Rapport 2017 sur l'enforcement - Finma
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
27 MARS 2018 Rapport 2017 sur l’enforcement
Editorial 2 Moyen visible pour la FINMA d’atteindre les objectifs Dans le domaine de la surveillance du marché aussi, de la surveillance, l’enforcement a pour but de mettre la FINMA a conclu plusieurs procédures d‘enforce- Editorial FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement un terme aux irrégularités, d‘assurer le rétablissement ment, confisquant les gains acquis suite à des opé- de l‘ordre légal et de sanctionner avec effet préventif rations d‘initié ou des manipulations du marché et les violations de la législation. La FINMA rend compte prononçant des interdictions de pratiquer ou d‘exer- de son activité dans ce domaine non seulement dans cer. De telles procédures de surveillance des marchés son rapport d‘activité, mais également dans le pré- reposent sur des investigations de grande envergure sent rapport sur l‘enforcement paraissant chaque dans le cadre desquelles les spécialistes de la FINMA année. Le rapport sur l‘enforcement a comme voca- doivent identifier et reconstruire, aidés de moyens tion de présenter l‘activité de la FINMA en matière de plus en plus sophistiqués, les traces de compor- d‘enforcement tant aux acteurs des marchés finan- tements abusifs à partir d‘une foule de données re- ciers qu‘au large public, et ce, sur la base de courtes latives à différentes transactions. Les cas d‘abus de descriptions anonymisées de cas et de statistiques. Il marché occupent également le domaine de l‘assis- ne s‘agit pas seulement de faire la transparence sur tance administrative dans le cadre duquel la FINMA cette activité de la FINMA visant à faire appliquer le seconde des autorités étrangères de surveillance in- droit, mais également d‘avoir un effet préventif en vestiguant sur des soupçons d‘opérations d‘initié et présentant les comportements qui ont conduit à une de manipulations du marché. intervention de l‘autorité de surveillance et au pro- noncé de telles mesures. Dans le secteur non autorisé, l‘enforcement est de plus en plus souvent confronté à des modèles d‘af- En 2017 encore, la FINMA a fait appliquer le droit faires où sont utilisées ou détournées de nouvelles dans des domaines très différents. Comme l‘année technologies financières dans le but de contourner dernière, l‘accent a notamment été mis sur la mise l‘obligation d‘obtenir une autorisation pour l‘exer- en œuvre des règles régissant la lutte contre le blan- cice des activités concernées. Outre diverses inves- chiment d‘argent, dans le cadre de laquelle la FINMA tigations à ce propos ou inscriptions sur des listes est intervenue à l‘encontre tant d‘établissements que d‘alerte, la FINMA a par exemple ordonné la liqui- des personnes responsables des violations observées. dation d‘un prestataire de pseudo-cryptomonnaies. En outre, différents domaines de risque comme le Ces nouvelles pratiques s‘ajoutent à celles plus tra- traitement des conflits d‘intérêts, le rôle des inter- ditionnelles qui continuent d‘occuper l‘enforcement médiaires ou des manquements dans les opérations de la FINMA, comme l‘offre de prêts, d‘emprunts ou de crédit ont pu appeler une intervention auprès de d‘opérations sur actions apparemment lucratifs sans certains assujettis. détenir l‘autorisation nécessaire pour ce faire.
Sommaire 4 Casuistique de la FINMA 4 Vue d‘ensemble 5 Domaine autorisé 10 Surveillance des marchés 13 Prestataires de services financiers exerçant leur activité sans droit 22 Offres publiques d‘acquisition et publicité des participations 24 Assistance administrative internationale 29 Jugements des tribunaux 29 Vue d‘ensemble 30 Domaine autorisé et surveillance des marchés 3 30 Arrêts du Tribunal fédéral FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Sommaire 30 Arrêts du Tribunal administratif fédéral 31 Prestataires de services financiers exerçant leur activité sans droit 31 Arrêt du Tribunal fédéral 32 Arrêts du Tribunal administratif fédéral 33 Assistance administrative internationale 33 Arrêts du Tribunal administratif fédéral 34 Statistiques 34 Statistiques générales 34 Cas d’enforcement clos 35 Investigations 36 Procédures d‘enforcement 37 Assistance administrative internationale 38 Demandes d‘assistance administrative émanant d‘autorités étrangères 38 Procédure relative au client 38 Demandes d‘assistance administrative déposées par la FINMA dans le cadre de ses propres procédures d‘enforcement 39 Déclarations selon l‘art. 42c al. 3 LFINMA 40 Décisions en matière d’enforcement 40 Généralités 41 Mesures 42 Jugements des tribunaux 43 Dénonciations auprès des autorités de poursuite pénale 44 Abréviations
Casuistique de la FINMA Vue d’ensemble 4 Dans le présent chapitre, la FINMA présente, sous –– Domaine autorisé (p. 5 ss) : ensemble des décisions une forme résumée et anonymisée, certaines des dé- concernant des entreprises ou des personnes qui Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement cisions qu’elle a rendues dans le cadre de son activité disposent d’une autorisation relevant du droit de la d’enforcement (art. 22 al. 1 LFINMA). Figure dans la surveillance ou qui exerçaient auprès d’un titulaire casuistique l’ensemble des décisions finales pour au- d’autorisation au moment des faits. tant que la procédure n’ait été ni classée ni rayée du –– Surveillance des marchés (p. 10 ss) : ensemble des rôle. Aucun droit à une exhaustivité du contenu ne décisions concernant des comportements abusifs peut être revendiqué. sur le marché, et ce, indépendamment du fait que les parties soient des titulaires d’autorisation ou Quand la FINMA, répondant à une nécessité dictée non. par le droit de la surveillance (protection des acteurs –– Prestataires de services financiers exerçant leur ac- du marché ou garantie de la réputation de la place tivité sans droit (p. 13 ss) : ensemble des décisions financière suisse par exemple), a déjà informé au concernant des entreprises ou des personnes qui cours de l’année le public sur l’issue d’une procédure ont exercé une activité soumise à autorisation sur d’enforcement, un lien renvoyant au communiqué le marché financier sans pour autant disposer de de presse correspondant figure à la fin du résumé. l’autorisation nécessaire pour ce faire. –– Offres publiques d’acquisition et publicité des par- Afin d’en améliorer la lecture et la compréhension, ticipations (p. 22 ss) : ensemble des décisions dans les résumés sont répartis entre différentes catégories lesquelles la FINMA s’est prononcée comme in- thématiques. Puis, au sein de chaque catégorie, c’est stance de recours de la commission des offres pu- l’ordre chronologique qui s’applique. Les résumés bliques d’acquisition ou qui concernent la publicité sont libellés dans la langue dans laquelle a été menée des participations. la procédure. –– Assistance administrative internationale (p. 24 ss) : décisions portant sur la coopération de la FINMA avec des autorités étrangères de surveillance des marchés financiers.
Casuistique de la FINMA Domaine autorisé 1 2 5 Entscheiddatum: 13.1.2017 Entscheiddatum: 27.1.2017 FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Parteien: Finanzgruppe X und Bank X Partei: Bank X Thema: Beziehungen zu Vermittlern, Gewährs- und Thema: Sorgfaltspflichten zur Bekämpfung der Geld- Organisationserfordernis wäscherei, Organisations- und Gewährserfordernis Zusammenfassung: Unter Federführung einer aus- Zusammenfassung: Im Zeitraum zwischen Herbst ländischen Tochtergesellschaft der Finanzgruppe X 2009 und Sommer 2015 wurden Vermögenswerte flossen u.a. der Bank X im Jahr 2010 Vermögenswer- aus dem Umfeld eines ausländischen Staatsfonds in te einer ausländischen Gesellschaft in dreistelliger der Höhe von insgesamt rund USD 2,4 Mrd. auf Kon- Millionenhöhe über einen Vermittler als neue Kun- ten bei der Bank X überwiesen. Die Gelder flossen dengelder zu. Der Vermittler war zugleich Angestell- in der Regel im Rahmen von Durchlauftransaktionen ter einer Gruppengesellschaft der Kundin. Als Ent- rasch wieder ab. Die in der Schweiz gebuchten Ge- schädigung für die Vermittlung (Finder’s Fee) wurden schäftsbeziehungen und Transaktionen waren für die Währungswechsel zu stark überhöhten Margen auf Bank X sowohl in ihrer Art als auch in ihrer Höhe un- den eingebrachten Kundenvermögen durchgeführt, gewöhnlich und risikobehaftet. Trotz internen War- wobei der Grossteil der entsprechenden Erträge an nungen klärte die Bank X aber im erwähnten Zeit- den Vermittler ging. Nach Ansicht der FINMA hat die raum die Geschäftsbeziehungen, insbesondere zu Bank bzw. die Finanzgruppe dem Vermittler damit politisch exponierten Personen (PEP), sowie Transak- potentiell ungebührliche Vorteile zulasten des Kun- tionen mit erhöhten Risiken wiederholt ungenügend denvermögens verschafft, um darauf Erträge erzielen ab. Trotz Bestehen ausreichender Verdachtsmomente zu können. Die FINMA sah im Ergebnis die banken- erstattete sie den Schweizer Behörden bis zum Früh- gesetzlichen Anforderungen an eine angemes sene jahr 2015 keine Verdachtsmeldung. Die FINMA kam Verwaltungsorganisation (Art. 3 Abs. 2 Bst. a BankG zum Schluss, dass die Bank die geldwäschereirechtli- und Art. 3f Abs. 2 BankG) sowie das Gewährserfor- chen Sorgfaltspflichten (Art. 3 ff. GwG), die Melde- dernis (Art. 3 Abs. 2 Bst. c BankG und Art. 3f Abs. 1 pflicht (Art. 9 GwG) sowie das Gewährserfordernis BankG) in schwerer Weise verletzt. (Art. 3 Abs. 2 Bst. c BankG) schwer verletzt hatte. Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Ge- Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Ge- winneinziehung im Umfang von rund CHF 5 Mio. winneinziehung im Umfang von rund CHF 6,5 Mio. (Art. 35 FINMAG) (Art. 35 FINMAG) Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- Rechtskraft: Die Verfügung wurde nicht angefoch- ren BVGer B-1034/2017 ten und ist rechtskräftig. Medienmitteilung der F INMA vom 2.2.2017
Casuistique de la FINMA 6 3 4 Entscheiddatum: 2.2.2017 Entscheiddatum: 19.5.2017 Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Partei: Versicherungsvermittler X Partei: A (Mitglied der Geschäftsleitung) Thema: Voraussetzungen für die Eintragung im Re- Thema: Sorgfaltspflichten zur Bekämpfung der gister für Versicherungsvermittler Geldwäscherei Zusammenfassung: A verfügte seit 2006 über ei- Zusammenfassung: A war während seiner Tätigkeit nen Eintrag im Register für Versicherungsvermittler. bei der Bank Y Kundenberater des Bankkunden B. Die FINMA stellte in einem früheren Verfahren ge- Dabei erhielt A Kenntnis über Tätigkeiten von B und genüber der X AG und der Y AG fest, dass diese unterstützte diesen auch bei Transaktionen, die den ohne Bewilligung der FINMA bzw. ohne Anschluss Paper Trail unterbrachen. Dafür erhielt er ein Ent- an eine anerkannte Selbstregulierungsorganisation gelt. A wurde später Mitglied der Geschäftsleitung finanzintermediäre Tätigkeiten i.S.v. Art. 2 Abs. 3 und Kundenbetreuer bei der Bank X. Er betreute GwG vorgenommen und damit aufsichtsrechtliche dort Kunden, die einen Bezug zu B hatten und de- Bestimmungen schwer verletzt hatten. Gegen den ren Vermögen nachweislich auch von B stammten. Hauptverantwortlichen A ordnete die FINMA die Unterdessen wurde B öffentlich verdächtigt, einen Publikationen einer Unterlassungsanweisung für erheblichen Teil seines Vermögens deliktisch erwor- die Dauer von fünf Jahren an. Dagegen setzte sich ben zu haben. A legte sein Wissen gegenüber der Bank dieser mit Beschwerde zur Wehr, wobei er sowohl X nicht offen, weshalb die Bank X die betroffenen vor dem Bundesverwaltungsgericht als auch vor Geschäftsbeziehungen nicht als Geschäftsbeziehun- Bundesgericht unterlag. Die Rechtsmittelinstanzen gen mit erhöhten Risiken erfasste und entsprechend hielten unter anderem fest, dass sich A dem gesam- behandelte. Selbst nachdem die Strafverfolgungs- ten aufsichtsrechtlichen Pflichtenkatalog entzogen behörden die Bank X betreffend B kontaktierten, hatte. Kommt ein Versicherungsvermittler den Vor- reagierte A nicht, weshalb die Bank X in der Folge schriften des Versicherungsaufsichtsgesetzes (VAG), keine Verdachtsmeldung an die Meldestelle für Geld- einer Verordnung oder den Anordnungen der FINMA wäscherei erstattete. Die FINMA kam zum Schluss, nicht nach oder erscheinen die Interessen der Ver- dass A die geldwäschereirechtlichen Sorgfaltspflich- sicherten anderweitig gefährdet, so trifft die F INMA ten (Art. 3 ff. GwG), die Meldepflicht (Art. 9 GwG) die sichernden Massnahmen, die ihr zur Wahrung sowie die Anforderungen an die Gewähr für eine der Interessen der Versicherten erforderlich scheinen einwandfreie Geschäftstätigkeit (Art. 3 Abs. 2 Bst. c (Art. 51 Abs. 1 VAG). Die FINMA ordnete aus Grün- BankG) schwer verletzt hatte. den des Missbrauchsschutzes die Streichung von A Massnahmen: Berufsverbot von fünf Jahren (Art. 33 aus dem Register für Versicherungsvermittler und FINMAG) eine Eintragungssperre an. Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- Massnahmen: Löschung aus dem Register für Ver- ren BVGer B-2636/2017 sicherungsvermittler und Eintragungssperre bis und mit 24. November 2021 (Art. 51 Abs. 2 Bst. g VAG i.V.m. Art. 37 Abs. 1 FINMAG) Rechtskraft: Auf eine von A erhobene Beschwerde ist das Bundesverwaltungsgericht nicht eingetreten (siehe Urteil BVGer B-757/2017 vom 23.10.2017).
Casuistique de la FINMA 5 6 7 Entscheiddatum: 30.6.2017 Date de la décision : 30.6.2017 FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Partei: A (Mitglied der Geschäftsleitung) Partie : Banque X Thema: Sorgfaltspflichten zur Bekämpfung der Sujet : Obligations de diligence en matière de lutte Geldwäscherei contre le blanchiment d’argent Zusammenfassung: Die natürliche Person A war Résumé : La FINMA a procédé à un examen appro- Mitglied der Geschäftsleitung und Compliance-Ver- fondi de la conduite, par la banque X, de plusieurs re- antwortlicher der Bank X. Die natürliche Person B, lations liées à une affaire de corruption internationale die nicht Kunde der Bank X war, wurde öffentlich présumée et a constaté, dans ce contexte, de graves verdächtigt, einen erheblichen Teil ihres Vermögens violations des obligations de diligence en matière de deliktisch erworben zu haben. Diverse Kunden der lutte contre le blanchiment d’argent (art. 3 ss LBA). Bank X standen nachweislich in enger Beziehung zur La procédure a révélé que la banque X n’avait pas suf- natürlichen Person B. Dazu übermittelten die Straf- fisamment identifié ou surveillé les risques accrus de verfolgungsbehörden der Bank X mehrere Editions- blanchiment d’argent présentés par certaines relations begehren im Zusammenhang mit dem Strafverfahren liées à cette affaire. Concrètement, la banque X s’est gegen die Person B. Die Prüfung verschiedener mit satisfaite, dans le suivi de ces relations, d’informa- der natürlichen Person B in Verbindung stehender tions parfois incomplètes ou incohérentes de la part Kundenbeziehungen ergab, dass A die erforderlichen de ses clients, sans les clarifier de manière approfon- Abklärungen nicht vorgenommen hatte, seiner Do- die ou les documenter. Par ailleurs, certaines alertes kumentationspflicht nicht nachgekommen war, diese générées par le système indiquant des risques accrus Kundenbeziehungen nicht als Geschäftsbeziehun- ont été closes sur la base d’informations insuffisantes gen mit erhöhten Risiken erfasste und pflichtwidrig et certains renseignements communiqués par les cli- Verdachtsmeldungen an die Meldestelle für Geldwä- ents ont été considérés comme plausibles sans autres scherei unterliess. Die FINMA kam zum Schluss, dass clarifications. A die geldwäschereirechtlichen Sorgfaltspflichten Mesures : Décision en constatation (art. 32 LFINMA) ; (Art. 4 ff. GwG), die Meldepflicht (Art. 9 GwG) sowie nomination d’un chargé d’audit (art. 24a LFINMA). die Anforderungen an die Gewähr für eine einwand- Entrée en force : La décision est entrée en force sans freie Geschäftstätigkeit (Art. 3 Abs. 2 Bst. c BankG) faire l’objet d’un recours. schwer verletzt hatte. Communiqué de presse de la F INMA du 21.12.2017 Massnahmen: Berufsverbot von zwei Jahren (Art. 33 FINMAG) Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- ren BVGer B-4827/2017
Casuistique de la FINMA 8 7 8 Date de la décision : 1.9.2017 Entscheiddatum: 22.9.2017 Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Partie : Gestionnaire de placements collectifs X Partei: Bank X Sujet : Devoirs de loyauté et de diligence, garantie Thema: Missstände im Kreditwesen, Gewährs- und d’une activité irréprochable Organisationserfordernis Résumé : Autorisée en tant que gestionnaire de pla- Zusammenfassung: Die Bank X hat über Jahre hin- cements collectifs, X pratiquait un modèle d’affaires weg systematisch und in Beeinträchtigung der An- spécifique consistant à créer ou à mettre à la dispo- leger- und Gläubigerinteressen gegen grundlegende sition d’investisseurs qualifiés des fonds dédiés, ainsi Regeln des Kreditgeschäfts verstossen, dazu ihre qu’à investir massivement dans un seul titre, le tout Pflicht zur Einhaltung der Eigenmittel- und Risikover- en échange de frais de gestion très élevés. Dans les teilungsvorschriften verletzt und sich mehrfach aktiv faits, X n’offrait pas de réelle gestion des avoirs de und ohne Vornahme der notwendigen Abklärungen ses clients puisqu’elle se contentait de suivre très lar- an potenziell strafbaren Geschäften beteiligt, bei gement les instructions que lui transmettait un de ses denen Aktiengesellschaften nach einem bei Grün- apporteurs d’affaires, qui s’avérait en outre parallèle- dungsschwindeln verwendeten Muster gegründet ment représenter, en sa qualité de gestionnaire de wurden. Die festgestellten Verfehlungen wurden fortune, les clients de X. Un tel modèle est contraire dadurch begünstigt, dass die Bank schwerwiegende aux obligations de loyauté et de diligence sur lesquel- Interessenkonflikte unadressiert liess und allgemein les se fonde la gestion de fortune (art. 20 LPCC). Par eine ungenügende Compliance-Kultur herrschte. ailleurs, en ne pratiquant pas de gestion au sens de Die FINMA sah im Ergebnis die bankengesetzlichen son autorisation, X en a ainsi abusé. De tels manque- Anforderungen an eine angemessene Verwaltungs- ments sont incompatibles avec la garantie d’une ac- organisation (Art. 3 Abs. 2 Bst. a BankG) sowie das tivité irréprochable posée à l’art. 14 al. 1 let. a LPCC. Gewährserfordernis (Art. 3 Abs. 2 Bst. c BankG) in Au vu de la gravité des faits, la renonciation à son schwerer Weise verletzt. Ein Bewilligungsentzug autorisation en cours de procédure n’a pas évité à X wurde seitens der FINMA erwogen, angesichts weit- le prononcé de mesures. reichender organisatorischer, operativer und perso- Mesures : Décision en constatation (art. 32 LFINMA) ; neller Massnahmen des Instituts sowie weiterer von confiscation à hauteur d’environ 500 000 francs suisses der FINMA angeordneter Massnahmen konnte aber (art. 35 LFINMA). davon abgesehen werden. Entrée en force : Un recours est pendant par-de- Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); An- vant le Tribunal administratif fédéral ; procédure de drohung des Bewilligungsentzugs im Wiederho- recours TAF B-5668/2017. lungsfall (Art. 37 FINMAG); Anordnung zusätzlicher organisatorischer Massnahmen (Art. 31 FINMAG) Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- ren BVGer B-6099/2017
Casuistique de la FINMA 9 10 9 Date de la décision : 22.9.2017 Entscheiddatum: 1.12.2017 FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Parties : Groupe financier X et banque X Partei: A (Mitarbeiter im Kader) Sujet : Surveillance consolidée, exigences en ma- Thema: aufsichtsrechtliche Pflichten bei der Be- tière d’organisation interne et de gestion des risques, kämpfung der Geldwäscherei, Gewährserfordernis obligations de diligence en matière de lutte contre le Zusammenfassung: A war als General Counsel blanchiment d’argent, garantie d’une activité irrépro- oberster Compliance-Verantwortlicher bei der Bank chable X. Über deren Konten wurden Gelder transferiert, Résumé : Le groupe financier X est la société faî- die mutmasslich krimineller Herkunft waren. In seiner tière d’un groupe actif tant en Suisse qu’à l’étranger, Rolle als General Counsel war A aktiv in die entspre- composé notamment de la banque X sise en Suisse. chenden Compliance-Abklärungen involviert und Elle-même à la tête d’un sous-groupe, celle-ci a vu kanalisierte die damit verbundenen Informationen. l’une de ses filiales étrangères sanctionnée par l’au- Hinsichtlich der Transaktionen bestanden bankintern torité de surveillance compétente en raison du non- und insbesondere auch von Compliance grosse Be- respect de la réglementation locale de lutte contre denken, die letztlich durch die vorgenommenen Ab- le blanchiment d’argent. Compétente pour exercer klärungen nicht entkräftet werden konnten, womit la surveillance consolidée du groupe financier X et eine Meldepflicht vorlag. Trotz der ihm bekannten, surveillant local de la banque X, la F INMA a ouvert klaren Warnzeichen (u.a. Verschleierung des wirt- une procédure administrative à leur encontre. A son schaftlich Berechtigten, mutmasslich gefälschte Do- issue, elle a constaté que la surveillance consolidée kumente, ökonomisch unsinniges Verhalten usw.) en matière de gestion des risques et de lutte contre sprach sich A nicht gegen die Transaktionen aus und le blanchiment d’argent n’était pas adéquate et ef- veranlasste auch keine Meldung an die Behörden. ficace, au regard notamment des graves lacunes en Obwohl er nicht Mitglied der Geschäftsleitung war, matière de remontée d’informations, d’identification qualifizierte A aufgrund seiner Funktion und seiner et de gestion des risques et de suivi des recomman- Verantwortung im konkreten Fall als Gewährsträger. dations émises par l’audit interne. Sur cette base, la Die FINMA kam zum Schluss, dass A seine geldwä- FINMA a constaté que le groupe financier X aussi schereirechtlichen Sorgfaltspflichten (Art. 3 ff. GwG), bien que la banque X ne disposaient pas d’une orga- die Meldepflicht (Art. 9 GwG) sowie das Gewährser- nisation consolidée adéquate en matière de gestion fordernis (Art. 3 Abs. 2 Bst. c BankG) schwer verletzt des risques et de lutte contre le blanchiment d’ar- hatte. gent en violation des art. 3 al. 2 let. a, 3f al. 2 LB, 12 Massnahmen: Berufsverbot für die Dauer von zwei al. 2 et 4 OB, 5 et 6 OBA-FINMA et de la Circ.-FINMA Jahren (Art. 33 FINMAG). 08/24. Le groupe financier X et la banque X ne Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- satisfaisaient ainsi pas à l’exigence de garantie d’une ren BVGer B-488/2018 activité irréprochable des art. 3 al. 2 let. c, 3f al. 1 LB, 24 let. d OB et 9 al. 1 OBA-FINMA. Mesures : Décision en constatation (art. 32 L FINMA) ; no- mination d’un chargé d’audit indépendant (art. 24a LFINMA). Entrée en force : La décision est entrée en force sans faire l’objet d’un recours.
Casuistique de la FINMA Surveillance des marchés 10 11 12 Date de la décision : 1.12.2017 Entscheiddatum: 20.6.2017 Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Partie : Banque X Partei: X AG Sujet : Obligations de diligence en matière de lutte Thema: Marktmanipulation contre le blanchiment d’argent, exigences en matière Zusammenfassung: Im Jahr 2015 hatte die F INMA d’organisation interne et de gestion des risques, ga- die Liquidation der X AG wegen unerlaubter Tätigkeit rantie d’une activité irréprochable als Effektenhändlerin (Eigenhändlerin) angeordnet. Résumé : Suite à la médiatisation d’une affaire de Im Rahmen dieser unerlaubten Tätigkeit betrieb die manipulation de marché à caractère international, X AG über ihre drei Händler mindestens von Januar la FINMA a ordonné l’examen de plusieurs relations 2011 bis März 2015 systematisch Marktmanipula- d’affaires conduites au sein de la banque X, sous tion. Die Händler wendeten dabei eine Handels- l’angle des obligations de diligence en matière de strategie an, die darin bestand, marktbewegende lutte contre le blanchiment d’argent. L’enquête a Aufträge ins börsliche Orderbuch eines Basiswerts révélé de nombreuses violations, en particulier au einzugeben mit dem Zweck, Effektenpreise zu ver- niveau des devoirs d’identification des ayants droit zerren (Spoofing, Layering) und davon meistens in économiques, de clarification des relations d’affaires davon abgeleiteten Derivaten zu profitieren. Dabei à risques accrus, d’identification et de clarification waren sie systematisch im Zeitpunkt des Derivate- de transactions présentant des risques accrus ainsi kaufs bzw. -verkaufs auf der gegenüberliegenden qu’en matière de documentation. Par ailleurs, des Seite im Basiswert mit grossvolumigen und domi- manquements ont également été constatés au ni- nanten Aufträgen aktiv. Diese Aufträge wurden veau de l’organisation interne et de la gestion des ris- mehrheitlich nie ausgeführt und sollten auch nicht ques, notamment dans le cadre de l’activité de crédit ausgeführt werden. Solche Auftragsüberhänge ha- menée par la banque X, (art. 3 al. 2 let. a LB, 12 OB ben keinen wirtschaftlichen Hintergrund und sind et 9 aOB). Au vu de ces graves violations du droit de als irreführende Signale zu qualifizieren. Mit die- la surveillance, la FINMA a constaté que la banque X sem Verhalten erwirtschaftete die X AG von Januar ne disposait pas de la garantie d’une activité irrépro- 2011 bis März 2015 Gewinne von etwas weniger als chable au moment de la survenance des faits (art. 3 CHF 20 Mio. Die FINMA kam zum Schluss, dass die al. 2 let. c LB). X AG über mehrere Jahre hinweg systematisch Mesures : Décision en constatation (art. 32 LFINMA) ; Art. 33f aBEHG und FINMA-RS 13/8 verletzt hatte. avertissement d’un retrait d’autorisation en cas de Mangels Weiterbestands der Gesellschaft ordnete die nouvelles violations graves (art. 37 LFINMA) ; mesu- FINMA lediglich die Einziehung des Liquidationserlö- res organisationnelles et opérationnelles en rétablis- ses aus dem Liquidationsverfahren an. sement de l’ordre légal (art. 31 LFINMA). Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Ge- Entrée en force : La décision est entrée en force sans winneinziehung im Umfang des Liquidationserlöses faire l‘objet d‘un recours. (Art. 35 FINMAG) Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- ren BVGer B-4762/2017 Medienmitteilung der F INMA vom 23.6.2017
Casuistique de la FINMA 13 11 Entscheiddatum: 20.6.2017 Massnahmen: Tätigkeitsverbot für die Dauer von FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Partei: natürliche Person A acht Jahren (Art. 35a BEHG); Berufsverbot für die Thema: Marktmanipulation Dauer von fünf Jahren (Art. 33 FINMAG); Gewin- Zusammenfassung: Die natürliche Person A ist neinziehung im Umfang von rund CHF 200 000.– Alleinaktionär und einziger Verwaltungsrat der und allfälliger der natürlichen Person A im Rahmen X AG (siehe Fall 12) und zudem als Leiter Handel und des Liquidationsverfahrens der X AG zugesprochener Mitglied der Geschäftsleitung bei der Gesellschaft an- Dividenden (Art. 35 FINMAG) gestellt. In dieser Eigenschaft betrieb sie mindestens Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- von Januar 2011 bis März 2015 systematisch Markt- ren BVGer B-4757/2017 manipulation. Dabei wendete sie eine Handelsstrate- Medienmitteilung der F INMA vom 23.6.2017 gie an, die darin bestand, marktbewegende Aufträge ins börsliche Orderbuch eines Basiswerts einzugeben mit dem Zweck, Effektenpreise zu verzerren (Spoo- fing, Layering) und davon meistens in davon abgelei- teten Derivaten zu profitieren. Dabei war sie systema- tisch im Zeitpunkt des Derivatekaufs bzw. -verkaufs auf der gegenüberliegenden Seite im Basiswert mit grossvolumigen und dominanten Aufträgen aktiv. Diese Aufträge wurden mehrheitlich nie ausgeführt und sollten auch nicht ausgeführt werden. Solche Auftragsüberhänge haben keinen wirtschaftlichen Hintergrund und sind als irreführende Signale zu qua- lifizieren. Mit diesem Verhalten erwirtschaftete die na- türliche Person A für die X AG Gewinne in Millionen- höhe. An diesen war sie mittels als Boni bezeichneter Vergütungen sowie Dividenden beteiligt. Zuvor hatte die natürliche Person A ihr marktmissbräuchliches Verhalten bei einem bewilligten Institut als angestell- ter Händler ausgeübt. Die FINMA kam zum Schluss, dass die natürliche Person A über mehrere Jahre hinweg systematisch Art. 33f aBEHG und FINMA-RS 13/8 sowie FINMA-RS 08/38 schwer verletzt hatte und in hohem Masse dafür mitverantwortlich war, dass das bewilligte Institut das Gewährserfordernis schwer verletzt hatte (Art. 3 Abs. 2 Bst. c BankG).
Casuistique de la FINMA 12 14 15 Entscheiddatum: 20.6.2017 Entscheiddatum: 20.6.2017 Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Partei: natürliche Person B Partei: natürliche Person C Thema: Marktmanipulation Thema: Marktmanipulation Zusammenfassung: Die natürliche Person B war bei Zusammenfassung: Die natürliche Person C war bei der X AG als Händler sowie Geschäftsführer und Mit- der X AG als Händler angestellt (siehe Fall 12). In die- glied der Geschäftsleitung angestellt (siehe Fall 12). ser Eigenschaft betrieb sie ab September 2012 wäh- In dieser Eigenschaft betrieb sie ab April 2011 wäh- rend rund zweieinhalb Jahren systematisch Marktma- rend rund vier Jahren systematisch Marktmanipulati- nipulation. Dabei wendete sie eine Handelsstrategie on. Dabei wendete sie eine Handelsstrategie an, die an, die darin bestand, marktbewegende Aufträge ins darin bestand, marktbewegende Aufträge ins börsli- börsliche Orderbuch eines Basiswerts einzugeben mit che Orderbuch eines Basiswerts einzugeben mit dem dem Zweck, Effektenpreise zu verzerren (Spoofing, Zweck, Effektenpreise zu verzerren (Spoofing, Laye- Layering) und davon meistens in davon abgeleite- ring) und davon meistens in davon abgeleiteten De- ten Derivaten zu profitieren. Dabei war sie systema- rivaten zu profitieren. Dabei war sie systematisch im tisch im Zeitpunkt des Derivatekaufs bzw. -verkaufs Zeitpunkt des Derivatekaufs bzw. -verkaufs auf der auf der gegenüberliegenden Seite im Basiswert mit gegenüberliegenden Seite im Basiswert mit grossvo- grossvolumigen und dominanten Aufträgen aktiv. lumigen und dominanten Aufträgen aktiv. Diese Auf- Diese Aufträge wurden mehrheitlich nie ausgeführt träge wurden mehrheitlich nie ausgeführt und sollten und sollten auch nicht ausgeführt werden. Solche auch nicht ausgeführt werden. Solche Auftragsüber- Auftragsüberhänge haben keinen wirtschaftlichen hänge haben keinen wirtschaftlichen Hintergrund Hintergrund und sind als irreführende Signale zu und sind als irreführende Signale zu qualifizieren. Mit qualifizieren. Mit diesem Verhalten erwirtschafte- diesem Verhalten erwirtschaftete die natürliche Per- te die natürliche Person C für die X AG Gewinne in son B für die X AG Gewinne in Millionenhöhe. Die Millionenhöhe. Die FINMA kam zum Schluss, dass FINMA kam zum Schluss, dass die natürliche Person die natürliche Person C über mehrere Jahre hinweg B über mehrere Jahre hinweg systematisch Art. 33f systematisch Art. 33f aBEHG und FINMA-RS 13/8 aBEHG und FINMA-RS 13/8 schwer verletzt hatte. schwer verletzt hatte. Massnahmen: Tätigkeitsverbot für die Dauer von Massnahmen: Tätigkeitsverbot für die Dauer von sechs Jahren (Art. 35a BEHG); Berufsverbot für die sechs Jahren (Art. 35a BEHG); Berufsverbot für die Dauer von vier Jahren (Art. 33 FINMAG) Dauer von vier Jahren (Art. 33 FINMAG) Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- Rechtskraft: Auf eine von C erhobene Beschwerde ren BVGer B-4672/2017 ist das Bundesverwaltungsgericht nicht eingetreten, Medienmitteilung der F INMA vom 23.6.2017 vgl. Urteil BVGer B-4730/2017 vom 13.12.2017. Medienmitteilung der F INMA vom 23.6.2017
Casuistique de la FINMA Prestataires de services financiers exerçant leur activité sans droit 16 17 13 Entscheiddatum: 20.6.2017 Entscheiddatum: 2.2.2017 FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Parteien: natürliche Person A, X AG sowie Y Stiftung Parteien: X Genossenschaft, Y AG, Z AG, natürliche Thema: Ausnützen von Insiderinformationen (Art. 142 Personen A, B, C und D FinfraG bzw. Art. 33e aBEHG) Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums Zusammenfassung: A hat über mehrere Jahre so- einlagen sowie unerlaubte Emissionshaustätigkeit als wohl in eigenem Namen wie auch im Namen der von Gruppe ihm kontrollierten X AG regelmässig Informationen, Zusammenfassung: Die X Genossenschaft und die von denen er wusste oder wissen musste, dass es Y AG nahmen von über 500 Personen Darlehen in ei- sich dabei um Insiderinformationen handelte, zum nem Gesamtbetrag in Millionenhöhe entgegen. Die X Handel mit Aktien und Derivaten von in der Schweiz Genossenschaft, die Y AG sowie die Z AG bewarben kotierten Gesellschaften ausgenützt. Die entspre- diese Tätigkeit über ihre Internetauftritte und mittels chende Information erhielt er einerseits als Organ E-Mail-Versand. Der Ausnahmetatbestand betreffend von Gesellschaften, mit deren Effekten er handelte, Einlagen bei Genossenschaften gemäss Art. 5 Abs. 3 und andererseits aufgrund eines Beratervertrages mit Bst. f BankV war aufgrund der Tätigkeit im Finanz- einer im Übernahmegeschäft spezialisierten Gesell- bereich nicht gegeben. Folglich lag eine unerlaubte schaft. Entgegennahme von Publikumseinlagen vor. Darüber Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Ge- hinaus bot die Y AG über E-Mails Aktien einer noch winneinziehung im Umfang von rund CHF 1,4 Mio. zu gründenden AG zum Kauf an. Der Verkauf dieser (Art. 35 FINMAG); Einstellung des Verfahrens gegen- Aktien war die hauptsächliche Geschäftstätigkeit der über der Y Stiftung Y AG. Damit übte sie eine unerlaubte Emissionshau- Rechtskraft: Die Verfügung wurde von A und der stätigkeit ohne Bewilligung (Art. 10 BEHG) aus. Die X AG angefochten; Beschwerdeverfahren BVGer Z AG unterstützte die Tätigkeiten der X Genossen- B-4763/2017. schaft und Y AG und finanzierte sich im Wesentli- Medienmitteilung der FINMA vom 23.6.2017 chen über die durch die X Genossenschaft sowie der Y AG entgegengenommenen Gelder. Die engen wirt- schaftlichen, organisatorischen und personellen Ver- flechtungen liessen die Parteien als Gruppe erschei- nen. Für die Ausübung der unterstellungspflichtigen Tätigkeiten waren A, B, C und D als Mitglieder der Verwaltung der X Genossenschaft verantwortlich. A war zudem alleiniger Verwaltungsrat bei der Y AG und der Z AG. Über die X Genossenschaft, die Y AG sowie die Z AG wurde noch vor Abschluss des auf- sichtsrechtlichen Verfahrens seitens des zivilen Kon- kursgerichts der Konkurs eröffnet.
Casuistique de la FINMA 14 18 Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Un- Entscheiddatum: 24.2.2017 Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement terlassungsanweisung gegen B, C und D ohne Pub- Parteien: X AG, natürliche Personen A und B likation sowie gegen A mit Publikation für die Dauer Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums von fünf Jahren (Art. 34 FINMAG) einlagen Rechtskraft: Die Verfügung wurde seitens der X Zusammenfassung: Die X AG hat von mindestens Genossenschaft, der Y AG, der Z AG sowie A nicht 26 Privatpersonen Darlehen zu einem Gesamtbetrag angefochten und ist ihnen gegenüber rechtskräftig. in sechsstelliger Höhe erhalten und dazu auch Ver- Gegenüber B, C und D ist die Verfügung nicht rechts- mittler eingesetzt. Die X AG hat damit gewerbsmäs- kräftig; Beschwerdeverfahren BVGer B-1568/2017. sig Publikums einlagen entgegengenommen, ohne über die erforderliche Bewilligung (Art. 1 Abs. 2 BankG) zu verfügen. Für die Ausübung der unter- stellungspflichtigen Tätigkeit waren A und B als Mit- glieder des Verwaltungsrats der X AG massgeblich verantwortlich. Die X AG wie auch A und B kamen zudem ihren Auskunftspflichten nur mangelhaft nach (Art. 29 FINMAG). Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Liqui dation und Konkurseröffnung (Art. 37 FINMAG i.V.m. Art. 33 Abs. 1 BankG); Publikation einer Un- terlassungsanweisung gegen A und B für die Dauer von je fünf Jahren (Art. 34 FINMAG) Rechtskraft: Die Verfügung wurde nicht angefoch- ten und ist rechtskräftig.
Casuistique de la FINMA 19 20 15 Entscheiddatum: 2.3.2017 Entscheiddatum: 2.3.2017 FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Partei: natürliche Person A Partei: natürliche Person B Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums einlagen einlagen Zusammenfassung: Die X AG verkaufte in eige- Zusammenfassung: Die X AG verkaufte in eigenem nem Namen und unter Einschaltung einer Vermitt- Namen und unter Einschaltung einer Vermittlerin lerin Wandelanleihen der Y AG an Dritte, ohne die Wandelanleihen der Y AG an Dritte, ohne die gesetz- gesetzliche Prospektpflicht für die Anleihen zu erfül- liche Prospektpflicht für die Anleihen zu erfüllen. Auf len. Auf diese Weise nahmen die Gesellschaften als diese Weise nahmen die Gesellschaften als Gruppe Gruppe einen Gesamtbetrag in sechsstelliger Höhe einen Gesamtbetrag in sechsstelliger Höhe entge- entgegen. Nachdem über die Gesellschaften bereits gen (siehe Fall 19). Nachdem über die Gesellschaf- vorgängig der Konkurs eröffnet und diese aus den ten bereits vorgängig der Konkurs eröffnet und diese Handelsregistern gelöscht worden waren, stellte die aus den Handelsregistern gelöscht worden waren, FINMA fest, dass A aufgrund seiner massgeblichen stellte die FINMA fest, dass B aufgrund seiner mass- Beiträge im Rahmen seiner faktischen und formellen geblichen Beiträge im Rahmen seiner faktischen und Organfunktionen bei den besagten Gesellschaften formellen Organfunktionen bei den besagten Ge- das aufsichtsrechtliche Verbot der Entgegennahme sellschaften das aufsichtsrechtliche Verbot der Entge- von Publikums einlagen ohne Bewilligung (Art. 1 gennahme von Publikumseinlagen ohne Bewilligung Abs. 2 BankG) schwer verletzte. (Art. 1 Abs. 2 BankG) schwer verletzte. Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Pub- Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Publi- likation einer Unterlassungsanweisung gegen A für kation einer Unterlassungsanweisung gegen B für die die Dauer von fünf Jahren (Art. 34 FINMAG). Dauer von fünf Jahren (Art. 34 FINMAG) Rechtskraft: Die Verfügung wurde nicht angefoch- Rechtskraft: Auf die von B erhobene Beschwerde ist ten und ist rechtskräftig. das Bundesverwaltungsgericht nicht eingetreten, vgl. Urteil BVGer B-2005/2017 vom 31.10.2017.
Casuistique de la FINMA 16 21 22 Entscheiddatum: 16.3.2017 Entscheiddatum: 23.3.2017 Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Partei: natürliche Person A Partei: X AG Thema: unerlaubte Emissionshaustätigkeit als Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums Gruppe einlagen Zusammenfassung: B übernahm als Verwaltungs- Zusammenfassung: Der Geschäftszweck der X AG rätin und Geschäftsführerin grosse Mengen an Akti- bzw. deren ausländischer Tochtergesellschaften be- en einer Gesellschaft. Durch den Einsatz von diversen stand insbesondere in der Projektierung, dem Bau Vermittlern verkauften sowohl B in eigenem Namen und dem Betrieb von Windenergieprojekten. Zwecks als auch A, diese jedoch treuhänderisch für B, diese Finanzierung ihres Geschäftsmodells nahm die X AG Aktien mittels «cold calls» erstmals auf dem Primär- insbesondere Darlehen von zahlreichen Investoren markt an über 100 Personen. A und B übten damit entgegen und gab Anleihen aus. Zur Investorenak- als Gruppe eine bewilligungspflichtige Effektenhänd- quise setzte sie verschiedene Vermittler ein. Die X AG lertätigkeit ohne die erforderliche Bewilligung aus liess die Anleihen insbesondere nach Ablauf der (Art. 10 BEHG). Zeichnungsfrist zeichnen, belastete den vorgesehe- Massnahmen: Publikation einer Unterlassungs- nen Marchzins nicht und gewährte Discounts auf der anweisung für die Dauer von zwei Jahren (Art. 34 Einzahlung, womit es an der erforderlichen Einheit- FINMAG) lichkeit gemäss Definition einer Anleihensobligation Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- fehlte. Der von der X AG an die Anleger ausgegebe- ren BVGer B-2579/2017 ne Prospekt wies überdies nicht den erforderlichen Informationsgehalt gemäss Art. 1156 Abs. 2 OR und Art. 652a Abs. 1 OR auf. Insbesondere wurde der Re- visionsbericht nicht von einer ordentlichen Revisions- gesellschaft gemäss Art. 727b Abs. 1 OR erstellt, und der Prospekt enthielt nicht sämtliche für einen fun- dierten Anlageentscheid erforderlichen Informatio- nen. Eine Ausnahme von einer unterstellungspflich- tigen Entgegennahme von Publikumseinlagen nach Art. 5 Abs. 3 Bst. b BankV lag damit nicht vor. Sämt- lichen Verbindlichkeiten kam demnach Einlagencha- rakter zu. Die X AG hat ohne Bewilligung gewerbs- mässig Publikums einlagen entgegengenommen (Art. 1 Abs. 2 BankG). Sie stellte jedoch im Sinne von Art. 31 FINMAG unverzüglich den ordnungsgemäs- sen Zustand wieder her und hielt die Anleger vollum- fänglich schadlos. Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Un- terlassungsanweisung gegen die X AG bzw. deren Organe ohne Publikation; Androhung der Liquida- tion im Wiederholungsfall Rechtskraft: Die Verfügung wurde nicht angefoch- ten und ist rechtskräftig.
Casuistique de la FINMA 23 24 17 Entscheiddatum: 11.5.2017 Entscheiddatum: 13.7.2017 FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Partei: natürliche Person A Parteien: X Ltd., X Ltd. Zweigniederlassung Schweiz, Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums natürliche Person A einlagen Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums Zusammenfassung: A bot über seinen Webauftritt einlagen. einem offenen Anlegerkreis Pflanzensetzlinge zum Zusammenfassung: Geschäftsführer A nahm im Kauf mit dem Versprechen an, diese im Ausland Namen der X Ltd. von über 350 Privatpersonen Gel- anzupflanzen und die Investoren anteilsmässig am der im Gesamtbetrag von über CHF 750 000.– über Ernteertrag zu beteiligen. Den Anlegern wurde da- private Konten in der Schweiz entgegen und ver- bei eine jährliche Rendite von durchschnittlich über sprach diesen eine Erfolg sversprechende Anlage mit 15 Prozentin Aussicht gestellt. In Anbetracht der (teils fixen) Renditen sowie die jederzeitige Rückzah- Gesamtumstände kam die F INMA zum Schluss, dass lung ihrer Investitionen. Die X Ltd. eröffnete in der mit dem abgeschlossenen Geschäft kein eigentlicher Schweiz eine Geschäftslokalität, wo sich auch der Vertrag auf die Übertragung von Eigentum erfolg- tatsächliche Ort der Leitung befand. Damit hat die te, sondern dessen Zweck vielmehr demjenigen bei X Ltd. über eine Zweigniederlassung gewerbsmässig der Gewährung eines verzinslichen Darlehens ent- Publikumseinlagen entgegengenommen, ohne über sprach. In der Folge stellte die FINMA fest, dass A die erforderliche Bewilligung (Art. 1 Abs. 2 BankG) gewerbsmässig Publikumseinlagen entgegengenom- zu verfügen. Für die Ausübung der unterstellungs- men hatte, ohne über die notwendige Bewilligung zu pflichtigen Tätigkeit war A massgeblich verantwort- verfügen (Art. 1 Abs. 2 BankG), womit er aufsichts- lich. Die X Ltd und A kamen ihren Auskunftspflichten rechtliche Bestimmungen schwer verletze. nur mangelhaft nach (Art. 29 FINMAG). Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Pub- Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); likation einer Unterlassungsanweisung gegen A für Eintragung der faktischen Zweigniederlassung im die Dauer von fünf Jahren (Art. 34 FINMAG) Handelsregister (Art. 1 Abs. 2 ABV-FINMA); Liquida- Rechtskraft: Die Verfügung wurde nicht angefoch- tion und Konkurseröffnung (Art. 37 FINMAG i.V.m. ten und ist rechtskräftig. Art. 33 Abs. 1 BankG); Publikation einer Unterlas- sungsanweisung gegen A für die Dauer von fünf Jah- ren (Art. 34 FINMAG) Rechtskraft: Die Verfügung wurde nicht angefoch- ten und ist rechtskräftig.
Casuistique de la FINMA 18 25 Entscheiddatum: 20.7.2017 Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Parteien: X AG, natürliche Personen A, B, C und D Liquidation und Konkurseröffnung (Art. 37 FINMAG Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums i.V.m. Art. 33 Abs. 1 BankG); Publikation einer Unter- einlagen lassungsanweisung gegen A, B und C für die Dauer Zusammenfassung: Die X AG bot ihren Kunden von vier Jahren und gegen D für die Dauer von drei ein Investitionsvehikel mit mehrjährigem Anlageho- Jahren (Art. 34 FINMAG) rizont an, bei dem Kundengelder in den Anbau land- Rechtskraft: Eine gegen die Verfügung erhobene wirtschaftlicher Erzeugnisse in Südostasien angelegt Beschwerde wurde vom Bundesverwaltungsgericht wurden. Wesentliches Merkmal dieses Modells war gutgeheissen, vgl. Urteil BVGer B-4772/2017 vom der Umstand, dass die Kapitalrückzahlung nicht am 19.12.2017. Ende der Vertragslaufzeit, sondern gestaffelt über mehrere Jahre – jeweils anlässlich der Auszahlung des Ernteerlöses – erfolgte. Die periodischen Auszah- lungen an die Kunden wiesen sowohl eine Kapital- rückzahlungs- als auch eine Renditekomponente auf, womit den getätigten Investitionen Einlagecharakter zukam. Beim von der X AG konzipierten Vertrags- konstrukt – bestehend aus kauf-, pacht- und dienst- leistungsrechtlichen Bestimmungen – war ungeach- tet seiner Namensgebung von einer zivilrechtlichen Rechtsgestaltung zwecks Umgehung aufsichtsrecht- licher Vorschriften über bankengesetzliche Bewilli- gungsvorschriften auszugehen. Dementsprechend kam vorliegend die Ausnahmebestimmung zum Verbot der Entgegennahme von Publikumseinlagen betreffend Verträge auf die Übertragung von Eigen- tum (Art. 5 Abs. 3 Bst. a BankV bzw. Art. 3a Abs. 3 Bst. a aBankV) nicht zum Tragen. Die F INMA stellte fest, dass die X AG ohne Bewilligung gewerbsmäs- sig Publikums einlagen entgegengenommen hatte (Art. 1 Abs. 2 BankG). A, B, C und D leisteten mass- gebliche Beiträge an die unerlaubte Tätigkeit der Ge- sellschaft.
Casuistique de la FINMA 26 27 19 Entscheiddatum: 27.7.2017 Entscheiddatum: 25.8.2017 FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Casuistique de la FINMA Parteien: X PLC, X PLC ZN, Y AG, natürliche Perso- Parteien: X AG, Y AG, Z AG nen A, B und C Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums einlagen einlagen Zusammenfassung: Die X AG, die Y AG und die Z Zusammenfassung: Die ausländische X PLC (zeit- AG boten den Erwerb von Gutscheinen an. Mit dem weise handelnd durch eine formell eingetragene Kauf eines Gutscheins erwarb der Käufer ein virtuel- Zweigniederlassung) gab im Jahr 2016 von der les Guthaben, das zum künftigen Bezug von Waren Schweiz aus Anleihen für rund CHF 1 Mio. aus. Da eingesetzt werden konnte. Zwar gelten Gelder, die in diese nicht als Anleihensobligationen per definitio- geringem Umfang einem Zahlungsmittel oder Zah- nem galten und die Gläubiger auch nicht in einem lungssystem (Bezahlkarten, Internetbezahlmöglich- Art. 1156 OR entsprechenden Umfange informiert keiten, Mobiltelefonbezahlsysteme usw.) zugeführt wurden, fand der Ausnahmetatbestand von Art. 5 werden, unter den gegebenen Voraussetzungen Abs. 3 Bst. b BankV keine Anwendung. Aufgrund nicht als Einlagen (Art. 5 Abs. 3 Bst. d BankV). Die der engen personellen, geschäftlichen, finanziellen Voraussetzung der Geringfügigkeit bedingt jedoch, und organisatorischen Verflechtungen zwischen der dass das maximale Guthaben pro Kunde nie mehr X PLC bzw. deren Zweigniederlassung sowie der als CHF 3000.– beträgt (FINMA-RS 08/3, Rz. 18bis). Y AG wurden diese aufsichtsrechtlich als Gruppe Die Abklärungen ergaben, dass diese Schwelle bei betrachtet, die gewerbsmässig Publikums einlagen einigen Käufern überschritten wurde und bei den entgegengenommen hat, ohne über die dafür erfor- Gesellschaften kein Kontrollsystem bestand, das de- derliche Bewilligung (Art. 1 Abs. 2 BankG) zu verfü- ren Einhaltung überprüfte und eine Überschreitung gen. Für die Ausübung der unterstellungspflichtigen verhinderte. Der Verkauf der Gutscheine wurde zwi- Tätigkeit waren A und B sowie in vergleichsweise schenzeitlich eingestellt. geringerem Ausmasse C massgeblich verantwortlich. Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Un- Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); terlassungsanweisung gegen X AG, Y AG und Z AG Liquidation und Konkurseröffnung (Art. 37 FINMAG ohne Publikation i.V.m. Art. 33 Abs. 1 BankG); Publikation einer Un- Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- terlassungsanweisung gegen A und B für die Dauer ren BVGer B-5473/2017 von vier und gegen C für die Dauer von zwei Jahren (Art. 34 FINMAG) Rechtskraft: Die Verfügung wurde nicht angefoch- ten und ist rechtskräftig.
Casuistique de la FINMA 20 28 29 Entscheiddatum: 7.9.2017 Entscheiddatum: 8.9.2017 Casuistique de la FINMA FINMA | Rapport 2017 sur l’enforcement Parteien: X S.A., Y Ltd., Z AG in Liquidation, natür- Parteien: Verein X, Y AG, Z AG, natürliche Personen liche Person A A, B, C und D Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums Thema: unerlaubte Entgegennahme von Publikums einlagen einlagen Zusammenfassung: Die ausländische X S.A. ver- Zusammenfassung: Der Verein X, die Y AG und fügte als Holdinggesellschaft bis zu deren Verkauf im die Z AG stellten eine Internetplattform zur Verfü- Jahr 2015 über eine Schweizer Tochtergesellschaft, gung, mit der interessierte Nutzer eine angebliche die Z AG in Liquidation. Die X S.A. beschaffte die Kryptowährung erwerben, verkaufen oder transfe- für die Investitionen in Entwicklung und Bau von rieren konnten. Diese war nach der Darstellung der Projekten notwendigen Mittel u.a. durch die Entge- Initianten dezentral, vollständig transparent und im gennahme von festverzinslichen Darlehen von priva- Gegensatz zu den meisten anderen Kryptowährun- ten Anlegern. Zwischen 2012 und 2014 nahm die gen durch tangible Werte wie Edelmetalle unterlegt. X S.A. von mehr als 20 grösstenteils aus der Schweiz Gemäss Beschrieb sollten insgesamt 80 % des Aus- stammenden Anlegern Darlehen im Gesamtbetrag gabewertes in Form von tangiblen Werten wie Edel- von mehreren 100 000 Franken entgegen. Die Dar- metallen (hauptsächlich Silber und Gold) und stabi- lehensverträge sahen die Rückzahlung nebst Zins len Währungen (hauptsächlich EUR, USD und CHF) in nach vereinbarter Laufzeit vor, womit es sich um einem unabhängigen Wertekorb hinterlegt werden. Investitionen mit Einlagecharakter handelte. Zudem Der Verein X, die Y AG und die Z AG nahmen in den warb die X S.A. über ansässige Vermittler öffentlich Jahren 2016/2017 von mehreren 100 Nutzern Gelder für ihre Anlagen. Die FINMA kam zum Schluss, dass im Umfang von mindestens CHF 4 Mio. entgegen. die X S.A. gewerbsmässig Publikumseinlagen entge- Die von den Nutzern einbezahlten Gelder wurden gennahm, ohne über die erforderliche Bewilligung diesen auf virtuellen Konten gutgeschrieben, wobei (Art. 1 Abs. 2 BankG) zu verfügen. A als zeichnungs- eine Rückzahlungsverpflichtung zulasten der ausge- berechtigtes Mitglied des Verwaltungsrats der X S.A. benden Gruppe bestand. Die Zuweisungen an die und von deren (im Verfügungszeitpunkt bereits aus Nutzer erfolgten aber lediglich buchhalterisch, d.h. dem Handelsregister gelöschten) Tochtergesellschaft die Gelder verblieben realiter auf den Bankkonten Z AG in Liquidation war dabei hauptverantwortlich der ausgebenden Gruppe und wurden damit ge- für deren Geschäftstätigkeiten. poolt. Die Kursentwicklung der angeblichen Kryp- Massnahmen: Feststellung (Art. 32 FINMAG); Ein- towährung war wirtschaftlich nicht nachvollziehbar, stellung bzw. Abschreibung des Verfahrens gegen- zumal die von der ausgebenden Gruppe suggerierte über der Y Ltd. und der Z AG in Liquidation; Publika- Substanz- respektive Sachwertunterlegung nicht im tion einer Unterlassungsanweisung gegen A für die erforderlichen Umfang bestand. Eine Überprüfung Dauer von zwei Jahren (Art. 34 FINMAG) der technischen Gegebenheiten ergab zudem, dass Rechtskraft: nicht rechtskräftig; Beschwerdeverfah- seitens der Verantwortlichen in die Preisbildung ein- ren BVGer B-5737/2017 gegriffen und der Kurs beliebig manipuliert werden konnte, womit vorliegend auch keine echte Kryp- towährung bestanden hat. Die FINMA stellte fest,
Vous pouvez aussi lire