Programme - Binic Folks Blues Festival
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Binic FOLKS BLUES Festival XI e édition Toujours plus be au ! Fidèle à ses valeurs, La Nef D Fous vous offre cette année plus de 50 concerts gratuits : 40 formations musicales venues du monde entier... Sur les 3 sites aménagés dans le port de Binic. Ami(e)s festivalier(e)s nous vous remercions une fois encore d'avoir répondu présent à ce nouveau rendez-vous. Votre fidélité, votre engagement et votre soutien sont pour l'association les gages de pouvoir pérenniser le festival dans les années à venir. En effet, grâce à votre PARTIPACTION financière, nous pouvons changer de petites choses pour vous offrir de grands moments. Accueil Mettre à votre disposition de nouveaux parkings, toujours plus de sanitaires et améliorer le traitement des déchets. Sécurité Veiller à ce que vous passiez un moment ou un séjour toujours plus sympa sur le festival. Spectacles Vous proposer au fil des éditions toujours plus de concerts, dans les meilleures conditions possibles. 2€ le Ticket Participez à la tombola et gagnez une platine vinyle, des lots de vinyles et une fou’ltitude de cadeaux ! Tirage au sort Le dimanche 28 juillet à partir de 19h Scène de la Banche 2
les bé n é voles vous acc ueillent sur les S TAND S d e la Nef D FOUS Grâce à eux, au-delà de la musique et du spectacle, le festival c'est aussi une ambiance familiale et festive. Les bénéfices réalisés sur les ventes servent directement à l’organisation des projets de La Nef D Fous mais également à aider les associations partenaires qui nous prêtent main forte lors du festival. les 4 buvettes de la Nef Situées esplanade de la Banche, espace Pommelec, place de la Cloche, gérées par l’association, elles permettent à la Nef D Fous de continuer à proposer le Binic Folks Blues Festival gratuitement. La Tablée de la banche Cette année encore, en partenariat avec les bénévoles du Pordic Binic Football Club, on vous propose de grignoter « associatif » à la carte, esplanade de la Banche. La cale de pommelec En partenariat avec le Club de foot de Ginglin / St- Brieuc, vous pouvez y déguster des moules-frites, saucisses-frites, galettes-saucisses et crêpes. 3
la Boutik de la Nef d fous La Compile beast records 2019 la collection textile À chaque édition, sa compilation : immanquable les Gobelets 2019 Modèles adulte et enfant Un chouette souvenir, un joli cadeau... Tellement pratique. Le Vinyle 2019 collector Série limitée Modèles H / F / enfant Le mug inox NEW et vraiment FOU ! Modèle F La sérigraphie 200 exemplaires à saisir les badges, stickers & patchs tissu 4
pro gr amme v endr edi 26 juillet sc èn e Clo ch e s c èn e Po m m ele c s c èn e B a n c h e 14h 15h30 DJ El Norto 15h45 16h30 Kepa 16h30 17h15 16h30 17h15 17h 17h45 Jet Reactions Baby Shakes Cannibale 17h45 18h45 17h45 18h30 18h15 19h Margaret Airplaneman Go!Zilla Red 19h15 20h15 19h 20h 20h 20h45 Shifting Sands Henry’s Funeral Shoe The Schizophonics 21h15 22h15 21h 21h45 21h15 22h Les Kitschenette’s Beechwood king khan's louder Than Death 22h45 23h30 22h15 23h 22h30 23h15 Death Valley Girls Mod Con Moody Beaches 0 0h 1h 23h30 0 0h20 23h45 0 0h45 Handsome Jack Steal Shit Do Drugs Grindhouse sa medi 27 juillet sc èn e Clo ch e s c èn e Po m m ele c s c èn e B a n c h e 14h 15h 14h30 15h15 DJ sue ellen The Buxom Blade 15h30 16h15 15h45 16h30 15h 15h45 Draught Dodgers Knuckle Head St. Morris Sinners 16h45 17h30 17h 17h45 16h15 17h Moody Beaches Shifting Sands Mod Con 18h 18h45 18h15 19h 17h30 18h15 Kepa Death Valley Girls Saba Lou 19h15 20h 20h 20h45 18h45 19h30 Slift Guadal Tejaz Listener 21h 21h45 21h15 22h 20h30 21h30 Prettiest Eyes Grindhouse Handsome Jack 22h15 23h 22h30 23h30 22h 23h Steal Shit Do Drugs Cellophane Suckers Beechwood 23h30 0 0h30 23h30 1h 23h30 0 0h30 Baby Shakes 2 Many Lulu’s The Kill Devil Hills dim a nche 28 juillet sc èn e Clo ch e s c èn e Po m m ele c s c èn e B a n c h e 15h 16h15 16h 16h45 15h30 16h15 DJ Sue Ellen Cannon Fodder The Valderamas 16h45 17h30 17h15 18h 16h45 17h30 Hudson Maker Buck Shifting Sands 18h 18h45 18h30 19h15 18h 18h45 Mod Con Cathedrale Draught Dodgers 19h45 20h30 20h15 21h 19h15 20h St. Morris Sinners Burn In Hell Dewaere 21h 21h45 21h30 22h15 20h30 21h15 Cellophane Suckers Moody Beaches Civic 22h15 23h15 22h45 23h45 22h15 23h15 The Kill Devil Hills Prettiest Eyes Sleaford Mods 23h45 0 0h45 0 0h 0 0h45 Listener E.T. Explore Me 5
plan du site Navette gratuite Pordic / Binic Navette St-Brieuc / Binic NAVETTES GRATUITES FOLKS BLUES FESTIVAL Binic > Saint-Brieuc 26, 27 et 28 juillet 2019 J’y vais en ! HORAIRES au départ de Binic : 23h30 (Le samedi et possibilité de correspondances NOCTUB à l’arrêt «Les Champs» jusque 00h30) 01h30 (Le vendredi, le samedi et le dimanche) ARRÊTS des navettes gratuites : DÉ P L’e ART str an -B inic Po rdic cen tre La pru ne lle Ba lza c Arr à la êts po de s ma sible nd s e. * TE Les RMIN U - S Cham S tB rie ps (G uc are Urb ain e) * Aux arrêts matérialisés entre La Prunelle et la Gare Urbaine + d'infos : www.tub.bzh Pensez covoiturage : ouestgo.fr ! Ligne 1 Saint-Brieuc > Paimpol / + d'infos : www.tibus.fr Évènement : Binic Folks Blues Festival 6
Ville, campings, sites de de concerts Toilettes et sanitaires : et oui et oui ! Un beau festival est un festival propre ! La Nef D Fous équipe à ses frais la ville et les campings de sanitaires... Faites-en bon usage ! En cœur de ville, autour du port Binic, voilà le joli cadre du festival. Les services techniques de la commune de Binic- Plus capable.... De reprendre la route ? Étables sur Mer sont depuis l'origine du festival engagés et La Nef D Fous a mis en place depuis plusieurs éditions 2 campings disponibles au côté de l'association : XI grands mercis à eux ! festivaliers : il y aura toujours une place pour une âme en peine. Soutenus par une équipe de bénévoles de la Nef D Fous, ils font en sorte de faire de Binic le plus beau cadre possible Les plages pour le festival. Un des grands plaisirs du festival ! En étant respectueux... On profite mieux. Verre : interdit sur le site Des gobelets recyclables sont à votre disposition pour consommer accès handicapés (voir plan) votre breuvage préféré avec modération. Objets perdus Nos amies les bêtes À déposer ou récupérer à la mairie de Binic. Par arrêté municipal, les chiens ne sont pas admis ni sur le site du festival ni sur les campings. Rechargez gratuitement votre smartphone ! Empruntez un pack de batterie mobile pour votre smartphone et Moins de déchets pour plus de plaisir restez connecté (dépôt 20 € de caution). Sur l'ensemble du site et dans toute la ville, des containers De 8h à 13h > au camping de la Rognouse "déchets" sont à dispo : facilitez le boulot de l'asso ! De 14h à minuit > au stand merchandising Nef D Fous (Banche) Service "MANA" proposé par GLOBAL Charger. AUSTRALIAN SHOES Le must de la chaussure australienne Vente exclusive sur le BFBF 2019 100 paires à saisir !
Sleaford Mods Mod Con Nottingh a m UK Melbour ne Austr a lie Attrape-moi si tu peux ! Ils courent, ils courent, Jason et Andrew, les deux loustics En 1978, Paul Weller et ses JAM délivrent le mythique “ All Mod Cons ” (All Modern de Nottingham... mais sur la côte on a du souffle ! Le duo phénomène débarque Convenience, tous conforts), album punk moderne et raffiné. Un hommage (?), (enfin !) et ça promet ! Beats métronomiques, flow acide et satirique, gouaille acerbe une modernité brute et acérée dont pourraient aujourd’hui se revendiquer et provocatrice, humour ravageur ; imaginez la rencontre improbable de Mark E. le trio australien 100 % féminin mené par Erica Dunn (chant et guitare), Sara Smith (The Fall) et du Wu-Tang Clan dans l’arrière salle d’un pub anglais : Mesdames Retallick (basse) et Raquel Solier (batterie). Avec leur “ Modern Convenience ” et Messieurs, les Sleaford Mods ! sorti en 2018 chez Poison City, les australiennes s’inscrivent aujourd’hui avec Du post-punk rap en mode working class (anti) heroes désabusés. Depuis 2007, inspiration et engagement dans la tradition du punk rock des Slits, de Patti Smith les deux lads secouent les esprits sur fond de boucles hypnotiques et de critique ou de PJ Harvey. Téméraire, personnel et urgent, l’indie post punk de Mod Con sociale au réalisme cru. Un laptop qui dépote sec pour Andrew Fearn, du spoken révèle un alliage rare de mélodies imparables, de subtilité et de tension rock. word incendiaire pour Jason Williamson : le duo est authentique, minimaliste et Une bouffée d’intensité ! brut. Chanteur aboyeur, Jason ne mâche pas ses mots. Médias, nantis, élite politique, industriels de la musique, cerveaux déculturés, tout le monde en prend pour son E vendredi • scène POMMELEC E samedi • scène banchE grade ! Beatmaker branleur et malin, Andrew claque les instrumentaux avec un E dimanche • scène cloche détachement jubilatoire. Avec “ Eton Alive ” (sorti début 2019) les gredins enfoncent encore le clou avec un album au songwriting original et aux compositions encore plus denses / dance. Un régal ! “ Sans aucun doute, absolument, assurément le meilleur groupe de rock’n’roll du monde ” dixit Iggy Pop. E Dimanche • scène BANCHE Baby Shakes Death Valley Girls Ne w Yor k USA Los A ngeles USA Imaginez trois craquantes new-yorkaises en maillot de bain sixties sur la plage Everybody’s gotta be in a gang ! Un sensuel et coléreux gang de filles, originaire de Coney Island par un chaud week-end de Juillet ! Inutile de prendre le premier de Los Angeles qui aurait pu ferrailler sur les plus chaudes et sombres scènes vol pour NYC, les Baby Shakes vous donnent rendez-vous à Binic ! Un quatuor rock des 60’s / 70’s . Trois Death Valley Girls (et un garçon) sapées black (Sabbath) power punk rock fondé à Big Apple en 2005 (trois albums et des tournées au ou l’instinct sauvage de la rue (Street Venom, premier album sorti en 2014). bout du monde) qui respire le glamour, l’hédonisme et l’insouciance adolescente. Une puissance et un romantisme noir dont se nourrit le groupe de Bonnie Le nouveau son du power punk vintage ! Des Ramones à la Motown 60’s, des NY Bloomgarden (lead singer, songwriter, guitare, claviers) et que l’on retrouve (intact) Dolls à Chuck Berry, les Baby Shakes (trois filles, Mary, Judy, Claudia et un garçon, sur “ Darkness Rains ” en 2018. Du garage rock ténébreux chargé de brûlots stoner, Ryan) se dégustent comme un milk skake sous un “ Summer Sun ” tant attendu : heavy blues et psychédéliques. Une chevauchée de dératés dans la Vallée de la Mort avec gourmandise et l’envie d’en recommander un autre ! (Death Valley) sous un fracassant tonnerre stoogien. Pas étonnant donc de retrouver E vendredi • scène pommelec E samedi • scène cloche Iggy Pop (fan déclaré du groupe) en guest-star de luxe dans la vidéo de “ Disaster ” ! Black wear or be square ! E vendredi • scène BANCHE E samedi • scène pommelec Draught Dodgers King Khan’s Louder Than Death Austr a lie Ca n a da Fr a nce Les quatre australiens de Melbourne ne sont pas des visages inconnus pour les Terrasser la mort (louder than death) à grands renforts de décibels et de riffs encore aficionados du Binic Folks Blues Festival. Au chant, on retrouve Diamond Jack Davies plus puissants. La promesse est ambitieuse et provocatrice mais l’exubérant King qui a déjà foulé les scènes du Festival au sein des remuants et déglingos Bitter Sweet Khan est bien l’homme de la situation ! Pour relever ce nouveau défi le showman Kicks, à la batterie Evan Richards des célestes Burn in Hell. Se joignent à eux le démoniaque s’entoure d’une équipe de choc. La nouvelle entreprise (LTD) du légendaire Tim Rogers (guitare) et Mick Sayers (basse). Gang swamp rock garage, canadien basé à Berlin et de Sean Spits (des légendaires américains The Spits) Draught Dodgers se forment en 2016 et les chemises en sont encore trempées de recrute les meilleures gâchettes punk rock : Looch Vibrato et Aggy Sonora (Magnetix) sueur. Du fuzz punk que ne renieraient ni les Cramps, ni Beefheart ou autres Stooges. à la guitare et à la batterie, et le terrible Fredovich (The Shrines) à la basse. Prestations de champions et déhanchements de coyotes piqués aux hormones ! Une Un super-groupe all-star mené par un King Khan au chant et au charisme uniques. classe détraquée et une énergie psychotique. On signe ! Défi relevé haut la main (du Diable) ! E samedi • scène cloche E dimanche • scène banche E vendredi • scène banche 8
Cannibale Cellophane Suckers Fr a nce A llem agne Les anthropophages de chez Born Bad ont de l’appétit : laissez-vous dévorer avec Too much temptation ! Du classic rock sous influence Stooges, early Stones ou délectation ! Une tribu Cannibale basée en Haute-Normandie aux rituels rythmés Hellacopters ! Déjà plus de vingt ans que les fauves de Cologne jouent avec une par la cumbia colombienne, le ska jamaïcain, l’afrobeat nigérian, le rock garage. générosité sans concession un rock garage à l’efficacité redoutable et au feeling Le quintet ne fait pas de compromis, pas même avec l’amour, “ No mercy for love ”. irrésistible. Six albums, des concerts sauvages et explosifs, les Suckers n’hésitent pas Un ovni musical qui carbure à la basse et aux percussions. Du garage tropical, non plus à baigner leurs guitares dans des breuvages psychédéliques, matraquant moite et groovy. Du Fela Kuti en virée avec les Seeds. Des quarantenaires aux et revisitant leurs fondamentaux à grand renfort de riffs explosifs et de mélodies parcours atypiques, aux cerveaux joueurs et canailles qui sèment une belle soniques. “ One in a zoo ” (High Noon Records / Beast Records), une dernière galette zizanie au milieu du blues tribal, du rock psychédélique et la musique de série B. musclée et tétanisante qui marque une nouvelle fois les esprits et les oreilles : Une Grande Bouffe ! ça claque et ça décape ! E vendredi • scène banche E samedi • scène pommelec E dimanche • scène cloche Kepa Fr a nce Le skateboard, une première passion qui conduit le jeune bayonnais de 28 ans à parcourir la planète pendant des années en tant que professionnel. Une mauvaise chute, une carrière interrompue et Kepa (Bastien Duverdier) se raccroche à sa deuxième passion : la musique. Et le besoin de s’immerger dans le grand bain Buck originel, les fondamentaux du blues made in USA. One-man band, enchaînant les Bzh Fr a nce concerts, il bourlingue à nouveau aux quatre coins de la planète et enregistre un premier album “ Doctor, Do Something ” avec Taylor Kirk (Timber Timbre). Guitare Buck is back dans les bacs ! Avec “Among your fears” (Beast Records), album qui Dobro, harmonica, stomp box et poèmes de William Burroughs comme paquetage, tient autant du carton d’invitation au plus macabre des bals que de la bande-son Kepa se révèle bluffant de sensibilité et de sincérité. Un parcours et un talent aussi d’une murder (Birthday) Party sous Morphine, le duo revêt ses habits les plus noirs. rares que brillants. Sombre et martial, orageux et païen, le boogie patibulaire et oppressant de Buck provoque une fièvre froide, froide comme la dépouille de Joy Division égaré dans le E vendredi • scène banche E samedi • scène cloche bayou ou sur les rives du Delta. La chevauchée maléfique du voodoo gang empreinte aujourd’hui les chemins de traverse arpentés par le Birthday Party ou le Grinderman de Nick Cave, le rockaboogie des Cramps ou le synth-blues de Suicide. Le duo basse- batterie (Xavier Soulabail / Clément Palant) s’enivre de claviers et de sax, les textes et la voie écorchés raisonnent sous la lumière d’une lune inquiétante. Un Last Night Boogie ensorcelant ! E dimanche • scène pommelec Slift The Valderamas Toulouse Fr a nce Bzh Fr a nce Un nom en référence à un roman d’anticipation (La zone du Dehors d’Alain Damasio) Un nom en forme d’hommage à Carlos Valderama, le fantasque footballeur et à un de ses personnages. Deux frères (Jean et Rémi) et un ami batteur (Canek) qui, colombien des années 90 et un nom qui claque comme une mélodie pop catchy. après différentes expériences punk rock, découvrent la nouvelle scène psychédélique Les quatre rennais connaissent leurs classiques (Beatles, Kinks, Velvet Underground, et créent Slift. On est en 2016. Un assourdissant garage, aux riffs bruts et répétitifs, en Big Star) et la pop culture indie. Petites anglaises et guitares ligne claire ! De la pop mode psyché et krautrock. Le trio toulousain ne peut renier l’influence de groupes rock sixties qui lorgne aussi vers le meilleur des 90’s. Un son vintage et ensoleillé, tels que les Oh Sees, King Gizzard ou Can. Un outofspace rock empreint de culture qui prend son envol à Rennes en 2014 et qui marque des points. Simon (guitare- et d’esthétique SF. Un premier EP, “ Space is the key ” (l’espace est la clé), clin d’œil chant), Julien (basse-chant) et Mathieu (batterie), rejoint depuis peu par un nouveau appuyé au space rock de Hawkwind (premier groupe de Lemmy “ Motorhead ” guitariste, quatre garçons dans le vent qui surfent avec légèreté sur une vague qui Kilmister) à l’univers visuel et musical fort qui se décline sur “ La planète inexplorée ”, vous portera jusqu’au sable chaud de Binic ! premier album audacieux et accrocheur. Vers l’infini et au-delà ! E dimanche • scène banche E samedi • scène cloche 9
Burn In Hell Henry’s Funeral Shoe Melbour ne Austr a lie Wa les Compagnons historiques du festival, les australiens (Glenn Burns, chant-guitare, Le duo gallois (les frères Aled et Brennig Clifford) revient à Binic après avoir déjà Gary Hallenan, claviers, et Evan Richards, batterie) sont de retour sur leur terre marqué le festival avec des performances scéniques à l’énergie bombesque. d’adoption. Après une “ hibernation ” (dixit Glenn B.) ponctuée de différents projets Bercés par les disques d’un père initiateur, les deux frères ont été à la bonne et collaborations parallèles, le swamp cabaret rock des punks célestes va raisonner école : The Who, Thin Lizzy, The Clash, Van Morrison, The Beatles ! Du classic blues à nouveau de toute sa folle poésie baroque. Compositions frénétiques et enivrées, rock authentique qui les a conduits à rejoindre l’affiche de festivals aux côtés de swing bringuebalant, piano et guitares en vrille, chant rocailleux, les trois punks Lynyrd Skynyrd, des White Stripes ou des légendaires Sonics. Un enchantement de Tom Waitsiens n’ont rien perdu de leur curieuse originalité. En mode super-groupe, pop rock toute britannique enrobée de heavy blues psychédélique et de soul US. ils offriront à Binic leur nouvel album à sortir avant l’été chez Beast Records. À en perdre la tête... et les jambes ! Un album “ dément ” (in Hell) au ton durci et aux guitares qui rétament. Sail on Pirates ! E vendredi • scène POMMELEC E dimanche • scène pommelec Les Kitschenette’s Beechwood Sa int-M a lo Bzh Ne w Yor k USA “ C’est pas d’la physique quantique, du chant grégorien ou du lapon ! ”. Le troisième Louches et sapés comme trois petites frappes surgies d’un immeuble miteux du New volet de la “ Trilogie frenchie ” des décalés malouins confirme (qui en aurait douté ?) York 70s, les trois Beechwood freaks intriguent et provoquent le regard. Noirceur que le sextet n’a pas abandonné son humour et son savoir-faire aux puissances et inquiétude velvetienne au rendez-vous mais surtout le goût pour les mélodies maléfiques de la culture digitale. La Demoiselle et ses cinq Messieurs poursuivent pop sixties du plus bel acabit. Comme si les bas-fonds enfumés se gorgeaient de leur exploration malicieuse du monde des sixties et des yéyés avec une nouvelle lumière psychédélique. Premier véritable album, “ The Land of the nod ” oscille galette qui twiste again ! Un orchestre anti-yéyé qui revisite B.O, classiques entre le noir décadent et le blanc rédempteur. Entre violence et onirisme. Un trio cultes ou oubliés des Kinks, Shocking Blue, Chuck Berry ou... André Verchuren ! (Gordon Lawrence, chant-guitare, Isa Tineo, chant-batterie et Sid Simmons, basse) In French dans le texte s’vous plaît ! Un revival classieux, gorgé de guitare fuzz et qui arpenterait les trottoirs souillés de Big Apple en compagnie de Syd Barrett, Iggy d’orgue Philicorda, un live au parfum de Simca Aronde, de jerk et de pop à pois. et Tom Verlaine. Définitivement chics les freaks. “ Ne te crispe pas, envoie-moi un sexto ! ” E vendredi • scène POMMELEC E samedi • scène BANche E vendredi • scène cloche The Schizophonics Sa n Dieg o USA Jet Reactions Fr a nce D’un port à un autre. De San Diego à Binic. Les Schizophonics débarquent avec leur baluchon chargé de fuzz rock. Le duo californien (Pat et Lety Beers, guitare-chant et Après vingt ans de bons et loyaux services (500 concerts, 3 albums studio et un batterie) souquent les bouts (voir le dico du Matelot) et on kiffe les riffs de l’esquif ! live) les garage punk-rockers Flying Over raccrochent en 2015. Deux ans plus tard Du garage stoogien. De l’énergie branchée sur le MC5(000) volts. Show explosif, sexy Jet Boy et Jet Girl relancent la mécanique avec Jet Reactions et retrouvent Jet X et ravageur, les Schizophonics retournent. Chant affolant, contorsions et danse de (basse, Hero-X, Jakes, Complications), Jet Beeps (guitare, ex TV Killers) et un nouveau Saint-Guy : Pat Beers ne lésine pas, il transforme chaque riff en sueur brûlante. Avec batteur, Jet Gardener (Darlings, Videodrome). Les saignants bordelais renouent “ Ooga Booga ”, les californiens transcendent les références, de Hendrix aux Sonics, avec leur style originel et reprennent le chemin du studio. L’envie et l’énergie de Little Richard à James Brown. Un shoot de psychédélisme et de heavy rock. sont intactes, la fièvre n’est pas redescendue. Leur garage punk turbine, gavé de Kick Out The Jams Schizof.....s ! frustration, furieux comme jamais ! E vendredi • scène banche E vendredi • scène cloche 10
Moody Beaches The Buxom Blade Melbour ne Austr a lie Fr a nce Binic. Été 2015. Les chaleureux et bondissants soul surf rockers de La Bastard Les cinq Buxom Blade incarnent à eux seuls tout l’esprit du pub rock anglais débarquent et enflamment les scènes du festival, drivés par Anna Lienhop, biberonné aux Buzzcocks et compères. Le pub qui sent la bière et le rock’n’roll, les frontwoman explosive et charismatique. Avec les Moody Beaches, Miss Anna saisit soirées (dé)zinguées et les petits matins embrumés. Des soutiers, des damnés qui sa guitare et retrouve Julia Watt, batteuse énervée au sein de La Bastard auxquelles ne transigent jamais. Générosité et sincérité comme étendard. Et un premier album se joint Jessie Dennis (basse). Les trois pétroleuses rallument la mèche avec un éponyme sorti chez Beast Records qui témoigne de cette exigence. D’abord projet nouveau projet post-grunge / post-punk, aux riffs musclés et à la voix urgente. solo de Ben Borneo (chant-guitare, ex-Silver Moon, ex-Mexibones), le groupe prend Après une collaboration avec Bench Press (révélation de l’édition 2018), “ Weird finalement forme à cinq avec l’arrivée de Alain (Cry Babies, The Deltabonds) guitare friends ” (étranges amis), sort en 2018 et nous rappelle au meilleur des girls et clavier, Blutch (Strong Come Ons) guitare et chœurs et de la section rythmique bands 90’s : Breeders, L7. Batterie, basse et guitare tendues, voix revendicatrice actuelle composée de Jeff (Ex-Heavy Barry Jeff) à la batterie et de Orel à la basse. et puissante, les Moody Beaches se révèlent aussi inquiétantes que captivantes. Cinq briscards à l’âme rock authentique, cinq puristes qui donnent sans reprendre ! Welcome back girlzzz ! E samedi • scène pommelec E samedi • scène cloche E dimanche • scène pommelec St Morris Sinners A del a ide Austr a lie Listener Depuis 2011, les St Morris Sinners dispensent un dirty blues punk touchant et K a nsas Cit y USA écorché. Des histoires d’amour perdu, de mort et d’addictions incarnées par Attention : grosse claque au programme ! Les (rares) chanceux qui ont déjà croisé la Stephen “ Slippery ” Johnson, chanteur inspiré par la lumière du désespoir et route de Listener ne tarissent pas d’éloges à propos du trio mené par l’inclassable l’absurdité du monde. Des textes profonds, un chant habité, une guitare et une Dan Smith. Une intensité musicale et poétique qui subjugue aux premiers instants ! basse incandescentes (Django Martin-Rowe et George Thalassoudis), une batterie Bercé par le rap underground, le moustachu s’ouvre rapidement au rock, ses vers se maîtresse (Angus Mason) : les St Morris Sinners s’inscrivent dans la digne lignée des confrontant à de nouveaux horizons musicaux. Une voix puissante aux accents spoken glorieux Nick Cave, Beast of Bourbon ou Gun Club. Des morceaux qui prennent vie word, des textes mi-chantés, mi-déclamés. Avec “ Being Empty : Being Filled ” (2018), dans un rugissement de frustrations et sous les traits d’un Stephen Johnson exalté, au alchimie musclée et subtile entre textes poétiques et son post-hardcore, Listener se charme diaboliquement pervers. Priez pour nous pauvres pécheurs ! propulse sur une orbite atypique. Guitare et batterie bouillonnantes, trompettes et scansion fiévreuses : Listener saisit par les tripes et on ne s’en remet pas ! E samedi • scène banche E dimanche • scène cloche E samedi • scène banche E dimanche • scène cloche Steal Shit Do Drugs Go!Zilla Se attle USA Ita lie Un nom absurde et une classe terrible. Difficile de ne pas succomber, de ne pas Les sympathiques et truculents italiens sont de retour à Binic avec “ Modern Jungle’s devenir accro à cette came-là. Fidèle à sa réputation maintes fois vérifiée de place Prisoners ”, album surprenant et ambitieux, album de l’affranchissement. Toujours forte de l’indie rock américain, Seattle ne nous déçoit pas avec S.S.D.D. Bien plus garage et psychédéliques, les cinq florentins ne se reposent pas sur leurs lauriers encore, le groupe du flamboyant frontman Kennedy Carda s’arroge la place d’enfant (césariens) et enrichissent leurs influences. De nouvelles compositions à la colère terrible préféré. Un enfant turbulent à l’ADN dandy punk, un garnement effronté, retenue, alternant entre transe électrique psyché, explosions soniques, boucles moderne et racé. Un quintette passé sur les bancs des meilleures écoles du garage, synthétiques entêtantes et mélodies aussi riches qu’énervées. Chercheur et malin, du post-punk et la no-wave US : The Intelligence, Coconut Cooluts, Monogamy Party Luca Landi (chant-guitare) met du Oh Sees et du Pixies dans sa riche pasta, de la ou The Dutchess and The Duke. Intelligemment chaotique, batailleur et nihiliste, dissonance et des claviers dans son garage pour un résultat d’une cohérence Steal Shit Do Drugs flirte avec The Fall et Père Ubu dans une post-punk party à ne remarquablement déconcertante. Go!Zilla ou la furie maîtrisée ! louper sous aucun prétexte ! E vendredi • scène pommelec E vendredi • scène pommelec E samedi • scène cloche 11
Red Grindhouse Fr a nce Melbour ne Austr a lie Regard malicieux derrière ses fines lunettes, casquette de skater vissée à la cool, Avec Grindhouse (le moulin), attendez-vous à vous faire moudre menu menu ! courte barbe rousse, voix suavement éraillée, RED (Olivier Lambin) tient à la fois Qu’on se le dise, les Australiens de Melbourne ne font pas le déplacement pour du Hobo kerouacquien et bourlingueur que du kid lunaire et espiègle. À bientôt broder les napperons de mamie. Lourd, ironique et déménageur, excessif et provo, cinquante ans, le talentueux musicien semble hors du temps. Il y a déjà 18 ans, sortait le groupe de Mick ”Two Fingers ” Simpson renverse les tables et les conventions avec Felk, merveille de folk et d’électronica. Le folk freak revient aujourd’hui avec Felk un garage proto punk détraqué. Concerts maboules, exubérance potache, imagerie Moon (son Harvest Moon ?) : même minimalisme intimiste et crépusculaire, même vintage (“ Can I drive your Commodore ? ”, un troisième album sorti en 2018, tribute onirisme mélancolique, mêmes chemins de traverse. Un disque précieux et unique à la Holden Commodore, célèbre modèle de voiture de sport Australienne) et (comme chacune des pochettes qu’il dessine lui-même !), une pépite qui invite à nostalgie revendiquée de la culture populaire de l’Australie 80’s / 90’s: les quatre ralentir le temps, à se déconnecter d’un monde qui va trop vite. Grindhouse roulent pied au plancher sur des chemins défoncés par les Cosmic Psychos ou autres Supersuckers. Just a Rock’n’Roll band ! E vendredi • scène banche E vendredi • scène banche E samedi • scène pommelec Handsome Jack Ne w Yor k USA The Kill Devil Hills Quel meilleur breuvage que celui que l’on goûte au pied du tonneau ? Le trio de Fr em a ntle Austr a lie Lockport (NY) ne tourne pas autour de la chope mais l’empoigne fermement. Les chevelus que l’on croirait débarqués d’un road movie woodstockien se régalent (et “ Drinking Too Much ” : le morceau culte de Heaten Songs (2004) repris par le régalent) avec le meilleur du swamp blues et du boogie rock américain. Bien sûr, on Loup-garou James Leg résonne encore dans les oreilles des festivaliers de Binic. pense immédiatement au monument Creedence Clearwater Revival grande époque, Un morceau-hymne qui balise de main de maître le territoire des Kill Devil Hills. au rock sudiste de Lynryd Skynyrd, au psychédélique Grateful Dead, mais peut-on Après 15 ans d’activité - d’activisme - le sextet Australien sort en 2018 son cinquième leur en faire le reproche ? Certainement pas. Bien au contraire. “ Everything’s Gonna album (Pink Fit). Le groupe de Brendon Humphries réunit la crème des musiciens de Be Alright ” (tout ira bien), sorti chez Alive Records dégage une telle chaleur, une l’ouest-australien (dont les membres des Floors) et confirme toute la classe qu’on telle envie de regoûter à ces harmonies classieuses, à ces guitares luxuriantes que lui connaît. Du blues rock rugissant, libre et poétique. Un songwriting de haute l’on ne peut dire que “Merci !” et “Encore !”. volée, mélancolique et lumineux qui secoue les tripes. C’est aux côtés des plus grands, Nick Cave, Kim Salmon, The Drones, Gallon Drunk que se classent les K.D.H. E vendredi • scène cloche E samedi • scène banche Never rockin’ too much ! E samedi • scène banche E dimanche • scène cloche Hudson Maker Bzh Fr a nce Cathedrale Toulouse Fr a nce Deux albums en 2014 et 2018 pour le trio rennais créé en 2013. Deux albums (Crazy Train et Hudson Maker) qui tracent la route chevaux (mécaniques) au vent ! Quel meilleur endroit qu’une Cathedrale pour faire résonner les guitares et le garage Un voyage en pays Hillbilly, Western et Rockabilly à bord d’un train filant à toute pop punk ? Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait - à défaut de Foi - l’ivresse : les vapeur ou au volant d’une Hudson car, mythique marque automobile de Detroit. quatre inclassables Toulousains brouillent les pistes et réussissent à faire cohabiter Alban (guitare-chant), Tof (contrebasse, Sleeper Bill and & Mr. Tof, ex-Orville Brody) pop anglaise, post-punk et rock garage US, Kinks, Stooges, Devo, Beatles et Oh Sees ! et Francky (batterie) se réapproprient l’esthétique et l’esprit de l’Amérique de Gene Les quatre apprentis démons avouent avoir vendu leur âme au diable pour faire du Vincent, de Carl Perkins, des Stray Cats ou du King ! Du Rock’n’Roll 50’s. Un répertoire rock, mais leur liturgie païenne ralliera fervents fidèles et ouailles égarées pour une solide, référencé - et néanmoins original - qui procure une folle envie d’escapades Messe iconoclaste et provocatrice. Un Total Rift, un premier album sorti en 2017 qui sous le Sun (Studios). King(s) of The Road ! ne sacrifie rien sur l’Autel de la Raison. Une expérience ardente ! E dimanche • scène cloche E dimanche • scène pommelec 12
Cannon Fodder Shifting Sands Le M a ns Fr a nce Br isba ne Austr a lie On connaît Chris Martini, fougueux guitariste des non moins tempétueux Head On. 2017 : les deux frères Corbett (Geoff et Ben) mettent K.O le public du Binic Folks Avec Cannon Fodder, Mr. Chris (guitare, claviers) s’entoure de Miss Alice Martini Blues Festival. Du sang et des larmes. De la fureur et de la sensibilité à fleur de peau. (basse, chœurs) et de Nico Wireman (batterie, chœurs) pour ce projet swamp Trois univers, trois projets (SixFtHick, Gentle Ben & His Shimmering Hands, Shifting rock turbocompressé. Du swamp rock Australien griffé Spencer P. Jones et Beast Sands) poignants d’authenticité et de sincérité. 2019 : Geoff Corbett, l’attachant Of Bourbon, du blues rock irrigué par le Memphis de Greg “ Oblivian ” Cartwright. Loup de mer à la voix écorchée fait une nouvelle escale à Binic. Mélancolique et Un V12 made in Le Mans Motor City qui colle les passagers au siège baquet, une tourmenté, le beautiful loser de Macleay Island nous enfoncera avec délectation mécanique puissante et nerveuse estampillée Beast Records, l’écurie Rennaise qui dans ses sables mouvants (Shifting Sands) et son folk blues gainsbouro-rimbaldien. accueille le premier album du trio. Only the best on Beast ! Chœurs et claviers aériens, guitares acoustiques et poésie à la gueule de bois, les Shifting Sands de Captain Geoff atterrissent en équilibre délicieusement précaire E dimanche • scène pommelec avec “ Crystal Cuts ”, sublime et précieux nouvel album. A New Burning Flame. E vendredi • scène cloche E samedi • scène pommelec E dimanche • scène banche Prettiest Eyes Los A ngeles USA Saba Lou C’est sur le fameux et désormais incontournable label californien Castle Face (John Ber lin A llem agne Dwyer - le boss - Oh Sees, Ty Segall, King Gizzard, Kelley Stoltz...) que le trio angelino sort Pools (2018), sauvage et surprenant deuxième album. Basse, batterie-chant, Bon sang ne saurait mentir ! Une voie royale, celle du grand King Khan, le roi de la claviers et effets électroniques perturbés : Prettiest Eyes élargit encore davantage le soul garage psychédélique. Une jeune fille de 19 ans bercée au son des disques d’un spectre de sa bizarrerie. Du synth-punk aliéné pour fans de Suicide ou des Screamers, papa qui l’initie aux mets les plus goûtus : Ramones et Sun Ra, Stooges, Buddy Holly du rock garage au groove ravageur, de la noise psychédélique futuriste, un chant et Sam Cooke, early rock’n’roll, punk et funk 70’s, doo-wop, country and calipso. intoxiqué : les trois latinos de L.A. démantibulent les chapelles du rock orthodoxe Après un premier enregistrement dès ses six ans puis un second deux ans plus tard, la avec un rare culot. Brutal, dangereux, chargé d’électricité, l’explosif arsenal Prettiest délicieuse Saba Lou sort son premier album “ Planet Enigma ” à 15 ans ! Une luxuriante Eyes embrase les scènes en défiant les convenances. Alright, I’m ready to go ! planète teintée de soul, de folk et de rock 60’s, aux mélodies et aux lignes de guitare chaudes, aux textes classieux et introspectifs. Une planète voisine de celle de Cat E samedi • scène cloche E dimanche • scène pommelec Power, à l’atmosphère stimulante et libérée. Viva la reine de Saba (Lou) ! E samedi • scène banche DEWAERE Knuckle Head BZH fr a nce A lsace Fr a nce Le quatuor qui crève l’écran… Un duo en liberté, une ruée vers le fuzz, vers un Ouest américain fantasmé. Lorsqu’on prend le nom d’un monstre sacré, fut-il du 7e art, il est impossible de ne pas Un Eldorado blues rock et dark country. Deux fuzz cowboys (Jack Escobar & Jock placer la barre haut, très haut. Dewaere, jeune quatuor briochin relève le gant haut la Alva) qui sentent l’essence et la poussière. Un chanteur guitariste (Jack) aux racines main et sur scène, crève littéralement l’écran ! Les titres noisy rocks, malins, denses, country et blues qui se gave de stoner, de psychedelic et de desert rock, de doom et riches musicalement et rythmiquement révèlent le talent vocal époustouflant de de sludge metal. Un batteur (et guitariste), Jock, inconditionnel dévoreur de hard Maxwell, le chanteur d’origine australienne qui comme l’Iguane peut tour à tour rock, de rock sudiste et de hip hop alternatif. Duo bouillonnant et sexy, roots et dirty, vous envelopper de velours et vous exploser la tête. Ses trois acolytes ne sont pas Knuckle Head engloutit les kilomètres et les concerts comme un gang de outlaws en reste, formant une « bad division » supersonique. Et si l’on parle de l’essence en cavale sous un soleil de plomb. Une alchimie explosive de blues graisseux et de même du rock à savoir l’énergie, celle de Dewaere est transcendante, brute sans heavy rock, de slides et de riffs rugueux. Bikes, Bourbon and Gazoline ! être brutale, speed sans être déjantée : un rock d’aujourd’hui ? Déjà celui de demain. E samedi • scène pommelec E dimanche • scène banche 13
E.T. EXPLORE ME Margaret AirplaneMan Pays-Bas Boston USA Du groove, de la soul... et de la joie ! Ce trio batave psycho déglingué vous embarque Après un passage très remarqué en 2018 au Binic Folks Blues Festival du duo dès les premières notes de claviers déjantés dans une danse infernale. Electro incandescent et survolté Mr Airplane Man, nous retrouvons cette année Margaret soul qui vous hérisse les cheveux sur la tête et active les fourmis dans les jambes, Airplaneman, en formation solo, mais toujours sous influence blues, rock garage, la musique d’ E.T. Explore Me a du groove, est le groove. Basse et batterie courent punk et pop psychédélique. Sublime mélange comme seuls les États-Unis peuvent ensemble derrière le clavier que percute la voix aux tessitures variées et intenses révéler, entre évocation littéraire, élaboration expérimentale typiquement du chanteur. Ces protégés de Voodoo Rhythm font honneur à leurs parrains en bostonienne (Morphine) et une fausse nonchalance californienne où tout semble célébrant l’esprit blues, noir et chaud du label. Sur scène, ça joue et ça s’amuse, permis jusqu’à jouer avec une Cigar Box Guitar, Margaret met nos nerfs et notre démontrant s’il en était encore besoin, que le blues porte en lui joie et jubilation. émotion à fleur de peau. C’est tendu, intense, extrêmement maîtrisé, porté par un jeu exceptionnel de guitares et une voix claire et sensuelle qui semble conjurer E dimanche • scène banche la violence des cordes qui parfois s’emballent pour mieux nous faire ressentir la fragilité du monde. S’il fallait donner un exemple du Blues aujourd’hui, ce serait celui, magnifiquement revisité par Margaret Airplaneman, au croisement de la Côte Est et Ouest, un éblouissement désespérément sublime. Donc universel. E vendredi • scène cloche Les djs CIVIC Austr a lie 100% pur Jus. Primaire, frontal, énervé et innervant, la musique de Civic s’insinue en vous comme un poison. Rythmique entêtante, voix obsédante, guitares acérées... Le son est compact, monobloc, assumé. On est là en vrai territoire “ post punk ”. 2 many lulu's 50's & 60's En live, pas de fioriture, le quatuor va droit au but en distribuant au fil du set, des Quand ils ne poussent pas la chansonnette dans Les Kitschenette’s, Lucille et Ludo titres courts et efficaces et qui font mouche à tous les coups. Ces 4 gars-là ne friment poussent les disques ! Au programme, 45 tours 50’s / 60’s de qualité : soul, garage, pas, n’usent d’aucun artifice... Juste la musique et cette voix incantatoire qui déroule rockhab, mod-jerk, surf, exotica, B.O. de films et autres french bizzareries. ses litanies comme dans un rite aborigène. Encore une facette cachée de ces diables d’australiens... Mais celle-ci est un nectar 100% pur jus rock & roll. E dimanche • scène banche DJ Sue ellen Ro ck'n'roll Résidente à (feu) la Féline et la Mécanique Ondulatoire à Paris, amatrice d’OZ rock, de rock bien gras et de garage bien fuzz. GUADAL TEJAZ BZH fr a nce Vous faire planer : oui ! Mais... Celles et ceux qui pensent maladroitement que le psychédélisme a vécu se fourvoient lourdement. En effet cette musique de recherche, aérienne en diable, a toujours cours dans nos contrées. Guadal Tejaz en est assurément un ambassadeur inspiré. Ces 4 musiciens rennais, en s’inscrivant dans la lignée des grands noms du genre, lui apportent néanmoins un son résolument garage et des digressions rock voire post punk qui pourraient nous rappeler les grandes heures de Joy Division. Ne mégottant en rien sur la durée des morceaux, hors des formats imposés et standards, Guadal Tejaz laisse monter la tension, nous entraînant dans leur univers puissant et dense tout en pulsion hypnotique. Alors embarquez dans cette expérience spacio-temporelle à la découverte de la planète dj el norto Ro ck ga r age Guadal Tejaz, de ses mers de la tranquillité, de ses éruptions solaires et de ses DJ El Norto, originaire de Brisbane, Australie, poursuit sa quête sans fin à la étranges anneaux musicaux. recherche des meilleurs 45 tours... Il est aussi batteur au sein des groupes Shifting E samedi • scène pommelec Sands et Gentle Ben and his Shimmering Hands. 14
nos partenaires Les commerçants de Binic partenaires de l’évènement, retrouvez-les durant les 3 jours du festival
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