Renault a dégagé un bénéfice net record de 5,1 milliards d'euros en 2017

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Vendredi 16 Février 2018

Renault a dégagé un bénéfice net record de 5,1 milliards d’euros en 2017
Le groupe Renault a dégagé un bénéfice net 2017 « record », en hausse de 50 % à 5,1
milliards d'euros. « Le groupe Renault réalise la meilleure année de son histoire et atteint un
nouveau record de ventes, de chiffre d'affaires, de marge opérationnelle et de résultat net »,
indique le constructeur dans un communiqué. Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de
14,7 %, à 58,8 milliards d'euros, profitant de l'intégration pour la première fois de la filiale
russe AvtoVAZ (marque Lada) dans le compte de résultats. Hors AvtoVAZ, il a augmenté de
9,4 %. La marge opérationnelle, à 3,9 milliards d'euros, représente 6,6 % du chiffre d'affaires.
Hors AvtoVAZ elle s'élève à 6,8 % du chiffres d'affaires, contre 6,4 % en 2016. Le résultat
d'exploitation a quant à lui progressé de 15,9 %, à 3,8 milliards d'euros.

Le président Carlos Ghosn a été confirmé le 15 février par le conseil d'administration pour
un nouveau mandat. « Les résultats commerciaux et financiers sont la conséquence de la
stratégie déployée depuis plusieurs années et des efforts de tous les collaborateurs », a
souligné le dirigeant, qui a accepté de réduire de 30 % sa rémunération totale, à la demande
de l'Etat français (celui-ci détient 15 % du capital et près de 22 % des droits de vote). La
rémunération de M. Ghosn comme PDG de Renault pour l'année 2016 avait atteint 7,25
millions d'euros.

La contribution du partenaire japonais Nissan, détenu à 44 % par Renault, s'est élevée à 2,8
milliards d'euros.
Les bons résultats financiers s'expliquent par « des marchés porteurs », mais aussi par une
« performance intrinsèque de Renault vraiment bonne », explique Clotilde Delbos, directrice
financière du groupe. « Nous avons augmenté nos parts de marché sur tous les continents »,
se félicite-t-elle.

« Bien qu'il y ait eu des vents contraires, que ce soit en termes de taux de change, de
hausses de matières, nous avons eu une bonne performance sur notre maîtrise des coûts »,
malgré des dépenses de recherche et développement en hausse « comme c'était prévu afin
de pouvoir préparer l'avenir », précise-t-elle encore. (AFP 16/2/18)

Thierry Bolloré nommé directeur général adjoint du groupe Renault
Le conseil d'administration de Renault a donné le 15 février son feu vert à un nouveau
mandat de PDG de Carlos Ghosn, qui a parallèlement nommé un numéro deux,
conformément au souhait de l'Etat français de le voir préparer sa succession. Les
administrateurs ont fixé « trois objectifs prioritaires » pour le prochain mandat de quatre ans
: « piloter les enjeux stratégiques du Plan Drive the Future », qui vise un chiffre d'affaires de

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70 milliards d'euros en 2022, contre un peu plus de 50 en 2016, « engager les étapes
décisives permettant de rendre l'Alliance pérenne » et « renforcer le plan de succession à la
tête du groupe Renault ».

M. Ghosn, qui dirige Renault depuis 2005 et qui aura 64 ans en mars, a décidé, « après avoir
reçu l'avis favorable du Conseil d'administration, de nommer Monsieur Thierry Bolloré aux
fonctions de directeur général adjoint du groupe, à compter du 19 février 2018 », annonce le
texte diffusé à l'issue de la réunion du conseil. Arrivé en 2012 chez Renault, M. Bolloré, 54
ans, en était jusqu'ici directeur délégué à la compétitivité. (AFP 15/2/18)

Carlos Ghosn veut « mettre en place une succession solide » à la tête de
Renault

« Le conseil d'administration a décidé de proposer le renouvellement du mandat
d'administrateur de Monsieur Carlos Ghosn, qui sera soumis à l'Assemblée générale des
actionnaires le 15 juin », a indiqué Renault dans un communiqué le 15 février. « Il faut mettre
en place une succession solide à la tête de Renault », a déclaré à l'AFP (15/2/18) M. Ghosn,
qui entend aussi consacrer son prochain mandat à assurer la pérennité de l'Alliance avec
Nissan et Mitsubishi.

« Le choix de M. Bolloré est apparu comme étant le plus pertinent au travers de ses qualités
propres. C'est quelqu'un que je connais depuis longtemps, qui a contribué très fortement au
succès du plan ‘Renault Drive The Change’ au cours des dernières années dans une position
importante, puisqu'il était en charge de la compétitivité de Renault. Il connaît bien l'industrie,
il connaît bien Renault, il a montré qu'il était capable de bien travailler avec les Japonais.

Et, évidemment, l'un des critères les plus importants, c'est sa capacité à contribuer à la
performance de l'entreprise », a souligné M. Ghosn. « En tant que directeur général adjoint
groupe, il sera en charge de toutes les opérations, avec une responsabilité opérationnelle
beaucoup plus large que celle qu'il a eue dans le passé, puisqu'il couvre notamment la
finance, le personnel. J'ai voulu vraiment faire une délégation très forte sur le plan
opérationnel. Aujourd'hui, il est en pole position pour la succession au poste de PDG de
Renault. Mais ce sera au conseil d'administration de décider », a-t-il précisé.

« Il est évident que la discussion sur la pérennité de l'Alliance va inclure l'Etat français, qui
est quand même un actionnaire important de Renault. Les intérêts fondamentaux des uns et
des autres seront évidemment pris en compte. Les intérêts de l'Etat français, qui ont été
exprimés très clairement, c'est l'ancrage de Renault en France, le maintien d'une forte
composante technologique en France.

Ce sont des choses qui nous paraissent tout à fait naturelles et qui devront être prises en
compte dans la pérennité de l'Alliance », a par ailleurs déclaré le dirigeant. (AFP 15/2/18)

Le Groupe PSA prépare l'arrêt des moteurs diesel

Le 1.5 BlueHDi sera le dernier moteur diesel du Groupe PSA, selon des informations
exclusives de L'Auto-Journal (15/2/18) relayées par AUTOPLUS.FR (15/2/18). « Si on parle

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de moteur 100 % nouveau, la réponse est oui : le 1.5 BlueHDi est le dernier diesel de PSA »,
explique Patrice Marez, maître expert chaîne de traction PSA.

Opel France vise 5 % du marché français à terme

Dans un entretien publié par le JOURNALAUTO.COM (15/2/18), le président d’Opel France
Eric Wepierre indique que la nouvelle filiale du Groupe PSA vise 5 % du marché français à
terme, contre 3,44 % en 2017.

« En 2018, nous avons un objectif de croissance de 15 000 véhicules par rapport à 2017. Il
s'agit ainsi d'augmenter nos volumes tout en diminuant notre part sur le canal des loueurs
de courte durée », précise le dirigeant. L'amélioration de la performance de la marque passe
également, comme pour toutes les marques du groupe, par un pricing power plus fort. « C'est
une rigueur que l'on s'impose. Cet objectif passe par une montée gamme de nos ventes, un
accroissement de nos ventes aux sociétés et une croissance de nos ventes de SUV d'ici à
2020, qui devront peser 40 % de nos immatriculations totales. Le pricing power est des
composantes pour avoir une marque forte. Cela passe également par une hausse de notre
panier moyen qui s'élève aujourd'hui à 15 200 euros », ajoute-t-il.

En avril 2018, Opel France rejoindra les équipes du Groupe PSA à Rueil-Malmaison. « Nous
sommes très enthousiastes. Nous sommes désormais intégrés au deuxième champion
européen qui, de plus, est un groupe qui connaît très bien le marché européen et qui a la
volonté de développer la marque Opel et sa 'germanitude'. Le plan Pace est basé sur
l'expertise et les atouts du groupe PSA. Aujourd'hui, nous pouvons nous comparer sur des
données, voir les opportunités de progression et comprendre ce qu'ont réalisé les équipes
de PSA pour ensuite les adapter », indique M. Wepierre.

La 21ème édition du 4L Trophy est lancée

Les 2 600 étudiants engagés dans la 21ème édition du 4L Trophy (1 300 voitures) sont partis
le 15 février de Biarritz. Cette année, les concurrents ont en moyenne 21 ans. Ils sont
originaires de France bien sûr, mais aussi des Etats-Unis, des Pays-bas, d'Espagne, du
Canada, d'Allemagne ou encore d'Italie. Engagés dans une aventure à la fois sportive et
solidaire, ils vont parcourir 6 000 kilomètres pour rejoindre le Maroc. Là-bas, 6 étapes les
attendent entre pistes désertiques et dunes, avec pour aide une boussole, une carte et un
road-book. La clé pour gagner : parcourir le moins de kilomètres possible tout en respectant
le tracé et les contrôles de passage.

Le 4L Trophy est aussi un raid humanitaire. Depuis plus de 11 ans, les étudiants embarquent
dans leur coffre de voiture du matériel et des fournitures scolaires qu'ils remettent à la
population marocaine au cours de leur périple. 60 tonnes de dons ont été récoltées lors de
l'édition 2017 et remis à l'association « Enfants du désert ». Les concurrents sont attendus à
Marrakech le 23 février. (AUTOPLUS.FR 15/2/18)

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Le bénéfice net de Faurecia s’est replié de 4,3 % en 2017
Faurecia a dégagé un bénéfice net part du groupe en baisse de 4,3 % en 2017, à 610,2
millions d'euros. Le résultat net des activités poursuivies - compte tenu de la cession de
l'activité Automotive Exteriors à Plastic Omnium - est en hausse de 34,2 %, à 714,5 millions
d'euros. Le chiffre d'affaires a progressé de 7,9 %, à 20,182 milliards d'euros, tandis que les
« ventes à valeur ajoutée » - excluant le négoce de monolithes, métaux précieux utilisés dans
la dépollution des moteurs et où le groupe ne joue qu'un rôle d'intermédiaire - sont en hausse
de 8,6 %, à 16,962 milliards. (AFP) La croissance organique - à périmètre et taux de change
constants - de ces ventes à valeur ajoutée dépasse la barre des 10 % (+10,6 %), soit plus
de 8 points de plus que le marché automobile mondial, s'est réjoui l’équipementier dans un
communiqué.

Faurecia a bénéficié d'une croissance dans l'ensemble de ses activités, et dans toutes les
régions, y compris en Amérique du Nord, où la production automobile a pourtant diminué. Le
résultat opérationnel est en hausse de 20,6 %, à 1,170 milliard d'euros, ce qui correspond à
une marge (par rapport aux ventes à valeur ajoutée) de 6,9 %, en progression de 0,7 point.

L'équipementier a relevé ses objectifs pour 2018, qui devraient être « en avance sur le plan
de marche » : il table sur une hausse des ventes à valeur ajoutée de 7 % au moins à taux de
change constant et sur une marge opérationnelle supérieure à 7 %. Il vise aussi un bénéfice
net par action de 5 euros, et non plus « autour de 4 euros », ainsi qu’un flux de trésorerie
supérieur à 500 millions d'euros. (AFP 16/2/18)

Plastic Omnium envisage une disparition du diesel dès 2021

Le président de Plastic Omnium Laurent Burelle se prépare à tous les scénarios, y compris
la fin du diesel au niveau mondial dans moins de trois ans. Pour anticiper la fin de cette
motorisation, M. Burelle évoque des « stress tests », ces simulations de chocs économiques
pour évaluer la résistance des grandes banques.

Sauf qu'ici le jeudi noir serait une interdiction de cette motorisation tant décriée depuis le
dieselgate de Volkswagen et des autres marques accusées d'avoir joué avec les normes
environnementales. « Nous nous préparons à une disparition du diesel, avec un scénario
extrême qui serait une interdiction au niveau mondial du diesel en 2021 », déclare-t-il. Ce
scénario semble réaliste tant la remise en cause du diesel a pris de l'importance dans le
débat public.

Cela reste toutefois trois ans plus tôt que l'interdiction de circuler à Paris, initialement
annoncée pour 2020, puis repoussée à 2024. Mais entre interdiction de vendre des véhicules
neufs équipés de moteurs diesel et exclusion de la circulation en ville, il pourrait bien y avoir
un décalage dans le temps et selon les régions du monde.

En attendant, même dans le diesel, Plastic Omnium profite toujours d'un contexte favorable
comme le rappelle Laurent Burelle : « Même si le diesel baisse dans les ventes, les
exigences de réduction augmentent, rendant notre offre de système de dépollution plus
pertinente ». L'équipementier fournit en effet des systèmes SCR de dépollution des véhicules
diesel, une activité qui a représenté un chiffre d'affaires de 390 millions d'euros en 2017, en
hausse de 28 %.

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Pour Laurent Burelle, la vraie star des années 2020 sera l'hybride, associant moteurs à
essence et électrique : « Il y a souvent une confusion en ce moment entre véhicules 100 %
électriques et hybrides.

Au cours des années 2020, c’est bel et bien l’hybride qui va décoller. Avec les difficultés à
développer des infrastructures de recharge assez nombreuses et performantes - personne
n’est prêt à attendre plus d’une demi-heure que sa voiture se charge - et ce que cela implique
dans notre production d’énergie, nous pensons que le 100 % électrique représentera au
maximum 25 % des ventes en 2030, et c’est une prévision optimiste ». Un décollage de
l’hybride pourrait faire les affaires de Plastic Omnium, l'entreprise disposant notamment dans
son catalogue de réservoirs de carburant adaptés, pouvant résister à davantage de pression
avec des arrêts et redémarrages du moteur plus fréquents.

En coulisses, Plastic Omnium se prépare à une autre révolution, celle du véhicule à
hydrogène. Sans savoir si cette technologie pourra réellement s'imposer, le groupe français
investit massivement dans la recherche, afin d'être prêt pour le véritable décollage
commercial de cette motorisation, prévu pour 2030. « Notre ambition est de couvrir
l’ensemble de la chaîne, du réservoir à hydrogène à la pile à combustible qui produit
l'électricité »,   résume Jean-Michel       Szczerba, codirecteur      général      de    Plastic
Omnium. « Actuellement, cet ensemble coûte entre 10 000 et 20 000 euros à
produire, l'objectif serait de descendre entre 4 000 à 5 000 euros », souligne-t-il. « Dans deux
ans, on saura si c’est réalisable, il faudra ensuite cinq ans pour construire l’outil de
production. On veut que les gens puissent s’acheter une Clio à hydrogène et s’en servir aussi
facilement qu’une Clio d’aujourd’hui à moteur thermique », complète Laurent Burelle.

Et la Clio à hydrogène sera sans doute autonome. Avec la « propulsion propre », la
« carrosserie intelligente » représente ainsi l'autre champ de bataille principal de Plastic
Omnium. L'idée est en effet de ne plus proposer de simples pièces détachées, mais des
modules de toit ou de coffre intégrant de nombreux composants technologiques.

Comme pour les motorisations, le groupe doit ainsi anticiper comment évolueront les
demandes de ses clients, les constructeurs d’automobiles. Plastic Omnium a par
exemple investi récemment dans la start-up finlandaise Taktotek, qui travaille sur des nano-
capteurs :

Les capteurs ultrason et radars d’aujourd’hui mais en taille réduite. « Les antennes pourraient
ainsi être imprimées ou injectées directement dans la carrosserie. On est au tout début de
cette miniaturisation qui fait suite à celle des transistors », s'enthousiasme Laurent Burelle.
(BFM BUSINESS 16/2/18)

Les ventes de DPCA ont bondi de 14 % en janvier

Les ventes de DPCA ont bondi de 14 % en janvier, à 33 216 unités, mettant fin à trois ans
de baisse. La reprise des ventes a été amorcée par le lancement de véhicules de loisir :
Peugeot 5008 et Citroën C5 Aircross en 2017, Peugeot 2008 le 8 janvier. (AUTOMOTIVE
NEWS CHINA 16/2/18)

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Ford cessera de fabriquer la Focus RS en avril
Ford a annoncé qu’il cesserait de fabriquer la Focus RS le 6 avril.
La version musclée de la Focus (elle est dotée d’un moteur de 350 ch) est produite pour le
marché mondial en Allemagne, dans l’usine de Sarrelouis. Elle est commercialisée aux Etats-
Unis depuis le printemps 2016.

Ford prévoit par ailleurs de mettre un terme à la production de la Focus en Amérique du Nord
cette année, lorsqu’il réaménagera son usine de Wayne (Michigan) pour y produire le Ranger
et le Bronco. La prochaine génération de la Focus, qui sera commercialisée aux Etats-Unis,
sera importée de Chine. (AUTOMOTIVE NEWS 15/2/18)

LMC prévoit une hausse des ventes mondiales de véhicules légers cette
année

Selon LMC Automotive, les ventes de véhicules légers dans le monde en 2018 devraient
atteindre le niveau record de 97,3 millions d’unités (+ 2,1 %), en dépit d’une nouvelle baisse
de la demande en Amérique du Nord.

Le cabinet d’études spécialisé prévoit que les ventes augmenteront dans toutes les autres
régions, la croissance la plus forte étant attendue en Amérique du Sud et en Europe centrale
et de l’Est.

Concernant l’Amérique du Nord, la situation est assez incertaine, souligne Pete Kelly,
directeur général de LMC. Un démantèlement de l’Alena (l’accord de libre-échange nord-
américain) entrainerait probablement une hausse des prix des véhicules et une baisse de la
demande, tandis qu’une accélération de la croissance économique pourrait entraîner une
hausse des ventes. « Mais pour le moment, nous tablons sur une légère baisse », indique
M. Kelly. (AUTOMOTIVE NEWS 15/2/18)

10 % des voitures importées en Corée du Sud coûtent plus de 75 000
euros

23 821 voitures importées coûtant plus de 100 millions de wons (soit 75 000 euros) ont été
vendues sur le marché coréen en 2017 (+ 21 %), ce qui constitue un record, a annoncé la
KAIDA (association des importateurs).

Ces voitures de luxe ont représenté 10,2 % des 233 088 voitures qui ont été importées en
Corée du Sud en 2017. (YONHAP 16/2/18)

Uber a subi une lourde perte en 2017

Uber a accusé l’an dernier une perte de 4,5 milliards de dollars, pour un chiffre d’affaires net
de 7,5 milliards de dollars.

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Le nouveau patron d’Uber Dara Khosrowshahi a indiqué que les objectifs ambitieux du
groupe dans la livraison, les véhicules autonomes et le transport d’une manière plus large
entraîneraient de nouvelles pertes. (JOURNALAUTO.COM, AUTOMOTIVE NEWS 15/2/18)

AvtoVAZ réduit sa perte nette et se rapproche de l'équilibre opérationnel
AvtoVAZ a divisé par près de cinq sa perte nette en 2017 et s'est rapproché du retour au
bénéfice d'exploitation espéré cette année, a annoncé le groupe. La perte nette est passée
de 44,8 milliards de roubles en 2016 à 9,7 milliards de roubles (135 millions d'euros) en
2017, selon les résultats annuels présentés à Moscou par le directeur général Nicolas
Maure et le directeur financier Stéphane Maurer.
Le chiffre d'affaire d’AvtoVAZ a progressé de 22 % l’an passé, à 225,7 milliards de roubles
(environ 3,2 milliards d'euros).

Se félicitant d'une « bonne année », Nicolas Maure a mis en avant « une très forte
croissance de la marque Lada en Russie, mais également à l'export ». « Tout ceci est très
satisfaisant et, associé à un bon contrôle des coûts, nous permet d'afficher une marge
opérationnelle positive de 0,7 %, en avance par rapport à ce qui était prévu », a expliqué M.
Maure, ajoutant que l’objectif était de « rester sur une marge opérationnelle positive en
2018 ».

MM. Maure et Maurer espèrent une croissance des ventes d'AvtoVAZ « au moins au
niveau de la croissance du marché cette année », qu'ils estiment à 10 % environ. En 2017,
les ventes de voitures Lada ont progressé de 17 %.

« 2016 et 2017 ont été des années de dure reprise, et les résultats sont encore loin des
pics de 2008-2012 », a toutefois indiqué M. Maure. (AFP 15/2/18)

Treize constructeurs verseront jusqu'à 130 millions de $ pour permettre
une sortie de crise de Takata

Un groupe de 13 constructeurs d’automobiles versera entre 80 et 130 millions de dollars
pour indemniser les victimes des gonfleurs défectueux de Takata, dans le cadre d'un
accord visant à résoudre la sortie de crise de l'entreprise japonaise, a indiqué un avocat
des plaignants américains.

L'accord ouvre la voie à la sortie du régime des faillites de la filiale américaine de Takata,
TK Holdings, et à la vente de ses opérations viables à Key Safety Systems, filiale de la
société chinoise Ningo Joyson Electric, pour 1,6 milliard de dollars.

Parmi les 13 constructeurs signataires de l’accord figurent General Motors, Ford, Toyota et
les filiales américaines de Honda et de Volkswagen. En contrepartie, ils ont obtenu
l’abandon de certaines demandes de réparation de la part des victimes des accidents dus
aux airbags défectueux de Takata. (REUTERS, AUTOMOTIVE NEWS 14/2/18)

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Le marché russe des V.U.L a augmenté de 12 % en janvier
Les ventes de véhicules utilitaires légers en Russie ont augmenté de 12 % en janvier, à 6
900 unités environ. GAZ a dominé le marché des V.U.L en Russie le mois dernier, avec 3
000 unités écoulées (+ 8,2 %), suivi de UAZ (1 400 unités, + 2,4 %), de Lada (621, + 45,8
%), de Ford (502, + 48,5 %), et Mercedes (464, - 16,5 %).

Les ventes de camions ont par ailleurs fait un bond de 35,9 % en janvier, à quelque 4 800
unités. Par marques, Kamaz est toujours leader de ce segment du marché, avec 1 500
unités écoulées en janvier (- 5,6 %), suivi de GAZ (587 unités, + 48 %), de Volvo (406, +
142 %), et de Scania (395, + 97,5 %). (AUTOSTAT 15/2/18)

Les ventes de voitures d’occasion en Russie ont augmenté de 7,3 % en
janvier

Les ventes de voitures d’occasion en Russie ont augmenté de 7,3 % en janvier, à 337 100
unités. Lada a été la marque la plus demandée sur le marché de l’occasion russe le mois
dernier (88 600 unités, + 4 %), suivie de Toyota (37 200, + 0,6 %) et de Nissan (18 500, +
10,7 %). (AUTOSTAT 15/2/18)

Les ventes de voitures et V.U.L au Kazakhstan ont progressé de 36,9 %
en janvier

Les ventes de voitures et de véhicules utilitaires légers au Kazakhstan ont augmenté de
36,9 % en janvier, à 3 255 unités, indique KazAvtoProm (Association de l’industrie
automobile du Kazakhstan).

Par marques, Lada a dominé le marché en janvier, avec 785 véhicules écoulés (+ 143 %),
suivi de Toyota (665, + 69,2 %), de Ravon (492, + 224 %), Hyundai (237, + 33,9 %) et GAZ
(155, - 8,8 %).
KazAvtoProm estime que le marché affichera une croissance comprise entre 15 et 20 %
sur l’ensemble de l’année 2018. (AUTOSTAT 15/2/18)

Bridgestone n’a pas atteint ses objectifs 2017 et se montre prudent pour
2018
Bridgestone a terminé l'année 2017 en dessous de ses objectifs malgré une progression de
son activité et de son bénéfice net, et reste prudent pour 2018, même s'il prévoit une
hausse de ses résultats.

Sur l'ensemble de l'exercice écoulé, le groupe a vu son bénéfice net progresser de 8,6 %, à
288,3 milliards de yens (2,17 milliards d'euros), un peu en deçà des 290 milliards visés.
Son bénéfice opérationnel a lui été comme prévu en recul (- 6,8 %, à 419 milliards d'euros),
mais bien plus qu'anticipé, le groupe ayant particulièrement souffert de la hausse des coûts
des matières premières. Le chiffre d’affaires a toutefois augmenté de 9,2 %, à 3 643,4

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milliards de yens (27,37 milliards d’euros), alors que Bridgestone espérait engranger 3 650
milliards de yens sur l'année.

Les ventes de pneus ont notamment progressé au Japon, dans le reste de l'Asie et en
Europe, à la fois pour les véhicules légers (voitures et petits camions) et les gros véhicules
(poids lourds et bus), mais elles ont reculé aux Etats-Unis pour les véhicules légers.

Pour 2018, Bridgestone s'attend encore à « un environnement opérationnel qui va
continuer de nécessiter une grande vigilance du fait des fluctuations des taux de change et
des prix des matières premières », a-t-il expliqué. Il table toutefois sur une hausse de 4,3 %
de son chiffre d'affaires, à 3 800 milliards de yens (28,55 milliards d’euros), une
progression de 10,5 % de son bénéfice opérationnel, à 463 milliards de yens (3,48 milliards
d’euros), et une amélioration de 6,8 % de son bénéfice net, à 308 milliards de yens (2,31
milliards d’euros). (AFP 16/2/18)

Nissan veut optimiser l’utilisation de ses capacités existantes en Chine
avant d’en installer de nouvelles

Nissan a indiqué que les deux usines de sa coentreprise à Zhengzhou et Xiangyang
pouvaient produire davantage de véhicules, et qu’il privilégierait l’optimisation de leur
utilisation avant d’en construire une autre.

Nissan et son partenaire chinois Dongfeng doivent annoncer, d’ici à la fin de l’année, les
détails sur une nouvelle usine qu’ils envisagent de construire. Ils ont récemment fait part de
leur objectif de porter à 2,6 millions d’unités par an leurs ventes en Chine d’ici à 2022,
contre 1,5 million l’an passé. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/2/18)

Opel Vauxhall Finance lance un plan stratégique pour soutenir la
croissance d’Opel Vauxhall

100 jours après son acquisition par BNP Paribas et le Groupe PSA, la captive Opel Vauxhall
Finance a lancé un plan stratégique visant à soutenir la croissance de la marque
Opel/Vauxhall.

La captive se fixe notamment pour objectif de financer un tiers des véhicules vendus par
Opel d’ici à 2020 (+ 50 % par rapport à 2017). En finançant ces transactions, Opel Vauxhall
Finance (OVF) entend conclure des ventes rentables pour ses distributeurs.

Afin de convaincre les consommateurs à financer l’achat de leur véhicule via OVF, la captive
va lancer de nouveaux produits de financement via ses trois filiales, Opel bank, Opel
Financial Services et Vauxhall Finance. Ces offres viseront aussi bien les particuliers que les
professionnels.

En ciblant également les professionnels, ce plan stratégique s’inscrit dans la stratégie globale
de redressement d’Opel/Vauxhall, baptisée Pace! et mise en place par le Groupe PSA lors
du rachat de la marque allemande.

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Ainsi, en Allemagne, Opel Bank proposera aux professionnels une solution de location.
« D’autres marchés, tels que le Royaume-Uni, la France, l’Italie ou encore l’Autriche
bénéficieront également de solutions de financement compétitives pour les professionnels »,
a précisé OVF. Avec ces solutions de financement pour professionnels, l’objectif est
d’accroître les ventes de véhicules utilitaires légers d’Opel de 25 % d’ici à 2020.

OVF entend également proposer des solutions de location à destination des particuliers. Ces
offres incluraient le véhicule, l’assurance, et d’autres services. Ces solutions existent déjà
sur certains marchés et seront donc étendues dans l’ensemble des pays où Opel/Vauxhall
est présent.

Les différentes solutions de financement que va lancer OVF ont pour objectif non seulement
de fidéliser la clientèle, mais aussi de conquérir d’autres pays (comme l’Espagne, un marché
dynamique où la captive n’est pour l’instant pas présente). A long terme, la captive veut
étendre son activité à 90 % des marchés européens où Opel/Vauxhall distribue des
véhicules.

Au total, 150 collaborateurs ont été impliqués dans la création de ce plan stratégique, dont
l’objectif final est d’améliorer la rentabilité d’Opel/Vauxhall. (JOURNALAUTO.COM,
AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT 15/2/18, COMMUNIQUE OPEL)

Le parc mondial de véhicules électriques a augmenté de 55 %

Selon une étude du Centre de recherche pour l’énergie solaire et l’hydrogène du Bade-
Wurtemberg (ZSW), au 1er janvier 2018, le parc de véhicules électriques dans le monde s’est
établi à 3,2 millions d’unités, en hausse de 55 %.

Le ZSW a précisé que la Chine avait été le moteur de cette croissance, grâce notamment
aux groupe BYD et BAIC. En effet, le parc chinois de véhicules électriques s’élève à 1,2
million d’unités et 579 000 véhicules électriques ont été vendus en 2017.

A titre de comparaison, le parc américain de véhicules électriques s’est établi à plus de
750 000 unités au 1er janvier (avec 195 000 ventes en 2017). En Allemagne, le parc de
véhicules électriques ne représente que 92 740 unités (avec 54 490 ventes l’an dernier).

Si le parc mondial continue à progresser au même rythme qu’en 2017, il devrait s’établir à
plus de 25 millions de véhicules électriques dans le monde d’ici à 2025, a indiqué le ZSW.

Cela correspondrait aux prévisions de nombreux constructeurs, qui se fixent pour objectif
que les véhicules électriques représentent un quart de leur production d’ici à 2025.

Selon le ZSW, ces objectifs ne pourraient être atteints que si les constructeurs accélèrent le
développement des véhicules à piles à combustible. (AUTOMOBILWOCHE 15/2/18)

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La Chine accroît les aides à l’achat pour les véhicules électriques
affichant une autonomie supérieure à 400 km

La Chine accroît les aides à l’achat pour les véhicules électriques affichant une autonomie
supérieure à 400 km, les portant de 44 000 yuans (5 540 euros) à 50 000 yuans (6 290
euros).

Cette augmentation des aides à l’achat a été annoncée par le Ministre chinois des Finances
mardi 13 février.

En outre, les véhicules électrifiés devront pouvoir circuler au moins 150 km en mode 100 %
électrique et en une seule charge pour être éligibles à une aide à l’achat. Jusqu’à présent, la
distance minimum était fixée à 100 km.

De plus, les aides seront réduites par palier pour les véhicules dont l’autonomie est inférieure
à 300 km, et seront également divisées par 2 pour les autobus à énergies alternatives.

Les aides à l’achat ont été déterminantes pour faire de la Chine le premier marché mondial
pour les véhicules électriques. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/2/18)

Les ventes des constructeurs allemands en Chine ont augmenté en
janvier

En janvier, les ventes des constructeurs allemands en Chine ont augmenté, de 9,7 % pour
la marque Volkswagen (à 296 900 unités), de 73 % pour Audi (à 60 688 unités), de 16 %
pour Mercedes (à 68 425 unités) et de 6,5 % pour BMW/Mini (à 54 375 unités).

Volkswagen a notamment précisé avoir vendu 31 000 Tiguan et 11 900 Teramont le mois
dernier sur le marché chinois. La Chine a par ailleurs été le premier débouché de la marque.

En outre, Audi, qui été jusqu’à récemment la première marque de haut de gamme sur le
marché chinois, a été détrônée par Mercedes, malgré une forte hausse de ses ventes le mois
dernier. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 16/2/18)

L’Etat allemand pourrait avoir à payer pour le post-équipement des
anciens diesel

Afin d’abaisser les émissions de NOx et ainsi se conformer aux réglementations
européennes, l’Allemagne envisage d’imposer un post-équipement des véhicules diesel en
circulation dans le pays, afin qu’ils satisfassent à la norme Euro 6.

L’Etat pourrait avoir à financer cette mesure, en totalité ou au moins en partie, selon un
rapport d’experts gouvernementaux.

Initialement, la mesure aurait dû être financée par les constructeurs. Néanmoins, les
importateurs (moins impliqués dans des affaires de manipulations d’émissions ou émettant

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moins d’émissions polluantes du fait d’un mix modèle plus orienté vers les voitures petites
ou compactes) ont refusé de participer au financement de ce post-équipement.

Les constructeurs refusent donc à leur tour de financer les réparations ou mises à jour
nécessaires pour que d’anciens diesel puissent satisfaire à la norme Euro 6.

L’Allemagne est contrainte d’abaisser les émissions polluantes enregistrées dans ces villes,
la Commission Européenne la menaçant d’un recours auprès de la Cour de Justice de l’Union
Européenne.

La question de la réduction des émissions des diesel déjà en circulation via un post-
équipement (ainsi que le financement d’une telle mesure) a été l’un des points clés lors des
négociations en vue de la formation de la grande coalition entre CDU-CSU (parti chrétien
démocrate et union sociale chrétienne) et le SPD (parti social-démocrate).

Le gouvernement allemand a proposé un post-équipement afin d’éviter des interdictions de
circulation pour les diesel dans les centres de certaines villes du pays. (HANDELSBLATT,
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG, ZEIT 16/2/18)

BMW construit une usine à Kaliningrad
Selon le Ministre russe de l’Industrie, le constructeur allemand BMW va construire une usine
à Kaliningrad. La ville russe aurait été préférée à Moscou, Kalouga et Saint-Pétersbourg.

Les travaux pourraient débuter d’ici à la fin de l’année. En outre, la construction de l’usine
pourrait nécessiter – selon de précédents rapports de la presse russe – plusieurs centaines
de millions d’euros d’investissements.

BMW n’a pas officiellement confirmé cette information.

Le constructeur allemand coopère en Russie depuis 1999 avec le constructeur local Avtotor,
qui assemble sous contrat des modèles BMW pour le marché russe. (AUTOMOBILWOCHE
15/2/18)

Accusations de manipulations des niveaux d’émissions : le KBA
innocente BMW

Alors que l’organisation de défense de l’environnement DUH accusait BMW d’avoir manipulé
les niveaux d’émissions de certaines Série 3 diesel, les tests du KBA (office fédéral des
Transports) ont montré que le modèle respectait les réglementations en cours, innocentant
donc BMW.

BMW a souligné que les tests réalisés par la DUH pour l’accuser n’étaient pas représentatifs,
étant donné qu’ils sont effectués dans des conditions de conduite forcées.

Le constructeur munichois a donc fortement critiqué les méthodes de mesure employées par
la   DUH.     (AUTOMOBILWOCHE,          FRANKFURTER           ALLGEMEINE      ZEITUNG,
HANDELSBLATT 15/2/18)

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Les deux tiers des salariés de Volkswagen se disent insatisfaits du travail
du directoire

Selon un sondage réalisé auprès de 51 000 salariés du groupe Volkswagen, les deux tiers
d’entre eux se disent insatisfaits du travail du directoire, en cette période de crise majeure
pour le constructeur, et s’estiment mal informés par leur direction.

Toutefois, un tiers des salariés du constructeur estiment que la culture d’entreprise s’est
améliorée, comme l’avait annoncé la direction en réponse au scandale des moteurs truqués.

Concernant les éclaircissements apportés sur l’affaire des moteurs truqués justement, la
majorité des salariés estiment que le travail de la direction pour tirer au clair cette affaire a
été « insuffisant ».

De plus, nombreux sont les salariés de Volkswagen qui craignent que leurs emplois ne soient
plus garantis à long terme à cause de cette affaire.

En parallèle, 43 % craignent que leur travail puisse avoir des conséquences négatives sur
leur santé.

Malgré ces retours négatifs, la majorité des salariés de Volkswagen considèrent toujours que
le constructeur est un bon employeur.

Ce sondage a été réalisé en novembre et décembre 2017, sur 51 000 salariés de
Volkswagen répartis dans 10 usines du constructeur. (AUTOMOBILWOCHE,
FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG 15/2/18)

Le gouvernement allemand s’exprime sur la possible gratuité des
transports

Le gouvernement allemand s’est exprimé sur la possible gratuité des transports et a souligné
que cette mesure ne substituerait pas à l’introduction de diesel plus propres.

La gratuité des transports ne remplacera pas non plus les efforts du gouvernement allemand
pour réduire les émissions des véhicules diesel déjà en circulation dans le pays.

La gratuité des transports fait partie d’une série de mesures proposées par l’Allemagne à la
Commission Européen, afin de satisfaire aux normes européennes. (AUTOMOTIVE NEWS
EUROPE 15/2/18)

M. Stadler pourrait être remplacé à la tête d’Audi dès le mois d’avril

Selon des sources internes et le journal allemand BILD, Rupert Stadler pourrait être remplacé
à la tête d’Audi dès le mois d’avril, après le Salon de Genève.

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L’ancien président de Skoda Winfried Vahland et le responsable du développement de BMW,
Klaus Fröhlich, seraient envisagés comme remplaçants.

Un éventuel départ de M. Stadler fait l’objet de spéculation depuis l’éclatement du scandale
des moteurs truqués en septembre 2015.

Néanmoins, son contrat court jusqu’en 2022. (HANDELSBLATT, FRANKFURTER
ALLGEMEINE ZEITUNG 16/2/18)

Kuka a dégagé un bénéfice avant impôts de 102,7 millions d’euros
L’équipementier allemand Kuka a dégagé un bénéfice avant impôts de 102,7 millions d’euros
en 2017 (- 20 % environ), malgré une perte avant impôts de 8 millions d’euros au quatrième
trimestre.

De plus, sur l’ensemble de l’année dernière, son chiffre d’affaires s’est établi à 3,5 milliards
d’euros (+ 18 %).

En outre, son carnet de commande s’établit actuellement à près de 2,2 milliards d’euros.

L’équipementier allemand publiera ses résultats détaillés le 22 mars. (AUTOMOBILWOCHE
15/2/18)

Sécurité : Volkswagen va connecter les véhicules du groupe entre eux

A partir de 2019, le groupe allemand va introduire des technologies sans fil pour que les
modèles de ses différentes marques puissent remonter des infos en temps réel sur le trafic
à partir de leurs capteurs et les partager en temps réel.

Grâce à un réseau de type WLANp, qui repose sur un standard européen, les véhicules
pourront donner l’alerte en cas de problème (accident, bouchon, chantier mobile ou route
glissante) pouvant affecter le trafic local, et propager ce type d’alerte dans un rayon de 500
m à la ronde. En quelques millièmes de seconde, le signal pourra être détecté par les
véhicules équipés de la même technologie. Pour le moment, Volkswagen est le premier
acteur à appliquer ce type de connectivité à l’échelle du groupe. L'introduction de cette
technologie se fera en série (et sans coût supplémentaire) sur plusieurs modèles, des
compactes aux utilitaires. Mais, d’autres constructeurs, comme Mercedes par exemple, ont
déjà commencé à déployer la communication de type CarX. C’est d’ailleurs la prochaine
grande évolution en matière de voiture connectée, porteuse d’espoirs en matière de
sécurité routière.

La liaison entre véhicules pourra permettre aussi de dialoguer avec la route, que ce soit
avec des unités en bord de route déployées par les gestionnaires d’infrastructures, ou avec
des feux de circulation connectés.

« Toutes les conditions sont réunies pour permettre une introduction rapide de cette
technologie, explique Ulrich Eichhorn, Directeur du Département Recherche et
Développement du Groupe. Grâce au réseau WLANp, nous améliorerons fortement la

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sécurité routière en Europe. Cela nous rapprochera encore davantage de notre Vision
Zéro, c’est-à-dire la vision d'une conduite sans accident. »

Ce type de technologie a été testé avec succès dans le cadre de programmes de
recherche européens, comme par exemple Drive C2X. En France, le projet SCOOP@F
vise à déployer 3 000 véhicules connectés avec cette technologie, afin de dialoguer avec
des unités en bord de route le long de 2 000 km d’infrastructure. Renault s’est déjà engagé
à produire 1 000 véhicules (des Mégane) qui seront proposés à des entreprises pour avoir
un retour d’expérience sur cette forme de connectivité.

Laurent Meillaud pour le CCFA

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