PROCES-VERBAL du Conseil Municipal du 1er octobre 2020 - Ville de Bihorel
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Direction Générale des Services Service des assemblées 30 décembre 2020 PROCES-VERBAL du Conseil Municipal du 1er octobre 2020 1
Le Conseil Municipal, régulièrement convoqué, s'est réuni le 1 octobre 2020 à 19 h 00, salle des mariages de l'Hôtel de Ville de Bihorel, 48 rue d'Etancourt, par suite d'une convocation en date du ,23 septembre 2020 dont un exemplaire a été affiché le 24 septembre 2020 en Mairie. I – DESIGNATION DU SECRETAIRE DE SEANCE ET APPEL NOMINAL Antoine OJEDA est désigné secrétaire de séance à l'unanimité. Pascal HOUBRON procède à l'appel nominal. Conseillers présents: Pascal HOUBRON, Nathalie LECORDIER, Jean-Marc CHEVALLIER, Françoise LACAILLE-LAINÉ, Olivier MARICAL, Jocelyne BROCHARD, Christophe BARRÉ, Maryse CHAILLET, Xavier HAUGUEL, Marie-France FOUCHARD, Isabelle BERJONNEAU, Patrice RENAULT, Philippe JOUET, Catherine RECHER, Laurent CAPON, Laetitia HEITZ, Jean- Luc DELSAUT, Fatima BOUCHAMA, Mélanie CLOUX (à partir de 19 h 15), Céline SEKKAÏ, Quentin BOUS, Antoine OJEDA, Thomas DELAUNAY, Annick BONNEAU, Monique DUBECQ, Jean-Christophe CHATELAIN, Gilles THOMAS, Aude ERRAGNE, Baptiste BOULLAND. II – APPROBATION DES PROCES-VERBAUX DES REUNIONS PRECEDENTES Procès-verbal du 2 juillet 2020 Le procès-verbal est adopté à l’unanimité Procès-verbal du 10 juillet 2020 Le procès-verbal est adopté par 27 voix pour et 2 abstentions (Annick BONNEAU, Aude ERRAGNE) III – ADMINISTRATION DE LA VILLE – FONCTIONNEMENT DES INSTANCES – DECISIONS DU MAIRE PAR DELEGATION DU CONSEIL MUNICIPAL Rapporteur : Pascal HOUBRON, Maire 2020/33/JUR : Paiement frais et honoraires d'avocats 2020/34/ECC : Achat concession nouvelle CRAQUELIN 2020/35/ECC : Achat concession nouvelle PATUREL 2020/36/CDE : Remplacement de sol souple sur trois sites et remplacement de sol souple et jeux obsolètes sur un site de la commune - attribution de marché 2020/05/PA 2020/37/ECC : Annule et remplace la décision n°2020/35/ECC – Achat de concession nouvelle PATUREL 2020/38/CDE : Remplacement de menuiseries extérieures et de protections solaires du groupe scolaire René Coty - avenant n°1 - marché 2020/02/PA 2020/39/ECC : Achat concession nouvelle KARAGÖL 2020/40/ECC : Achat concession nouvelle BOURNISIEN 2020/41/ECC : Achat concession nouvelle LE COQ 2020/42/ECC : Renouvellement concession ARTUS 2020/43/ECC : Renouvellement concession PERNEL 2020/44/JUR : Acompte Pop-Rock Festival 2020/45/CDE : Fourniture de produits d'entretien et d'hygiène, d'accessoire de nettoyage pour les équipements communaux - attribution de marché 2020/04/PA 2020/46/ECC : Renouvellement de concession FOURMY 2
2020/47/URBA : Convention d'occupation espace Corneille 2020/48/ECC : Renouvellement de concession DEGHMANI 2020/49/ECC : Renouvellement de concession SAVAGNER 2020/50/ECC : Renouvellement de concession PUIGRENIER 2020/51/ECC : Renouvellement de concession GRACIEN Jean-Christophe CHATELAIN remarque que les délégations du conseil municipal au maire sont de plus en plus importantes. De ce fait, de nombreuses décisions ne sont pas soumises à débat en amont. Ces délégations sont indispensables pour le bon fonctionnement et la continuité du service public. Cependant, pour en comprendre les enjeux et les expliquer aux administrés lorsque les élus sont sollicités, il lui semble important d’avoir connaissance des pièces annexes. Ces documents pourraient expliquer les tenants et les aboutissants d’une décision. Pour exemple, la 1ère décision concernant le paiement de frais et honoraires d’avocats. Il aurait été souhaitable que les différents éléments soient communiqués à l’ensemble des élus (question posée, réponse apportée par exemple). Jean-Christophe CHATELAIN souhaite que ces annexes et compléments d’informations soient communiqués lors de chaque conseil municipal à venir. Pascal HOUBRON remercie Jean-Christophe CHATELAIN de sa remarque qui lui permet de rappeler que tous les élus ont effectivement le droit à l’information. Il est donc normal que les décisions soient présentées régulièrement en conseil municipal. La délégation du conseil au maire sert à respecter des délais réglementaires impartis, notamment. Lorsqu’il s’agit de décisions qui peuvent susciter des débats dans la majorité, la question est soumise à l’avis du conseil de municipalité, instance composée du maire et de ses adjoints et un premier débat a lieu au sein de l’exécutif. Pour répondre à la question concernant la 1ère décision, Pascal HOUBRON précise qu’en règle générale, il s’agit de recours gracieux contre des permis de construire. Il rappelle que les dossiers de permis de construire sont instruits par la Métropole en conformité avec le PLUI qu’elle a adopté. Le permis n’est signé par le Maire que lorsque les services de la Métropole ont émis un avis favorable. La deuxième question écrite du groupe de l’opposition portait sur le remplacement des sols souples et des jeux obsolètes. La ligne budgétaire correspondante est de 85 000 euros pour rénover l’ensemble des aires de jeux. Même si la totalité des rénovations ne sera pas réalisée il s’agit effectivement d’une somme importante. Les rénovations concernent pour 2020, la crèche « Les Ptis Loups », l’école maternelle René Coty et les aires de jeux du domaine du Chapitre. Ces sols, très onéreux, sont renouvelés progressivement chaque année. Annick BONNEAU souhaite savoir si la ville a fait un recours auprès du Conseil d’Etat à la suite du jugement de la cour d’appel de Douai concernant l’indemnisation des communes par l’Etat suite à l’annulation de l’arrêté préfectoral conduisant à la défusion Bois-Guillaume – Bihorel. Pascal HOUBRON indique que si cela avait été le cas, les membres du conseil en auraient bien sûr été informés. La ville n’a pas souhaité donner suite. Les juges ont estimé que le préjudice de la commune n’était pas lié à l’information erronée délivrée par les services de l’Etat et que nos demandes indemnitaires 3
étaient, ce de fait, rejetées. Le maire s’engage à ce que la liste des recours en contentieux soit communiquée régulièrement aux membres du conseil municipal. Annick BONNEAU revient sur le sujet des sols souples des aires de jeux. Elle indique que certains de leurs composants peuvent être potentiellement dangereux. Pascal HOUBRON répond que ces revêtements répondent aux normes européennes. Il demandera au service en charge de ce dossier d’être vigilant sur cette question. Le troisième point soulevé par le groupe de l’opposition portait sur le remplacement des menuiseries extérieures du groupe scolaire René Coty. Pascal HOUBRON précise qu’il s’agit d’investissements subventionnables puisqu’ils ont pour but, à la fois le confort mais aussi l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. Baptiste BOULLAND souhaite préciser sa question. Si les subventions (DETR et DSIL) de l’Etat et du département apparaissent bien, il demande si la subvention de la Région (à solliciter via la Métropole) a bien été demandée. Cette subvention est un peu plus compliquée à obtenir puisque la Région conditionne ses aides à la réalisation d’un audit énergétique et à la justification d’un ensemble de travaux amenant 20 ou 40 % d’économie d’énergie. Baptiste BOULLAND demande si la ville a une stratégie globale pour les travaux d’économie d’énergie. En effet, si des travaux ponctuels donnent droit à des subventions telles la DETR ou la DSIL, il est impératif de réaliser un audit général et de programmer un ensemble de travaux pour permettre d’obtenir des aides de la Région et de la Métropole. De plus, la loi « Energie climat » de 2019 prévoit des réductions de consommation d’énergie fossile allant de 40 % en 2030 à 60 % en 2050 La réflexion sur ce sujet doit donc être globale pour pouvoir atteindre ces objectifs et prétendre à l’ensemble de ces subventions. Baptiste BOULLAND conclut en demandant si les travaux de Coty font partie d’un ensemble de travaux ou ne sont qu’un « one shot » qui répondrait à une urgence. Pascal HOUBRON remercie Baptiste BOULLAND pour toutes ces précisions et apporte une réponse sous couvert de Jocelyne BROCHARD, adjointe au service technique. La ville est à la fin d’une programmation de travaux commencés depuis plusieurs années mais sa capacité d’investissement ne permettait pas une politique sur l’ensemble des bâtiments. Aujourd’hui, une démarche globale va pouvoir être engagée, un audit général doit être réalisé et chaque bâtiment sera étudié en totalité. Le responsable de la commande publique, recruté, connaît parfaitement les dispositifs de subventions existants (110 000 euros environ ont été versés à la ville à ce titre). Pascal HOUBRON confirme donc que l’amélioration de notre démarche pour une meilleure performance énergétique est en cours. Monsieur le Maire indique ensuite que la décision concernée par la 4ème question du groupe de l’opposition a été retirée. 4
Le festival « Pop Rock » ne sera pas abandonné. La crise sanitaire rend le lien social et culturel encore plus important et les artistes ont besoin de soutien pour se relancer, mais ce projet ambitieux ne peut pas être réalisé dans n’importe quelles conditions. Il nécessite des ajustements et davantage d’assurance notamment à cause de la crise sanitaire actuelle. Aude ERRAGNE souligne en effet que cette période n’est pas propice à l’organisation d’’un évènement d’une telle ampleur. Une clause supplémentaire devrait être intégrée du fait du grand risque dû à la crise sanitaire, même si cet évènement a déjà été testé depuis plusieurs années. Maryse CHAILLET confirme que ce projet est actuellement en « stand by ». Annick BONNEAU remarque que l’association « Archimède » a quitté l’école Méliès pour intégrer l’espace Corneille et s’interroge sur le devenir des locaux de Méliès. Pascal HOUBRON indique que ces salles de classe vont être destinées à des activités scolaires et péri scolaires. IV – DELIBERATIONS 1 – PERSONNEL COMMUNAL - DELIBERATION PORTANT ADHESION A LA CONVENTION DE PARTICIPATION POUR LE RISQUE « PREVOYANCE » SOUSCRITE PAR LE CENTRE DE GESTION 76 Rapporteur : Pascal HOUBRON, Maire L’adhésion à un contrat collectif de prévoyance salaire permet, en cas d’absence prolongée pour raisons de santé, de verser un complément de salaire à l’agent titulaire ou contractuel lors du passage à demi-traitement. Depuis la réforme introduite par le décret n° 2011-1474 du 08/11/2011 et la circulaire d’application n°12-010605 du 25/05/2012, la ville de Bihorel, dont le contrat collectif n’avait pas respecté les règles de mise en concurrence, avait opté pour laisser les agents libres de choisir leur propre organisme s’ils souhaitaient contracter une prévoyance salaire. Une participation employeur de 5€ sur présentation d’un justificatif de la labellisation de leur contrat avait alors été décidée. Monsieur le Maire expose qu’en conformité avec l'article 25 alinéa 6 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 qui dispose que les centres de gestion ne peuvent conclure de convention de participation que sur demande des collectivités, le Centre de gestion de la Seine-Maritime, après avoir reçu mandat de celles-ci, a lancé une procédure de mise en concurrence en vue de conclure une convention de participation pour le risque « Prévoyance », conformément au décret n°2011-1474 du 8 novembre 2011. En effet, le contrat collectif regroupant plusieurs collectivités et donc un nombre d’agents très important peut permettre la diminution des tarifs A l’issue de cette procédure, le CdG76 a souscrit le 17 octobre 2019 une convention de participation pour le risque « Prévoyance » auprès de la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT) pour une durée de six (6) ans. Cette convention a pris effet le 1er janvier 2020, pour se terminer le 31 décembre 2025. Une adhésion au 1er janvier 2021 reste possible. Les collectivités et établissements publics ayant donné mandat au Centre de gestion peuvent désormais se rattacher à cette convention de participation sur délibération de leur assemblée délibérante, après consultation de leur Comité Technique, et doivent décider du montant de la participation financière à 5
accorder à chaque agent qui aura adhéré au contrat de prévoyance collective proposé par la MNT en application de la convention de participation signée avec le CDG76. Monsieur le Maire expose qu’il revient à chaque agent de décider d’adhérer par contrat individuel aux garanties auxquelles ils souhaitent souscrire et sur l’indemnisation ou non du régime indemnitaire qu’il perçoit. Le conseil municipal, à l’unanimité décide : - d’adhérer à la convention de participation pour le risque « Prévoyance » conclue entre le Centre de gestion 76 et la MNT, - d’accorder sa participation financière aux fonctionnaires titulaires et stagiaires ainsi qu’aux agents contractuels de droit public et de droit privé de la collectivité en activité ayant adhéré au contrat attaché à la convention de participation portant sur le risque « Prévoyance ». - de fixer le niveau de participation financière de la collectivité à hauteur de 5€, par agent, par mois, à la couverture de la cotisation assurée par chaque agent qui aura adhéré au contrat découlant de la convention de participation et de la convention d’adhésion signées par M. Le Maire. - d’autoriser le Maire à signer la convention d’adhésion à la convention de participation et tout acte en découlant. - d’inscrire au budget primitif 2021 au chapitre 012 – article 6455, les crédits nécessaires au versement de la participation financière de la collectivité à la couverture de la cotisation assurée par chaque agent. 2 – PERSONNEL COMMUNAL - REMBOURSEMENT AU REEL DES FRAIS DE REPAS EXPOSES DANS LE CADRE D’UN DEPLACEMENT POUR LES BESOINS DU SERVICE Rapporteur : Pascal HOUBRON, Maire Monsieur le Maire rappelle au conseil municipal que les agents qui se déplacent pour les besoins du service (mission, action de formation statutaire ou de formation continue) en dehors de leur résidence administrative et de leur résidence familiale peuvent, le cas échéant, prétendre au remboursement des frais de repas exposés dans ce cadre. Depuis le 1er janvier 2020, la prise en charge est fixée à 17,50 € par repas, qu’il s’agisse du repas du midi ou de celui du soir. Le petit-déjeuner ne saurait être pris en charge à ce titre. Le décret n°2020-689 du 4 juin 2020 autorise les collectivités territoriales et les établissements publics locaux à déroger au remboursement forfaitaire des frais de repas et à instaurer, par délibération, un remboursement au réel, dans la limite du plafond prévu pour le remboursement forfaitaire (17,50 €). Le remboursement est conditionné par la production des justificatifs de paiement (factures, tickets) auprès de l’ordonnateur de la collectivité. Pour rappel, aucune indemnité de repas ne peut être attribuée aux agents bénéficiant de la gratuité du repas. Le conseil municipal, à l’unanimité, décide d’instaurer un remboursement au montant réel des frais de repas exposés à l’occasion des déplacements professionnels en dehors de la résidence administrative et de la résidence familiale, dans la limite du plafond prévu pour le remboursement forfaitaire. 6
3 – PERSONNEL COMMUNAL - RÈGLEMENT INTÉRIEUR CONCERNANT LES CONDUITES ADDICTIVES Rapporteur : Pascal HOUBRON, Maire Dans le but de préserver la sécurité et la santé des agents de la commune de Bihorel, un règlement intérieur relatif aux conduites addictives avait été adopté lors du conseil municipal du 4 Juillet 2013 (délibération n°118/2013) puis une mise à jour adoptée suite à la défusion de 2014 lors du conseil municipal du 11 décembre 2014 (délibération n°87/2014). Les conduites addictives se caractérisent par la dépendance, c'est-à-dire l'impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance des conséquences négatives. Une conduite addictive peut être liée à des produits (alcool, tabac, drogues ou substances psychoactives) mais également par des addictions comportementales, sans substances psychoactives (jeu, par exemple). La conduite addictive représente un danger pour la santé de l’agent, y compris pour celles des autres. La mise en œuvre de la dernière version du règlement intérieur conduites addictives a révélé un certain nombre d’imprécisions. Aussi il vous est proposé d’y apporter les éléments suivants : - la notion de possibilités d’aide à proposer à un agent souffrant de problèmes d’addiction ; - la possibilité d’effectuer des contrôles inopinés pour les agents occupants des postes à risques, - la possibilité de faire des tests de drogues illicites en cas d’agent ayant un comportement anormal et ayant eu un test d’alcoolémie négatif ; - la liste des postes à risques de la Commune de Bihorel ; - la liste des sanctions disciplinaires pour les titulaires, stagiaires et contractuels ; - la mise à jour de l’annexe 1 : procédure de gestion à suivre pour le test de dépistage d’alcoolémie ; - la définition des postes pouvant effectuer un dépistage de type alcoolémie ou salivaire. le conseil municipal, à l’unanimité, décide : - d’adopter le règlement intérieur, le guide pratique et la fiche constat relatifs à la prévention des conduites addictives, - d’autoriser leur application à compter du 1er novembre 2020 sur le territoire de Bihorel. 4 – INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE - ADOPTION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL MUNICIPAL Rapporteur : Pascal HOUBRON, Maire L’article L2121-8 du CGCT indique que « dans les communes de 1 000 habitants et plus, le conseil municipal établit son règlement intérieur dans les six mois qui suivent son installation. Le règlement intérieur précédemment adopté continue à s'appliquer jusqu'à l'établissement du nouveau règlement ». Le règlement intérieur du conseil municipal complète les dispositions législatives et réglementaires qui régissent le fonctionnement de l'assemblée locale. Il a 7
pour but de faciliter l'exercice des droits des élus au sein de l'assemblée délibérante. Il porte sur des mesures concernant le fonctionnement interne du conseil municipal et également sur les moyens mis à disposition des élus. Le conseil municipal définit librement le contenu du règlement intérieur dans le cadre des textes précités. Ce règlement, annexé, fixe notamment : • les conditions d’organisation des séances du conseil municipal, des commissions et du débat d’orientation budgétaire, • le régime des questions orales formulées par les conseillers municipaux en cours de séance, • les modalités de consultation des projets de contrats de délégation de service public et des marchés publics. Pascal HOUBRON précise que ce règlement est pratiquement identique à celui proposé en 2014. Il précise qu’il n’a jamais eu besoin de l’utiliser même pendant quelques conseils parfois mouvementés lors de la fusion des communes de Bois-Guillaume et Bihorel ou de l’adoption du PLU. Chacun avait pu s’exprimer et le conseil a fonctionné sans qu’il y ait besoin de recourir à ce document. Il espère qu’il en sera de même pour cette nouvelle mandature. Un certain nombre d’amendements ont été déposés par le groupe de l’opposition et Pascal HOUBRON propose à Annick BONNEAU de les exposer. Le groupe de l’opposition souhaite modifier quelques articles de ce règlement notamment pour associer davantage les habitants aux décisions du conseil et aller vers une plus grande transparence. Le premier amendement concerne l’article L.2121-25 et la rédaction du compte- rendu succinct qui est affiché sous huitaine à la mairie. Annick BONNEAU souhaite que ce compte-rendu soit également publié sur le site internet de la ville pour être plus accessible à tous les bihorellais. Elle ajoute que le CGCT modifié le 7 aout 2015 précise que ce compte-rendu sera affiché et mis en ligne sur le site internet de la ville s’il existe. Il s’agit d’une obligation. Pascal HOUBRON remarque que l’expression «plus grande transparence » ne lui convient pas. Les informations sont disponibles en mairie si les élus le souhaitent ou sur le site internet de la ville. De plus, la note de synthèse adressée à l’ensemble du conseil municipal contient plus d’annexes depuis que l’envoi est dématérialisé. Plutôt que la transparence, la publicité est peut-être à améliorer mais il précise que tous les procès-verbaux sont sur le site de la ville depuis 2014 et les comptes-rendus depuis le 28 mai 2020. Le règlement intérieur du conseil municipal sera modifié en ce sens. Dans le même esprit de transparence, Annick BONNEAU et le groupe de l’opposition demandent également la parution de la note de synthèse sur le site internet. Pascal HOUBRON n’est pas favorable à cette pré-diffusion, même si certaines communes le font. Il s’agit d’un dossier de travail comprenant des projets qui n’ont pas encore été débattus par les élus. Une fois que le conseil municipal a délibéré, le document comprenant les débats et les différentes explications des votes peut être publié. Il est accessible à chaque administré. 8
Cette note est diffusée aux élus 5 jours avant la réunion du conseil et il n’est pas certain que les administrés attendent sa parution. Cependant, les bihorellais sont informés de l’ordre du jour publié sur le site et affiché en mairie mais il ne semble pas judicieux de diffuser un document brut comprenant de nombreuses annexes, qui n’est pas pédagogique et qu’il faut savoir appréhender. Baptiste BOULLAND souligne que la diffusion de cette note serait une marque de respect pour les membres du public présents dans la salle. En effet, une information en amont rendrait les informations et les débats moins impénétrables s’ils pouvaient disposer d’un document en appui. La communication de ces informations permettrait de renouveler l’esprit démocratique de la commune, les bihorellais seraient plus présents aux conseils municipaux. Contrairement à ce que semble penser Pascal HOUBRON, les bihorellais sont parfaitement capables de comprendre une note de synthèse et en ont besoin pour pouvoir assister à cette réunion en toute connaissance de cause. Les élus ne sont pas des surhommes mais de simples citoyens et Baptiste BOULLAND trouve les propos du Maire un peu choquants et matois. Pascal HOUBRON regrette les propos de Baptiste BOULLAND mais confirme que la note de synthèse est un document très technique qui aurait besoin d’être vulgarisé avant de pouvoir être présenté aux bihorellais. Les délibérations sont la conséquence des engagements politiques et contrairement à ce qu’affirme Baptiste BOULLAND, la diffusion de la note de synthèse n’inciterait pas davantage les bihorellais à assister aux séances du conseil municipal. Si aujourd’hui, le public est un peu plus nombreux, Pascal HOUBRON fait remarquer qu’il s’agit de personnes qui étaient sur la liste de Baptiste BOULLAND pour les élections municipales et qui sont peut-être plus intéressées par les débats. La diffusion de la note de synthèse, peu pédagogique, ne provoquera pas un investissement plus important des citoyens même s’il est effectivement nécessaire d’avoir une réflexion à ce sujet. Pascal HOUBRON ne pense pas que les bihorellais ne soient pas capables de comprendre une note de synthèse. Ils sont, dans différents domaines, parfaitement compétents pour la comprendre. Cependant, Pascal HOUBRON confirme que la note de synthèse n’est pas un document qui doit être diffusé en amont de la réunion du conseil municipal. Il y a quelques années, elle avait été mise en ligne sur un blog avant la séance du conseil municipal assortie de commentaires complétement décalés, voire déplacés, et servait même d’outil de propagande. Elle ne sera donc pas publiée sur le site de la ville. Baptiste BOULLAND remercie les services municipaux pour la rédaction claire des délibérations. Annick BONNEAU et le groupe de l’opposition municipale souhaiteraient également que le quart d’heure citoyen soit restauré. En effet, il existait lors de la précédente mandature et a été supprimé dans le présent règlement. Pascal HOUBRON indique qu’il s’agit d’une survivance de la fusion de Bois- Guillaume – Bihorel, et d’une tradition bois-guillaumaise. Cette pratique n’avait jamais existé à Bihorel et durant toute sa précédente mandature, personne dans le public n’avait souhaité prendre la parole. 9
De plus, Monsieur le Maire précise que les problèmes des habitants ne sauraient être réglés en un quart d’heure. Tous les élus sont disponibles pour recevoir les citoyens qui le souhaitent. Lui - même reçoit les administrés chaque vendredi et les rendez-vous individuels durent plus longtemps que ce quart d’heure. Monsieur le maire souligne qu’à Bihorel, le lien entre citoyens et élus est fait notamment à travers les associations où les élus sont très présents mais pas seulement. Les habitants peuvent également intervenir sur certains projets structurants comme cela a été le cas pour l’aménagement de la place de l’église. Néanmoins, les associations ne suffisent pas pour créer un lien entre élus et administrés et c’est pourquoi, d’ici la fin de l’année, un « comité citoyen » sera créé (Quentin BOUS sera le référent). Ce comité aura notamment pour objet la lutte contre le réchauffement climatique et le développement durable. Les citoyens bihorellais apporteront leurs idées pour sensibiliser l’ensemble de la population sur ce sujet. Cette instance aura des effets plus positifs qu’un quart d’heure en fin de séance de conseil municipal qui ne sera donc pas rétabli. Annick BONNEAU indique que ce moment est le moyen pour que tout le monde entende la même chose en même temps. Pascal HOUBRON ne le conteste pas mais souligne que certaines personnes ne savent pas ou ne souhaitent pas s’exprimer en public. Il y a d’autres moyens de communiquer tels le site internet ou les réseaux sociaux. Ce quart d’heure est un gadget. En effet, monsieur le maire rappelle à Annick BONNEAU que, contrairement à ce qu’elle pense, les quarts d’heure instaurés à Bois-Guillaume ne lui semblaient pas constructifs. Annick BONNEAU poursuit ses propos pour le groupe de l’opposition munici- pale et cite l’article L 2121 18 du CGCT qui précise que « Les séances des conseils municipaux sont publiques, ces séances peuvent être retransmises par les moyens de communication audiovisuelle ». Elle souhaite savoir s’il est envi- sageable, lorsque les services municipaux seront équipés, de retransmettre ces séances ? Pascal HOUBRON répond qu’il est tout à fait favorable à ce que la salle du conseil municipal soit équipée. Il est cependant nécessaire de laisser le temps aux services concernés d’étudier et de résoudre les éventuels problèmes tech- niques. Cette technologie pourrait permettre à chaque bihorellais de suivre l’évolution des débats. Le dernier point soulevé par Annick BONNEAU est celui de l’expression des listes. Elle cite l’article 35 du règlement intérieur et le CGCT qui précise que chaque groupe dispose d’un droit d’expression dans tous les supports d’infor- mation générale de la commune. Un de ces supports est le Mag, il existe aussi un site internet et « facebook ». Elle souhaite que la tribune soit présente sur chacun de ces supports d’informations générales. Pascal HOUBRON explique qu’il ne s’agit pas exclusivement de supports politiques qui contiendraient de l’information générale sur les actions des élus ou les réalisations du conseil municipal. Ils relaient une communication pratique et factuelle qui retrace la vie de la commune sans mettre particulièrement les élus en valeur. Le pari a été fait de ne pas faire paraître d’édito du Maire à chaque parution du Mag ou sur le site internet, la politique n’y est pas mise en avant. De plus, les adjoints au maire ont accepté de diminuer leur indemnité pour en verser une part aux conseillers municipaux de la majorité comme de l’opposition qui peut servir à exprimer une opposition sur d’autres supports ou outils de communication sur la critique qu’ils peuvent faire de la politique municipale menée. 10
Pascal HOUBRON souhaite dissocier la communication politique partisane, de la majorité comme de l’opposition, de la communication pratique factuelle que sont le site ou le Mag. Cependant, lorsque le maire s’exprime pour défendre un projet ou sa politique, il est normal qu’il y ait une contradiction de la part de l’opposition, c’est la raison pour laquelle il y a une tribune dans deux parutions annuelles. Il n’a donc pas le sentiment que les droits de l’opposition ne soient pas respectés ou qu’ils soient limités. Baptiste BOULLAND ressent un sentiment de malaise pour lui-même et l’ensemble des conseillers municipaux présents, lorsqu’il entend certains propos tenus par le maire au moment de la présentation du deuxième amendement concernant le quart d’heure citoyen Il regrette que pour le maire, la communication auprès des habitants et notamment le quart d’heure citoyen soit inutile et obsolète. Pascal HOUBRON conteste le mot « inutile ». Il a employé le terme de « gadget ». Baptiste BOULLAND reprend ses propos et explique que lorsqu’il est venu s’installer à Bihorel il a assisté aux conseils municipaux et a constaté que les habitants qui souhaitaient prendre la parole ne le pouvaient pas. Bihorel est un petit village et il n’est pas possible de mener un conseil municipal comme le conseil métropolitain auquel le maire assiste et qui est une assemblée « fermée ». A Bihorel, il est tout à fait possible de laisser une place pour que les citoyens puissent s’exprimer. Pascal HOUBRON explique qu’il communique de manière très ouverte notamment deux heures par semaine sur le marché de Bihorel où tout le monde vient lui parler. Les citoyens s’expriment et échangent davantage que pendant un quart d’heure. Baptiste BOULLAND répond que le conseil municipal n’est pas une « foire aux bestiaux ». Pascal HOUBRON et Nathalie LECORDIER répliquent que le marché n’est absolument pas une « foire aux bestiaux ». Baptiste BOULLAND reprend l’article L 2121-27 du CGCT et précise qu’il ne conditionne pas la présence d’une tribune de l’opposition à un édito du maire. Il n’est pas fait mention de réciprocité entre ces deux textes. Cet article explique que dans les publications municipales, il y a un espace pour l’expression des conseillers élus. Il invite le maire à lui communiquer une éventuelle jurisprudence, s’il en a une, car la seule qu’il a trouvée concerne internet pour lequel il n’y a, en effet, aucune obligation. Cependant, pour lui le texte est très clair : son groupe a un droit d’expression dans chaque support municipal et pas uniquement dans 2 Mag par an. Baptiste BOULLAND souligne qu’il n’y a que 6 Mag dans une année et il demande au maire de leur laisser de la place ainsi qu’aux citoyens qui ont voté pour eux ou qui sont intéressés par un débat démocratique. Ce serait légal et correct pour la démocratie à Bihorel. Pascal HOUBRON affirme que le document qui est soumis au vote de l’assemblée ne comporte aucune illégalité, ce que conteste Baptiste BOULLAND. 11
Annick BONNEAU informe le maire qu’elle remettra au juriste de la ville une jurisprudence du tribunal administratif de Grenoble qui a contraint la commune à laisser les groupes politiques s’exprimer dans chaque support de communication. Pour conclure ses propos, Annick BONNEAU s’étonne que les demandes d’amendements n’aient pas été communiqués plus tôt à l’ensemble des conseillers mais seulement déposés sur table avant la séance. Pascal HOUBRON répond qu’il n’existe aucune obligation en ce sens. Il propose d’adopter les amendements suivants : - mise en ligne des comptes rendus du conseil municipal, - retransmission des séances par des moyens audio visuels, le règlement le prévoyait déjà mais les services vont travailler en ce sens. Le conseil municipal par 23 voix pour et 6 voix contre (Annick BONNEAU, Monique DUBECQ, Jean-Christophe CHATELAIN, Gilles THOMAS, Aude ERRAGNE, Baptiste BOULLAND) décide d’adopter le projet de règlement intérieur. 5 – INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE - COMMISSION COMMUNALE POUR L'ACCESSIBILITE AUX PERSONNES HANDICAPEES Rapporteur : Pascal HOUBRON, Maire La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a instauré, dans son article 46, les commissions communales pour l’accessibilité. Elles sont obligatoires dans les communes et les EPCI compétentes en matière de transport ou d'aménagement de l'espace de 5 000 habitants et plus. L’article L.2143-3 du code général des collectivités territoriales précise que cette commission est composée notamment : - des représentants de la commune, - d’associations ou d’organismes représentant les personnes handicapées pour tous les types de handicap, notamment physique, sensoriel, cognitif, mental ou psychique, - d’associations ou organismes représentant les personnes âgées, - de représentants des acteurs économiques, - de représentants d’autres usagers de la ville - ainsi que de représentants de l’État, des bailleurs sociaux et des opérateurs de transport. Cette commission dresse le constat de l’état d’accessibilité du cadre bâti existant, de la voirie, des espaces publics et des transports. Elle établit un rapport annuel présenté en conseil municipal et fait toutes propositions utiles de nature à améliorer la mise en accessibilité de l’existant. Elle recense également l’offre de logements sur la commune accessibles aux personnes handicapées. Son rapport est ensuite transmis au représentant de l’État dans le département, au Président du Conseil Général, au conseil départemental consultatif des personnes handicapées, ainsi qu’à tous les responsables des bâtiments, installations et lieux de travail concernés par le rapport. Le Maire préside la commission et arrête la liste de ses membres. 12
Parmi les représentants de la commune, il est proposé que soient désignées les personnes suivantes : - Françoise LACAILLE-LAINÉ, adjointe aux « solidarités, logement, handicap, personnes âgées », - Nathalie LECORDIER 1ère adjointe à la culture (bâtiments culturels) égalité femme-homme, - Jean-Marc CHEVALLIER, adjoint aux sports (équipements sportifs) loisirs en plein air, - Jocelyne BROCHARD adjointe au patrimoine communal, espaces publics, - Xavier HAUGUEL adjoint à la petite enfance, jeunesse et accueils de loisirs. Monique DUBECQ est surprise qu’aucune proposition n’ait été faite à leur groupe pour qu’un de leur membre participe à cette commission. Pascal HOUBRON répond que deux mails ont été adressés à Baptiste BOULLAND pour qu’il puisse proposer un nom. Ces deux mails sont restés sans réponse de sa part. Afin de garantir l’expression pluraliste au sein de cette commission, une interruption de séance est prononcée de 5 minutes pour laisser le temps au groupe de l’opposition de proposer un nom. A l’issue de cette interruption de séance, Annick BONNEAU propose de participer à cette commission qui sera en liaison avec la commission urbanisme qui travaille sur les mobilités « douces ». Le conseil municipal, à l’unanimité : - Considérant l’obligation de créer une commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées, - désigne , pour siéger au sein de la commission d’accessibilité au titre des représentants de la commune, les membres suivants : - Françoise LACAILLE-LAINÉ - Nathalie LECORDIER - Jean-Marc CHEVALLIER - Jocelyne BROCHARD - Xavier HAUGUEL - Annick BONNEAU 6 – AMÉNAGEMENTS URBAINS - REQUALIFICATION DE LA PLACE DE L’ÉGLISE - CO-MAÎTRISE D'OUVRAGE Rapporteur : Jocelyne BROCHARD, La requalification de la place du Général de Gaulle (place de l’église) sise à Bihorel a été actée dans le Programme pluriannuel d’investissement 2016- 2020 de la commune. Le projet consiste à sécuriser les espaces publics, apaiser et redynamiser le centre-ville, réorganiser le stationnement et l’emplacement du marché, créer un parvis qualitatif de l’église, mettre en valeur la vie des commerces, optimiser l’accessibilité des personnes à mobilité réduite (PMR) aux commerces et lieux publics tout en favorisant la marchabilité. L’opération est programmée à partir du deuxième semestre 2020 et pourra se terminer en 2021. 13
Pour ce faire, il convient de lancer une procédure de consultation des travaux dont le montant est estimé en base PRO(projet) à environ 1 000 000 € HT, soit 1 200 000 € TTC. Certains de ces travaux sont hors compétence de la Métropole Rouen Normandie et seront réalisés pour le compte de la commune dans le cadre de ce projet. Afin d’optimiser les moyens techniques, financiers et humains, les parties ont souhaité recourir aux modalités de la co-maîtrise d’ouvrage (organisée par l’article II de la loi n°85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique) qui autorise, lorsque la réalisation d’un ensemble d’ouvrages relève simultanément de plusieurs maîtres d’ouvrage publics, qu’elles désignent l’une d’entre elles pour assurer la maîtrise d’ouvrage d’ensemble dans le cadre d’une convention. Par conséquent, il conviendra d’établir une convention de co-maîtrise d’ouvrage entre la commune de Bihorel et la Métropole Rouen Normandie définissant les conditions de réalisation et de paiement de ces travaux, dont le coût est estimé à 58 300 € HT. Les crédits nécessaires à cette opération seront pris sur le plan pluriannuel d’investissement en cours au travers d’une Autorisation de Programme/Crédits de Paiement (AP/CD) Il est proposé d’approuver les termes de la convention ci-jointe et d’habiliter le Maire à la signer ainsi que toutes les pièces s’y rapportant. Jocelyne BROCHARD précise que si le choix avait été fait de bitumer la place, la compétence aurait été uniquement métropolitaine. Cependant, à la suite de la réunion publique, le choix a été fait d’embellir cette place et certains travaux plus qualitatifs ne sont pas de la compétence de la métropole mais de la commune d’où la nécessité de signer une convention de co-maitrise d’ouvrage Le conseil municipal, par 23 voix pour et 6 voix contre (Annick BONNEAU, Monique DUBECQ, Jean-Christophe CHATELAIN, Gilles THOMAS, Aude ERRAGNE, Baptiste BOULLAND) décide : - d’approuver les termes de la convention ci-jointe fixant la co-maîtrise d’ouvrage dont le coût est estimé à 58 300 ht€, - d’habiliter le maire, ou en son absence, l’adjointe en charge du patrimoine et des espaces publics, à signer ladite convention ainsi que toutes les pièces s’y rattachant. Cette dépense sera inscrite en investissement, imputation voirie, opération 1211, fonction 822 et à l’article 204 1512. 7 – DÉCISIONS BUDGÉTAIRES - REQUALIFICATION DE LA PLACE DE L’ÉGLISE - FONDS DE CONCOURS Rapporteur : Olivier MARICAL, La requalification de la place du Général de Gaulle (place de l’église) sise à Bihorel a été actée dans le programme pluriannuel d’investissement (PPI) 2016-2020 de la commune. Le projet consiste à sécuriser les espaces publics, apaiser et redynamiser le centre-ville, réorganiser le stationnement et l’emplacement du marché, créer un 14
parvis qualitatif de l’église, mettre en valeur la vie des commerces, optimiser l’accessibilité des personnes à mobilité réduite (PMR) aux commerces et lieux publics tout en favorisant la marchabilité. L’opération est programmée à partir du deuxième semestre 2020 et pourra se terminer en 2021. Le montant estimé de l’opération en base projet (PRO) est environ de 1 000 000€ HT, soit 1 200 000 TTC. Les crédits nécessaires à cette opération seront pris sur le plan pluriannuel en cours au travers d’une Autorisation de Programme/Crédit de Paiement (AP/CP). La ville de Bihorel souhaite apporter par le biais d’un fonds de concours, une participation financière à hauteur de 430 000 € HT afin de poursuivre la valorisation du cadre de vie de cette place au travers d’un aménagement plus qualitatif. Il convient donc de formaliser une convention de fonds de concours, reprenant la participation financière de la commune pour un montant de 430 000 € correspondant aux surcoûts qualitatifs du projet et ne pouvant excéder 50% de la charge financière hors taxes supportée par la Métropole. Il est proposé d’approuver les termes de la convention ci-jointe et d’habiliter M. le Maire à la signer ainsi que toutes les pièces s’y rapportant. Pascal HOUBRON rappelle que la Métropole détient la compétence voirie. Depuis sa création, et selon la moyenne de ses investissements communaux antérieurs, chaque commune a une enveloppe financière correspondant à un Plan Pluriannuel d’Investissements et peut proposer les travaux qu’elle souhaite voir réaliser sur son territoire. Depuis le nouveau mandat, une réflexion est menée, au sein de la Métropole, concernant l’attribution de ces enveloppes. Doit-on continuer à attribuer une enveloppe individuelle à chaque commune ou est-il préférable d’avoir une vision globale par, pôle de proximité, de la voirie métropolitaine et prioriser les voiries les plus dégradées. Il semble que le choix fait soit à mi-chemin entre ces deux solutions. Chaque commune continuerait à recevoir une enveloppe individuelle mais une somme globale serait également attribuée à l’ensemble de la voirie. Ce qui signifie que l’enveloppe de la commune serait moins importante que la précédente. Il faudra donc être vigilant durant la présente mandature et préserver une partie de cette enveloppe pour le reste de la voirie communale. La présente décision budgétaire permet de garder cette marge. Baptiste BOULLAND regrette que l’aménagement de la place n’ait pas fait l’objet de plus de concertation et d’information auprès des citoyens. La réunion publique n’a servi que de faire valoir à une décision qui était déjà prise. Les citoyens vont donc découvrir ce projet. Il poursuit ses propos en regrettant la « bétonnisation » du centre-ville notamment l’immeuble de l’angle de la place. Il n’est pas d’accord avec le maire lorsqu’il affirme qu’il n’a aucun pouvoir en matière d’urbanisme. Les parkings vont être saturés très rapidement et passer en zone bleue. Il émet les mêmes réserves que pendant la campagne électorale sur cet aménagement. Pascal HOUBRON répond qu’il a l’habitude d’entendre ce type de discours venant de l’opposition municipale au sujet du manque de concertation et il n’est pas surpris des propos de Monsieur BOULLAND qui veut juste exprimer son opposition à ce projet. L’ensemble du groupe majoritaire a plutôt le sentiment d’avoir bien travaillé avec 15
les services du pôle de proximité de la Métropole que le maire tient à remercier. Les services ont été à l’écoute des demandes des élus, des commerçants sédentaires et ambulants avec lesquels il y a eu plusieurs réunions successives en commun salle des mariages. De plus, les habitants ont pu assister à la réunion publique au Foyer Municipal et demander des modifications. D’autres se sont exprimés par écrit. Seulement vingt places de stationnement ont été supprimées dans ce projet, ce qui va dans le bon sens même si cela peut paraître insuffisant. L’espace sera donc mieux partagé entre voitures, vélos et piétons qui n’avaient pas de place réelle jusqu’à présent. Des bornes seront également installées pour permettre de recharger les voitures électriques. Peu à peu, et grâce à la diminution du nombre de voitures, cette place pourrait être requalifiée et ses aménagements pourraient évoluer. Annick BONNEAU regrette que, sur le plan fourni aux élus, les modifications demandées par les habitants lors de la réunion publique n’apparaissent pas. Pascal HOUBRON répond que certains administrés souhaitaient enlever des arbres pour permettre d’installer des râteliers pour les vélos ce qui a d’ailleurs fait réagir la salle. D’autres personnes regrettaient que 20 places de stationnement soient supprimées et craignaient que les voitures ne soient garées dans les rues voisines. Il constate que nombreux sont ceux qui se disent contre la voiture, mais dans chaque foyer il y en a une voire deux ou trois. Il est donc nécessaire de leur laisser une place. D’autant que le PLUI voté par la Métropole ne laisse qu’une place de stationnement par parcelle de terrain, contrairement à ce que le groupe de l’opposition métropolitaine souhaitait. Il faut donc parvenir à un compromis entre les aspirations des uns et des autres. Annick BONNEAU souligne que la gratuité des transports le samedi est une bonne chose et va peut-être changer les habitudes. Pascal HOUBRON le confirme et remarque que la commune a la chance d’être bien desservie par les transports en commun même si leur fréquence pourrait être améliorée. Il indique que le vélo a également sa place à Bihorel puisqu’une piste cyclable part du Chapitre jusqu’au cœur de ville Il faut continuer à améliorer ce partage, même si dans les petites rues de Bihorel il sera plus difficile à mettre en place. C’est la raison pour laquelle une réflexion est actuellement en cours avec les services de la Métropole pour instaurer une zone 30 autour de la place de l’église afin que l’espace soit ainsi mieux partagé. Annick BONNEAU constate une vitesse excessive des véhicules et souhaiterait que l’ensemble de la commune soit passé en « zone 30 ». Le conseil municipal, par 23 voix pour et 6 voix contre (Annick BONNEAU, Monique DUBECQ, Jean-Christophe CHATELAIN, Gilles THOMAS, Aude ERRAGNE, Baptiste BOULLAND) décide : - d’approuver les termes de la convention avec la commune de Bihorel fixant le fonds de concours à 430 000 €, - d’habiliter M. le Maire à signer ladite convention et toutes les pièces s’y rattachant. Cette dépense sera inscrite en investissement, imputation voirie, opération 1211, fonction 822 et à l’article 204 1512. 16
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