Présentation de saison 19 20 pour les enseignants - Comédie ...
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TU ›› Mise en scène : Olivier Meyrou ›› Niveau : à partir de la 6e ›› Durée : 1h05 ›› Dates : sam 21 septembre à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle ›› Entrée libre sur réservation Seul sur scène, l’acrobate Matias Pilet fait face aux fantômes de sa mémoire et de ses origines. photo du spectacle © Olivier Meyrou Tu est le voyage corporel et intérieur de Matias Pilet au sein de sa propre histoire : celle d’un homme à qui sa mère révèle comment, le jour de sa nais- sance, elle a également enfanté sa sœur jumelle morte durant les derniers jours de sa grossesse. Matias donne alors un sens au vide qu’il a toujours ressenti au fond de lui. Il quitte sa famille, traverse le Chili pour partir à la recherche de ses origines indiennes. Cette quête initiatique le transformera. Au milieu d’un amas de papiers blancs recouvrant le plateau, Matias Pilet se lance dans une aventure acrobatique, à la recherche du mouvement juste qui pourra le sauver. Livre de sensations, de prouesses corporelles, de vidéos, d’images documentaires, Tu s’inspire du réel pour créer une fable universelle. Une fable remuante qui vise à nous éveiller collectivement. PORTRAIT DE LUDMILLA EN NINA SIMONE ›› Texte et mise en scène : David Lescot ›› Niveau : à partir de la 6e ›› Durée : 1h10 ›› Dates : jeu 26 septembre à 20h et ven 27 septembre à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, salle de répétitions Dans cette création originale signée David Lescot, Ludmilla Dabo fait renaître devant nous la grande Nina Simone, légende du blues et figure emblématique de la culture noire-américaine, engagée dans la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis. photo du spectacle © Tristan Jeanne Valès Son rêve était de devenir la première concertiste classique noire. Mais celle qui s’appelait encore Eunice Waymon se vit refuser l’entrée du conservatoire en raison de sa couleur de peau. Profondément meurtrie, la jeune pianiste se dirige alors vers le jazz. Sous le pseudonyme de Nina Simone, elle devient non seulement une icône du monde de la musique, mais une militante farouche- ment engagée pour les droits civiques des Noirs américains. Sur scène, c’est Ludmilla Dabo qui se glisse dans la peau de la célèbre chan- teuse. Accompagnée à la guitare par l’auteur-metteur en scène David Lescot, la comédienne donne corps et voix à une interview-portrait qui nous fait tra- verser les grands événements du destin de Nina Simone, tout en éclairant des aspects de sa propre vie. Vibrant hommage rendu à l’une des grandes artistes de la seconde moitié du XXème siècle, Portrait de Ludmilla en Nina Simone fait revivre l’âme d’une femme hors du commun.
DJ SET (SUR) ÉCOUTE ›› Conception et mise en scène : Mathieu Bauer ›› Niveau : à partir de la 4ème ›› Durée : 1h25 ›› Dates : ven 27 septembre à 20h et sam 28 septembre à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle De la musique classique à la musique contemporaine, en passant par la pop, DJ Set (sur) écoute nous propose de « dresser l’oreille ensemble ». Un concert-conférence sur l’art du savoir-écouter. photo du spectacle © JL Fernandez Au cœur de la nouvelle création du metteur en scène et musicien Mathieu Bauer, une interrogation en forme d’utopie : « Est-ce que tu entends ce que j’entends ? ». Creusant le sillon de l’écoute, Mathieu Bauer a imaginé un concert-conférence débridé au sein duquel trois musiciens et deux comé- diens – qui mixent en direct à l’aide de micros, de platines, d’instruments — nous invitent à naviguer dans l’histoire de la musique et des sons. Un air de Purcell, une musique de film de Nino Rota, le tube Paroles Paroles de Dalida et Alain Delon, un lied de Gustav Mahler, des extraits de films, des ambiances de forêts, d’orages, de villes… Ample et éclectique, la playlist qui naît à nos oreilles est enrichie de réflexions sensibles et théoriques venant resituer chaque morceau dans son contexte. Sous le signe de l’expérimenta- tion et de l’Entertainment, DJ Set (sur) écoute nous entraîne ailleurs, ouvre nos horizons pour poser les bases d’un « j’entends qui nous engage ». QUI A TUÉ MON PÈRE ›› Texte: Edouard Louis ›› Mise en scène : Stanislas Nordey ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée : 2h ›› Dates : mer 9, jeu 10 et ven 11 octobre à 20h ›› Lieu : Le Palace, grande salle Un chant d’amour au père. Une plongée dans la mémoire de l’enfance. Une œuvre de combat. Entre intime et politique, Stanislas Nordey porte à la scène le dernier texte d’Édouard Louis. Édouard Louis revient sur l’histoire de son père et sur la relation distante qui les a rendus peu à peu absents l’un à l’autre. L’écriture égrène les souvenirs d’une enfance difficile, habitée par la honte du père qui peine à regarder ce garçon au féminin, ponctuée de moments suspendus, des fous rires partagés, des fiertés inavouées…. Dans ce récit quasi autobiographique, les mots s’attachent à décrire la mort sociale de ce père ouvrier, dont le corps a été détruit par un accident de tra- photo du spectacle © JL Fernandez vail, dont la vie a été consumée par les réformes restreignant les droits des plus démunis, déclinées depuis le milieu des années 1990 par les dirigeants successifs de notre pays. « La violence dont je parle n’est pas abstraite, ex- plique le jeune écrivain, elle s’incarne dans la politique et dans les femmes et hommes qui la font ». Véritable « J’accuse ! », ce manifeste s’élève pour ceux qui n’ont pas la parole. Qui a tué mon père nous précipite dans l’urgence et la nécessité d’une œuvre de réconciliation personnelle et de lutte citoyenne.
JE M’EN VAIS MAIS L’ETAT DEMEURE ›› Texte, conception et mise en scène : Hugues Duchêne ›› Niveau : à partir de la 3e ›› Durée : durée 1&2 : 2h15, 3&4 : 1h20, intégrale 3h50 (avec entracte) ›› Dates : mer 16 octobre (épisodes 1 et 2) à 20h, jeu 17 octobre (épisodes 3 et 4) à 20h ; ven 18 octobre (intégrale) 20h ›› Lieu : Le Palace, salle de répétitions Je m’en vais mais l’État demeure est une pièce de théâtre dont l’histoire débute en septembre 2016 et se termine à la date du jour où le spectacle photo du spectacle © Simon Gosselin est joué devant les spectateurs. L’auteur y raconte l’évolution politique de la France. Il va partout où il se passe quelque chose de symbolique et de révélateur de l’État de ce pays. L’année 2016-2017 fut marquée par les élections présidentielles américaine et française. L’année 2017-2018 fut riche en actualité judiciaire, et par chance, Hugues Duchêne l’a passée dans les tribunaux. Qui peut dire ce qui est en train de se passer cette année ? Entre la démission de Nicolas Hulot et la révolte des gilets jaunes, Hugues emploie tout son temps libre à étudier le fonctionnement du parlement. C’est ce qu’il raconte en mêlant théâtre docu- mentaire et fiction car parallèlement au récit de l’évolution politique du pays, l’auteur raconte quelques événements marquants ou intimes de sa propre vie. Par ce biais, l’auteur invite le spectateur à faire la même démarche : se raconter sa propre vie au milieu des intempéries nationales. DES TERRITOIRES (…ET TOUT SERA PARDONNÉ ?) Retrouvons Baptiste Amann, auteur, que nous avions découvert avec La Truite en mars 2018 et les deux premiers épisodes de Des territoires la saison dernière. ›› Texte et mise en scène : Baptiste Amann ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée : 2h ›› Dates : mer 6, ven 8 novembre à 20h ; jeu 7 et sam 9 novembre à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle Notre artiste-compagnon Baptiste Amann clôt son cycle révolutionnaire avec cette dernière création, interrogeant les notions d’identité, d’héritage et d’engagement. visuel © Yohanne Lamoulaire Après les fulgurances du déni et de la colère, nous voici plongés dans celles de la réparation. L’histoire de Lyn, Benjamin, Samuel et Hafiz — quatre frères et sœur ayant grandi dans un quartier de banlieue — reprend ici au sein d’un centre hospitalier. Blessé lors des émeutes du précédent épisode (… D’une prison l’autre...), Benjamin est en état de mort cérébrale. Se pose alors la question d’arrêter les machines qui le maintiennent en vie pour envisager un don d’organes. Toujours à mi-chemin entre fiction et récit historique, cet ultime volet de la trilogie convoque les souvenirs de la révolution algérienne. Quelle histoire est-on invité à écrire lorsqu’on est, comme les personnages de ce spectacle, à la fois les héritiers d’un patrimoine sans prestige et les représentants d’une génération que l’on décrit comme désenchantée ? Des Territoires (… et tout sera pardonné ?) déborde les raisonnements idéologiques pour sonder les thèmes du combat et du renoncement. (Il n’est pas nécessaire d’avoir assisté aux deux premiers volets pour voir le troisième).
QUI CROIRE ›› texte et mise en scène : Guillaume Poix ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée : 1h15 ›› Dates : mar 12, mer 13, jeu 14 et ven 15 novembre à 20h ›› Lieu : Le Palace, salle de répétitions Qu’on le veuille ou non, la religion innerve notre quotidien. On peut décider de dédaigner les pieux.ses au nom de la fierté qu’inspire la laïcité à la française. On peut aussi ressentir les profonds dysfonctionnements qu’elle provoque et la schizophrénie qu’elle appelle de nous : nous vivons encore selon un calendrier ritualisé par les fêtes chrétiennes – tout en exigeant, pour certains, la complète neutralité vis-à-vis des religions. Nous sommes pris entre l’intransigeance et la tradition, la rigueur et le libre-arbitre. Nous sommes, à juste titre, fiers que notre état soit laïc, mais nous confondons l’état et la société. Peut-on vraiment débarrasser nos existences du religieux ? Sur scène, nous suivons le cheminement d’une femme qui, remontant le fil photo de répétition © collectif Des Routes de sa propre histoire, partage avec le public une enquête sur son parcours mystique et religieux, sur son désir fou de croire, son incapacité à le faire. Elle incarne pour nous les tourments et les errements de nos croyances si fragiles. Alors c’est finalement le spectateur qui sera mis face à sa crédulité : a-t-il lui aussi envie de croire à toute cette histoire ? Représenter le fait religieux au théâtre conduit, inévitablement, à questionner la foi et la crédulité. Qu’est-ce qui pousse à croire, selon quels critères accor- der notre confiance à l’une ou l’autre des vérités connues ? Sophie Engel sur scène, Guillaume Poix à l’écriture, et Guillaume Vesin à la création sonore ont à cœur de construire un protocole théâtral – dans le son, le jeu, la lumière et l’écriture – qui joue absolument le jeu de la fiction sans rien cacher de notre volonté de croire : quand nous croyons à la fiction, y a-t-il quelque chose en nous qui décide de croire ? PERDU CONNAISSANCE ›› Mise en scène : Adrien Béal ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée estimée : 1h30 ›› Dates : mar 19, mer 20, jeu 21 et ven 22 novembre à 20h ›› Lieu : Le Palace, grande salle La compagnie Théâtre Déplié poursuit sa recherche d’un théâtre qui met en jeu, en question, cette impression particulière d’être à la fois spectateur et acteur du monde. photo du spectacle © Kim Lan Nguyen Thi Avec cette nouvelle création, la question qui nous occupe est : pourquoi avons-nous si fortement besoin d’établir de la vérité ? S’agit-il d’un besoin social ? Existentiel ? Ecrit avec les acteurs en répétitions, Perdu connaissance est une chronique en dix moments. Sur une année environ, six personnes vont se croiser et pas- ser du temps dans la loge d’une gardienne d’école, à la fois poste de travail et lieu de vie. Ce lieu, laissé vacant par l’absence imprévue de sa gardienne, ouvre un es- pace et des questions. Apparait alors, pour chacun, la nécessité de réélaborer les récits communs, de chercher de la vérité partout où il est possible d’en trouver. Le coma d’un proche, le partage de la garde d’un enfant, une sortie de prison sont ici autant de situations à la fois connues et porteuses d’incon- nues, qui les placent, nous placent, en état d’enquête permanente.
ÇA DADA ›› Texte et mise en scène : Alice Laloy ›› Niveau : à partir du CP ›› Durée estimée : 55 min ›› Dates : jeu 28, ven 29 et sam 30 novembre à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle Au début du XXème siècle, alors que la Première Guerre mondiale ravage l’Europe, des créatrices et créateurs qui ne croient plus au monde dans photo du spectacle © Elisabeth Carecchio lequel ils vivent lancent les bases d’une révolution artistique. Le dadaïsme est né, rompant avec les conventions académiques pour créer toutes sortes de fantaisies, de folies poétiques, de scandales… C’est cet hymne à la liberté et à l’Humain créateur qu’Alice Laloy et ses trois interprètes célèbrent dans Ça Dada. Regarder Dada aujourd’hui permet de regarder aujourd’hui avec les yeux de Dada. Ça donne envie de prendre ses crayons et ses papiers, des idées, de la colle, quelques ressorts et un marteau. La metteuse en scène installe sur la scène un terrain de jeu où tout sera possible. Avec une inventivité fréné- tique et un humour crépitant, armés de bombes de peinture, de marteaux et d’outils en tous genres, les comédiens font du public le complice d’un rituel fou et génial. Une plongée dans la poésie. Une fête joyeuse et vivifiante qui célèbre notre capacité créatrice. POINTS DE NON-RETOUR [QUAIS DE SEINE] ›› Texte et mise en scène : Alexandra Badea ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée estimée : 1h30 ›› Dates : mer 4, jeu 5, ven 6 décembre à 20h ; sam 7 déc à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle Après Thiaroye présentée la saison passée, voici Quais de Seine, le deuxième volet de la trilogie Points de non-retour conçue par Alexandra Badea, artiste compagnon de la Comédie. photo du spectacle © Simon Gosselin Dans ce nouvel opus, elle poursuit son exploration des angles morts de notre mémoire collective, revenant sur le massacre du 17 octobre 1961. Ce jour-là, à Paris, onze mille manifestants algériens défilant pacifiquement contre le couvre-feu qui leur était imposé sont arrêtés, battus, torturés, assassinés pour certains, et jetés dans la Seine. A la croisée du politique et de l’intime, l’écriture interroge les territoires flous de notre histoire nationale, mais aussi ceux de l’histoire familiale de Nora, jeune Française partie en Algérie sur les traces de son grand-père qu’elle n’a jamais connu. Dans cette quête pour combler les silences de son père sur ses origines, elle sera confrontée à la complexité de la guerre d’Algérie, moins manichéenne qu’au temps des affrontements. Quelle est la responsabilité de l’Histoire dans les déchirements de cette famille aux origines mixtes, comme il en existe tant ? Questions des origines, de l’identité, de la transmission : Quais de Seine en- trelace passé et présent pour rendre visible l’invisible et donner la parole à ceux que l’on n’entend pas. (Il n’est pas nécessaire d’avoir assisté au premier volet pour voir le deuxième).
MÉMOIRE DE FILLE ›› Texte : Annie Ernaux (éditions Gallimard) ›› Mise en scène : Cécile Backès ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée estimée : 2h10 (avec entracte) ›› Dates : mer 18 et jeu 19 décembre à 20h ›› Lieu : Le Palace, grande salle Dans Mémoire de fille, roman paru en 2016, Annie Ernaux revient sur un événement personnel dont l’onde de choc a marqué son existence : sa photo du spectacle © Thomas Faverjon première nuit avec un homme, durant l’été 1958, alors qu’elle avait 18 ans. Dans un va-et-vient continu entre ce passé et le présent de la narration, l’écrivaine interroge la jeune fille qu’elle a été, s’appuyant sur des images restées gravées dans son esprit, ainsi que sur des photographies et des lettres écrites à des amies… « La théâtralité de cette écriture est une quête ténue, fine, très fragile, explique Cécile Backès. Il faut la préserver de tout artifice, de tout effet. » Pour donner naissance à l’univers sensible de Mémoire de fille, la metteure en scène a démultiplié la figure de la narratrice à travers la présence de deux actrices. Cela, pour représenter plusieurs âges, plusieurs états du corps, pour faire entendre la diversité des voix. Un théâtre qui investit l’âpreté de la littérature d’Annie Ernaux avec une infi- nie douceur. DÉSIRER TANT ›› Texte et mise en scène : Charlotte Lagrange ›› Niveau : à partir de la 3e ›› Durée : 2h ›› Dates : mer 15, jeu 16, ven 17 janvier à 20h ›› Lieu : Le Palace, grande salle En un coup de fil, Véra apprend à la fois l’existence et la mort d’une grand- mère qu’on lui avait toujours cachée. Quand elle arrive avec sa mère près photo du spectacle © Christophe Raynaud de Lage des sapins où elles doivent disperser les cendres, Véra est prise d’une nausée insupportable. Les lieux la relient au passé. Des fantômes apparaissent et croient reconnaitre en elle la défunte. Véra ressemble trait pour trait à sa grand-mère. Dans un vertige, se rejoue l’histoire d’Olga, cette femme qu’elle n’a jamais connue, depuis sa découverte de la sexualité alors que la Seconde Guerre mondiale éclatait, jusqu’à sa mort recluse dans ce village d’Alsace. Une histoire dont Véra est pétrie sans le savoir. Car si le silence a été fait sur cette femme, quelque chose s’est transmis de génération en génération et résonne en elle aujourd’hui. Les comédiens traversent les époques en jouant des personnages semblables dans le passé et le présent. Alors que Véra est traversée par la mémoire d’une grand-mère qu’elle n’a jamais connue, les figures qui peuplent ses visions prennent le visage de sa mère, de son amant et son supérieur. Les comédiens glissent du présent au passé et vice versa, les temporalités s’enchevêtrent et se répondent comme si une époque était le rêve de l’autre ou son lointain écho Quatrième texte de l’auteure et metteuse en scène Charlotte Lagrange, Dési- rer tant creuse le sillon d’une écriture à la croisée de l’intime et du politique en déployant une fresque sur trois générations de femmes, de la Seconde Guerre mondiale à aujourd’hui.
LIBERTÉ À BRÊME ›› texte : Rainer Werner Fassbinder ›› mise en scène : Cédric Gourmelon ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée estimée : 1h30 ›› Dates : mar 28, mer 29, ven 31 janvier à 20h; jeu 30 janvier à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle Fassbinder est un grand auteur de théâtre dont l’œuvre a pu être occultée par celle du cinéaste (40 films tournés en 13 ans). Liberté à Brême est visuel © DR une pièce relativement courte mais dense, tant par sa forme que par les thèmes qu’elle aborde. Il y est question de la religion, de ses préceptes dans ce qu’ils empêchent l’émancipation des individus et des femmes en particulier, de la lutte de ces femmes pour une égalité réelle, de la violence domestique, du fascisme ordi- naire, autant de sujets récurrents dans l’œuvre de Fassbinder qui traite sans fard de nos relations de dépendance les uns aux autres. Dans cette pièce explosive, où les personnages se disent tout sans détour, frontalement, Fassbinder nous raconte la vie de Geesche Gottfried, une femme issue de la petite bourgeoisie allemande très conservatrice du 18ème siècle ; en proie à une forme d’oppression radicale, sans cesse niée ou bru- talisée par ses proches, elle semble aussi souffrir d’une malédiction car tous ceux qui l’entourent, ces mêmes tortionnaires du quotidien, meurent, tous, les uns après les autres. Valérie Dréville interprétera Geesche, championne involontaire de la lutte des femmes pour une impossible émancipation, une impossible reconnaissance sociale, qui se révèlera au fur et à mesure de la pièce, jusqu’à ce que l’on découvre que c’est elle la responsable de ces meurtres en série…. ENFANTS ›› Texte et mise en scène : Muriel Cocquet ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée : 1h10 ›› Dates : mer 5, jeu 6 et ven 7 février à 20h ›› Lieu : Le Palace, salle de répétitions L’autrice et metteuse en scène Muriel Cocquet s’inspire très librement du conte Hansel et Gretel pour dénoncer les violences engendrées par la précarisation du monde du travail. photo du spectacle © DR Elle se prénomme Maryline. Lui, s’appelle Jan. Ils sont mariés, ont des enfants, travaillent tous deux en horaires décalés dans un supermarché. Isolés, pres- sés par le temps, ils n’ont ni vie sociale, ni vie de famille. Et pourtant, Noël approche. Il va falloir offrir des cadeaux aux enfants… Mais d’ailleurs où sont- ils ? A l’école ? Pourquoi leurs parents ne vont-ils pas les chercher ? Enfants nous parle d’amour, d’abandon, de violences d’aujourd’hui, des retrou- vailles difficiles et inespérées d’un couple fatigué. Décrivant une réalité socio- économique difficile, cette partition pour deux acteurs glisse du réalisme au fantastique. Elle multiplie les énigmes et les non-dits. Nous embarque dans un monde mystérieux fait de récits morcelés et contradictoires.
HISTOIRE DE LA VIOLENCE ›› Texte : Edouard Louis ›› Adaptation et conception : Laurent Hatat et Emma Gustafsson ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée estimée : 1h30 ›› Dates : mer 12, jeu 13 et ven 14 février à 20h ›› Lieu : Le Palace, grande salle Après Qui a tué mon père?, les mots d’Edouard Louis retentissent de nouveau à Béthune. Ils ouvrent la voie à un théâtre de rupture. Un théâtre visuel © Julie Moulier cru, direct, charnel, souvent cruellement drôle. Dans Histoire de la violence, l’écrivain raconte comment il a rencontré Reda dans la rue, un soir de Noël, vers quatre heures du matin. Comment il lui a proposé de monter chez lui. Comment cet inconnu lui a longuement raconté son enfance, avant de pointer sur lui un révolver, de l’insulter, de le frapper, de le violer. Laurent Hatat et Emma Gustafsson portent à la scène ce récit brutal et sans pudeur. Ils créent un spectacle charnel qui se fait le miroir transgressif d’une succession d’aveux brûlants. Un plateau vide, transpercé par des lumières sans concession : Histoire de la violence dévoile une esthétique de performance. Sur scène, trois comé- diens sont en lutte. Ils font naître la polyphonie éclatée de débats personnels, sociaux, politiques… Ici, l’humanité se dit par les corps et les paroles qui les traversent. On est saisi par la poésie et la grâce de la chair qui s’exprime. Par la radicalité de ses désirs. Par le trouble qu’engendrent sa splendeur et ses emportements. Sa force et sa fragilité. CHANGE ME ›› Texte : d’après Les métamorphoses de Ovide, Iphis et Iante de Isaac de Benserade et la vie de Brandon Teena ›› Mise en scène : Camille Bernon et Simon Bourgade ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée : 1h35 ›› Dates : mer 4, ven 6 mars à 20h; jeu 5 à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle C’est l’un des épisodes des Métamorphoses d’Ovide, repris au XVIIème siècle photo du spectacle © Benjamin Porée par l’auteur Isaac de Benserade. L’histoire d’Iphis qui, pour échapper à la mort, est secrètement élevée comme un garçon par sa mère. Arrivée à l’âge de se marier, elle doit s’unir à la belle Ianthé, avec qui elle partage une tendre passion. La déesse Isis décide de porter assistance aux deux promises. Elle transforme Iphis en jeune homme, permettant à leur amour de s’exprimer librement. Change me associe les vers d’Ovide et ceux d’Isaac de Benserade à la matière d’un drame ayant marqué les Etats-Unis, au début des années 1990 : le viol et l’assassinat d’un jeune transgenre par ses amis, lorsque ces derniers dé- couvrent sa véritable identité sexuelle. Croisant les genres et les époques, les metteurs en scène Camille Bernon et Simon Bourgade font naître un mythe contemporain. Ils montrent comment — parce que la société a toujours cen- suré, nié ou marginalisé les populations transgenres — l’histoire ne cesse de se répéter et d’être, à chaque époque, source de violence.
ODYSSÉES 2020 ›› Textes : Baptiste Amann, Célia Houdart, Mariette Navarro, Yann Verburgh ›› Mise en scène : Noémie Rosenblatt ›› Niveau : à partir de la 6ème ›› Durée estimée : 1h15 ›› Dates : mar 10, mer 11, jeu 12 et ven 13 mars à 20h ›› Lieu : Le Palace, salle de répétitions et en tournée sur le territoire en février visuel © Jeanne Roualet Suite aux résidences d’écriture en collège des auteurs Baptiste Amann, Célia Houdart, Mariette Navarro, et Yann Verburgh dans le cadre du projet Escales/ Odyssées (2019), place à la création ! Odyssées 2020 vous invite à découvrir en scène ces aventures revisitées par les auteurs à partir de récits d’ados. Ce spectacle explore tout ce qui fait la grandeur de l’Odyssée d’Homère : le voyage, l’inconnu, la curiosité et la découverte, la peur et le courage, l’envie d’ailleurs et l’appel du foyer. Dans un décor modulable évoquant le monde scolaire, de jeunes héros du quotidien nous épatent et nous entraînent dans leur imaginaire ! Baptiste Amann nous embarque dans l’aventure épique d’un garçon de 12 ans en retard à son cours ; Celia Houdart nous invite à la ren- contre du Cyclope, dans une traduction nouvelle ; Mariette Navarro nous pré- sente la fille d’Ulysse, bien décidée à comprendre son père marin voyageur ; Yann Verburgh réunit père et fils : un jeune Télémaque pudique et son père Ulysse de retour du front, tandis qu’Athéna, adolescente engagée, milite pour la sauvegarde de la planète…. UN LONG DIMANCHE DE FIANÇAILLES LECTURE PARTAGÉE ›› Texte : Sébastien Japrisot ›› Conception : Cécile Backès ›› Dès 12 ans ›› Montage des textes : Margaux Eskenazi ›› Durée : 10h ›› Dates : sam 21 mars de 14h à 00h ›› Lieu : Le Palace, grande salle Pour la 3e édition, comédiens professionnels, lecteurs amateurs, experts visuel © DR ou néophytes, investissent le plateau du Palace pour lire ensemble une œuvre de la littérature française. Après Victor Hugo par deux fois, le roman choisi cette saison est Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot. Dans les tranchées de la Somme, pendant la Première Guerre mondiale, cinq soldats français sont condamnés à mort pour s’être auto-mutilés afin d’échap- per à leur devoir. Ils sont conduits jusqu’à un avant-poste nommé « Bingo crépuscule » et abandonnés à leur sort dans le no man’s land qui sépare les tranchées françaises et allemandes. Ils sont apparemment tous tués. Parmi eux figure Manech, le fiancé de l’héroïne du livre, une jeune handicapée pré- nommée Mathilde qui ne croit pas à la mort de son fiancé. Forte de cette intuition, elle mène son enquête et reconstitue peu à peu ce qui s’est passé cette nuit-là.
ELLE VOULAIT MOURIR ET ALLER À PARIS ›› A partir de textes de : Joachim Latarjet et d’Alban Lefranc ›› musique et mise en scène : Joachim Latarjet ›› Niveau : à partir de la 5e ›› Durée : 1h20 ›› Dates : jeu 26 et ven 27 mars à 20h ›› Lieu : Le Palace, grande salle Dans ce spectacle alliant théâtre, musique et danse, le compositeur et metteur en scène Joachim Latarjet revisite ses origines grecques pour photo du spectacle © Olivier Ouadah élaborer une fiction théâtrale sur les mythologies familiales. Joachim Latarjet est à moitié grec, à moitié français. Sa mère — issue d’une famille grecque ayant dû quitter la Turquie en 1923 — est née à Thessalo- nique dans les années 1950. Une quinzaine d’années plus tard, accusée par ses parents d’avoir eu « une attitude inconvenante avec un garçon », elle est envoyée en France, où elle fera ses études et s’installera définitivement. Elle voulait mourir et aller à Paris revient sur cette chronique familiale, tout en se libérant de sa dimension personnelle pour créer une pièce de théâtre. « Je n’ai pas envie de raconter mon histoire, ce qui m’intéresse c’est ce qu’elle véhicule », confie le compositeur et metteur en scène, qui a demandé à l’écrivain Alban Lefranc d’écrire une fiction à partir de matériaux documen- taires récoltés auprès de sa famille. Au son des instruments traditionnels du rebetiko (musique traditionnelle grecque), cette création explore des destins anonymes confrontés à la grande Histoire. Une manière de mettre en lumière la part légendaire de toute existence. CLÉOPÂTRE IN LOVE ›› Texte et musique : Christophe Fiat ›› Mise en scène : Judith Henry, Christophe Fiat, Claire Ingrid Cottanceau ›› Niveau : à partir de la 2nde ›› Durée : 1h20 ›› Dates : jeu 2 et ven 3 avril à 20h ›› Lieu : La Palace, grande salle Reine mythique, grande cheffe d’armée, femme de pouvoir et de photo du spectacle © Jean-Louis Fernandez caractère, Cléopâtre enjambe les siècles pour nous confier ses pensées et ses états d’âme. Elle apparaît en femme moderne qui n’a rien oublié de son existence de reine d’Egypte, ou de ses amours tumultueuses avec Marc-Antoine. Venue de l’Antiquité, la grande Cléopâtre s’adresse à son célèbre amant, mais surtout à elle-même. Elle parle de ce qu’elle a été, de l’avenir, de sa postérité, face à des ombres amies ou ennemies qui lui répondent, comme autant d’échos d’une histoire passée à reconstituer indéfiniment. La comédienne Judith Henry s’amuse à réinventer sur scène cette figure légendaire, qu’elle célèbre par ses gestes et sa voix, jusqu’à l’envoutement. Erigée en sex-symbol par Elizabeth Taylor dans le célèbre film de Joseph Mankiewicz, devenue un grand personnage de théâtre grâce à la tragédie de William Shakespeare, Cléopâtre prend ici des accents féministes au ton résolument contemporain. Sans oublier le rire et la facétie, qui viennent illu- miner un spectacle en forme de kaléidoscope qui rend hommage à toutes les femmes ayant réussi à prendre leur destin en main.
L’HISTOIRE DE CLARA ›› D’après le roman de Vincent Cuvellier ›› Musiques et sons : Pierre Badaroux, Laurent Sellier ›› Niveau : à partir du CM1 ›› Durée estimée : 1h ›› Dates : mer 8, jeu 9, ven 10 avril à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle (plateau) Réunis au sein d’un même espace, artistes et spectateurs vivent ensemble une expérience atypique : un concert narratif sous casques, qui relate photo du spectacle © Emmanuel Rioufol l’histoire d’une petite Clara. Certains êtres sont menacés, dès les prémices de leur existence, par le chaos d’époques incertaines et périlleuses. C’est le cas de la petite Clara, bébé dont la mère et le père sont arrêtés puis déportés en 1942. Seule rescapée de la rafle qui la sépare de ses parents, Clara survit en passant de mains en mains, confiée aux bons soins d’une dizaine des personnages respectivement au centre des chapitres qui composent ce road-movie musical et sonore. Plongé au sein d’une bulle de solitude, chaque spectateur est muni d’un casque qui lui permet de découvrir cette histoire en étant au plus près de la présence de la voix de la comédienne et de la musique. La création musi- cale et sonore navigue librement entre musique électroacoustique, concrète, électronique, jazz contemporain, formes improvisées ou mélodiques. Une expérience où le théâtre rejoint le concert, où l’art radiophonique se mue en cinéma pour l’oreille. CES FILLES-LÀ ›› Texte : Evan Placey (prix Scenic Youth 2015) ›› Mise en scène : Suzanne Gelée, Zoé Poutrel ›› Niveau : à partir de la 5ème ›› Durée : 1h05 ›› Dates : mer 29 et jeu 30 avril à 20h ; jeu 30 avril à 14h30 ›› Lieu : Le Palace, salle de répétitions Six filles racontent le cyber-harcèlement d’une adolescente en milieu scolaire. Un spectacle choral et féministe qui met en lumière la figure du photo du spectacle © Victor Guillemot bouc émissaire à l’heure des réseaux sociaux tous puissants. Quand ça arrive, elles sont toutes en cours d’histoire. Au lycée de Sainte-Hé- lène. Bzzz. Biiip. Clic. Un texto. Les écrans de leurs téléphones s’éclairent. Ces amies d’enfance, qui se suivent depuis la maternelle, viennent de recevoir une photo de Scarlett. De Scarlett nue. Commentaires, rires, insultes, agres- sions… C’est le début d’un match inégal et impitoyable qui voit 19 filles en affronter une seule. Sur scène, un unique personnage : les filles. A travers une écriture chorale, qui donne corps à la force du collectif face à l’individu, elles racontent l’his- toire de Scarlett. Cette dernière n’a pas le droit à la parole. C’est la version du groupe qui tient lieu de vérité. « Pourquoi les femmes deviennent-elles leurs propres harceleuses ? » se demandent les artistes. S’engageant pour une cause loin d’être acquise, celle de la lutte féministe, elles lancent ainsi un appel à la vigilance. Un appel au ralliement.
M COMME MÉLIÈS ›› A partir de films et d’écrits de George Mélies ›› Mise en scène : Elise Vigier, Marcial Di Fonzo Bo ›› Niveau : à partir du CE2 ›› Durée : 1h20 ›› Dates : ven 29 mai à 14h30 et 20h, sam 30 mai à 18h30 ›› Lieu : Le Palace, grande salle Considéré comme l’un des pionniers du cinéma, Georges Méliès, issu du monde du spectacle et de la magie, découvre le cinématographe photo du spectacle © tristan Jeanne Valès lors de la première projection publique donnée par les frères Lumière. Réalisateur de près de six cents films, donnant avec magie et ingéniosité toute sa dimension artistique à cette industrie naissante, il est l’inventeur des effets spéciaux. Inspirés par ses textes et entretiens, Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo, in- venteurs d’aujourd’hui, donneront l’apparence de la réalité aux rêves les plus chimériques, aux créations les plus invraisemblables, et célèbreront cette folle du logis : l’imagination. En réinventant le processus de tournage du Voyage dans la lune avec burlesque et féerie, le spectacle traverse ce monde entre magie, illusion et images poétiques au fil des répétitions, machineries, dispositifs techniques, décors, costumes, tournages… Ce spectacle a obtenu le Molière du spectacle Jeune Public 2019.
autour des spectacles les sensibilisations L’équipe des relations avec le public est à votre écoute pour organiser des interventions dans vos classes autour des spec- tacles : ›› avant une représentation pour présenter le spectacle, l’auteur, le texte, le metteur en scène et son travail, les thèmes abordés. ›› après la représentation pour discuter et débattre du spectacle. Ces rencontres, à votre demande, peuvent se faire, selon leurs disponibilités, en compagnie des personnes de l’équipe artis- tique du spectacle concerné. ›› Journées avec… Nous vous proposons de venir passer une journée à la Comédie de Béthune avec vos élèves. Une occasion de visiter le bâti- ment, de participer à un atelier de pratique artistique, à un atelier technique et d’assister à une représentation en fin d’après- midi. Cette saison, venez passer 3 journées avec : ›› Des territoires (...et tout sera pardonné?) (jeudi 7 nov), ›› Liberté à Brême (jeudi 30 janvier), ›› Change me (jeudi 5 mars) Lors de ces journées, nous pouvons accueillir jusqu’à 50/60 élèves (minimum 2 établissements différents). le parcours enseignants La Comédie de Béthune bénéficie des précieux conseils de Philippe Cuomo, professeur missionné par la Délégation Acadé- mique aux Arts et à la Culture. Avec l’équipe chargée des relations avec le public, il construit des propositions pour les ensei- gnants et leurs élèves afin de les accompagner dans leur venue au théâtre et approfondir la réflexion sur les spectacles. Cette saison, nous vous proposons : ›› 2 stages dans le cadre du plan académique de formation : Mise en œuvre du programme du lycée, identifiant : 19A0090744 Étudier le théâtre en lycée - niveau 2nde, Module : 70486 Public volontaire - Formateurs : Philippe Cuomo et Etienne Visinet Le stage s’organisera autour d’une écriture singulière, celle d’Alexandra Badea, à l’occasion de la création du deuxième volet de son projet Points de non-retour . Ce sera l’occasion d’une réflexion, de mutualisation et d’échanges sur la place de la lecture et de textes de théâtre contemporain dans la formation personnelle de l’élève. Comment lui permettre de s’engager dans une lecture dramatique, de s’approprier une œuvre et les savoirs qui les éclairent, enfin d’écrire et de parler de ses rencontres avec les textes ? Et un deuxième stage sur deux journées avec Alexandra Pulliat et Maxime Le Gall autour d’Odyssées 2020 : développer les compétences orales en lecture à destination des professeurs de lettres de collège. les ressources Nous élaborons de nombreux documents pour vous aider dans la préparation de la venue de vos élèves au spectacle. Cette année, seront à votre disposition : › des dossiers pédagogiques et dramaturgiques réalisés par les équipes artistiques (nous vous tiendrons informés tout au long de la saison des dossiers réalisés autour des spectacles) › des dossiers pédagogiques réalisés par Philippe Cuomo sur Désirer tant, Odyssées 2020 et Qui croire › des fiches pédagogiques, également réalisées par Philippe Cuomo, sur d’autres spectacles de la saison, librement consul- tables sur notre site internet : www.comediedebethune.org/public/espace-pedagogique/ressources.html › les dossiers de tous les spectacles créés ou accueillis chez nous, pour appuyer le travail en classe, ainsi que des affiches et tracts, afin de vous aider à diffuser l’information dans votre établissement. N’hésitez pas à vous servir de tout cela ! rencontre avec les artistes Il vous est possible de solliciter une rencontre avec l’équipe du spectacle à l’issue d’une représentation. Pour ce faire, contactez-nous !
visite de la comédie de béthune Nous proposons gratuitement des visites guidées du Palace pour découvrir l’envers du décor (durée environ 1h15-1h30), dans la mesure de la disponibilité du plateau. La scène et les coulisses n’auront plus de secret pour vos élèves ! Afin d’organiser au mieux cette visite, merci de contacter votre relais RP à la Comédie de Béthune. Nous vous proposons aussi de visiter la Comédie depuis votre classe grâce à une visite virtuelle du bâtiment façon jeu vidéo, comme si vous y étiez ! Afin d’organiser au mieux cette visite, merci de contacter votre relais à la Comédie de Béthune. les outils multimédias ›› www.comediedebethune.org Notre site est mis à jour régulièrement avec des nouveaux contenus sur l’actualité de la Comédie, du collectif d’artistes et du spectacle vivant en général, via des artistes, des vidéos et des galeries photos. C’est aussi un outil permettant de retrouver facilement l’ensemble des informations pratiques des spectacles et de la structure. ›› réseaux sociaux : Facebook et Instagram Il est possible de nous suivre via Facebook et Instagram où nous relayons du contenu en lien avec notre actualité (galeries photos, vidéos, etc.). Les abonnés à nos pages peuvent « aimer », commenter et partager le contenu publié sur la plateforme, ils peuvent aussi nous laisser un message s’ils ont une question éventuelle sur la structure ou un spectacle programmé. ›› les newsletters publiques Nous envoyons une newsletter mensuelle dans laquelle nous relayons les spectacles et événements du mois avec quelques « mises en bouche » associées. scenic youth - prix des lycéens pour les nouvelles écritures de théâtre Lors de la 5ème édition du Prix des lycéens pour les nouvelles écritures de théâtre, les élèves ont plébiscité Iphigénie a Splott de Gary Owen, traduction Blandine Pelissier et Kelly Rivière. Pour la 6ème édition, si vous êtes enseignants et souhaitez embarquer vos élèves dans l’aventure d’un prix dans lequel lecture à voix haute et pratique artistique sont les maîtres mots, contactez-nous dès maintenant ! Ce projet démarre à l’automne et s’achèvera avec la remise du prix le mardi 12 mai 2020. Vous serez associés au processus de sélection définitive des textes que nous vous remettrons début juillet brûlons les planches Le dispositif Égalité des Chances poursuit sa route ! Trois stages d’initiation sont proposés cette saison, à Amiens, Béthune, Roubaix et Valenciennes. Moments intensifs de sensibilisation à la pratique du jeu d’acteur et aux métiers techniques, semaines de découverte des métiers du spectacle et d’ouverture culturelle, ces stages seront encadrés par des artistes metteurs en scène et/ou chorégraphes. › public 16 à 23 ans, résident des Hauts-de-France (admission sur critères de ressources familiales) comédie de béthune › 24 au 28 février 2020 dates à venir pour les autres lieux classe préparatoire aux écoles supérieures d’art dramatique égalité des chances Cette rentrée 2019 verra l’ouverture de notre classe préparatoire aux écoles supérieures d’art dramatique. Suite aux stages Brûlons les planches, nous accentuons notre volonté de promouvoir la diversité sociale et culturelle en région Hauts‑de‑France et de défendre l’égalité d’accès aux métiers du spectacle vivant. Sur une année scolaire, cette classe préparatoire vise à accompagner des jeunes, issus de la diversité culturelle, sociale et géographique des Hauts-de-France, dans la préparation aux concours d’entrée aux 12 écoles supérieures d’art dramatique en France, délivrant le diplôme national supérieur professionnel de comédien (DNSPC). Cette classe préparatoire comprend : ›› l’enseignement des fondamentaux de la pratique théâtrale ›› la découverte de pratiques diversifiées (master class, temps d’ouverture, parcours culturel) ›› la préparation aux concours (travail de scènes) ›› l’accompagnement dans le choix de l’école visée ›› l’accompagnement et l’orientation en cas d’échec ›› l’équilibre entre travail de groupe et développement de l’espace individuel et de l’identité artistique ›› l’inscription dans un parcours scolaire en construction Cette classe préparatoire s’adresse aux personnes âgées de 18 à 25 ans au 1er septembre 2019, résidents des Hauts-de-France, sous condition de ressources (être non imposable).
conditions pratiques L’accueil, la billetterie et les bureaux de toute l’équipe de la Comédie se trouvent au Palace qui se situe au 138, rue du 11 novembre à Béthune. La billetterie est ouverte du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h. les tarifs ›› Tarif abonnement : 5€ la place ›› Tarif hors abonnement : 6€ la place la réservation des places Nous vous conseillons vivement de mettre en place des abonnements de groupe pour vos classes : vous bénéficierez de tarifs préférentiels et nous pourrons plus aisément organiser votre venue ainsi que des sensibilisations et rencontres autour des spectacles choisis. Dépôt des demandes de réservations (abonnements et hors-abonnements) : ›› Pour les écoles, à partir du vendredi 7 juin à 19h ›› Pour les lycées, à partir du mercredi 12 juin à 19h Attention, nous donnons la priorité aux prises d’abonnements ! ›› Pour les abonnements Dans un premier temps, vous pourrez poser des options de réservations sur les abonnements pour vos classes. Les options seront prises en compte selon leur ordre d’arrivée. Dans un second temps, votre relais à la Comédie de Béthune vous confirmera entre juin et fin septembre ces options. Vous devrez ensuite nous envoyer un bon de commande sous quinzaine (ou régler le tout directement à l’accueil). ›› Hors abonnement : Dans un premier temps, vous pourrez poser des options de réservations pour vos classes. Dans un second temps, votre relais à la Comédie de Béthune vous confirmera ces options en début de saison. Vous devrez ensuite nous envoyer un bon de commande (ou régler le tout directement à l’accueil). Attention, toutes les réservations hors abonnement doivent être confirmées un mois avant la représentation également avec un bon de commande. Si ce délai n’était pas respecté, nous serions dans l’obligation de libérer les places. les abonnements L’abonnement concerne un groupe entre 8 et 50 élèves d’un même établissement venant sur une même représentation. ›› abonnement lycée : quatre spectacles minimum Nous vous proposons 2 listes dans lesquelles vous devez choisir au moins deux spectacles. Liste A Liste B PORTRAIT DE LUDMILLA EN NINA SIMONE DES TERRITOIRES (...ET TOUT SERA PARDONNÉ ?) DJ SET (SUR) ÉCOUTE QUI CROIRE QUI A TUÉ MON PÈRE PERDU CONNAISSANCE JE M’EN VAIS MAIS L’ÉTAT DEMEURE POINTS DE NON-RETOUR [QUAIS DE SEINE] MÉMOIRE DE FILLE DÉSIRER TANT CHANGE ME LIBERTÉ À BRÊME ELLE VOULAIT MOURIR ET ALLER À PARIS ENFANTS CLÉOPÂTRE IN LOVE HISTOIRE DE LA VIOLENCE CES FILLES-LÀ LECTURE PARTAGÉE : UN LONG DIMANCHE DE FIANÇAILLES Attention ! Priorité aux écoles et aux collèges pour les spectacles Ça dada (CP), Odyssées 2020 (6e), L’histoire de Clara (CM1), M comme Méliès (CE2)
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