute allure,                     Laissez-moi vous regarder sans parole, jusqu’à temps que mon front
ils la franchissent dans la foulée.                      s’abaisse,
Elle n’est pas sautée mais annulée :                     Victoire qui aviez pour ailes l’amour de quinze mille hommes debout !
elle s’est trouvée sous l’enfourchure...                 Dès l’instant qu’à deux cents mètres du poteau la course avec certitude
                                                         fut pour vous, notre clameur, comme une eau qui sourd, par en
Il n’y a pas de temps d’arrêt,                           dessous vous a soulevée.
on fait trois pas entre les haies.                       Vous étiez portée dans des bras deux cents mètres avant l’arrivée.
                                                         Et puis pâle, arquée en arrière par un extraordinaire arrachement, à la
Droite est la jambe pour attaquer.                       fin l’imploration des bras et le fil les dents, et moi mon programme
                                                         dans ma bouche pour pouvoir battre des mains à l’aise !
Le corps effleure le bois à peine.
                                                         O valeur ! O meilleure que les autres !
L’autre jambe se laisse emporter.                        O merveille que vous soyez Française, quand les Suédoises avaient
Nonchalante, elle a effacé                               abandonné, quand les Américaines perdaient l’air, quand la Tchèque
sous elle la hauteur vaine...                            était hors de course et l’Anglaise un demi-tour derrière, et soudain les
Douceur parfaite ! O volupté                             quinze mille gouailleurs à cause de vous se sentaient de France !
de voir comme elle est molle et traîne                   Mon cœur presse si fort ma poitrine que je suis obligé de faire silence.
au haut de sa rapidité !
                                                         Fleur de santé ! Fraîche et chaude ! Fine et forte ! Douce et dure !
Ils passent ! La ligne est passée !                      Exacte et pas falsifiée et telle que sortie du ventre de Nature, égale à
Aux doigts, l’azur du fil de laine.                      moi et plus peut-être, si j’en crois je ne sais quelle émotion, je songe
                                                         que je pourrais vous dire :
Elle expire, la vague humaine.                           « Ma maison sera ta maison. » L’engendré-pour-le-devoir naîtrait du
                                                         sang du Sacrifice.
Ils coulent sur leur lancée                              Dans le sein de la force des mères est assise la force des fils.
                                                         O délivrance, enfin je trouve celle qu’on peut ne pas dédaigner !
                                                         Qu’ai-je à faire avec ce qui ce traîne et comment pourrais-je l’aimer ?
                                                         Dans mes bras, Française ! Dans mes bras, la coupeuse de vent !
                                                         Celle qui veut, celle qui dure, celle qui conçoit, celle qui va devant, la
                                                         vierge aux épaules porteuses et qui vole sans transpirer !
                                                         Dans mes bras, foulée de deux mètres, et les quatre litres de capacité
                                                         vitale !
                                                         Mais n’aurais-je pas soudain la sensation d’être un vandale ?

                                                         Partez donc, ma belle fille, honneur de la chose créée, celle qui ne veut
                                                         pas le nom de bien-aimée mais de bien-admirée.
                                                         Je ne ferai pas battre ces cils. Je ne dénuderai pas ce front.
                                                         Je ne troublerai pas cette eau que de moins dignes un jour troubleront.
                                                         J’ai eu votre forme tout près de moi. J’ai été pris dans votre parfum.
                                                         J’ai senti votre voix me presser comme une petite main.
                                                         Je connais déjà trop de vous puisque je le connais en vain.
                                                         Il est d’autres fleurs par le monde que je puis sans remords faner.
                                                         Que la pointe de votre soulier touche la pointe de mon soulier.
                                                         Que je regarde une fois encore frémir ce pli sur votre cheville.
                                                         Et puis je reprendrai ma route, emportant dans ce cœur clos, qui
                                                         fraîchit au creux de moi comme un lac intérieur, l’antique et vierge
                                                         étonnement du barbare devant la petite fille.

                                      Sportivore n°4 Athlétisme – Vincent LAMOTTE – Septembre 2017
POUR SE DÉTENDRE Lire l'athlétisme - Indéniablement, la course à pied a constitué une source d'inspiration pour de nombreux auteurs POUR SE DÉTENDRE Lire l'athlétisme - Indéniablement, la course à pied a constitué une source d'inspiration pour de nombreux auteurs POUR SE DÉTENDRE Lire l'athlétisme - Indéniablement, la course à pied a constitué une source d'inspiration pour de nombreux auteurs
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