Renault se lance dans les essais à domicile avec Amazon - CCFA

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Mardi 22 Mai 2018

Renault se lance dans les essais à domicile avec Amazon
Pour faire essayer ses véhicules de manière innovante, Renault s’associe avec
Amazon, et plus précisément Amazon Prime, service client premium du géant du e-
commerce, afin de proposer des essais de certains véhicules de sa gamme sur le lieu
choisi par l’automobiliste. Du 18 mai au 3 juin, ce dernier peut se rendre sur une
plateforme d’accueil hébergée sur le site Amazon Prime pour réserver son essai de
trente minutes de l’un des quatorze véhicules du pool prévu, composé des modèles
de haut de gamme de la marque au losange (Talisman berline ou break, Espace ou
Koleos).

« Nous avons vu l’opportunité de profiter de la puissance d’un acteur majeur du e-
commerce pour toucher une population qui ne serait peut-être jamais venue en
concession », explique-t-on chez Renault. Le constructeur entend bien aussi s’inspirer
de la promesse faite par Amazon Prime à ses clients en garantissant un essai dans
les deux heures à Paris et en proche banlieue, et dans les vingt-quatre heures dans
les autres zones d’Ile-de-France. Le service est ouvert à tout internaute, qu’il soit client
ou non d'Amazon Prime.

Pour confirmer son essai, l’internaute est ensuite redirigé vers une plateforme Renault
Retail Group. La marque s’est en effet appuyée sur son réseau pour monter cette
opération. Quatorze commerciaux du réseau RRG sont détachés durant les deux
semaines sur quatre points logistiques permettant la réactivité nécessaire à la
promesse de ce service, disponible de 10h à 20h. Leur mission étant d'accompagner
l’automobiliste pendant les trente minutes d’essai, de lui prodiguer des explications et
de rapporter le véhicule.

Pour l’heure, la marque n’envisage pas de pérenniser ce service. « Il s’agit d’une
opération ponctuelle, c’est pourquoi nous n’avons pas engagé le réseau privé »,
explique Renault, qui n’a pas non plus défini d’objectif sur un nombre d’essais sur ces
quinze jours, mais qui espère un taux de transformation élevé. « Nous pensons que
ces essais seront qualitatifs : les clients et prospects qui feront la démarche de réaliser
un essai de trente minutes seront certainement en phase finale d’achat », conclut la
marque. (JOURNALAUTO.COM 18/5/18)

Mercedes annonce sa première voiture « Made in France », qui sera
électrique

Mercedes-Benz a annoncé le 18 mai qu'il allait produire pour la première fois un de
ses modèles en France, un véhicule électrique compact, dans l'usine Smart de
Hambach (Moselle). Cette annonce, qui se traduit par un investissement de 500

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millions d'euros du groupe Daimler (marques Mercedes-Benz et Smart) dans l'usine
lorraine, va permettre « un maintien de l'emploi de façon très certaine » sur le site de
Hambach qui compte 800 salariés, a estimé l'entreprise. Mais elle juge qu'il est « trop
tôt » pour évaluer la possibilité de recrutements supplémentaires : « on est au début
du projet, on n'a pas encore de visibilité ».

Emmanuel Macron s'est félicité de cette annonce après avoir reçu dans la matinée à
l'Elysée le président de Daimler Dieter Zetsche. « La première Mercedes-Benz
électrique construite en France ! [...] Votre choix d'investir en France montre que la
France est de retour », a réagi le Président dans un tweet en anglais.

« La production d'une Mercedes-Benz en France » est une « première » dans l'histoire
du groupe allemand, a rappelé M. Zetsche, dans un communiqué. Mercedes-Benz
prévoit d'investir « 10 milliards d'euros dans l'électrification de sa flotte » dans les
prochaines années et de « commercialiser plus de 10 modèles à propulsion électrique
d'ici à 2022 », a souligné le constructeur.

Le groupe estime que la part de ses modèles électriques représentera « entre 15 % et
25 % » de ses volumes de vente mondiaux à l'horizon 2025. Les véhicules électriques,
encore très minoritaires, représentent environ 1 % du marché automobile en Europe.
Mais ce type de motorisation progresse de 50 % chaque année au niveau mondial et
les experts s'attendent à ce qu'elles représentent plus de 10 % des ventes totales en
2025. L'électrique profite de réglementations de plus en plus strictes en matière de
pollution de l'air et de la demande de l'immense marché chinois.

L'investissement de Daimler à Hambach sera consacré « au produit », à « de
nouveaux bâtiments dotés des dernières technologies » et à « l'adaptation des
infrastructures du site ». Les travaux préparatoires « débuteront très prochainement »,
selon Daimler qui n'a pas fourni plus de précision.

L'usine lorraine de Smart, qui a fêté ses 20 ans en octobre, produit la citadine Smart
Fortwo, dont une version électrique Fortwo EQ. Il s'agit pour l'instant du seul modèle
électrique de série commercialisé par le groupe Daimler et Hambach est encore
l'unique site du groupe fabriquant en série ce type de véhicules, depuis 2012. Au sein
du groupe Daimler, d'autres sites en Allemagne, aux Etats-Unis et en Chine
commenceront ces prochaines années l'assemblage de véhicules électriques. (AFP
18/5/18)

Les actionnaires de Michelin entérinent la nomination de Florent
Menegaux comme président

Les actionnaires de Michelin ont entériné le 18 mai en assemblée générale la
nomination de Florent Menegaux comme successeur de Jean-Dominique Senard à la
tête du manufacturier. Appelés à se prononcer sur la nomination du directeur général
exécutif et directeur des opérations en tant que gérant commandité, les actionnaires
l'ont approuvée à hauteur de 99,70 %. Les quelque 2 000 actionnaires réunis à
Clermont-Ferrand ont également entériné la nomination du directeur « lignes business
automobile et régions Asie et Afrique », Yves Chapot, en tant que gérant non-
commandité.

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« C'est une date importante pour la vie de l'entreprise. Deux gérants ont été
magnifiquement élus par l'assemblée générale des actionnaires, ce qui prouve leur
confiance dans la gérance à venir du groupe », s'est réjoui Jean-Dominique Senard.

« En faisant ainsi, on assure une tranquillité d'esprit pour les équipes de Michelin à
travers le monde. Yves et Florent connaissent Michelin parfaitement ; ils travaillent
admirablement ensemble et avec moi. Donc, ça va être une formidable année pour
pouvoir passer le relai dans la sérénité et le calme », a-t-il ajouté.
Michelin a enregistré pour 2017 un bénéfice net « historique », en hausse de 1,4 %, à
1,7 milliard d'euros, malgré une hausse des coûts des matières premières et des effets
de change négatifs. (AFP 18/5/18)

Le nouveau contrôle technique est entré en vigueur le 20 mai
Le nouveau dispositif de contrôle technique est entré en vigueur le 20 mai,
conséquence de la transposition d'une directive européenne visant à améliorer la
sécurité routière. Le nombre de points de contrôle du véhicule est passé de 123 à 134.
Les 610 « défaillances » constatables (contre 410 défauts précédemment) sont
désormais classées en trois niveaux de gravité : « mineure », « majeure » ou
« critique », contre deux avis auparavant (favorable ou défavorable). « Seulement 20
% » des défaillances constatables sont potentiellement critiques, et seules les
défaillances majeures et critiques conduiront à une contre-visite obligatoire dans les
deux mois, précise le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA).

Une défaillance critique signifie que l'état du véhicule présente un « danger immédiat »
pour la sécurité routière ou l'environnement, tel que des plaquettes de frein absentes
ou mal montées, un essieu fêlé ou encore un siège conducteur mal fixé. A titre
d'exemple, une mauvaise fixation du système d'échappement constituera une
défaillance majeure, mais une mauvaise fixation de celui-ci avec un risque de chute
conduira au constat d'une défaillance critique. Jusqu'à présent en cas de résultat
défavorable d'un contrôle technique, l'automobiliste pouvait faire réparer son véhicule
dans les deux mois suivants ce contrôle initial, avant la contre-visite.

Cependant désormais, en cas de défaillance critique relevée, le contrôle technique ne
sera valable que le jour même, obligeant l'automobiliste à courir au garage le plus
proche, sans quoi il ne pourra plus rouler légalement dès le lendemain. En cas de non-
respect des obligations du contrôle technique, le propriétaire du véhicule sera passible
d'une amende forfaitaire de 135 euros, mais pouvant grimper jusqu'à 750 euros en cas
de retard de paiement.

Le fait qu’il y ait davantage de points à vérifier va probablement entraîner un
allongement du contrôle technique, « au moins dans les premiers mois » selon le
CNPA, le temps que les centres et contrôleurs s'adaptent. (AFP 18/5/18)

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Le Mondial est le salon de l’automobile qui propose le plus
d’innovations dans le monde
Dans un entretien accordé au JOURNALAUTO.COM (18/5/18), Jean-Claude Girot,
commissaire général du Mondial de l'Automobile, évoque les marques qui seront
absentes lors du prochain Mondial. Concernant Volkswagen, « ce n'est pas un
désistement, tout était prévu mais, surtout, il ne s'agit que d'une pause, puisque
Volkswagen reviendra en 2020. Le groupe, en Allemagne, a confirmé son retour dès
la prochaine édition du Mondial.
Et la marque pense que Paris reste un rendez-vous incontournable. En tout cas,
Toyota prendra la place de Volkswagen pour cette édition de 2018 », explique-t-il. Le
commissaire général du Mondial ne masque pas sa colère suite au désistement de
Nissan : « Ils font partie du groupe Renault, qui fête ses 120 ans, comme nous. C’est
un groupe français actionnaire du Mondial, qui produit en France, à Flins. C'est
incompréhensible », déplore-t-il.

« La grosse erreur est de penser qu’un salon n’est intéressant que pour lancer des
nouveaux modèles. C’est important pendant les deux journées presse et pour avoir
des retombées dans la presse, mais un salon c’est un moment de partage avec un
visitorat. Les marques ne prennent pas en compte le contact avec la clientèle »,
souligne M. Girot. Pourtant, les efforts de l'organisation du Salon ont été multipliés
depuis l'édition 2016 et, surtout, les demandes des marques automobiles ont toutes
été prises en compte.

« Les tarifs en 2018 sont en moyenne moins chers qu’en 2016. De mon côté, j'ai
également demandé de concevoir des stands plus simples et moins 'cathédrale', ce
qu'ont refusé certaines marques. A leur demande, le salon a également été raccourci.
Lorsque l'on évoque le motif du prix, il faut bien prendre en compte que le coût d'un
stand est ridicule comparé à une campagne publicitaire », ajoute le commissaire
général.

Côté nouveautés, l'édition 2018 se veut pourtant prolifique. Trois nouvelles marques
viennent pour la première fois, notamment le constructeur chinois GAC, un
constructeur vietnamien, ainsi qu’Aspark (constructeur japonais), qui produit des
voitures électriques de haut de gamme.

Le Mondial 2018, c'est aussi l'intégration du salon de la moto et la création de Mondial
Tech. L'arrivée du Mondial de la mobilité n'est pas à négliger non plus. « Le Mondial
n'est plus simplement un salon de l'automobile. De nombreux événements y sont
intégrés, permettant aux visiteurs de vivre une autre expérience », conclut Jean-
Claude Girot. (JOURNALAUTO.COM 18/5/18)

Tout savoir sur l’offre de véhicules électriques en France

LE FIGARO (22/5/18) publie un supplément automobile intitulé « Les nouvelles
frontières de l’électrification », qui permet de « tout savoir sur le véhicule partiellement
ou totalement électrifié : l’offre actuelle, les nouveautés à venir et les infrastructures
de recharge en haut débit ».

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Bruxelles veut élargir l'accès des données aux véhicules étendus

La Commission européenne vient d'annoncer qu'elle pourrait mettre en place une
réglementation relative aux véhicules dits étendus si l'accès aux serveurs
d'hébergement des données n'était pas suffisamment ouvert par les constructeurs. Un
véhicule étendu - le concept est apparu en 2014 - est un véhicule connecté, dont les
données ne sont pas logées au sein même du véhicule mais sur un serveur,
aujourd'hui maîtrisé par les constructeurs.

Le 17 mai, la Commission européenne, dans une communication adressée au
Parlement européen, a semble-t-il entendu la demande de ce dernier de publication
d'une proposition législative « qui assure des conditions équitables en ce qui concerne
l'accès aux données et ressources présentes à bord du véhicule, protégeant le droit
des consommateurs et favorisant l'innovation et la concurrence équitable ».

Se basant sur une étude, Bruxelles reconnaît que la « centralisation des données
présentes dans les véhicules, sur des serveurs de plateforme de données, mis en
place par différents constructeurs de véhicules ne pourrait pas en soi être suffisantes
pour assurer une concurrence équitable et non faussée entre prestataires de
services ».

Ainsi, la Commission européenne assure qu'elle « continuera de surveiller la situation
en ce qui concerne l'accès aux données et ressources présentes à bord des
véhicules » et qu’elle « examinera d'autres options pour mettre en place un cadre
permettant le partage des données de manière à garantir une concurrence équitable
dans l'offre de services ».

Cette communication intervient quelques jours après un manifeste signé par 11
organisations professionnelles, parmi lesquelles le Cecra, la FIA, la Figiefa et
Leaseurope. « Le risque est immense », explique un spécialiste du secteur, partie
prenante des discussions.

« Nous ne pouvons accepter que la mobilité soit aux mains de quelques acteurs. Le
projet de norme pour les véhicules étendus a permis de conserver la prise OBD, mais
comment faire pour communiquer avec le serveur du constructeur, comment et sur
quoi allons-nous pouvoir l'interroger ? », s’interroge-t-il.

Pour ce professionnel, les risques d'un accès limité aux données du véhicule sont
énormes. Tout d'abord, il est fort probable que le système embarqué du véhicule
puisse orienter le conducteur vers le réseau d'entretien du constructeur, que ces
données ne soient pas utilisables par des tiers, que seul le constructeur puisse les
transformer en services et que seul le constructeur encore puisse communiquer avec
l'automobile.

« Le modèle du véhicule étendu est dangereux, car il place la mobilité mondiale aux
mains d'une vingtaine de constructeurs. D'un point de vue technique, la concentration
des accès entraîne également une concentration des risques. Enfin l'innovation
pourrait être limitée si seuls les constructeurs en sont à l'origine », poursuit ce
spécialiste.

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Le libre choix du consommateur n'est pas le seul en cause, dans ce manifeste, mais
aussi la libre concurrence des services qui seront proposés et estimés, selon une
récente étude de Strategy&analysis, à 155,9 milliards de dollars en 2022.
(JOURNALAUTO.COM 21/5/18)

Toyota s’introduit dans le marché chinois de l’électrique avec une
voiture GAC
Les concessions chinoises de Toyota vont commercialiser un véhicule électrique qui
ne portera pas le logo de la marque japonaise. Il s’agira en effet d’un véhicule de
marque GAC, le partenaire chinois de Toyota, capable de produire ce type de modèle
à des coûts mois élevés. Cette stratégie permettra à Toyota de satisfaire rapidement
aux exigences du gouvernement chinois, selon lesquelles 10 % de la production des
constructeurs présents en Chine devra être électrique d’ici à 2019.

Toyota pourrait commencer à vendre le ix4 en Chine d’ici à la fin de l’année. Il s’agit
d’un véhicule de loisir compact électrique basé sur le GAC Trumpchi GS4.
(AUTOMOTIVE NEWS CHINA 22/5/18)

Le nouveau Salon de Madrid ouvre ses portes
Du 22 au 26 mai 2018, la capitale espagnole accueille un nouveau Salon automobile,
baptisé « Madrid Auto Profesional ». Comme son nom l'indique, l'évènement
madrilène est résolument tourné vers les professionnels du pays (indépendants,
distributeurs, équipementiers, PMI/PME et fournisseurs de services), même si certains
exposants et visiteurs étrangers y sont attendus.

Si, au sein du pavillon 6 de la Feria de Madrid, les derniers modèles de quelques
constructeurs sont exposés, l'évènement est surtout consacré aux nouvelles mobilités
des professionnels en milieu urbain, aux solutions de locations et bien évidemment
aux flottes. (JOURNALAUTO.COM 21/5/18)

Les ventes tactiques restent stables en Espagne
Sur le premier quadrimestre de 2018, les ventes tactiques ont représenté 9,4 % du
marché total en Espagne, indique l’association des concessionnaires Faconauto. De
janvier à avril, c’est Peugeot qui a le plus recouru à ce type de ventes (5 381 unités, -
4,6 %), suivi de Citroën (3 730 unités, + 8,1 %) et Ford (3 581 unités, + 11,6 %).
(ELMUNDO.ES 21/5/18)

Hiroshi Karube nommé directeur financier de Nissan

Hiroshi Karube, qui était Senior Vice President en charge du contrôle de Nissan au
niveau mondial et membre du comité de direction de Nissan Motor Corporation depuis

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avril dernier, vient d’être nommé directeur financier de Nissan. Il succède à Joseph
Peter, qui fait valoir ses droits à la retraite. Dans ses nouvelles fonctions, M. Karube
est rattaché à Hiroto Saikawa, président-directeur général de Nissan Motor
Corporation. (ELECONOMISTA.ES 19/5/18)

Indra remporte un appel d’offres au Maroc

Indra Automobile Recycling, société de recyclage automobile qui revendique le
premier rang du secteur en France, a remporté un appel d'offres au Maroc, en
partenariat avec le cabinet Deloitte, pour y concevoir une filière de gestion des
véhicules en fin de vie. « Remporter cet appel d'offres au Maroc nous offre une
possibilité formidable, celle d'accompagner un pays dans l'organisation de sa filière
de recyclage automobile », a déclaré Loïc Bey-Rozet, directeur général de Indra
Automobile Recycling, dans un communiqué. « Ce projet majeur ouvrira certainement
la voie à d'autres pays du continent » africain, a-t-il ajouté.

Les deux vainqueurs de l'appel d'offres se voient confier une mission de diagnostic de
la situation marocaine, ainsi qu'une mission de mise en place d'un « schéma directeur
pour déterminer, en collaboration avec le gouvernement, l'organisation cible et
construire des plans d'action ». L'objectif sera « la création d'une filière légale » dans
le pays, précise le communiqué.

Indra Automobile Recycling, société basée à Villefontaine (Isère) et détenue à parité
par Renault et Suez (50 % chacun), emploie 174 salariés, pour un chiffre d'affaires de
45 millions d'euros l'an dernier.

L'entreprise, qui anime un réseau de 350 centres véhicules hors d'usage (CVHU),
revendique la déconstruction de plus de 350 000 voitures en France en 2017, avec un
taux de valorisation et de réutilisation supérieur à 95 %. (AFP 22/5/18)

Seat revient en Uruguay
La marque Seat sera commercialisée en Uruguay dans les semaines à venir. C'est le
groupe de distribution automobile local Homero de León, avec soixante-dix-neuf ans
de présence dans ce pays sud-américain, qui a décidé d'ajouter la marque espagnole
à son portefeuille de marques.

Pour Seat, l'Amérique latine est un secteur géographique clé dans son expansion
mondiale après avoir renoué avec des bons résultats en Europe. En effet, la marque
est déjà historiquement présente au Mexique, en Colombie, au Pérou ou en Equateur,
où elle réalise 8,9 % de ses ventes totales. A court terme, Seat a également prévu
d'investir les marchés argentin et brésilien.

Les premiers modèles de la marque à être distribués en Uruguay seront dans un
premier temps les Ibiza, León et Toledo, puis les véhicules de loisir Ateca et Arona à
compter du second semestre.

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En 2017, Seat a écoulé 468 000 véhicules dans le monde, en progression de 14,6 %.
Par modèles, la León est restée le best-seller de la gamme avec 170 000 exemplaires,
suivie de l’Ibiza avec 150 000 unités. Les véhicules de loisir remportent eux aussi un
succès grandissant avec 80 000 Ateca et 20 000 Arona vendus.
(JOURNALAUTO.COM 18/5/18)

Le groupe Volkswagen a vendu 927 200 véhicules en avril
Le groupe Volkswagen a vendu 927 200 véhicules dans le monde au mois d’avril (+
10,2 %) et 3 606 900 unités sur les 4 premiers mois de l’année (+ 8,1 %).

En avril, le groupe allemand a vendu 402 600 véhicules en Europe (+ 9,2 %), dont
333 900 unités en Europe de l’Ouest (+ 9,5 %) et 68 700 unités en Europe centrale
et orientale (+ 8,0 %, avec une croissance de 18,2 % en Russie, à 18 900 unités).
Volkswagen a également vendu 79 900 véhicules en Amérique du Nord le mois
dernier (+ 0,5 %), dont 53 700 unités aux Etats-Unis (+ 3,2 %). En Amérique latine,
ses ventes se sont établies à 51 900 unités en avril (+ 31,8 %), dont 34 000 unités au
Brésil (+ 50,4 %). Dans la région Asie-Pacifique, le groupe allemand a progressé de
12,2 % le mois dernier, à 360 000 unités, dont 334 800 unités sur le seul marché
chinois (+ 11,7 %).

Sur 4 mois, le groupe Volkswagen a vendu 1 546 000 véhicules en Europe (+ 5,4 %),
dont 1 288 300 unités en Europe de l’Ouest (+ 4,5 %) et 257 600 unités en Europe
centrale et orientale (+ 10,5 %, avec une croissance de 21,0 % en Russie, à 65 000
unités). Volkswagen a également vendu 300 900 véhicules en Amérique du Nord sur
4 mois (+ 2,6 %), dont 202 600 unités aux Etats-Unis (+ 8,0 %). En Amérique latine,
ses ventes se sont établies à 180 600 unités sur 4 mois (+ 12,0 %), dont 108 100
unités au Brésil (+ 19,0 %). Dans la région Asie-Pacifique, le groupe allemand a
progressé de 12,0 % sur la période, à 1 450 200 unités, dont 1 345 400 unités sur le
seul marché chinois (+ 12,9 %).

De plus, les ventes du groupe Volkswagen par marques, au mois d’avril, se sont
réparties comme tel : 519 700 unités pour Volkswagen Voitures Particulières
(+ 11,0 %), 160 900 unités pour Audi (+ 3,1 %), 107 100 unités pour Skoda (+
10,1%), 50 100 unités pour Seat (+ 21,0 %), 22 600 unités pour Porsche (+ 2,5 %),
46 400 unités pour Volkswagen Utilitaires (+ 16,3 %), 11 800 unités pour MAN (+
44,5 %) et 7 500 unités pour Scania (+ 7,0 %).

Sur 4 mois, Volkswagen Voitures particulières a vendu 2 045 000 unités (+ 7,1 %),
Audi 624 700 unités (+ 8,0 %), Skoda 423 800 unités (+ 11,3 %), Seat 189 300
unités (+ 19,3 %), Porsche 86 100 unités (+ 5,3 %), Volkswagen Utilitaires 161 100
unités (- 0,4 %), MAN 42 400 unités (+ 27,0 %) et Scania 230 200 unités (+ 8,9 %).
(JOURNALAUTO.COM, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 18/5/18, COMMUNIQUE
VOLKSWAGEN)

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Le KBA ordonne le rappel d’environ 60 000 Porsche

Le KBA (office fédéral des transports) a ordonné le rappel de 52 831 Porsche Macan
et 6 755 Porsche Cayenne, équipés de logiciels « non autorisés » visant à manipuler
les émissions de leurs moteurs diesel.

Un porte-parole du KBA a confirmé qu’un rappel était en cours, concernant 19 000
voitures environ en Allemagne, et quelque 60 000 modèles en Europe.

Une mise à jour du logiciel de gestion du moteur est déjà en cours d’élaboration pour
les Macan affectés, tandis que cette mise à jour corrective est en attente
d’approbation par le KBA pour les Cayenne.

En juillet dernier, 22 000 Cayenne avaient déjà été rappelés dans le cadre de l’affaire
des moteurs truqués. Le rappel de l’an dernier affectaient des modèles dotés de
moteurs 3 litres TDI, tandis que le rappel actuel concerne des Cayenne avec des
moteurs V8 de 4,2 litres. Pour les Macan, jusqu’à 5 systèmes illégaux auraient été
trouvés par les enquêteurs.

Porsche est finalement rattrapé par le scandale des moteurs truqués, et a subi le
mois dernier des perquisitions liées à cette affaire, ayant menée à l’arrestation d’un
dirigeant de la marque (il s’agirait, selon la presse allemande de Jörg Kerner, ancien
responsable des moteurs de Porsche).

En outre, la semaine dernière, Porsche a suspendu les livraisons des modèles A6 et
A7.

Porsche ne produit pas lui-même ses moteurs, qui lui sont fournis par Audi. (AFP,
XINHUA NEWS, JOURNALAUTO.COM, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE,
AUTOMOBILWOCHE 18/5/18)

BMW rappelle 88 000 voitures supplémentaires au Royaume-Uni
BMW avait annoncé un rappel de 312 000 voitures au Royaume-Uni pour des
problèmes électriques pouvant entraîner une coupure de contact intempestive.

En plus de ce récent rappel, le groupe allemand a annoncé un rappel de 88 000
voitures supplémentaires dans le pays, pour un autre problème électrique pouvant,
au pire des cas, engendrer un incendie.

Les modèles concernés par ce nouveau rappel sont des Série 3 produites entre
décembre 2004 et juillet 2011.

200 000 voitures déjà concernées par le premier rappel sont également affectées par
ce défaut supplémentaire, et les deux problèmes seront corrigés en même temps
pour ces véhicules.

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Les 88 000 voitures supplémentaires rappelées par BMW ne sont affectées que par
le second problème électrique et n’étaient donc pas incluses dans le premier rappel.
(AFP, XINHUA NEWS 18/5/18, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 19/5/18)

BMW devra rappeler 11 700 véhicules

Le KBA (office fédéral des transports) a ordonné le rappel de 11 700 BMW diesel, en
raison d’un problème sur le logiciel contrôlant le système d’échappement.

En effet, BMW avait admis le mois dernier avoir « accidentellement » installé sur
certains de ses modèles diesel un logiciel de gestion des émissions normalement
prévu pour un autre type de modèle, tout en niant toute volonté de manipuler les
niveaux d’émissions.

Suite à cettte erreur d’attribution du logiciel de gestion des émissions, le KBA a donc
imposé un rappel de 11 700 véhicules à BMW. (XINHUA NEWS 18/5/18)

Great Wall souhaiterait contrôler plus de 51 % de sa coentreprise
avec BMW

Le groupe chinois Great Wall souhaiterait contrôler plus de 51 % de sa coentreprise
avec le groupe BMW. Des discussions seraient en cours concernant l’acquisition de
parts supplémentaires de la part de Great Wall.

En février, Great Wall et BMW ont signé un protocole d’accord portant sur la
production de Mini électriques en Chine. Une équipe de recherche et développement
comptant des ingénieurs de BMW comme de Great Wall aurait déjà été mise en
place.

Outre cette coopération pour la production de Mini électriques, Great Wall et BMW
ont étendu leur coopération dans le domaine des véhicules à piles à combustible.
(GASGOO.COM 21/5/18)

Moia a présenté un nouveau monospace électrique

Moia, la filiale du groupe Volkswagen dédiée à l’électromobilité, a présenté un
nouveau monospace électrique, qui sera utilisé dans le cadre d’un service de
mobilité (navettes partagées) à Hambourg, au plus tard d’ici à 2019.

Le monospace a été présenté lors du Salon « New Mobility Day » à Hambourg. Le
modèle est entièrement électrique et dispose de 6 places.

Avec ces véhicules, Moia va proposer un service de navettes, qui pourront être
réservées via une application sur smartphone. Les passagers pourront
« commander » une course depuis des points fixes et les personnes souhaitant se

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rendre à une destination similaire verront leurs trajets regroupés.
(AUTOMOBILWOCHE 17/5/18)

L’IG Metall estime que 70 000 emplois sont menacés dans
l’industrie automobile allemande
Selon les estimations du syndicat IG Metall, d’ici à 2030, près d’un emploi sur 10
dans l’industrie automobile allemande seraient menacés du fait de la transition vers
l’électromobilité.

Selon le président de l’IG Metall, Jörg Hoffmann, lorsque les véhicules électriques
représenteront 25 % du marché (soit d’ici à 2030), quelque 70 000 emplois seraient
ainsi menacés.

L’industrie automobile allemande compte environ 800 000 salariés, dont 320 000
sont actifs essentiellement dans le domaine des groupes motopropulseurs.

Des formations de recyclage pour les salariés travaillant habituellement sur des
moteurs à combustion seront également nécessaires, afin qu’ils s’adaptent ai travail
sur les moteurs électriques.

Pour maintenir le niveau d’emploi dans l’industrie automobile, mais aussi pour mieux
concurrencer les fournisseurs asiatiques, M. Hoffmann appelle à la mise en place
d’une production de cellules de batteries par les constructeurs allemands.
(AUTOMOBILWOCHE 18/5/18)

Les villes allemandes sont autorisées à mettre en place des
interdictions de circulation pour les diesel avec effet immédiat
Le tribunal administratif de Leipzig, a confirmé sa décision permettant aux villes
allemandes à mettre en place des interdictions de circulation pour les diesel avec
effet immédiat.

Le tribunal de Leipzig s’était initialement prononcé à ce sujet en février, et a donc
entériné sa décision.

Les villes pourront mettre en place des restrictions de circulation pour les diesel afin
de pouvoir respecter les normes d’émissions fixées par la Commission Européenne.
Actuellement, plusieurs villes allemandes (dont Hambourg, Munich et Stuttgart par
exemple, dépassent ces normes).

Le tribunal a en outre ajouté qu’il n’y aura pas de « délai d’adaptation » pour les villes
qui mettront en place ces restrictions de circulation.

La cour a conseillé d’interdire en premier lieu les diesel les plus anciens (normes
Euro 4), puis ceux répondant à la norme Euro 5. Ces derniers ne devraient pas être
interdits de circulation avant le 1er septembre 2019, selon les recommandations du
tribunal.
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D’ici à cette date, le VDA (association de l’industrie automobile allemande) se dit
convaincu que des solutions seront trouvées par l’industrie automobile, ce qui
permettra d’éviter des interdictions de circulation.

Selon des estimations du cabitnet Evercore ISI, ces restrictions de circulation
pourrait coûter jusqu’à 14,5 milliards d’euros à l’industrie automobile allemande.
(AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 19/5/18, AUTOMOBILWOCHE 21/5/18)

Une nouvelle réglementation sur le recyclage des automobiles en
Chine entrera en vigueur le 1er août

Le Ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’informatique a fait savoir
qu’une nouvelle réglementation sur le recyclage des automobiles en Chine entrera
en vigueur le 1er août.

Aux termes de cette réglementation, les constructeurs d’automobiles seront
désormais responsables du recyclage des batteries de leurs véhicules électrifiés.

Certains constructeurs ont pris les devants et ont déjà noué des partenariats avec
des entreprises spécialisées dans le recyclage.

Ainsi, le 4 janvier, 16 entreprises chinoises (constructeurs et fabricants de batteries),
dont Changan et BYD notamment, se sont associées à China Tower, un groupe
spécialisé dans le recyclage et la réutilisation des batteries. (GASGOO.COM
18/5/18)

Les constructeurs allemands ont déposé 2 108 brevets dans le
domaine des moteurs à combustion
En 2017, les constructeurs allemands ont déposé 2 108 brevets dans le domaine des
moteurs à combustion (+ 15 %), contre seulement 170 brevets dans le domaine des
véhicules électriques (soit 22 de plus qu’en 2016).

Les 5 entreprises qui ont déposé le plus de brevets auprès du Bureau Allemand des
Brevets à Munich, sont Bosch (4 038 brevets en 2017), Schaeffler (2 383 brevets),
Ford (2 047 brevets), BMW (1 776 brevets) et Daimler (1 588 brevets).

Les 10 premières entreprises en termes de brevets déposés à Munich sont toutes
issues de l’industrie automobile (constructeurs, équipementiers et distributeurs).
(AUTOMOBILWOCHE 16/5/18)

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M. Schoch (BMW) appelle les constructeurs allemands à produire
des cellules de batteries
Le président du comité d’entreprise du groupe BMW, Manfred Schoch, souhaiterait
que les constructeurs allemands s’associent pour produire des cellules de batteries,
afin d’éviter une hégémonie chinoise dans ce domaine.

Selon M. Schoch, la construction d’une telle usine de production commune de
cellules de batteries devrait coûter au maximum 1,5 milliard d’euros.
(AUTOMOBILWOCHE 20/5/18)

Le responsable financier de Volkswagen Truck & Bus a quitté son
poste

Le responsable financier de la division Volkswagen Truck & Bus, Matthais Gründler,
a quitté son poste, pour raisons personnelles. Ce départ intervient à un moment
inopportun pour le groupe Volkswagen, qui prépare l’introduction en bourse de sa
division Truck & Bus (qui inclut notamment MAN et Scania). (AUTOMOBILWOCHE
16/5/18)

Continental a nommé un responsable technologique pour la Chine
Ming Jing a été nommé au poste nouvellement créé de responsable technologique
du groupe Continental pour la Chine. Sa nomination a pris effet le 1er mai.

M. Jing sera en charge du développement et de la mise en place d’une stratégie
technologique à moyen voire long terme en Chine. Cette stratégie inclura les aspects
tels que la conduite automatisée, l’électrification, la connectivité et les services de
mobilité. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 22/5/18)

L’introduction en bourse de CATL a été approuvée par les autorités
chinoises

La Commission chinoise de régulation des marchés financiers a autorisé
l’introduction en bourse de Contemporary Amperex Technology (CATL), durant la
nuit du 18 mai.

CATL sera listé à la Bourse de Shenzhen. L’équipementier doit encore s’accorder
avec la Bourse de Shenzhen pour déterminer la date d’émission initiale de ses
actions.

Lors de cette émission initiale, CATL compte lever quelque 6 milliards de yuans
(environ 800 millions d’euros), via l’émission de 217 millions de titres (soit 10 % de
son capital total). (GASGOO.COM 22/5/18)

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Infineon va investir 1,6 milliard d’euros en Autriche

L’équipementier allemand Infineon va investir 1,6 milliard d’euros au cours des six
prochaines années, afin de construire une nouvelle usine de semi-conducteurs en
Autriche.

Infineon va ainsi créer 400 nouveaux emplois sur le futur site de Villach (Sud de
l’Autriche), où la production devrait débuter en 2021.

Infineon estime que la future usine pourra potentiellement générer un chiffre
d’affaires de 1,8 milliard d’euros par an.

Infineon a débuté la construction de cette usine afin de répondre à la demande
croissante en semi-conducteurs. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 19/5/18)

Aston Martin est resté dans le vert au premier trimestre

Aston Martin a été rentable au premier trimestre pour le cinquième trimestre
consécutif, mais la dépréciation du dollar et des investissements plus élevés en vue
du lancement de nouveaux modèles ont pesé sur ses résultats sur la période.

Sur les trois premiers mois de l’année, le constructeur britannique a dégagé un
bénéfice avant impôt de 2,8 millions de livres (3,19 millions d’euros), en recul d’un peu
plus de moitié, pour un chiffre d’affaires de 185,4 millions de livres (211 millions
d’euros), contre 188 millions un an plus tôt.

Aston Martin a vendu 963 véhicules dans le monde au premier trimestre (- 20 %). Des
changements de modèles ont entraîné une baisse de la production, mais le carnet de
commandes est robuste, a indiqué l’entreprise. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE,
AUTOCAR 21/5/18)

Un entrepreneur canadien est entré au capital du groupe McLaren
L’homme d’affaires canadien Michael Latifi, fondateur de l’entreprise alimentaire
Sofina Foods, a investi 203 millions de livres (231 millions d’euros) pour prendre une
participation de 10 % environ dans le capital du groupe McLaren qui comprend
McLaren Automotive, McLaren Racing et McLaren Applied Technologies.

M. Latifi devient le troisième plus gros actionnaire du groupe automobile britannique
derrière le fonds souverain Mumtalakat de Bahreïn, qui contrôle 56 % du capital, et
TAG Group, dont la participation s’élève à 14 %.

« McLaren est une organisation unique dans l’automobile, la compétition et la
technologie avec des perspectives de croissance intéressantes à long terme », a
indiqué M. Latifi. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOCAR 21/5/18)

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Hyundai Motor Group retire son projet de restructuration

Au vu de l’opposition du fonds activiste américain Elliott Management et d’autres
investisseurs, Hyundai Motor Group a retiré hier le projet de restructuration qu’il avait
annoncé au mois de mars et qui aurait donné davantage de pouvoir au fils de son
président.

Le plan prévoyait de séparer les activités de modules et de pièces de rechange de la
filiale d’équipements automobiles Hyundai Mobis et de les fusionner avec la société
de logistique Hyundai Glovis. Le projet de restructuration devait être soumis à
l’approbation des actionnaires de Hyundai Mobis et Hyundai Glovis le 29 mai.

Hyundai Motor Group a annoncé qu’il allait préparer un nouveau plan de
restructuration. (YONHAP, AUTOMOTIVE NEWS 21/5/18)

Les constructeurs ont demandé à la Maison Blanche de coopérer
avec la Californie sur les normes de consommation de carburant
L’Alliance of American Manufacturers a demandé début mai à la Maison Blanche de
coopérer avec la Californie pour redéfinir les normes de carburant qui s’appliqueront
aux futurs véhicules.

L’administration Trump a estimé que les normes fixées pendant l’administration
Obama pour la période 2022-2025 étaient trop sévères et devaient être assouplies.
L’EPA (agence de la protection de l’environnement) et la NHTSA (agence américaine
en charge de la sécurité routière) pourraient présenter une proposition conjointe dans
les prochaines semaines.

Dans un courrier adressé à la Maison Blanche le 3 mai, qui a été rendu public hier, la
principale organisation qui représente les constructeurs d’automobiles aux Etats-Unis
indique que le changement climatique est une réalité et que les constructeurs sont
déterminés à réduire la consommation de carburant de leurs véhicules.

Elle souligne en outre qu’il est important de maintenir des normes de consommation
harmonisées dans l’ensemble des Etats-Unis. (AUTOMOTIVE NEWS 21/5/18)

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