RAPPORT SUR L'ATELIER - Conseil national de recherches Canada - Canada.ca

La page est créée Celine Tran
 
CONTINUER À LIRE
RAPPORT SUR L'ATELIER - Conseil national de recherches Canada - Canada.ca
Conseil national de recherches Canada

RAPPORT SUR L’ATELIER
Atelier du Conseil national de recherches du Canada
(CNRC) sur les villes de l’avenir
Le 14 décembre 2017, Ottawa

                                                                                                                              PRÉPARÉ PAR :

Révision : le 1er février 2018   Administration centrale : 300-205 Catherine Street, Ottawa, ON K2P 1C3 | Tél. : 613-230-6424 Téléc. : 613-567-1504
                                                                                                         www.intersol.ca | www.leadadvisors.com
                                                                                                            Montréal • Toronto • Calgary • Phœnix
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

Table des matières
Contexte ......................................................................................................................................................3
Accueil et présentations ...............................................................................................................................3
   Iain Stewart, président, Conseil national de recherches du Canada ...................................................................3
   Kelly Gillis, sous-ministre, Infrastructure et Collectivités, Infrastructure Canada ...............................................4
Principaux défis et expériences : Présentations et discussion entre experts ...................................................5
   Présentations des experts....................................................................................................................................5
   Questions et discussion .......................................................................................................................................8
Détermination des principaux enjeux ...........................................................................................................9
Les stratégies, les capacités et les initiatives en cours .................................................................................. 10
Principaux problèmes et recommandations .............................................................................................. 11
   Cybersécurité .................................................................................................................................................... 12
   Connectivité ...................................................................................................................................................... 13
   Problèmes d’approvisionnement (y compris la propriété intellectuelle, les mises à l’échelle, etc.) ............... 14
   Gouvernance et cohérence des politiques ....................................................................................................... 15
   Harmonisation et partage des données (incluant les normes) ........................................................................ 17
   Mobilisation, information et sensibilisation ..................................................................................................... 18
Mot de la fin et prochaines étapes .............................................................................................................. 19
Annexe A – Ordre du jour de la réunion ...................................................................................................... 20
Annexe B – Liste des participants ................................................................................................................ 21
Annexe C – Détermination des principaux enjeux à aborder (Discussions en groupe) ................................... 23

                                                                                                                                                                       2
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

Contexte
Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) convie des villes, l’industrie et d’autres interlocuteurs
intéressés afin d’explorer comment développer ensemble de nouvelles technologies dans le but de soutenir
une croissance urbaine durable future au Canada et dans le reste du monde. Il cherche des solutions qui
permettront d’accroître la qualité des infrastructures, d’améliorer la mobilité urbaine, de mettre en place des
technologies propres, ainsi que de contribuer à une meilleure gestion des ressources et des déchets, tout en
contribuant à la croissance de l’économie numérique du Canada.
Infrastructure Canada travaille afin d’exécuter des programmes liés aux infrastructures, nouveaux et existants,
pour veiller à ce que les investissements du gouvernement fédéral dans l’infrastructure publique permettent
de bâtir des collectivités viables, prospères et où il fait bon vivre pour tous les Canadiens. Infrastructure Canada
a récemment lancé le Défi des villes intelligentes, dans le cadre duquel les collectivités de toutes tailles sont
invitées à présenter leurs meilleures idées pour améliorer la vie de leurs habitants par l’innovation, les données
et la technologie interconnectée.
Cela dit, des intervenants clés des municipalités, du secteur privé, du gouvernement fédéral, d’organisations
non gouvernementales, d’universités et du milieu de la recherche se sont rencontrés dans le cadre d’un atelier
d’un jour présenté conjointement par le CNRC et Infrastructure Canada, le 14 décembre 2017 à Ottawa, afin de
discuter des défis que pose la création de villes intelligentes, durables et intégrées au Canada.
L’objectif de l’atelier était de répondre aux questions suivantes :
       Quels sont les principaux enjeux en matière de science et de technologie (S et T) qui devront être
        résolus au cours des 5 à 10 prochaines années afin de créer la ville intégrée, intelligente et durable que
        nous souhaitons pour l’avenir?
       Pour chacun des principaux enjeux de S et T, quel est l’objectif final désiré et que devons-nous faire
        maintenant pour l’atteindre?
Le présent rapport résume les présentations ainsi que les discussions ayant eu lieu durant l’atelier, et présente
les six domaines de priorité identifiés par les participants : harmonisation et partage de données (y compris les
normes); défis liés à l’approvisionnement; engagement, éducation et sensibilisation; cybersécurité;
gouvernance et cohérence des politiques; et connectivité. Le rapport sera utilisé par le CNRC afin d’orienter
son processus de planification lié aux villes de l’avenir. L’ordre du jour officiel est joint à l’annexe A.

Accueil et présentations
Iain Stewart, président, Conseil national de recherches du Canada
Avec plus de 80 % des Canadiens vivant déjà en zone urbaine, les villes jouent un rôle immense dans le PIB
canadien, affirmait Iain Stewart dans son mot d’ouverture. Comme d’autres villes partout au monde, les nôtres
font face à de nombreux défis qui deviendront encore plus difficiles et plus complexes. Ceux-ci comprennent la
production de millions de tonnes de déchets annuellement; un déficit d’infrastructure; une augmentation des
embouteillages; des défis liés au développement durable; et la susceptibilité aux phénomènes climatiques
extrêmes et aux changements climatiques.

                                                                                                                             3
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

Les travaux du CNRC touchent l’innovation liée aux villes ayant des projets qui incluent les technologies de
l’information, la construction, l’optimisation du trafic, les systèmes de transport, le traitement des déchets et
les systèmes bioénergétiques. Les activités de recherche du CNRC couvrent également les capteurs, la
cybersécurité, les analyses de données massives, les matériaux intelligents et écologiques et les nouvelles
approches en matière d’énergie et d’émissions.
Le CNRC et Infrastructure Canada sont tous deux engagés à soutenir les priorités du gouvernement du Canada
et à améliorer la qualité de vie des Canadiens grâce à l’innovation. Cet atelier représente une occasion
d’envisager ce à quoi ressembleront les villes de l’avenir. Nous devons donc considérer les enjeux de nos
communautés afin d’explorer les innovations scientifiques et technologiques qui permettront à nos villes
canadiennes de relever avec brio les défis actuels et futurs.
La puissance du système d’innovation est démontrée par l’étendue et la diversité des acteurs participants et
des voix des municipalités, des universités, des collèges, ainsi que du secteur privé et des organismes
gouvernementaux. Le CNRC change sa façon de fonctionner dans ce système d’innovation afin de collaborer de
manière plus structurée (programmes de recherche et développement (R-D) collaboratifs, centres de
collaboration), à l’appui des besoins du Canada. M. Stewart a conclu en affirmant que le CNRC est non
seulement un partenaire qui possède les ressources et la capacité mais aussi une plateforme de collaboration
avec les villes, d’autres organismes de recherches, les universités et le secteur privé. En tant que collectivité, le
CNRC et ses partenaires peuvent mettre en commun leurs ressources pour venir à bout des défis auxquels nous
faisons face.

Kelly Gillis, sous-ministre, Infrastructure et Collectivités, Infrastructure Canada
La sous-ministre Gillis a soutenu que l’atelier arrive à un moment opportun. Pour appuyer les efforts de
reconstruction pour le 21e siècle, le Canada fait d’importants investissements dans ses collectivités et ses
infrastructures. Une croissance durable ainsi que la compréhension des données et de la technologie pour les
villes canadiennes sont des piliers garants de l’avenir. L’équipe d’Infrastructure Canada a consulté les
collectivités à travers le pays afin de comprendre le genre d’innovation qui pourrait contribuer à améliorer
leurs localités.
Par ailleurs, Infrastructure Canada a récemment lancé le Défi des villes intelligentes. Ce défi vise à encourager
les collectivités et les meilleurs esprits créateurs à adopter des approches de type « ville intelligente » pour
résoudre les problèmes des communautés : obtenir des résultats importants en tirant parti des données et des
technologies interconnectées. Les collectivités de toutes tailles présentent des idées qui englobent un large
éventail d’applications dans le concept de la ville intelligente, allant de la durabilité et de l’environnement, à la
sécurité et l’inclusion. Les applications soumises seront ouvertes pour que d’autres personnes puissent puiser
des connaissances et reproduire les projets.
La sous-ministre a indiqué que le public diversifié qui était présent à l’atelier, composé d’experts en la matière,
de municipalités, d’universitaires et d’autres intervenants, témoignait du type de collaboration attendu avec le
Défi des villes intelligentes. Le besoin et l’occasion d’améliorer notre société existent, tout comme le besoin de
maintenir le niveau de vie des Canadiens.

                                                                                                                              4
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

Principaux défis et expériences :
Présentations et discussion entre experts
Sous la direction de Marc Valois, modérateur de l’atelier, un groupe d’experts constitué de représentants de
plusieurs villes du pays a fait de brèves présentations et a invité les participants à poser des questions sous le
thème suivant : Quels sont les principaux défis à relever pour mettre en place des villes intelligentes, durables
et intégrées au Canada ?

Présentations des experts
Nasir Kenea, dirigeant principal de l’information, Ville de Markham
Markham a une forte concentration d’entreprise, d’organisations et d’établissements de technologie de
l’information et des communications (TIC) et devient plus urbanisée, a indiqué Nasir Kenea. Au cours des
prochaines années, la ville étendra l’accès à Internet à large bande en coopérant avec des fournisseurs
commerciaux. Markham met actuellement en œuvre sa propre stratégie numérique, qui a été élaborée au
moyen de vastes consultations auprès de la collectivité et d’experts locaux. Cette stratégie, qui a été
approuvée et financée par le conseil d’administration de la ville en 2017, procurera une feuille de route
technologique pour les trois à cinq prochaines années.
M. Kenea a expliqué comment Markham a adopté une approche du « numérique d’abord » dans le but de
créer une ville « fluide » en mettant l’accent sur quatre domaines :
       Mobiliser et servir la collectivité
            o   Accroître les services numériques intégrés (Web et connectivité mobile)
            o   Élargir l’engagement communautaire sur les plateformes numériques
            o   Améliorer la littératie numérique
            o   Accroître le leadership de Markham au chapitre de la démocratie numérique
       Être un élément différenciateur sur le plan numérique pour le commerce
            o   Créer une communauté numérique modèle en formant des partenariats stratégiques
            o   Établir de nouvelles normes pour la ville intelligente
            o   Réduire les frictions pour le commerce
            o   Attirer et conserver des entreprises et des talents qui s’harmonisent avec l’image de marque
                de Markham
       Appuyer le milieu de travail numérique
            o   Accroître la maturité organisationnelle numérique
            o   Établir un modèle opérationnel numérique
            o   Améliorer la prise de décisions fondée sur les données
            o   Accroître la résilience de l’infrastructure numérique

                                                                                                                             5
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

       Positionner la ville en tant que plateforme d’innovation et de collaboration entre les citoyens, les
        entreprises et le gouvernement qui contribue à la qualité de vie en ville.
            o   Créer un « laboratoire vivant » à Markham permettant le prototypage rapide de nouvelles
                initiatives
            o   Accroître la sensibilisation à une nouvelle marque « #DigitalMarkham » (#Markhamnumérique)
                unique
            o   Tirer parti de la grappe des TIC pour positionner Markham en tant que communauté
                numérique modèle
            o   Accroître la transparence et l’accès aux données ouvertes
M. Kenea a poursuivi en décrivant le Markham Centre, un développement résidentiel et commercial qui inclura
des transports novateurs, une bibliothèque urbaine qui sera une plaque tournante pour les expériences liées à
l’apprentissage et la technologie, des immeubles adaptés au numérique dotés d’une connectivité à large bande
ainsi que des services de réseau dans l’ensemble du développement. En présentant le « laboratoire vivant » qui
permet le prototypage rapide de nouvelles initiatives, M. Kenea a abordé les défis auxquels la ville est
confrontée relativement à la gouvernance, aux normes, à la sécurité et à la protection des renseignements
personnels.

Michael Baldwin, directeur adjoint, Croissance et services communautaires, Ville de Frédéricton
Frédéricton compte 56 000 habitants, avec une croissance prévue de 20 000 habitants au cours des
20 prochaines années, a indiqué Michael Baldwin. Les infrastructures de base sont essentielles. Dans le cadre
de son plan Vision 2000, la ville a fourni l’accès au réseau Wi-Fi gratuit par l’intermédiaire d’un réseau de
télécommunications et de fibres optiques appartenant à la municipalité. Le plan Vision 2020 est quant à lui axé
sur l’infrastructure numérique. L’approche des visions d’avenir sera plus axée sur l’intégration et la connectivité
à large bande. Les initiatives précises en cours dans le cadre de leur approche intégrée comprennent
Knowledge Park (parc technologique et de recherche), Ignite Fredericton (programme d’appui au
développement économique et à la création d’entreprises) et Planet Hatch (programme phare d’accélérateur
d’entreprises et de soutien pour les entreprises en démarrage du Nouveau-Brunswick).
La ville sert de banc d’essai pour les entreprises en démarrage qui offrent des solutions numériques pour les
stationnements, les transports en commun et d’autres endroits, et fournit un portail de données ouvertes. Des
difficultés ont surgi concernant l’intégration et la coordination des systèmes de base. Pour faire en sorte que
tout fonctionne, a souligné M. Baldwin, l’innovation, le gouvernement électronique, les ressources humaines et
les finances doivent tous collaborer.
M. Baldwin a précisé que l’innovation est plus lente dans l’administration municipale. En tant que
consommateurs, les citoyens s’attendent à ce qu’il y ait une application pour tout. L’engagement
communautaire est essentiel. Les villes doivent préciser quel problème elles tentent de régler. Cela aidera à
définir la meilleure façon d’établir des partenariats pour trouver une solution.

Peter Leathley, gestionnaire principal de programme — Infrastructures numériques et Actifs, Ville
de Vancouver
Vancouver est en voie de créer une ville intelligente, connectée et verte. Vancouver a d’abord élaboré une
stratégie numérique il y a cinq ans, a expliqué Peter Leathley. La ville traverse actuellement une phase de

                                                                                                                             6
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

transformation technologique axée sur la connectivité et les données. D’ici 2019, elle prévoit entrer dans une
phase d’optimisation sur trois ans axée sur l’interopérabilité des systèmes.
Les projets portent sur quatre domaines prioritaires :
       Engagement et accès : Les citoyens et les entreprises peuvent interagir aisément avec la Ville grâce aux
        canaux numériques (exemple de projet : l’application VanConnect qui, entre autres choses, facilite
        l’enlèvement des graffitis)
       Infrastructure et actifs : Une infrastructure numérique robuste qui repose sur des investissements et
        des partenariats stratégiques (exemple de projet : l’accès au réseau Wi-Fi gratuit dans une grande
        partie de la ville)
       Économie numérique : Vancouver est un chef de file mondial en matière de soutien de l’innovation et
        de la croissance dans l’économie numérique (exemple de projet : le Green & Digital Demonstration
        Program (programme de démonstration vert et numérique))
       Maturité numérique organisationnelle : Rendre la ville intelligente (exemple de projet : un tableau de
        bord numérique pour le directeur municipal).
La collaboration et l’engagement ont été essentiels pour parvenir à ce point.
Il a souligné que l’interopérabilité était une préoccupation de taille au moment de la mise en œuvre des
nouvelles technologies et des nouveaux systèmes. Les dirigeants de la ville créent une « culture de maîtrise des
données » et utilisent leurs effectifs mobiles afin de recueillir des données tandis qu’ils remplissent leurs
obligations principales. Par exemple, des ingénieurs sanitaires saisissent des données géocodées qui sont
distribuées aux partenaires des services sociaux le jour suivant afin de les aider à mieux soutenir la population
des sans-abri de la ville.

John Smit, directeur, Développement économique et planification à long terme, Ville d’Ottawa
Ottawa intègre la planification et le développement économique de façon à ce qu’ils fonctionnent mieux
ensemble, a indiqué John Smit. À l’avenir, la ville passera à une planification axée sur des scénarios afin
d’identifier les éléments perturbateurs (comme Uber) et planifier en tenant compte d’eux plutôt que de
s’attarder aux tendances passées.
Ottawa joue un rôle de coordonnateur afin de réunir les partenaires en mettant l’accent sur quatre domaines
clés : le secteur commercial du savoir, le développement économique rural, le tourisme et les industries
créatives, ainsi que les services urbains. La ville collabore également avec les zones d’amélioration commerciale
(ZAC), Investir Ottawa, le Bureau du cinéma, l’Hôpital d’Ottawa et les intervenants de la stratégie musicale de
la ville pour attirer des talents et développer de nouveaux secteurs d’activité.
M. Smit a expliqué comment, grâce à sa Stratégie Ville intelligente 2.0, la ville poursuit des initiatives dans trois
domaines thématiques : améliorer la connectivité numérique, étendre l’économie intelligente d’Ottawa et en
tirer profit (technologie de l’information, services de santé et industries du savoir); et fournir des services
gouvernementaux novateurs et réceptifs au moyen de trois éléments clés : une expérience client mobile
robuste (interface, applications et contenu), des solutions axées sur l’analyse (transparentes et automatisées,
avec des données ouvertes et des visualisations pour appuyer l’accessibilité et la compréhension) et une
infrastructure intelligente (connectée, automatisée et riche en données, avec surveillance en temps réel).

                                                                                                                              7
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

Heather Reed-Fenske, directrice/chef du service des technologies de l’information, Ville de Calgary
Selon Heather Reed-Fenske, la Ville de Calgary a constaté qu’une approche planifiée est indispensable à la
réussite. La vision de la ville est : « améliorer la qualité de vie au quotidien ». Calgary couvre une vaste
superficie. Pour en demeurer maître, la ville a établi une connexion numérique entre 400 immeubles et des
centaines de véhicules afin de fournir des données en continu.
De plus, Calgary a établi une variété de réseaux : un réseau de commutation multiprotocole par étiquette pour
le transfert performant de données massives; des pylônes radio qui offrent une couverture réseau plus large
dans l’ensemble de la région; un réseau sans fil fixe à large bande; un réseau Wi-Fi machine-machine (M2M) et
un réseau Internet des objets de faible puissance/ longue portée dans toute la région géographique. Elle a
souligné que l’interopérabilité de l’Internet des objets était un enjeu essentiel. Ils ont constaté que le meilleur
moyen d’assurer l’interopérabilité des systèmes pour l’Internet des objets était d’utiliser un logiciel ouvert, des
interfaces de programmation d’applications ouvertes et des normes ouvertes.
La ville loue à bail son réseau de fibre optique noire, ce qui a permis de mener un certain nombre de projets de
recherche novateurs sur des sujets tels que le cryptage quantique, l’utilisation de la fibre optique comme
capteur et carte de détection acoustique pour soutenir les systèmes de transport intelligents. Cela a également
donné lieu à des innovations dans les activités opérationnelles de la ville, comme les capteurs de débit d’eau en
réseau servant à optimiser la gestion de l’arrosage des arbres.

Questions et discussion
À la suite des présentations des experts, le modérateur a posé certaines questions de précision et les
participants ont été invités à poser des questions et à participer à la discussion. Un résumé des points clés
soulevés pendant la discussion est présenté ci-dessous.

Que devons-nous faire pour atteindre l’état de ville de l’avenir?
Les experts étaient d’accord sur le fait qu’une infrastructure de réseau solide est fondamentale pour les villes
de l’avenir — aussi importante que les routes au XXe siècle. La propriété municipale était perçue comme un
élément important à prendre en considération pour limiter les coûts et maintenir la souplesse. Bien que les
partenariats puissent permettre de progresser malgré les contraintes budgétaires, le modèle commercial doit
être clairement défini et assurer l’équité pour tous les partenaires.
L’acceptation sociale et la planification réglementaire ont également été jugées importantes pour la ville
numérique. Les municipalités peuvent gouverner les domaines qu’elles contrôlent, mais les lois provinciales et
fédérales auront à la fois des retombées positives et négatives sur les nouvelles technologies pour les villes. La
protection des renseignements personnels, la littératie, la sécurité et l’accès pour tous sont des enjeux qui
doivent être pris en compte.

Toutes les villes n’ont pas accès au même type ni à la même quantité de ressources. Bien qu’il y ait des
similitudes, les ressources et le contexte régional des municipalités du Canada peuvent différer. Les
entreprises de télécommunications, par exemple, pourraient ne pas vouloir investir dans les petites villes.
Que peuvent faire les villes pour répondre à leurs besoins?
Frédéricton et d’autres municipalités du Nouveau-Brunswick éprouvent cette même difficulté à attirer les
investissements. Observer et s’inspirer des solutions qui ont déjà été mises en place dans d’autres villes est une
option. Bien que de nouveaux systèmes puissent améliorer l’efficacité, il a également été mentionné que leur
mise en œuvre peut être ralentie en raison des perceptions négatives, réelles ou perçues, sur l’emploi.

                                                                                                                             8
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

Serait-il possible de mettre au point une plateforme modulaire commune grâce à laquelle toutes les villes
pourraient élaborer et partager des applications?
Il y a eu consensus sur le fait qu’il est avantageux pour les villes de reproduire des approches existantes. Les
régions rurales éprouvent aussi des difficultés, car elles ont tendance à avoir une moins grande connectivité
numérique que les régions urbaines.
Les obstacles à une plateforme commune ont été cernés. L’un d’eux est la capacité d’accepter des ensembles
de données verticales afin de tirer profit des renseignements qui peuvent être recueillis. Un autre obstacle est
que les villes possèdent des systèmes d’approvisionnement différents dont les règlements et les calendriers
varient, ce qui fait qu’il est difficile de tirer parti des nouveaux systèmes. En outre, certains systèmes
d’approvisionnement empêchent les entreprises qui participent à la conception de solutions technologiques de
soumissionner sur les appels d’offres pour la mise en œuvre de ces solutions.

Les nouvelles technologies doivent améliorer la vie des gens, et non être mises en œuvre uniquement pour
leur propre intérêt. Quelle est votre stratégie de gestion du savoir?
Les experts étaient d’avis que les systèmes qui améliorent la prestation de services ont des retombées positives
qui génèrent des résultats concrets pour les citoyens. Une bonne gouvernance est nécessaire pour harmoniser
les systèmes et améliorer l’expérience des utilisateurs et des citoyens. Par exemple, mentionnons la prestation
d’une boucle de rétroaction continue par l’intermédiaire des canaux d’information (comme les applications 3-
1-1) et le partage transparent de données avec les citoyens.

Les données sont précieuses. Les villes ont-elles adopté des politiques pour tirer profit des données qu’elles
possèdent?
Il n’y a pas de politique uniforme. Calgary vend certaines données, mais le passage aux données ouvertes a
rendu cette activité plus difficile. Frédéricton permet à des partenaires d’utiliser des données de la ville pour
générer des résultats avantageux pour les deux parties, c.-à-d. une solution dont la ville a besoin et une
application commerciale pour le partenaire.

Détermination des principaux enjeux
Villes Intelligentes : défis et possibilités
Alan Swain, V.-P. Technologies et Opérations, Wavefront
Pour préparer le terrain en vue de la discussion de groupe sur les enjeux de S-T clés qui doivent être abordés
dans un horizon de cinq à dix ans, Alan Swain a présenté » Villes Intelligentes : défis et possibilités ». Les
conclusions qu’il a présentées, qui reposent sur des recherches primaires et secondaires de Wavefront, se sont
reflétées dans les discussions entre les participants tout au long de la journée.
Il a défini la ville intelligente comme une ville qui exploite une série d’applications internes (p. ex. gestion des
déchets, gestion du risque, centres opérationnels, gestion de l’énergie et de l’eau) et d’applications destinées
aux citoyens (p. ex. stationnement intelligent, portail de données ouvertes, services gouvernementaux,
transports en commun). Ces applications fonctionnent sur une infrastructure intégrée de données qui permet
l’analyse (stockage, interprétation et accès), la communication (diverses structures de réseaux sans fil et
câblés) et la collecte (par l’intermédiaire des capteurs et des intrants des utilisateurs). La sécurité de l’ensemble

                                                                                                                              9
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

de l’architecture est assurée par le contrôle de l’accès, les mesures de protection des renseignements
personnels des utilisateurs et les approches d’intégrité des données, telles que la technologie de la chaîne de
blocs.
Difficultés entourant l’adoption de villes intelligentes :
       Le manque de ressources budgétaires internes pour financer les initiatives;
       Les projets financés par des citoyens ont tendance à prendre de l’essor;
       La coordination interministérielle et les priorités mal harmonisées;
       L’insuffisance de talents spécialisés dans la haute technologie parmi le personnel de la ville (difficulté à
        attirer et conserver les talents);
       Le manque d’engagement communautaire entraîne souvent l’échec des projets;
       La mise à l’échelle du projet pilote à la mise en œuvre;
       Souvent, les processus d’approvisionnement ne sont pas adaptés à l’innovation;
       L’évolution rapide de la technologie.
Possibilités entourant l’adoption de villes intelligentes :
       Tirer parti des entreprises en démarrage et des petites et moyennes entreprises (PME), ce qui peut
        permettre de réduire les coûts. La ville de Singapour a mis sur pied un groupe qui se consacre à
        certifier des PME en vue de l’approvisionnement;
       La mise en commun du savoir concernant ce qui fonctionne et, ce qui est peut-être plus important, ce
        qui ne fonctionne pas;
       Les modèles de ressources partagées et les bancs d’essai, qui peuvent aider les petites villes à
        progresser;
       Élaborer des plans municipaux axés sur la conception et les solutions centrées sur les citoyens.

Les stratégies, les capacités et les
initiatives en cours
Pour préparer le terrain en vue de la discussion de l’après-midi sur la détermination des solutions possibles,
Patricia McCarney, (WCCD) et Kristina Verner (Waterfront Toronto) ont été invitées à partager leurs
perspectives sur l’innovation urbaine et les défis associés.

Patricia McCarney, présidente-directrice, World Council on City Data, directrice, Global Cities
Institute
Le Global Cities Institute a dirigé l’élaboration de la première norme ISO pour les villes, la norme ISO 37120. Les
travaux, qui portaient d’abord sur neuf villes pilotes, ont permis d’examiner les indicateurs qu’elles utilisaient.
Le World Council on City Data (WCCD) a été créé pour certifier les villes en ce qui a trait à leur conformité à la
nouvelle norme. Soixante villes sont maintenant des villes certifiées, dont huit au Canada. Vingt pays
participent au vote sur les normes.

                                                                                                                              10
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

En se basant sur la demande, le WCCD a formulé de nouvelles normes pour les villes intelligentes et les villes
résilientes. En disposant de données comparables de haute qualité, il est possible d’effectuer des comparaisons
entre les villes et de recueillir des mesures standards. Les données résident sur un portail ouvert, et le WCCD
compile ces données de manière à générer des renseignements utiles.
Ils ont constaté que l’accès aux données reliées crée une culture de communication entre les villes qui leur
permet de partager des pratiques exemplaires. Les données de Toronto ont aidé à la préparation de leur
proposition pour le deuxième siège social d’Amazon. Les données de bonne qualité aident les villes à se
mesurer aux autres à l’échelle internationale et à atteindre les objectifs de l’ONU en matière de
développement durable.

Kristina Verner, V.-P. Innovation, Durabilité et Prospérité, Waterfront Toronto
Waterfront Toronto est l’organisme de revitalisation des 2 000 acres du secteur riverain de Toronto. Le projet
Quayside est le résultat d’un long processus d’approvisionnement menant à l’attribution du contrat à
Sidewalk Labs, une entreprise de revitalisation urbaine appartenant à Alphabet, la compagnie mère de Google.
Quayside respecte plusieurs priorités : durabilité, développement positif pour le climat, propriété du domaine
public, mobilité accrue, environnement construit, communauté, plateforme numérique. Le plan prévoit que
Google déménage son siège social canadien dans l’est du secteur riverain.
La ville en est encore aux stades de planification initiale avec Sidewalk Labs, et entreprendra sous peu des
consultations auprès des intervenants et de la communauté. Les résultats espérés sont notamment une
réduction du coût de la vie et des temps de déplacement entre la maison et le travail, un accroissement des
espaces verts, et une plus grande participation à la vie civique.

Principaux problèmes et
recommandations
En matinée, les participants se sont répartis en petits groupes afin de déterminer les principaux défis d’ordre
technologiques et scientifiques à résoudre dans un horizon de 5 à 10 ans, afin de créer la ville intégrée
intelligente et durable souhaitée pour l’avenir. Les participants de chaque table ont été invités à relever jusqu’à
quatre défis. Les détails de ces discussions sont présentés dans l’annexe C.
En plénière, les problèmes relevés ont été regroupés sous des thèmes et des concepts communs. Les
participants ont ensuite classé ces onze thèmes communs en fonction de leur importance et de leur niveau
d’urgence.

                        Thèmes communs                                      Classement en              Classement en
             (en ordre du nombre de voix obtenues)                        ordre d’importance          ordre d’urgence
Cybersécurité                                                                        4                          2
Connectivité                                                                         1                          6
Problèmes d’approvisionnement (y compris les droits de                               5                          1
propriété intellectuelle [PI], les mises à l’échelle, etc.)
Gouvernance et cohérence des politiques                                              2                          3
Harmonisation et partage des données (incluant les normes)                           3                          5

                                                                                                                            11
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

                        Thèmes communs                                       Classement en              Classement en
             (en ordre du nombre de voix obtenues)                         ordre d’importance          ordre d’urgence
Mobilisation, information et sensibilisation                                         6                          4
Mégadonnées et analytique                                                            7                          7
Fragmentation de la recherche et du développement (R-D)                              10                         10
Nouveaux modèles d’affaires (PI, données, rendement de                               8                          9
l’investissement)
Résilience                                                                           9                          11
Élaboration de normes                                                                11                         8

Cet exercice de classement a donné lieu à une liste finale de six priorités de recherche sur lesquelles ont porté
les discussions de l’après-midi. Dans l’ensemble (en tenant compte du nombre total de votes, du classement
par importance et du classement selon l’urgence), on notait un fort regroupement des six éléments principaux
en termes de priorité. Six groupes, soit un groupe par priorité, ont défini chaque problème de manière plus
approfondie, proposé un résultat souhaité et formulé des recommandations pour atteindre ce dernier. La
synthèse finale est présentée ci-dessous.

Cybersécurité
 Clarification et description du problème et des difficultés associées
Protection du matériel de TI et des données contre la corruption accidentelle ou délibérée de l’intégrité de
l’infrastructure et des données. Pour les villes intelligentes, l’adhésion des citoyens et la confiance du public
dépendent de la sécurité qui est intégrée.
 Vision : Description d’un état final souhaité réaliste
Il n’y a pas d’état final, car la technologie évolue continuellement et nous devons toujours avoir une longueur
d’avance lorsqu’il s’agit de prévoir les menaces. Des plans complets devront être mis en place, y compris
l’analyse et la gestion des risques, la planification du niveau de protection (les données ne sont pas toutes
également précieuses ou confidentielles), et ils devront être résilients. L’approche est semblable au vaccin
contre la grippe : la stratégie d’ensemble demeure constante, mais le contenu du vaccin doit continuellement
être mis à jour. L’intelligence artificielle interviendra ici.
 Principaux facteurs qui contribuent à atteindre l’état final souhaité
       Éducation
       Politique
       Expertises en la matière
       Financement
 Ce dont nous avons besoin pour atteindre l’état final souhaité
Il n’y a pas d’état final : les balises sont constamment déplacées
 Obstacles ou risques importants qui nuiraient à notre capacité d’atteindre l’état final souhaité
       Ignorance béate
       Refus d’apprendre ou de partager des connaissances et des expériences

                                                                                                                             12
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

 Points forts : Qu’est-ce qui fonctionne bien? ... Qu’est-ce qui doit être maintenu « tel quel »?
       La recherche va bien
       Collaboration internationale
 Bâtir : Qu’est-ce que nous devrions commencer à faire, ou faire davantage?
       Meilleure éducation
       Stratégies d’atténuation (plans de rechange),
       Résilience
       Échange d’information
 À retrancher : Que devons-nous arrêter de faire, ou faire moins?
       Penser à la sécurité après coup
       Protéger tout
       Mettre des lunettes roses pour ne pas voir les problèmes
 Recommandations : quelles recommandations permettraient de réellement faire avancer les
  choses afin d’atteindre le résultat souhaité? Qui verra à la réalisation de chaque
  recommandation et qui devrait soutenir chaque recommandation?
       Favoriser une sensibilisation et un échange d’information accrus parmi les différents acteurs, et
        s’inspirer d’autres territoires comme la Californie et l’Union européenne
       Exiger l’adhésion à un ensemble de directives prédéfinies pour obtenir des fonds fédéraux
       Établir une politique de cybersécurité intégrée dès la conception
       Prévoir une stratégie d’atténuation des menaces, par ex., le rançongiciel peut être déjoué par des
        sauvegardes appropriées

Connectivité
 Clarification et description du problème et des difficultés associées
Le problème de connectivité du réseau et de fluidité des données s’applique à tous les systèmes : TI, données,
eau, électricité, etc.
Comment nous assurons-nous que les données sont utilisables en tout temps pour permettre des services et
des prises de décision en temps réel et fournir une valeur ajoutée?
 Vision : Description d’un état final souhaité réaliste
Nous atteignons une connectivité totale gérée par l’infrastructure publique grâce à un ensemble de normes
fédérales qui articulent clairement les rôles et les responsabilités, tout en demeurant flexibles et en reposant
sur une forte collaboration.
Les coûts sont suffisamment réduits pour que les services deviennent abordables pour tous et répondent
adéquatement aux besoins des contribuables (particuliers et citoyens corporatifs).
 Principaux facteurs qui contribuent à atteindre l’état final souhaité
       Normes de connectivité interopérables qui peuvent facilement être comparées.

                                                                                                                            13
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

       Systèmes à fibre reliés par le sans-fil; choisir une topographie de réseau qui peut être modifiée sur
        demande.
 Ce dont nous avons besoin pour atteindre l’état final souhaité
       Reconnaître que la connectivité est une composante essentielle de la qualité de vie, et qu’une
        collaboration PPP adéquate (à tous les niveaux de gouvernement) est essentielle.
       Une stratégie nationale prenant sa source au niveau fédéral et qui se transmet en aval jusqu’au niveau
        de la municipalité.
 Obstacles ou risques importants qui nuiraient à notre capacité d’atteindre l’état final souhaité
       Financement
       Aversion au risque politique
       Mauvaise compréhension de la valeur de l’échec
 Recommandations : quelles recommandations permettraient de réellement faire avancer les
  choses afin d’atteindre le résultat souhaité? Qui verra à la réalisation de chaque
  recommandation et qui devrait soutenir chaque recommandation?
       Pour tenir compte des distinctions entre les villes, travailler avec la Fédération canadienne des
        municipalités afin de faciliter l’élaboration d’une stratégie nationale, menée par Infrastructure
        Canada/Innovation, Sciences et Développement économique Canada, qui se reflète dans les provinces
        et les villes.
       Commencer à développer un modèle de connectivité qui est considéré et traité comme une
        infrastructure clé.

Problèmes d’approvisionnement (y compris la propriété intellectuelle, les mises à
l’échelle, etc.)
 Clarification et description du problème et des difficultés associées
Le processus d’approvisionnement traditionnel, qui repose sur un modèle prescriptif, ne favorise pas
l’innovation. Il impose des exigences onéreuses sur les experts en la matière, requiert que la ville connaisse la
solution dès le départ (ce qui n’est pas nécessairement optimal), et empêche les démonstrations de validation
de principe afin de réduire le risque.
 Vision : Description d’un état final souhaité réaliste
Un processus axé sur les résultats qui encourage l’innovation et la flexibilité, permet les démonstrations et les
validations de principe, et élimine les barrières pour les experts en la matière, tout en demeurant impartial et
transparent. L’approche adoptée devrait permettre à la ville de définir un problème dans une demande de
propositions et de demander des solutions aux soumissionnaires.
Principaux facteurs qui contribuent à atteindre l’état final souhaité
       Définir le problème et non la solution dans la demande de propositions.
       Critères d’évaluation innovateurs : Des projets pilotes sont utilisés pour faire la démonstration de la
        solution, et le gagnant est sélectionné sur la base des critères de performance.
       Critères plus flexibles, mais robustes pour l’évaluation des risques.

                                                                                                                            14
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

       Gestion de la PI : les processus doivent être plus flexibles.
       PPP (partenariats public-privé) et autres partenariats innovateurs.
 Ce dont nous avons besoin pour atteindre l’état final souhaité
       Changement de culture et volonté d’aborder les choses de façon différente
       Gestion du changement
       Champion civique ou corporatif du changement
       Soutien juridique et en matière de gestion des risques
 Points forts : Qu’est-ce qui fonctionne bien? ... Qu’est-ce qui doit être maintenu « tel quel »?
Le système actuel est équitable, respecte les accords commerciaux, et est un processus ouvert qui gère bien les
risques, mais au détriment de l’innovation.
 Bâtir : Que devrions-nous commencer à faire, ou faire davantage?
       Bâtir des équipes spécialisées ayant les connaissances techniques nécessaires pour rédiger les
        spécifications et la demande de propositions, et diriger l’attribution des contrats.
       Embaucher des consultants en approvisionnement ou des spécialistes des achats.
 Recommandations : quelles recommandations permettraient de réellement faire avancer les
  choses afin d’atteindre le résultat souhaité? Qui verra à la réalisation de chaque
  recommandation et qui devrait soutenir chaque recommandation?
       Piloter l’innovation dans l’approvisionnement pour le secteur public.
       Les villes doivent mettre sur pied des équipes techniques dédiées au soutien du processus
        d’approvisionnement.

Gouvernance et cohérence des politiques
 Clarification et description du problème et des difficultés associées
Chacun des trois paliers de gouvernement a des motivations particulières : pour des politiques et des données
cohérentes, ces motivations doivent être intégrées de manière à combler les lacunes et à réduire les
recoupements.
 Vision : Description d’un état final souhaité réaliste
Chaque intervenant à chaque niveau connaît le rôle qu’il doit jouer et peut faire progresser les résultats avec le
financement requis. Il existe une relation productive entre les secteurs public et privé.
 Principaux facteurs qui contribuent à atteindre l’état final souhaité
       Existence de la Fédération des municipalités
       Groupe de travail réunissant les principaux intervenants
       Ministères ayant des responsabilités dans ce secteur (Infrastructure Canada, Industrie Canada)
       Rôle clé de l’industrie
       Gouvernement provincial

                                                                                                                            15
Rapport | Atelier du CNRC sur les villes de l’avenir— Ottawa, le 14 décembre 2017

      Tables ADIT (outil d’interface de données)
      Cadre de partenariat prévisible
 Ce dont nous avons besoin pour atteindre l’état final souhaité
      Financement
      Partenariats solides
      Un conseil consultatif / de gouvernance qui doit rendre des comptes
 Obstacles ou risques importants qui nuiraient à notre capacité d’atteindre l’état final souhaité
      Absence de collaboration
      Glissement de la portée
      Attendre que d’autres prennent l’initiative
      Harmonisation insuffisante des ressources
      Absence de stratégie numérique (personne n’est en charge)
 Points forts : Qu’est-ce qui fonctionne bien? ... Qu’est-ce qui doit être maintenu « tel quel »?
      World Council on City Data (WCCD)
      Défi des villes intelligentes (innovation)
 Bâtir : Que devrions-nous commencer à faire, ou faire davantage?
      Plus d’engagement, plus de R-D, plus de laboratoires vivants, plus de partenariats pour des solutions
       novatrices
      Partenariats améliorés avec les experts en la matière
      Données ouvertes
      Nouvelle approche en matière d’approvisionnement
      Éducation
 À retrancher : Que devons-nous arrêter de faire, ou faire moins?
      Politique partisane
      Mauvais projets pilotes à répétition
      Manque de transparence
 Recommandations : quelles recommandations permettraient de réellement faire avancer les
  choses afin d’atteindre le résultat souhaité? Qui verra à la réalisation de chaque
  recommandation et qui devrait soutenir chaque recommandation?
      Constituer un groupe de travail fédéral relevant du ministre de l’Infrastructure qui fournira un tableau
       de bord sur la progression ainsi que des rapports sur les indicateurs clés.
      Créer un cadre de politique fonctionnel.

                                                                                                                            16
Vous pouvez aussi lire