RICHELIEU FAMILY SMALL CAP - Fonds Commun de Placement - FCP de droit français - Richelieu Gestion
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Fonds Commun de Placement - FCP de droit français Rapport Annuel au 31 Décembre 2018
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Société de Gestion RICHELIEU GESTION 1-3-5, Rue Paul Cézanne - 75008 Paris Dépositaire BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES Siège social : 3 Rue d’Antin 75002 PARIS Adresse postale : Grands Moulins de Pantin – 9 rue du Débarcadère 93500 Pantin Conservateur BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES Siège social : 3 Rue d’Antin 75002 PARIS Adresse postale : Grands Moulins de Pantin – 9 rue du Débarcadère 93500 Pantin Commercialisateur BANQUE RICHELIEU FRANCE 1-3-5, Rue Paul Cézanne - 75008 Paris Délégataires Délégation comptable et administrative : EUROPEAN FUND ADMINISTRATION S.A - France 17, rue de la banque - 75002 Paris Succursale de EUROPEAN FUND ADMINISTRATION (Luxembourg) Commissaire aux comptes KPMG Audit Tour Eqho - 2, Avenue Gambetta - CS 60055 - 92066 Paris La Défense INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION Modalités de détermination et d’affectation des sommes distribuables Pour les parts R, I et RIF et F, les sommes distribuables sont intégralement capitalisées chaque année, à l'exception de celles qui font l'objet d'une distribution obligatoire en vertu de la loi. Objectif de gestion L’objectif du FCP est de rechercher la performance, sur la durée de placement recommandée, par la gestion discrétionnaire d’un portefeuille d’actions de sociétés principalement à l’actionnariat familial au sein d’Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) et de Petites et Moyennes Entreprises (PME) européennes, et ce sans référence à un indice. Indicateur de référence La gestion étant discrétionnaire et l’univers d’investissement comprenant des tailles de capitalisations différentes, il n’existe pas d’indice suffisamment représentatif. Stratégie d'investissement La stratégie utilisée La stratégie de ce FCP, repose sur une gestion active et opportuniste visant à sélectionner des actions européennes, majoritairement à l’actionnariat familial sur la base d’une étude approfondie des sociétés, de leur stratégie, de leur valorisation, de leurs modèles économiques, de leur environnement concurrentiel, de leur structure financière (solidité bilancielle) et de leurs perspectives de rentabilité. L’analyse financière permet également d’apprécier la capacité de résistance et la capacité d’innovation des sociétés. Dans ce cadre, l'équipe de gestion se fonde sur des études réalisées par des intermédiaires financiers ("Brokers") sélectionnés par la Société de Gestion et sur sa propre analyse, notamment au travers de rencontres avec les dirigeants. Le FCP est en permanence exposé à hauteur de 80% minimum sur des actions de tout pays au sein de l’Union européenne, sans contrainte de secteur. RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 2
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Le FCP respecte les critères d’éligibilité au PEA et au PEA PME ETI. Il sera investi, au minimum à hauteur de 75 % de l’actif net, en actions et titres assimilés émis par des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) ou par des Petites et Moyennes Entreprises (PME) ayant leur siège social dans l’Union européenne, majoritairement de petites et moyennes capitalisations, soumises à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun ou à un impôt équivalent et qui, lors de l’investissement, d’une part occupent moins de 5 000 personnes et d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1 500 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 000 millions d’euros. Afin de limiter le risque de liquidité que présentent les sociétés de petites capitalisations boursières, le FCP limite les investissements : - sur Euronext Growth, à 15 % maximum de son actif net ; - sur les capitalisations inférieures à 100 millions d’euros, à 10 % maximum de l’actif net. En outre, les investissements sur le marché libre sont exclus. Afin de pouvoir saisir d’autres opportunités d’investissement et d’augmenter la liquidité du portefeuille, le fonds conserve la possibilité, dans la limite maximum de 25 % de son actif net, d’investir sur des actions cotées émises par des sociétés de taille (salariés, chiffre d’affaires ou total bilan) supérieure ne répondant donc pas aux critères des ETI et PME et étant essentiellement de grandes capitalisations. Le FCP privilégiant les sociétés familiales, il investira au minimum les 2/3 de son actif en actions de sociétés dont les fondateurs, leurs descendants ou le management (Président et Directeur général – Chairman et CEO) détiennent plus de 10 % du capital et disposent au minimum d’un siège au Conseil d’administration. LES ACTIFS Actions Le FCP est investi, à hauteur de 75 % minimum de son actif net, en actions ou autres titres assimilés éligibles au PEA et au PEA PME ETI, cotés sur un marché réglementé ou régulé, émis par des ETI ou des PME situées dans un ou plusieurs pays de l’Union européenne, sans contrainte de secteur et majoritairement de petites ou moyennes capitalisations, soumises à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun ou à un impôt équivalent et qui, lors de l’investissement, d’une part occupent moins de 5 000 personnes et d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1 500 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 000 millions d’euros. Afin de limiter le risque de liquidité que présentent les sociétés de petites capitalisations boursières, le FCP limite ses investissements de la façon suivante : - investissements sur Euronext Growth : de 0 à 15 % maximum de son actif net ; - capitalisations inférieures à 100 millions d’euros : de 0 à 10 % maximum de l’actif net ; - investissements sur le marché libre exclus. Dans cette même logique de recherche de liquidité, le FCP conserve en outre la possibilité d’investir jusqu’à 25 % de son actif net en actions ou titres donnant ou pouvant donner accès au capital de sociétés ne répondant pas aux critères ETI ou PME et étant essentiellement de grandes capitalisations. Enfin, les investissements en actions ou titres donnant ou pouvant donner accès au capital et aux droits de vote de sociétés situées en dehors de l’Union européenne sont limités à 10 % maximum de l’actif net. Titres de créance et instruments du marché monétaire Néant OPC Le fonds peut investir à hauteur de 10% maximum de son actif net en parts ou actions d’autres OPCVM de droit français ou européen, et de FIA européens ouvert à une clientèle non professionnelle. Ces OPC sont uniquement de classification « actions », ou de classification « diversifiés » investis à 75 % minimum en titres éligibles au PEA, Ces OPC pourront être gérés au sein du groupe d’appartenance de la société de gestion. RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 3
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Instruments financiers dérivés Néant Titres intégrant des dérivés Néant Dépôts Le FCP pourra utiliser les dépôts, dans la limite de 20 % de son actif, auprès d’un même établissement de crédit afin de pouvoir optimiser la gestion de la trésorerie. Emprunts d’espèces Les emprunts en espèces ne peuvent représenter plus de 10 % de l’actif net et servent, de façon exceptionnelle, à assurer une liquidité aux porteurs désirant racheter leurs parts sans pénaliser la gestion globale des actifs. Acquisitions et cessions temporaires de titres Néant Profil de risque Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et les aléas des marchés. Il appartient à chaque investisseur d’analyser le risque de tout investissement qu’il effectue avec le cas échéant l’aide d’un conseiller en investissement financier et de bien vérifier que l’investissement envisagé est en adéquation avec sa situation financière et sa capacité à prendre des risques financiers. Les risques auxquels le FCP peut être exposé sont, par ordre d’importance : Un risque de perte en capital : Le FCP ne bénéficie d’aucune garantie ni protection. Les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer leur capital initialement investi. Un risque actions : La performance du FCP dépend des titres sur lesquels il est investi, titres dont l’évolution peut être indépendante de celle affichée par les indices de marché. Cependant, en cas de baisse des marchés actions, la valeur liquidative du FCP pourra baisser. Un risque lié à la gestion discrétionnaire : La performance du FCP dépendra des sociétés sélectionnées par la société de gestion. Il existe un risque que la société de gestion ne retienne pas les sociétés les plus performantes. Un risque lié à la taille de la capitalisation : Le FCP investit en actions de petites et moyennes capitalisations. Les volumes d’échanges de ces titres étant plus réduits, en particulier concernant les très petites capitalisations, les variations à la hausse comme à la baisse peuvent être plus marquées. La valeur du FCP pourrait avoir le même comportement. Un risque de liquidité : Il représente la baisse de prix que le FCP devrait potentiellement accepter pour devoir vendre certains actifs pour lesquels il existe une demande insuffisante sur le marché. Ce risque est plus important concernant les petites capitalisations, notamment négociées sur Euronext Growth, qui ont un volume de titres cotés en Bourse plus réduit. Un risque de change : Il s’agit du risque de baisse des devises d’investissement par rapport à la devise du FCP, à savoir l’euro. La variation d’une devise pourrait ainsi entraîner une perte de change qui impacterait à la baisse la valeur liquidative du FCP. L'exposition au risque de change pour des devises autres que celles de l’Union européenne sera accessoire. RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 4
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Garantie ou protection Néant Souscripteurs concernés et profil de l'investisseur type Souscripteurs concernés Les parts R sont accessibles à tout souscripteur. Les parts I sont accessibles aux investisseurs institutionnels. Les parts RIF sont accessibles à l’OPCVM nourricier du FCP Richelieu Family Small Cap géré par une entité du Groupe KBL European Private Bankers. Enfin, les parts F sont réservées à certains intermédiaires financiers et/ou aux distributeurs désignés par la Société de Gestion et plus particulièrement aux clients sous mandat de gestion et conseil indépendant. Profil de l’investisseur type Le FCP s’adresse à tout type de souscripteur, personnes physiques (souhaitant, notamment, investir dans le cadre d’un PEA ou d’un PEA PME ETI), personnes morales ou investisseurs institutionnels, en mesure d’assumer une perte liée à leurs investissements et souhaitant principalement s’exposer aux marchés actions, dans le cadre d’une stratégie d’investissement à long terme. Le montant qu’il est raisonnable d’investir dans ce FCP dépend de la situation personnelle de chaque investisseur. Pour le déterminer, il s’agit de tenir compte de son patrimoine personnel, des besoins actuels et de la durée de placement longue, mais également de son souhait de prendre des risques ou, au contraire, privilégier un investissement défensif. Dans tous les cas, il est fortement recommandé de diversifier suffisamment ses investissements afin de ne pas les exposer uniquement aux risques d’un seul OPCVM. Le FCP peut servir de support à des contrats d’assurance-vie en unités de comptes. Les parts du FCP n’ont pas été, ni ne seront, enregistrées en vertu du U.S. Securities Act de 1933 (ci-après, « l’Act de 1933 »), ou en vertu de quelque loi applicable dans un Etat américain, et les parts ne pourront pas être directement ou indirectement cédées, offertes ou vendues aux Etats-Unis d’Amérique (y compris ses territoires et possessions), au bénéfice de tout ressortissant des Etats-Unis d’Amérique (ci-après « U.S. Person », tel que ce terme est défini par la réglementation américaine « Regulation S » dans le cadre de l’Act de 1933 (Part 230 - Paragraphe 230-902)1 adoptée par l’Autorité américaine de régulation des marchés (« Securities and Exchange Commission » ou « SEC »), sauf si (i) un enregistrement des parts était effectué ou (ii) une exemption était applicable avec le consentement préalable de la société de gestion du FCP. Le FCP n’est pas, et ne sera pas, enregistré en vertu de l’U.S. Investment Company Act de 1940. Toute revente ou cession de parts aux Etats-Unis d’Amérique ou à une « U.S. Person » peut constituer une violation de la loi américaine et requiert le consentement écrit préalable de la société de gestion du FCP. Les personnes désirant acquérir ou souscrire des parts auront à certifier par écrit qu’elles ne sont pas des « U.S. Persons ». La société de gestion du FCP a le pouvoir d’imposer des restrictions (i) à la détention de parts par une « U.S. Person » et ainsi opérer le rachat forcé des parts détenues, ou (ii) au transfert de parts à une « U.S. Person ». Ce pouvoir s’étend également à toute personne (a) qui apparaît directement ou indirectement en infraction avec les lois et règlements de tout pays ou toute autorité gouvernementale, ou (b) qui pourrait, de l’avis de la société de gestion du FCP, faire subir un dommage au FCP qu’elle n’aurait autrement ni enduré ni subi. L’offre de parts n’a pas été autorisée ou rejetée par la SEC, la commission spécialisée d’un Etat américain ou toute autre autorité régulatrice américaine, pas davantage que lesdites autorités ne se sont prononcées ou n’ont sanctionné les mérites de cette offre, ni l’exactitude ou le caractère adéquat des documents relatifs à cette offre. Toute affirmation en ce sens est contraire à la loi. 1 La définition des « U.S Persons » est disponible à l’adresse suivante : http://www.sec.gov/about/laws/secrulesregs.htm. La traduction non officielle française est disponible sur notre site à l’adresse suivante : http://www.richelieugestion.com RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 5
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Tout Porteur de parts doit informer immédiatement la société de gestion du FCP dans l’hypothèse où il deviendrait une « U.S. Person ». Tout Porteur de parts devenant « U.S. Person » ne sera plus autorisé à acquérir de nouvelles parts et il pourra lui être demandé d’aliéner ses parts à tout moment au profit de personnes n’ayant pas la qualité de « U.S. Person ». La société de gestion du FCP se réserve le droit de procéder au rachat forcé de toute Part détenue directement ou indirectement, par une « U.S. Person », ou si la détention de parts par quelque personne que ce soit est contraire à la loi ou aux intérêts du FCP. Durée de placement minimum recommandée : supérieure à 5 ans. Changements intervenus au cours de l'exercice : Modifications affectant la société de gestion de l’OPC : le 10 juillet 2018, changement de dénomination de la SGP et modification de son actionnariat indirect. Modification affectant l’OPCVM : le 10 juillet 2018, changement de dénomination de l’OPCVM (suppression de « KBL ») Changement de valorisateur : de BNP à EFA Changement à intervenir : Le 2 janvier 2019 : Modification de méthode de calcul des frais de gestion désormais basée sur l’actif net jour au lieu de l’actif net de la veille. Les informations concernant l’OPCVM sont disponibles : - Dans les locaux de RICHELIEU GESTION – 1-3-5 Rue Paul Cézanne – 75008 Paris, notamment, concernant les rapports périodiques réglementaires. - sur le site Internet : www.richelieugestion.com, notamment, concernant la valeur liquidative et le prospectus. RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 6
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP RAPPORT DE GESTION AU 31.12.2018 L’année 2018 a été difficile pour les petites capitalisations qui ont sous-performé les grandes : le MSCI EMU Microcap a abandonné 19,5% quand le MSCI EMU Large Cap recule, lui, de 12,1%. La baisse des marchés actions cette année s’explique principalement par un climat de défiance au sein de l’Union Européenne (Italie, Brexit, crise sociale en France…) et de craintes sur la croissance mondiale (guerre commerciale menée par les Etats-Unis à la Chine et l’Europe) ; l’amplification de la baisse par les petites capitalisations s’explique notamment par des prises de profits sur cette classe d’actifs après leur forte surperformance des dernières années et des craintes concernant les actifs les moins liquides dans ce contexte macroéconomique où la visibilité fait défaut. Richelieu Family Small Cap, fonds éligible au PEA PME, a donc une exposition réglementaire de plus de 75% à des sociétés micro et small cap (moins de 5000 salariés, CA < 1,5 Md € ou total bilan < 2 Md €). Il est donc de facto investi dans la classe d’actifs la plus vulnérable de 2018, à savoir les actifs les moins liquides. La contreperformance du fonds en 2018 (-25,47% pour la part R* après +21,15% en 2017* et +12,01% en 2016*) s’explique en grande partie par le ‘krach boursier’ enregistré par les plus petites capitalisations à partir de septembre 2018 et la plus grande difficulté à reconstituer des liquidités (nécessaires dans un marché baissier mais absorbées régulièrement par les rachats subis par le fonds, près de 30% de son encours en 2018) dans ce contexte où la liquidité des petites valeurs a été asséchée faute d’acheteurs. Au 31/12/2018 les actifs éligibles au PEA-PME représentaient 77,21% de l’actif net de l’OPCM. Performances* du 29/12/2017 au 31/12/2018 : Richelieu Family Small Cap I -24,80% Richelieu Family Small Cap R -25,47% Richelieu Family Small Cap RIF -24,45% ère Richelieu Family Small Cap F (1 VL NA le 2 janv 2018) *Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs de l’OPC. Point marché 2018 : Les marchés européens ont débuté l’année dans le vert, du moins jusqu’au 23 janvier, date à partir de laquelle les premières prises de profits ont eu lieu dans un contexte d’appréciation graduelle du dollar face à l’euro. Dans ce contexte haussier une grande partie du mois, les petites capitalisations ont surperformé les grandes. En février, les marchés ont poursuivi leurs prises de profit initiées fin janvier, dans le sillage du plongeon de Wall Street et des tensions sur le marché obligataire en début de mois : les petites capitalisations ont néanmoins été plus résistantes que les grandes. Début mars, les marchés ont repris quelques couleurs avant de reculer à nouveau, les petites capitalisations résistant encore un peu mieux que les grandes. C’est donc naturellement que les grandes capitalisations ont davantage rebondi que les petites en avril, mois de fort rebond des marchés. Les indices européens ont été haussiers encore, mais dans de faibles volumes, jusqu’au 22 mai lorsque les incertitudes politiques en zone euro (Italie et Espagne) ont accéléré les prises de profits. Néanmoins, les indices small cap ont plutôt surperformé ceux large cap. Si, en juin, les indices boursiers européens n’ont que faiblement reculé, le mois aura connu un regain de volatilité avec de fortes amplitudes journalières au gré des déclarations de protectionnisme du président américain. En juillet, un regain d’optimisme a permis aux indices de rebondir en dépit des tensions commerciales entre les Etats-Unis, la Chine et l’Europe. Les petites capitalisations ont sous-performé les grandes mais ont plutôt bien résisté à la baisse des marchés en août dans un contexte, notamment, de crainte de crises des pays émergentes (Turquie, Argentine et autres effets de contagion…). Septembre, en revanche, a été un mois de sous-performance pour les petites capitalisations et octobre un mois encore difficile pour les PME-ETI qui ont amplifié le déclin des grandes capitalisations. Ce sell-off trouve son origine dans la concomitance de plusieurs événements sur fond de révision en baisse de la croissance mondiale par le FMI : méfiance vis-à- vis du projet de budget italien, négociations du Brexit tendues, craintes persistantes de guerre commerciale. En novembre, les flux ont continué d’être majoritairement vendeurs des small cap et la frange micro-cap souffre davantage de cette pression vendeuse constante depuis début septembre. Décembre clôture en RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 7
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP forte baisse une année de sous-performance des petites capitalisations face aux grandes. Tous les indices européens reculent fortement pour ce dernier mois de 2018. Point sur la gestion en 2018 Tout au long de l’année, le fonds a été enrichi de nouvelles positions et en a soldé d’autres, au gré de nos rencontres avec les managers et analystes (les gérants se sont déplacés en France et en Angleterre) et également de notre sentiment de marché. Les premiers arbitrages de l’année se sont faits dans un esprit de forte vigilance face à certains niveaux de valorisation qui nous paraissaient excessifs. Ainsi, en janvier, nous avons pris des profits en Nemetschek, Le Noble Age, Bouygues ou encore Fountaine Pajot. Face à la forte hausse du titre autrichien S&T depuis notre initiation mi-décembre et ainsi l’atteinte de notre objectif de cours, nous n’avons pas hésité à solder cette position pourtant récemment initiée. Suite à une déception sur un produit en développement, nous avons soldé notre ligne résiduelle en PharmaMar (nous avions déjà bien allégé notre position l’été dernier). Nous avons débuté le mois de février avec une position de liquidités supérieure à 10% (en tenant compte des titres Yoox sous OPA pouvant désormais être considérés comme des liquidités). Nous avons soldé nos positions en Almirall en amont d’une publication que nous craignions décevante, et en Ciment Vicat qui avait fortement rebondi depuis septembre dernier et dont l’exposition aux pays émergents, qui souffrent notamment de pressions inflationnistes et d’une concurrence agressive, reste problématique à court terme. Parallèlement, nous avons initié une position en M1 Kliniken après avoir rencontré le management de cet opérateur allemand qui développe un réseau de cliniques esthétiques au positionnement prix très compétitif et aux capitaux familiaux (un de nos critères-clé d’investissement). En mars, nous avons soldé deux positions, les groupes français Jacquet Metal Service et Séché Environnement, estimant que d’autres titres avaient plus de potentiel d’appréciation à court moyen terme. Parallèlement, après nos rencontres avec leurs managements respectifs, nous avons renforcé nos positions dans les allemands Kion et Duerr. Nous avons débuté le deuxième trimestre avec une position de liquidités de plus de 12% et un portefeuille recentré autour de 56 positions (contre plus de 70 en milieu d’année dernière). Après avoir rencontré son management en avril, nous avons investi dans le néerlandais Accell Group, fabricant de vélos au beau portefeuille de marques mondial (notamment Lapierre en France). Le groupe est en train d’opérer une impressionnante restructuration sous l’égide de son nouveau management et devrait continuer de bénéficier de la dynamique des vélos électriques. Nous avons également initié une position dans l’allemand Hypoport, fintech dont le capital est détenu à plus de 36% par son CEO. A l’inverse, nous avons soldé notre position en Kion, dont nous déplorons, post publication, la forte volatilité trimestrielle de sa division Supply Chain Solutions. Nous avons également allégé Wessanen en amont de sa publication et Nemetschek pour des raisons de valorisation mais restons positionnés dans ces deux groupes de qualité qui bénéficient toujours d’une solide croissance. Les actions italiennes Orsero et Salini Impregilo ont été soldées en mai. Depuis plusieurs mois, le poids de l’Italie avait été graduellement réduit, d’abord pour prendre des profits dans ce marché local qui avait très bien performé en 2017 et ensuite pour réduire l’exposition à ce pays où l’économie reste en panne et où les incertitudes politiques risquent de perdurer quelques mois, pesant davantage sur une économie déjà fragile. Les actions italiennes, qui représentaient plus de 15% du fonds en avril 2017 et 12,5% en janvier dernier, pèsent à fin mai 7,3% de l’actif. Parallèlement, plusieurs positions ont été initiées, notamment dans les groupes français Tessi et Ateme que nous avions sorti en novembre dernier après un beau parcours. Les groupes familiaux suisse et espagnol, Richemont et Grifols ont également fait leur entrée en portefeuille. En juin, nous avons participé à l’introduction en bourse du français Kalray : nous apprécions le positionnement de niche en forte croissance de ce concepteur de puces many-core (une nouvelle architecture de processeur intégrant des centaines de cœurs dans la même puce) qui pourra compter sur des industriels de renom à son capital (Safran, MBDA ou l’alliance Renault/Nissan/Mitsubishi). Nous avons également initié une position en Tele Columbus dont nous étions sortis fin septembre 2017 à un cours plus de 30% supérieur : la chute du titre post avertissement sur ses résultats nous a paru excessive dans la mesure où ses actuelles difficultés ne nous semblent pas structurelles car liées à des problème d’intégration de ces dernières acquisitions. Enfin, nous avons initié une position dans le groupe allemand Varta, leader, notamment, des batteries pour appareils auditifs. A l’inverse, nous avons soldé notre position en ECA et réduit celles en Wavestone et Cerved. Parmi les principaux mouvements de juillet, nous avons allégé notre position en Kinepolis et Corticeira Amorim, et avons soldé nos titres SQLI. Une position dans le groupe familial allemand Jungheinrich a été initiée, le titre offrant un point d’entrée intéressant selon nous comparé au niveau auquel nous l’avions soldé fin 2016 suite à son recul depuis le début de l’année. RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 8
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Nous avons continué en août d’alléger notre position dans le groupe belge exploitant de cinémas Kinepolis, qui reste néanmoins en portefeuille, dans l’équipementier allemand Dürr estimant que ses prévisions annuelles seront difficiles à atteindre compte tenu des dernières publications et dans l’italien Datalogic qui a bien rebondi depuis début avril. A l’inverse, nous avons renforcé notre position dans le groupe suédois Boozt (e-commerce) dont les résultats trimestriels ont rassuré le marché. En septembre, dans ce contexte plus difficile pour les petites capitalisations (la liquidité va d’abord sur les grandes lors des phases de rebond et les PME-ETI sont plus lourdement sanctionnées au moindre écart de performance opérationnelle), nous n’avons pas hésité à solder nos positions en Nemetschek (performance >60% en 2018) et Greencore (qui a rebondi depuis son point bas fin mars). Nous avons également pris des bénéfices en Carl Zeiss, Nemetschek, Dalata Hotel aux beaux parcours et renforcé les titres qui nous semblent sur des niveaux de valorisations intéressants après leur baisse (Faurecia, Befesa ou encore Rib Software). En octobre, nous avons continué de reconfigurer le portefeuille (articulé à fin octobre autour de 52 positions), soldant les titres qui nous semblaient vulnérables, à savoir Prosegur de Securidad (exposition à l’Amérique du Sud), Cerved (afin de réduire notre exposition italienne), Sopra Steria (soldé avant sa mauvaise publication), Dalata Hotel (trop exposé au Royaume-Uni) et allégeant certains gros poids (Wavestone, Corticeira Amorim, Nanogate, Nexus). Parallèlement, nous avons profité de la baisse pour renforcer certaines fortes convictions (Rib Software, Faurecia, Vectron Systems). Les mouvements de novembre ont été principalement des ventes, à l’exception d’un renforcement de notre position en Banco Comercial Portugues. Dans ce contexte toujours difficile pour notre classe d’actifs, nous continuons de reconstituer notre position de liquidités qui s’élève à 8%. Nous avons poursuivi nos arbitrages en décembre, soldant en début de mois les titres cycliques qui nous semblaient les plus vulnérables dans ce contexte de marché : ainsi, nous avons soldé Dürr, Jungheinrich, Melexis et Saf Holland. Parallèlement, nous avons initié deux nouvelles positions, au profil de risque plus défensif, dans les groupes familiaux Dermapharm (pharmacie, Allemagne) après notre rencontre avec son CEO et NOS (ex Zon multimedia, télécommunications, Portugal). Les contributeurs 2018 Dès janvier le fonds a enregistré une OPA sur un titre en portefeuille à travers le mouvement du suisse Richemont sur l’italien Yoox-Net à Porter, une de nos fortes convictions historiques. Yoox vient donc compléter la longue liste de sociétés du fonds ayant fait l’objet d’une OPA. En début d’année, le fonds a également bénéficié des bonnes performances de MGI Digital, Brain Technologie ou encore Serge Ferrari mais a été pénalisé par les faiblesses de Va-Q-Tec, Greencore ou Evolis. En février, la performance mensuelle du fonds a été aidée par la hausse de Rib Software (annonce d’un partenariat avec Microsoft) qui était le premier poids du fonds. Notons les performances de Naturex et de Gérard Perrier Electric tirées par de solides publications de leurs T4. A l’inverse, les déceptions ont pu être violentes et sont venues notamment de l’italien Salini Impregilo que nous avions bien allégé fin janvier et dans la santé, de Guerbet et Recordati dans la foulée de résultats décevants. En mars, le fonds a enregistré sa deuxième OPA de l’année sur un de ses titres en portefeuille avec l’annonce du rachat de Naturex par Givaudan, proposant une belle prime de contrôle! En toute fin de mois, nous avons également appris le projet de rapprochement des deux entreprises rochelaises Fountaine Pajot, groupe familial spécialisé dans les catamarans, et Dufour Yachts, spécialiste des voiliers monocoques habitables. Concernant les autres contributeurs du mois, saluons les surperformances d’Evolis ou encore des allemands M1 Kliniken et Nemetscheck qui a, notamment, annoncé de solides prévisions 2018 et 2020. A l’inverse, Rib Software, dont nous avons pris de nombreux profits au cours des quatre derniers mois suite à sa forte progression, a reculé après avoir surpris les investisseurs avec une augmentation de capital qui, à première vue, ne semblait pas nécessaire à court terme. Les reculs de Greencore, Direct Energie ou encore ECA ont également pesé sur la performance mensuelle. En avril, le fonds a bénéficié de la troisième OPA de l’année sur un de ses titres en portefeuille. Nous avons en effet appris l’intention de Total de racheter Direct Energie. Notons également le rebond de Greencore, la poursuite de la progression de Fountaine Pajot ainsi que celle de Schoeller Bleckman dans la foulée de la hausse des cours du pétrole. A l’inverse, le fonds a pâti des faiblesses de Guerbet après une publication décevante ou encore de celle des groupes allemands Brain et Duerr. Parmi les meilleurs contributeurs de mai, notons les rebonds d’Isra Vision, de Greencore et de Datalogic. A l’inverse, le fonds a été pénalisé par les faiblesses de Va Q Tec, SQLI ou encore Maison France Confort. En juin, le fonds a été pénalisé par les titres les plus exposés au marché américain (Saf Holland) et au secteur automobile (Faurecia) dans un contexte de début de guerre commerciale. A l’inverse, l’allemand Isra Vision continue d’être recherché par RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 9
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP les investisseurs désireux de s’exposer à une thématique porteuse (l’automatisation des chaines de production, la vision des robots etc.), quand Fountaine Pajot et Befesa tirent également leur épingle du jeu. Juillet a été marqué par la publication des résultats du deuxième trimestre, certains titres en portefeuille ont ainsi pu rebondir grâce à des publications qui ont rassuré les marchés sur leurs fondamentaux. Cela fut le cas de TomTom qui a profité des solides résultats enregistrés au T2 pour relever ses prévisions 2018 : nous avions renforcé notre poids dans le titre début juillet en amont des résultats, estimant que le marché avait excessivement sanctionné les annonces d’Apple concernant sa stratégie future dans la cartographie. Parmi le bon cru des résultats, notons également les performances de Nemetscheck ou encore de Barco malgré un effet devise négatif plus prononcé que prévu. Parmi les meilleurs contributeurs du mois, le spécialiste suédois du e-commerce, Boozt, a rebondi après des craintes, exagérées à ce stade, d’une entrée d’Amazon sur son marché domestique. A l’inverse, le fonds a pâti des mauvaises publications de Wessanen et Trigano, des craintes sur Vectron System après l’annonce du départ de son CEO ainsi que de la faiblesse de Smart Metering ou d’Ateme. En août, le groupe allemand de logiciels Nemetscheck signe, pour le second mois consécutif, la meilleure performance de notre portefeuille, suivi par des titres, en Allemagne encore, qui ont bénéficié de solides publications de résultats du deuxième trimestre (Varta, Carl Zeiss, Hypoport). A l’inverse, le fonds a pâti, notamment, des publications décevantes de Befesa, de B.R.A.I.N ou encore du français Evolis fin juillet. L’exposition à l’Amérique Latine du groupe espagnol Prosegur Securidad, dans ce contexte de dépréciation des devises émergentes, a pesé sur ses cours. En septembre, certains titres ont fait l’objet de craintes spécifiques tels Trigano (dans un contexte de rachat de son concurrent allemand Hymer par l’américain Thor Industrie pour des multiples de valorisations moins élevés que ceux boursiers de Trigano et de publication des ventes du T4 sans saveur et pointant quelques éléments négatifs pour 2019) ou TomTom (après l’annonce du futur partenariat entre Renault-Nissan-Mitsubishi et Google, concurrent de sa technologie de navigation), d’autres ont publié de mauvais résultats (Tessi, Maison France Confort ou Ateme). Enfin, des titres ont subi des pressions vendeuses sans raison particulière, si ce n’est des prises de bénéfices (Isra Vision, que nous avions déjà bien allégé, Steico). A l’inverse, le fonds a pu compter sur le rebond de certains titres, Befesa, Guerbet, Virbac, Jungheinrich, Hypoport. En septembre, dans ce contexte proche de la panique boursière pour les PME-ETI, nombre de titres ont subi des ventes massives sans raison fondamentale (Fountaine Pajot, Vectron Systems, Brain, M1 Kliniken, Wavestone) et rares ont été ceux qui résistaient au mouvement baissier (TomTom alors que le groupe a annoncé une revue de son périmètre d’activité, Shop Apotheke, Carl Zeiss, Steico). De plus, si le début des publications des résultats du T3 a eu son lot de bonnes surprises (solides performances de Varta, Virbac et Rib Software), des déceptions ont été observées et sanctionnées par le marché (Barco avec des commandes moroses, Wessanen dont la croissance déçoit de nouveau malgré une reprise du marché français). Dans le contexte très difficile du mois d’octobre, les bonnes progressions d’Accell Group, de Kinepolis, d’Ateme ou encore de TomTom ne compensent pas la chute de certains titres. La performance a été pénalisée par les baisses de Vectron Systems, sans raison fondamentale, de Zur Rose dans la foulée de son augmentation de capital ou encore de Faurecia qui cristallise les inquiétudes des investisseurs pour le secteur automobile. Enfin, le suédois Boozt a révisé à la baisse ses prévisions annuelles de marge. En novembre, nous avons eu la bonne surprise d’apprendre que le fabricant néerlandais de vélos, Accell Group, avait fait l’objet d’une montée à son capital du Family Office Pon Holding, qui avait déjà tenté une OPA en 2017. Il a acquis 20% du capital (faisant gagner au cours plus de 20%) et souhaite accélérer sa restructuration en siégeant notamment au conseil d’administration. Cette prise de participation semble être une première étape, une OPA sur la totalité d’Accell redeviendrait d’actualité si son management n’arrivait pas à délivrer. Enfin, l’espagnol Baron de Ley, une de nos positions historiques, fait l’objet d’une OPA de la part de son chairman…sans prime ! Il a en effet, selon la législation espagnole, l’obligation de lancer une OPA compte tenu de son dépassement des 50% du capital. Nous déciderons au moment de l’offre si nous apportons ou pas nos titres. Quelques titres au profil défensif ont bien rebondi en décembre, à l’instar des allemands M1 Kliniken, Carl Zeiss ou encore Befesa. A l’inverse, le fonds a été pénalisé par le recul d’Isra Vision après une croissance décevante enregistrée au T4, Schoeller-Bleckmann dans la foulée de la baisse du prix du pétrole ou encore Wavestone. Perspectives 2019 RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 10
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP Nous démarrons 2019 avec un biais plus prudent et un portefeuille davantage concentré autour de 50 valeurs (contre 63 valeurs début 2018), pour 75% des PME-ETI, de 11 pays européens, à l’actionnariat principalement familial. Nous continuons de penser que les sociétés familiales sont mieux armées pour résister aux phases de croissance plus molle (grâce à une gestion des risques plus avisée, un endettement très faible voire nul et une vision stratégique à long terme). La sous-performance des petites capitalisations, qui pourrait perdurer en début d’année tant que la visibilité sur la croissance mondiale (guerre commerciale) et l’avenir de l’Union Européenne (Brexit) ne sera pas meilleure. Néanmoins, nous estimons que ces baisses de marché offrent de belles opportunités pour un investisseur long terme et gardons à l’esprit qu’historiquement, les petites capitalisations ont toujours surperformé les grandes sur le long terme : elles auront donc une belle capacité de rebond lorsque les marchés se seront stabilisés. RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 11
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP DEONTOLOGIE - Conformément aux dispositions de l'article 47 du règlement de déontologie des OPCVM et de la gestion sous mandat de l’AFG (Partie : Dispositions), nous vous informons que nous sommes susceptibles d’effectuer des opérations sur les OPC de la société RICHELIEU GESTION ou de son groupe. - Processus de suivi et de sélection des intermédiaires financiers (Article 321-114 du Règlement Général de l'Autorité des Marchés Financiers - AMF). - L'ensemble des transactions effectuées pour le compte de l'OPC sont réalisées avec des intermédiaires (brokers) sélectionnés par un comité comprenant notamment les gérants, les transmetteurs d’ordres et le middle office. Des critères objectifs permettent d'établir une notation pour chaque intermédiaire. - La politique de meilleure exécution est mise à disposition sur notre site internet. - Les frais d’intermédiation pour l’année 2018 ayant représenté un montant supérieur à 500 000 €, Richelieu Gestion a établi un compte rendu relatif aux frais d’intermédiation conformément aux dispositions de l’article 321-122 du Règlement Général de l’AMF. Ce compte rendu est disponible sur le site Internet de la société de gestion. - Informations sur les critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance (ESG) : Richelieu Gestion n'intègre pas de façon systématique et simultanée les critères liés à l'Environnement, au Social et à la qualité de Gouvernance dans ses choix d’investissement. Toutefois, la société de gestion est attentive à ces sujets lors de ses analyses lorsque l’information est disponible et pertinente. La société de gestion participe notamment au contrôle de la gouvernance des sociétés sélectionnées par l’étude des résolutions présentées aux assemblées. À ce titre, elle met à disposition sa politique et établit annuellement un rapport sur l’exercice de ses droits de vote qui sont disponibles sur son site internet. - L’OPC n’a pas eu recours à des techniques de gestion efficace de portefeuille. - Opérations de financement sur titres en application du Règlement SFTR : L’OPC n’a pas eu recours à des opérations de financement sur titres au cours de l’exercice clos à fin décembre 2018. - Calcul du risque global : Le risque global du FCP est calculé selon la méthode du calcul de l’engagement - Politique de rémunération: La politique de rémunération de Richelieu Gestion est conforme à la Directive 2014/91/EU du 23 juillet 2014, dite « OPCVM 5 » portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et administratives concernant certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Elle est consultable sur notre site internet www.richelieugestion.com Montants des rémunérations versées en 2018 : - Rémunération fixe brute 2018 pour l’ensemble des collaborateurs de la SGP : 1 226 637 € o Dont 1 024 090 € pour les preneurs de risques significatifs (MRT) - Bonus brut versé en 2018 au titre de 2017 : 130 300 € o Dont 122 300 € versés aux preneurs de risques significatifs (MRT). L’intégralité du bonus a été versé, il n’y a pas de partie différée (application du principe de proportionnalité). - Bonus brut différé versé en 2018 (prime attribuée en 2014 au titre de 2013, dernier versement d’une partie différée en 2018) : 3 823 € RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 12
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP BILAN ACTIF AU 31/12/2018 EN EUR 31/12/2018 2912/2017 Immobilisations nettes 0,00 0,00 Dépôts 0,00 0,00 Instruments financiers 34 985 091,43 71 924 284,91 Actions et valeurs assimilées 32 630 138,44 67 945 613,03 Négociées sur un marché réglementé ou assimilé 32 630 138,44 67 945 613,03 Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé 0,00 0,00 Obligations et valeurs assimilées 0,00 0,00 Négociées sur un marché réglementé ou assimilé 0,00 0,00 Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé 0,00 0,00 Titres de créances 0,00 0,00 Négociés sur un marché réglementé ou assimilé 0,00 0,00 Titres de créances négociables 0,00 0,00 Autres titres de créances 0,00 0,00 Non négociés sur un marché réglementé ou assimilé 0,00 0,00 Organismes de placement collectif 2 354 952,99 3 978 672,88 OPCVM et FIA à vocation générale destinés aux non professionnels et 2 354 952,99 3 978 672,88 équivalents d’autres pays Autres Fonds destinés à des non professionnels et équivalents d’autres 0,00 0,00 pays Etats membres de l’Union européenne Fonds professionnels à vocation générale et équivalents d’autres Etats 0,00 0,00 membres de l’union européenne et organismes de titrisations cotés Autres Fonds d’investissement professionnels et équivalents d’autres Etats membres de l’union européenne et organismes de titrisations non 0,00 0,00 cotés Opérations temporaires sur titres 0,00 0,00 Créances représentatives de titres financiers reçus en pension 0,00 0,00 Créances représentatives de titres financiers prêtés 0,00 0,00 Titres financiers empruntés 0,00 0,00 Titres financiers donnés en pension 0,00 0,00 Autres opérations temporaires 0,00 0,00 Contrats financiers Opérations sur un marché réglementé ou assimilé 0,00 0,00 Autres opérations 0,00 0,00 Autres instruments financiers 0,00 0,00 Créances 0,00 291 958,90 Opérations de change à terme de devises 0,00 0,00 Autres 0,00 291 958,90 Comptes financiers 1 263 391,33 1 045 836,66 Liquidités 1 263 391,33 1 045 836,66 Total de l'actif 36 248 482,76 73 262 081,47 RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 13
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP BILAN PASSIF AU 31/12/2018 EN EUR 31/12/2018 29/12/2017 Capitaux propres Capital 32 258 186,03 67 155 852,54 Plus et moins-values nettes antérieures non distribuées (a) 0,00 0,00 Report à nouveau (a) 0,00 0,00 Plus et moins-values nettes de l'exercice (a, b) 3 903 959,56 6 069 285,41 Résultat de l'exercice (a, b) -208 689,19 -310 671,27 Total des capitaux propres 35 953 456,40 72 914 466,68 (= Montant représentatif de l'actif net) Instruments financiers 0,00 0,00 Opérations de cession sur instruments financiers 0,00 0,00 Opérations temporaires sur titres financiers 0,00 0,00 Dettes représentatives de titres financiers donnés en pension 0,00 0,00 Dettes représentatives de titres financiers empruntés 0,00 0,00 Autres opérations temporaires 0,00 0,00 Contrats financiers 0,00 0,00 Opérations sur un marché réglementé ou assimilé 0,00 0,00 Autres opérations 0,00 0,00 Dettes 295 026,36 347 614,79 Opérations de change à terme de devises 0,00 0,00 Autres 295 026,36 347 614,79 Comptes financiers 0,00 0,00 Concours bancaires courants 0,00 0,00 Emprunts 0,00 0,00 Total du passif 36 248 482,76 73 262 081,47 (a) Y compris comptes de régularisations (b) Diminués des acomptes versés au titre de l’exercice RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 14
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP HORS-BILAN AU 31/12/2018 EN EUR 31/12/2018 29/12/2017 Opérations de couverture Engagements sur marchés réglementés ou assimilés Engagements de gré à gré Autres engagements Autres opérations Engagements sur marchés réglementés ou assimilés Engagements de gré à gré Autres engagements RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 15
FCP – RICHELIEU FAMILY SMALL CAP COMPTE DE RESULTAT AU 31/12/2018 EN EUR 31/12/2018 29/12/2017 Produits sur opérations financières Produits sur dépôts et sur comptes financiers 0,00 0,00 Produits sur actions et valeurs assimilées 570 296,79 650 964,85 Produits sur obligations et valeurs assimilées 0,00 0,00 Produits sur titres de créances 0,00 0,00 Produits sur acquisitions et cessions temporaires de titres financiers 0,00 0,00 Produits sur contrats financiers 0,00 0,00 Autres produits financiers 0,00 0,00 TOTAL (I) 570 296,79 650 964,85 Charges sur opérations financières Charges sur acquisitions et cessions temporaires de titres financiers 0,00 0,00 Charges sur contrats financiers 0,00 0,00 Charges sur dettes financières 9 379,26 12 988,99 Autres charges financières 0,00 0,00 TOTAL (II) 9 379,26 12 988,99 Résultat sur opérations financières (I - II) 560 917,53 637 975,86 Autres produits (III) 0,00 0,00 Frais de gestion et dotations aux amortissements (IV) 798 312,89 941 938,46 Résultat net de l'exercice (L. 214-17-1) (I - II + III - IV) -237 395,36 -303 962,60 Régularisation des revenus de l'exercice (V) 28 706,17 -6 708,67 Acomptes sur résultat versés au titre de l'exercice (VI) 0,00 0,00 Résultat (I - II + III - IV +/- V - VI) -208 689,19 -310 671,27 RICHELIEU FAMILY SMALL CAP – Rapport Annuel au 31 décembre 2018 16
Vous pouvez aussi lire