IDC FUTURESCAPE IDC FUTURESCAPE : LES PRÉDICTIONS CLOUD MONDIALES POUR 2018 - SAP.COM
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IDC FutureScape IDC FutureScape : les prédictions cloud mondiales pour 2018 Eric Newmark Deepak Mohan Larry Carvalho Frank Gens Kimberly Knickle Satoshi Matsumoto Benjamin McGrath Carla Arend Erik Berggren Douglas Hayward Mickey North Rizza Jeronimo Pina Adelaide O’Brien Henry D. Morris Chris Morris Jason Bremner Daphne Chung Alejandro Florean Eren Eser Vladimír Kroa Richard Lee Megha Kumar Eric Samuel Giorgio Nebuloni Jonathan Tullett Michael Versace FIGURE IDC FUTURESCAPE FIGURE 1 IDC FutureScape : le top 10 des prédictions cloud mondiales pour 2018 Remarque : la taille des bulles représente la complexité/le coût à gérer. Source : IDC, 2017 October 2017, IDC #US42014717
La figure 1 présente le top 10 des prédictions d’IDC en termes d’impact potentiel sur l’entreprise et la durée nécessaire pour qu’elles se généralisent. Par « généraliser », IDC entend le milieu approximatif de la courbe d’adoption (c.-à-d. les 40 % à 60 % d’entreprises qui ne sont ni les toutes premières ni les toutes dernières à agir). La taille des bulles donne une indication brute sur la complexité et/ou le coût d’implémentation d’une prédiction pour une entreprise. SYNTHESE Les entreprises qui s’engagent dans la transformation numérique (DX) remodèlent leurs activités et leurs technologies tout en se restructurant pour gagner en agilité et en évolutivité. À l’heure où les entreprises cherchent à renforcer leur productivité, à améliorer leur collaboration et à développer leurs efforts d’innovation continue, la technologie cloud s’impose comme l’un des principaux leviers de cette transformation. Selon l’enquête CloudView réalisée par IDC en 2017 (avec un panel de 8 188 entreprises), 78 % des entreprises utilisent déjà un cloud public ou privé, et cette tendance ne cesse de s’accentuer. 62 % des organisations, contre 51 % l’an dernier, estiment que, d’ici 2019, plus de la moitié de leurs fonctionnalités IT seront déployées au moyen d’un service cloud, quel qu’en soit le type (public, privé ou hybride). Les clouds publics et privés représentent aujourd’hui plus de 42 %, en moyenne, de la totalité des investissements des entreprises dans les technologies de l’information, et plus de 66 % des entreprises ont recours à plusieurs déploiements cloud. La plupart des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête CloudView reconnaissent que l’utilisation du cloud leur a permis de réduire leurs coûts, d’améliorer leur expérience client, de mieux honorer leurs engagements de niveau de service, de réaffecter à des investissements stratégiques le budget habituellement consacré à la maintenance courante, de décupler la productivité de leurs employés et même de générer des revenus supplémentaires. Au vu de tous ces avantages, il apparaît clairement que la migration des charges de travail, aussi bien nouvelles qu’existantes, joue désormais un rôle essentiel dans la croissance et la transformation numérique de nombreuses entreprises. Cette étude d’IDC se concentre sur les principaux facteurs qui motivent l’adoption du cloud et son impact sur les activités et les technologies de demain. Elle précise en outre le point de vue d’IDC quant à l’impact du cloud sur l’écosystème des entreprises au cours des 12 à 36 prochains mois. Selon Eric Newmark, directeur de programme Applications SaaS, Applications d’entreprise et Pôle de recherche pour les clouds sectoriels chez IDC, « la plupart des entreprises "pensent cloud" dès lors qu’est abordée la question de leur stratégie informatique, car les avantages du cloud sont évidents et ont été massivement démontrés dans la plupart des secteurs d’activité. À l’heure où la question de l’adoption du cloud ne se pose plus, tous leurs efforts seront désormais concentrés sur des aspects tels que la gestion multicloud, l’économie des API et l’impact des clouds métier sur l’écosystème des entreprises. Tous ces sujets sont abordés en détail dans cette étude FutureScape d’IDC, dans lequel nous évaluons leur impact sur les technologies de l’information et où nous formulons, à l’attention des entreprises, des recommandations sur la manière d’aborder de telles initiatives. » Erik Berggren, VP des Stratégies de transition cloud chez IDC, ajoute pour sa part : « L’impact du cloud dans le cadre de la stratégie informatique globale est si profond qu’aucune stratégie cloud distincte ne pourra être maintenue en parallèle de la stratégie globale. Il en ressortira une seule et même stratégie. Les organisations doivent s’attacher à mieux les comprendre et à adopter une perspective à long terme de cet espace en pleine mutation. Les gagnants seront les entreprises qui seront capables de défendre une stratégie de transition vers le cloud dans une approche structurée et complète. » ©2017 IDC #US42014717 2
PREDICTIONS IDC FUTURESCAPE Synthèse des vecteurs extérieurs De nombreux facteurs externes ont un impact sur les opérations et les investissements technologiques ainsi que sur les prédictions d’IDC sur l’avenir du cloud. Les tendances commerciales, sociales, économiques et technologiques contribuent toutes à modeler le monde de demain. Si des dizaines de facteurs externes exercent véritablement une influence, IDC a identifié six forces essentielles qu’il est important de prendre en compte dans les prévisions d’avenir du cloud : Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique L’humain contre la machine : l’impact de l’IA et de l’automatisation Détecter, calculer, actionner : le nouveau paradigme axé sur les données La mutation par les plates-formes : libération de la puissance d’échelle de l’innovation numérique Impasse de l’innovation : les anciens systèmes comme freins à la transformation Ensemble, ces vecteurs ont permis d’élaborer les 10 prédictions abordées dans le présent document. Pour une description plus détaillée et une explication de chaque vecteur, consultez la section « Vecteurs extérieurs : détail » à la fin de ce document. Prédictions : impact sur les acquisitions technologiques Prédiction 1 : d’ici 2020, plus de 90 % des entreprises utiliseront plusieurs services et plates-formes cloud — une transition qui s’accompagne d’investissements en faveur d’une gestion des ressources multiplates- formes — parmi lesquelles plus d’un tiers disposent déjà de mécanismes en place pour favoriser le déploiement de leurs environnements multicloud Le marché du cloud public s’est considérablement développé depuis ses débuts et, aujourd’hui, les organisations disposent d’un vaste choix de services de cloud public proposés par divers fournisseurs. Même pour des services de type IaaS ou PaaS, les fournisseurs cloud ont tendance à se spécialiser dans des services et des fonctionnalités différenciés et à forte valeur ajoutée pour se démarquer de la concurrence. Le recours à plusieurs fournisseurs cloud tend à se banaliser et même à s’imposer de fait parmi les organisations qui ont activement adopté le cloud public. Cette approche se justifie par la nécessité tantôt d’avoir accès à des services différenciés proposés par différents fournisseurs, tantôt de limiter la dépendance vis-à-vis d’une plate-forme bien spécifique. Dans le même temps, les services de cloud public ne sont plus utilisés de manière ponctuelle par les organisations informatiques pour faire face à certains scénarios d’utilisation ou à des contraintes particulières. Alors que de plus en plus d’entreprises progressent en termes de maturité vis-à-vis du cloud, elles sont de plus en plus nombreuses à sortir des phases initiales d’adoption, ponctuelles et opportunistes, pour se consacrer aux phases reproductibles et gérées. À mesure que l’utilisation de clouds publics se développe et que le cloud public commence à représenter une partie non négligeable du budget informatique des entreprises, les opérations de services cloud, notamment le provisionnement et le suivi, doivent évoluer pour s’inscrire dans un cadre structuré et cohérent. Et cette nécessité ne pourra que s’accentuer dans un monde multicloud avec des fournisseurs qui disposent d’API, de workflows et d’outils différents pour gérer leurs services. L’idée n’est plus tant d’adopter le cloud que de trouver les moyens de contourner le problème de l’abondance des clouds. ©2017 IDC #US42014717 3
Face à une échelle grandissante, il devient essentiel d’adopter une approche consolidée de la gestion de ces services afin de préserver l’agilité du cloud public tout en laissant aux entreprises le contrôle dont elles ont besoin dans leur environnement. Pour acquérir une telle vision consolidée, les organisations investiront dans l’intégration interne et dans le marché en plein développement des services d’intégration externe. Les précurseurs définiront les standards de ces nouveaux cadres consolidés, en choisissant des nouveaux services capables de fonctionner sur plusieurs plates-formes et en collaborant avec des fournisseurs qui prennent en charge une telle intégration. À l’heure où le cloud public commence à s’inscrire au cœur des départements informatiques des entreprises, cette intégration, tout comme les plates-formes qui la favorisent, tend à devenir l’un des leviers du parcours d’adoption du cloud. Vecteurs associés Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique Impact de l’informatique La gestion des ressources cloud et l’intégration des ressources sur les plates-formes cloud sont appelées à s’imposer comme des moyens techniques stratégiques pour les organisations informatiques qui cherchent à promouvoir la transformation numérique des entreprises. L’émergence de services acceptés et de conceptions dominantes autour de l’intégration de plusieurs fournisseurs cloud fera reculer les barrières à l’adoption de services cloud à grande échelle et contribuera à son tour à accélérer l’adoption des clouds publics. Les départements informatiques seront ainsi en mesure d’utiliser plus facilement et plus efficacement les services de cloud public proposés par divers fournisseurs. Les premières entreprises capables d’élargir leur utilisation du cloud public pourront, avec une longueur d’avance sur leurs concurrentes, intégrer les plates-formes de cloud public au sein de leurs organisations et permettre ainsi à leurs départements informatiques de jouer un rôle plus significatif dans le développement de workflows et de services prenant en charge l’intégration des plates-formes. Conseil Veillez rapidement à déployer un cadre d’intégration structuré entre les différentes plates- formes de manière à limiter les activités de refonte des processus et à préserver l’agilité des plates-formes informatiques au sein de l’entreprise. En ce qui concerne les contraintes de budget et de ressources, veillez à éviter toute décision qui favoriserait une progression hâtive et à court terme de l’utilisation du cloud, au risque d’introduire une complexité inutile dans l’intégration à long terme entre les différents workflows et plates-formes. Rapprochez-vous, dès le départ, de fournisseurs de clouds publics et de services d’intégration pour influer davantage sur les principaux cadres utilisés pour cette intégration. Ce point est particulièrement essentiel pour les grandes organisations informatiques. Tâchez de comprendre comment les pionniers préservent cette vision consolidée et gèrent les principaux services sous-jacents si votre organisation tarde à adopter les services de cloud public. Vous pourrez ainsi identifier et développer les bonnes compétences en interne à mesure que votre entreprise se préparera plus activement à adopter des services de cloud public. ©2017 IDC #US42014717 4
Prédiction 2 : dans trois ans, 75 % des organisations intégreront des stratégies d’API cloud dans leurs architectures de transformation numérique afin de s’ouvrir à une économie axée sur les API, avec de nouveaux produits intégrés sur des plates-formes numériques qui gèrent l’échange d’informations entre les diverses organisations de leur écosystème Le volume de transactions entre les différentes entités d’un écosystème de partenaires ne cesse de s’amplifier, ce qui ne fait qu’accentuer la nécessité de proposer une plate-forme numérique capable d’agir à la manière d’un hub qui établit un lien entre systèmes internes et externes. La prolifération des appareils mobiles et de l’Internet des objets exige un protocole normalisé adossé à un solide mécanisme de sécurité afin d’aider les organisations à tirer parti de l’économie numérique en créant de nouveaux flux de revenus. Les API occupent une place centrale dans cette nouvelle économie, par leur capacité à réduire la complexité et à automatiser la connectivité entre les participants d’une économie numérique. Vecteurs associés La mutation par les plates-formes : libération de la puissance d’échelle de l’innovation numérique Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique Impasse de l’innovation : les anciens systèmes comme freins à la transformation Impact de l’informatique Les départements informatiques devront utiliser des API métier, normalisées (du point de vue du protocole, du format de données, etc.) par un organisme public ou par un consortium industriel. Les entreprises commencent à mettre en œuvre le système de catalogage et de réputation des API. Les API vont contribuer à créer un nouveau marché de plates-formes DaaS (data-as-a- service) offrant des fonctionnalités à la demande qui permettront de monétiser les données brutes aussi bien en interne qu’en externe. Des informations à forte valeur ajoutée, dérivées de ces données brutes (y compris des métadonnées) ou agrégées auprès de fournisseurs de données tiers, seront notamment utilisées comme sources de données. Amazon (Alexa), Google (Go), Apple (Siri) et d’autres plates-formes de machine learning (ML) et de traitement automatique du langage naturel (NLP) vont commencer à introduire des API d’entreprise de type SCA (Sense, Compute, Actuate) qui automatiseront les interactions humain-machine sur le lieu de travail. Conseil Si vous élaborez des stratégies SCA soutenues par l’utilisation d’API, définissez des objectifs clairs autour de la gestion de la distribution, du packaging, des tarifs, de la sécurité et de la propriété intellectuelle en privilégiant une plate-forme offrant les fonctionnalités nécessaires pour répondre à toutes ces exigences, ou tout du moins à la plupart d’entre elles. La monétisation des données, que ce soit pour améliorer la marge, pour développer le chiffre d’affaires ou pour compléter d’autres produits ou services, ne se résume pas à la simple génération d’un ensemble de données. Concevez une architecture d’API robuste qui soit capable de mettre en relation les différents participants de l’écosystème. Cet aspect est essentiel pour vous permettre d’identifier les nouvelles opportunités de revenus offertes par les plates-formes numériques. ©2017 IDC #US42014717 5
Soyez particulièrement attentif aux questions liées à la confidentialité et à la gouvernance des données (contrôles de données) qui sont indissociables des développements d’API, car l’intérêt d’un partage de données privées commence à l’emporter sur les avantages de la confidentialité des données, simplement par la capacité de l’intelligence artificielle (IA) à améliorer tous les aspects du quotidien et de la vie professionnelle. Au fil du temps, à mesure que les API permettront à un plus grand nombre de participants d’accéder essentiellement aux mêmes données, les entreprises ne se démarqueront plus de leurs concurrentes en se positionnant en précurseurs, mais davantage en développant une capacité à analyser les données de façon exclusive et novatrice, et à exécuter en temps réel, ou quasiment, les décisions fondées sur des données. Prédiction 3 : au cours des 12 prochains mois, les budgets informatiques consacrés aux ressources locales reculeront au profit des investissements dans le cloud public, et plus de 30 % des entreprises investiront davantage dans les opérations de clouds publics que dans leurs autres opérations de centres de données combinées Les études d’IDC suggèrent que la migration ou l’expansion des charges de travail locales existantes vers le cloud public représente l’un des plus grands facteurs influant sur l’adoption du cloud public par les entreprises. Dans la majorité des cas, cela se traduit tôt ou tard par une réduction des dépenses d’investissement autour des mises à jour ou de l’expansion des centres de données, ainsi que par un recul des dépenses d’exploitation en local. À mesure que les entreprises vont progresser dans l’adoption du cloud public, la plupart constateront qu’une plus grande proportion de leur budget informatique sera consacrée au cloud public, non seulement pour financer de nouveaux outils et systèmes de gestion et de surveillance des ressources basées sur le cloud public, mais également pour former l’ensemble de l’organisation à l’utilisation des nouveaux workflows opérationnels. Les services de cloud public représenteront bientôt l’essentiel des dépenses informatiques pour près d’un tiers des entreprises, et cette proportion est appelée à augmenter dans les années à venir. Vecteurs associés Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique La mutation par les plates-formes : libération de la puissance d’échelle de l’innovation numérique Impact de l’informatique Avec l’acceptation croissante du cloud public pour les besoins d’infrastructure, les départements informatiques exploiteront des fenêtres de renouvellement à grande échelle avec l’infrastructure existante afin d’augmenter progressivement leur utilisation des ressources de cloud public. La phase initiale de cette adoption se traduira, pour l’essentiel, par une démarche d’exploration et par des investissements dans des outils de gestion, sans l’effort de maîtrise des coûts à long terme qui accompagnent traditionnellement les infrastructures de production. Les écosystèmes de cloud public offriront également de nouveaux services qui apporteront aux organisations des avantages opérationnels ou commerciaux. L’adoption initiale s’accompagnera généralement d’une utilisation accrue des services à forte valeur ajoutée, notamment les outils PaaS et de gestion basés sur le cloud, proposés par l’écosystème de cloud public. ©2017 IDC #US42014717 6
Tout ceci se traduira par un développement des opérations de cloud public plus prononcé que prévu, avec en parallèle une réduction des dépenses d’investissement et d’exploitation associées aux infrastructures traditionnelles. Conseil Anticipez la première vague d’augmentation des dépenses dans les opérations de cloud public et acceptez que cela s’inscrive dans l’évolution naturelle de la courbe d’adoption. Vous éviterez ainsi une sortie anticipée ou une utilisation insuffisante des ressources de cloud public dans votre parcours d’adoption du cloud public. Suite à la période d’adoption initiale, instaurez une phase de rationalisation et d’optimisation des coûts, pour optimiser votre coût total d’exploitation à long terme tout en préservant l’agilité et les avantages du cloud public. Veillez à transférer une partie des ressources affectées aux opérations centrales de votre centre de données vers le développement de systèmes conçus pour gérer un parc grandissant d’actifs informatiques sur des sites périphériques qui jouent un rôle stratégique dans les efforts de promotion de l’Internet des objets et de la transformation numérique. Prédiction 4 : d’ici 2020, 25 % des entreprises entreprendront une réorganisation pour séparer la prise en charge des solutions SaaS des activités de développement et de distribution des applications personnalisées, qui fonctionneront essentiellement avec les technologies natives du cloud L’adoption du cloud nécessite une structure organisationnelle qui offre la possibilité de développer et distribuer de nouvelles applications différenciées, tout en assurant la distribution d’offres SaaS packagées et standardisées pour le traitement et la gestion standard des informations au sein de l’organisation. Ces solutions SaaS stratégiques demeureront essentielles au fonctionnement de l’entreprise et à ses activités quotidiennes ; mais les organisations devront se pencher sur les nouvelles applications natives du cloud pour se démarquer en proposant des expériences client optimales, de meilleurs workflows et des systèmes d’engagement de nouvelle génération. Si les compétences nécessaires à la gestion SaaS et à la surveillance de la consommation des utilisateurs ont tendance à mieux s’aligner sur les résultats métier et opérationnels, le développement et le déploiement d’applications natives dans le cloud supposent de nouvelles compétences bien particulières afin de pouvoir tirer parti des technologies cloud émergentes et des techniques de développement de telles applications. Une réorganisation prenant en compte ces différents besoins permettra de garantir à chaque équipe qu’elle dispose des compétences nécessaires. Vecteurs associés La mutation par les plates-formes : libération de la puissance d’échelle de l’innovation numérique Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique Impasse de l’innovation : les anciens systèmes comme freins à la transformation Impact de l’informatique Les exigences imposées aux départements informatiques deviendront de plus en plus hétérogènes compte tenu du type de solution cloud mise en œuvre et utilisée par les différentes entités de l’organisation. ©2017 IDC #US42014717 7
Les compétences nécessaires à la prise en charge de solutions PaaS et du développement d’applications natives dans le cloud commenceront à émerger, ce qui obligera à constituer des équipes spécialisées pour se concentrer sur les différents types de mises en œuvre et d’adoption de services cloud. Conseil Prenez des mesures appropriées pour vous adapter à l’évolution des obligations de prise en charge, aussi bien en encadrant vos nouveaux talents qu’en formant vos employés actuels, et pour affecter les bonnes compétences aux bonnes fonctions. Cela suppose de mieux se concentrer sur le développement d’une expertise des architectures et des processus natifs dans le cloud, mais également d’encourager la formation continue pour anticiper les changements des outils et plates-formes associés. Introduisez des stratégies RH appropriées pour reconnaître la réussite des employés qui travaillent dans le nouveau cadre de distribution cloud, car les principaux indicateurs de performances peuvent varier en fonction des modèles de solutions fournis. Prédiction 5 : d’ici les trois prochaines années, l’automatisation améliorera l’efficacité du développement de l’ordre de 25 %, grâce à des décisions prises en temps réel, fondées sur l’analyse, pour la configuration des environnements informatiques, mais aussi le développement de solutions métier avec peu ou pas de code Dans les approches traditionnelles des technologies de l’information, la plupart des tâches concernées par le cycle de développement des applications sont effectuées manuellement. Mais face à la multiplication des solutions et à la nécessité du développement agile et d’un mécanisme d’intégration continue/de réalisation continue (CI/CD), la pression autour de l’automatisation des tâches administratives a pris une toute autre ampleur. Sans automatisation, les effectifs mobilisés pour la gestion d’applications émergentes complexes atteignent un niveau aberrant, tout comme les charges financières correspondantes. Et à ceci s’ajoute la pression de concurrents inédits et agressifs qui viennent menacer les activités existantes. Pour relever ces défis haut la main, les entreprises doivent adopter de nouvelles approches des processus de développement et de déploiement des applications, fondées sur l’utilisation d’outils et sur l’automatisation. Bien que cela n’aide pas particulièrement les développeurs dans l’écriture de code agile pour les applications cloud, l’émergence de solutions avec peu, ou pas de code, permet de réorienter certaines demandes d’applications vers d’autres collaborateurs. Quand ils ne sont pas développeurs au sens propre, ils ont suffisamment d’affinités avec les données et les processus qu’ils doivent exploiter pour faire bon usage de cette nouvelle classe de logiciels de développement d’applications. Vecteurs associés La mutation par les plates-formes : libération de la puissance d’échelle de l’innovation numérique L’humain contre la machine : l’impact de l’IA et de l’automatisation Détecter, calculer, actionner : le nouveau paradigme axé sur les données Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société ©2017 IDC #US42014717 8
Impact de l’informatique La pénurie de compétences exercera une pression supplémentaire sur les organisations en les poussant à proposer de nouvelles fonctionnalités pour relever les défis les plus complexes. Avec le soutien de l’IA, l’ensemble des tâches associées au développement d’applications, du test jusqu’au déploiement, ne pourront que gagner en rapidité et en simplicité, si elles sont automatisées. Le suivi des données d’analyse et la réponse aux exigences en temps réel par une reconfiguration des environnements informatiques profiteront au DevOps. Les environnements à faible code/sans code seront de plus en plus utilisés par les opérationnels pour le développement de solutions métier, ce qui réduira les tâches de développement courantes pour les professionnels du code. L’écriture de code reposera de plus en plus sur des IDE fournis par le cloud, ce qui renforcera la collaboration et la réutilisation entre les équipes, les divisions et les unités opérationnelles. Conseil Les entreprises doivent étudier toutes les approches possibles pour accélérer le cycle de vie du développement et répondre ainsi à ces besoins, notamment en transférant une partie de la responsabilité du développement à d’autres équipes. Dans ce segment du marché, la technologie évolue rapidement et les organisations doivent évaluer un certain nombre d’offres de DevOps automatisé et de solutions à faible code/sans code avant d’arrêter leur choix sur celle la mieux adaptée à leurs besoins. Prédiction 6 : d’ici 2019, plus de 40 % des clouds métier opérant pour les entreprises des secteurs de la fabrication, du pétrole et du gaz, et des services publics contiendront des données issues d’actifs opérationnels qui aideront ces entreprises à gagner davantage de maturité dans leur transformation opérationnelle et dans leur capacité à monétiser ces données Les segments d’activité lourdement équipés investissent de plus en plus dans les équipements activés/connectés par l’IoT, dans les processus connectés et dans les produits finis et services connectés. Ces données d’exploitation sont complétées par des sources plus traditionnelles : des systèmes d’historisation des données et de technologie opérationnelle (OT) comprenant des appareils sur site et des systèmes (gestion des pannes, contrôle de supervision et acquisition de données - SCADA, contrôle industriel). Tout ceci se traduit par davantage de disponibilité, une rapidité accrue et une plus grande simplicité des données de performances issues des actifs, des produits et des processus, pour un coût technologique moindre. Parallèlement à cela, les entreprises des secteurs de la fabrication, du pétrole et du gaz, et des services publics ont bien compris que pour tirer un maximum de valeur de leurs données opérationnelles, elles doivent impérativement partager ces données avec d’autres entreprises. Cette approche leur permet d’appliquer et d’analyser les données dans le contexte plus large des besoins métier, par exemple le rendement, la qualité, l’utilisation, la maintenance préventive et le service client. Le cloud (et plus particulièrement les clouds métier) offre un mécanisme permettant non seulement le partage des données, l’analyse et la collaboration ou la création de joint-ventures, mais également l’intégration avec un plus grand nombre de sources de données, telles que les conditions environnementales (météorologie ou trafic routier) ou les signaux de demande client. À un stade plus avancé de leur parcours, les entreprises pourront également monétiser leurs données à travers le cloud. Un industriel, par exemple, pourrait utiliser des données de performances agrégées pour automatiser davantage le ravitaillement de ses stocks ou de ses pièces de rechange. ©2017 IDC #US42014717 9
Ces efforts permettent aux entreprises du secteur de la fabrication, du pétrole et du gaz, et des services publics de mieux gérer leurs actifs et leurs coûts associés, tout en contrôlant leurs performances opérationnelles. Vecteurs associés Détecter, calculer, actionner : le nouveau paradigme axé sur les données La mutation par les plates-formes : libération de la puissance d’échelle de l’innovation numérique Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Impact de l’informatique Les architectures de sécurité et la gouvernance des données (contrôles des données) feront partie des couches sous-jacentes de ces ensembles de données. Les organisations qui cherchent à exploiter leurs données opérationnelles auront besoin de connaître les personnes ou les systèmes qui disposent d’un accès à leurs données, aussi bien les données globales que celles associées à des contributeurs en particulier, et de savoir à quel moment ils y accèdent, dans quel but, pour quelle durée, etc. Les départements informatiques devront renforcer leur collaboration avec les organisations OT afin de sécuriser la connectivité au sein de leurs opérations, par exemple les ateliers ou les centrales, mais également en externe dans le cloud. Ils devront également développer des flux de données d’intégration en temps réel ou quasi réel. Conseil Évitez les plates-formes industrielles exclusives et envisagez des solutions qui garantissent une certaine transparence pour les participants (aussi bien pour les fournisseurs que pour les consommateurs de données), du point de vue de l’intégration, de l’accès/gouvernance des données et de la sécurité. Ceci simplifiera également la gouvernance des données et la sécurité en évitant les complications associées à des plates-formes exclusives. Recherchez les opportunités de dériver de la valeur métier de vos données, par le biais d’analyses ou en associant ces données à d’autres sources d’informations, pour gagner en agilité opérationnelle et améliorer votre utilisation des actifs sur le marché. Veillez à encourager la collaboration entre vos équipes IT et OT afin de définir leurs exigences (ou restrictions) immédiates et de créer une feuille de route pour élargir leurs capacités au fil du temps. Prédiction 7 : dans deux ans, les entreprises pourront exécuter 50 % de leurs mesures de sécurité stratégiques, notamment la définition de stratégies et la surveillance, grâce à la mise en place de workflows cohérents sur l’ensemble des grandes plates-formes de cloud public Les départements informatiques continuent de citer les questions relatives à la sécurité comme l’un des principaux freins à l’adoption du cloud public pour d’autres cas d’utilisation, en particulier dans le cas des solutions IaaS et PaaS. Si les principaux fournisseurs de clouds publics ne manquent jamais d’insister sur leurs efforts d’investissement consacrés à la sécurité de leurs centres de données et de leurs déploiements d’infrastructures, qui dépassent de loin ceux de la plupart de grandes entreprises, il n’en reste pas moins que ces investissements et protections se limitent uniquement à la couche d’infrastructure ou de service. Il appartient toujours au client de veiller à la sécurité de ses charges applicatives. ©2017 IDC #US42014717 10
Les fournisseurs de clouds publics apportent les outils et les fonctionnalités nécessaires pour garantir un niveau élevé de sécurité et de protection des données, mais il est de la responsabilité des clients d’utiliser ces outils et services pour protéger leurs applications et données. Les dispositifs et les fonctions de sécurité offerts par les fournisseurs de clouds publics sont différents des mécanismes disponibles sur site, et c’est là l’une des plus grandes difficultés associées à la sécurité dans le cloud public. La plupart des clients d’entreprise en sont encore à tâcher de parfaire leur compréhension du cadre de sécurité du cloud public et à apprendre à mieux utiliser les fonctions disponibles pour répondre à leurs besoins. Et cette phase de formation est d’autant plus difficile que les fonctions et les cadres de sécurité proposés par les fournisseurs de services, y compris les plus grands noms, manquent de cohérence. On observe en effet des différences quant aux dispositifs et aux cadres de sécurité offerts aux clients pour la protection de leurs charges de travail. Dans la phase d’adoption du cloud, les entreprises seront en mesure de déployer davantage de charges de travail sur des plates-formes de cloud public à mesure que l’infrastructure de sécurité des clouds publics sera mieux comprise et sa gestion, plus familière. Les fournisseurs de clouds publics en sont particulièrement conscients, et l’alignement des fonctions natives parmi les principaux fournisseurs de clouds publics pourrait se traduire par un meilleur alignement des workflows. Cet alignement pourrait être aussi imputé au développement et à l’acceptation de services tiers qui proposent un cadre de sécurité cohérent entre les différents fournisseurs, soit par un principe de superposition, soit par une logique simple visant l’intégration des principales plates-formes. L’adoption par les entreprises (par opposition aux start-ups et aux cas d’utilisation des développeurs) demeure aujourd’hui l’un des vecteurs d’adoption majeurs du cloud public. L’augmentation du nombre de clients professionnels faisant appel au cloud public s’est traduite par une forte demande autour de la création d’un cadre cohérent transposable aux différentes plates-formes cloud pour appliquer et faire respecter les stratégies de sécurité. Les stratégies d’entreprises et les exigences réglementaires, comme le règlement général sur la protection des données (RGPD) en vigueur dans l’Union européenne, réguleront cet alignement entre les fonctionnalités de sécurité des différentes plates-formes de cloud public. Cet alignement devra accélérer encore le rythme d’adoption du cloud public par les entreprises, et plus de la moitié des principaux workflows de sécurité devraient s’appuyer, d’ici 2020, sur des workflows cohérents entre les différentes plates-formes de cloud public. Vecteurs associés Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique Impasse de l’innovation : les anciens systèmes comme freins à la transformation Impact de l’informatique Que ce soit par un alignement initial entre les fournisseurs de clouds publics ou par le biais de solutions tierces, les workflows de sécurité vont commencer à mieux s’intégrer pour répondre à la nécessité, pour les entreprises, de respecter les obligations légales et les exigences de conformité. Avec l’émergence de workflows de sécurité cohérents, les départements informatiques se familiariseront bien plus rapidement avec le dispositif de sécurité du cloud et limiteront les erreurs commises par les utilisateurs concernant la configuration de la sécurité du cloud. Conjugués avec la diminution des failles de sécurité liées aux erreurs humaines, ©2017 IDC #US42014717 11
cette familiarité et ce confort créeront un plus grand sentiment de confiance et élimineront les freins au déploiement du cloud pour un plus grand nombre de charges de travail et d’ensembles de données. Conseil Commencez à étudier les questions relatives à la sécurité en interne en vous familiarisant avec les cadres de sécurité du cloud public et en répertoriant plus en détail les enjeux spécifiques sur le plan de la sécurité. En parallèle, passez en revue les stratégies de sécurité internes afin d’anticiper l’évolution de la familiarité avec la sécurité du cloud public. Une bonne compréhension des enjeux est un excellent moyen de mieux se préparer à tirer le meilleur parti du cloud dès les premières phases du parcours d’adoption. N’envisagez pas les questions de sécurité comme des éléments bloquants pour l’utilisation du cloud, car elles ne constituent que des obstacles temporaires que vous saurez rapidement surmonter. Préparez-vous en interne à accélérer votre parcours d’adoption du cloud en considérant que l’alignement des cadres de sécurité encouragera une meilleure familiarisation et permettra un plus grand nombre de déploiements de charges de travail d’entreprise sur le cloud public. Prédiction 8 : d’ici deux ans, au moins un tiers des clouds sectoriels prendront en charge des API standard, ce qui permettra aux entreprises de se connecter de façon plus simple et sécurisée, tout en contribuant à l’accélération de la transformation numérique Depuis ces dix dernières années, l’industrie 4.0 (la quatrième révolution industrielle) et la « révolution » créée sous l’impulsion de l’innovation technologique (comme l’IoT, le cloud, l’intelligence cognitive/artificielle et l’analyse du Big Data) ont fait l’objet de nombreux débats au sein des plus grandes entreprises mondiales (G500), les gouvernements du monde entier ainsi que de nombreux consortiums industriels (par exemple, dans les secteurs de la fabrication, de la finance, de la santé et de la distribution). Pour que cette révolution aboutisse, il est indispensable de simplifier et de rationaliser les échanges de données. D’où l’urgence d’élaborer des standards sectoriels. L’espace IoT dans le domaine de la fabrication et le secteur financier (fintech, open banking et blockchain, par exemple) ne sont que deux exemples de marchés qui cherchent à développer ces standards d’échange de données. Mais plusieurs gouvernements manifestent également la volonté d’accélérer leur prise en charge de normes plus ouvertes. Les nouvelles entreprises innovantes sur le marché des services cloud contribuent à accélérer la transformation numérique dans différents secteurs d’activité, notamment dans les services orientés client (tels que Netflix, Uber et Airbnb), en proposant un modèle économique radicalement différent et en supprimant les intermédiaires dans les chaînes de valeur. Toutes ces entreprises contribuent à renforcer la nécessité d’API spécifiques au secteur et à soutenir leur émergence. À l’heure où les entreprises doivent plus que jamais miser sur l’interconnectivité, en particulier pour la consultation et le partage en temps réel d’ensembles de données volumineux, elles ne pourront plus se contenter d’une transformation numérique en interne, mais devront élargir leurs horizons pour chercher à prendre part à l’économie des API au sens large qui commence à se développer. La transformation numérique conduit les secteurs d’activité vers un nouveau modèle fondamental dans lequel les entreprises vivent dans un « monde connecté » où la notion de connectivité prend différentes formes : « machine/machine », « homme/machine », « homme/technologie », « produits et services/consommateurs », « plusieurs entreprises dans un même secteur » et « plusieurs entreprises/clients dans plusieurs secteurs ». ©2017 IDC #US42014717 12
Pour tous ces scénarios, il deviendra essentiel de développer des API standard afin de garantir une collaboration et un échange de données plus rapides, plus simples, plus sûrs et plus fiables. Aussi, sans surprise, plusieurs gouvernements et consortiums industriels ont publié cette année des spécifications d’API standard comprenant des exigences techniques (protocole, format de données, sécurité, etc.) et des politiques de confidentialité. Si les secteurs des services financiers, de la santé et de l’automobile, ainsi que le secteur public, ont été les premiers à adopter des API standardisées (publiées par des instances publiques ou par des consortiums industriels), les secteurs de la fabrication, de la distribution et des services professionnels n’ont pas tardé à leur emboîter le pas avec le développement de normes d’API. Alors que les clouds métier se multiplient et s’inscrivent au cœur de la collaboration et de la transformation numérique sur de nombreux marchés spécialisés, IDC estime qu’au moins un tiers des clouds métier prendront en charge des API standard d’ici deux ans, ce qui simplifiera la connectivité et contribuera à l’accélération de l’économie de la transformation numérique. Vecteurs associés Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique La mutation par les plates-formes : libération de la puissance d’échelle de l’innovation numérique Impasse de l’innovation : les anciens systèmes comme freins à la transformation Impact de l’informatique À mesure que prolifèrent les clouds métier collaboratifs, il devient nécessaire d’utiliser de manière adéquate les API standard afin de faciliter l’intégration des processus métier et des solutions SaaS dans les clouds métier et le partage des informations. L’intelligence intégrée (automatisation des processus, analyse orientée action) deviendra un élément véritablement stratégique des solutions de clouds métier afin de garantir un traitement et un transfert appropriés de toutes les données recueillies via les API. Conseil Voyez plus loin que votre initiative de transformation numérique interne pour vous ouvrir davantage à l’économie globale de la transformation numérique, qui est appelée à impacter les entreprises et à modifier potentiellement leur proposition de valeur globale. Bon nombre d’initiatives de transformation numérique ne se concentrent que sur une entreprise ou sur un groupe élargi d’entreprises. Assurez-vous que les solutions que vous choisissez d’implémenter disposent d’emblée des API adéquates de manière à limiter le temps d’intégration et de développement nécessaire. Une bonne utilisation des API est essentielle à la progression de l’économie de la transformation numérique. De la même manière, dans votre quête de solutions de cloud sectoriel, privilégiez celles qui prennent en charge des API standard et une intelligence intégrée, qui sont utilisées par des entreprises ayant une bonne connaissance sectorielle et qui intègrent une intelligence capable de gérer correctement les environnements de Big Data. Soyez particulièrement attentif au développement des standards industriels et essayez de rallier le consortium industriel responsable de leur élaboration afin de bénéficier d’une meilleure visibilité sur les développements ultérieurs (et de les influencer). ©2017 IDC #US42014717 13
Prédiction 9 : d’ici 2021, 80 % des développements d’applications reposant sur des solutions PaaS incluront des microservices et des fonctions cloud, deux éléments essentiels pour prendre des décisions en temps réel en réponse à des événements émanant d’entreprises numériques lourdement équipées Alors que l’adoption de la technologie cloud était en plein essor, tous les efforts étaient concentrés sur les technologies de virtualisation IaaS, lesquelles offraient certes flexibilité et évolutivité, mais conservaient une pile de systèmes d’exploitation totalement indépendants, des composants middleware et d’autres composants d’exécution spécifiques pour chaque charge applicative. Cette approche architecturale restait attachée à l’inefficacité de conception des centres de données locaux avec, à long terme, un niveau inutile de ressources nécessaires pour soutenir chaque charge de travail. La convergence des environnements PaaS partagés et hautement efficaces, qui sont devenus bien plus attractifs et faciles à consommer grâce à l’apparition de technologies de mise en conteneur et à la notion de décomposition des applications en microservices offrant des fonctionnalités binaires, a considérablement renforcé le potentiel commercial des solutions PaaS. Grâce à la fourniture d’éléments finis de calcul sous forme de microservices et de fonctions, les offres PaaS ont fini par bénéficier de l’impulsion qu’elles attendaient depuis longtemps. Si les services de fonction et les offres PaaS traditionnelles n’ont pas tout à fait les mêmes implications lorsqu’ils sont envisagés sous l’angle d’un service consommable offert par un fournisseur cloud, tous deux représentent en réalité une forme de PaaS. L’architecture des applications PaaS a évolué pour prendre en charge ces nouveaux formats de packaging applicatif en contribuant, dans le même temps, à accélérer la productivité des développeurs et l’abstraction des infrastructures. Vecteurs associés Détecter, calculer, actionner : le nouveau paradigme axé sur les données Accélération de la transformation numérique : transformation centrée sur la technologie qui remodèle les entreprises et la société Rythme du changement : moyens technologiques qui suscitent un changement durable au rythme de l’entreprise numérique Impasse de l’innovation : les anciens systèmes comme freins à la transformation Impact de l’informatique Les plates-formes numériques nécessitent une architecture qui associe la prise en charge des actifs informatiques existants au déploiement de nouveaux services pour accélérer l’innovation et répondre aux besoins évolutifs des clients. Les services à granularité fine permettront aux développeurs de créer des applications au bon format pour réagir aux événements liés aux données ou aux applications. Ils pourront ainsi aider les équipes informatiques à mieux répondre aux objectifs d’une organisation agile. La décomposition des applications en microservices réutilisables et portables jouera un rôle essentiel pour les entreprises numériques qui possèdent énormément d’actifs en proposant des solutions IoT optimisées adaptées aux événements survenant à la périphérie. La portabilité favorisera la fusion des initiatives PaaS dans un environnement multicloud qui englobera aussi bien des infrastructures locales que des infrastructures de cloud privé et public. ©2017 IDC #US42014717 14
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