FRANCE CARLOS TAVARES S'INTERROGE SUR L'AVENIR ET L'ÉVOLUTION DE L'AUTOMOBILE - CCFA
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2015/11/26 FRANCE CARLOS TAVARES S’INTERROGE SUR L’AVENIR ET L’ÉVOLUTION DE L’AUTOMOBILE Lors d’une conférence organisée le 23 novembre par la Fondation PSA sur les enjeux de mobilité et d’environnement, le président du constructeur Carlos Tavares a expliqué que concilier mobilité et environnement ne pouvait pas se faire sans tenir compte de la réalité économique. « Il y a une grande ambiguïté sur la question qui est posée à l’automobile. Il y a une difficulté en termes de vision de passer d’une situation où il y a des nuisances que l’on peut stopper et en même temps de définir quelle est la vision sociétale de l’automobile », a-t-il déclaré. « C’est une question à laquelle aujourd’hui personne n’a totalement répondu. Si nous étions idéalistes, nous dirions que c’est un objet de mobilité qui a zéro émission, qui consomme des ressources que la planète est capable de régénérer sur un cycle complet avec une énergie qui, elle aussi, est renouvelable. Evidemment on n’y est pas », a-t-il ajouté. Pour le président de PSA, « il faut être capable de dire au citoyen qu’il y a des limites à ce que la technologie sait faire ». S’ajoutent ensuite les contraintes de business model et de rentabilité pour les constructeurs d’automobiles, qui ne sont pas prises en compte. L’inflation des coûts avec le développement de technologies de pointe, le recours à des matériaux rares pourrait conduire à une « évolution de l’automobile vers une dimension élitiste », a souligné M. Tavares. « Si le coût de l’ensemble de ces développements devient très élevé, ce qui peut éventuellement se produire, est que l’automobile en tant qu’objet de mobilité ne soit plus accessible au plus grand nombre », a-t-il averti. Ainsi, s’il n’est « pas du tout inquiet sur la capacité des entreprises automobiles à s’adapter et sur la capacité technique à trouver des solutions », Carlos Tavares s’est dit « inquiet sur la capacité de la société à préserver les moyens de mobilité qui soient accessibles au plus grand nombre ». (AUTOACTU.COM 26/11/15) Par Alexandra Frutos LE MUSÉE DE L’AVENTURE PEUGEOT PROPOSE UNE NOCTURNE INSOLITE ET MAGIQUE LE 11 DÉCEMBRE
Après la « soirée des 5 sens » organisée le 20 novembre, le Musée de l’Aventure Peugeot propose un nouveau rendez-vous. Pour la quatrième année consécutive, ce lieu dédié à l’histoire de la marque au Lion profitera de la fête des « Lumières de Noël » de Montbéliard (du 28 novembre au 24 décembre) pour ouvrir ses portes à tous les amoureux de la marque le temps d’une nuit. Le vendredi 11 décembre 2015, le musée sera ainsi à découvrir ou à redécouvrir sous un nouvel éclairage de 18 heures à minuit. Et, pour le bonheur des petits comme des grands, deux nouvelles animations feront leur apparition : un magicien déambulera dans les allées, pendant que le Père Noël en personne distribuera des friandises aux enfants. Cette nocturne profitera par ailleurs d’une tarification spéciale à partir de 18 heures. L’entrée ne coûtera plus 8,50 euros aux adultes et 4,50 euros aux enfants de 7 à 18 ans, mais respectivement 5 et 3 euros (gratuit pour les moins de 7 ans et les membres de l’Aventure Peugeot). (AUTOPLUS.FR 25/11/15) Par Alexandra Frutos CARLOS GHOSN ÉVOQUE LES MUTATIONS DU SECTEUR AUTOMOBILE Dans un entretien accordé à PARIS MATCH (26/11/15), le président de Renault Carlos Ghosn explique que, dans la lutte contre le changement climatique, les entreprises ont un rôle important à jouer, « car la solution […] passe par la technologie, qui apporte des possibilités nouvelles, difficilement imaginables il y a quelques années ». « Et c’est ce que nous faisons, en anticipant les prochaines avancées technologiques », ajoute-t-il. M. Ghosn est toujours aussi enthousiaste en ce qui concerne les véhicules électriques, mais il est également impatient, « car pour l’instant, les développements commerciaux ne répondent pas encore » à ses ambitions. « Je sais que le pari technique est réussi : personne ne doute plus du fait que la voiture électrique est une voiture ‘normale’ et sans risque. La réussite du pari commercial dépend, elle, de l’infrastructure de charge », indique-t- il. « dans trois ou quatre ans, une charge rapide ne prendra pas beaucoup plus de temps qu’un plein d’essence. Nous travaillons aussi sur l’autonomie de la batterie, qui sera multipliée par deux au plus tard en 2020 », ajoute-t-il. « Le transport compte pour environ 25 % des émissions mondiales de CO2. Il faut d’abord équilibrer les efforts entre les différents secteurs, puis fixer la contribution de chaque industrie. Nous ferons alors des choix technologiques afin d’atteindre cet objectif. Pour illustrer ma conviction, je redis que, même dans des pays où l’électricité est en partie fournie par le charbon, les émissions des véhicules électriques en CO2 restent bien inférieures à celles des véhicules diesel ou à essence », explique par ailleurs M. Ghosn. Enfin, M. Ghosn indique qu’il n’a aucun doute quant au fait que les voitures autonomes et les voitures connectées vont devenir une composante très importante du secteur automobile. « La voiture autonome ne consiste pas à remplacer le conducteur, mais à lui donner le choix de conduire ou pas. En moyenne, dans le monde, une personne passe deux heures par jour dans sa voiture. C’est autant de temps de gagné. Le temps, c’est précieux », conclut-il. Par Alexandra Frutos CARLOS GHOSN SERA AUDITIONNÉ À L’ASSEMBLÉE NATIONALE LE 16 JANVIER Le président de Renault et de Nissan Carlos Ghosn sera auditionné par la commission des Finances de l’Assemblée nationale le 16 janvier. Cette audition fait suite à la demande d’Henri Emmanuelli,
président du Comité de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, qui demande que le dirigeant s’explique sur son opposition aux droits de vote doubles que l’Etat s’est octroyés au printemps dernier. (ECHOS 26/11/15) Par Alexandra Frutos RENAULT TRUCKS PRÉSENTERA DEUX INNOVATIONS MAJEURES À LA COP 21 Renault Trucks sera présent à la 21ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21) qui se tient à Paris, avec deux innovations majeures pour le monde du transport. La première est un camion de 4,5 tonnes 100 % électrique avec pile à hydrogène, qui sera exposé au Bassin de La Villette, sur le stand de Symbio FCell, McPhy Energy, la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et La Poste. La seconde est un camion de 16 tonnes 100 % électrique actuellement testé en conditions réelles d’exploitation par Speed Distribution Logistique pour le compte de Guerlain. Il sera présenté aux Visites Climat de l’Ademe Ile-de-France. Renault Trucks participera à la COP 21, Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, à travers deux véhicules électriques innovants : le Maxity Electrique avec pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène et le Renault Trucks D 100 % électrique. Ces véhicules sont actuellement respectivement testés en conditions réelles d’exploitation par La Poste à Dole (Jura) et par Speed Distribution pour le compte de Guerlain à Paris. (COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT TRUCKS 25/11/15) Par Alexandra Frutos PRÈS D’UN TIERS DES FRANÇAIS SERAIENT PRÊTS À ACHETER UN VÉHICULE POLYCARBURANT D’après une enquête Ipsos menée pour la Collective du bioéthanol, 32 % des 2 003 personnes interrogées envisageraient l’achat d’un véhicule polycarburant (flexfuel), qui fonctionne à l’E 85 ainsi qu’à d’autres mélanges d’essence (SP 95, SP 95-E 10 et SP 98). 2 % d’entre eux auraient même « déjà décidé » que leur prochain véhicule serait un modèle polycarburant. En 2013, seuls 19 % des Français manifestaient un intérêt pour cette technologie. Les distributeurs et les constructeurs commencent également à réinvestir dans l’E 85, dont le prix à la pompe est en moyenne inférieur de 40 centimes à celui de l’essence SP 95. Mais l’offre ne se développe que très lentement ; du côté des distributeurs, on comptait à fin août 650 stations distribuant de l’E 85 (contre 400 à fin 2013), ce qui représente seulement 7 % des stations françaises. Du côté des constructeurs, l’offre se limite à quelques rares modèles. Elle s’est néanmoins étoffée cette année avec l’arrivée de Volkswagen, qui commercialise depuis septembre une Golf 1,4 TSi flexfuel. Mais pour le moment, c’est le Grand Cherokee de Jeep qui domine le marché des véhicules polycarburant avec 140 immatriculations depuis le début de l’année (sur 147 immatriculations VP flexfuel). Si les distributeurs et les constructeurs continuent d’investir dans l’E 85, les véhicules polycarburant pourraient peut-être revenir également dans les flottes d’entreprises car ils présentent une alternative économiquement intéressante aux modèles diesel et à essence. Ils bénéficient d’abord d’un abattement de 40 % sur les émissions de CO2 (avec un plafond de 250 g/km), ce qui leur permet de ne pas être frappés de malus. Mais surtout, les sociétés peuvent récupérer 80 % de la TVA sur le superéthanol E 85 pour un V.P. et 100 % pour un V.U.L. L’E 85, peu sensible aux variations du prix du pétrole, est enfin vendu en moyenne 0,8 euro par litre, ce qui lui permet de rester plus compétitif que l’essence malgré son plus faible rendement énergétique (la surconsommation est
d’environ 20 % par rapport à l’essence). (AUTOACTU.COM 26/11/15) Par Alexandra Frutos LE GOUVERNEMENT REVIENT SUR LA BAISSE DES TAXES SUR L’ESSENCE La fiscalité du diesel et celle de l’essence ne devraient pas se rapprocher aussi vite que prévu. Le projet de loi de finances rectificative, dont l’examen débute à l’Assemblée, prévoit de corriger la baisse de 1 centime des taxes sur l’essence inscrite dans le budget 2016. Concrètement, la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) prélevée sur les carburants ne baissera que pour ceux contenant au moins 10 % de bioéthanol. Un article du collectif budgétaire crée pour la première fois un écart de fiscalité entre les différents types d’essence, avec une baisse de 1 centime sur les carburants au bioéthanol et une hausse symétrique pour les autres. Cette mesure s’ajoutera à la modulation entre diesel et essence déjà inscrite dans le budget 2016. Ce qui reviendra, au final, à augmenter de 1 centime la fiscalité sur le gazole, à maintenir celle sur l’essence, et à baisser de 2 centimes les taxes sur l’essence contenant du bioéthanol. En tenant compte de la taxe carbone, les hausses seront de 3 centimes sur le diesel et de 1,7 centime sur l’essence classique. La TICPE sur l’essence riche en bioéthanol ne baissera que de 0,3 centime. La disposition du collectif budgétaire devrait générer 46 millions de recettes fiscales supplémentaires, en plus des 250 millions d’euros tirés de la modulation entre le diesel et l’essence. Elle vise à donner un coup de pouce au sans-plomb 95-E10, un carburant en forte croissance depuis son apparition en 2009. Compatible avec la plupart des voitures de moins de 15 ans, le SP 95-E10 représente près d’un tiers de la consommation d’essence en France (hors diesel). Il est disponible dans un peu moins de la moitié des stations-service. Ce nouvel ajustement aura pour conséquence de ralentir légèrement le rapprochement de la fiscalité du diesel avec celle de l’essence puisque, pour les autres catégories de sans-plomb, la TICPE ne baissera pas de 1 centime comme prévu initialement. Le principe de cet alignement progressif n’est toutefois pas remis en cause. Le collectif budgétaire inscrit d’ailleurs une nouvelle modulation de plus ou moins 1 centime entre le diesel et l’essence pour 2017. Tout ceci se traduit par une nouvelle augmentation de la fiscalité sur les carburants. En plus de ces divers ajustements, la hausse de la taxe carbone se traduira par une augmentation de 1,7 centime pour l’essence et 2 centimes pour le diesel en 2016. Et le collectif budgétaire prévoit pour 2017 un nouveau relèvement de la taxe carbone qui se répercutera directement sur les prix des carburants. La facture est estimée à 1,9 milliard d’euros, dont les deux tiers seront supportés par les ménages et un tiers par les entreprises. (ECHOS 26/11/15) Par Alexandra Frutos LES VÉHICULES BAS-CARBONE POURRAIENT CRÉER 66 000 EMPLOIS ET RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE CO2 DES VÉHICULES PARTICULIERS DE PLUS DE 40 % D’ICI À 2030 EN FRANCE D’après une étude intitulée « En route pour un transport durable », réalisée par un consortium d’entreprises et d’ONGs françaises et européennes, la France pourrait stimuler sa croissance de 0,2 % et créer 66 000 emplois d’ici à 2030, notamment dans les filières industrielles automobiles. Le déploiement intelligent des technologies automobiles bas-carbone permettrait d’alléger la facture
pétrolière de 5,9 milliards d’euros par an en 2030, tout en réduisant la dépendance française au pétrole. La transition vers une mobilité alimentée par une part croissante d’électricité, par exemple d’origine renouvelable, et d’hydrogène produit localement apporterait d’importants bénéfices économiques en France. « Les résultats de cette étude confortent la stratégie de Renault, premier constructeur européen à avoir investi dans le véhicule électrique. C’est une solution de mobilité durable accessible à tous, aujourd’hui. Les 280 000 véhicules électriques en circulation produits par l’Alliance Renault-Nissan contribuent déjà à l’amélioration de la qualité de l’air et de la qualité de vie dans nos villes. L’empreinte carbone du véhicule électrique, déjà faible en France, se réduira encore avec le développement en marche des énergies renouvelables », explique Jean-Philippe Hermine, directeur stratégie et plan environnement du groupe Renault. (COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT 26/11/15) Par Alexandra Frutos EUROPE PLUS DE 500 TAXIS ÉLECTRIQUES NISSAN CIRCULENT EN EUROPE Nissan annonce que 550 taxis électriques de la marque circulent désormais sur les routes européennes. Dix-sept pays et quarante-quatre villes ont accueillis ces véhicules 100 % « verts ». C’est aux Pays-bas qu’on recense le plus grand nombre de taxis électriques du constructeur, avec 167 e-NV200 et 27 Leaf. Suivent le Royaume-Uni (130 unités), la Hongrie (68 unités), l’Estonie (60 unités) et l’Allemagne (30 unités). Parmi les dernières compagnies de taxis européennes à avoir fait le choix du transport zéro émission figure la société Green Lite Taxi Kft implantée à Budapest. Elle a fait l’acquisition de 65 Leaf. (LE BLOG AUTO 24/11/15) Par Juliette Rodrigues ALLEMAGNE LE PARQUET D’INGOLSTADT A OUVERT UNE ENQUÊTE SUR AUDI Le parquet d’Ingolstadt a ouvert une enquête sur Audi, après que la marque a admis avoir installé un logiciel frauduleux sur ses véhicules dotés de moteurs diesel de 3,0 l aux Etats-Unis. Une première enquête ouverte par le parquet d’Ingolstadt concernant les émissions des véhicules diesel d’Audi a été transférée vers le parquet de Brunswick. L’ouverture de cette nouvelle enquête a été justifiée par le fait que de nouvelles motorisations (moteurs de 3,0 l) étaient désormais concernées. L’enquête vise à déterminer quel type de logiciel a été installé sur les modèles Audi dotés d’un moteur diesel de 3,0 l et si ce logiciel est également illégal en Allemagne. (HANDELSBLATT 25/11/15, AUTOMOBILWOCHE 26/11/15) Par Cindy Lavrut
AUDI MET L’ACCENT SUR LES VÉHICULES VERTS Le journal allemand AUTOMOBILWOCHE (16/11/15) dresse une liste des modèles et innovations que compte lancer Audi d’ici à 2018 dans le cadre de sa stratégie de développement de l’électromobilité, entamée fin 2014 avec le lancement de l’A3 Sportback e-tron (hybride rechargeable). L’an prochain, la marque aux anneaux commercialisera ainsi les modèles Q7 e-tron et R8 e-tron. En 2016, la marque veut également équiper certains de ses véhicules verts d’un tableau de bord 48 Volt. En 2017, Audi prévoit de lancer les modèles Q5 e-tron et A8 e-tron, ainsi qu’une nouvelle technologie d’hybridation (non rechargeable) et de recharge par induction. Enfin, en 2018, Audi veut proposer les modèles Q6 e-tron et Q8 e-tron, mais aussi mettre en place un réseau de bornes de recharge rapide de 150 kW. Par Cindy Lavrut L’USINE DE MERCEDES À SINDELFINGEN VA BIENTÔT AVOIR PRODUIT 20 MILLIONS DE VÉHICULES L’usine de Mercedes à Sindelfingen va bientôt avoir produit 20 millions de véhicules, depuis son ouverture en juillet 1915. Le site de production historique a obtenu l’an dernier un investissement de 1,5 milliard d’euros (cf. revue de presse du 31/7/14), puis de 600 millions d’euros supplémentaires en mars (cf. revue de presse du 30/3/15), en vue de sa modernisation. Le site devrait accueillir la production d’un nouveau modèle haut de gamme pour l’instant encore tenu secret. L’an dernier, l’usine de Sindelfingen a produit près de 370 000 véhicules. (ECHOS 26/11/15) Par Cindy Lavrut VOLKSWAGEN A PRÉSENTÉ AU KBA SES SOLUTIONS TECHNIQUES POUR REMETTRE AUX NORMES SES VÉHICULES DOTÉS DE MOTEURS TRUQUÉS Volkswagen a présenté au KBA (Office fédéral des Transports) ses solutions techniques pour remettre aux normes ses véhicules dotés de moteurs truqués (pour les moteurs de 1,2 l, 1,6 l et 2,0 l). Une fois validées par le KBA, ses solutions seront appliquées partout en Europe. En revanche, Volkswagen n’a pas encore présenté de réparation possible pour les véhicules équipés de moteurs diesel de 3,0 l, également mis en cause aux Etats-Unis. Par ailleurs, Volkswagen a réaffirmé qu’il n’indemniserait pas ses clients allemands propriétaires d’une voiture équipée d’un moteur truqué, contrairement à ce qui a été fait aux Etats-Unis (où plus de 480 000 voitures sont affectées). Cette décision sera également valable pour le reste des marchés européens. Concernant la remise aux normes de ses véhicules, le groupe compte faire en sorte que la réparation n’affecte ni la performance ni la consommation des modèles concernés. Néanmoins, « comme toutes
les variantes de modèles doivent d’abord être mesurées, la réalisation de ces objectifs ne peut pas encore être totalement confirmée », précise le groupe VW. Pour les modèles dotés de moteurs de 1,6 l, un convertisseur de courant sera installé dans le moteur, ce qui nécessitera « moins d’une heure de travail ». Un tube de plastique muni d’une grille sera installé à l’entrée du moteur afin d’optimiser l’injection et la combustion du carburant. Cette pièce est pour l’instant au stade de prototype et Volkswagen a lancé un appel d’offres pour trouver l’équipementier qui lui fournira. Pour les motorisations diesel de 2,0 l, une simple mise à jour du logiciel de gestion du moteur sera nécessaire, ce qui prendra « environ une demi-heure ». Pour les motorisations de 1,2 l, la solution sera présentée au KBA à la fin du mois et devrait consister en mise à jour du logiciel. Aux Etats-Unis, la situation est plus complexe, du fait de normes plus strictes sur les émissions de NOx. Des discussions avec les autorités sont donc en cours, concernant les solutions à apporter dans ce pays. C’est pourquoi la majeure partie du risque financier lié à ce scandale concerne toujours les Etats-Unis, selon les estimations de l’expert automobile allemand Ferdinand Dudenhöffer. Volkswagen a en outre réaffirmé qu’il allait bien provisionner 6,7 milliards d’euros pour couvrir les coûts de cette affaire. En effet, le constructeur ne compte pas réduire le montant de cette provision, même si le coût des réparations devrait être inférieur aux estimations initiales. Le coût du rappel devrait s’établir aux environs de 500 millions d’euros uniquement pour les 8,2 millions de véhicules concernés en Europe (sur un total de 11 millions de véhicules affectés). (AFP, REUTERS, AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG 25/11/15, ECHOS, HANDELSBLATT, SPIEGEL 26/11/15) Par Cindy Lavrut 8 PERSONNES ONT ÉTÉ SUSPENDUES DANS LE CADRE DE L’AFFAIRE VOLKSWAGEN AUTOMOBILWOCHE (25/11/15) signale que, pour l’instant, dans le cadre de l’affaire Volkswagen, huit personnes ont été suspendues. Leur identité n’a pas été révélée, mais elles auraient toutes travaillé dans le domaine du développement de moteurs. Parmi ces huit personnes, trois seraient des cadres de haut niveau des marques Volkswagen, Audi et Porsche. Par Cindy Lavrut CHINE THIERRY POIRAT VA DIRIGER LA MARQUE DS AU SEIN DE CHANGAN PSA Thierry Poirat, qui était depuis 2013 directeur de Peugeot Belgique et Luxembourg, va diriger la marque DS au sein de Changan PSA. Il succèdera à Guozhang Chen, qui prendra un autre poste au sein du groupe PSA Peugeot Citroën. (GASGOO.COM 25/11/15) Par Alexandra Frutos
DONGFENG A DÉMIS DE SES FONCTIONS SON PRÉSIDENT Dongfeng a démis de ses fonctions son président et représentant, Zhu Fushou, suite à des soupçons de corruption. Li Shaozhu, directeur de la marque Dongfeng, a été nommé représentant du groupe éponyme, tandis que la présidence est assurée par Zhu Yangfeng. Zhu Fushou était président de Dongfeng depuis 2008. (REUTERS, AUTOMOTIVE NEWS CHINA 25/11/15) Par Cindy Lavrut LE RÉSEAU DE BORNES DE RECHARGE DE TESLA S’ÉTEND DU NORD AU SUD DE LA CHINE Tesla a annoncé que le réseau de bornes de recharge qu’il a installé en Chine permettait de conduire ses voitures électriques du nord au sud du pays. Les automobilistes peuvent aller de Shenzen au sud jusqu’à Harbin au nord, en passant par des grandes villes comme Shanghai et Pékin, a indiqué le constructeur américain. (XINHUA 24/11/15) Par Frédérique Payneau COLOMBIE BYD VA LIVRER DES AUTOBUS ÉLECTRIQUES À LA COLOMBIE Le constructeur chinois BYD va livrer des autobus électriques à la Colombie. Ces autobus ont été assemblés à Shenzhen et seront utilisés par le service de transports publics de Bogota. Les premiers autobus seront livrés d’ici à deux semaines à l’entreprise de transports Transmilenio. En outre, la ville de Medellin serait également intéressée par les autobus électriques de BYD. (XINHUA NEWS 26/11/15) Par Cindy Lavrut CORÉE DU SUD LA CORÉE DU SUD ORDONNE À VOLKSWAGEN DE RAPPELER PLUS DE 125 000 VÉHICULES Le Ministère sud-coréen de l’Environnement a ordonné à Volkswagen de rappeler 125 522 véhicules diesel, suite à la manipulation des niveaux d’émissions de ces véhicules. Les modèles concernés par ce rappel sont les Volkswagen Tiguan et Beetle, ainsi que les Audi Q5, Q3 et A4. Le Ministère a en outre infligé une amende de 14,1 milliards de wons (11,6 millions d’euros) à Volkswagen.
Ces décisions font suite à une enquête menée sur six modèles des marques Volkswagen et Audi vendus en Corée. Cette enquête a révélé que, sur les Tiguan vendus sur le marché coréen, le moteur EA 189 avait été doté d’un logiciel truqueur. Pour l’instant, l’enquête n’a pas démontré de manipulations pour les autres modèles commercialisés dans le pays. Par ailleurs, le Ministère coréen de l’Environnement a fait savoir qu’il allait également enquêter sur les émissions des véhicules diesel de 16 constructeurs locaux et étrangers. (YONHAP, AFP 26/11/15) Par Cindy Lavrut ETATS-UNIS VENTES DE VÉHICULES LÉGERS AUX ETATS-UNIS EN OCTOBRE 2015 _ stats_etats-unis-2.png Ventes de véhicules légers aux Etats-Unis en octobre 2015 Image not found or type unknown stats_etats-unis-2.png NOUVEAU REPORT DANS L’ADOPTION DE NORMES DE BRUIT POUR Image not found or type unknown LES HYBRIDES ET LES VOITURES ÉLECTRIQUES AUX ETATS-UNIS L’élaboration de normes visant à rendre les hybrides et les véhicules électriques plus audibles pour les piétons et les cyclistes a encore pris du retard aux Etats-Unis. La NHTSA (agence américaine en charge de la sécurité routière) espérait finaliser une réglementation d’ici à la fin novembre, mais elle a annoncé qu’un texte serait prêt dans le meilleur des cas à la mi- mars 2016. Selon une loi votée au Congrès en 2010, la NHTSA (agence américaine en charge de la sécurité routière) aurait dû élaborer des normes avant janvier 2014. (AUTOMOTIVE NEWS 24/11/15) Par Frédérique Payneau RIVIAN AUTOMOTIVE VA CONSTRUIRE UN CENTRE DE R&D DANS LE MICHIGAN La société américaine Rivian Automotive, spécialisée dans la conception et le développement de véhicules, va construire un centre de recherche-développement dans le Michigan, dans les environs de Detroit. Le projet représente un investissement de 29,5 millions de dollars. Il doit créer 174 emplois. (AUTOMOTIVE NEWS 24/11/15) Par Frédérique Payneau LA CARB DONNE AU GROUPE VW 45 JOURS POUR METTRE AUX
NORMES SES MOTEURS DIESEL TRUQUÉS La CARB (agence californienne de protection de l’environnement) a donné au groupe Volkswagen un délai de 45 jours pour présenter un plan de mise aux normes de ses véhicules dotés de moteurs diesel de 3,0 l truqués (pour les marques Volkswagen, Audi et Porsche). « Cette initiative résulte du fait que des responsables d’Audi, qui fabrique les moteurs concernés, ont admis que les véhicules comportaient au moins trois logiciels de contrôle d’émissions », explique une notice de la CARB publiée sur son site. Au total, 15 000 à 16 000 véhicules Volkswagen, Audi et Porsche des années modèles 2009 à 2016, dotés d’un moteur diesel de 3,0 l et vendus en Californie sont concernés par cet impératif. (AFP, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, HANDELSBLATT 25/11/5, AUTOMOBILWOCHE 26/11/15) Par Cindy Lavrut CADILLAC A DÉVOILÉ LE XT5 AU SALON DE LOS ANGELES Cadillac a dévoilé le XT5 au salon de Los Angeles. Le modèle est le premier de quatre nouveaux tout- chemin de loisir que la marque prévoit de lancer. Un modèle un peu plus petit, qui pourrait être baptisé XT4, suivra en 2018, a indiqué Johan de Nysschen, le patron de Cadillac, en marge du salon. (AUTOMOTIVE NEWS 21/11/15) Par Frédérique Payneau INDE NISSAN VA TRANSFÉRER DE MUMBAI À GURGAON SON SIÈGE SOCIAL EN INDE Nissan a décidé de transférer de Mumbai à Gurgaon son siège indien d’ici au mois d’avril 2016. Le constructeur souhaite ainsi se rapprocher des pouvoirs publics et du marché florissant du nord de l’Inde (Delhi, Haryana et Uttar Pradesh notamment). Cette région représente 30 % du marché automobile indien. « Nissan compte devenir un acteur majeur du secteur automobile en Inde et pour avancer dans cette stratégie de développement, nous avons décidé de nous installer à Gurgaon », a expliqué le constructeur. Nissan est actuellement le neuvième constructeur sur le marché indien, avec une pénétration (segment des véhicules de passagers) de moins de 2 % en 2014-2015. Sur les sept premiers mois de l’exercice en cours, ses ventes ont reculé de 23 %, à 22 810 unités. Il y a quelques mois, Renault avait lui aussi transféré ses bureaux commerciaux en Inde, de Chennai à Gurgaon. (BUSINESS STANDARD 25/11/15) Par Juliette Rodrigues INDONÉSIE
LE NOUVEAU TOYOTA INNOVA SERA PROCHAINEMENT EXPORTÉ VERS D’AUTRES MARCHÉS ÉMERGENTS Warih Andang Tjahjono, vice-président de Toyota Indonésie, a confirmé que le nouveau monospace Innova serait prochainement exporté vers d’autres pays. Le véhicule, disponible pour l’heure sur le marché indonésien uniquement, sera notamment commercialisé en Inde et en Afrique du Sud, où son prédécesseur était déjà plébiscité, mais pourrait être également lancé dans les pays d’Europe de l’Est, en Asie et en Amérique du Sud. Le nouveau Toyota Innova présente tous les atouts pour percer sur les marchés émergents. Des lignes nettement plus sportives, une bonne habitabilité, une garde au sol généreuse et un prix contenu devraient lui permettre de conquérir de nombreux clients. (LE BLOG AUTO 25/11/15) Par Juliette Rodrigues ITALIE FIAT VA RENFORCER LA GAMME ET LE RÉSEAU DE SA DIVISION ABARTH La division Abarth de Fiat, qui devrait afficher une hausse de 50 % de ses ventes cette année, compte doubler son réseau de distribution et étoffer sa gamme, a indiqué Paolo Gagliardo, responsable de la marque. Les ventes d’Abarth devraient totaliser 10 000 unités cette année, en dépit d’une gamme réduite (composée de versions spéciales de la 500). « L’année prochaine, un nouveau modèle sera proposé », a déclaré M. Gagliardo, sans donner de précisions. « Nous voulons continuer à croître puis nous stabiliser à un certain niveau », a-t-il ajouté. Abarth dispose actuellement de 300 points de ventes au sein des concessions Fiat. « L’objectif est d’atteindre 750 points », a précisé M. Gagliardo. Les principaux marchés d’Abarth sont le Royaume-Uni et l’Italie. Le Royaume-Uni, notamment, compte 68 points de ventes Abarth ; le réseau devrait passer à 105 points d’ici à la fin de 2016. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 26/11/15) Par Juliette Rodrigues JAPON FITCH RELÈVE LA NOTE DE NISSAN ET L’ASSORTIT D’UNE PERSPECTIVE STABLE L’agence de notation financière Fitch a relevé jeudi d’un cran, à « BBB+ », la note de la dette à long terme de Nissan, au vu de l’amélioration constatée en termes de trésorerie et de profitabilité. Cette appréciation a été assortie d’une « perspective stable », ce qui signifie que l’agence n’envisage pas de la modifier à court terme. « Ce relèvement reflète la capacité accrue de Nissan à générer des flux de liquidité et l’amélioration attendue de sa rentabilité », a expliqué Fitch. L’agence met en avant « des mesures continues de réduction des coûts, de plus grandes synergies avec Renault et un
portefeuille de produits compétitif ». Fitch table sur « une croissance modeste des ventes en volume » pour l’exercice en cours, qui s’achèvera fin mars 2016. Les Etats-Unis, et dans une moindre mesure l’Europe et la Chine – « malgré des conditions de marché difficiles » – compenseront le « déclin au Japon et la volatilité dans les pays émergents ». Nissan bénéficie d’une « forte image de marque et de sa diversification géographique », souligne l’agence qui salue aussi la délocalisation de production « au cours des dernières années » pour réduire son exposition aux taux de change. Nissan a enregistré un solide premier semestre 2015-2016, affichant un bénéfice net en hausse de 37 %. Sur la période d’avril 2015 à mars 2016, le groupe anticipe un gain net de 535 milliards de yens (4 milliards d’euros, + 16,9 %), ce qui serait « un niveau historique ». Le bénéfice d’exploitation devrait progresser de 23,8 %, à 730 milliards de yens (5,6 milliards d’euros), pour un chiffre d’affaires en augmentation de 7,7 %, à 12 250 milliards de yens (92,4 milliards d’euros). (AFP 26/11/15) Par Juliette Rodrigues ROYAUME-UNI LA SMMT VEUT QUE LE ROYAUME-UNI RESTE DANS UNE UNION EUROPÉENNE RÉFORMÉE L’association des constructeurs britanniques (SMMT) a indiqué cette semaine que le Royaume-Uni devait rester dans une Union européenne réformée et qu’elle veillerait à ce que son point de vue soit entendu avant le référendum sur le maintien du pays dans l’UE promis par le Premier ministre David Cameron d’ici à la fin 2017. (REUTERS 25/11/15) Par Frédérique Payneau UNION EUROPÉENNE L’ACEA VOIT LA COP 21 COMME UNE OPPORTUNITÉ D’ÉTABLIR UN NOUVEAU CADRE LÉGISLATIF L’Acea (Association des constructeurs européens d’automobiles) voit la COP 21 comme une opportunité d’établir un nouveau cadre législatif qui permettra à l’Europe de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, tout en générant des emplois et de la croissance économique. L’association réaffirme l’engagement de l’industrie automobile dans la poursuite de la réduction des émissions des véhicules et des processus de production. L’Acea a exprimé l’espoir que le résultat des négociations climatiques forme la base d’un nouveau cadre législatif prévisible à long terme, soulignant que les décideurs devraient s’assurer que ces nouvelles règles s’appliquent de manière équivalente à tous les secteurs industriels et économiques dans le monde. « Seule une situation équitable entre les pays et les secteurs industriels permettra à l’industrie automobile de l’Union européenne de réaliser les investissements à long terme qui seront nécessaires pour relever le défi du changement climatique », a déclaré le secrétaire général de l’Acea Erik Jonnaert. (COMMUNIQUE DE PRESSE ACEA 26/11/15) Par Alexandra Frutos
L’EUROPE RENOUE AVEC SA PRODUCTION AUTOMOBILE D’AVANT- CRISE En 2015, les usines d’automobiles implantées en Europe vont atteindre un record quasi-historique, dépassé seulement en 2007. D’après le cabinet IHS, plus de 16 millions de voitures (hors utilitaires) vont sortir des chaînes de production européennes sur l’ensemble de l’année, en hausse de 6,6 %. « Nous sommes sur des plus hauts historiques. D’autant plus que le précédent record de 2007 était très particulier, avec une situation de surproduction par rapport à la demande réelle du marché, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », explique Denis Schemoul, analyste chez IHS. Ce record est étonnant car, si les usines européennes profitent de la croissance des immatriculations de voitures neuves (+ 8,2 % sur les dix premiers mois de l’année) et de l’accroissement des capacités de certains acteurs asiatiques (Hyundai et petits acteurs japonais), le marché reste dans son ensemble inférieur de 20 % à ses niveaux d’avant-crise. Le décalage viendrait du poids croissant des exportations vers les marchés extra-européens. Près du quart des voitures assemblées en Europe (soit 3,8 millions d’unités) partent à l’étranger, dont 28 % aux Etats-Unis, 13,5 % en Chine, mais aussi en Turquie, en Russie, etc. En 2007, la proportion n’était que de 15,4 %. « Ces marchés ont suscité une forte demande sur le haut de gamme, notamment allemand », indique M. Schemoul. Si les constructeurs localisent de plus en plus leur production à l’international pour échapper aux taxes douanières, les modèles de haut de gamme, aux volumes plus réduits, sont plus difficiles à industrialiser sur place de manière profitable. Les constructeurs ont donc alimenté la demande depuis leur base, d’autant que l’euro faible leur donne des marges de manœuvre. Dans le détail, 83 % de ces exportations proviennent des usines d’Europe de l’Ouest, et notamment d’Allemagne ou du Royaume- Uni (Jaguar, Land Rover, Mini, etc.), où sont majoritairement assemblés les modèles de haut de gamme. De quoi permettre à la production allemande de rester stable par rapport à 2007, et à celle du Royaume-Uni de retrouver son niveau d’avant-crise. Ailleurs, le bilan est plus mitigé. Si l’Espagne, devenu le premier producteur des constructeurs généralistes, revient au niveau de 2007 grâce à une compétitivité retrouvée, la France reste largement décrochée (- 40 % par rapport à 2007, soit 1,5 million de voitures contre 2,5), tout comme l’Italie (- 28 %) malgré un rebond en 2015 grâce à l’attribution de modèles de la marque Jeep. Les grands gagnants sont finalement les pays de l’Est. Certes, ceux-ci pèsent bien moins en matière d’exportations – 17 % des volumes -, mais ils bénéficient à plein de la reprise du marché européen. Modernes, disposant de coûts de main-d’oeuvre bon marché et situés en zone euro, ces sites représentent près du quart de la production européenne, contre moins de 16 % en 2007. Et la République tchèque pointe désormais à la 5ème place des pays producteurs et assemble deux fois plus de voitures que l’Italie. La photographie d’ensemble doit donc être nuancée. D’autant qu’IHS s’attend à ce que le rythme d’exportations ralentisse du fait de la localisation accélérée des constructeurs à l’international et du ralentissement de certains marchés. In fine, les usines européennes sont encore surdimensionnées par rapport à la demande réelle. Elles ne tournent aujourd’hui qu’à 70 % de leurs capacités réelles, soulignent LES ECHOS (26/11/15). Par Alexandra Frutos
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