Renouvellement des conventions TER

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Renouvellement des conventions TER
Nov
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                                          007

Renouvellement des conventions TER
Renouvellement des conventions TER
ÉDITO                                                                                   SOMMAIRE
                       Dès le 1er janvier 2008, la région des Pays de la                     • Conventions TER...........p. 3 à 7
                     Loire et la région SNCF de Nantes vont reconduire
                     une nouvelle convention de régionalisation.

                       L’activité TER a connu un essor considérable
                    depuis sa généralisation à l’ensemble du territoire
    en 2002. De l’offre kilométrique, en passant par le nombre de
    voyages, la tarification et les formules d’abonnements sans
    oublier les nouvelles rames TER, l’activité s’affirme comme étant
    le moyen de locomotion alternatif au routier pour les courtes et
    moyennes distances.

       Le nouveau concept TER, négocié dès 1997 à titre
    expérimental a permis de clarifier le rôle et les responsabilités
    de chacun des acteurs de transport. La région et l’Etat financent
    l’achat du matériel et contribuent au déficit d’exploitation, la
    SNCF exploite le réseau. La notion du service public est forte,
    elle doit surtout le rester pour répondre aux besoins des populations,
    pour respecter l’égalité de traitement sur l’ensemble du territoire,
    renforcer la sécurité, la démocratie participative grâce notamment
    aux comités de lignes. Le savoir faire de notre entreprise publique
    peut contribuer à rendre pérenne ces atouts si tous les acteurs s’en
    donnent les moyens y compris l’Etat en matière de compensation
    aux frais de péages, aux tarifs sociaux, ainsi que dans le cadre de
    la modernisation du réseau confiée à RFF.

       Derrière ce bilan positif, des zones d’ombre subsistent. La SNCF
    n’est pas toujours au rendez vous de la qualité. Manque d’effectifs,
    maîtrise des coûts, maintenance du matériel défectueuse. De
    même l’Etat et RFF doivent assumer leur responsabilité quant à
    l’entretien et la modernisation du réseau, ce qui n’est pas toujours
    le cas actuellement. De son côté, la région est confrontée à
    une gestion des transports TER structurellement déficitaire. Le
    renforcement de la sécurité, l’innovation, la loi de février 2005
    qui impose aux régions des aménagements pour les personnes
    à mobilité réduites…, génère de nouvelles dépenses non
    compensées par l’Etat.

       Le transport TER est un succès, les usagers chaque jour plus
    nombreux l’on bien compris, ils l’expriment à ce titre par de
    nouvelles exigences. Une meilleure ponctualité, des rames
    conformes au plan de transport, de nouvelles dessertes. Des
    efforts importants restent à faire sur certains axes.

      Les enjeux de cette nouvelle convention sont donc multiples
    tant pour les usagers et les cheminots, que pour la SNCF.

      Gagnons ensemble les moyens humains et financiers
    indispensables à ces nouveaux enjeux au moment où la branche                            Ce magazine est imprimé avec de l’encre
     Transport Public cède la place à la nouvelle branche SNCF                              végétale, sur papier recyclé.
       proximités. Que se cache t-il derrière cette nouvelle appellation                    Votre CER SNCF de Nantes participe
        qui entérine déjà le regroupement des filiales KEOLIS et EFFIA                      à la protection de l’environnement.
         au sein de l’activité TER, et qui n’augure rien de très positif
           pour les cheminots au statut SNCF ?                               • Directeur de publication : Philippe Tougeron
                                                                             • Rédacteur en chef : Jean-François Sochard
             Bonne lecture à tous
                                                                             • Chargée de Communication : Bénédicte Fleurance

                                                     Jean-Luc Doutre         • Conception et Réalisation : VISUEL COMMUNICATION
                        Président de la Commission Économique du CER           Tél 02 51 09 25 50


Renouvellement des conventions TER
Régionalisation :
Pour une nouvelle convention TER 100 % Service Public
                                                  Alors que le FRET SNCF est malmené par la concurrence et les « nouveaux entrants »
                                                 qu’elle génère, le voyageur, lui, se porte bien. Les circulations « grandes lignes », TGV et
                                                 autres « Corail inter cités » enregistrent des résultats croissants année après année, au
                                                 gré de l’ouverture de nouvelles lignes à grande vitesse, Méditerranée hier, Est Européenne
                                                 en juin Sud Atlantique et Bretagne – Pays de la Loire demain.
                                                  Les trafic TER quant à eux explosent littéralement pour atteindre parfois des taux de
                                                   croissance à deux chiffres, comme c’est le cas en Pays de la Loire en 2005 (+ 11 %) et
                                                    2006 (+ 12 %).
                                                    Mais alors pourquoi une telle euphorie pour le transport régional de voyageurs, quand
                                                    le FRET connaît ses années les plus sombres ?
                                                    Cette situation a-t-elle une chance de perdurer dans un contexte où l’ouverture à la
                                                           concurrence du « voyageur » sera engagée dès 2010 pour l’international et dans
                                                            les années à suivre pour tous les autres trafics ?

                                                           Retour sur un virage à 180° !

   1960 - 1995 : Les années du tout routier
 Pour bien comprendre les raisons du succès des conventions de régionalisation, un petit retour historique s’impose. Car, des choix
politiques successifs dépend, en effet, l’avenir de telle ou telle activité. Celui du TER n’échappe pas à la règle. Il a fallu de peu pour que
celui-ci soit définitivement rayé de la carte ferroviaire.
Ainsi, au lendemain de la seconde guerre mondiale, les transports urbains et
départementaux (encore essentiellement assurés pas le tramway électrique
pour l’un et vapeur pour l’autre) se sont vus peu à peu remplacés par le
bus diesel ou électrique. Pour le transport régional ferroviaire, qui a connu
son apogée au début des années 60, c’est la route qui peu à peu a pris le
relais.

                                                                    Le lobby routier accompagné de décisions funestes pour le rail régional
                                                                    (plan Guillaumat en 1975) et d’autres visant au « tout TGV » ont abouti
                                                                    à une situation catastrophique pour le TER au milieu des années 90. Au
                                                                    point que le contrat de plan Etat / SNCF 94-99 prévoyait la suppression
                                                                    de 6000 Kms de lignes régionales. La lutte des cheminots de 1995 aura
                                                                    incontestablement eu pour effet de renverser la vapeur. L’un des enjeux
                                                                    porté par cette grève : la modernisation du transport régional, a été,
                                                                    il ne faut pas le nier, portée par quelques responsables politiques et
                                                                    institutionnels. Ainsi, le Sénateur Haënel, à l’appui d’un rapport porteur
                                                                    de 12 propositions, a permis d’enclencher un virage à 180° pour le
                                                                    TER. Basé sur un transfert de compétences de l’Etat, vers les régions,
                                                                    cette décentralisation aura dès l’année 1997 conduit 6 régions, dont les
                                                                    Pays de la Loire, à s’engager dans une expérimentation se révélant très
                                                                    rapidement prometteuse.

                                                                                                                                                 
Renouvellement des conventions TER
Les principes de la régionalisation
                  Avant conventions                                                             Conventions

                            ÉTAT                                                          ÉTAT                                SNCF
                                                                                                                              National

                                                                        Av
                                                                   région ec les 22                           F
                           SNCF                                          s poli
                                                                               tiques    Avec les 23     L’AR
                           National                                                     régions SNCF

                                                                • Au niveau national, des conventions de principe sont signées entre l’Etat, la
                                                                  SNCF et l’ARF (Association des Régions de France).
                     Les 23 régions                             • Au plan régional, des conventions sont signées entre les régions politiques
                         SNCF                                     et les régions SNCF. Les régions politiques sont les Autorités Organisatrices
                                                                  du TER (A.O). La SNCF est, quant à elle prestataire de service et conseillère
                                                                  technique.

       Un bilan positif
    Les résultats enregistrés depuis 1997 sont sans appel. Augmentation de l’offre, du trafic, des recettes ! D’année en année, au gré des
    investissements tant dans l’exploitation que dans le matériel ou encore l’infrastructure, le TER en Pays de la Loire, comme d’ailleurs dans
    l’ensemble des régions de France, confirme sa bonne tenue et révèle tout l’intérêt que lui porte la population. Mais ce n’est pas le fruit du
    hasard. La volonté politique concrétisée par des investissements sans précédent est indéniablement à l’origine de ce succès.

                                  Offre kilométrique et trafic des lignes ferroviaires du réseau TER Pays de la Loire

                                                              Source ORT - Pays de la Loire


Renouvellement des conventions TER
Évolution du nombre d’usagers et des recettes (en euros)

                                    1997             1998                1999               2000             2001              2002             2003            2004           2005

  Trafic (nb de voy./km)       341 784 000       360 401 000      385 340 000           422 978 000       443 173 000       451 695 000      461 980 000     494 744 000    541 200 000
  Recettes Hors Taxes          27 780 784         28 756 763       30 612 830           32 898 345        35 067 000        37 872 000       39 510 000      42 991 000     47 940 000

                                           Évolution du budget Ferroviaire de la Région Pays de la Loire (en euros)

                             1998             1999             2000              2001              2002             2003           2004           2005           2006          2007

Budget Global              55 560 044       58 654 759      60 217 362      145 016 365       93 197 244      146 513 585      145 330 693     197 677 000    297 618 500   134 708 260
Budget
                           48 898 022       40 951 465      43 623 286      49 225 025        61 066 644       78 979 585       84 649 000     139 852 000     96 698 500   105 783 500
Fonctionnement
Modernisation du parc
                           3 811 225        16 335 827      8 617 790       92 285 013        16 065 300       60 000 000        8 230 000      32 250 000    182 050 000    15 000 000
matériel ferroviaire
Modernisation du
                           2 850 797        1 367 468       7 976 285           3 506 327     16 065 300        7 534 000       52 451 693      25 575 000     18 870 000    13 924 760
réseau ferroviaire

                                                                                                                                                                                          
Des points noirs subsistent, voire émergent !
    Pour autant, le TER souffre de maux dont chacun espère qu’ils
    sont liés à sa jeunesse. D’autres y voient la rançon du succès.                                        NOUVEAU MATÉRIEL
    Quoiqu’il en soit, de nombreux efforts restent à faire pour assurer
                                                                                                   Commandes livrées depuis 1999
    aux usagers un service de qualité auquel ils ont le droit de pré-
                                                                                                      10 X.TER 72500 (Bi-caisses)
    tendre.
                                                                                                  15 Autorail TER 73500 (Mono-caisse)
                                                                                                    14 Z-TER (Tri-caisse électrique)
    • Très gros point noir : le matériel
    Malgré les commandes engagées depuis 1997 (X72500, X75500, Z                             Commande en cours, livraison 2007-2010
    TER, AGC, TER2NNG), le manque de capacité fait cruellement défaut. La                          15 XGC (4 caisses « thermique »)
    région politique a été, depuis le début, visiblement trop frileuse et n’a                      22 ZGC (4 caisses « électrique »)
    pas anticipé suffisamment les besoins à venir. Pourtant, certains indi-                10 TER 2NNG (3 caisses, 2 niveaux « électrique »)
    cateurs auraient dû l’alerter : augmentation importante du prix du car-                               Commande à venir
    burant, saturation routière des grandes et moyennes agglomérations                           7 Tram-trains (Nantes – Châteaubriant)
    et sensibilisation des populations aux problèmes environnementaux.

    • 2e point noir qui aggrave le 1er : l’entretien du matériel
                                                                         Alors que le manque de matériel fait cruellement défaut, les difficultés à
                                                                         l’entretenir viennent aggraver une situation déjà alarmante.
                                                                         Sur Nantes–Angers, Nantes–Saint Nazaire, Nantes–La Roche sur Yon, Alen-
                                                                         çon–Le Mans, Le Mans–Château du Loir, les retards, les trains bondés,
                                                                         quand ce ne sont pas des suppressions pures et simples de trains, sont
                                                                         le lot quotidien des usagers. Et pour cause, l’atelier de maintenance du
                                                                         Blottereau à Nantes présente toutes les caractéristiques d’un outil digne
                                                                         de " Germinal " : bâtiments vétustes, sous-équipements, accès et sortie
                                                                         des engins Kafkaïennes. Et comme si tout cela ne suffisait pas, la direction
                                                                         SNCF en rajoute en réduisant les effectifs à la maintenance, à la conduite
                                                                         et au contrôle, alors que c’est tout l’inverse qu’il faudrait entreprendre dans
                                                                         cette période de transition avec la livraison du futur atelier fin 2009 et celle
                                                                         des dernières séries de matériel (2010).

    • 3e point noir : l’infrastructure
    Là encore, la situation est loin d’être brillante. Non seulement certains axes sont à saturation, mais d’autres sont à la limite des exigences de
    sécurité. Ainsi le tronçon Nantes – Angers est en sous capacité. Idem pour ce qui concerne les gares de Nantes, d’Angers et du Mans ainsi que la
    vitesse trop limitée sur la liaison Sainte-Pazanne – Saint Gilles Croix de Vie – Pornic. Les besoins d’investissements, après des années de vache
    maigre, sont devenus gigantesques.
    Sur Nantes–La Roche sur Yon–Les Sables d’Olonnes, certes l’électrification et les quelques travaux au sol d’ici 2009 vont apporter une amélioration
    sensible. Mais aucun travail visant à relever la vitesse n’y est entrepris. La capacité sur cet axe ne connaîtra donc pas de saut qualificatif, d’autant
    qu’au-delà de La Roche sur Yon, la ligne vers Bordeaux restera non électrifiée de nombreuses années encore.
    Quant à l’axe Caen–Le Mans–Tours, que rajouter à tout ce qui s’est
    dit depuis des années. En 2005 plus particulièrement lorsque la SNCF
    avait envisagé d’abandonner les lignes transversales ?                                    UN CONTRAT DE PROJET « NANTO-NANTAIS »
    Certes RFF financera dès 2007 la modernisation de son cantonnement              Le contrat de projet 2007 – 2013 (modernisation de l’infras-
    (mise en place du BAPR), mais le seul réel objectif de ce programme             tructure) qui vient d’être signé entre l’État, la région Pays de
     repose sur une suppression importante des effectifs (17 emplois à              Loire et les collectivités locales est marqué par trois faits
       l’exploitation). Cette ligne qui pourtant connaît un trafic soutenu sur      majeurs :
         certains tronçons (Le Mans–Alençon–Le Mans–Château du Loir)
           symbolise parfaitement le désintérêt national et régional pour           1. Les crédits, soit 341 millions d’euros sont doublés par rapport
            tout ce qui se situe à l’Est d’Angers.                                  au contrat État / région (2000 – 2006 ; 177 millions d’euros)
              Pour illustrer ce propos qui pourrait paraître excessif,              2. La région et les collectivités réunies investissent 70 % de
                rappelons que dans le cadre des « contrats de projets » Etat/       l’ensemble État / Région / collectivités contre seulement 30 %
                  Région 2007-2013 (cf. encart ci-contre), pas un euro des          pour l’État qui signe ainsi son désengagement.
                    341 millions d’euros programmés, n’est investi sur les
                     départements de la Sarthe et de la Mayenne. De même,           3. Le déséquilibre des investissements entre l’étoile nantaise
                     le contrat précédent qui engageait 177 millions d’euros,       et les autres, Angers et Le Mans en particulier, déjà constaté
                   sur la région entre 1999 et 2006, a totalement écarté ces        entre 2000 et 2006 est confirmé dans ce nouveau contrat.
                 deux départements d’un quelconque investissement.


Transport ferroviaire (Me)

                                                                                                                                     Autres           Autres
                                  Opération                                           Coût        État (226)        Région
                                                                                                                                  collectivités    financeurs
 Nantes-La Roche-Les Sables : électrification (report sur un montant total de
                                                                                      72900          19300           24300            24300           5000
 105 Me )
 Nantes-Angers : augmentation de capacité                                             28000          11200           11200                            5600
 Augmentation de la capacité de la gare de Nantes : aménagement des quais             6500                                            1100            5000

 Augmentation de la capacité de la gare de Nantes : autres opérations                 14600          7800             7200
 Nantes-Châteaubriant : réouverture de la ligne (total : 143,80 Me aux condi-
 tions économiques de juin 2005)
 -dans le PTU                                                                         55500                          12847            21411
 -hors PTU                                                                            88300          34950           27246            27246           20100
 Desserte en transports collectifs de Notre Dame des Landes : étudse, foncier,
                                                                                      10000          2500             2500            5000
 premiers travaux
 Interface tram-train                                                                 14300          1000         À déterminer     À déterminer
 Nantes-Ste Pazanne-Pornic / St Gilles Croix de Vie : amélioration de la ligne
 (1re phase)
 -régénération                                                                        24000
 -signalisation                                                                       27000          8000            16400            16600           10000
 Fontenay le Comte-Niort : réouverture au traffic de voyageurs                        8200           1640             2692            3868
 Provision pour la réalisation d’études, d’acquisitions foncières et de travaux,
 notamment sur : La Roche/yon-Bordeau, liaison rapide Angers-Laval-Ren-            À déterminer      1935             1935
 nes, liaison ferroviaire Nantes-Rennes
 Transfert Nantes-État au Grand Blottereau : études et travaux                        5000           1500         À déterminer     À déterminer

 TOTAL                                                                                               89825           106320           99525           45700

Sources : CESR Pays de la Loire

   Renouvellement de la convention : des enjeux majeurs pour l’avenir.
                                                                 Au-delà des enjeux propres au matériel, à l’infrastructure et à l’emploi, d’autres paris sont à
                                                                 relever pour espérer parfaire le succès de la régionalisation des transports de voyageurs.
                                                                 1. Améliorer sensiblement la qualité du service (régularité, ponctualité et services en gare).
                                                                 2. Elargir la tarification intermodale (pour l’heure, seul " Métrocéane " est en vigueur
                                                                 sur Nantes – Saint Nazaire).
                                                                 3. Développer le périurbain : mode de transport ferroviaire de voyageurs destiné à
                                                                 desservir les populations résidant autour des grandes agglomérations.
                                                                 Après Nantes – Vertou et demain Nantes – Châteaubriant, d’autres circulations
                                                                 périurbaines doivent être mises en œuvre : Nantes - Ancenis, Nantes – Clisson –
                                                                 Sainte Pazanne, Angers - La Possonière, Angers - Avrillé et Montreuil-Juigné, le Mans
                                                                 - Ecommoy, Le Mans - Conlie, Le Mans - Connérré.

Dans un contexte de périurbanisation des populations, d’augmentation du prix des carburants, de saturation routière des
agglomérations et la nécessité de réduire les gaz à effet de serre, le " périurbain ferroviaire " devient un enjeu majeur.

   L’ouverture à la concurrence : la mauvaise solution.
Dans ce contexte d’ouverture à la concurrence, le monopole SNCF pour l’exploitation du TER doit être maintenu afin de préserver le caractère
intégré du réseau GL et TER. A-t-on imaginé un seul instant ce qu’il adviendrait des correspondances TER-GL ou encore de la bagarre
entre activités pour l’obtention des sillons, si un exploitant autre que la SNCF se voyait confier l’exploitation du réseau régional ?

Le Colloque organisé par le CER le 10 novembre 2005 à Nantes avait permis aux élus CE et aux organisations syndicales de faire entendre
aux élus politiques leurs diverses revendications. Le maintien du monopole SNCF dans le cadre du renouvellement de la convention, d’une
durée de 10 ans minimum, ainsi que le rééquilibrage des moyens entre l’Est et l’Ouest de la région, faisaient partie des revendications
majeures. Elles sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité à quelques mois de la signature de la prochaine convention.

                                                                                                                                                                   
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