Report AZIONE COMUNITARIA PER LA PROMOZIONE DELLA SALUTE MATERNO INFANTILE NEL COMUNE DI THIÈS NORD (SENEGAL)
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Report AZIONE COMUNITARIA PER LA PROMOZIONE DELLA SALUTE MATERNO INFANTILE NEL COMUNE DI THIÈS NORD (SENEGAL) Le projet PRO-FEMMES – Action communautaire pour la promotion de la santé maternelle et infantile dans la commune de Thiès Nord (Sénégal), soutenu per l’Association A.C.A.B.A.S, le WW-GVC Onlus, à niveau local par la Mairie de Thiès Nord et avec le cofinancement par la Région Emilia-Romagna, est une intervention de coopération international de 12 mois vise à promouvoir la santé maternelle-infantile dans la Commune de Thiès Nord en Sénégal, en particulier dans le quartier semi-rural Keur Modou Ndiaye qui est composé par sept villages : Keur Modou Ndiaye, Keur Mory Mbaye, Keur Mame Marame, Keur Mbaye Diakhaté, Keur Fara, Kipp et Thiallé. Pour faire face au perdurer d’un haut taux de mortalité soit infantile soit maternelle, puisque selon l’analyse épidémiologique du Plan de développement municipal les problèmes critiques dans ce domaine sont au-delà de la mortalité infantile-maternelle, le cancer du col de l’utérus, les maladies diarrhéiques et la contraception juvénile illégale, l’intervention aura comment objectif spécifique d’améliorer l’accès aux services de santé maternelle-infantile de base à travers des activités que renforcent la qualité des services pre et post accouchement, parmi lesquels de garantir aux femmes de la communauté un suivi approprié, des attentions à l’allaitement et aux premiers deux ans de vie de l’enfant. Dans le projet est compris aussi la formation du personnel de santé, notamment les Acteurs Communautaires (AC) et spécifiquement les Bajenu Gox qui ont un rôle important d’intermédiaire entre les femmes de la communauté et les services publics de santé et sociale. Par conséquent, l’objectif général est de rapprocher les services de santé communautaire aux autres niveaux de soins, en favorisant d’un côté la construction d’un réseau institutionnel et communautaire intégré et engagé et, d’un autre côté, en soutenant les activités de sensibilisation et de communication vis-à-vis de la population. Prioritaire et centrale, dans ce processus de construction d’un réseau de soutien et de connexion, sera l’activation d’un service de clinique mobile : une ambulance sera donnée à la commune de Thiès Nord et elle servira pour le déplacement des cas d’urgence à l’Hopital ou au Poste de Santé plus proche selon les conditions des patientes, pour faire prévention et sensibilisation à l’intérieur des villages et aussi pour offrir un service mobile pour monitorer les grossesses et en visant à l’améliorer la détection précoce des cas à risque. En détail, le Project PRO-FEMMES est divisé en 6 activités : (1) coordination, (2) sensibilisation en Emilie- Romagne qui se font en Italie, en revanche à Thiès a eu et auront lieu (3) la recherche-action au niveau communautaire, (4) la formation sur la santé de l’enfant de base, (5) sensibilisation communautaire et éducation nutritionnelle de la communauté, (6) activation d’un service de clinique mobile. Dans cet abstrait est présent le report final de l’activité n. 3 de recherche-action à niveau Communautaire qu’est duré pour 3 mois à partir d’avril 2019 jusqu’à juillet 2019. Dans cette phase, il y avait une recherche-action ou recherche intervention, terme créé par le psychologue social anglais Kurt Lewin (1946) ; cette approche consiste de connecter la connaissance du territoire et l’action du focus-group avec la collaboration de la population locale, pour chercher ensemble à niveau communautaire des solutions de advocacy. On a choisi la typologie de la recherche-action à niveau communautaire pour la définition des besoins empreintes sur l’analyses de défis externes à la communauté, vulnérabilité, capacité et stratégies locales mise en place éventuellement (coping strategies). La recherche initiale aura l’objectif d’élaborer ensemble avec la communauté, et en particulier aux femmes, les services et les actions plus indiqués pour valoriser les capacités et les stratégies de coping déjà existantes, pour faire face et répondre de manière efficace aux vulnérabilités et aux défis extérieurs à la communauté elle-même. Pour cette raison on a prévu une approche communautaire comme fondement pour la recherche parce qu’il garantira, pendant la recherche, de mettre en place des actions de réponse appropriée pour résoudre les problèmes, mais aussi des actions que viendront mieux compris et acceptés par la communauté locale pour assurer la durabilité de l’intervention et l’impact à long terme. 1
Pour cette activité a été formé une équipe composée par les volontaires de l’Association A.C.A.B.A.S, l’opératrice locale du District sanitaire Xième de Thiès, une stagiaire de l’Université Alma Mater Studiorum de Bologna et l’Association “Sopey Naby” des Relais communautaires et Bajenu Gox de Randoulène Nord et de Gouye Sombel. La première étape était l’analyse de la situation actuelle et le nombre effective des habitants à travers un recensement de la population total dans les sept villages du quartier Keur Modou Ndiaye, après on a choisi des femmes volontaires âgées de 18 à 40 ans : le choix et le nombre de femmes était effectué en fonction du nombre d’habitants et il est composé de 50 femmes. Pour questions logistiques l’équipe locale, pour organiser les activités 3 fois par semaine, a préféré séparer l’échantillon de femmes en deux groupes : EQUIPE A, que se rencontrait à Keur Modou Ndiaye, structurée par 10 femmes de Keur Modou Ndiaye, 7 femmes de Keur Mbaye Diakhaté, 6 femmes de Kipp, pour un total de 23 femmes ; EQUIPE B que se rencontrait à Keur Mame Marame composée par 10 femmes de Thiallé, 11 femmes de Keur Mame Marame, 4 femmes de Keur Fara, pour un total de 27 femmes. Dans les séances, l’équipe locale on a donné des enquêtes et des focus group pour connaitre mieux et faire réfléchir les femmes dans 9 thématiques liées à la santé maternelle et infantile, après des premières rencontres de connaissances de la réalité de vie quotidienne dans les villages de femmes représentatives du quartier de Keur Modou Ndiaye. Pendant cette activité, la stagiaire universitaire, ensemble aux volontaires de l’Association A.C.A.B.A.S., a eu la possibilité de comparer les données pris pendant les séances avec les Registres de Consultation Prénatales et de Planification Familiale aux Postes de Santé Same Ndiaye et Keur Saib Ndoye et ainsi avoir parlé avec les deux sage-femmes Amanatou Ndiaye et Marietou. À la fin de l’activité n.3, l’équipe avait aussi le rôle de choisir dans l’échantillon de 50 femmes deux « Bajenu Gox » par village, pour un total de 14 femmes, qui suivront le cours de formation sur la santé de l’enfant de base prévu dans l’activité n.4 que se déroulera au début d’Octobre 2019. "Ma i semi sono invisibili. Dormono tutti nel segreto della terra finché a uno di loro non piglia il ghiribizzo di svegliarsi. Allora si stiracchia e fa spuntare timidamente verso il sole uno splendido, innocuo germoglio." (Antoine de Saint-Exupéry) Ringrazio Alma Mater Studiorum – Università di Bologna per avermi dato questa possibilità di attività sul campo mediante il Bando sperimentale “Field Work”. Grazie a WW-GVC Onlus (Stefania Piccinelli ed Elisa Passatore) ed a A.C.A.B.A.S. Onlus, in particolare il Presidente Malick Kaire Gueye, che fin dal colloquio di preselezione ha creduto in me. Un ringraziamento particolare alla coordinatrice locale del progetto Ginetta Monari che mi ha ospitata, sostenuta in maniera instancabile e paziente nella mia attività di ricerca nei villaggi e Riccardo Laurence per essere stato in quei 3 mesi il mio fratello maggiore. Grazie ancora allo staff che si è confrontato con me, alla disponibilità delle sage-femme dei Poste de Santé di Keur Saib Ndoye e Same Ndiaye e al ruolo di facilitatore linguistico del volontario A.C.A.B.A.S. Mandaw Ndoye. Un grazie di cuore è riservato alle 50 donne quartiere di Keur Modou Ndiaye che si sono messe in gioco negli incontri, rispondendo alle moltissime domande e fidandosi di noi. 2
Quadro generale del Paese Il Senegal rimane uno dei dieci Paesi più competitivi dell’Africa subsahariana ed il suo Governo si propone di raggiungere un tasso di crescita pari al 7% nel 2017. Tra i paesi africani il Senegal è quello dotato di maggiore stabilità politica. L’indipendenza ottenuta nel 1960 ha poi contribuito fortemente a rendere sempre più democratiche le istituzioni del paese. Negli anni successivi al raggiungimento della propria indipendenza, il Senegal ha visto susseguirsi quattro presidenti alla guida del paese. Le ultime elezioni in Senegal si sono tenute il 24 Febbraio 2019. Il Presidente uscente Macky Sall ha vinto al primo turno le elezioni presidenziali con il 58,27 per cento dei voti ed era stato eletto per la prima volta nel 2012. Il grado di povertà che si registra nel paese è, tuttora, elevato e, sebbene il prodotto interno lordo sia in deciso aumento, il rischio di povertà è sempre alto. Così come avvenuto in altri paesi anche il Senegal ha risentito fortemente della crisi economica registrata a livello mondiale negli ultimi anni. A complicare ulteriormente il quadro economico hanno altresì contribuito il livellamento dei prezzi delle merci, l’instabilità percepita nelle zone confinanti e la mancanza di riforme adeguate da parte del Governo. L’insieme di questi fattori ha determinato una riduzione della crescita del reddito pro-capite a livelli appena superiori a quelli della crescita della popolazione. Secondo i dati resi noti nel 2011, il livello di povertà nel paese sarebbe sceso del solo 1.8% e sarebbe pari al 46.7%, un dato, quest’ultimo, decisamente, poco incoraggiante. Il coefficiente “Gini” che esprime il valore dell’ineguaglianza sociale registrata nel paese, è pari a 38, inferiore, dunque, alla media riscontrata, invece, nei paesi della zona a sud del Deserto del Sahara, i cui valori sono pari a 42. Secondo i dati resi disponibili dal Ministero degli Affari Esteri il tessuto produttivo del Paese si caratterizza per la prevalenza di piccole e medie imprese. Il sistema sanitario del Senegal è organizzato secondo una struttura piramidale a tre livelli: a livello centrale corrispondente a direzioni, servizi e programmi nazionali; un livello intermediario costituito dalle direzioni sanitarie regionali; un livello periferico rappresentato dal distretto sanitario. Nel 2013, il Senegal ha settantasei (76) distretti sanitari che costituiscono le suddivisioni sanitarie vicine alle popolazioni. Il Distretto sanitario è assimilato a una zona operativa comprendente almeno un centro sanitario e una rete di posti sanitari (Poste de Santé) che polarizzano le capanne di salute (Case de Santé). Il Distretto è l'unità operativa più periferica della piramide della salute che implementa attività sanitarie nella sua prospettiva multidimensionale (curativo, preventivo, sociale ed educativo). Con il trasferimento delle competenze sanitarie nel contesto del decentramento nel 1996, i governi locali sono diventati responsabili per il funzionamento, la gestione e la manutenzione delle strutture sanitarie. Oltre alla semplice partecipazione finanziaria, questa riforma ha contribuito 3
al rafforzamento delle implicazioni delle popolazioni in tutto il processo di pianificazione, attuazione, monitoraggio e valutazione delle azioni relative alla loro salute. Il sistema di salute comunitaria è strutturato attorno a posti sanitari e siti comunitari. Gli operatori di salute comunitaria (Acteurs Communautaires, AC) che forniscono servizi di base in queste strutture sono costituiti da una fitta rete di ostetriche (sages- femmes), agenti di salute comunitaria (agentes de santé communautaires o ASC), Relais, Matrone, Bajenu Gox e fornitori di assistenza domiciliare (Dispensateur de Soins à Domicile o DSDOM) che svolgono un ruolo importante nella comunità nel fornire assistenza e educare le persone per la promozione della salute. Pyramide sanitaire nationale du Sénégal Report finale dell’attività 3 Ricerca-azione a livello comunitario Descrizione della metodologia utilizzata Seguendo l’approccio della ricerca-azione dello psicologo sociale Kurt Lewin e gli obiettivi specifici previsti per questa azione, la borsista ha ideato delle enquêtes semi-strutturate e dei focus group (Vd Allegati finali enquêtes e focus group). Ogni attività è stata intermediata dall’Association “Sopey Naby” des relais communataires et Bajenu Gox de Randoulene Nord et de Gouye Sombel e dall’operatrice locale del Distretto sanitario Xième di Thiès, le quali hanno sostenuto la borsista nel ruolo di facilitatrici linguistiche nella trasposizione dei dati raccolti dal wolof al francese. Infatti, per svolgere questa attività si è partiti dal presupposto che questo campione di donne parli solamente la lingua wolof ed è analfabeta, perciò le prime due inchieste sono servite come campione pilota per calibrare come porre le questioni e a far conoscere loro questa tipologia di intervista semi- qualitativa che non avevamo mai visto. Argomenti trattati nella ricerca-azione La borsista ha pianificato nei 26 incontri (3 per settimana) nove tematiche affrontate attraverso delle enquêtes e dei focus group qui di seguito elencati e che verranno ampliati successivamente: 1) Dati anagrafici 2) Le relazioni sociali e di coppia 3) Le condizioni abitative 4) Vita quotidiana e cura del corpo (e focus group) 4
5AC) Intervista e focus group agli Acteurs Communautaires già formati e presenti in alcuni villaggi 5) Ruolo degli Acteurs Communautaires nei villaggi 6) La sfera genitale femminile 7) L’alimentazione (e focus group) 8) La salute materna e la gravidanza 9) La salute infantile dai 0 ai 5 anni Oltre alle tre séances previste settimanali, si sono raccolti i dati anche nei due Poste de Santé di competenza della ricerca-azione dove le donne dei vari villaggi si recano: 10) Dati Poste de Santé de Keur Saib Ndoye e Same Ndiaye Analisi del background della popolazione del quartiere di Keur Modou Ndiaye Prima di cominciare gli incontri di ricerca-azione col campione delle 50 donne dei sette villaggi, si è voluto cercare di comprendere quante beneficiari potessero venire coinvolti nel progetto A.C.A.B.A.S PRO-FEMMES. I dati più aggiornati erano stati raccolti dal Distretto sanitario nel 2012 con una approssimazione per l’anno successivo. THIALLE’ 283 (2012) 334 KEUR FARA 48 (2012) 57 KEUR MBAYE DIAKHATE’ 80 (2012) 89 KEUR MODOU NDIAYE 171 (2012) 191 KEUR MAME MARAME 317 (2012) 374 KEUR MORY MBAYE 207 (2012) 244 Non avendo dati più recenti e veritieri sulla situazione demografica di partenza si è chiesto a ciascun villaggio di andare in casa in casa a per fare un censimento con una raccolta di dati primari secondo una specifica legenda: FEMMES HOMMES ENFANTS 0-5 ans FILLES 18-40 ans GARCONS 6-17 ans 5
I dati raccolti sono stati i seguenti: FEMMES HOMMES ENFANTS FILLES GARCONS Totale Numero 0-5 ans 18-40 ans 6-17 ans di donne per la ricerca- azione THIALLE’ 22 35 31 34 21 153 6 KEUR FARA 14 13 23 15 5 70 4 KEUR MBAYE 41 39 39 36 15 152 7 DIAKHATE’ KEUR 120 99 80 79 73 451 10 MODOU NDIAYE KEUR MAME 118 129 139 88 58 532 11 MARAME KEUR MORY 72 54 60 33 40 259 6 MBAYE KIPP 20 22 35 35 35 147 6 1764 ab. 50 Questi ultimi dati si avvicinano più alla realtà rispetto a quelli che si erano raccolti nel 2012, dove non era segnalato il villaggio di Kipp. A partire da questo ultimo censimento a livello proporzionale si è selezionato un numero di donne in età fertile per ciascun villaggio per costituire il campione di 50 donne richiesto per l’attività della ricerca-azione. Per questioni organizzative e di distanze geografiche, si sono create due équipe (équipe A ed équipe B) per incontrarle 3 volte a settimana a Keur Modou Ndiaye con l’équipe A (tot. 23 donne): Keur Modou Ndiaye (10 donne), Keur Mbaye Diakhaté (7 donne), Kipp (6 donne) e a Keur Mame Marame con l’équipe B (tot. 27 donne): Thiallé (6 donne), Keur Mame Marame (11 donne), Keur Fara (4 donne), Keur Mory Mbaye (6 donne). Analisi della raccolta dati dalle enquêtes e dai focus group 1. Dati anagrafici Le donne del campione dei sette villaggi hanno un range di età che oscilla dai 54 anni (1965) fino alla più giovane che ha 18 anni (2001). Le etnie di provenienza sono Wolof, Bambara, Peul, Sérèr, Toucoleur e Mauri. Molte sono donne originarie dei villaggi oggetto della ricerca-azione, mentre le altre intervistate che provengono da città più distanti si sono tutte trasferite per congiungersi col marito in seguito al matrimonio. Il livello di istruzione si ferma a quello elementare e della scuola araba. Le loro professioni sono prevalentemente relative al commercio (vendita di frutta e verdura vicino alla strada principale o al mercato), molte sono casalinghe e poche lavorano nel settore della sartoria. Tutte sono musulmane praticanti e sposate, ad eccezione di una che è vedova. I mariti di 9 donne sono poligami, per un massimo di tre mogli. 6
Una donna non ha figli, mentre le altre oscillano da 1 figlio fino a un massimo di 8 figli, per una media di circa 3,6 figli per donna. Su 133 figli dichiarati, 32 sono bambini dai 0 ai 5 anni (24%). Per quanto riguarda il luogo di residenza, le famiglie sono molto numerose con una media di circa 17 componenti tra suoceri, fratelli e sorelle con rispettive mogli e mariti, cognati, le altre mogli e i vari figli. La maggioranza delle abitazioni è in cemento, col tetto in zinco o con un simil vetroresina; solamente due famiglie abitano in una capannina (case). Sono composte in media di 7 camere da letto, partendo da circa 2 fino a 14 camere. La maggior parte delle abitazioni dispone di almeno un rubinetto di acqua corrente che può provenire dal pozzo o dal forage o dalla Société de l’Eau (tranne in 3 casi), dell’elettricità (tranne 4 casi), dell’acqua potabile (tranne 3 casi) e i servizi igienici (tranne un caso). La modalità di cucina utilizzata è con la combustione della legna, nella quale si aggiungono per 9 intervistate il gas e il carbone (25%). La maggioranza delle famiglie possiede animali: principalmente capre, galline, polli, qualche mucca, cavalli, asini, tacchini e solo una ha nominato cani e gatti. Alla conclusione della prima enquête si è chiesto quali fossero le tematiche relative alla salute materno-infantile interessate a trattare e le risposte in maniera sintetica si concentrano su: Che cosa vorrebbe trattare sulla salute? Salute materna-infantile (es. 3% gravidanza, igiene, cura dei figli, 5,5% educazione nutrizionale) 8% Paludismo, diarrea, infezioni respiratorie acute (IRA) Rimettere in sesto la Case de 44,5% Santé (situata tra Keur Mame Marame e Keur Mory Mbaye) Attivazione del servizio della clinica mobile, soprattutto per il trasporto delle donne incinte presso le strutture sanitarie 39% Migliorare le loro condizioni di vita L’ultima domanda riferita a problemi o difficoltà relative al tema trattato della ricerca-azione, si è evinto una difficoltà di astrazione e di comprensione della domanda poiché la maggior parte delle donne ha risposto affermativamente elencando malattie generiche comuni (tosse, mal di testa, mal di gola, dolori alle gambe, diarrea..); poche si sono soffermate sulle difficoltà logistiche per raggiungere il Poste de Santé attraverso la brousse (vegetazione tropicale rada, composta essenzialmente da arbusti e cespugli) e la mancanza di mezzi finanziari. 7
2. Le relazioni sociali e di coppia La maggioranza delle intervistate ha sentito parlare della Planification Familiale (PF) attraverso i consigli della sage-femme, al Poste de Santé, negli espacement de naissance, attraverso i media (radio, televisione, pubblicità) e nelle causeries. Per quanto riguarda la contraccezione, le donne si dividono a metà su chi non fa uso o non conosce i metodi contraccettivi (42%) e su chi invece utilizza come metodo di contraccezione l’injectable (34%), l’implant (16%) o la pillule (8%). Secondo l’intervista fatta alla sage-femme Amanatou Ndiaye del Poste de Santé Same Ndiaye, le donne prediligono come metodo contraccettivo soprattutto l’implant e l’injectable perché come effetto hanno quello di far prendere peso, desiderio voluto dalle donne senegalesi perché significa culturalmente di essere in buona salute e che nel rapporto famigliare e di coppia non risultano problemi. Sulle conoscenze preliminari sull’HIV/SIDA, le due équipe sono disomogenee: Equipe A: 27% non sa di che si tratta, le altre hanno qualche conoscenza tramite i media (televisione, radio), nelle causeries, parlandone con la vicina e un’amica, solo una ha nominata la sage-femme. In questo gruppo, si nota che le relazioni più prossime (associazioni femminili nei villaggi e le relazioni amicali) hanno un ruolo importante nella trasmissione di informazioni di natura sanitaria e di prevenzione sessuale. Equipe B: tutte sono a conoscenza (ad eccezione del 12,5%) attraverso i media (televisione, radio), durante la gravidanza con la sage-femme al Poste de Santé e i dottori, durante la Causerie. La medesima situazione di disomogeneità tra i due gruppi si vede anche sulle conoscenze preliminari sulle MST (malattie sessualmente trasmissibili): Equipe B: quasi il 19% non ne è a conoscenza e una non ha risposto, le altre hanno recepito delle informazioni soprattutto dalle causeries e dalle loro cerchie amicali, al Poste de Santé e pochissime dai media. Equipe A: 40% non sa di che cosa si tratti, le altre ne hanno sentito parlare al Poste de Santé con la sage-femme, per i media (televisione, radio) e una ha citato che ha appreso questa conoscenza attraverso delle inchieste organizzate dal Distretto sanitario. Tra le 38 donne presenti, è sporadico aver conosciuto qualcuno direttamente che abbia contratto una malattia sessualmente trasmissibile. Domandando come si vede la persona con tale malattia, il 48% non ha risposto, 34% ha detto di accompagnarla direttamente all’ospedale perché ci sarà chi la può curare, 5% ha citato di rivolgersi a un AC e due donne (Keur Modou Ndiaye e Keur Mbaye Diakhatè) hanno dichiarato di aver contratto tale infezione (5%). Tre intervistate (8%) hanno ammesso di vederla in maniera negativa e una in particolare ha dichiarato che “est vue comme une menace à cause de risque de trasmission et elle est stigmatisée par les autres”. Chiedendo chi in famiglia prende le decisioni per quanto riguarda la salute, 79% delle intervistate ha risposto il marito, 11% dicono di assumerle loro stesse, un’altra dichiara lei e suo marito assieme, una dichiara che le prende il medico curante e quattro persone (circa 11%) citano altri componenti familiari (belle-soeur, belle-mère, i figli e i fratelli). 8
Approfondendo se le donne sono soddisfatte di questi modi di prendere le decisioni, tutte rispondono all’unisono di sì. Chi ha citato il marito, ha motivato per le seguenti ragioni: È soddisfatta nel prendere le decisioni in questo modo? Per quale ragione? 13% E' lui che si prende a carico la 31% famiglia ed è il capo-famiglia E' lui che dà i soldi per i medicinali e per andare in ospedale 25% Lui perché è responsabile della salute della famiglia Lui perché sono la sua donna ed è mio marito 31% Le donne che dichiarano di essere loro stesse a prendere le decisioni per quanto riguarda la salute (16%) lo motiva perché il marito è all’estero per lavoro, per un’altra donna è deceduto, una in maniera scherzosa ha ammesso perché lui dice sempre di aspettare e un’altra dice di essere lei quella che sa gestire meglio i problemi correlati alla salute. Alla domanda se le intervistate si rivolgono a qualcun altro per chiedere consigli relativi alla salute, il 24% hanno ribadito di parlare di questo tema solo col marito e/ con alcuni componenti famigliari (la figlia più grande, la suocera, il fratello maggiore). Al di fuori della cerchia famigliare ci si rivolge soprattutto alla Bajenu Gox (citata dalle donne dei villaggi di Keur Modou Ndiaye e di Keur Mame Marame), alla Matrone e ai Relais (le intervistate di Keur Mbaye Diakhaté), all’infermiera capo del Poste de Santé (2 donne di Keur Mbaye Diakhaté), una donna ha citato una amica e un’altra ha distinto il tipo di problema: per questioni più generiche chiede in famiglia altrimenti per problematiche più femminili si rivolge alla sage-femme o agli infermieri (donna del villaggio di Keur Mame Marame). Età di matrimonio delle Età di matrimonio dei mariti intervistate 13 - 17 anni 8% Non si ricordano 7% 18% 32% 18 - 22 anni 30% 18 - 29 anni 23 - 27 anni 48% 15% 30 - 39 anni 42% 28 - 30 anni Over 50 anni 9
Approfondendo la situazione matrimoniale delle intervistate sulle 38 donne presenti all’enquête 2, 24% delle donne si sono sposate per decisione dei parenti, una per scelta del marito (3%) e tutte le altre per scelta personale/per amore (73%). 3. Le condizioni abitative Per la situazione abitativa del campione del quartiere di Keur Modou Ndiaye, chiedendo se in casa hanno le zanzariere, il 29% non le possiedono, mentre il 71% le usano una per ogni luogo di riposo o loro assieme ai bimbi più piccoli, con una media di circa 4 moustiquaires per casa. Successivamente, si è chiesto se i loro bambini hanno preso i vermi/i parassiti e se rispondevano in modo affermativo, come hanno agito. Su 41 intervistate, il 66% ha affermato che i loro figli hanno preso i parassiti e per curare le soluzioni sono le principali: Cure antiparassitarie 9 8 8 7 6 6 5 4 3 3 2 2 2 2 1 1 0 Dare del Déparasitages in Déparasitages Déparasitages al Déparasitages al Déparasitages Assumere Mebendazolo farmacia all'ospedale Poste de Santé dispensaire attraverso le alimenti cattolico Campagne di zuccherati prevenzione Si evince un utilizzo maggiore di andare a consultare il Poste de Santé e l’Ospedale. Chiedendo se sono a conoscenza delle malattie trasmissibili dall’animale all’uomo, soprattutto per le donne incinte, quasi il 20% ha risposto di sì. Quando si è chiesto di dare degli esempi però si è visto che sono conoscenze sommarie, perché si citano degli animali (cavallo, montoni, cani) e certe malattie (ebola, rabbia, allergia al pelo del cane, pulci e zecche), ma non quelle specifiche relative alla trasmissione animale-donna incinta. Parassiti e micosi più diffusi nei villaggi che hanno preso almeno una volta e cure citate: PARASSITI INTESTINALI (66%) PULCI E ZECCHE (100%) MICOSI (83%) - Pillole per via orale - Shampoo e detergente - Pomata presa in prescritte dal dottore - Polvere per la stiratura farmacia, al dei capelli dispensario cattolico - Andati via da soli dopo - Trattamenti in lo stato di gravidanza ospedale 10
- Petrolio - Medicinali acquistati al - OMO (detersivo in mercato polvere) - tradipraticien1 Si è cambiata tematica indagando su come ci si procura l’acqua potabile in casa e il 90% ha risposto via rubinetto; il 7% che hanno detto che non hanno acqua potabile in casa sono le intervistate dal villaggio di Kipp. Le modalità di conservazione dell’acqua più frequenti sono: seau (secchio), canari (vaso di argilla che tiene al fresco l’acqua), fut con il coperchio (cisterna) e bidoni. Durante la saison des pluies, si utilizza l’acqua piovana per fare i lavori domestici (lavare i piatti, la casa, fare il bucato...). Approfondendo il tema dei lavori domestici si è chiesto che tipologia di disinfettanti si utilizzi: eau de javel (candeggina), sapone in polvere o liquido (marche OMO o Madar). Tutte hanno detto di avere un bagno in casa (includendo anche il cortile) in cui si separa la toilette dalla cabina doccia; la tipologia di toilette può essere una latrina (15%), toilette con zona lavaggio (24%), solo il 7% sono delle toilette senza la fossa settica. Su 41 intervistate, 73% delle donne lavano una volta al giorno i bagni (normalmente alla mattina), 24% due volte al giorno (mattina e sera) e una intervistata (3%) li lava ogni 2 giorni. Per le norme igieniche nella vita di tutti giorni, partendo dalla semplice domanda “Quali sono i momenti chiave per lavarsi le mani” tutte le donne dei gruppi hanno detto di farlo all’uscita del bagno, una buona parte ha citato il lavaggio delle mani prima di cucinare (citato più frequentemente dall’équipe A) e prima di mangiare. Inoltre, solo le donne del gruppo A hanno citato l’importanza di lavarsi le mani dopo essere stati in contatto con gli animali (10%) e per lavare i piatti (10%). Di entrambe i gruppi, solo il 20% ha detto che è buona norma lavarsi le mani prima di allattare e una buona parte ha aggiunto che un momento chiave per il lavaggio delle mani è quando si rientra a casa dopo il lavoro, spesso di ritorno dal mercato o dai campi (34%). Alla domanda “Perché è importante secondo Lei lavarsi le mani?” la maggioranza ha risposto che serve per eliminare o evitare i microbi/batteri (71%), un’altra consistente parte ha ribadito per proteggersi da eventuali malattie (31%, di cui il 6% ha specificato come malattia i dolori alla pancia come per esempio la diarrea) e solo il 5% ha enfatizzato il ruolo del sapone che uccide i batteri. 1 Un tradipraticien (detto anche «traditherapist» o «guaritore») è colui che esercita una pratica medica non convenzionale basata su approcci presentati come tradizionali in alcune comunità africane. 11
Alla conclusione dell’enquête 3 si è voluto verificare quali fossero le conoscenze pregresse su tre tipologie di educazione e dove si le si fossero apprese: EDUCAZIONE CIVICA (34%) EDUCAZIONE SANITARIA (31%) EDUCAZIONE SESSUALE (20%) - 79 % alla scuola - 54% Scuola - 37,5% scuola primaria primaria/coranica/secondaria secondaria - 14% a casa loro - 22% non specificato - 37,5% da loro marito in prima di sposarsi - 8% Scuola di alfabetizzazione camera da letto - 7% attraverso una - 8% a un seminario - 12,5% scuola primaria formazione fatta da - 8% Appresa in quanto donna - 12,5% da sua madre una ONG delle pulizie 4. Vita quotidiana e cura del corpo (e Focus Group) In questa tematica si osserva che le donne intervistate normalmente si alzano tra le 4 e le 8 di mattina; rispetto ai coniugi le intervistate si dividono circa a metà su quante si alzano prima o assieme al marito e le altre qualche ora dopo. I figli si alzano assieme alla madre o entro un paio di ore dopo. Chiedendo quali sono le prime tre azioni che svolgono dopo il loro risveglio le parole più frequenti sono state: lavarsi (77%), pregare (62%), preparare la colazione (44%), spazzare o sistemare casa (38%). Nei lavaggi quotidiani, 56% delle donne si lavano almeno 3 volte i denti dopo i pasti con le marche più utilizzate di dentifricio (Colgate, Mediann, gusti alla menta o all’aloe) e l’8% ha fatto riferimento al bastoncino cure-dent. Per il lavaggio del corpo (viso, braccia, ascelle, gambe e piedi) tutte fanno almeno due docce alla mattina e prima di coricarsi; 44% delle donne si lavano solamente con l’acqua o solo una delle docce con l’acqua (solitamente alla mattina) e alla sera con la saponetta. Non c’è una differenziazione dei prodotti per l’igiene quotidiana, si usa per tutto savon ordinaire e/o savon carotte (sapone a base di carote). Per il trucco le donne lo preparano con matite nera e colorate, fard, polveri e raramente il rossetto. Il 41% delle donne si trucca quotidianamente, mentre la maggior parte solamente per le cerimonie importanti, per le uscite, per i fine settimana e alla sera. Tutte si truccano verso il pomeriggio tardo o sera, al rientro del lavoro e nessuna si strucca con dei prodotti specifici, ma si coricano a letto dopo essersi lavato il viso con acqua e sapone ordinario. Per l’igiene della zona intima, la si include nelle docce utilizzando la medesima saponetta che si usa per il corpo e ad ogni uscita dalla toilette ci si risciacqua, una minoranza ha dichiarato che usa solo l’acqua (10%). Per idratare la pelle il 62% delle donne dichiara di usare delle creme. Tali prodotti si dividono in due tipologie: creme schiarenti corpo (Totem, Light-up, Brosse Tone, Lait Skin Light...) e creme o latte corpo idratanti (Jeunesse, glicerina, burro di karité, Lemon Claire). La maggioranza le applica due volte al giorno (mattina e sera). 26% delle intervistate hanno aggiunto che per la cura del proprio corpo applicano anche il profumo. Al momento di andare a dormire, le donne si coricano tra le 21 e mezzanotte (solo una ha detto che va a dormire alle 20) la maggior parte delle volte assieme al coniuge altrimenti lui la raggiunge entro un paio d’ore. 12
Focus group In questo primo focus group collaudato, abbiamo visto delle difficoltà tra le due équipes nel proporlo per fare la traduzione simultanea, coinvolgere le presenti a intervenire e a mantenere la soglia dell’attenzione. Capelli e acconciature Utilizzano greffages, parrucche, mèches sintetiche o di lana per aumentare le trecce, extensions. Ogni 15 giorni / 1 volta al mese cambiano acconciatura che fanno di solito in casa e/o preparate dalle amiche. L’acconciatura può prendere circa 3 ore. Per le occasioni importanti (feste religiose quali: Korité, Magal, Gamun, Tabaski, battesimi, matrimoni) si rivolgono a un salone. Crèmes éclaircissantes / creme schiarenti Le marche sono tra le più varie (Perfect, Carotone, Totem, Caro light, crème Blue Star, Lemon Claire, Light-top, Lilies, Vitefair, Clair- liss, Skin Light, Salin salin) e solo una minoranza ha dichiarato di farne un uso regolare. Tutte sono a perfetta conoscenza delle controindicazioni di tali prodotti (cicatrici, brufoli, macchie sulla pelle) che giustificano anche in relazione al fatto che siano economiche (circa 1500 F cfa rispetto a delle buone creme schiarenti che costano sui 6000- 8000 F cfa). Le motivazioni del loro utilizzo ruotano attorno a due aspetti: - Più si è chiare più si è belle - Per complessi di inferiorità: una partecipante dell’équipe B ha citato la religione, nella quale Dio ha detto che ci aveva creato a sua immagine e somiglianza, ma difatti nel mondo ci sono sia bianchi sia neri Comprensione dei sintomi per: Urinazione frequente, sudorazione, colpi di Diabete calore, dimagrimento e perdita di appetito, dolore alle gambe, vertigini, febbre. Nei villaggi, i casi di diabetici sono frequenti, soprattutto tra le donne over 40. Gli alimenti consigliati da prendere sono: mele, insalata, cetrioli, un max di 7 cucchiai di riso, pesce, pomodori, pollo, carote, fagiolini verde, uova; evitare lo zucchero e il sale e come bevanda preferire la Coca Light. 13
Tiroide Perdita di peso, esoftalmo, mal di gola, dolore alle spalle, febbre. Ipertensione Si presenta una confusione tra bassa e alta pressione. È molto diffusa tra le donne, sebbene la si confonda con la bassa pressione quando si è in stato di gravidanza o per via del calore. I sintomi nominati sono vertigini e male alla testa; I controlli si possono fare in ospedale settimanalmente o in farmacia che il ticket costa 500 F cfa e per vedere i sintomi ci si reca al Poste de Santé più vicino. Per curarla si usa solo un trattamento farmacologico e non si varia il piano alimentare. Tubercolosi (in wolof seukkeut bou tarr, Sintomi citati: catarro bianco, molta ovvero l’effetto di tossire in modo persistente salivazione, occhi rossi, febbre. Ci si reca dopo 15 giorni) direttamente al Distretto sanitario Xième. Sono stati citati da tutte le intervistate 5 casi e nessuno ha modificato il regime alimentare, ma prendendo dei farmaci prescritti ogni 15 giorni. Esse hanno seguito una terapia farmacologica gratuita per 6 mesi. Si sono dati come esempi dei casi pratici per vedere come li riconoscono e come agiscono: Slogatura della caviglia Massaggio del tradipraticien con un preparato composto da tamarindo, sale, burro di karité Frattura ossea Andare in ospedale, fare una radiografia e se serve il gesso. Equipe B: Per casi leggeri si va al Poste de Santé di Keur Saib Ndoye e se ci sono delle complicazioni all’ospedale. Raffreddamento La si prende per un colpo di freddo, si va al Poste de Santé per essere curati e per ottenere dei medicamenti o in ospedale o in farmacia. Febbre Si misura la febbre e se è grave ci si reca in ospedale. Si può contrarre per una puntura delle zanzare, per una insolazione. Si prende il paracetamolo acquistabile in farmacia. Tosse Si può lenire preparando del latte caldo con le pastiglie Valda, sciroppo e infuso di Ngher. Distinguono due tipologie di tosse: 1. sëqat: tosse da raffreddamento 2. tosse della tubercolosi 14
Si è voluto sapere riguardo una forma associazionistica femminile molto importante all’interno dei villaggi che la sua presenza indica una comunità femminile attiva, la Causerie (in wolof Mbootaay). Nel quartiere della ricerca-azione, questo gruppo solitamente si trova una volta al mese con tutte le donne nel villaggio di Keur Modou Ndiaye e una volta a settimana (di solito il venerdì) nei vari villaggi. La Causerie non è presente in tutti in villaggi, ma solo a Keur Modou Ndiaye, Keur Mame Marame e a Kipp dove in ciascuna c’è una presidente che le gestisce e si occupa della raccolta delle quote (il contributo minimo richiesto è 500 F cfa) per l’autogestione; le tre presidentesse sono presenti tra il campione delle donne della ricerca-azione e sono un punto di riferimento per le altre donne dei rispettivi villaggi. Nell’Equipe B, si organizzano delle causeries eccetto a Keur Fara perché solitamente sono tenute dagli Acteurs Communautauires (Bajenu Gox e Relais) e non ne hanno all’interno del villaggio. Le causeries sono una risorsa preziosa per le donne che vi partecipano poiché svolgono delle funzioni importanti nelle comunità: sensibilizzazione e informazione sulla salute materno-infantile (SIDA, tubercolosi, contraccezione, supplementazione alimentare per i bambini malnutriti, salute e cura dei bimbi dai 0 ai 5 anni), educazione dei figli e sostegno economico per mandare i figli a scuola o per avere degli abiti nuovi per le feste religiose (es. Korité e Tabaski) e per la preparazione dei pasti delle feste. 5AC. Intervista e focus group agli Acteurs Communautaires già formati e presenti in alcuni villaggi La borsista ha ripreso le definizioni e le categorie degli attori comunitari descritti a livello nazionale dal “Plan Stratégique National de Santé Communautaire 2014-2018” del Ministère de la Santé et de l’Action sociale2 della République du Sénégal, selezionandone quattro ritenuti più prossimi alle donne campione della ricerca-azione. Agent de santé communautaire (ASC): persona formata e incaricata di fornire cure curative di base, cure preventive e promozionali in una case de Santé. Matrone: persona formata e incaricata di assistere la madre durante la gravidanza, il lavoro, il parto e il post-parto (rispetto delle consultazioni prenatali, orientamento alle donne per assicurare un’assistenza da parte di personale qualificato durante il parto); essa fornisce anche cure preventive e promozionali in una case de Santé come gli ASC. Relais communautaire: persona formata e incaricata di gestire le attività d’informazione, educazione e di comunicazione per il cambiamento di comportamento, attività di prevenzione e promozionali. Bajenu Gox: «madrina» dei quartieri o dei villaggi; gestisce la promozione della salute materna, neonatale e infantile a livello individuale, famigliare e comunitaria; aiuta i relais nel prendere a carico i casi di reticenza, consiglia le famiglie, accompagna le donne incinte/madri a livello di strutture, lancia gli appelli… 2 Consultabile gratuitamente e in lingua originale dal sito del Ministero della Salute: http://www.sante.gouv.sn/sites/default/files/planssantcomun.pdf 15
Si è organizzata una séance ad hoc con i nove AC formati e presenti in alcuni villaggi: KEUR MAME MARAME KEUR MORY MBAYE KEUR MODOU NDIAYE THIALLE’ 2 Relais 1 Matrone 1 Matrone 1 Bajenu Gox 1 Matrone 1 Relais 1 Relais (uomo) 1 Bajenu Gox I 7 presenti all’intervista hanno un range di età tra 40-55 anni e le ragioni per cui sono AC nei loro villaggi sono le seguenti: Perché sei un Acteurs Communautaires? Scelta personale e per 14% aiutare la mia comunità 14% Scelta/nomina di altri Una Matrone ha detto che la madre ora anziana era 72% stata anche lei Matrone Tutti quanti hanno partecipato a una formazione iniziale. Per alcuni è stata organizzata da delle ONG come US AID e Child Fund (29%), a livello di Distretto sanitario Xième di Thiès (43%), dall’Infermièr Chef del Poste de Santé di Same Ndiaye (14%) e una mediante uno stage pratico di tre mesi assistendo una sage-femme, senza però aver mai fatto una formazione teorica (14%). Le formazioni durano da un minimo di 3 giorni a un massimo di una settimana (ad eccezione dello stage trimestrale) e alla fine delle attività a 4 presenti si è dato un attestato o un budget per la partecipazione (57%) mentre ai restanti non si è consegnato nulla (43%). 71% dei presenti successivamente ha fatto altri corsi di perfezionamento soprattutto organizzate da ONG straniere o da organizzazioni religiose e per tutti le ultime formazioni aggiuntive risalgono verso il 2011. L’homme-relais è una eccezione del gruppo perché ha avuto la possibilità di fare molteplici corsi di perfezionamento (l’ultimo risale al 2013), ma come ha fatto notare “con la salute non si riesce a nutrire la famiglia” poiché essendo un ruolo che si basa sul volontariato, tutti i presenti hanno un altro lavoro (agricoltore o commerciante). Inoltre, queste persone formate non hanno i mezzi e le risorse per mettere in atto in modo completo le loro conoscenze e capacità. Tutti hanno richiesto di fare ulteriori corsi di aggiornamento; le Matrone non hanno una formazione ma diventano tali per pratica (29%), rafforzare e aggiornare le conoscenze già in possesso (29%), una Matrone vuole ulteriori conoscenze per il ruolo di Relais (14%) e l’homme-relais vorrebbe poter lavorare nei distretti sanitari e prescrivere medicinali (14%). Solo una presente ha risposto che non desidera ulteriori formazioni (14%). 16
Nel loro ruolo, si è chiesto che attività attuano all’interno dei villaggi; si evince che vengono incaricati per le campagne di prevenzione ricevendo un piccolo contributo economico, circa sui 2500 F cfa a giornata (57%) altrimenti non percepiscono alcun salario (43%). In pratica, le attività che svolgono si dividono in due categorie: - Attività di campagne di prevenzione (PALU, MILDA, SIDA, PF) - Parti, vaccinazioni, visite e controlli alle donne incinte e ai bambini Per quanto riguarda la loro gratificazione personale, tutti e sette i presenti sono contenti del loro ruolo e della loro funzione perché si sentono importanti all’interno delle loro comunità, gli piace l’aspetto relazionale del loro lavoro, sono utili nel dare informazioni e anche per non far spostare le pazienti nel fare i controlli e le injections in ospedale. I limiti che traspaiono nella loro funzione si dividono in due categorie: uno più pratica, in quanto non hanno materiali sufficienti e un sostegno economico e spesso si devono arrangiare con quello che hanno in dotazione; l’altro è più teorica, poiché chiedono maggiori conoscenze e aggiornamenti (récyclage de connaissances). La maggioranza delle AC dichiara di essere sempre disponibile o reperibile telefonicamente o altrimenti ha dato degli orari affinché la popolazione dei villaggi possa trovarla a casa; solo l’homme- relais afferma di non essere sempre presente nel suo ruolo perché lavora nei campi. Si dividono a metà i presenti quando si è chiesto riguardo il dare consigli sull’utilizzo della medicina tradizionale (57% NO, 43% SI). Chi non lo consiglia ha motivato perché non lo utilizza in primis, mentre chi è favorevole lo incentiva nelle causeries, lo considera allo stesso livello della medicina ufficiale ed utilizza per esempio per allievare i dolori alla pancia delle pazienti in gravidanza dei massaggi con l’acqua calda e il burro di karité. Focus group In questo focus group si è voluto chiedere agli AC formati come si pongono e come agiscono di fronte a certe tematiche individuate (prevenzione e contraccezione, sostegno alla coppia e accompagnamento durante lo stato di gravidanza, parto, post-parto, dispensario di cure per la madre e il figlio, situazioni difficili per es. handicap, aborto) che si possono riassumere in questa tabella: BAJENU GOX MATRONE RELAIS ASC Prevenzione e Planification Attività di Attività di Come il/la Relais contraccezione Familiale e prevenzione Causerie e di Causerie con le nelle campagne sensibilizzazione, donne incinte e i per PALU, IRA, PALU, MILDA; bambini diarrea, Causerie sulla antiparassitari, contraccezione Planification sui vantaggi e gli Familiale svantaggi, soprattutto rivolta alle donne 17
Sostegno alla Far rispettare le Vedere la Sostegno al Far rispettare le coppia e visite periodiche donna se incinta marito dicendogli 4 visite prenatali accompagnamento prenatali e nei primi mesi e di supportare la obbligatorie, una durante lo stato di andare nelle se si coniuge in questa alimentazione gravidanza strutture riconoscono i fase, di non farla equilibrata alla adeguate, sintomi di una faticare madre, far vaccinazioni, gravidanza, eccessivamente, prendere la SP raccomandare esortarla di di essere (sulfadossina- di prendere il andare a fare paziente, di far sì pirimetanina) ferro/acido un consulto che segua una contro il folico presso una adeguata paludismo nelle struttura alimentazione 3 sanitaria somministrazioni indicate, prendere l’acido folico Parto / Vaccinazioni e Incoraggia la Incoraggia ad che se le donne preparazione andare alle visite sentono le della borsa per il post-natale contrazioni di parto prima di andare andare in direttamente in ospedale ospedale con la borsa per il parto (soldi, tesserino sanitario, vestiti...) Post-parto Incoraggia ad Visite a Incoraggia ad Incoraggia ad andare alle domicilio alla andare alle visite andare alle visite visite post- neomamma e al post-natale, post-natale natale bebè, fa bagni e esorta di fare massaggi l’AME (allattamento materno esclusivo) nei primi 6 mesi Cure salute Le donne si Le donne si Contattare l’ICP Le donne si materna-infantile rivolgono per rivolgono per (Infermiere rivolgono alla dei consigli, se ci dei consigli, se responsabile del Case de Santé, saranno delle ci saranno delle Poste di Santé) se se sono attività, attività, ci sono attività situazioni più campagne, campagne, programmate nei gravi vanno al vaccinazioni a vaccinazioni a villaggi Poste de Santé breve. breve. 18
Tale tematica è Tale tematica è affrontata affrontata soprattutto dal soprattutto dal DSDOM DSDOM Situazioni difficili / Un caso in cui la L’homme-relais / (es. aborto, Matrone ha una volta ha handicap..) detto di andare assistito a un all’ospedale paziente in preda alle convulsioni che ha mandato all’ospedale poiché non sapeva come trattarlo Come si vede da questa tabella sintetica, le Bajenu Gox e i Relais hanno un ruolo attivo nelle causeries, soprattutto di sensibilizzazione e di prevenzione. Spesso molti ruoli si sovrappongono, ma sono abbastanza delimitati nel caso di seguire la donna durante lo stato di gravidanza (nel quale le Bajenu Gox non se ne occupano). Tutti e quattro gli AC presi in considerazione hanno ruolo di ricordare l’importanza delle visite, dei vaccini, di consultare le strutture sanitarie. Le Bajenu Gox sono degli intermediari più diretti perché solitamente si trovano all’interno della comunità e nei villaggi, diventando un punto di riferimento per consigli inerenti alla salute materna- infantile. Invece le Matrone nello specifico si occupano della maternità e della gravidanza, anch’esse si trovano nei villaggi ma anche nei Poste de Santé. Relais e ASC lavorano più a livello di Case de Santé e di Poste de Santé e sono una valida risorsa se funziona in maniera efficace perché sono un collegamento con la struttura sanitaria poiché forniscono informazioni alla popolazione sulle attività/campagne di sensibilizzazioni programmate nei villaggi da parte del Distretto e degli ICP (Infermièr del Poste de Santé). Per la prevenzione del cancro al collo dell’utero gli AC hanno detto che non vi è nulla di organizzato a livello statale, ma solo sporadicamente dalle ONG. Solitamente, non si fanno visite di prevenzione e di controllo, ma solo quando c’è una malattia o un sintomo in atto che persista. 5. Ruolo degli Acteurs Communautaires nei villaggi Chiedendo alle 43 donne presenti quali sono le attività dei quattro AC, nominati precedentemente, si nota un po’ di vaghezza e di confusione. Matrone: 19% non lo sanno/non hanno risposto, mentre le altre hanno citato la sua funzione di assistenza durante il parto e di controllare e visitare i bambini. Bajenu Gox: la maggior parte ritiene che diano consigli sulla salute-materno infantile (23%), alcune le collegano ad una accompagnatrice delle donne in gravidanza presso la struttura sanitaria (19%), 19
altre non lo sanno/non hanno risposto (19%), alcune le confondono con la funzione del Relais o che lo assiste (14%), alcune la collegano a una persona che visita i bambini e gestisce i problemi di salute di tutta la popolazione del villaggio (13%), altre l’associano a una facilitatrice (7%), poche le associano alle attività della Causerie (5%). Relais: la maggior parte ha citato che si occupa della vaccinazione dei bambini (47,5%), il 12,5% non hanno risposto e una stessa parte ha detto che si occupano della supplementazione alimentare per la malnutrizione infantile (12,5%), alcuni affermano che assiste la Matrone (10%), che gestisce il controllo del peso dei bambini (10%) e per concludere altre dichiarano che abbia un ruolo di facilitatore (7,5%). ASC: l’AC meno conosciuto e più distante nell’esperienza quotidiana dal campione di donne. Molte non sanno chi sia (47%), altri lo associano alle stesse funzioni della Matrone e della Bajenu Gox (37%), pochi lo collocano alla Case de Santé o presso una struttura sanitaria (16%). Partendo dalle loro conoscenze pregresse, si è chiesto quante volte si sono consultati e per quali ragioni: MATRONE BAJENU GOX RELAIS ASC Non consultato 60% Non consultato 58% Non consultato 30% Non consultato 65% - Gravidanza - Consigli sulla - Vaccinazioni - Malattie - Visitare i miei salute - Supplementazione - Medicazioni, figli materno- alimentare bendaggi - Accompagnarmi infantile - PALU all’ospedale - Consigli - Medicinali per quando ero in malattie comuni stato di (febbre, mal di gravidanza pancia, mal di testa) In queste risposte bisogna tenere conto che molte donne non conoscono alcuni AC o non sono stati consultati all’interno dei loro villaggi perché non sono presenti, come nei casi dei villaggi di Keur Fara e di Kipp, nel quale le 6 donne della ricerca-azione rispondevano sempre “nel nostro villaggio sono assenti”. 20
Per volere capire se è presente una distinzione di genere dei compiti sulla maternità legata soprattutto alla gravidanza, si è chiesto alle donne da chi vengono accompagnate in ospedale: 25 20 15 10 5 0 Suocera Marito Cognata Autonoma Madre Altri (vicina, sorelle, non ancora incinta) La suocera, in generale la componente femminile della famiglia, è molto più presente. Per le visite post-natale dei bambini, è maggiore l’autonomia della madre e si nota che sono strettamente riservate alla famiglia/coppia: 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 Autonoma Padre Suocera Nonna materna Ritornando all’importanza del ruolo degli AC, si è visto che la maggioranza di loro è soddisfatta delle loro competenze, ma esiste anche una piccola fetta che non è contenta o si lamenta del fatto che non ne può usufruire proprio perché tali figure sono assenti nei loro contesti. 21
ASPETTI POSITIVI ASPETTI NEGATIVI COME POTENZIARE IL LORO OPERATO - Disponibili, servizievoli - Non distribuiti in modo - Maggiori contributi, - Utile supporto per la omogeneo in tutti i villaggi finanziamenti, salute delle donne e dei - Formate molti anni fa, materiali bambini (della quindi non sono aggiornate - Aumentare il numero comunità) nel fornire e hanno poche competenze di AC, soprattutto di informazioni e servizi - Nella vita quotidiana, sono Relais e di Bajenu - Ruolo di le madri a occuparsi di Gox intermediazione servizi tutto - Aggiornare le loro sanitari – villaggio (es. conoscenze fare le vaccinazioni nei - Non modificherei villaggi, nulla (30%) facilitare/avvicinare i servizi sanitari alla popolazione) Trattando la medicina tradizionale si nota che dal 67% delle intervistate se ne è fatto uso soprattutto rivolgendosi al Marabout per chiedere pozioni, impacchi, creme, infusioni e bagni per le malattie più comuni quali raffreddore, mal di testa, mal di gola, abbassare la pressione e febbre gialla; si usano delle foglie che solitamente si trovano in arbusti nei campi e nella brousse quali il Corossol e il Ngher. Si usano spesso anche degli oggetti, come cita una donna che da suo padre che era Marabout quando aveva mal di testa le dava il gris-gris, una cintura o un laccio che all’interno contiene dei versetti del Corano. 6. La sfera genitale femminile In questa enquête alle 36 partecipanti si è chiesto di trattare il ciclo mestruale. Il menarca avviene frequentemente tra i 15 e i 18 anni e il 67% delle donne non erano state avvertite di questa tappa femminile. La durata del ciclo è di circa 4 giorni abbondanti e per quasi tutte è regolare (70%); le eccezioni sono per motivazioni fisiologiche (6%), chi è in gravidanza durante l’attività della ricerca-azione (6%), chi sta allattando (9%), chi sta prendendo un metodo di contraccezione che influenza la regolarità mensile (6%) e una è in menopausa quindi non se lo ricorda (3%). Il flusso per la maggior parte è leggero invece per il 25% delle donne è doloroso; per dare sollievo ai crampi e ai dolori mestruali, alcune ricorrono al paracetamolo e all’ibuprofene al Distretto sanitario Xième o in farmacia (56%), altre se il dolore persiste ricorrono alle injections che consistono a delle iniezioni intramuscolo (22%), altre non prendono nulla (22%). Per assorbire tutte usano gli assorbenti igienici Nana o Freedom, solo il 14% delle intervistate usano dei panni di tessuto. Delle donne della ricerca-azione intervistate l’8% è in menopausa; hanno cominciato questa fase della loro vita intorno ai 50 anni, una a 47 anni ma perché ha subito una operazione chirurgica (non sa se ha avuto un fibroma o una ciste) che non le permette di avere il ciclo mestruale e quindi di avere figli. 22
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