RICHELIEU EUROPE QUALITY - Fonds Commun de Placement - FCP de droit français - RAN au 31 12 2018

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RICHELIEU EUROPE QUALITY - Fonds Commun de Placement - FCP de droit français - RAN au 31 12 2018
RICHELIEU
     EUROPE QUALITY
Fonds Commun de Placement - FCP de droit français

                    Rapport Annuel
                  au 31 Décembre 2018
RICHELIEU EUROPE QUALITY - Fonds Commun de Placement - FCP de droit français - RAN au 31 12 2018
FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

Société de Gestion               RICHELIEU GESTION
                                 1-3-5, Rue Paul Cézanne - 75008 Paris

Dépositaire                      BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES
                                 Siège social : 3 Rue d’Antin 75002 PARIS
                                 Adresse postale : Grands Moulins de Pantin – 9 rue du Débarcadère
                                 93500 Pantin

Conservateur                     BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES
                                 Siège social : 3 Rue d’Antin 75002 PARIS
                                 Adresse postale : Grands Moulins de Pantin – 9 rue du Débarcadère
                                 93500 Pantin

Commercialisateur                BANQUE RICHELIEU FRANCE
                                 1-3-5, Rue Paul Cézanne - 75008 Paris

Délégataires                     Délégation comptable et administrative :
                                 EUROPEAN FUND ADMINISTRATION S.A - France
                                 17, rue de la banque - 75002 Paris
                                 Succursale de EUROPEAN FUND ADMINISTRATION (Luxembourg)

Commissaire aux comptes          KPMG Audit
                                 Tour Eqho - 2, Avenue Gambetta - CS 60055 - 92066 Paris La Défense

                  INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION

    Modalités de détermination et d’affectation des sommes distribuables

Pour les parts R, I et F les sommes distribuables sont intégralement capitalisées chaque année, à
l'exception de celles qui font l'objet d'une distribution obligatoire en vertu de la loi. Les parts RD, ID et FD
distribuent intégralement chaque année les sommes mentionnées au 1° et capitalisent et/ou distribuent
chaque année les sommes mentionnées au 2°.

    Objectif de gestion

L’objectif du FCP est de réaliser, sur la durée de placement recommandée, par la gestion discrétionnaire
d’un portefeuille d’actions européennes, une performance supérieure à celle de l’indice Stoxx Europe 50.

    Indicateur de référence

Le FCP a pour indicateur de référence l’indice Stoxx Europe 50 (dividendes nets réinvestis) représentatif de
son exposition aux marchés de l’Union européenne. Le Stoxx Europe 50 est un des indices boursiers
représentatifs des principales capitalisations boursières cotées sur les marchés de l’Union européenne. Les
données concernant cet indice sont notamment disponibles sur le site stoxx.com.

    Stratégie d'investissement

    La stratégie utilisée
La stratégie de ce FCP, repose sur une gestion active et opportuniste visant à sélectionner des actions
européennes sur la base d’une étude approfondie des sociétés, de leur stratégie, de leur structure
financière, de leurs perspectives de rentabilité et de leur valorisation. Ce processus de gestion conduit à
identifier les titres que l’équipe de gestion considère comme étant de qualité en termes de perspectives de
croissance, de génération de « cash flow » ou de capacité à assurer un dividende attractif et soutenable.
Dans ce cadre, l'équipe de gestion du FCP se fonde sur des études réalisées par des intermédiaires
financiers ("Brokers") sélectionnés par la société de gestion et sur sa propre analyse.

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FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

Le FCP est en permanence exposé à hauteur de 60% minimum sur des actions de tout pays au sein de
l’Union européenne, sans contrainte de taille de capitalisation ni de secteur.
La stratégie de gestion prévoit de sélectionner, pour au minimum 75% de l’actif net du FCP, des titres
éligibles au PEA. Les investissements se concentrent donc sur les marchés de l’Union européenne. En
outre, le FCP a la possibilité de sélectionner jusqu’à 25% de titres non éligibles au PEA tels que les titres de
sociétés d’investissements immobilier cotés (SIIC).
Dans le but de limiter son exposition aux marchés actions, le FCP peut exposer jusqu’à 25% de son actif net
aux obligations, titres de créance, et instruments du marché monétaire, émis par des entités publiques ou
privées de pays membres de l’Union européenne, de qualité équivalente à « investment grade », selon un
processus interne d’appréciation.
Il pourra également utiliser des contrats financiers (dérivés) pour couvrir son actif aux risques actions et/ou
change.

    Les actifs

    Actions

Le FCP est investi à hauteur de 75 % minimum de son actif net en actions ou titres donnant ou pouvant
donner accès au capital et aux droits de vote, tels que des bons de souscription, droits de souscription, etc.,
émis par des sociétés de toute taille de capitalisation situées dans un ou plusieurs pays de l’Union
européenne.
Le FCP conservera néanmoins la possibilité d’investir jusqu’à 10% de son actif net en actions ou titres
donnant ou pouvant donner accès au capital et aux droits de vote de sociétés situées en dehors de l’Union
européenne (y compris dans les pays émergents).

    Titres de créance et instruments du marché monétaire

Le FCP peut investir, de 0% à 25% de son actif net, dans des obligations ou titres de créance émis en euro,
faisant partie de la dette publique aussi bien que de la dette privée, et en instruments du marché monétaire.
Le gérant s’assure que les titres qui composent le portefeuille du FCP sont de qualité équivalente à
« investment grade », selon un processus interne d’appréciation, dans le cadre duquel la société de gestion
prend notamment en compte :
    (1) la qualité de crédit,
    (2) la nature de la classe d’actif de l’instrument,
    (3) le profil de liquidité.

Le FCP s’autorise, ainsi, à investir sur l’ensemble des catégories d’obligations, notamment :
    - obligations à taux fixe ;
    - obligations à taux variables ;
    - obligations indexées.

Le portefeuille du FCP pourra également comporter des :
    - titres de créance négociables, bons du Trésor, titres négociables à court terme émis en euros
        (anciennement certificats de dépôt et billets de trésorerie) ;
    - ECP (Euro Commercial Paper = billet de trésorerie émis en euro par une entité étrangère) ;
    - produits de taux puttables (par exemple obligation puttable, CDN puttable, TCN puttable etc.) ;
    - tout autre instrument du marché monétaire répondant aux critères des articles R.214-10 à R.214-12
        du Code monétaire et financier.

    OPC

Le FCP peut investir à hauteur de 10% de son actif en parts ou actions d’autres OPCVM, de toutes
classifications, ou de FIA européens ouverts à une clientèle non professionnelle.

Ces OPC pourront être gérés au sein du groupe d’appartenance de la société de gestion.

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FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

    Les instruments financiers dérivés

Le FCP pourra investir sur les instruments financiers dérivés de la façon suivante :

Nature des marchés d’intervention :
   - réglementés français et étrangers ;
   - organisés ;
   - de gré à gré.

Risques sur lesquels le gérant désire intervenir :
    - actions ;
    - change.

Nature des interventions, l’ensemble des opérations devant être limité à la réalisation de l’objectif de
gestion :
    - couverture.

Nature des instruments financiers utilisés :
   - contrat à terme sur indices actions, sur actions ;
   - option sur indices actions, sur actions ;
   - contrat à terme sur devises.

Le FCP s’interdit expressément d’avoir recours à des contrats d’échange sur rendement global « total return
swaps » ou tout autre instrument financier dérivé présentant des caractéristiques similaires.

Stratégie d’utilisation des dérivés pour atteindre l’objectif de gestion :
    - les dérivés sont utilisés dans le cadre d’une couverture générale du portefeuille aux risques actions
         et/ou de change.
    -
    Titres intégrant des dérivés

Le FCP pourra investir dans des titres intégrant les dérivés de la façon suivante :

Risques sur lesquels le gérant désire intervenir :
    - actions ;
    - change.

Nature des interventions, l’ensemble des opérations devant être limité à la réalisation de l’objectif de
gestion :
    - couverture ;
    - exposition.

Nature des instruments utilisés :
   - warrants, EMTN simples, certificats, obligations convertibles, bons de souscription, droits de
        souscriptions.

Stratégie d’utilisation des dérivés intégrés pour atteindre l’objectif de gestion :
    - les titres intégrant des dérivés sont utilisés dans le cadre d’une couverture générale du portefeuille
        aux risques actions et change.
    - le FCP pourra s’exposer au risque actions par l’intermédiaire de bons ou droits de souscription et
        d’obligations convertibles, dans la limite de 10% de son actif net.

    Dépôts

Le FCP pourra utiliser les dépôts, dans la limite de 20 % de son actif, auprès d’un même établissement de
crédit afin de pouvoir optimiser la gestion de la trésorerie.

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FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

    Emprunts d’espèces

Les emprunts en espèces ne peuvent représenter plus de 10 % de l’actif et servent, de façon exceptionnelle,
à assurer une liquidité aux porteurs désirant racheter leurs parts sans pénaliser la gestion globale des actifs.

    Acquisitions et cessions temporaires de titres

Le FCP n’est pas autorisé à réaliser ce type d’opération.

    Profil de risque

Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de
gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et les aléas des marchés.

Les risques auxquels le FCP peut être exposé sont, par ordre d’importance :

Un risque de perte en capital : Les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer le capital initialement
investi.

Un risque actions : La performance du FCP dépend des titres sur lesquels il est investi, titres dont l’évolution
peut être indépendante de celle affichée par les indices de marché. Cependant, en cas de baisse des
marchés actions, la valeur liquidative du FCP pourra baisser.

Un risque lié à la gestion discrétionnaire : La performance du FCP dépendra des sociétés sélectionnées par
la société de gestion. Il existe un risque que la société de gestion ne retienne pas les sociétés les plus
performantes.

Un risque lié à la taille de la capitalisation et/ou de l’émission : Le FCP a la possibilité d’investir en actions de
petite et moyenne capitalisation, ainsi que sur des émissions de petite taille. Les volumes d’échanges de ces
titres étant plus réduits, les variations à la hausse comme à la baisse peuvent être plus marquées. La valeur
du FCP pourrait avoir le même comportement.

Un risque de taux : Le FCP peut être exposé jusqu’à 25% aux produits de taux. En cas de hausse des taux
d'intérêt, la valeur de certaines de ces créances peut baisser et entraîner une baisse de la valeur liquidative.

Un risque lié à l’utilisation des contrats financiers : L’utilisation de contrats financiers (dérivés) peut entraîner
une décorrélation entre l’évolution de la valeur liquidative du FCP et celle des marchés actions, à la hausse
comme à la baisse. Aucune surexposition de l’actif net du FCP n’est autorisée.

Un risque de contrepartie : Il s’agit du risque de défaillance d’une contrepartie, la conduisant à un défaut de
paiement. Ainsi, pendant la durée de vie du FCP, le défaut de paiement d’une contrepartie pourra entraîner
une baisse de la valeur liquidative.

Un risque de change : Il s’agit du risque de baisse des devises d’investissement par rapport à la devise du
FCP, à savoir l’euro. La variation d’une devise pourrait ainsi entraîner une perte de change qui impacterait à
la baisse la valeur liquidative du FCP. L'exposition au risque de change pour des devises autres que celles
de l’Union européenne sera accessoire.

Un risque lié aux marchés émergents : Outre les risques propres à chacune des sociétés émettrices,
d’autres risques peuvent exister sur ces marchés. L’attention de l’investisseur est attirée sur le fait que les
conditions de fonctionnement et de surveillance de certains de ces marchés peuvent s’écarter des standards
prévalant sur les grandes places internationales. L’évolution du cours de ces titres peut en conséquence
varier très fortement et entraîner une baisse de la valeur liquidative mais le risque reste accessoire.

Un risque de crédit : Le FCP peut être exposé jusqu’à 25% aux produits de taux. En cas de dégradation de
la qualité des émetteurs, notamment de la dégradation de leur notation par les agences de notation
financière, la valeur de ces créances peut baisser et entraîner une baisse de la valeur liquidative.

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FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

     Garantie ou protection

Néant

     Souscripteurs concernés et profil de l'investisseur type

     Souscripteurs concernés

La qualité des souscripteurs diffère selon les catégories de parts proposées par le FCP. Ainsi, les parts R et
RD sont accessibles à tous souscripteurs, alors que les parts I et les parts ID sont réservées plus
particulièrement aux investisseurs institutionnels.
Enfin les parts F et FD sont réservées à certains intermédiaires financiers et/ou aux distributeurs désignés
par la Société de Gestion et plus particulièrement aux clients sous mandat de gestion et conseil
indépendant.

     Profil de l’investisseur type

Le FCP s’adresse à tous types de souscripteurs, personnes physiques (souhaitant, notamment, investir dans
le cadre d’un PEA), personnes morales ou investisseurs institutionnels, en mesure d’assumer une perte liée
à leurs investissements et souhaitant principalement s’exposer aux marchés actions, dans le cadre d’une
stratégie d’investissement à long terme.

Le montant qu’il est raisonnable d’investir dans ce FCP dépend de la situation personnelle de chaque
investisseur. Pour le déterminer, il s’agit de tenir compte de son patrimoine personnel, des besoins actuels et
de la durée de placement longue, mais également de son souhait de prendre des risques ou, au contraire,
privilégier un investissement défensif.

Dans tous les cas, il est fortement recommandé de diversifier suffisamment ses investissements afin de ne
pas les exposer uniquement aux risques d’un seul OPCVM.

Le FCP peut servir de support à des contrats d’assurance-vie en unités de comptes. Le FCP peut également
servir de support d’investissement à des OPCVM gérés par Richelieu Gestion.

Les parts du FCP n’ont pas été, ni ne seront, enregistrées en vertu du U.S. Securities Act de 1933 (ci-après,
« l’Act de 1933 »), ou en vertu de quelque loi applicable dans un Etat américain, et les parts ne pourront pas
être directement ou indirectement cédées, offertes ou vendues aux Etats-Unis d’Amérique (y compris ses
territoires et possessions), au bénéfice de tout ressortissant des Etats-Unis d’Amérique (ci-après « U.S.
Person », tel que ce terme est défini par la réglementation américaine « Regulation S » dans le cadre de
                                                     1
l’Act de 1933 (Part 230 - Paragraphe 230-902) adoptée par l’Autorité américaine de régulation des
marchés, « Securities and Exchange Commission » ou « SEC »), sauf si (i) un enregistrement des parts était
effectué ou (ii) une exemption était applicable avec le consentement préalable de la société de gestion du
FCP.

Le FCP n’est pas, et ne sera pas, enregistré en vertu de l’U.S. Investment Company Act de 1940. Toute
revente ou cession de parts aux Etats-Unis d’Amérique ou à une « U.S. Person » peut constituer une
violation de la loi américaine et requiert le consentement écrit préalable de la société de gestion du FCP. Les
personnes désirant acquérir ou souscrire des parts auront à certifier par écrit qu’elles ne sont pas des « U.S.
Persons ».

La société de gestion du FCP a le pouvoir d’imposer des restrictions (i) à la détention de parts par une «
U.S. Person » et ainsi opérer le rachat forcé des parts détenues, ou (ii) au transfert de parts à une « U.S.
Person ». Ce pouvoir s’étend également à toute personne (a) qui apparaît directement ou indirectement en
infraction avec les lois et règlements de tout pays ou toute autorité gouvernementale, ou (b) qui pourrait, de
l’avis de la société de gestion du FCP, faire subir un dommage au FCP qu’elle n’aurait autrement ni enduré
ni subi.

L’offre de parts n’a pas été autorisée ou rejetée par la SEC, la commission spécialisée d’un Etat américain
ou toute autre autorité régulatrice américaine, pas davantage que lesdites autorités ne se sont prononcées

1
 La définition des « U.S Persons » est disponible à l’adresse suivante : http://www.sec.gov/about/laws/secrulesregs.htm. La traduction
non officielle française est disponible sur notre site à l’adresse suivante : http://www.richelieugestion.com.

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FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

ou n’ont sanctionné les mérites de cette offre, ni l’exactitude ou le caractère adéquat des documents relatifs
à cette offre. Toute affirmation en ce sens est contraire à la loi.

Tout Porteur de parts doit informer immédiatement la société de gestion du FCP dans l’hypothèse où il
deviendrait une « U.S. Person ». Tout Porteur de parts devenant « U.S. Person » ne sera plus autorisé à
acquérir de nouvelles parts et il pourra lui être demandé d’aliéner ses parts à tout moment au profit de
personnes n’ayant pas la qualité de « U.S. Person ».
La société de gestion du FCP se réserve le droit de procéder au rachat forcé de toute Part détenue
directement ou indirectement, par une « U.S. Person », ou si la détention de parts par quelque personne que
ce soit est contraire à la loi ou aux intérêts du FCP.

Durée de placement minimum recommandée : supérieure à 5 ans.

Changements intervenus au cours de l'exercice :

Modifications affectant la société de gestion de l’OPC : le 10 juillet 2018, changement de dénomination de la
SGP et modification de son actionnariat indirect.

Modification affectant l’OPCVM : le 10 juillet 2018, changement de dénomination de l’OPCVM (suppression
de « KBL »)

Changement de valorisateur : De BNP à EFA

Changement à intervenir :
Le 2 janvier 2019 : Modification de méthode de calcul des frais de gestion désormais basée sur l’actif net
jour au lieu de l’actif net de la veille.

Les informations concernant l’OPCVM sont disponibles :
- Dans les locaux de RICHELIEU GESTION – 1-3-5 Rue Paul Cézanne – 75008 Paris, notamment,
   concernant les rapports périodiques réglementaires.

RICHELIEU EUROPE QUALITY – Rapport Annuel au 31 décembre 2018                                         7
FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

-   sur le site Internet : www.richelieugestion.com, notamment, concernant la valeur liquidative et le
    prospectus.

                                   RAPPORT DE GESTION AU 31.12.2018

En 2018, le fonds Richelieu Europe Quality a reculé de 14,9%* quand son indicateur de référence, le Stoxx
50, abandonne 10,2%. Cette sous-performance s’est principalement matérialisée à partir d’octobre, le fonds
ayant globalement plutôt surperformé son marché jusqu’à cette date. En octobre en revanche, la forte baisse
des marchés a eu raison de la surperformance du fonds, compte tenu d’une exposition plus cyclique que
l’indice (les secteurs automobiles, technologiques et pétroliers, notamment, étant davantage pondérés).
Au 31/12/2018 les actifs éligibles au PEA représentaient 83% de l’actif net de l’OPCM.

Performances 2018* :

 Richelieu Europe Quality ID                                -13,95%
 Richelieu Europe Quality R                                 -14,95%
 Richelieu Europe Quality RD                                -14,95%
                              ère
 Richelieu Europe Quality F (1 VL le
                                                                  NA
 3 janvier 2018)
                                ère
 Richelieu Europe Quality FD (1 VL
                                                                 -NA
 le 3 janvier 2018)
 Stoxx Europe 50                                            -10,21%
*Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs de l’OPC.

Point marché 2018

Les marchés européens ont commencé l’année 2018 sur une note positive, montant graduellement jusqu’au
23 janvier où des prises de profits ont débuté, dans la foulée, notamment, de l’appréciation de l’euro face au
dollar. Début février, les marchés ont continué de subir des prises de bénéfices face à la vive remontée des
rendements obligataires dans un contexte marqué par l’accélération de l’inflation aux Etats-Unis. Si un point
bas a été touché le 9 février, tout le mois a été marqué par cette remontée de l’aversion au risque, le rebond
de la volatilité et une saison de publications de résultats 2017 hétérogène avec des perspectives 2018
parfois timides. Les marchés européens ont repris, en début du mois de mars, quelques hauteurs après le
recul de février avant de subir à nouveau des prises de profits. En avril, les marchés européens ont signé
leur meilleur mois depuis le début de l’année, l’Euro Stoxx 50 NR s’adjugeant 4,7%.

Le mois de mai a connu deux phases : un début de mois haussier, aidé notamment par le recul de l’euro
face au dollar (l’euro abandonne 3,2%) mais dans de faibles volumes puis les dix derniers jours du mois ont
été marqués par le retour des incertitudes politiques en zone euro (Italie et Espagne). Les indices boursiers
européens finissent le mois de juin quasiment aux mêmes niveaux qu’à fin mai ; néanmoins, le mois a été
plutôt mouvementé avec des amplitudes journalières fortes au rythme des annonces de protectionnisme
provenant de la Maison Blanche.

Les actions européennes ont bien performé en juillet (le Stoxx 50 s’adjuge 4,04%) malgré des tensions
commerciales toujours présentes entre les Etats-Unis et ses principaux interlocuteurs commerciaux, à savoir
la Chine et l’Europe. Néanmoins, les résultats du deuxième trimestre publiés ce mois-ci ont été le facteur clé
des performances ou contre-performances des titres, au-delà donc des considérations macroéconomiques.
En août, les actions européennes ont presque retracé leur hausse de juillet ; le Stoxx 50 abandonne 3,5%
dans un contexte, notamment, de risque de contagion de la crise turque aux autres pays émergents (cf la
fragilité de l’Argentine…). Le marché a rebondi légèrement en septembre mais a fortement chuté ensuite
jusqu’au 26 octobre avant de rebondir : le sell-off de la première partie du mois est la conséquence de la
coexistence de craintes autour d’une escalade de la guerre commerciale, d’un rejet par la Commission
Européenne du budget italien, de négociations du Brexit poussives, et d’un début de saison de publications
des résultats du T3 marqué par des révisions en baisse des prévisions de certaines sociétés. Si les indices
finissent le mois de novembre dans le vert, le marché actions est resté chaotique au gré des annonces
autour du Brexit, du budget italien et de la guerre commerciale voulue par le président américain (les trois
principaux sujets d’inquiétudes du marché européen depuis des mois).

Décembre n’aura pas permis d’effacer une partie des pertes de l’année, le rebond de fin d’année souvent
espéré n’a concerné que les deux dernières séances : le Stoxx 50 recule ainsi de 5,83% pour ce dernier

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FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

mois de l’année, les incertitudes des derniers mois autour de la croissance mondiale et de l’avenir de l’Union
Européenne perdurant.

Point sur la gestion en 2018

En janvier, nous avons continué de prendre quelques profits dans le secteur de la technologie ayant bien
performé (ASML Holding et Wirecard) et renforcé Seb, Elis et Royal Dutch Shell qui restent de fortes
convictions. Parallèlement, nous avons commencé un arbitrage dans le secteur pharmaceutique. Nous
avons initié une position dans le laboratoire anglais Astrazeneca et allégé nos positions en Novo Nordisk
suite à son beau parcours, et en Roche dont l’environnement concurrentiel autour de certains de ses
produits nous semble être un obstacle pour la croissance 2018. En février, nous avons poursuivi notre
arbitrage Novo Nordisk/Astrazeneca, soldant le premier au profit du deuxième. Nous avons également soldé
notre position en Glanbia suite à notre rencontre avec le management : nous estimons que la croissance
organique de leur division Performance repose surtout sur un environnement promotionnel et que la division
Nutrition et ses co-entreprises vont pâtir de l’évolution des matières premières. A l’inverse, nous avons
renforcé notre poids en Elis, considérant exagérée la réaction boursière post journée investisseurs. En mars,
nous avons allégé certains titres dont le momentum devrait, selon nous, être difficile à court terme, comme
Axa, Aena ou encore Bayer et avons pris nos bénéfices en Relx. Parallèlement, impressionnés par la
toujours forte dynamique de ses ventes publiées et estimant ses perspectives prometteuses, nous avons
initié une position en Adidas. Nous avons également renforcé notre poids en Kion Group dont nous avons,
de nouveau, rencontré le management dans le mois.

En avril, nous avons souhaité diversifier davantage notre exposition au secteur bancaire sans en modifier le
poids dans le fonds : nous avons ainsi allégé nos positions historiques (ING, BNP Paribas et Société
Générale) et initié une ligne dans la banque espagnole Banco Santander, dont la publication confirme
notamment le rebond de ses activités brésiliennes dans un contexte d’amélioration conjoncturelle et la
reprise des activités espagnoles. A l’inverse, nous avons soldé notre position en Imperial Brand, estimant
que la dynamique du secteur du tabac traditionnel va continuer de se dégrader. Dans le secteur du luxe,
nous avons initié une position dans la Compagnie Financière Richemont, groupe joaillier et horloger suisse
en passe de racheter le site de e-commerce italien Yoox et qui bénéficie du rebond du marché horloger et de
la solide dynamique de la haute joaillerie. En mai, nous avons pris quelques profits en Alstom après un beau
parcours boursier mais restons positionnés sur la valeur, puisque le futur groupe, une fois la fusion des
activités de Siemens Mobility effective, nous semble prometteur. Nous avons également poursuivi nos
arbitrages d’avril : nous avons renforcé notre poids dans la Compagnie Financière Richemont et allégé nos
positions en Société Générale et ING au profit du groupe espagnol Santander.

En juin, dans un contexte de durcissement de ton diplomatique, alors que les craintes de guerre
commerciale se matérialisent de jour en jour, nous avons pris un biais plus prudent, en augmentant le poids
de nos liquidités (notre position cash passe de 4,6% fin mai à 8,3% fin juin). Nous avons réduit notre
exposition au secteur bancaire (ventes partielles de BNP Paribas, ING et Société Générale) qui ne
bénéficiera pas d’une augmentation des taux d’intérêt avant, au mieux, l’été 2019. Nous avons pris quelques
profits en LVMH, une de meilleures performances du premier semestre 2018 et allégé notre poids au secteur
de la consommation (Unilever et Nestlé). En juillet, nous avons allégé notre poids en Galp, qui a publié de
bons résultats et en Fresenius SE dont la performance court terme dépendra de la décision judiciaire
concernant la transaction Akorn. A notre surprise, la famille fondatrice du groupe pharmaceutique italien
Recordati a annoncé céder ses actions au fonds CVC Partners au cours de 28 euros. Ce prix de transaction,
sachant que le titre cotait 34,06 euros avant l’annonce, ne nous semble pas valoriser correctement le
potentiel de ce groupe exposé notamment aux maladies rares : nous n’apporterons donc pas nos titres à
cette offre qui sous-évalue le groupe selon nous. Face à l’ampleur de la crise du glyphosate dans laquelle
est plongé Monsanto depuis l’été, nous avons décidé de solder nos titres Bayer début août. Des prises de
profits ont également été effectuées en L’Oréal, MTU Aero Engine et Lonza après leurs beaux parcours.

En septembre, nous avons allégé nos poids en Unilever et Seb et renforcé ceux en Nestlé, Michelin ou
encore Kion pour des raisons de valorisation. Parallèlement, nous avons initié deux nouvelles
positions, dans deux groupes allemands, Siemens Healthineers et Rheinmetall. Le premier, introduit en
bourse en mars dernier et capitalisant plus de 38 Md€, est un spin-off de Siemens qui détient encore 85% de
son capital. Nous apprécions la forte rentabilité de sa division Imagerie médicale (près de 60% de son chiffre
d’affaires), la récurrence des revenus du segment Diagnostics et la dynamique du marché des Thérapies
Avancées dans lequel il est leader mondial. Quant à Rheinmetall, la baisse du secteur automobile depuis
juin nous a offert un point d’entrée dans cet équipementier automobile qui devrait pourtant continuer de

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bénéficier de fortes prises de commandes au sein de sa division Défense dont le carnet de commandes
atteignait déjà, fin juin, plus de 6,5 Md€.

En octobre, nous avons soldé nos titres Seb (avant son avertissement sur résultats, finalisant l’allègement
que nous avions initié le mois dernier après une rencontre avec le management), Elis et Aena et allégé notre
poids en L’Oréal, Wood group ou encore Lonza (prises de profit après une belle performance).
Parallèlement, nous avons profité du marché baissier pour renforcer légèrement nos poids en Iliad et
Infineon et augmenté notre exposition à certains titres suisses au profil plus défensif tels Nestlé et Roche. En
novembre, nous avons soldé nos positions en Shire (qui fait l’objet d’une OPA) et Dormakaba, et allégé
notre exposition au secteur technologique (Sopra Steria, SAP, Infineon). Parallèlement, nous avons souhaité
renforcer notre poids dans deux titres défensifs, Enel et Nestlé ainsi que dans Rheinmetall, une forte
conviction, et Iliad suite à sa forte baisse et dans l’attente des nouvelles annonces produits. Nos arbitrages
de fin d’année ont principalement été des cessions et allègements : nous avons soldé nos titres Richemont
(risque de ralentissement chinois du secteur), Wood Group (réduction de l’exposition du fonds au pétrole),
Kion (cyclique) ou encore Sopra Steria (difficultés opérationnelles et liquidité plus faible pour cette ETI).
Nous avons également allégé notre poids en Iliad post rebond du titre, en Galp (pétrole) ou encore en
Michelin.

Les contributeurs 2018

En janvier, ce sont ceux les secteurs cycliques qui tirent leur épingle du jeu, à l’instar des valeurs
technologiques (ASML Holding), industrielles (Michelin) et de consommation discrétionnaire (Seb) ainsi que
les titres financiers. Ces derniers bénéficient notamment du fait que les bons chiffres macroéconomiques
sont de bonne augure pour l’évolution des taux : Société Générale, BNP Paribas, ou Axa progressent
fortement. A l’inverse, la performance mensuelle a été pénalisée par la faiblesse de Shire, de Relx à cause
d’un effet devise adverse et de craintes de concurrence accrue dans certains segments (légal), les baisses
d’Imperial Brands, de Roche ou encore de Deutsche Telekom. Parmi les meilleurs contributeurs à la
performance de février, saluons les résistances de DormaKaba, Thalès ou encore Société Générale. A
l’inverse, la performance a été pénalisée par les sous-performances de Valeo (dans la foulée de résultats du
quatrième trimestre inférieurs aux attentes du marché et de prévisions 2018 décevantes, notamment
concernant la croissance organique), par les rumeurs d’avertissement sur résultats d’Inditex et de certains
de nos titres pharmaceutiques sanctionnés suite à leur publication (Recordati, réaction d’autant plus violente
que le titre avait un beau parcours boursier et Grifols). En mars la bonne surprise est venu de Shire qui a
bénéficié de l’intérêt déclaré du japonais Takeda : ce dernier a, selon la régulation anglo-saxonne, jusqu’au
25 avril prochain pour déposer une offre ou se rétracter. Cela nous conforte dans notre conviction que ce
groupe pharmaceutique est actuellement sous-évalué et pourrait faire l’objet d’une OPA, que cela soit de la
part de Takeda ou d’un autre grand acteur du secteur. Parmi les autres contributeurs à la performance en
mars, notons la surperformance de Thalès, les investisseurs commençant à se familiariser avec le futur
modèle économique du groupe post acquisition de Gemalto. Les thématiques « duration longue / titres de
qualité » ont globalement surperformé les marchés en mars, à l’instar d’Unilever ou encore de L’Oréal. A
l’inverse, le secteur bancaire a été pénalisé (BNPP, Société Générale). Enfin, l’acquisition de XL Group
annoncée par Axa pour 12,4 Mds € a été mal prise par le marché.

La saison de publications des résultats du premier trimestre a été globalement satisfaisante et a permis à
certains titres de tirer leur épingle du jeu, à l’instar de LVMH. Le groupe Shire reste toujours dans l’attente
d’une offre ferme de la part de Takeda Pharmaceutical dont le management semble, si l’on en croit les
différentes offres soumises à Shire, bien disposé à le racheter. Le rebond du pétrole a aidé nos valeurs
pétrolières, Technip et Total. A l’inverse, la performance a été pénalisée par la faiblesse d’AB Inbev,
d’Infineon ainsi que de Kion après une publication décevante : nous avons d’ailleurs allégé notre position
dans ce groupe dont nous déplorons la volatilité trimestrielle de la croissance de leur division Supply Chain
Management. Parmi les meilleurs contributeurs de mai, saluons le rebond de Wood Group, la solidité de
MTU Aero Engines et d’Amadeus. A l’inverse, le secteur des banques a fortement sous-performé : bien que
sous-pondéré au secteur, nos titres Société Générale, BNPP ou Banco Santander ont pesé sur la
performance du fonds. Dans les télécom, Iliad a chuté après une publication des résultats du premier
trimestre décevante. Enfin, Enel (-11%), qui est notre seule exposition directe à l’Italie avec le groupe
pharmaceutique Recordati, a reculé avec son marché domestique en fin de mois. Face aux craintes de
guerre commerciale en juin, nos plus mauvais contributeurs à la performance du mois sont les titres les plus
exposés aux secteurs concernés par ces (futures) mesures, l’automobile en tête de file (Valeo). Notons
également les faiblesses du suisse Dormakaba, de l’allemand Kion ou encore de l’anglais Weir. A l’inverse,
saluons la belle performance de Teleperformance qui a annoncé l’acquisition du groupe indien Intelenet,
spécialiste de l’externalisation des processus métiers avec une forte expertise dans les services digitaux.

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FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

Inditex a poursuivi le rebond qu’il a initié en avril, aidé, entre autres, par le recul de l’euro face au dollar
depuis cette date. AB Inbev figure également parmi les meilleures performances du mois.

Certains groupes ont clairement tiré leur épingle du jeu en juillet grâce à de solides publications qui leur ont
permis de relever leurs prévisions annuelles 2018 : c’est le cas notamment du suisse Lonza ou de l’allemand
MTU Aero Engine. Saluons également les résultats d’ASML ou encore de Seb. A l’inverse, le fonds a
notamment été pénalisé par les mauvaises publications de Valeo qui signe un énième avertissement sur ses
résultats et de Sopra dont le résultat opérationnel est décevant et met en risque les prévisions annuelles.
Malgré des marchés difficiles en août, certains titres ont bien performé dans la foulée de leurs résultats,
notamment Adidas qui signe une solide publication tout comme le groupe de services pétroliers Wood Group
qui annonce également relever son objectif de synergies de coûts liées à l’acquisition d’Amec Foster
Wheeler. Les investisseurs ont également salué l’acquisition de TravelClick’s par Amadeus. Notons aussi la
bonne tenue de Thalès et le rebond du suisse DormaKaba. A l’inverse, le fonds a été pénalisé par la
faiblesse continue d’Iliad, inquiétant le marché, avant sa publication le 4 septembre, concernant ses pertes
d’abonnés dans le fixe et le mobile en France au T2 au regard des publications de ses concurrents,
notamment Bouygues. Les expositions aux pays émergents des groupes Banco Santander ou encore Ab-
Inbev ont pénalisé leurs titres. Enfin, les investisseurs demeurent sceptiques sur la capacité de l’allemand
Thyssenkrupp à effectuer des changements structurels.

Le rebond de septembre s’est fait avec de fortes dispersions sectorielles : la hausse a été tirée par les
financières (Axa, Société Générale, Allianz, BNPP) et les groupes pétroliers dans un contexte de prix du
brent gagnant près de 7% (Wood Group, Royal Dutch Shell, Total, Technip). Le fonds a également bénéficié
du rebond spécifique de Thyssenkrupp à l’aune de changements structurels, DormaKaba ou encore Korian
après une publication rassurante. A l’inverse, les titres les plus exposés aux pays émergents ont souffert (AB
Inbev, Seb, Richemont), tout comme les secteurs technologique et automobile (Infineon, Sopra, ASML,
Valeo).

Octobre a été un mois très difficile, le fonds a pâti des avertissements de Sopra Group, Valeo, Fresenius SE
et même Michelin, surprenant les investisseurs après avoir longtemps indiqué que ses prévisions étaient
inchangées. De plus, la baisse du pétrole (le Brent recule de 8,8% en octobre) a pénalisé nos titres pétroliers
et parapétroliers (Technip, Weir, , Wood Group). A l’inverse, les secteurs défensifs ont été recherchés
comme l’illustre la performance des groupes pharmaceutiques (Grifols, Roche, Recordati), de
télécommunications (Deutsche Telekom) ou encore le rebond d’un titre comme Korian.

Le pétrole a poursuivi sa chute (le cours du brent perd plus de 20% en novembre) dans un contexte d’offre
non contenue par les pays producteurs. Nos titres pétroliers (Technip, Wood Group, Weir Group, Galp
Energia, Total…) ont donc contribué négativement à la performance du fonds, tout comme Orpea qui fait
l’objet de prises de profit ou encore Thyssenkrup après un deuxième avertissement sur les résultats de
l’année. Enfin, la défiance se prolonge pour les titres exposés au secteur automobile (Valeo) ou au luxe
(Richemont). Les meilleurs contributeurs du mois sont à rechercher dans les secteurs défensifs comme les
télécommunications (Deutsche Telekom et surtout Iliad en amont du lancement de sa nouvelle box), les
services aux collectivités (Enel), le secteur de la santé (Siemens Heathineers, Roche, Astrazeneca) ou les
biens de consommation (Inditex, L’Oreal, Ab-Inbev). Dans un marché encore fortement baissier en
décembre, les titres positionnés sur des secteurs défensifs arrivent à tirer leur épingle du jeu, à savoir la
pharmacie avec notamment Recordati, les utilities avec Enel ou encore les télécommunications avec Iliad
(également grâce au lancement prometteur de ses nouvelles box). A l’inverse, le fonds a été pénalisé par la
faiblesse de Lonza, d’Inditex (dans un contexte difficile pour le retailers), Cap Gemini. Les groupes financiers
(Société Générale, ING, Axa) ont également sous-performé le marché, tout comme ceux parapétroliers
(Technip, Weir…) dans la lignée d’un prix du pétrole en forte baisse (le brent recule de plus de 8% sur le
mois).

Perspectives 2019

Le fonds dispose d’une position de liquidités et produits monétaires relevée à 14,7% (contre 8,4% fin
novembre). Nous abordons donc 2019 avec un biais plus prudent en attendant notamment d’avoir
davantage de visibilité sur la guerre commerciale menée par les Etats-Unis à la Chine et l’Europe et sur le
vote du parlement anglais concernant le Brexit.

Le modèle qui sélectionne notre univers « quality » sera mis à jour fin janvier pour prendre en compte le
décalage calendaire du changement d’année. Le fonds s’articule en début d’année autour de 46 sociétés
européennes, principalement de grandes capitalisations. Nous continuons de penser que le biais « qualité »

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des valeurs sélectionnées est gage de création de valeur, et cela d’autant plus que les incertitudes sur la
croissance mondiale sont fortes. Notre sélectivité pour sélectionner les sociétés aux meilleurs fondamentaux
nous semble donc une approche pertinente dans ce contexte de marché.
                                              DEONTOLOGIE

-       Conformément aux dispositions de l'article 47 du règlement de déontologie des OPCVM et de la gestion
        sous mandat de l’AFG (Partie : Dispositions), nous vous informons que nous sommes susceptibles
        d’effectuer des opérations sur les OPC de la société RICHELIEU GESTION ou de son groupe.

-       Processus de suivi et de sélection des intermédiaires financiers (Article 321-114 du Règlement Général
        de l'Autorité des Marchés Financiers - AMF).

-       L'ensemble des transactions effectuées pour le compte de l'OPC sont réalisées avec des intermédiaires
        (brokers) sélectionnés par un comité comprenant notamment les gérants, les transmetteurs d’ordres et
        le middle office. Des critères objectifs permettent d'établir une notation pour chaque intermédiaire.

-       La politique de meilleure exécution est mise à disposition sur notre site internet.

-       Les frais d’intermédiation pour l’année 2018 ayant représenté un montant supérieur à 500 000 €,
        Richelieu Gestion a établi un compte rendu relatif aux frais d’intermédiation conformément aux
        dispositions de l’article 321-122 du Règlement Général de l’AMF. Ce compte rendu est disponible sur le
        site Internet de la société de gestion.

-       Informations sur les critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance (ESG) :
        Richelieu Gestion n'intègre pas de façon systématique et simultanée les critères liés à l'Environnement,
        au Social et à la qualité de Gouvernance dans ses choix d’investissement.
        Toutefois, la société de gestion est attentive à ces sujets lors de ses analyses lorsque l’information est
        disponible et pertinente.

        La société de gestion participe notamment au contrôle de la gouvernance des sociétés sélectionnées
        par l’étude des résolutions présentées aux assemblées. À ce titre, elle met à disposition sa politique et
        établit annuellement un rapport sur l’exercice de ses droits de vote qui sont disponibles sur son site
        internet.

    -    L’OPC n’a pas eu recours à des techniques de gestion efficace de portefeuille.

    -   Opérations de financement sur titres en application du Règlement SFTR :
        L’OPC n’a pas eu recours à des opérations de financement sur titres au cours de l’exercice clos à fin
        décembre 2018.

    -   Calcul du risque global : Le risque global du FCP est calculé selon la méthode du calcul de
        l’engagement

    -    Politique de rémunération:

La politique de rémunération de Richelieu Gestion est conforme à la Directive 2014/91/EU du 23 juillet 2014,
dite « OPCVM 5 » portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et administratives
concernant certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).
Elle est consultable sur notre site internet www.richelieugestion.com

Montants des rémunérations versées en 2018 :
   - Rémunération fixe brute 2018 pour l’ensemble des collaborateurs de la SGP : 1 226 637 €
          o Dont 1 024 090 € pour les preneurs de risques significatifs (MRT)
   - Bonus brut versé en 2018 au titre de 2017 : 130 300 €
          o Dont 122 300 € versés aux preneurs de risques significatifs (MRT). L’intégralité du bonus a
               été versé, il n’y a pas de partie différée (application du principe de proportionnalité).
   - Bonus brut différé versé en 2018 (prime attribuée en 2014 au titre de 2013, dernier versement d’une
      partie différée en 2018) : 3 823 €

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BILAN ACTIF AU 31/12/2018 EN EUR

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 Immobilisations nettes                                                                      0,00                0,00
 Dépôts                                                                                      0,00                0,00
 Instruments financiers                                                            45 168 627,02      67 452 867,73
    Actions et valeurs assimilées                                                  40 767 625,46      63 496 322,35
       Négociées sur un marché réglementé ou assimilé                              40 767 625,46      63 496 322,35
       Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé                                    0,00                0.00
    Obligations et valeurs assimilées                                                        1,34                1,34
       Négociées sur un marché réglementé ou assimilé                                        0,00                1,34
       Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé                                    1,34                0,00
    Titres de créances                                                                       0,00                0,00
       Négociés sur un marché réglementé ou assimilé                                         0,00                0,00
       Titres de créances négociables                                                        0,00                0,00
       Autres titres de créances                                                             0,00                0,00
       Non négociés sur un marché réglementé ou assimilé                                     0,00                0,00
    Organismes de placement collectif                                               4 401 000,22       3 956 544,04

       OPCVM et FIA à vocation générale destinés aux non professionnels et
                                                                                    4 401 000,22       3 951 974,59
       équivalents d’autres pays

       Autres Fonds destinés à des non professionnels et équivalents d’autres
                                                                                             0,00                0,00
       pays Etats membres de l’Union européenne

       Fonds professionnels à vocation générale et équivalents d’autres Etats
                                                                                             0,00                0,00
       membres de l’union européenne et organismes de titrisations cotés

       Autres Fonds d’investissement professionnels et équivalents d’autres
       Etats membres de l’union européenne et organismes de titrisations non                 0,00          4 569,45
       cotés
    Opérations temporaires sur titres                                                        0,00                0,00
       Créances représentatives de titres financiers reçus en pension                        0,00                0,00
       Créances représentatives de titres financiers prêtés                                  0,00                0,00
       Titres financiers empruntés                                                           0,00                0,00
       Titres financiers donnés en pension                                                   0,00                0,00
       Autres opérations temporaires                                                         0,00                0,00
    Contrats financiers
       Opérations sur un marché réglementé ou assimilé                                       0,00                0,00
       Autres opérations                                                                     0,00                0,00
    Autres instruments financiers                                                            0,00                0,00
 Créances                                                                             33 920,00          881 308,41
    Opérations de change à terme de devises                                                  0,00                0,00
    Autres                                                                            33 920,00          881 308,41
 Comptes financiers                                                                 4 124 286,56         562 141,91
    Liquidités                                                                      4 124 286,56         562 141,91

 Total de l'actif                                                                  49 326 833,58      68 896 318,05

RICHELIEU EUROPE QUALITY – Rapport Annuel au 31 décembre 2018                                               13
FCP – RICHELIEU EUROPE QUALITY

BILAN PASSIF AU 31/12/2018 EN EUR

                                                                       31/12/2018          29/12/2017
 Capitaux propres
    Capital                                                               49 060 420,65      62 003 433,43
     Plus et moins-values nettes antérieures non distribuées (a)                    0,00       -119 716,37
    Report à nouveau (a)                                                            0,00          1 074,64
     Plus et moins-values nettes de l'exercice (a, b)                       158 507,85        6 187 531,77
    Résultat de l'exercice (a, b)                                            12 082,51          595 580,96
 Total des capitaux propres                                               49 231 011,01      68 667 904,43
 (= Montant représentatif de l'actif net)
 Instruments financiers                                                             0,00                0,00
    Opérations de cession sur instruments financiers                                0,00                0,00
    Opérations temporaires sur titres financiers                                    0,00                0,00
       Dettes représentatives de titres financiers donnés en pension                0,00                0,00
       Dettes représentatives de titres financiers empruntés                        0,00                0,00
       Autres opérations temporaires                                                0,00                0,00
    Contrats financiers                                                             0,00                0,00
       Opérations sur un marché réglementé ou assimilé                              0,00                0,00
       Autres opérations                                                            0,00                0,00
 Dettes                                                                      95 822,57          228 413,62
    Opérations de change à terme de devises                                         0,00                0,00
    Autres                                                                   95 822,57          228 413,62
 Comptes financiers                                                                 0,00                0,00
    Concours bancaires courants                                                     0,00                0,00
    Emprunts                                                                        0,00                0,00

 Total du passif                                                          49 326 833,58      68 896 318,05

 (a) Y compris comptes de régularisations
 (b) Diminués des acomptes versés au titre de l’exercice

RICHELIEU EUROPE QUALITY – Rapport Annuel au 31 décembre 2018                                      14
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