Renforcer la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable
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Renforcer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable Grâce au Programme interaméricain de développement durable (2016-2021) Le SEDI travaille de concert avec le Programme interaméricain de développement durable (PIDS) pour épauler les États membres dans la gestion de leurs ressources naturelles et rendre leurs économies et sociétés plus résilientes face aux catastrophes et au changement climatique. Les programmes, projets et initiatives du SEDI dans les six domaines stratégiques du PIDS s’alignent sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ainsi que sur l’Accord de Paris sur le climat. Ils s’inscrivent également dans une approche holistique et équilibrée du développement durable, de manière à contribuer à l’élimination de la pauvreté et à promouvoir l'égalité, l’équité et l’inclusion sociale.
Renforcer les capacités en matière de gestion de risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique L'Amérique latine et les Caraïbes, qui Sur les dix dernières années, 2017 a été la plus couteuse en termes de catastrophes. Les représentent l’une des régions du monde Amériques ont enregistré les pertes économiques les plus exposées aux catastrophes les plus sévères, représentant 88 % de l’ensemble naturelles, se retrouvent également des coûts entraînés par 93 catastrophes. confrontées à une tendance qui a fait son apparition au cours des trente dernières années, à savoir l’intensification de la fréquence, de l’ampleur et des conséquences de ces évènements. Ces catastrophes ont exacerbé la pauvreté, freiné la croissance économique et le développement, emporté des vies humaines, endommagé les infrastructures sociales et économiques et mis en péril la sécurité alimentaire dans certains des pays les plus vulnérables du continent. Sur cette toile de fond, la gestion des risques de catastrophes est devenue un élément de plus en plus essentiel pour les programmes de développement des États membres de l’OEA dans leurs tentatives de prévention et d’atténuation des effets de ces catastrophes ainsi que dans leur manière de s’y préparer et d’y répondre. En 2018, le SEDI a continué de renforcer les capacités humaines et institutionnelles consacrées à la gestion des risques de catastrophe, en mettant l’accent sur le renforcement de la résilience, la gestion des catastrophes, l’adaptation au changement climatique et la mise en place d’un cadre de coopération multilatérale coordonnée permettant une assistance internationale en cas de catastrophe. Les résultats suivants ont été obtenus :
« L’OEA est bien positionnée pour continuer de soutenir les efforts de la région concernant le renforcement des capacités à répondre aux catastrophes et à atténuer leurs conséquences dans le cadre des efforts réalisés par le continent pour relever ces défis. Nous continuerons à faciliter la coopération multilatérale afin d’optimiser le travail des agences de coopération des États membres, dans le but de bâtir des communautés fortes et résilientes dans notre continent. » Ambassadeur Nestor Mendez Secrétaire général adjoint, Organisation des États Américains (OEA) Deuxième Réunion spécialisée des hauts fonctionnaires chargés de la coopération, organisée dans le cadre du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) les 20 et 21 septembre 2018
Encourager le développement de l’énergie propre dans les Amériques Selon des projections de la Banque interaméricaine Les énergies renouvelables de développement (BID), la demande en énergie dans représentent environ 25 % de l’offre la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, en énergie totale de l’Amérique latine, près du double du pourcentage stimulée par la croissance économique, augmentera mondial. de plus de 80 % d’ici 2040, à un taux annuel moyen de 2,2 %.1 Bien que la région puisse se targuer d’avoir parmi ses sources énergétiques la plus grande proportion d’énergies renouvelables au monde, la part des carburants fossiles augmente constamment pour répondre à cette demande. Le Partenariat des Amériques sur l’énergie et le climat (ECPA) promeut la coopération et le leadership partagé sur le plan régional pour répondre aux défis en matière de sécurité énergétique, en construisant des infrastructures énergétiques durables et résilientes et en améliorant l’efficience énergétique. Cette approche implique d’assurer un accès fiable à l’énergie, de moderniser les infrastructures, d’améliorer l’efficience énergétique et de contribuer à l’élaboration de normes et de systèmes de mesure. En 2018, les programmes menés dans le cadre de l’ECPA ont obtenu les résultats suivants : 1 Balza, Lenin H Lights sur les besoins énergétiques de l’Amérique latine et des Caraïbes d’ici 2040 / Lenin H. Balza, Ramon Espinasa, Tomas Serebrisky.
« Partager des idées et points de vue avec des collègues enseignants a été utile. L’idée de base derrière l’ingénierie verte, c’est-à-dire d’utiliser les matériaux et l’énergie de manière plus efficiente et durable, s’avérera utile pour beaucoup d’étudiants, notamment ceux qui envisagent de fabriquer des produits quels qu’ils soient. » Martha Russell Professeure de chimie et de science environnementale Combermere School Bridgetown, Barbade
Promouvoir la sécurité hydrique dans les Amériques Les Amériques renferment les plus grandes quantités d’eau 71 % des eaux de surface du au monde (Pacific Institute 2011, UNESCO 2003). Cette continent proviennent de bassins abondance a été un moteur de croissance socio- hydrographiques partagés. économique et de développement, et a été un facteur de paix et de stabilité dans la région. Cependant la conjugaison de facteurs démographiques et géographiques, tels qu’une croissance rapide de la population et des taux d’urbanisation à la hausse, ajoutée à une demande accrue des services directs et indirects que l’eau peut fournir pour des activités économiques (notamment tourisme, agriculture et industrialisation), exerce une pression de plus en plus forte sur cette ressource renouvelable certes, mais limitée et vulnérable. Compte tenu de la grande quantité de ressources en eau douce résidant dans les bassins hydrographiques partagés des Amériques, la gestion intégrée des ressources hydriques est une priorité pour le développement durable de la région. Au cours de 50 dernières années, l’OEA a mené plus de 160 initiatives de coopération, qui ont permis de contribuer au développement de projets d’infrastructure, de renforcer les capacités techniques nationales et de favoriser l’échange d’expériences et de bonnes pratiques entre États membres. Ce travail a été documenté dans le rapport « OAS: 50 years of water diplomacy in the Americas » publié en 2018. En 2018, Les programmes de gestion intégrée des ressources hydriques du SEDI ont continué de renforcer les capacités humaines et institutionnelles en matière de gestion transfrontalière de l’eau et de promouvoir la protection, la conservation et l’utilisation durable de l’eau dans la région.
« Il est évident que la contribution de l’OEA à la gestion intégré des ressources hydriques dans le continent est considérable. Il est important de préciser que notre travail dans ce domaine a été fait en partenariat total et continu avec les gouvernements et partenaires au développement à l’échelle nationale, régionale et internationale. Dorénavant, nous allons nous efforcer de consolider nos partenariats dans ce domaine pour le bien des personnes que nous servons. » Luis Almargo Secrétaire général de l’OEA Réunion mixte du Conseil permanent et du Conseil interaméricain pour le développement intégré May 9, 2018 - Washington, DC
Améliorer la gestion de la biodiversité pour le développement durable Les océans fournissent une multitude de services L’Amérique latine et les Caraïbes écosystémiques qui jouent un rôle important pour Renferment environ 60 % de la le développement économique et social. Les pays vie terrestre du monde des Caraïbes reconnaissent que la protection des possèdent ¼ des forêts tropicales écosystèmes côtiers tels que les mangroves, les du monde récifs de corail et les marécages d’eau douce est connaissent un degré élevé une priorité pour le développement durable de la d’endémisme région. SOURCE : « STATE OF BIODIVERSITY IN LAC: A REVIEW OF Le ReefFix, un outil de gestion intégrée des zones PROGRESS TOWARDS THE AICHI BIODIVERSITY TARGETS » côtières (GIZC), permet de renforcer les capacités des parties prenantes dans les petits États insulaires en développement (PIED) de la CARICOM à valoriser et mesurer les services rendus par les écosystèmes, notamment les bénéfices directs de la pêche, du tourisme et des loisirs. Le programme renforce également les capacités locales à tenir les engagements pris dans le cadre de l’Initiative défi des Caraïbes visant à accroître la couverture et la gestion effective des zones marines protégées de 20 % d’ici 2020 en promouvant des politiques socio-économiques et des lois saines ainsi qu’une bonne gestion de l’environnement. En 2018, le ReefFix a permis d’obtenir les résultats suivants :
« La bourse ReefFix de l’OEA nous a aidé à connecter et à sensibiliser aux questions environnementales plus de 200 élèves et 20 gardes forrestiers dans l’écosystème du lagon d’Ashton sur Union Island. Ils ont appris comment assurer la résilience côtière grâce à l’adaptation basée sur l’écosystème afin de produire des effets bénéfiques pour les humains comme pour la nature. Cela passe par la restauration du flux de l’eau vers l’intérieur du lagon et les forêts de mangrove, favorisant le développement d’îles de mangrove, tout en créant et conservant un habitat critique pour les oiseaux, les poissons et d’autres organismes marins. Les activités comprennent le sensibilisation de la population et la divsersification des moyens de subsistance, notamment par le tourisme durable, la récolte d’algues (« seamoss ») et l’apiculture. » Mme Orisha Joseph Directrice exécutive, Sustainable Grenadines Inc (SusGren) Clifton, Union Island, St.-Vincent-et-les-Grenadines
Consolider les politiques, la gouvernance et le droit environnementaux Depuis le premier Sommet des Amériques à Miami, les États membres de l’OEA se sont engagés à garantir un équilibre entre croissance et développement économiques, le développement social et la protection de l’environnement. En réponse à cet engagement, le SEDI s’est attelé à renforcer les capacités de gestion environnementale dans le contexte de la libéralisation des échanges et de l’intégration des marchés dans les Amériques. À partir de 2005, le SEDI a publié huit rapports annuels indépendants sur le Programme de coopération environnementale de l’Accord de libre-échange entre les pays d’Amérique centrale, la République Dominicaine et les États-Unis (CAFTA-DR). Ces publications ont guidé les pays dans le suivi et l’évaluation du travail réalisé en application de ce mécanisme dans le but d’améliorer la protection de l’environnement, de stimuler la performance environnementale du secteur privé et de promouvoir la participation publique dans les prises de décision en matière d’écologie. En 2018, un programme similaire visant à promouvoir l’application effective des lois environnementales a été lancé dans le cadre de l’Accord de libre-échange entre les États-Unis et le Pérou et le SEDI a commencé à organiser les réunions du Secrétariat pour l’application de la législation environnementale (SALA selon l’acronyme en espagnol) créé pour les besoins de cet Accord. Par ces initiatives qui promeuvent le renforcement des lois, politiques et institutions environnementales, le SEDI contribue à la bonne gouvernance environnementale en tant que fondement pour le développement durable de la région.
Résultats saillants de 2018 :
« La participation de l’OEA à la réunion du Conseil des affaires environnementales du CAFTA-DR tenue les 21 et 22 juin 2017 à San José au Costa Rica a mis en lumière le fort engagement qui a permis la mise en œuvre solide du Chapitre environnemental XVII du CAFTA-DR et son Accord de coopération environnementale. L’application de ces accords commerciaux et chapitres environnementaux montre que la protection environnementale et la croissance économique puevent être mutuellement bénéfiques et productives, dans le but de renforcer le développement durable dans la région. » M. Edgar E. Gutiérrez Espeleta Ministre de l’Environnement et de l’Energie, Costa Rica (2014-2018) Le 10 Juillet 2017 CIDRP02566F.Section.2
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