Tournée musicale PRAGUE et DRESDE - Du 16 au 27 avril 2020 - Voyages Inter-Pays
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PRAGUE et DRESDE Tournée musicale Du 16 au 27 avril 2020 Accompagné par : JEAN-GUY GINGRAS PRÉSIDENT JEUNESSES MUSICALES CANADA et CLAIRE GRAVEL et FLORIAN ROUSSEAU 1
ITINÉRAIRE PRÉLIMINAIRE JOUR 1 Jeudi 16 avril 2020 Montréal/Munich Les passagers doivent se présenter au comptoir Lufthansa de l'aéroport Trudeau International vers 18h30. Départ de Montréal à 20h50 par le vol Lufthansa 475 à destination de Munich. Dîner et petit déjeuner servis à bord. JOUR 2 Vendredi 17 avril Munich/Prague Arrivée à l’aéroport de Munich à 09h55. Départ à 11h45 par le vol Lufthansa 1690 à destination de Prague où l’arrivée est prévue à 12h35. Accueil et transfert en autocar de l’aéroport vers l’Hôtel Cosmopolitan (5*) pour notre hébergement des sept prochaines nuits. L'hôtel boutique de luxe est situé dans la vieille ville, près des restaurants, boutiques et cafés et à 10 minutes à pied de la place de la vieille ville et de la place Wenceslas. Ses chambres ont été conçues par la designer tchèque Katerina Vecere et elles sont dotées d'éléments uniques de Swarovski. Vous pourrez y trouver un centre de remise en forme, un sauna et un restaurant bien connu, où le menu est préparé par un célèbre chef tchèque. Enfin, le personnel amical est prêt à vous aider 24h/24 et 7j/7. Tous les grands sites touristiques (place de la vieille ville, hôtel de ville, pont Charles) sont accessibles à pied, ainsi qu'un grand centre commercial avec plus de 180 boutiques et restaurants. Après-midi libre. Prague (en tchèque Praha) est la capitale et la plus grande ville de la République tchèque. Elle est également à la fois l’une des quatorze régions du pays et la capitale de la Bohême Centrale. Elle est traversée par la Vltava. La ville aux cent clochers a miraculeusement échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale et offre de l'architecture mêlant les styles roman, gothique, baroque, rococo, art nouveau et cubiste. Depuis 1992, le centre-ville historique est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Depuis sa naissance, Prague a toujours joué un rôle important dans l’histoire des pays tchèques et de l’Europe. Elle est considérée depuis le Moyen Âge comme l’une des plus belles villes du monde. Au cours des siècles, des personnages importants ont rendu hommage à Prague. W. A. Mozart, L. Von Beethoven, G. Apollinaire, P. I. Tchaïkovski, F. M. Dostoïevski, A. Rodin, O. Kokoschka, la reine britannique Élisabeth II, le pape Jean Paul II ainsi que des personnages importants de la vie politique et culturelle actuelle qui ont exprimé l‘enchantement que provoque sa beauté extérieure et son harmonie. On retrouve Prague dans l’œuvre d‘artistes qui y sont nés, tels Jan Neruda, Jaroslav Hašek, Jaroslav Seifert et Franz Kafka. La ville représente un ensemble unique de monuments historiques dominé par le Château de Prague. On y trouve des spécimens de tous les styles et mouvements artistiques. Le centre historique de la ville s’étend sur les deux rives de la Vltava, et est formé de six quartiers, autrefois villes indépendantes et réunies au XVIII e siècle. Ce sont la Vieille Ville, le quartier de Josefov – la partie conservée de l’ancienne Ville Juive, la Ville Nouvelle, Malá Strana, Hradčany et Vyšehrad. C’est également ici que se concentre la plus grande quantité de monuments historiques, musées et galeries. En soirée, présentation de l’opéra « Don Giovanni » de Wolfgang Amadeus Mozart au Théâtre des États. (Stavovske Divadlo) C’est ici que fut créé l’opéra Don Giovanni en 1797 et dirigé à l’époque par le compositeur. 2
JOUR 3 Samedi 18 avril Prague Petit déjeuner. Avant-midi libre. Spectacle facultatif. En fin d’avant-midi, nous irons à la Maison municipale où nous vous offrons la possibilité d'assister à un court concert famille présenté par l’Orchestre symphonique de Prague. Au programme, le compositeur tchèque Bohuslav Martinu. Coût : 30 $. La Maison municipale domine la vaste place Náměstí Republiky par où passait autrefois l’une des routes commerciales les plus importantes vers Kutná Hora, la ville d’argent. Les premiers monarques tchèques y avaient à l’origine leur résidence, à commencer par Václav IV, en raison de son importance stratégique ; et, de plus, c’était le point de départ du défilé du couronnement. Aujourd’hui, ce passé glorieux n’est rappelé que par une tour gothique située juste à côté de l’admirable bâtiment de la Maison municipale, réalisé par les architectes Bolšánek et Polívka, et dont la décoration intérieure a été conçue par Alphonse Mucha, Max Švabinský, Mikoláš Aleš et d’autres excellents artistes tchèques et étrangers. Temps libre pour le déjeuner. En après-midi, nous assisterons au Théâtre national tchèque au ballet « Onegin » sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski et dans une chorégraphie de John Cranko. Le spectacle sera présenté par le Ballet national tchèque. Le Théâtre National (Národní divadlo) est le plus célèbre théâtre de la République tchèque. Son importance culturelle et symbolique est centrale dans les cent dernières années de l'histoire de la nation tchèque, en particulier dans la deuxième moitié du XIXe siècle lors de la Renaissance nationale tchèque. Temps libre pour le dîner. En soirée, nous nous rendrons au Théâtre d’État de Prague qui vient tout juste de rouvrir ses portes après d’importantes rénovations. Nous assisterons à l’opéra « King Roger » de Karol Szymanowski. Cette scène est l’une des plus importantes d’Europe. Elle est située dans un magnifique bâtiment néo-Renaissance aux intérieurs richement décorés. Le théâtre d’État a ouvert ses portes en 1881, avec l’opéra «Die Meistersinger von Nürnberg» de Wagner, et était alors une scène allemande. La vaste salle et les ornementations néo-rococos le classe parmi les plus beaux opéras d’Europe. L’Opéra d’État fait partie du Théâtre national, et accueille des troupes d’opéra et de ballet. JOUR 4 Dimanche 19 avril Prague Petit déjeuner. Ce matin, nous nous rendrons d'abord dans l’un des plus petits quartiers pragois datant de l‘époque de Joseph II – d‘où son appellation Josefov. Nous y visiterons quelques synagogues et le cimetière juif qui, avec ses 12 000 pierres tombales, est unique dans le monde. C’est le Prague de Kafka avec ses ruelles au tracé déroutant. C’est aussi le Prague des grands boulevards dont celui de Paris, les Champs Élysées de Prague. Paradoxalement, la ville juive doit son état de conservation à Adolphe Hitler. C’est justement un dirigeant nazi qui a décidé de créer à Prague un « Musée de la race disparue ». 3
Cela a permis de rassembler dans ce quartier des objets précieux provenant des territoires occupés, et on a ainsi créé la plus grande collection d’objets juifs d’Europe. Aujourd’hui, Josefov est de nouveau un lieu animé avec une importante communauté juive et, en visitant ce quartier, vous découvrirez une autre pièce de la mosaïque du développement de Prague, la ville aux cent clochers. Siège de la mémoire d'un peuple et d'un temps passé, la cité juive de Prague est présente dans l'esprit de ses habitants par les célèbres mythes et légendes qui l'entourent, comme celle de Rabbi Löw et du Golem, mais aussi dans la mémoire collective de l'Europe par son influence sur les arts, la culture et l'héritage que nous ont laissé Franz Kafka, Marx Brod et bien d'autres. La visite permet de découvrir l'histoire de la communauté juive du Xe au XXe siècle, une des plus importantes minorités de Bohême avant l'Holocauste. Les collections du musée juif sont parmi les plus riches au monde, pour appréhender l'art, les coutumes et traditions juives d'Europe centrale. Nous visiterons la synagogue Maisel et son exposition sur l'histoire ancienne des Juifs dans les pays tchèques et la synagogue Pinkas transformée en Mémorial des Juifs tchèques et moraves, victimes de la persécution nazie, qui comprend une exposition exceptionnelle de dessins des enfants de Terezín. Vous arpenterez enfin le vieux cimetière juif. Des pierres tombales mystérieuses amassées les unes sur les autres, un jeu d’ombres et de lumières, le chuchotement des branches et des milliers d’histoires qui s’y sont déroulées. C’est le vieux cimetière juif qui est l’un des plus grands au monde. Le cimetière a été plusieurs fois comblé de terre car de nouvelles tombes ont été créées en raison de l’espace limité et des coutumes juives qui ne permettent pas de détruire les anciennes tombes. Aujourd’hui, il y a par endroit jusqu’à douze couches les unes sur les autres. Nous découvrirons par la suite, le quartier de la Vieille Ville de Prague. Staré Město, c’est d’abord la place de la Vieille Ville et sa fameuse horloge astronomique et la statue Art Nouveau de Jean Hus. C’est également les flèches sombres de Notre- Dame de Týn. Mais c’est surtout le cœur touristique de Prague, avec ses boutiques d’authentiques cristaux de Bohème et ses hordes de touristes. À partir de la Maison Municipale et la tour Poudrière, laissez-vous guider dans les petits passages et ruelles de la Vieille Ville à l'histoire millénaire, et émerveiller par ses plus beaux monuments : palais baroques, églises médiévales, places de marché... et bien sûr l'hôtel de ville. Toutes les heures, des centaines de touristes de tous les coins du monde se pressent avec leur appareil photo devant la façade sud de l’ancien hôtel de ville de la Vieille ville : ils attendent le spectacle fascinant qu’offre un automate considéré comme l’une des merveilles du monde déjà au Moyen Âge. L’horloge astronomique de Prague, qui est depuis 600 ans l’un des plus précieux trésors de la ville, continue à enchanter avec sa ronde des apôtres, ses statues animées et son mécanisme qui montre le temps qui passe, comme aucune autre machine au monde ne sait le faire. De nombreuses légendes entourent la création de l’horloge astronomique de Prague. La plus célèbre est celle selon laquelle elle aurait été construite par le maître Hanuš en 1410. Les conseillers municipaux de l’époque, que cette œuvre unique avait enthousiasmés, en arrivèrent à craindre que le maître Hanuš n’en construise une copie dans une autre capitale européenne. Ils décidèrent alors, par une sombre nuit, de le rendre aveugle, et c’est ainsi que demeura le seul et unique exemplaire de l’horloge de Prague. 4
La visite de la tour principale, qui vous mènera à quelque 70 mètres de hauteur, vous offrira un panorama exceptionnel sur le cœur historique de la ville de Prague. C'est sur la place de la Vieille Ville que bat le véritable cœur de Prague. C’est là que se rejoignent les ruelles sinueuses de la Vieille Ville pour déboucher sur la plus belle place de Prague. La tour élégante de l’hôtel de ville et sa célèbre horloge, la silhouette élancée de l’église de Týn, l’immense église Saint-Nicolas et d’innombrables maisons aux couleurs et aux styles architecturaux variés procurent à ce lieu une atmosphère exceptionnelle qui fascinera tous ceux qui n’hésiteront pas à succomber à son charme. La place de la Vieille Ville a été le témoin silencieux, durant un millénaire, de grands événements de l’histoire tchèque. L’histoire y a laissé ses traces sous forme de grandes manifestations, d’exécutions, mais aussi de mariages, de tournois et de négociations politiques. Déjeuner libre dans la Vieille Ville. En fin d’après-midi, nous nous rendrons au Narodni Divadlo où nous assisterons à l'opéra « Un ballo in maschera » de Giuseppe Verdi. Les solistes, le chœur et l’orchestre du Théâtre national tchèque seront sous la direction musicale de Jan Chalupecký. JOUR 5 Lundi 20 avril Prague Petit déjeuner. Départ de l'hôtel à 08h45 pour notre trajet à pied vers le Rudolfinum où nous assisterons à 09h30 à la répétition générale du "concert de l'Orchestre symphonique de la Radio de Prague". Au programme, la Faust-Symphonie de Franz Liszt. L’Orchestre de la Radio de Prague, le Chœur philharmonique tchèque de Brno et les solistes seront sous la direction musicale de Marek Šedivý. Si le Théâtre des États est intimement lié à Mozart, le Rudolfinum évoque un autre géant de la musique classique, Antonín Dvořák : il dirigea ici le tout premier concert de l'orchestre philharmonique tchèque avec au programme sa célèbre Symphonie du Nouveau Monde. Connue pour offrir la meilleure acoustique de la ville, la grande salle reste le siège de cet ensemble symphonique prestigieux. Construit de 1875 à 1885, le bâtiment néo-Renaissance sur les rives de la Vltava est l’une des réalisations architecturales les plus importantes de l’époque, signée par Josef Zítek et Josef Schulze. Temps libre pour le déjeuner. En après-midi, nous ferons la visite guidée du Musée national tchèque de la musique. Loin de ne s’adresser qu’aux spécialistes, ce musée réussit le challenge de rendre vivante et accessible la présentation de sa vaste collection d’instruments anciens et contemporains. Des instruments les plus connus aux plus originaux, voire incongrus, la variété des formes répond à la diversité des timbres et sonorités dont l'appréciation et la comparaison sont rendues possibles par de nombreuses bandes sonores. On découvre par exemple de luxueux clavecins marquetés, peints de motifs orientalisants, incrustés d’écailles, de nacre ou d’ivoire. On s’étonne de la diversité des pianos au court des âges : les pianos à queue, carrés ou pyramidaux, les étonnants pianos girafes ou lyres de style empire ou encore les révolutionnaires pianos, quart de ton ou sixième de ton, spécialement construits pour les besoins de la musique micro tonale au XXe siècle. 5
On compare le timbre net et argentin des épinettes ou clavecins aux nuancements infinis des pianos, on confronte le son puissant et velouté des trompettes à celui nasillard des cornemuses, on découvre les timbres plus ou moins clairs, cuivrés, chuintants ou cristallins des diverses familles d’instruments. Retour à l’hôtel en fin d’après-midi et temps libre pour le dîner. Soirée libre. JOUR 6 Mardi 21 avril Prague Petit déjeuner. Ce matin, nous nous dirigerons vers la colline de Hradcany pour la visite guidée de ce lieu chargé d'histoire. Nous débuterons d'abord par la visite du Couvent de Strahov. Cet ancien monastère doit sa renommée mondiale à la précieuse bibliothèque avec une quantité de manuscrits médiévaux illuminés, cartes géographiques, globes terrestres et feuilles graphiques, à la Salle théologique baroque et la Salle philosophique classique ornée de fresques d'A. Maultbertsch. Depuis la fondation du monastère en 1143, son activité n’a pratiquement jamais été interrompue. Il a fait face à des incendies, des guerres, des révolutions et à des régimes totalitaires, mais même quand les Prémontrés ne pouvaient vivre dans leur monastère, ils se rassemblaient en d’autres lieux avant de pouvoir retourner chez eux. Nous nous rendrons par la suite sur la place Loretánské náměstí où s’élève depuis près de 400 ans Notre-Dame-de-Lorette, remarquable lieu de pèlerinage de style baroque. Il abrite la Santa Casa entourée de cloîtres, l'église de la Nativité et la tour avec son célèbre carillon. Celui-ci constitue à lui-seul une curiosité historique éminente ; les cloches de Lorette ont sonné pour la première fois au-dessus des toits de Prague le 15 août 1695. L’une des principales attractions de Lorette est la salle du trésor où sont présentés les joyaux et les pièces précieuses. Parmi les trois cents œuvres d'art, la plus admirée est l’ostensoir de diamants, dit Soleil de Prague, réalisé par des orfèvres viennois à la fin du XVII° siècle. Finement décorée par Krystof et Kilian Dientzenhofer, l’église baroque de Notre- Dame-de-Lorette est aussi élégante qu’harmonieuse et contraste avec la solennité massive du palais Czernin qui se trouve juste en face. Puis nous ferons la visite guidée du château de Prague "Hradcany", véritable cité dans la ville et dont l'édification débuta au Xe siècle. Vous y verrez la cathédrale Saint-Guy, le Palais Royal où vit l’actuel président de la République, la basilique romane Saint-Georges et la ruelle dorée où habita le célèbre écrivain Franz Kafka. Couronnant le panorama de Prague sur son promontoire dominant le fleuve, le château fait partie des joyaux du patrimoine mondial classés à l'UNESCO, regorgeant de richesses historiques et artistiques. Le château de Prague a été fondé dès 870 par Bořivoj, descendant de la dynastie des Prémyslides. Mais depuis l'époque des palissades en bois, sa forme a changé plusieurs fois. Le château s'est élargi et a connu de nombreuses modifications à l'époque de l'empereur Charles IV qui a également commencé la construction de la cathédrale Saint-Guy. Commencée en 1344 par l’architecte français Mathieu d’Arras, la construction de la magnifique cathédrale gothique Saint-Guy ne fut achevée qu’en 1929. Lieu de couronnement des rois, elle leur servit aussi de mausolée royal. 6
En y entrant, vous vous retrouvez là où le temps s’est arrêté. Son intérieur magnifiquement décoré par des maîtres du Moyen Âge est parfaitement éclairé par les rayons du soleil qui traversent de magnifiques vitraux. Ne manquez surtout pas les vitraux d’Alphonse Mucha, le plus grand peintre tchèque de l’Art Nouveau. La cathédrale abrite aussi des tombeaux avec les dépouilles de saints importants et de souverains tchèques. Vous pouvez y voir la tombe de Saint Venceslas, le patron des pays tchèques, de Saint Jean Népomucène, mais aussi des empereurs Charles IV et Rodolphe II. Outre la cathédrale, le château se compose de trois autres églises. La plus célèbre d'entre elles est la basilique Saint-Georges datant de 920 qui a préservé son caractère romantique d'origine. Elle fait partie du monastère Saint-Georges, fondé un demi-siècle plus tard. Les locaux du monastère abritent aujourd'hui des expositions de la galerie nationale. Le palais lui-même qui remonte au XIe siècle a été régulièrement enrichi et complété. Sa pièce maîtresse date du XVe siècle et est de pur style gothique : il s’agit de la très belle salle Vladislav, aux proportions imposantes. Également surnommée salle des chevaliers, elle donne sur la chancellerie de Bohême où eut lieu la fameuse « défénestration » de Prague le 23 mai 1618, prélude de la guerre de Trente Ans. La visite du château de Prague ne serait pas complète sans passer par la ruelle d’or. Celle-ci longe ses murailles et vous fascinera par son caractère pittoresque. Ces maisonnettes colorées étaient occupées, selon la légende, par les alchimistes qui travaillaient pour l’empereur Rodolphe II, qui rêvait de découvrir le fameux élixir de jouvence ou encore la pierre philosophale. Ne ratez surtout pas la maisonnette n° 22 où le célèbre écrivain pragois Franz Kafka créait ses œuvres. Actuellement, des artisans et des artistes se sont réinstallés dans la ruelle où vous pouvez voir ou même acheter leurs œuvres. Après la visite du quartier du château, nous nous dirigerons vers le quartier romantique de Mala Strana. Il est très différent de la Vieille Ville, ce sont des rues escarpées, des escaliers et également de magnifiques jardins palatiaux qui vous attendent ici. Avec sa variété de façades baroques, Malá Strana rappellent les décors de vos contes préférés, c'est également un quartier de résidence où se trouvent des bureaux gouvernementaux et des ambassades. Malá Strana (le « petit côté » en tchèque) est le quartier le plus attachant de Prague. Berceau de la Prague baroque, cet harmonieux ensemble architectural présente de nombreux palais derrière lesquels se cache de mystérieux jardins. Au détour de rues sinueuses, se découvrent des places romantiques ou de superbes panoramas. Déjeuner inclus ce midi dans un restaurant du quartier de Mala Strana. En après-midi, nous visiterons l'Église Saint-Nicolas. Tout comme le Château de Prague, les tours du Pont Charles ou l’hôtel de ville de la Vieille Ville, l’église Saint-Nicolas est indissociable du panorama de Prague. C’est l’une des plus belles constructions baroques d’Europe et depuis plus de 300 ans, elle couronne le quartier de Malá Strana et accueille tous les jours des visiteurs venus du monde entier pour l’admirer. C’est aux Jésuites, qui souhaitaient édifier leur plus grande œuvre architecturale dans les pays tchèques, que l’on doit la construction de l’un des symboles de Prague. Ils ont alors fait appel au grand maître du baroque, Kryštof Diezenhofer qui entrepris la construction en 1673. 7
Après sa mort, c’est son fils qui a pris le relais et imaginé une solution originale pour la voûte, mais qui est aussi à l’origine de la plus belle partie de l’église, sa coupole monumentale. Plus tard, on a construit l’un des plus hauts clochers de Malá Strana, et c’est ainsi qu’une œuvre qui n’a pas d’équivalent au nord des Alpes a vu le jour. À quoi ressemble l’incarnation parfaite de l’architecture baroque. Vous le découvrirez d’emblée en entrant dans l’église. Un immense espace richement décoré s’étalera devant vous. La splendide fresque du plafond, l’une des plus grandes d’Europe, s’accorde parfaitement avec la riche décoration sculpturale. Un jeu raffiné d’ombres et de lumières vient compléter le spectacle unique qu’offre la nef principale. Wolfgang Amadeus Mozart a joué sur l’orgue qui se trouve dans l’église. Après sa mort, une messe des morts fut donnée dans l’église : plus de 4 000 Praguois y participèrent. Nous nous rendrons par la suite à l´église Notre-Dame-des-Victoires qui vous donnera, de prime à bord, une impression d’austérité. Mais son intérieur abrite un trésor admiré par des millions de personnes venus du monde entier. Des centaines de croyants s’inclinent chaque année devant la splendide statuette du Petit Jésus de Prague, connu dans le monde chrétien sous le nom de Bambino di Praga. Cette statuette en cire, à laquelle des pouvoirs miraculeux sont attribués, provient d’Espagne. Selon la légende, c’est un moine qui l’aurait fait fabriquer car le Petit Jésus lui serait apparu. Cette œuvre aurait été acheminée à Prague grâce à la duchesse espagnole Marie Manrique de Lara qui était venue se marier en Bohême. Sa fille, veuve, a ensuite fait don de la précieuse statuette au monastère des Carmes Déchaux situé près de l’église Notre-Dame-des-Victoires. Depuis 1747, elle est confiée aux sœurs de Lorette. Les vêtements sont changés dix fois par an en fonction de la période religieuse. Un petit musée a été créé pour exposer les vêtements et divers objets de culte. Nous reviendrons vers notre hôtel en fin d'après-midi en empruntant le Pont Charles. Reliant le quartier du Petit côté (Malá Strana) à celui de la Vieille Ville (Staré Město), le Pont Charles est le monument le plus connu de Prague, son symbole. Commencé en 1357 par Charles IV, ce pont de 516 mètres de long a longtemps été le seul pont de Prague. Parmi les 30 statues du pont Charles, vous admirerez notamment la statue de Jean Népomucène dont vous n’omettrez pas de toucher le relief en bronze situé sur son socle. La chance recommencera à vous sourire à Prague ! Cette statue ne s’y trouve pas par hasard. C’est en effet du pont Charles que le corps de ce saint a été jeté dans la Vltava. Selon la légende, il aurait refusé de dévoiler au roi un secret de confession de la reine et il aurait été torturé à mort. Temps libre pour le dîner. En soirée, nous nous rendrons au Théâtre National (Narodni Divadlo) où nous assisterons à l’opéra « La Fiancée vendue » de Bedřich Smetana. Devenu symbole de la nation tchèque, La Fiancée vendue figure depuis au répertoire de nombreux théâtres dans le monde. Bedřich Smetana est considéré comme le père de la musique tchèque par sa contribution au renouveau de la culture bohémienne, empruntant dans ses compositions des thèmes et des mélodies folkloriques tchèques. 8
Jour 7 Mercredi 22 avril Prague Petit déjeuner. Aujourd’hui nous vous convions à une excursion en dehors de la ville de Prague. Nous nous dirigerons vers le sud au travers de la pittoresque Bohême centrale vers la ville médiévale de Benesov, site du château de Konopiste. Nous découvrirons au cours de la visite l'histoire de la résidence de trois étages, construite en 1280 et comment elle fut transformée en château de style baroque à la fin des années 1700, avant de devenir la résidence de l'archiduc Franz Ferdinand d'Autriche en 1887. Nous y verrons l’un des premiers châteaux équipés d’un ascenseur électrique, de l’électricité et d’une conduite d’eau ! Nous traverserons les salles de séjour et de réception, la salle à manger, la salle d’arme et l’armurerie tout en se plongeant dans la vie de château de l’époque précédent la Première Guerre mondiale. Nous admirerons ensuite, au musée officiel de l’usine de la marque JAWA, des pièces d’exposition uniques, des trophées et des documents historiques liés aux motocyclettes tchèques les plus célèbres. Le château de Konopiště, à l’origine une forteresse gothique, a été conçu en s’inspirant des forteresses françaises aux tours symétriques, avec de nombreuses entrées et des ponts levis. Il a été progressivement remanié, grâce à de nombreuses modifications, en château romantique avec un intérieur luxueux, adapté à la vie quotidienne de la noblesse. Le château fut choisi par le successeur au trône des Habsbourg, François Ferdinand d’Este, dont l’assassinat à Sarajevo n’a été qu’un prétexte pour déclencher la Première Guerre mondiale. La Seconde Guerre mondiale a aussi influencé l’histoire de Konopiště car ce lieu a été le siège de l’état-major des SS. François était un chasseur et un collectionneur passionné. En visitant le château, nous verrons ses exceptionnelles collections d’armes dans l’armurerie qui porte son nom, l’une des plus grandes d’Europe. François Ferdinand a même fait bâtir une pièce conçue pour plus de 1 000 portraits de Saint Georges avec lesquels il voulait dépasser la collection du roi d’Angleterre. Le Grand couloir des trophées témoigne à son tour de la passion pour la chasse de François Ferdinand qui a abattu, au cours de sa vie, près de 300 000 animaux. Déjeuner inclus dans un restaurant situé près du château. Retour à Prague au cours de l’après-midi. Le dîner inclus de ce soir sera servi à la brasserie de la Ville nouvelle. Fondée en 1993, la Brasserie de la Ville nouvelle renoue avec la tradition longtemps oubliée d’une ancienne brasserie locale. La petite brasserie est rattachée au restaurant pour constituer un ensemble très étendu, dont les sous-sols sont eux-aussi reliés. JOUR 8 Jeudi 23 avril Prague Petit déjeuner. Ce matin, nous ferons en compagnie de notre guide la visite du couvent Ste-Agnès. À travers les collections médiévales de la Galerie Nationale - parmi les plus belles d'Europe - vous découvrirez la splendeur de l'art du Moyen Âge en Bohême, dont le XIVe siècle fut le brillant âge d'or. L'empereur Charles IV et l'ensemble de la dynastie des Luxembourg furent des mécènes passionnés, qui attirèrent à Prague une foule d'artistes - peintres, sculpteurs, orfèvres - et firent de la Bohême un centre artistique majeur de l'Europe. 9
Nous nous dirigerons par la suite vers le Musée Mucha que nous visiterons. Alphonse Mucha est l'icône incontestée de l’esprit 1900, tant ses figures féminines incarnent l’image collective de la Belle Époque. Mais Mucha est aussi et avant tout un artiste tchèque, viscéralement attaché à sa terre natale et à son peuple au destin mouvementé. Un grand nombre des œuvres parisiennes de Mucha qui ont fait son immense succès populaire sont rassemblées ici. Les lignes ondulantes des contours, les couleurs douces et éteintes traitées en aplat, le vocabulaire décoratif exubérant et symbolique, le génie de la composition font la signature de ce grand illustrateur. La deuxième partie du musée invite à découvrir l’autre facette de l’artiste. Longtemps exilé, Alfonse Mucha est aussi un patriote convaincu, défenseur du peuple slave, à l’époque où le mécontentement gronde dans l’empire austro-hongrois. Après-midi libre pour vous permettre de faire quelques achats où découvrir d’autres aspects de la ville à votre rythme. Nous vous suggérons une promenade dans la Nouvelle Ville (Nove Mesto) pour y découvrir la Place Wenceslas où se trouve le Musée National. Autour de l'immense place Venceslas, de la rue Na Příkopě (« Sur le fossé » en tchèque) et de la place de la République et sa célèbre Maison municipale, vous découvrirez un ensemble urbain unique en Europe, et percevrez tout le dynamisme architectural de cette période, en route vers la modernité. Les grands hôtels Art Nouveau, aux courbes élégantes et aux décors exubérants, les palais modernes de Jan Kotěra ou Pavel Janák, élèves inspirés d'Otto Wagner de Vienne, les édifices Cubistes inédits, mouvement architectural unique en Europe, les sobres et purs immeubles fonctionnalistes aux espaces baignés de lumière. Au cœur de la Nouvelle Ville, ces fleurons des avant-gardes envahissent l'espace urbain, et cohabitent avec les flamboyants palais baroques des siècles précédents. Vous verrez en même temps les endroits liés aux événements politiques majeurs du XXe siècle pour mieux comprendre l’histoire moderne tchèque : la chute de l’Empire Austro-hongrois, la naissance de la 1ère République tchécoslovaque en 1918, les 40 ans de communisme et enfin la Révolution de Velours… Ce soir nous assisterons au Théâtre d’État de Prague (Staatni Opera) à l’opéra « Rusalka » d’Antonín Dvořák. A la tête d'un répertoire qui compte plus de 200 oeuvres, Antonín Dvořák incarne, aux côtés de Bedřich Smetana, une des figures principales de la musique tchèque. JOUR 9 Vendredi 24 avril Prague/Leipzig/Dresde Après le petit déjeuner, départ de Prague pour notre trajet en autocar vers Leipzig, site d’une vie musicale très active. En route, nous nous arrêterons à Dresde vers 11h00 pour notre installation à l'Hôtel Innside by Melia Dresden (4*) pour notre hébergement des trois prochaines nuits. L'hôtel est situé au cœur de Dresde, face au musée d’art contemporain Albertinum et proche des principales attractions touristiques et culturelles de la ville comme la Frauenkirche, la cathédrale Hofkirche, le Kulturpalast, l’opéra, la terrasse de Brühl et le pont Augustusbrücke. L’Hôtel Innside Dresden est le meilleur choix pour un séjour dans cette ville étant donné son excellente situation, ses nombreuses et confortables installations et la qualité de ses services. Départ de Dresde à 12h30 pour notre trajet en direction de Leipzig. Deuxième ville de RDA après Berlin, elle fut le théâtre des "manifestations de mai" qui conduisit à la fin du régime communiste. La ville a un riche passé culturel comme en témoigne l'église Saint-Thomas qui a vu son célèbre Thomanerchor dirigé par le grand Jean- Sébastien Bach durant 30 ans, l'orchestre symphonique du Gewandhaus, l'opéra. 10
Elle est également réputée pour son université vieille de 600 ans ainsi que ses foires organisées depuis le XIe siècle. Nous découvrirons entre autres lors de la visite guidée de la ville, l’église St-Thomas qui renferme la tombe de Jean-Sébastien Bach. L'église originale de St-Thomas date du XIIIe siècle et a reçu sa forme actuelle d'église-halle à trois nefs à la fin du XV e. Martin Luther y prononça un sermon à la Pentecôte en 1539, à l'occasion de l'introduction de la Réforme. Elle doit sa célébrité à Jean-Sébastien Bach, qui y fut « cantor » et qui repose dans l'église, et au Thomanerchor. Il s'agit d'un chœur issu de l'école de St-Thomas fondé au XIIIe siècle. Aujourd'hui, le chœur compte 90 chanteurs et on peut l’entendre lors des vêpres le vendredi et le samedi. Nous verrons par la suite le Musée Bach. Nous compléterons notre visite de Leipzig par un arrêt à la maison où vécut Félix Mendelssohn. Le compositeur Félix Mendelssohn-Bartholdy passa les deux dernières années de sa vie dans cette somptueuse demeure. Il s'éteignit en 1847 et avait à peine 38 ans. Meubles et objets d'origine illustrent le milieu dans lequel il vécut. Des concerts se tiennent régulièrement dans le joli salon de musique. Ce soir le dîner sera servi au restaurant Auerbach’s Keller de Leipzig. Grâce à la citation de la cave au tonneau dans l'œuvre classique de Goethe, « Faust », on peut affirmer que c'est probablement la salle de restaurant la plus connue en Allemagne. Aujourd'hui encore, on trouve la salle exactement comme les générations de convives l'ont vue avant et après l'époque de Goethe. Nous nous rendrons par la suite au Gewandhaus où nous assisterons à 20h00 au « concert de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig ». Cette salle de concert fut inaugurée en 1981. Plus de 1 900 spectateurs peuvent prendre place pour écouter le fameux orchestre du Gewandhaus. Au programme, deux œuvres de Franz Liszt, la Faust-Symphonie et le concerto no.2 pour piano et orchestre. L’orchestre, le Chœur et les solistes invités Seong-Jin Cho au piano et Brenden Gunnell, tenor seront sous la direction de Antonio Pappano. Retour à Dresde en fin de soirée. JOUR 10 Samedi 25 avril Dresde Petit déjeuner. Ce matin, nous débuterons notre visite guidée de la ville de Dresde. « Village de pêcheurs, cité marchande et résidence des margraves puis des princes électeurs et des rois de Saxe, et enfin capitale de la Saxe, Dresde occupe une place particulière dans l'histoire allemande. Détruite à 60 % en 1945, la "Florence de l'Elbe" est l'une des villes les plus visitées d'Allemagne, grâce à son centre-ville "reconstruit pierre par pierre", son célèbre opéra et surtout ses musées, parmi les plus riches d'Europe. C'est en 2006 que la ville commémora son 800e anniversaire. » L'histoire de Dresde est liée à celle du Duc Albert, à qui la découverte du site fut attribuée en 1485 et qui y élit domicile. La lignée albertine fit de Dresde la capitale culturelle de la Saxe et lui conféra un rayonnement au-delà des frontières du pays. L'apogée de la ville fut atteinte au XVIIIe siècle sous Auguste le Fort, qui marquera pour longtemps Dresde de son empreinte. De nombreux monuments, en particulier le superbe ensemble baroque du Zwinger, furent bâtis à son époque. Cette richesse architecturale et culturelle la fit surnommer "la Florence de l'Elbe". Mais la chute fut brutale lorsqu'en 1945, durant la nuit du 13 au 14 février, des tapis de bombes furent déversés sur la ville par les Alliés et la ravagèrent presque entièrement. 35 000 personnes périrent dans ces bombardements. L'utilité d'une action d'une telle ampleur, à quelques semaines de l'issue de la guerre, a suscité bien des débats. 11
La reconstruction de la ville fut longue, bien qu'elle connue une accélération après la réunification de l'Allemagne. Dresde commence tout juste depuis quelques années à renaître de ses cendres. Nous commencerons d’abord notre circuit en autocar afin de découvrir les deux rives de l’Elbe. Nous nous rendrons par la suite dans le quartier de la vieille ville qui abrite les monuments les plus intéressants. Nous verrons d’abord l'église catholique de la Cour (Ehemalige Katholische Hofkirche) qui fut construite entre 1738 et 1754 par l'architecte italien Gaetano Chiaveri, à la demande d'Auguste III. Bien que la région soit à majorité protestante, les électeurs de Saxe s'étaient convertis au catholicisme à la fin du XVII e siècle afin d'accéder au trône de Pologne. L'église a retrouvé sa fonction d'origine en 1980 en devenant la cathédrale catholique de l'évêché de Dresde-Meissen. Construite dans un style baroque inspiré des monuments italiens, l'église est dominée par un clocher haut de 85 mètres. Elle est décorée de statues d'apôtres et de saints. À l'intérieur, les nefs latérales sont reliées au vaisseau central par un déambulatoire. Vous pourrez notamment admirer une belle chaire rococo réalisée par Balthasar Permoser en 1722. Le maître-autel est orné d'un magnifique tableau d'Anton Raphaël Mengs représentant l'Ascension (1751). Vous remarquerez également l'orgue (1750-1753), qui fut la dernière création du célèbre Gottfried Silbermann. La crypte abrite les sarcophages de 49 rois et princes de Saxe. À côté de cette église, le château (Schloss) de style Renaissance est particulièrement réputé pour son immense mosaïque (102 mètres). Réalisée à l'origine par le peintre Wilhelm Walter, puis remplacée par des carreaux de porcelaine de Meissen, elle orne la façade extérieure du bâtiment reliant la partie ouest du château au Johanneum. Vous pourrez voir cette mosaïque nommée la « Procession des ducs » (Fürstenzug) depuis la rue Augustusburg. La galerie sur laquelle est située cette mosaïque est appelée le Long Passage (Länger Gang). Elle est formée, côté cour, d'arcades toscanes. De là en poursuivant dans la rue Augustusburg, on parvient à la place Neumarkt, où se trouve l'église Notre-Dame. L'église Notre-Dame (Frauenkirche) de Dresde est considérée comme le monument le plus représentatif de l'architecture sacrée protestante en Saxe. Sa construction d'après les plans de l'architecte Georg Bähr commença en 1726 et s'acheva en 1743. Son dôme impressionnant mesurait 23,5 mètres de large et s'élevait à 95 mètres. Il est considéré comme le symbole de la ville en raison de son histoire. L'église fut, en effet, bombardée les 13 et 14 février 1945. Les 8 piliers massifs qui soutenaient sa coupole s'effondrèrent le lendemain à cause d'un incendie qui s'était déclaré dans l'église suite aux bombardements. L'église resta dans cet état de ruine jusqu'à la réunification et devint donc le symbole de la destruction de la ville lors de la Seconde Guerre mondiale. La reconstruction fut entamée en 1993 et achevée à la fin de l'année 2005. Depuis sa réouverture, l'église Notre-Dame a déjà accueilli plus de 2 millions de visiteurs. Construite dans un style baroque, l'église Notre-Dame est particulièrement lumineuse. Sa coupole intérieure, située au centre de la nef, est large de 26 mètres et haute de 24 mètres. Elle est ornée d'une fresque baroque représentant notamment les quatre évangélistes : le lion (Marc), l'aigle (Jean), l'ange (Matthieu) et le taureau (Luc). L'église possède également un superbe autel réalisé par Johann Christian Feige ainsi qu'un magnifique orgue, œuvre de Daniel Kern. Nous compléterons notre visite de l’avant-midi par une promenade vers la terrasse de Brühl (Brühlsche Terasse). Cette longue terrasse faisait autrefois partie des fortifications de la ville et fut aménagée en jardin au XVIIIe siècle. Elle offre de belles vues sur l'Elbe et la Ville Nouvelle. 12
Temps libre pour le déjeuner. En après-midi, nous ferons la visite de la célèbre Voûte verte historique qui se trouve à l'intérieur du Château de la Résidence. Les chefs-d’œuvre de joaillerie et d’orfèvrerie rassemblés par Auguste II ont retrouvé en 2006 leur emplacement d’origine, les salles de la Voûte verte historique du château. Cette collection doit son nom surprenant à son lieu d'exposition initial : une pièce du château caractérisée par sa couleur verte. Après avoir été mise à l'abri au début de la Seconde Guerre mondiale, la collection fut confisquée par la Russie en 1945, puis restituée à la RDA en 1958. Elle fut alors hébergée pendant 30 ans à l'Albertinum, et a retrouvé depuis peu sa place au château. Cette collection est considérée comme l'une des plus belles du genre en Europe. Elle est divisée en deux parties : la Nouvelle Voûte verte (Neues Grünes Gewölbe) et la Voûte verte historique (Historisches Grünes Gewölbe). Les 3000 pièces sont exposées dans 10 salles baroques qui portent le nom du matériau des pièces qu'elles abritent (ambre, ivoire, or, etc.). La plus belle pièce est la "Salle précieuse" (Pretiosensaal), ornée de marbre, de dorures et de miroirs. Nous terminerons notre visite du château de la Résidence par la découverte de la "Nouvelle Voûte verte" qui est installée depuis septembre 2004 au premier étage de l'aile Ouest du château. Cette collection est composée de plus de 1000 pièces datant de la Renaissance et de la période classique. Le Cabinet Turc quant à lui regroupe une des plus anciennes et importante collection du monde ottoman en dehors de la Turquie. Retour à l'hôtel en fin d’après-midi et temps libre pour le dîner. Spectacle facultatif en soirée. Nous assisterons ce soir au Semperoper de Dresde à l'opéra « La Bohème » de Giacomo Puccini. Les solistes, le chœur du Semperoper et l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde seront sous la direction musicale de Daniele Callegari. Coût :160 $ JOUR 11 Dimanche 26 avril Dresde Après le petit déjeuner, visite du Palais du Zwinger, chef d’œuvre de l’art baroque allemand. Le Zwinger doit son nom, qui signifie "entre les murs", à son implantation située à l'origine dans un espace laissé libre entre les anciennes enceintes fortifiées. Il fut construit entre 1710 et 1728 à la demande d'Auguste le Fort. Deux artistes travaillèrent en étroite collaboration pour la construction de ce remarquable palais baroque : l'architecte Matthäus Daniel Pöppelmann et le sculpteur Balthasar Permoser. La Semper Galerie, à l'Est, fut construite plus tardivement, de 1845 à 1855, par Gottfried Semper. L'ensemble constitue l'un des plus beaux exemples d'architecture baroque tardive en Europe. Le palais est constitué d'une vaste esplanade entourée de pavillons (pavillon du Carillon et pavillon des Remparts) et de galeries (Zwingergalerie et Sempergalerie). Le pavillon des Remparts (Wallpavillon) est particulièrement remarquable. Il est surmonté d'une statue de Permoser, « Hercule portant le monde », qui symbolise Auguste le Fort. Depuis ce pavillon, on accède au « Bain des nymphes » (Nymphenbad), une superbe fontaine baroque. L'entrée principale est la porte de la Couronne (Kronentor), à l'Ouest, qui doit son nom à son dôme en bulbe orné de dorures. Le Zwinger abrite cinq musées, dont la fameuse Galerie des Maîtres anciens. 13
La galerie de peinture des Maîtres anciens (Gemäldegalerie Alte Meister) présente la collection de peintures rassemblées par la maison des Wettin à partir du XVI e siècle. La plupart de ces œuvres ont été acquises par le roi Auguste le Fort et son successeur Auguste III. La collection est constituée de tableaux de peintres européens du XVe au XVIIIe siècle. La Renaissance italienne et le baroque occupent une large place dans le musée, tout comme les peintures flamandes et hollandaises du XVIIe siècle. Vous y verrez des œuvres de Rembrandt, Rubens, Vermeer, Holbein, Cranach l’Ancien, Dürer, Canaletto, Véronèse, Tintoret, Titien, Raphaël et Botticelli. Le Zwinger abrite d'autre part une collection de porcelaine (Porzellansammlung), l'une des plus importantes au monde. La ville doit ce musée à Auguste le Fort qui vouait une véritable passion à la porcelaine. La collection est composée de 20 000 pièces provenant de Chine, du Japon, mais également de Meissen, une ville située près de Dresde et réputée pour la qualité et la finesse de ses porcelaines. Après-midi libre. Grâce à votre Dresden Museum Card, vous pourrez visiter plusieurs autres musées à votre rythme tout à fait gratuitement. Nous vous suggérons entre autres la visite de la galerie des Maîtres Modernes de l'Albertinum. La Galerie Neue Meister se distingue par la grande qualité de ses tableaux couvrant la période allant du courant romantique à nos jours, qui en font l’un des plus importants musées d’Allemagne. Dans la nouvelle présentation de la collection de l’Albertinum rouverte en 2010, les visiteurs peuvent admirer les chefs-d’œuvre de Friedrich et autres représentants du romantisme, tels que Carus, Dahl ou Richter, ainsi que des tableaux des impressionnistes allemands et français (Monet, Degas, Liebermann, Slevogt). Temps libre pour le dîner. En soirée nous assisterons au Semperoper à l’opéra « Madama Butterfly » de Giacomo Puccini. Les solistes, le chœur du Semperoper et l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde seront sous la direction musicale de Lorenzo Viotti. L'Opéra Semper, dont le nom exact est "Sächsische Staatsoper" (Opéra national saxon) connut une histoire tourmentée puisqu'il fut reconstruit deux fois depuis sa première édification. Dessiné par l'architecte Gottfried Semper et construit entre 1838 et 1881, il fut ravagé par un incendie en 1869. Son fils, Manfred Gottfried, le fit donc reconstruire d'après ces mêmes plans entre 1871 et 1878. Il fut à nouveau détruit durant la Seconde Guerre mondiale et sa restauration dura jusqu'en 1985, date de sa réouverture. Le monument est de style Renaissance italienne avec sa façade en arc de cercle composée de deux étages d'arcades. De chaque côté de cette façade, des niches abritent des statues de personnages célèbres : Shakespeare, Sophocle, Molière et Euripide. Son architecture et son acoustique en firent un joyau de l'architecture de théâtre au XIXe siècle. Des opéras prestigieux ont été joués sur cette scène de renommée internationale, notamment de Richard Wagner et Richard Strauss. Neuf opéras de ce dernier, parmi lesquels "Le Chevalier à la Rose", furent présentés dans cette salle pour la première fois. Il est aujourd'hui encore l'un des opéras les plus connus au monde. Ce splendide théâtre est donc à l'image de la longue renommée de la ville de Dresde en matière d'art lyrique. JOUR 12 Lundi 27avril Dresde/Munich/Montréal Après le petit déjeuner, départ de l'hôtel à 10h30 pour notre trajet vers l’aéroport de Dresde. Départ de Dresde à 13h30 par le vol Lufthansa 2125 en direction de Munich où l'arrivée est prévue à 14h25. Départ de Munich à 16h40 par le vol Lufthansa 474 à destination de Montréal où l’arrivée est prévue à 18h55. 14
COORDONNÉES DU VOYAGE * PRIX DU VOYAGE : 6 795 $ * (Prix par personne en occupation double) Supplément en occupation simple: 1 395 $ LE PRIX COMPREND : Transport aérien Montréal/Munich/Prague et Dresde/Munich/Montréal avec Lufthansa. Hébergement pour 7 nuits en occupation double à l'Hôtel Cosmopolitan (5*) à Prague. Hébergement pour 3 nuits en occupation double à l'Hôtel Innside by Melia (4*) à Dresde. Tous les petits déjeuners de style buffet. 2 déjeuners et 2 diners. Transport en autocar de luxe climatisé pour tout le circuit. Transferts et manutention des bagages. Toutes les visites décrites dans l’itinéraire incluant les frais d’entrée (avec guide parlant français). 9 billets de spectacles. Les taxes et les frais de services. Les services des accompagnateurs. LE PRIX NE COMPREND PAS : Les assurances voyages (prix sur demande). Les repas non mentionnés à l’itinéraire. Les pourboires facultatifs aux guides locaux ainsi qu’au conducteur de l’autocar. Les spectacles facultatifs. NOTE : Le prix de ce voyage a été fixé sur la base d’une participation minimale de 25 personnes et au taux de change établi en date du 8 octobre 2019. Une variation du taux de change peut amener des frais supplémentaires. L’itinéraire et le programme des spectacles peuvent être sujets à changements. Vos accompagnateurs Jean-Guy Gingras Claire Gravel Florian Rousseau 15
CONDITIONS SPÉCIALES Inscription : Frais d’ouverture de dossier : un dépôt de 1 000 $ par personne doit être versé au moment de la réservation. Un deuxième dépôt de 1 500 $ doit être remis le 6 décembre 2019. Le solde doit nous parvenir au plus tard le 14 février 2020. Annulation : Les frais d’annulation suivants sont applicables par personne : Avant le 14 février 2020 : Le montant des dépôts À partir du 14 février 2020 : Total du forfait Assurances : Une assurance forfaitaire incluant l’annulation de voyage, les frais médicaux, bagages, etc.… est disponible. Elle doit être souscrite au moment de la réservation. Coût sur demande. Documents requis : Un passeport valide jusqu’à 3 mois après la date de votre retour est requis pour les citoyens canadiens. Abonnés à l’Opéra de Montréal : Les abonnés de la saison 2019-2020 de l’Opéra de Montréal bénéficient d’un rabais de 100 $* sur le coût de ce voyage. Abonnés à l’Opéra de Québec : Les abonnés de la saison 2019-2020 de l’Opéra de Québec bénéficient d’un rabais de 100 $* sur le coût de ce voyage. *Un seul rabais s’applique. Pour plus d’information ou réservation, demandez Jean-Guy Gingras au (418) 687-9121 ou sans frais au 1 877 687- 9121, ou par courriel à : jeanguy.gingras@videotron.ca Voyages Inter-Pays Inc. 1584, Chemin St-Louis, Québec (Québec) G1S 1G6 Voyages Inter-Pays Inc. est détenteur d’un permis du Québec. 16
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